Tag: dyslexie

  • La dyslexie

    La dyslexie

    Tout le monde sait par expérience – qu’elle soit scolaire, professionnelle ou parentale – ou bien par ouï-dire, que les faibles résultats scolaires de certains enfants sont expliqués, selon l’approche traditionnelle, par la paresse, l’inattention voire même par le désintérêt à l’égard de l’apprentissage. Cette approche est pourtant de plus en plus délaissée en Roumanie aussi, car entre temps on a pu définir nettement et diagnostiquer les troubles spécifiques de l’apprentissage. Parmi eux, la dyslexie, un trouble du langage écrit affectant la lecture, l’orthographe et aussi l’écriture. Il n’y a pas de remède à cela. On ne peut espérer qu’à une amélioration de la situation grâce à des efforts constants.

    La linguiste Roxana Din, spécialiste du traitement de la dyslexie, décrit les symptômes de ce trouble chez les petits : « Comme ils utilisent l’hémisphère droit du cerveau plus que le gauche, ils apprennent à lire en suivant une autre voie par rapport à la voie habituelle. Les premiers signes de ce trouble sont visibles vers l’âge de la classe préparatoire et du CE1. On constate alors qu’ils lisent les mots en sens inverse. La lettre m, ils la prononcent n et vice-versa et puis ils confondent les p avec les b. Bien d’entre eux souffrent aussi d’un déficit d’attention. Selon certaines théories, les dyslexiques auraient également des problèmes de mémoire, ce qui expliquerait leurs difficultés en maths ».

    Toutefois, la dyslexie n’est pas associée au retard mental. Ce qui plus est, bon nombre des personnes diagnostiquées dyslexiques s’avèrent être créatives et présentent un quotient intellectuel au-dessus de la moyenne. Il serait recommandable de les identifier dès l’âge le plus tendre, lorsque les petits vont à la maternelle ou à l’école primaire, tant pour pouvoir intervenir et améliorer leur condition que pour mettre en valeur leur potentiel.

    Mirela Niţu, mère d’un enfant en première année de collège, raconte son expérience : « Au CE2, la maîtresse nous recommandé d’aller consulter un orthophoniste. Nous avons commencé le traitement contre la dysgraphie, c’est-à-dire le trouble de l’écriture. Mon enfant n’avait pas de difficultés à parler et je n’y avais même pas pensé jusque là, d’autant moins qu’il avait eu d’excellents résultats aux différents concours organisés à l’école maternelle et primaire. Ce n’est qu’au CE2, avec l’apparition des dictées plus longues et des devoirs plus compliqués que j’ai remarqué la répétition de certaines erreurs. »

    Une fois le trouble diagnostiqué, la thérapie suivie allait porter ses fruits. Mirela Niţu : « Il a toujours tendance à jouer plus longtemps et à éviter les choses plus difficiles, comme les devoirs par exemple. Des fois, il continue d’en faire, surtout quand il est fatigué ou qu’il n’arrive pas à se concentrer suffisamment. Malgré cela, son bulletin scolaire est plutôt bon, car il fait attention pendant les classes et y participe activement. »

    Le fils de Mirela suit une thérapie individuelle et de groupe deux fois par semaine. Un effort constant à déployer tant par l’enfant que par ses parents, mais qui vaut bien la peine, souligne la mère : « Il s’agit vraiment d’un effort supplémentaire, pour l’enfant comme pour les parents. En plus, les devoirs pour l’école demandent davantage de temps que dans le cas des autres enfants. Et puis, en tant que parent, il faut toujours se demander quelle autre méthode d’apprentissage essayer. Nous autres, parents d’enfants atteints de ce trouble, nous devons faire preuve de beaucoup de patience et les soutenir. Nous espérons que les choses s’amélioreront, qu’ils finiront par atteindre leur potentiel maximum et qu’ils seront les adultes qu’ils souhaitent être ».

