Tag: e-sight

  • Aide numérique à l’éducation des enfants mal voyants

    Aide numérique à l’éducation des enfants mal voyants

    Favoriser l’accès au numérique des enfants mal voyants leur permettrait une meilleure insertion sociale, selon l’Organisation Sauver les Enfants. Grâce au soutien de la Fondation Orange, celle-ci a réussi la mise en place, une année durant, de mai 2014 à juin 2015, d’un projet d’éducation numérique à l’intention d’un échantillon de 400 enfants mal voyants de Bucarest, Timisoara, Cluj, Buzau, Targu Frumos et Arad. S’y sont ajoutés mille autres qui ont reçu des informations au sujet des ressources numériques qui leur soient destinées.



    L’idée de cette initiative repose sur les résultats d’une étude qui montrent que plus de la moitié de ces enfants voudraient bien qu’ils se fassent mieux comprendre par nous, les autres, pour lesquels leurs défis – tels l’accès à l’éducation ou aux services en ligne – restent souvent méconnus. En plus, le projet a permis à la communauté de connaître et d’admirer les créations de ces enfants dont les talents sont souvent ignorés. Lancé sous le nom de E-sight, le projet s’est proposé concrètement de présenter à ces enfants les technologies numériques à l’intention des personnes non ou malvoyantes qui, une fois maîtrisées, leur faciliteraient la participation sociale et l’accès au marché de l’emploi. La Roumanie dénombrait en 2014 un peu plus de 3000 enfants malvoyants, selon des statistiques officielles.



    Or, souvent, ils sont oubliés, affirme Teodora Stoica de l’Organisation « Sauver les Enfants » qui reprend au micro de RRI les raisons pour lesquels le projet E-sight fut si important: « Le projet s’est proposé en tout premier lieu d’appuyer ces enfants à s’exprimer librement, tout en stimulant la communication entre eux. Ensuite, on a voulu tirer la sonnette d’alarme au sujet de la situation et des problèmes que ces enfants doivent surmonter. Et finalement, le projet a permis l’accès de ces enfants à des ressources éducationnelles adaptées à leurs besoins. Pour atteindre le premier objectif, nous avons organisé une série d’ateliers menés par 55 bénévoles qui ont réalisé toute sorte de projets artistiques avec les enfants : différentes peintures, collages, figurines. Et puisqu’on s’est proposé de rendre la communauté consciente des problèmes auxquels ces petits sont confrontés, on a décidé de réunir leurs ouvrages dans des expositions organisées du 29 mai au 17 juin à Buzau, Arad, Cluj Napoca, Timisoara et Targu Frumos. »



    Le projet E-sight a porté également sur le développement d’une plate-forme en ligne qui offre toute sorte de renseignements et des applications numériques à l’intention des enfants mal voyants. Parallèlement à ce projet, la Bibliothèque nationale de Roumanie s’implique à son tour à soutenir la cause des personnes malvoyantes qui se verront proposer bientôt un service de prêt numérique.



    Une fois assuré l’accès à la lecture, leur insertion sur le marché de l’emploi sera plus facile, selon Claudia Serbanuta, directrice générale de la Bibliothèque nationale de Roumanie: « La Bibliothèque s’apprête à proposer d’ici la fin de l’année des livres au format accessible à toutes les catégories de personnes, soient-elle voyantes ou mal-voyantes. Donc, toutes les personnes mal voyantes qui n’ont pas encore de permis de bibliothèque, peuvent nous écrire pour en obtenir un et ensuite, elles pourront télécharger des livres en format numérique depuis n’importe quel ordinateur. C’est un premier coup de main que la Bibliothèque souhaite leur donner ».



