Tag: dotation

  • Achat groupé de missiles Patriot

    Achat groupé de missiles Patriot

    L’OTAN a annoncé que son
    Agence de Soutien et d’Acquisitions offrirait son soutien à un groupe d’Etats
    membres, y compris l’Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Espagne, pour
    l’achat d’un millier de missiles de défense antiaérienne Patriot.


    Selon un communiqué de
    l’Alliance militaire, « L’acquisition multinationale consolidée, dans
    l’esprit de l’initiative « bouclier du ciel européen » (en anglais
    « European Sky Shield Initiative ») permet de réaliser des économies d’échelle
    et de soutenir l’expansion de la capacité de production des nouveaux missiles
    GEM-T afin de répondre à la demande croissante ».


    L’agence a attribué le
    contrat, d’une valeur de 5,5 milliard de dollars, à COMLOG, une joint-venture
    entre une entreprise américaine et une autre allemande.


    Le volume important de la
    demande soutiendra la création d’une unité de production des missiles Patriot
    en Allemagne. Les missiles Patriot coûtent presque 4 millions de dollars chacun
    et le contrat couvre aussi la fourniture de pièces d’échange et l’entretien.
    Aux dires des représentants de l’Agence de Soutien et d’Acquisitions de l’OTAN,
    cette achat vise à consolider la posture de dissuasion des Alliés, dans le
    contexte où la Russie intensifie ses attaques aériennes contre l’Ukraine.


    Le secrétaire général de
    l’OTAN Jens Stoltenberg a déclaré : « Les attaques de missiles et de
    drones russes contre les civiles, les villes et les communes ukrainiennes
    montrent à quel point une défense aérienne moderne est importante. Il est
    essentiel d’intensifier la production de munitions pour la sécurité de
    l’Ukraine et pour la nôtre. »




    Les armes fournies à l’Ukraine




    Pour rappel, l’OTAN fournit
    à l’Ukraine uniquement du soutien non létal. Pourtant, les membres de
    l’Organisation envoient à Kiev des armes et des munitions. Les Etats-Unis et
    l’Allemagne ont déjà livré des missiles Patriot à l’Ukraine pour l’aider à
    contrecarrer les attaques russes contre ses villes et ses infrastructures.
    Néanmoins, ses livraisons ont presqu’épuisé les stockages. Les Etats-Unis se
    sont même vus contraints à demander à d’autres pays, y compris au Japon, de l’aide
    pour reconstituer les stock. Suite à cette demande, le Japon a assoupli les
    restrictions aux exportations d’armes pour la première fois au cours de la
    dernière décennie, la décision historique des autorités nippones permettant de
    vendre aux Etats-Unis des systèmes de défense antiaérienne Patriot. A son tour,
    Washington pourra livrer à l’Ukraine d’avantage de systèmes de ce type.




    La dotation de l’Armée roumaine





    A
    l’heure où l’on parle, le programme Patriot est le programme le plus cher de
    dotation de l’Armée roumaine. La Roumanie dispose actuellement de quatre
    systèmes de ce type, sur les sept commandés pour lesquelles elle paiera au
    total presque quatre milliards de dollars. Les trois derniers seront
    opérationnalisés d’ici la fin de cette année. Les missiles Patriot peuvent
    voler à 5 000 km/heure et toucher des drones, des hélicoptères, des avions,
    mais aussi des missiles de croisière. L’Armée roumaine, qui, depuis 2023 reçoit
    2,5 % du PIB, disposera de 200 missiles de ce type, d’une valeur d’ 1 milliard
    d’euros. La livraison en sera faite progressivement.

  • Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Acteur clé sur le flanc est de l’OTAN, riveraine
    de la mer Noire et voisine de l’Ukraine envahie depuis une année déjà par les
    troupes russes, la Roumanie se voit obligée de gérer une situation de sécurité
    plutôt compliquée. Plus encore, n’étant pas une des économies les plus robustes
    de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, le pays doit faire très attention aux
    dépenses en matière de défense.