    Il faut beaucoup travailler sur la confiance en soi de ces enfants, car les étiquettes qui leur sont collées par les autres laissent sur eux des empreintes profondes. La linguiste et thérapeute Roxana Din explique : « Nous devons souvent travailler sur la confiance en soi des enfants car, souvent pris pour des paresseux, ils doivent vivre avec ce stigmate. Leurs collègues les considèrent souvent ainsi. Par conséquent, les enfants dyslexiques ont besoin d’être encouragés et de se sentir écoutés et compris. »

    Roxana Din et Mirela Niţu se sont rencontrées au centre EDULIER, l’un des peu nombreux du pays qui s’occupe des enfants dyslexiques. En l’ouvrant, l’année dernière, sa directrice, Cristiana Ionescu, n’a pas trouvé en Roumanie l’expertise nécessaire pour équiper un tel centre. Aussi a-t-elle eu recours à des spécialistes étrangers.

    Cristiana Ionescu : « Nous nous sommes adressés aux spécialistes norvégiens et britanniques. Ils nous ont tous dit qu’ils pouvaient nous présenter les principes de la thérapie, mais que celle-ci devait être adaptée au roumain. Au bout d’une année de travail, le 7 avril 2016, nous avons ouvert notre premier centre et depuis nous préparons les paquets d’apprentissage et de thérapie en roumain, ainsi que pour les mathématiques pour les enfants touchés par la dysgraphie et la dyscalculie. Nous tâchons de former une équiper constituée de l’enfant, des parents, du thérapeute et des enseignants. Nous envisageons d’emmener des experts en linguistique clinique, des orthophonistes, des psychothérapeutes. Notre quête a été difficile, parce que nous cherchions des personnes qui soient non seulement des spécialistes de la dyslexie, mais aussi assez téméraires pour s’engager dans des projets novateurs et qui viennent à peine d’être lancés. »

    Une vingtaine d’enfants fréquentent le centre EDULIER chaque jour. Que font-ils là-bas ? Cristiana Ionescu : «Ils suivent soit une thérapie éducative, soit une thérapie avec des animaux. Ils travaillent dans la salle numérique où ils apprennent à s’évaluer et à se corriger tout seuls, à l’aide du mur interactif. Nous accordons également beaucoup d’attention à la psychothérapie. Plus l’évaluation de l’enfant est précoce, plus on est attentif aux signaux que notre enfant tâche de nous transmettre, plus on a des possibilités de l’aider. Ainsi, les décalages entre un enfant touché par ce genre de trouble et les autres enfants diminuent. »

    Et c’est toujours là que les parents des enfants dyslexiques peuvent se réunir, pour constituer des groupes de soutien et partager leurs expériences. (Trad. Mariana Tudose, Dominique)

  • Hilfe für Kinder mit Lernstörungen

    Hilfe für Kinder mit Lernstörungen

    Diese Vermutung ist uns wohl allen bekannt: Aus dem eigenen Schulleben oder aus dem Berufs- oder Elternleben, vielleicht kennen wir sie einfach nur vom Hörensagen — lernschwache Kinder sind faul. Oder passen nicht richtig auf. Oder haben kein Interesse. Das ist der traditionelle Ansatz“. Seitdem aber die spezifischen Lernstörungen klar definiert und diagnostiziert wurden, beginnt sich dieser Ansatz auch in Rumänien zu verändern.



    Eine der bekanntesten Lernstörungen ist die Dyslexie oder Legasthenie. Die als Lese- und Rechtschreibschwäche definierte Störung, die auch mit Problemen beim Rechnen einhergehen kann, gilt als unheilbar. Die Betroffenen könnten nur darauf hoffen, dass sie durch ständiges Üben ihre Situation verbessern. Die Sprachwissenschaftlerin Roxana Din hat sich als Therapeutin für legasthenische Kinder spezialisiert. Sie beschreibt die Ausdrucksformen der Störung bei Kleinkindern.