    Le projet « E sight » a également comporté la réalisation d’un documentaire présentant l’histoire de Livia Frona, une fillette non voyante de Târgu Frumos, âgée de 10 ans et passionnée de piano: « J’aime beaucoup jouer du piano, car je sens que j’ai un lien particulier avec cet instrument. Mozart est mon compositeur préféré. Quand je joue du piano, une grande joie envahit mon âme. Je souhaite devenir pianiste et j’aimerais, si possible, me rendre en Autriche, là où Mozart est né. »



    Eusebiu Toma est tout aussi talentueux. Il a 17 ans, il est lycéen et il aime la musique traditionnelle: « Au début, ce fut un peu difficile. Je ne m’attendais pas à pouvoir atteindre un tel niveau. Nous avons des choses à apprendre… toute notre vie est une course… que nous devons gagner, finalement. Je me suis rapproché de la musique à l’âge de 9 ans. J’avais un orgue jouet et j’ai commencé à en jouer… En constatant que j’aimais beaucoup jouer, mes parents ont contacté un professeur du Lycée pédagogique de Botoşani. Au début, j’ai collé des bulles de formes différentes sur le clavier de mon orgue, pour apprendre les touches. Quand j’ai eu 12 ans, ma mère m’a acheté une flûte champêtre. Je mémorisais les mélodies, car, étant non voyant, je ne pouvais pas lire les notes. J’enregistrais chaque mélodie sur mon portable et ensuite j’apprenais à la jouer. J’ai continué par la clarinette, le chalumeau — qui est la plus grande des flûtes champêtres — et l’ocarina. Et j’envisage de m’initier à la cornemuse et à la « tilinca », la plus ancienne des flûtes champêtres. »



    Les personnes mal et non voyantes constituent un groupe défavorisé au niveau de la société roumaine. Les études menées ces dernières années placent la Roumanie sur une des dernières places pour ce qui est de leur intégration sur le marché du travail : seulement un jeune sur 15 appartenant à cette catégorie trouve un emploi.



    Simona Penescu, directrice exécutive par intérim de la Fondation Orange Roumanie: « Théoriquement parlant, c’est-à-dire au niveau législatif, la situation n’est pas mauvaise. Il existe une loi qui oblige les grandes compagnies à embaucher des personnes touchées par différentes déficiences. C’est le côté pratique qui pose problème. Souvent, les employeurs préfèrent payer une amende à l’Etat plutôt que d’embaucher des personnes malvoyantes, car ils ont peur. Nous pourrions organiser des débats, des ateliers avec les employeurs pour leur expliquer. Le comble, c’est que les employeurs, peu nombreux, qui embauchent des malvoyants, sont très satisfaits du travail qu’ils font. Nous devons donc leur faire comprendre les capacités des personnes ayant une déficience. »



    Une fois le lycée terminé, les possibilités de continuer leurs études sont très réduites pour les jeunes mal – ou non voyants. Ceux qui réussissent sont aidés par leurs parents, qui supportent les coûts des équipements très performants et très chers nécessaires pour adapter les cours à leurs besoins. Par exemple, un lecteur d’écran coûte environ 1000 euros. La Roumanie compte environ 3.200 enfants et plus de 100 mille adultes mal et non voyants. (trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)

  • Digital education for visually-impaired children in Romania

    Digital education for visually-impaired children in Romania

    E-sight is a
    digital education and social integration project for visually impaired children
    using the latest technology. The project was first carried out between May 2014
    and June 2015 by the Save the Children Organisation and financed by the Orange
    Foundation. 400 children from Bucharest, Timisoara, Cluj Napoca, Buzau, Targu
    Frumos and Arad took part in the project, and a further 1,000 were made aware
    of the available resources.