    Présenté cette semaine par le secrétaire général
    de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le rapport de l’OTAN pour 2022 classe la
    Roumanie sur la 11e place parmi les 30 Etats alliés, avec 1,75 % du
    PIB alloué à la Défense l’année dernière. Les années précédentes, les
    différents gouvernements de Bucarest, aux multiples couleurs politiques, avaient
    prévu des sommes plus élevées pour l’armée et les autres structures de la sécurité
    nationale, à savoir : 1,86 % en 2021, un peu plus de 2 % en 2020 et 1,84 %
    en 2019. A préciser aussi que les pays alliés de l’OTAN s’étaient engagés à
    plusieurs reprises à investir 2 % de leurs PIBs respectifs dans les dépenses
    militaires, mais pour l’instant seuls 7 Etats y sont parvenus.


    Dans ce contexte, le ministère roumain de la
    Défense nationale a demandé au Parlement de Bucarest d’avaliser le rachat de
    nouveaux systèmes d’armement, obusiers, missiles sol-air et véhicules de combat
    d’infanterie. Ces plans de dotation font partie, en fait, d’un objectif plus large
    de transformation de l’Armée roumaine à l’horizon 2040. Leur rôle est de créer
    des structures de forces flexibles et modernes, dotées de moyens à même
    d’assurer leur survie sur le champ tactique, ainsi qu’une mobilité et une
    connaissance élargie de la situation, mais aussi renforcer leur capacité de
    combat, lit-on dans un communiqué du ministère. Ce sont les bureaux permanents
    réunis des deux chambres du Législatif roumain qui ont décidé de transmettre
    cette demande aux commissions parlementaires en charge de la Défense nationale,
    dont l’avis favorable est presqu’une certitude, selon la presse roumaine.


    De l’avis des experts militaires, ces
    programmes de dotation de l’armée visent aussi à atteindre les cibles assumées
    par la Roumanie en tant que membre de l’OTAN et de l’UE. Sur la liste d’équipements
    à racheter l’on retrouve de la technique militaire de dernière génération, alors que la valeur
    totale du programme de dotation est estimée à 4,2 milliards d’euros. Or, dans
    un pays comme la Roumanie, confronté actuellement à une multitude d’urgences
    économiques et sociales, les acquisitions d’armement semblent trop couteuses. Néanmoins,
    la sécurité coûte, et les recherches sociologiques ont montré que la population
    le comprend. Plus encore, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, affirme
    lui-même que, selon les plus récents sondages, 82 % de la population des pays
    alliés estime que l’Amérique du Nord et l’Europe doivent collaborer pour maintenir
    la sécurité. Et pour cause. « L’OTAN a rendu possible une paix de plus de
    75 ans, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Mais aujourd’hui nous vivons dans
    un monde confronté aux plus grands dangers d’après la Seconde guerre mondiale »,
    a conclu Jens Stoltenberg. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 2018 – année de la dotation de l’armée roumaine

    2018 – année de la dotation de l’armée roumaine

    « Afin de pouvoir consolider la position stratégique de la Roumanie à la mer Noire, nous avons besoin de Forces navales performantes et c’est en 2018 que débutera la réalisation de ces objectifs. » Cette déclaration était faite par le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, qui a visité en fin de semaine trois sites stratégiques situés au bord de la mer Noire : le Centre 39 Scaphandriers de Constanţa, le Groupe 256 Hélicoptères de Tuzla, ainsi que les navires porteurs de missiles et les corvettes du port militaire de Mangalia. L’année 2018 sera consacrée à la dotation des Forces navales roumaines — a annoncé, à cette occasion, le ministre Mihai Fifor. Il a précisé que le projet portant sur l’acquisition de 4 corvettes multi-rôle sera présenté durant la réunion du gouvernement de ce mercredi. Le contrat pourrait être signé avant la fin de lannée et les corvettes devraient être produites sur un chantier roumain. Une autre initiative vise la modernisation des deux frégates de la marine militaire roumaine. Sur le moyen et le long terme, la Roumanie envisage de construire aussi 3 sous-marins, toujours sur les chantiers du pays — a également annoncé Mihai Fifor: « Ce projet semble extrêmement ambitieux, je le sais, pourtant je peux affirmer qu’il est parfaitement réalisable et qu’il peut être mis en œuvre sur un chantier naval roumain, où l’on peut d’ailleurs construire des navires de n’importe quel type. »