    Sie benutzen die rechte Gehirnhälfte mehr als die linke. Das führt dazu, dass sie sich z.B. nicht wie typische Kinder das Lesen aneignen. Die ersten Anzeichen erkennt man wenn die Kleinen Schreiben und Lesen lernen, das hei‎ßt in den ersten Grundschulklassen. Sie lesen die Buchstaben verkehrt. Aus wird zum Beispiel , aus dem wird ein und umgekehrt. Sie verwechseln ein

    mit einem . Viele von ihnen haben auch eine mangelhafte Aufmerksamkeitsspanne. Es gibt auch Theorien, wonach Dyslexiker auch Gedächtnisdefizite und deshalb auch in der Mathematik Probleme haben.“




    Die Dyslexie wird allerdings nicht von einer geistigen Behinderung begleitet. Im Gegenteil, viele Dyslexiker sind besonders kreativ und überdurchschnittlich intelligent. Aus diesem Grund ist eine Frühdiagnose in den ersten Kindergarten- oder Schuljahren empfehlenswert, eben damit die Kinder nicht nur die Erscheinungen bekämpfen, sondern auch ihr Potential nutzen können. Mirela Niţu, Mutter eines Fünftklässlers, bei dem bereits in der zweiten Klasse die Dyslexie-Diagnose gestellt wurde, lie‎ß uns an ihrer Erfahrung teilhaben.



    In der zweiten Klasse hat uns die Lehrerin empfohlen, einen Logopäden aufzusuchen, und dort haben wir praktisch die Therapie für die Dysgraphie begonnen, denn er verwechselte die Buchstaben beim Schreiben. Er hatte keine Probleme beim Sprechen, und bis dahin haben wir deshalb nichts vermutet. Bei den verschiedenen Wettbewerben im Kindergarten und in der Schule hatte er immer die besten Ergebnisse. Erst in der zweiten Klasse, als es mit längeren Diktaten und komplizierteren Hausaufgaben losging, haben wir gemerkt, dass bestimmte Fehler vermehrt auftraten.“




    Nach der Diagnose folgte die Therapie, die langsam Früchte trug, sagte Mirela Niţu.



    Er tendiert immer noch mehr zum Spielen und will schwierigere Situationen vermeiden, etwa die Hausaufgaben. Er macht immer noch Fehler, wenn er müde ist oder sich nicht ausreichend konzentriert. Dennoch hat er gute Noten, weil er in der Schule gut aufpasst und sich am Unterricht beteiligt, es gibt keine Probleme mit der schulischen Situation im Allgemeinen. Aber Fehler beim Schreiben wird er wahrscheinlich auch in der Zukunft machen.“




    Mirelas Junge macht einmal in der Woche individuelle Therapie und ein weiteres Mal Gruppentherapie mit anderen dyslexischen Kindern. Für ihn und seine Eltern bedeute es, sich ständig anzustrengen, aber gleichzeitig lohnt es sich, behauptet Mirela Niţu.



    Es ist in der Tat eine zusätzliche Anstrengung sowohl für das Kind als auch für die Eltern, ich meine damit die ständigen Fahrten zu den Aktivitäten und der Therapie. Zudem dauert das Erledigen der Hausaufgaben länger als bei anderen Kindern. Wir müssen ständig zusätzlich arbeiten. Man muss sich immer neue Lernmethoden ausdenken. Als Elternteil muss man viel Geduld aufbringen und das Kind stets unterstützen. Wir hoffen, dass es gut wird und er sein maximales Potential erreicht und dann ein Erwachsener nach seinen Vorstellungen wird.“



    Vor allem am Selbstvertrauen der Kinder müsse hartnäckig gearbeitet werden, denn wenn andere einen irgendwie abstempeln, würde dies tiefe Spuren hinterlassen, erklärt die Sprachtherapeutin Roxana Din.