    The project was
    based on a survey conducted by the Save the Children Organisation showing that
    65% of visually impaired children would like to make the others aware of the
    challenges they face, whether it’s the access to education or to online
    services. Also, most of the children canvassed said they wanted to share the
    results of their creative projects with their communities. Teodora Stoica, from
    Save the Children, says the project demonstrated once again the need for the
    social integration of the visually impaired children:




    The project’s
    main goal was to support the free expression of children and stimulate their interaction
    with the others. Our second goal was to increase the public’s awareness about
    the situation of visually impaired children. Last but not least, we would like
    to ensure the access of these children to educational resources adjusted to
    their needs. To carry out our first goal, we held a series of non-formal
    activities. We therefore created a group of 55 volunteers who travelled to
    Bucharest, Arad, Timisoara, Cluj Napoca, Targu Frumos and Buzau and carried out
    non-formal activities with the children, such as collages, paintings, etc. We
    also wanted to increase the awareness of the general public about the situation
    of visually impaired children so we staged exhibitions featuring the children’s
    works. Between May 29th and June 17th we held a series of
    exhibitions in the cities of Buzau, Arad, Cluj Napoca, Timisoara and Targu
    Frumos containing the works made by the children during our non-formal
    activities.




    The E-sight
    project also entailed the creation of an online platform, which can be accessed
    at www.esight.ro, containing information
    and applications needed by the children, such as tutorials, mobile apps,
    reading programmes, etc. The National Library has also come up with proposals
    to facilitate the access to information of visually impaired persons and help
    them integrate into the labour market, says the library’s general director
    Claudia Serbanuta:




    We will provide
    the public in general and visually impaired people in particular with book
    lending services in an accessible format. By the end of the year, we would like
    to be able to provide library permits online and for permit holders to be able
    to download the book they wish to read using their computers. This is the first
    service of this kind in Romania, so we would like everyone to tell us what they
    would like to read. What the National Library is trying to do is facilitate
    children’s encounter with books that boost their confidence and give them the
    strength to go on.




    The E-sight
    project also includes the production of a documentary film telling the story of
    Livia Frona, a 10-year old visually impaired girl from Targu Frumos who has
    taken up the piano:




    I love playing
    the piano, because I feel I have a connection with this instrument. My
    favourite composer is Mozart. When I play the piano I feel happy. I want to
    become a pianist and, if possible, someday I would like to visit Mozart’s
    birthplace in Austria.




    Eusebiu Toma is
    an equally talented boy. He is 17, goes to high school and likes traditional
    music:




    It was very
    hard at first, and I didn’t expect I would be able to go this far. I had a lot
    to learn. But our whole life is a race that we have to win. I started playing
    music at the age of 9, I got a toy organ as a present and I played that. My
    parents talked to a high school teacher in Botosani, they saw that I liked to
    play that organ and at first we placed some stickers on each key, each with a
    different shape so that I could learn properly. And so it began. When I was 11,
    my mother bought me a flute and I used to learn the songs by heart, because I
    couldn’t read the sheets, it was really difficult. I would learn each tune
    after I recorded it on my phone. Then I moved on to the clarinet, kaval,
    ocarina, and I also intend to learn to play the bagpipe and the telenka.




    The visually
    impaired are an underprivileged group in Romanian society, according to recent
    surveys which put Romania on one of the last places in Europe in terms of the
    integration of the visually impaired into the labour market. Only 1 in 15
    visually impaired youth find employment in this country. Here is Simona
    Penescu, the interim executive director of Orange Romania:




    In theory, the
    Romanian legislation is good. There is a law that binds large companies to
    employ people with disabilities. The problem is that the practical
    implementation is very poor. There are a lot of examples of employers who would
    rather pay a fine to the Government than employ visually impaired people,
    because they are afraid. We should organise roundtables, workshops to explain
    these things to employers. Ironically, the few employers who hire these people
    are extremely happy with the work of their visually impaired staff. So we need
    to make employers understand that people with disabilities also have a lot of
    skills.





    After graduating from high school, visually
    impaired young people have few options to further their education. Those who
    manage to integrate well in school rely a lot on the help of their parents, who
    cover the costs of the equipment needed for the course materials to be adapted
    to their children’s needs. For instance, the license for a piece of
    text-to-speech software is around 1,000 euros. At the moment, there are around
    3,200 children and over 100,000 visually impaired adults in Romania.