    A présent, la Roumanie dispose d’un seul sous-marin, construit dans l’ex-URSS et qui n’a plus navigué depuis 1996. Le ministre de la Défense a précisé que cette dotation de l’armée roumaine serait entamée à la condition essentielle et non négociable que ces produits haute technicité soient réalisés en Roumanie, pour que l’industrie de défense roumaine puisse bénéficier des ressources importantes allouées à ce projet. Et c’est toujours en 2018 que pourrait démarrer le programme de dotation de la marine de missiles antinavire, a ajouté le ministre de la Défense, Mihai Fifor. « Nous avons identifié les ressources financières nécessaires et nous pourrons démarrer ce programme aussi, de sorte qu’avant la fin de l’année nous puissions entamer l’étape finale du projet de batteries côtières. Nous souhaitons que l’armée roumaine joue un rôle essentiel dans la région » — a conclu Mihai Fifor. Il a également fait savoir qu’il s’était engagé à soutenir l’extension de la base aérienne « Mihail Kogălniceanu » et affirme avoir demandé une présence permanente des militaires américains sur cette base.



    La Roumanie a besoin d’une marine puissante et bien équipée, car la Russie a renforcé sa présence en mer Noire — affirmait le vice-amiral Alexandru Mîrşu, le chef de l’Etat-major des Forces navales roumaines. (Trad.: Dominique)

  • 04.02.2018 (mise à jour)

    04.02.2018 (mise à jour)

    Prévisions économiques – La Commission nationale des pronostics a révisé à la hausse, à 6,1% ses prévisions concernant le PIB de la Roumanie pour l’année en cours, alors qu’à l’automne dernier elle avait prévu une croissance économique de 5,5%. La consommation finale devrait augmenter de 6,3%, une estimation toujours à la hausse, favorisée par la croissance de la consommation individuelle des foyers. Toutefois, dans les 3 années à venir, cette croissance de la consommation devrait ralentir, pour atteindre les 4,9% en 2021. Pour sa part, la Commission Européenne table sur une avancée de 4,4% pour l’économie roumaine, un pourcentage similaire à celui du FMI. La même tendance est envisagée pour la Roumanie par la Banque Mondiale et par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.

    Partenariats – La vice – première ministre chargée de la mise en œuvre des partenariats stratégiques de la Roumanie, Mme Ana Birchall, participe lundi à Milan au Forum européen des leaders pour une gouvernance ouverte. L’événement est organisé au premier jour de la Semaine de la Gouvernance Ouverte en Italie. Ce Forum réuni des facteurs de décision politique, hauts représentants, experts et représentants de la société civile d’Europe. Son objectif est de soumettre au débat le rôle de la participation civique pour une meilleure élaboration des politiques publiques, pour l’amélioration des systèmes de gouvernance dans l’administration publique et l’utilisation de nouvelles technologies, lit-on dans un communiqué du gouvernement roumain.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, fait lundi une visite officielle à Chisianu, à l’invitation de son homologue moldave Eugen Sturza. Le ministre Fifor sera accompagné par le chef de l’Etat-Major de la Défense, le général Nicolae Ciuca. L’agenda des pourparlers sera dominé par des sujets liés à la sécurité dans la zone et à la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense, avec un accent mis sur les projets développés conjointement pour la continuation du parcours européen et euro-atlantique de la République de Moldova. Antérieurement, le ministre roumain de la Défense avait déclaré que 2018 serait l’année de la dotation des Forces navales roumaines. Le projet portant sur l’acquisition de 4 corvettes multi-rôle sera présenté dans le cadre de la séance du gouvernement de mercredi prochain, a-t-il encore précisé. Le contrat pourrait être signé avant la fin de l’année et les corvettes devraient être produites sur un chantier roumain. Une autre initiative vise la modernisation des deux frégates de la marine militaire roumaine. Et c’est toujours cette année que pourrait démarrer le programme de dotation avec des missiles antinavire, a encore fait savoir le ministre Fifor.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis de table, Bernadette Szocs, a remporté dimanche le tournoi ITTF Europe Top 16 Cup, qui a réuni à Montreux, en Suisse, les 16 meilleures joueuses du continent. La Roumaine a vaincu en finale la Néerlandaise Jei Li. Organisée pour la première fois en 1971, cette compétition a compté au fil du temps plusieurs gagnantes roumaines – Olga Nemeş (1983), Emilia Ciosu (1993) et Otilia Bădescu (1995). Par ailleurs, l’équipe masculine de tennis de Roumanie a vaincu dimanche la sélection du Luxembourg, sur le score de 3 victoires à 1, à Piatra Neamt (nord-est), dans le cadre du premier tour du Groupe 2 de la zone Europe-Afrique de la Coupe Davis. La Roumanie s’est vu rétrograder du premier Groupe pour la première fois depuis 1993, après avoir perdu sur le score de 5 à 0 la rencontre avec Israël.