    Oftmals müssen wir am Selbstvertrauen arbeiten weil sie oft als faul gelten und so als Stigmatisierte leben müssen. Manchmal werden sie auch von den Schulkameraden so betrachtet. Demzufolge müssen dyslexische Kinder ermutigt werden und sich verstanden und angehört fühlen.“




    Roxana Din und Mirela Niţu sind sich im EDULER-Center begegnet, eines der wenigen Einrichtungen des Landes, die auf Therapie für dyslexische Kinder spezialisiert ist. Bei der Eröffnung des Zentrums im vergangenen Jahr hatte Leiterin Cristiana Ionescu feststellen müssen, dass es in Rumänien selbst keine Experten auf dem Gebiet gab.



    Wir haben begonnen bei den Experten in Norwegen und Gro‎ßbritannien anzufragen. Alle haben uns geantwortet, dass sie uns gerne die theoretischen Prinzipien zeigen, dass das Ganze aber für die rumänische Sprache angepasst werden muss. Nach einem einjährigen Projekt haben wir am 7. April 2016 unser erstes Center eröffnet und seitdem arbeiten wir an den Lern- und Therapiekits in rumänischer Sprache. Auch die Mathematik-Sets für Kinder mit Dysgraphie und Dyskalkulie. Wir versuchen ein Team aufzustellen, dem Eltern, Kinder und Therapeuten sowie die Lehrkräfte angehören sollen. Wir haben uns überlegt, Experten der klinischen Linguistik einzuladen, sowie Logopäden und Psychotherapeuten. Die Suche war intensiv, es war schwierig, und das nicht nur, weil wir erfahrene Kenner der Dyslexie anwerben wollten, sondern auch Leute gesucht haben, die sich nicht vor bahnbrechenden Projekten fürchten.“




    Zurzeit kommen etwa 20 Kinder täglich zum EDULIER-Center. Leiterin Cristiana Ionescu erklärt den täglichen Ablauf.



    Sie machen entweder Bildungstherapie und tiergestützte Therapie oder arbeiten im Digitalraum, wo sie an einer interaktiven Digitaltafel lernen, sich selbst zu bewerten und zu korrigieren. Wir legen ebenso viel Wert auf die Psychotherapie. Je früher wir das Kind evaluieren, je aufmerksamer wir auf die Signale sind, die unser Kind sendet, desto besser können wir ihm helfen. So wird das Gefälle zwischen ihm und den anderen Kindern schneller abgebaut.“




    Das EDULIER-Center ist ferner auch eine Begegnungsstätte für Eltern dyslexischer Kinder, die im Rahmen von Begleitgruppen ihre Erfahrung teilen können.

  • Unkonventionelle Therapien für behinderte Kinder

    Unkonventionelle Therapien für behinderte Kinder

    Unterstützt von ihren Eltern in den ersten Lebensjahren, müssen Kinder mit verschiedenen Behinderungen oder Leiden, mit der Zeit, Fähigkeiten erlernen, wodurch sie unabhängig werden und schlie‎ßlich für sich selbst sorgen. Deshalb rufen die Verbände, die sie unterstützen, in diesem Sinne, frühzeitig Aktivitäten und Kurse ins Leben. Das macht auch das Erziehungszentrum Raluca“, ein klausenburger Verband zur Unterstützung der Jugendlichen mit Down-Syndrom. Das Zentrum wurde von Adriana Avram und ihrem Ehemann gegründet. Sie haben beschlossen, diese Jugendlichen und gleichzeitig auch ihre Tochter Raluca zu unterstützen. Nach dem Schulabschluss blieb Raluca au‎ßerhalb der Gesellschaft, meint ihre Mutter, denn sie konnte nicht arbeiten.



