Tag: eaux

  • L’élimination de la pollution des eaux du Danube, à Mahmudia, dans le delta du Danube

    L’élimination de la pollution des eaux du Danube, à Mahmudia, dans le delta du Danube

    C’est en
    2016, que la commune de Mahmudia, située sur le bras Sfântul Gheorghe, au beau milieu
    du delta du Danube, pouvait se féliciter d’avoir mené à bien son premier projet
    de réhabilitation écologique mis en œuvre dans le delta. Les artisans de l’initiative,
    soit les autorités locales, l’administration de la réserve de la biosphère du delta
    du Danube, et le Fonds mondial pour la nature Roumanie, sont parvenus, grâce
    aux fonds européens, à rendre à l’état naturel près de mille hectares de
    terrain agricole. Le terrain, partie du delta, avait été desséché entre les
    années 85/89 par le pouvoir communiste, qui n’avait de cesse de projeter sa
    vision volontariste de transformation de la société sur les hommes et la nature.
    Mais la fin du régime communiste a aussi sonné le glas de grands projets
    agricoles et d’aménagement du territoire initiés par le pouvoir d’alors. D’ailleurs,
    près de 70% des mille hectares desséchés n’avaient jamais servi aux cultures.
    Il n’en va pas moins que les travaux de dessèchement initiés à l’occasion avaient
    affecté grandement l’équilibre des écosystèmes naturels, et qu’il devenait
    urgent de prendre les mesures appropriées pour rétablir l’équilibre naturel de
    la zone. Depuis ces interventions de réhabilitation, le Fonds Mondial pour la
    nature Roumanie s’était engagé à réaliser le suivi de la zone qui avait été
    réhabilitée. Camelia Ionescu, responsable du département des eaux douces de l’association,
    nous offre quelques éléments du dernier rapport réalisé par l’association cette
    année.


    « L‘idée
    est de comprendre ce qui se passe exactement sur le terrain, après avoir implémenté
    un projet de réhabilitation d’une telle envergure. Pouvoir suivre et comprendre
    donc la manière dont un terrain agricole redevienne une zone naturelle, humide,
    partie du delta. Comprendre la manière dont la nature récupère ses droits, mais
    aussi la manière dont la communauté, les hommes peuvent bénéficier de ce
    changement. Et les résultats sont plutôt encourageants. La biodiversité s’est reconstituée
    dans toute cette zone de près
    de mille hectares. En fait, dès que l’eau avait réinvesti l’espace, nous avons
    pu assister à l’arrivée massive d’oiseaux. Il y a six ans de cela, c’était au
    mois d’avril, que l’on a pu reconnecter la zone avec les eaux du Danube, du
    bras Sfântul Gheorghe. Puis, au mois de juin suivant, l’on a fait un premier
    bilan. Maintenant, six années après, vous imaginez aisément que les choses ont
    bien évolué. Lors de notre dernier bilan, l’on a pu compter la présence de près
    de 7.000 exemplaires d’oiseaux, des 55 espèces
    différentes. Et puis, nous avons aussi
    approché les habitants, la communauté de Mahmudia, pour mieux comprendre la
    manière dont leur vie avait changé à la suite de notre intervention. Parce que,
    voyez-vous, même si notre objectif principal vise à améliorer la situation de l’habitat
    naturel des espèces protégées, le bien-être des habitants de Mahmudia nous
    tient beaucoup à cœur. Nous avons donc diligenté une étude à ce sujet. Et les
    résultats sont également encourageants. En effet, 60% des habitants apprécient
    que les activités économiques, et tout particulièrement le tourisme, ont été encouragées
    du fait de notre intervention. Ils ont pu constater un véritable essor du
    tourisme dans la région depuis, sans doute favorisé par la proximité du delta,
    par le fait que le village est à nouveau entouré par la réserve naturelle du
    delta, et point par ces pâturages, qui avaient remplacé dans les années 80 le
    delta. Et cette évolution ne peut que nous réjouir, voire nous encourager à
    essayer de soumettre de tels projets dans d’autres endroits affectés par l’intervention
    de l’homme dans la région du delta.
    »


