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  • Poursuite des marathons de la vaccination

    Poursuite des marathons de la vaccination

    La Roumanie a dépassé dimanche le seuil des 6 millions de doses de vaccin injectées depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid 19, annoncent les autorités. Vendredi, samedi et dimanche derniers, la Roumanie a dépassé la borne des 100 mille personnes vaccinées par jour. Ce résultat est dû aussi à un « marathon » de trois jours organisé à Bucarest, que le ministère de la Santé affirme avoir été un véritable succès.

    Plus de 3,6 millions de personnes ont reçu jusqu’ici au moins la première injection du vaccin administré. Et pourtant, l’objectif des autorités d’arriver à 5 millions de Roumains immunisées avant le 1er juillet, lorsqu’un nouveau relâchement des restrictions est prévu, est toujours mis en doute. Pourtant, selon la ministre de tutelle, Ioana Mihăilă, ce résultat serait toujours possible au milieu du mois prochain. Elle a appelé à nouveau les médecins généralistes à s’impliquer dans la campagne nationale d’immunisation. Jusqu’ici, moins de 3 500 doses de vaccin ont été dispensées par le biais des cabinets des omnipraticiens.

    En échange, les Roumains semblent préférer les vaccidrives, où ils se font immuniser dans leur propre voiture, sans aucun rendez-vous préalable. L’événement déroulé le week-end dernier dans la Capitale a mobilisé quelque 1 200 bénévoles – médecins, infirmiers étudiants et internes en médecine. Parmi eux, des médecins réputés, tels le pédiatre Mihai Craiu, qui a coordonné l’un des deux centres ouverts à Bucarest au cours de cette opération. Les Roumains souhaitent se faire immuniser pour deux raisons principales, affirme Mihai Craiu : « Suite aux entretiens avec les gens, j’ai constaté que la première raison de se faire vacciner est l’espoir que les anticorps issus de la vaccination produiront les conditions nécessaires pour avoir des réunions de famille. Il y a nombre de seniors qui nous ont confié, les larmes aux yeux, qu’ils n’avaient pas pu voir leurs enfants, leurs petits-enfants, parce que leurs familles avaient toujours cherché à les protéger du virus. Ils n’ont pas pu voyager dans les pays où leurs enfants travaillent, parce que tous ces tests de dépistage PCR coûtent beaucoup par rapport aux retraites de Roumanie. La deuxième raison a été énoncée surtout par les jeunes, puisqu’on a vacciné aussi de nombreux adolescents, venus en compagnie de leurs parents, qui ont d’ailleurs signé les déclarations de consentement en leur nom. Eh bien, ils ont tous dit : « Nous voulons partir en colonie de vacances, nous voulons voyager, sortir dans le parc, nous revoir le sourire, soit des choses qui n’ont plus été possibles depuis une année. », a déclaré le médecin Mihai Craiu.

    Se faire vacciner sans prendre rendez-vous est désormais possible dans tous les centres du pays. De plus en plus de « vaccidrives » seront ouverts à travers le pays, alors que des marathons similaires à celui de Bucarest, avec des injections de vaccin 24 heures sur 24 et sans rendez-vous, sont annoncés dans d’autres grandes villes. Un tel événement a été inauguré ce lundi à Craiova, dans le sud. Il s’étendra sur 8 jours. Des opérations similaires sont prévues en fin de semaine du nord au sud et de l’ouest à l’est dans de grandes villes telles Iaşi, Cluj, Târgu Mureş, Constanţa, Petroşani et Ploieşti. Le médecin Dorel Sandesc, un des initiateurs du premier « marathon » de l’immunisation organisé en Roumanie, à Timişoara, a annoncé que les personnes qui se rendraient à la deuxième édition, celle dédiée à la seconde injection, bénéficieraient en première d’une évaluation de leur état de santé et les personnes à risque seraient testées pour le dépistage de différentes pathologies chroniques.