    Adriana Avram: Mit den beruflichen Tätigkeiten haben wir im Frühling 2013 angefangen, als wir eine quasi-professionelle Küche eingerichtet haben. An ihrer Einweihung nahm auch der Gewinner von MasterChef Rumänien teil. Damals stellten wir fest, dass diese jungen Leute in der Küche sehr begabt sind: sie haben gemeinsam das Essen zubereitet. Zu diesem Anlass haben wir beschlossen, auf das Pausenbrötchen von zuhause zu verzichten und gemeinsam mit dem Verband ein Mittagessen zuzubereiten. Seitdem sind zwei Jungen täglich in der Küche im Einsatz.“



    Au‎ßer Kochen, lieben die Jugendlichen des Erziehungszentrums Raluca die Malkunst, sie stellen Blumendekore und Festtagsschmuck her. Deshalb streben sie auch Qualifizierungen in ähnlichen Bereichen an.



    Adriana Avram: Gerade dieses Jahr haben wir einen Kurs für Landschaftsgestalter-Floristen abgeschlossen. Dafür gibt es auch ein anerkanntes Diplom. Jetzt organisieren wir auch Kurse für Handelsarbeiter. Um ehrlich zu sein aber, sind ihre Chancen, einen Arbeitsplatz zu bekommen, niedrig. Grund dafür ist, dass man das Potential dieser Menschen nicht erkennt. Alle beeilen sich, keiner hat Geduld mit den Personen mit Down-Syndrom. Wir haben beschlossen, dieses Jahr, eine geschützte Einrichtung zu eröffnen, wo alle Personen arbeiten können, die zu unserem Zentrum gehören. Au‎ßerdem wollen wir etwas im Lebensmittelbereich unternehmen. Ich wei‎ß aber noch nicht was dieses etwas“ bedeutet, denn wir müssen immer mit vielen Vorurteilen und einer gro‎ßen Zurückhaltung kämpfen. Der einzige Ort, wo man den Jugendlichen mit Down-Syndrom gegenüber nicht zurückhaltend war, ist eine Pizzeria in Klausenburg. Dort leistet einer der Jugendlichen des Erziehungszentrums Raluca sein Praktikum in der Hoffnung, dass er oder andere, eines Tages, dort arbeiten können.“



    Besser im Ausland bekannt als in Rumänien, ist Dyslexie eine Lernstörung, die erst in den ersten Schuljahren des Kindes erkennbar wird. Folglich tritt diese bei Kindern mit einem normalen Intelligenzquozient auf und wirkt sich durch Lese-, Schreibe- und Textverfassungsschwierigkeiten aus. Störungen können auch beim Erlernen von Mathematikbegriffen. Für sie, aber auch für ihre Eltern, hat OMV Rumänien das erste Camp zur Entwicklung der Persönlichkeit und Kreativität der legasthenischen Kinder und Jugendlichen in Rumänien, mithilfe des Rumänischen Verbandes für Legasthenische Kinder Târgu Mureş veranstaltet.



    Das Camp ist Teil des Sozialprogramms der Gesellschaft Geh weiter, indem du liest“. Das ist das erste Programm in Rumänien, das legasthenischen Kindern gewidmet ist. Die Schauspielerin Angela Ioan, Gründerin des Bukarester Verbandes für Legasthenische Kinder“ und Mutter eines Mädchens, das an Dyslexie leidet, stellt uns die Struktur des Camps vor.



    Das Camp hat zwei Abschnitte. In der ersten Phase sind Kinder im Alter von bis zu 10 Jahren und eine Gruppe älterer Geschwister gekommen, die ihrerseits auch diese Störungen gehabt, sie aber grö‎ßtenteils überwunden haben. Zu ihnen gehört auch meine 15-jährige Tochter, ein weiteres 17-jähriges Mädchen, sowie eine junge Frau die einst legasthenisch war. Jetzt ist sie Psychologin und hat viele solcher Hindernisse überwunden. Nun ist sie gerade in dem Fachgebiet spezialisiert, das ihr so viele Probleme bereitet hat. Zum zweiten Abschnitt des Camps gehören etwas ältere Kinder, von bis zu 15 Jahren. Hier gibt es auch eine Gruppe älterer Geschwister. Die Übungen innerhalb des Camps dienen der Erkenntnis und der Selbsterkenntnis sowie dem Aufbau einer Beziehung zwischen Eltern und Kinder. Sehr viel hat man an dem Zusammenhalt zwischen Eltern und Kinder und dann an dem Zusammenhalt zwischen der Elterngruppe und der Kindergruppe gearbeitet. Letztendlich war es ein Camp für die Eltern mit legasthenischen Kindern. Dem Eltern offenbarte sich, dass ihre Kinder, abgesehen von den Problemen, die sie in der Schule haben, au‎ßergewöhnliche Kinder sind.“