    Car cette
    manière de comprendre la réhabilitation des marais, l’amélioration de l’habitat
    sauvage, la préservation de la qualité de l’eau ne vient pas à l’encontre de l’intérêt
    des communautés locales et de leur développement, mais essaye d’y parvenir à
    travers l’essor d’un tourisme respectueux de la nature, tout comme à travers le
    développement des activités de pisciculture et d’agriculture traditionnelle. Camelia
    Ionescu encore :


    « Vous
    savez, avant la chute du régime communiste, près de 30% de la superficie du
    delta du Danube avait été desséché, pour être transformé en des terres
    agricoles. Ces terres apparaissent aujourd’hui comme de véritables plaies
    ouvertes sur la carte du delta. Mais ces terres peuvent être rendues à la vie
    sauvage, peuvent être transformées en des zones où la pisciculture se développe.
    Parce que, vous savez, et en dépit de ce que l’on pense en général, les gens d’ici
    se désolent de la disparition du poisson, de la diminution des réserves. Or,
    ces zones qui faisaient autrefois partie intégrante du delta, qui ont été
    desséchées et transformées en terrain agricole par la suite, ces zones pourraient
    être inondées à nouveau, et devenir le paradis sur terre des pêcheurs. Et, au
    lieu de cela, l’on constate, encore ces dernières années, que les superficies
    occupées par les fermes piscicoles diminuent au profit des terres agricoles, ce
    qui est un non-sens absolu. Près de 5.500 hectares sont ainsi passés à la
    trappe. Alors, plutôt que de pratiquer la pêche, l’on préfère pratiquer l’agriculture.
    Faire cela est un non-sens absolu dans le delta du Danube ».


    La
    réhabilitation des zones affectées a été, en effet, conçue de sorte à favoriser
    la reprise des processus naturels, et le développement de l’habitat naturel. Et
    si l’objectif déclaré des initiateurs du projet réside en l’amélioration de la situation
    de la biodiversité du delta, il n’en va pas moins que les retombées économiques
    ne sont point négligeables. Parce que, avoir du poisson à sa table ne doit pas
    devenir un lointain souvenir ni pour les habitants du delta, ni pour les
    touristes. « Il nous faut poursuivre l’effort de réhabilitation écologique
    du delta », martèle donc à son tour Cristian Tetelea, spécialiste des
    travaux de réhabilitation écologique du Fonds mondial pour la nature Roumanie.
    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • L’asprete, l’espèce de poisson d’eau douce la plus menacée d’Europe

    L’asprete, l’espèce de poisson d’eau douce la plus menacée d’Europe

    L’asprete (Romanichthys valsanicola), une espèce de poisson extrêmement rare, un fossile-vivant présent sur la Terre du temps des dinosaures, depuis 65 millions d’années, a été récemment filmé et photographié par une équipe d’ichtyologues dans la vallée de la rivière de Vâlsan, un cours d’eau des Monts Făgăraş (les plus hautes montagnes de Roumanie). L’annonce a été faite par l’alpiniste et l’activiste environnemental Alex Găvan, qui fait partie de la soi-disant « équipe de sauvetage de l’asprete» affirme que: « Ce que nous avons fait c’était de reconfirmer l’existence de ce poisson, qu’ il n’est pas encore disparu, après de nombreuses années d’incertitude au cours desquelles son existence a été souvent remise en question. Il est très possible que les images que nous venons de filmer avec l’asprete dans son environnement naturel soient les premières images vidéo de l’histoire, depuis que l’on connaît ce poisson, qui l’ont capté en vidéo et non pas en photo. Pourquoi est-ce que je dis ça? Parce que l’asprete est un poisson actif la nuit. Pendant la journée, il se cache sous les pierres. Notre découverte était absolument accidentelle, nous ne cherchions pas officiellement ce poisson. Elle a été réalisée par mes collègues de l’équipe de sauvetage de l’asprete, Andrei Togor et Marcus Drimbea. Moi j’ai grandi dans la vallée de Vâlsan, dans les Monts Făgăraș, qui, sur une partie de seulement quelques kilomètres, abrite encore ce poisson fossile-vivant, qui a 65 millions d’années et qui est pratiquement le seul animal à la surface de la Terre à avoir le nom de la Roumanie inclus dans son nom (Romanichthys valsanicola). »