  • Proiect de educaţie digitală pentru copiii nevăzători din România

    Proiect de educaţie digitală pentru copiii nevăzători din România

    E-sight
    este un proiect de educaţie digitală şi integrare socială prin intermediul
    tehnologiilor moderne pentru copiii cu deficienţe de vedere. El s-a
    derulat în perioada mai 2014-iunie 2015, a fost derulat de către
    Organizaţia Salvaţi Copiii şi finanţat de către Fundaţia Orange. De acest
    proiect au beneficiat 400 de copii din unităţile de învăţământ speciale din
    Bucureşti, Timişoara, Cluj Napoca, Buzău, Târgu Frumos şi Arad, iar peste 1000
    de copii au fost informaţi cu privire la resursele destinate lor. La baza
    acestui proiect au stat rezultatele cercetării realizate de Organizaţia Salvaţi
    Copiii, care au arătat că 65% dintre copiii cu deficienţe de vedere ar dori ca
    publicul larg să cunoască provocările cu care ei se confruntă, fie că este
    vorba de accesul la educaţie sau la servicii online. De asemenea, majoritatea
    participanţilor la studiu şi-au manifestat dorinţa ca materialele şi creaţiile
    lor să fie împărtăşite cu persoane din comunitate.


    Prin activităţile acestui proiect şi
    prin rezultatele obţinute s-a demonstrat încă o dată nevoia de integrare
    socială a copiilor cu deficienţe de vedere, este de părere Teodora Stoica, de la Organizaţia Salvaţi
    Copiii: Primul
    obiectiv al proiectului a fost acela de a sprijini exprimarea
    liberă a copiilor şi de a stimula interacţiunea lor cu ceilalţi. Cel de-al
    doilea obiectiv a fost acela de a creşte gradul de conştientizare cu privire la
    situaţia copiilor nevăzători şi, nu în ultimul rând, am dorit să asigurăm
    accesul acestor copii la resurse educaţionale care să fie adaptate nevoilor
    lor. Pentru a duce la bun sfârşit primul obiectiv, am organizat o serie de
    activităţi nonformale. Aşadar, am format un grup de 55 de tineri
    voluntari care au mers în Bucureşti, Arad, Timişoara, Cluj Napoca,
    Târgu Frumos şi Buzău şi au derulat activităţi nonformale cu
    copiii. Rezultatele acestor activităţi au fost proiecte artistice precum
    picturi, colaje, planşe şi figurine…Apoi ne-am dorit să creştem gradul de
    conştientizare cu privire la situaţia persoarelor nevăzătoare şi atunci
    am decis să organizăm expoziţii. In
    perioada 29 mai-17 iunie am organizat în oraşele Buzău, Arad, Cluj
    Napoca, Timişoara şi Târgu Frumos o serie de expoziţii în care am
    prezentat lucrările pe care copiii le-au făcut în cadrul activităţilor
    nonformale.



    Proiectul Esight a inclus şi dezvoltarea unei platforme online www.e.sight.ro cu
    informaţii şi aplicaţii necesare acestor copii ( tutoriale, aplicaţii
    mobile, programe de citire). De asemenea, Biblioteca Naţională a României propune
    facilitarea accesului la informaţie a persoanelor nevăzătoare, contribuind la
    integrarea lor în mediul cultural şi educativ şi mai apoi pe piaţa muncii, după
    cum ne spune Claudia Serbănuţă, director general al BNR: O
    să propunem publicului, inclusiv celor cu dizabilităţi de vedere, servicii de
    împrumut al cărţilor în format accesibil. Deci, până la sfârşitul anului
    aş vrea, dacă nu aveţi permis de bibliotecă, să ne scrieţi ca să obţineţi
    unul şi de pe orice calculator să puteţi descărca cărţi pe care să le
    citiţi. Este un prim serviciu de acest fel în România şi am vrea să ne
    spuneţi ce poveşti vreţi să citiţi. Ceea ce încearcă Biblioteca Naţională
    Română este să vă faciliteze întâlnirea cu acea lucrare care să vă dea
    încredere că sunteţi mult mai puternici decât credeţi şi să vă dea puterea,
    dumneavoastră şi celor care vă ajută, să mergeţi mai departe.