    Beweis dafür ist auch, dass Kinder mit Dyslexie künstlerisch begabt sind. Diese Begabung kann aber nur durch Selbstwertgefühl und durch das Vertrauen der Eltern entwickelt werden.



    Angela Ioan: Das Hauptthema unserer Diskussionen war das Vertrauen. Wir haben festgestellt, dass wir alle beim Kapitel Vertrauen“ Mängel aufweisen. Wir sind mit zu wenig Vertrauen, dieses Problem unserer Kinder zu bewältigen, in dieses Camp gekommen. Wir sind mit zu wenig Vertrauen unseren Kindern gegenüber gekommen, auch wenn wir theoretisch wissen, dass sie spitze sein können. Bei unseren Kindern mangelte es auch an Selbstvertrauen. Sie sind aber, durch den Kontakt zu anderen Kindern, die ihnen ähneln, zur Erkenntnis gekommen, dass ihr Problem gelöst werden kann. Somit haben sie Selbstvertrauen gewonnen, wie auch wir, die Eltern unseren Vertraeunsmangel überwunden haben und mit einem positiven Gefühl nach Hause zurückgekehrt sind.“



    Somit, kann die Gesellschaft durch viel Vertrauen an die Fähigkeiten der Kinder und ohne Vorurteile, für diese Jugendliche, wie für andere Jugendliche auch, Platz schaffen. Dafür braucht man nur ein bisschen Ermutigung.

  • Thérapies non-interventionnistes pour les enfants handicapés

    Thérapies non-interventionnistes pour les enfants handicapés

    Aidés, durant leurs premières années de vie par les parents, les enfants atteints de déficiences ou de troubles physiques ou mentaux doivent pourtant, à un moment donné, s’approprier les habiletés leur permettant de devenir indépendants. Les associations, qui leur viennent en aide, proposent des activités et des cours en ce sens. C’est le cas aussi du Centre éducationnel Raluca”, de la ville de Cluj (centre-nord du pays), qui s’investit dans l’aide aux jeunes atteints du syndrome de Down. Le centre a été créé par Adriana Avram et son époux, dont la fille, Raluca, est trisomique. A la fin de son parcours scolaire, Raluca a été en quelque sorte marginalisée, puisqu’elle n’a pas réussi à trouver un emploi.



    Adriana Avram: « Les activités professionnelles ont démarré au printemps 2013. C’est alors que nous avons aménagé une cuisine semi-professionnelle à l’inauguration de laquelle a participé le premier gagnant du Concours MasterChef Roumanie. Après avoir constaté que ces jeunes s’y connaissaient très bien, l’idée nous est venue de renoncer au sandwich fait maison en faveur de plats cuisinés dans les locaux de notre association. Depuis, deux jeunes gens assument chaque jour, à tour de rôle, la préparation du repas ».



    La cuisine mise à part, une autre activité prisée par les jeunes du Centre éducationnel Raluca est la peinture. Ils aiment réaliser des décors floraux et des ornements pour les fêtes et aspirent à des formations professionnelles dans des domaines similaires.