  • 28.04.2021

    28.04.2021

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre de nouveaux cas de Covid 19 est toujours assez bas par rapport à la situation d’il y a quelques semaines, avec un peu plus de 2000 contaminations en 24 heures rapportées mardi. Moins de 10.000 personnes sont hospitalisées, dont plus de 1300 en réanimation. Le bilan total depuis le début de la pandémie a dépassé un million 50 mille personnes infectées et touche les 27.800 décès. Pour ce qui est du taux d’infection, la moyenne nationale dépasse légèrement les 2 cas par mille habitants pendant les derniers 14 jours et les seules zones rouges – Bucarest, les départements d’Ilfov et de Cluj dépassent de peu le seuil des 3 cas par mille habitants. Le président roumain, Klaus Iohannis a appelé mardi la population à se faire vacciner, soulignant que la vaccination était l’unique moyen de mettre fin à la pandémie. De nouveaux centres de vaccination devraient ouvrir dans les jours à venir en Roumanie. Jeudi, le premier centre « drive » de Bucarest sera ouvert pour que la population puisse se faire vacciner sans programmation. Qui plus est, du 7 au 9 mai un marathon de la vaccination sera organisé dans la Capitale. A présent, un millier de centres de vaccination sont ouverts. Ils ont la capacité d’immuniser 120 mille personnes par jour. Jusqu’ici quelque 3,1 millions de Roumains ont été immunisés.

    Mini-vacances – A la veille des mini-vacances du 1er mai, qui coïncident cette année avec les Pâques orthodoxes, le premier ministre Florin Cîtu appelle au respect des règles sanitaires anti-coronavirus, même si actuellement la Roumanie est sur un penchant descendent de la troisième vague de la pandémie. Il a demandé aux préfets et aux agents de police d’entreprendre toutes les mesures pour assurer le respect des gestes barrière et des mesures en vigueur. Plus de 30 mille touristes sont attendus sur la côte roumaine de la mer Noire. Une centaine d’hôtels sont ouverts et un grand nombre sont déjà occupés à hauteur de 70%, soit le maximum admis par les autorités. Les fêtes sur la plage sont interdites et le port du masque est obligatoire.

    Transports – Deux projets visant la réparation et la modernisation des chemins de fer roumains figurent aujourd’hui à l’agenda de l’exécutif de Bucarest, qui devrait également approuver l’obtention d’un crédit censé aider à réformer le système sanitaire. Egalement à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale : un décret d’urgence visant à protéger les travailleurs roumains à l’étranger et à lutter d’une manière plus efficace contre les cas de placement illégal de la main d’œuvre. Ce qui plus est, l’acte normatif se propose de prévenir et de réduire les éventuels effets provoqués par des situations de force majeure et de crise sanitaire.

    Affaires Etrangères – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu entame aujourd’hui une visite de travail dans la ville magyare de Gyula, où vit une importante communauté roumaine. D’ailleurs, selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, le ministre Aurescu rencontrera des représentants de la communauté roumaine de Hongrie pour des pourparlers liés à la protection et à la promotion de leurs droits identitaires, ethniques, linguistiques, culturels et religieux. Bogdan Aurescu rencontrera également son homologue Péter Szijjártó afin de signer des documents importants dans le développement des relations bilatérales. Parmi ces projets figure aussi la Chambre de commerce roumano-hongroise à Budapest et la création de deux nouveaux points de passage de la frontière. Cette réunion se déroule sur la toile de fond de la finalisation de projets commun importants déjà convenus durant la visite à Bucarest en février du ministre hongrois des Affaires Etrangères.

    Brexit – Le Parlement européen devrait ratifier l’accord commercial post-Brexit entre l’UE et le Royaume Uni après les débats et le vote qui a eu lieu mardi. Les députés européens ont expliqué que le document, même si imparfait était la meilleure option pour atténuer, au mois les effets les plus graves du retrait des britanniques de l’Union et pour assurer l’intégrité du marché unique. Le document établit entre autres des régimes préférentiels dans le commerce avec des marchandises et des services, dans le commerce numérique, la propriété intellectuelle, les marchés publics, les transports routier et aérien, l’énergie et la pêche.

    Relance – La France dépose aujourd’hui à Bruxelles son plan de relance économique post-pandémie – étape décisive pour pouvoir obtenir jusqu’à 40 milliards d’euros d’aides européens. La Commission européenne dispose de deux mois pour évaluer les plans des Etats membres et les premières sommes d’argent seront disponibles dès cet été, après l’approbation du Conseil, du Parlement européen et des parlements nationaux. Pour qu’il soit validé par la Commission européenne, selon le modèle des autres Etats membres, le Plan national de relance et de résilience devrait accomplir plusieurs conditions : des engagements pour des réformes à long terme, une allocation de 37% à la transition écologique et 20% à la numérisation. La Roumanie déposera son plan national de relance et de résilience le 31 mai. Ces derniers jours une dispute s’est déroulée à Bucarest entre le PSD qui a affirmé que l’exécutif européen avait rejeté la proposition de la Roumanie et le premier ministre Florin Cîtu qui a répliqué que des négociations au sujet de ce documents se déroulaient encore.