    Handball – Le club champion de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest, a vaincu dimanche les Danoises de FC Midtjylland, dans le groupe principal I de la Ligue des Champions. Avec 8 points accumulés dans les matchs précédents, les Roumaines sont leaders de leur groupe, dont font aussi partie les équipes de Gyor Audo ETO de Hongrie, la championne en titre, Nykoebing Falster Handbold du Danemark, Rostov de Russie, et RK Krim Mercator Ljubljana de Slovénie. Ce dimanche encore, dans la dernière étape du Groupe D de la Coupe de la Fédération Européenne de Handball (EHF) l’équipe roumaine de HC Zalau (nord-ouest) s’est qualifiée dans les quarts de finale, suite à sa victoire face à l’ancienne championne de l’Europe, l’équipe norvégienne de Lavrik, score 25-22. Par ailleurs, samedi, dans le cadre de la même compétition, l’équipe roumaine SCM Craiova a battu l’équipe française de Brest Bretagne Handball, score 16-15.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la baisse en Roumanie, avec de maxima allant de 0 à 9 degrés. Le ciel sera couvert et l’on attend quelques flocons de neige sur le nord, le centre et en montagne. Le vent sera plus fort sur les sommets des montagnes.

  • 04.02.2018

    04.02.2018

    Marine – La modernisation de la marine militaire roumaine ne peut plus tarder, alors que les programmes de dotation se fondent sur la condition non – négociable que les équipements de haut niveau technologique soient produits en Roumanie. Cette déclaration a été faite par le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor. Antérieurement, il avait affirmé que 2018 serait l’année de la dotation des Forces navales roumaines. Le projet portant sur l’acquisition de 4 corvettes multi-rôle sera présenté dans le cadre de la séance du gouvernement de mercredi prochain, a encore précisé le ministre. Le contrat pourrait être signé avant la fin de l’année et les corvettes devraient être produites sur un chantier roumain. Une autre initiative vise la modernisation des deux frégates de la marine militaire roumaine. Et c’est toujours cette année que pourrait démarrer le programme de dotation avec des missiles antinavire, a fait savoir le ministre Fifor. A son tour, le chef de l’Etat-Major des Forces Navales, le vice-amiral Alexandru Mîrşu a précisé que la Roumanie avait besoin d’une marine fort et bien équipée dans les conditions où la Russie a renforcé sa présence dans la zone de la Mer Noire.

    OTAN – L’ambassadeur de Grande Bretagne en Roumanie, Paul Brummell, estime que la présence des groupes navals permanents de l’OTAN à Constanta (port roumain à la Mer Noire), groupes dont font aussi partie deux navires britanniques, transmet un fort signal de sécurité pour la liberté de navigation en Mer Noire. Les militaires britanniques sont aux côtés de leurs collègues roumains pour assurer la sécurité européenne et celle des alliés, a encore ajouté le diplomate. Paul Brummell a mentionné en ce sens les deux visites du destroyer Duncan à Constanta, le déploiement sur la base aérienne roumaine de Mihail Kogalniceanu d’un détachement de 4 avions Typhoon qui aideront à sécuriser l’espace aérien de l’OTAN, ainsi que la participation à des exercices militaires conjoints d’un millier de soldats britanniques aux côtés de leurs camarades roumains.

    Commémoration – La commémoration de la personnalité politique de Iuliu Maniu se poursuit ce dimanche dans sa commune natale du département de Salaj (nord-ouest) par une table ronde et une conférence sur le rôle de celui-ci dans la réalisation de la Grande Union des principautés roumaines de 1918. Il s’agit non seulement de ramener la personnalité de Iuliu Maniu dans l’attention publique mais aussi de sauver sa maison – musée, qui est dans un état avancé de dégradation et qui doit être restaurée à l’aide des donations faites par les Roumains du pays et de l’étranger. Les manifestations commémoratives marquant les 65 ans écoulés depuis la mort de Iuliu Maniu ont commencé samedi au Mémorial des victimes du communisme et de la résistance de Sighet (nord-ouest de la Roumanie). L’occasion d’évoquer la personnalité politique de celui qui fut leader du Parti national paysan, premier ministre de la Roumanie de l’entre-deux-guerres et membre de l’Académie roumaine. Iuliu Maniu reste également dans la mémoire collective comme un promoteur des principes démocratiques et un adversaire du nazisme et du communisme. Arrêté en 1947 par le régime installé par l’occupant soviétique, Iuliu Maniu est mort en 1953, à l’âge de 80 ans, dans la prison de Sighet, où il avait été jeté aux côtés de nombreux autres anciens dignitaires démocrates.