    Adriana Avram: « Cette année nous avons achevé un module de formation pour le métier de paysagiste — horticulteur, le diplôme que nous délivrons étant reconnu dans le monde du travail. A présent, nous organisons aussi des cours d’agent commercial. Pourtant, la vérité toute nue c’est qu’il y a de bien maigres chances que ces jeunes trouvent un emploi, car leur potentiel est plutôt méconnu. Et puis, les gens sont très pressés, peu enclins à faire preuve de patience quand il s’agit de travailler avec quelqu’un qui vit avec le syndrome de Down. Nous avons donc décidé d’ouvrir cette année une unité protégée qui embauche toutes les personnes inscrites auprès de notre centre. Nous visons aussi à quelque chose de similaire dans le domaine de l’alimentation, sans pour autant en avoir une idée précise, car nous nous heurtons à bien des préjugés et à une forte réticence de la part des gens ».



    Cette réticence n’a pas sa place dans une pizzeria de Cluj, qui a accepté en stage un des jeunes du Centre éducationnel Raluca. On peut donc espérer qu’un jour le jeune en question ou d’autres comme lui y trouveront un emploi.



    Moins connue des Roumains, la dyslexie est un trouble d’apprentissage qui devient visible dans les premières années de scolarité de l’enfant. Elle survient chez des enfants d’intelligence normale et se manifeste par des difficultés au niveau de la lecture, de l’écriture et de la rédaction. Lorsque ces difficultés concernent l’apprentissage des notions de maths, on parle de dyscalculie. Avec l’aide de l’Association roumaine pour les enfants dyslexiques de Târgu Mureş, la société OMV România a mis en place la première colonie de vacances destinée à développer la personnalité et la créativité des enfants et des ados dyslexiques de Roumanie. Cette action fait partie du programme social de la campagne En lisant, on va de l’avant”, soit le premier programme consacré à la dyslexie en Roumanie.



    L’actrice Angela Ioan, fondatrice de l’Association pour les enfants dyslexiques de Bucarest” et mère d’une fillette atteinte de ce trouble, nous présente le fonctionnement de cette colonie de vacances : “La colonie a deux sections. Dans une première étape, nous avons accueilli des enfants âgés de moins de 10 ans et un groupe de grands frères, qui ont eu eux aussi des troubles dapprentissage quils ont presque entièrement dépassés. Y ont participé entre autres ma fille qui a 15 ans, une jeune fille de 17 ans et une autre jeune femme qui est aujourdhui psychologue et qui avait été dyslexique. Elle a réussi à surmonter ce trouble et à se spécialiser dans le domaine même qui lui avait créé tant dennuis. La seconde section réunit des enfants âgés de 10 à 15 ans, accompagnés eux aussi dun groupe de grands frères. Les exercices que nous proposons visent la connaissance et lautoconnaissance afin détablir des relations entre enfants et parents. Nous avons beaucoup insisté sur la cohésion des parents, puis sur celle des enfants, pour développer ensuite la cohésion entre le groupe des parents et celui des enfants. En fin de compte, on pourrait dire que cette colonie a été plutôt destinée aux parents denfants dyslexiques. Ceux-ci ont découvert que, les difficultés scolaires mises à part, leurs enfants sont en fait des jeunes exceptionnels”.



    En témoigne aussi le fait que, par compensation peut-être, les enfants dyslexiques ont beaucoup de talent artistique, un talent impossible à développer sans avoir de la confiance en soi, ou sans la confiance des parents.



    Angela Ioan explique: “La confiance a été le thème principal de nos discussions et de nos activités. Nous avons constaté que ce chapitre posait des problèmes et que nous étions venus dans cette colonie avec trop peu de confiance dans notre capacité à maîtriser le problème de nos enfants, avec trop peu de confiance en nos propres enfants, bien quen théorie nous sachions quils peuvent être exceptionnels. De même, le contact avec dautres jeunes comme eux a permis à plusieurs enfants de constater que leur problème avait une solution. Ils ont donc surmonté cet obstacle, et nous, les parents, nous avons dépassé les limites imposées par le manque de confiance et nous avons quitté la colonie, animés par un sentiment positif”.



    Voici donc la recette qui nous aidera à surmonter les réticences et à faire un peu de place dans la société à ces jeunes, qui ont tout simplement besoin dencouragement. (Trad; Mariana Tudose, Valentina Beleavski)