    Proiectul E sight a presupus şi realizarea unui documentar care a prezentat
    povestea Liviei Frona, o fetiţă nevăzătoare din Târgu Frumos în vârstă de
    10 ani, pasionată de pian: Imi place foarte mult să cânt la
    pian, deoarece simt o legătură cu el. Compozitorul meu preferat este
    Mozart. Atunci când cânt la pian simt o bucurie mare în suflet. Pe viitor
    vreau să devin pianistă şi, dacă se poate, aş vrea să ajung acolo unde s-a
    născut Mozart, în Austria.

    La fel de talentat este şi Eu­sebiu Toma. Are 17 ani, este în clasa a XI-a
    şi iubeşte muzi­ca popu­lară: La început a fost destul de
    greu pentru că nu mă aşteptam să fiu
    în stare să ajung la nivelul acesta.. Aveam de învăţat…. toată viaţa
    noastră este o cursă..pe care trebuie să o câştigăm, până la urmă. Am
    început la cînt la vârsta de 9 ani, aveam o orgă de jucărie… Părinţii mei au
    vorbit cu un profesor de la Liceul Pedagogic din Botoşani, au văzut că-mi place să cânt şi la început am lipit nişte buline pe orgă,
    fiecare cu diferite forme să învăţ clapele. Si aşa am cântat uşor, uşor..
    Când eram în clasa a 5-a, mama mi-a luat un fluier şi memoram melodiile,
    nu aveam portativ, ca nevăzător îmi era greu.. Am început să învăţ fiecare
    piesă după ce o înregistram pe telefon. Apoi am trecut la clarinet, caval,
    ocarină şi vreau să iau şi câteva instrumente de suflat: cimpoi, tilincă…



    Persoanele cu
    deficienţe de vedere reprezintă un grup defavorizat la nivelul societăţii
    româneşti, indică studiile efectuate în ultimii ani care plasează România
    pe ultimele locuri la integrarea acestora pe piaţa muncii. Doar 1 din 15 tineri
    nevăzători îşi găsesc un loc de muncă. Simona Penescu, director executiv
    interimar al Fundaţiei Orange România: La nivel
    teoretic, la nivel legislativ, stăm destul de bine. Există o lege
    care obligă companiile mari să angajeze persoane cu deficienţe. Problema este
    că stăm foarte prost la partea practică, la implementarea legii. Sunt foarte
    multe cazuri în care angajatorii preferă să plătească amendă la stat, decât să
    angajeze persoane cu deficit de vedere, pentru că le este teamă. Am putea
    să organizăm nişte discuţii, nişte workshopuri cu angajatorii să le explicăm.
    Culmea, puţinii angajatori care angajează persoane cu deficienţe de vedere sunt
    extrem de multumiţi de munca pe care o prestează aceste persoane. Deci trebuie
    să-i facem să înţeleagă abilităţile persoanelor cu dizabilităţi.



    Odată
    cu terminarea liceului posibilităţile de continuare a studiilor pentru tinerii
    cu deficienţe de vedere sunt extrem de reduse. Cei care reuşesc să se integreze
    educaţional sunt ajutaţi de părinţi, care suportă costul echipamentelor performante
    necesare pentru adaptarea cursurilor la nevoile lor. De exemplu, licenţa
    pentru un program care redă vocal textul afişat de un ecran de calculator costă
    în jur de 1000 de euro.



    In România trăiesc aproximativ 3200 de copii şi peste 100 de mii de adulţi cu handicap vizual.