    Tennis – L’équipe masculine de tennis de Roumanie conduit la sélection du Luxembourg, sur le score de 2 victoires à 1, après la victoire de la paire Florin Mergea/Horia Tecău face au duo Raphael Calzi / Christophe Tholl. Le match a été disputé dimanche à Piatra Neamţ (nord-est de la Roumanie), dans le cadre du premier tour du Groupe 2 de la zone Europe-Afrique de la Coupe Davis. Aux deux derniers matchs de simple, Marius Copil rencontrera Ugo Nastasi, tandis que le Roumain Nicolae Frunza aura pour adversaire Christophe Tholl. Samedi, le Luxembourgeois Ugo Nastasi a vaincu Nicolae Frunză (score 7-6, 1-6, 6-3), alors que le Roumain Marius Copil s’est imposé face à Christophe Tholl (6-3, 6-2). Ces rencontres de Coupe Davis se déroulent en conformité avec le nouveau format annoncé par la Fédération internationale de tennis, qui prévoit que les matches se joueront en trois sets tout au plus et ne dureront plus trois jours, mais deux. La Roumanie s’est vu rétrograder du Ier Groupe pour la première fois depuis 1993, après avoir perdu sur le score de 5 à 0 la rencontre avec Israël.

    Météo – Temps instable ce dimanche en Roumanie, avec des températures qui dépassent néanmoins la normale saisonnière. Des précipitations mixtes sont signalées sur le nord, le nord-ouest et le centre. Les températures maximales de ce dimanche iront de 2 à 12 degrés. Nous avons une journée assez morose dans la capitale, avec 9 degrés à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    « Soit le gouvernement roumain ne communique pas, soit il ne comprend pas l’impact du Brexit », déclare l’homme qui a négocié l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le professeur Vasile Puscas. Sur cette toile de fond, presque tous les contrats de dotation de l’armée roumaine ont été reportés ou annulés. Lexécutif emprunte, par ailleurs, de l’argent à des taux d’intérêt de plus en plus élevés et le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, met en garde sur les risques macroéconomiques qu’impliquent les majorations salariales promises et effectuées par le PSD.




  • De la brigade multinationale à l’équipement de l’armée

    De la brigade multinationale à l’équipement de l’armée

    Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a convenu, en début de semaine, de la mise en place d’un groupe de travail inter institutionnel censé s’occuper des démarches liées à la création d’une brigade multinationale de l’OTAN en Roumanie. Ces démarches sont multiples, certaines très compliquées : il s’agit, entre autres, d’assurer des conditions conformes aux normes alliées, fournies par le pays-hôte, pour pouvoir accueillir des soldats venus d’ailleurs, ainsi que de discussions actives au plan militaire et diplomatique. La Roumanie a déjà reçu les réponses favorables d’au moins six membres de l’Alliance. Ainsi, la Pologne enverra une compagnie, et la Bulgarie — 400 militaires environ.



    Jeudi, le ministre de la Défense, Mihnea Motoc, a offert des éclaircissements supplémentaires : « La brigade multinationale sera constituée sur la base d’une brigade roumaine existante. Je ne pourrais pas révéler son emplacement, mais elle existe. En plus, son niveau de formation est très élevé, conforme aux normes de l’OTAN, et elle est également équipée de technique moderne de combat. Elle compte plus de 3000 militaires. »



    Comme le déclarait le président Klaus Iohannis, les autorités de Bucarest sont ambitieuses, et les militaires roumains ont proposé la période mars-avril pour la constitution de la brigade multinationale. Le concept de l’OTAN de sécurité avancée sur le flanc Est, récemment décidé au sommet de Varsovie, prévoit, toutefois, le renforcement de la présence alliée par deux composantes, maritime et aérienne, dans la région de la mer Noire.