    Météo – Temps assez frisquet pour cette période de l’année. Ciel couvert et il pleut sur la moitié sud, alors que des précipitations mixtes sont signalées en montagne, où la vitesse du vent est également élevée. Les températures vont de 8 à 16 degrés avec 8 degrés seulement à Bucarest.

  • Trois millions de Roumains vaccinés

    Trois millions de Roumains vaccinés

    Le
    nombre des Roumains à se faire vacciner contre la Covid-19 a dépassé
    les trois millions depuis le début de la campagne d’immunisation
    lancée fin décembre dernier. Parmi eux, quelque 1 million 800 mille
    personnes ont reçu aussi la seconde dose de vaccin. Le marathon de
    vaccination déroulé le week-end dernier à Timisoara, dans l’ouest,
    a contribué aussi à l’obtention de ces résultats : des
    milliers de personnes ont reçu la première dose de vaccin, sans
    rendez-vous préalable. Plus de 600 médecins, aides-soignants et
    étudiants volontaires se sont investis dans cette opération qui
    sera répétée aussi à Bucarest du 7 au 9 mai. C’est ce qu’a
    annoncé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination,
    Valeriu Gheorghita.

    L’événement, similaire à celui de Timisoara,
    se tiendra à deux endroits du centre-ville : la salle de
    spectacles « Sala Palatului » et dans les locaux de la
    Bibliothèque nationale. Quiconque pourra se faire immuniser dans la
    capitale roumaine durant cet événement, sans programmation
    préalable et uniquement en présentant sa carte d’identité. « Nous
    souhaitons organiser une cinquantaine de flux, soit 50 cabinets de
    vaccination, donc plus de 15 mille personnes pourraient se faire
    vacciner en un seul week-end. Nous sommes en train d’établir le type
    de vaccin à utiliser, et ce sera le plus probablement un vaccin
    produit par la compagnie Pfizer »
    , a précisé Valeriu Gheorghita.

    Le ministre de la Culture, Bogdan Gheorghiu, a salué l’organisation
    d’un centre de vaccination sur le parking de la Bibliothèque
    nationale de Roumanie. « La santé et la culture mettent leurs
    ressources en commun au bénéfice des Roumains ! Si nous
    souhaitons aller voir un film, une pièce de théâtre ou un concert,
    nous devons nous vacciner »
    , a écrit M Gheorghiu sur Facebook.
    Afin de donner un coup d’accélérateur à la campagne
    d’immunisation, la ville de Deva a inauguré le week-end dernier le
    premier centre de vaccination contre la Covid-19, où les gens
    peuvent se faire immuniser directement dans leurs voitures. Le centre
    « drive » attend des Roumains qui choisissent de se faire
    vacciner dans leur véhicule, quel que soit leur domicile et sans
    aucun rendez-vous fixé par le biais de la plate-forme nationale de
    vaccination. Le centre fonctionnera avec quatre flux et les autorités
    comptent immuniser quelque 500 personnes chaque jour.

    Le chef de
    l’Etat, Klaus Iohannis, a averti que la pandémie n’était pas
    terminée et a exhorté la population à se faire vacciner. Il a
    réaffirmé qu’il était impossible de sortir de la pandémie sans
    vaccination et s’est déclaré satisfait de la manière dont la
    campagne se déroule à travers le pays et du fait qu’une centaine de
    milliers de Roumains sont fait immuniser quotidiennement. Klaus
    Iohannis a ajouté que dans la mesure où le nombre de nouveaux cas
    d’infection au virus SARS-CoV-2 diminue, les autorités envisageront
    de renoncer à l’état d’alerte. Prolongé chaque mois, l’état
    d’alerte a été institué pour la première fois à la mi-mai 2020
    après deux mois d’état d’urgence mis en place pour limiter la
    propagation du nouveau coronavirus.