    L’affirmation de l’importance stratégique accrue de la mer Noire est une première. Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a déclaré : « C’est pour la première fois que la mer Baltique, l’Atlantique Nord et la mer Noire sont traités sur un pied d’égalité, comme zones d’importance stratégique pour la sécurité de l’ensemble de l’Alliance. »



    Consciente de la nécessité de renforcer la sécurité dans le contexte géopolitique international actuel si compliqué, la Roumanie continuera à financer son armée. A cette fin, Bucarest allouera 2% du PIB à la Défense en 2017 et se propose de maintenir ce niveau pendant une décennie. Comment ce budget est-il structuré ? Cette année, par exemple, près d’un tiers des fonds est orienté vers l’équipement et la modernisation. Des efforts financiers considérables sont consentis aussi pour les forces navales, en l’occurrence pour moderniser les deux frégates roumaines et pour la possible acquisition de corvettes multitâches. Des accords sont en préparation pour l’achat de différents types de véhicules destinés aux forces terrestres, qui se verront doter aussi de systèmes informatiques et de communications performants. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Armée roumaine : bilan et perspectives

    Armée roumaine : bilan et perspectives

    2015 a marqué de réels progrès dans la capacité opérationnelle de l’Armée roumaine. Selon le bilan du ministère de la Défense nationale, plusieurs programmes majeurs de dotation de l’armée ont été déroulés l’année dernière, dont l’achat d’un avion multirôle, d’aéronefs, d’un transporteur blindé ou encore la modernisation de l’hélicoptère IAR 330. Un budget plus important alloué à la défense a permis de lancer de nouveaux programmes similaires, dont le système de missiles antichar portables, le radar mobile tridimensionnel à longue portée et des plate-formes de transport multi-fonctionnelles. L’armée roumaine a également participé activement aux missions de l’OTAN, en déployant 764 militaires sur différents théâtres d’opérations et a mené plus de 400 exercices nationaux et internationaux.

    Selon le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, 2016 sera une année plus difficile et plus intense que 2015: «Il y a des attentes importantes de la part de la population et de l’alliance dont nous faisons partie. Nous avons plusieurs engagements internationaux majeurs à honorer, alors que les évolutions sur le terrain sont de moins en moins prévisibles. Les délais sont courts, les exigences sont grandes. Plus les incertitudes du milieu international s’accentuent, plus notre armée doit être adaptable. A l’heure qu’il est, dans notre stratégie de défense, une utilisation intelligente de l’information peut s’avérer plus profitable que toute une division de chars».

    Participant à la présentation du bilan du ministère de la Défense, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a passé en revue les priorités de la Stratégie nationale de défense et des partenariats stratégiques en 2016: « Nous devrons nous adapter constamment à une réalité complexe et dynamique. Pour ce faire, nous devrons savoir nous renseigner et anticiper, nous aurons besoin d’institutions efficaces et de coopération entre les différentes institutions, tant au niveau national, qu’au niveau international, avec nos alliés et partenaires. La réalité dans laquelle nous vivons est là pour prouver l’importance des alliances et des partenariats stratégiques solides en matière de sécurité et de défense. »

    A son tour, le premier ministre Dacian Cioloş a souligné la responsabilité incombant à la Roumanie de renforcer sa sécurité nationale, et de contribuer à garantir la sécurité collective au sein de l’OTAN. Par conséquent, son gouvernement envisage d’accroître le budget destiné à l’armée à un minimum de 2% du PIB en 2017.

    Dacian Cioloş: «Il sera nécessaire de continuer à renforcer la capacité opérationnelle de l’Armée roumaine, en la corroborant avec l’allocation des fonds nécessaires à la dotation de l’armée, y compris d’équipements majeurs. Et je fais référence notamment à la Stratégie nationale de défense pour la période 2015 – 2019, au Livre Blanc de la défense, dont le Parlement est en train de débattre. Et aussi au programme de transformation, de développement et de dotation de l’Armée roumaine à l’horizon 2027 et plus, ainsi qu’à la loi du statut des cadres militaires, des grades et des soldats, tout comme au nouveau Guide de la carrière militaire dont on doit faire la promotion cette année. »

    Notons aussi qu’avant le sommet de l’OTAN de Varsovie, cet été, un ample exercice conjoint est prévu en juin. Il s’agit d’Anaconda 2016 qui réunira des militaires de 22 Etats membres de l’Alliance, dont la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)