    L’asprete est un poisson long de 10 à 12 cm et qui vivait dans trois rivières des Monts Făgăraş, en 1956, lorsqu’il a été découvert par Nicolae Stoica, un étudiant en biologie. Depuis lors, la superficie de vie de ce poisson a diminué en raison des changements apportés par les humains dans les vallées de ces rivières et le fait qu’il ne soit pas vu depuis de nombreuses années a fait croire en son extinction en tant qu’espèce. L’activiste écologiste Alex Găvan revient avec des détails: « L’asprete n’est pas l’un des plus menacés, mais il est officiellement le poisson le plus rare d’Europe et, selon certains chercheurs, même du monde. Nous en avons trouvé 12, le plus grand nombre d’individus découverts en 10 ans d’activité liée à l’asprete. Malheureusement, c’est le poisson le plus rare au monde. Il y a 10 ans, la Roumanie, à travers la Stratégie nationale pour la biodiversité, a officiellement pris en charge devant l’Union Européenne, le sauvetage des trois espèces strictement menacées. Nous parlons de l’asprete, de la truite saumonée, une autre espèce de poisson fabuleuse, et de l’outarde, qui est un oiseau. Dix ans plus tard, en 2019, lorsque mon équipe et moi sommes penchés sur cette espèce de poisson, nous avons constaté avec tristesse que rien de concret n’avait été fait pour sauver l’asprete, ni les autres espèces. Elles sont tout aussi menacées en maintenant qu’alors! »

    L’activiste écologiste Alex Găvan et son équipe ont proposé un plan pour sauver l’asprete. Le plus important est le respect de la législation environnementale, principalement par ceux qui gèrent les barrages hydroélectriques et qui ne laissent pas en aval le débit nécessaire aux écosystèmes aquatiques. Le plan de sauvetage propose la création, dans la vallée de la rivière de Vâlsan, d’un centre de recherche et de reproduction pour l’asprete, ainsi que la reconstruction écologique des vallées des trois rivières des Monts Făgăraş, où cette espèce rare vivait il y a plus de 60 ans. Ce plan de sauvetage peut également attirer des gens de la région, intéressés par une agriculture durable et par le développement d’un tourisme durable, où l’asprete, ce fossile-vivant, devienne une attraction pour les visiteurs passionnés de nature. (Trad. : Felicia Mitraşca)

  • Protéger les eaux de l’UE

    Protéger les eaux de l’UE

    La plupart des étendues d’eau de l’UE présentent un mauvais état écologique. C’est le résultat d’une étude de l’Agence européenne pour l’environnement menée entre 2010 et 2015, basée sur l’analyse de 130.000 sources d’eau. Et le rythme de dégradation des eaux européennes est alarmant. En Europe de l’Est, les rivières et les lacs sont plus propres qu’en Europe Occidentale, où la densité de la population et l’agriculture sont les deux principales causes de la pollution des eaux.

    Au niveau mondial, la situation est tout aussi alarmante. En l’absence de mesures immédiates, le monde se dirige vers une crise de l’eau potable, mettent en garde les spécialistes. Selon les calculs de l’ONU, environ 5 milliards de personnes vivront dans des zones ayant un accès réduit à l’eau d’ici 2050. Parallèlement, selon un rapport de la Banque Mondiale, environ 70 rivières importantes dans le monde se sont asséchées ces dernières années. En cause, leur exploitation par des systèmes d’irrigation et de la consommation excessive d’eau.

    Du côté de l’Union européenne, les Etats membres sont soumis à la Directive-cadre sur l’Eau pour régénérer les écosystèmes aquatiques pollués. Toutefois, un rapport récent constate que cette directive n’est pas mise en œuvre sur le terrain bien que la plupart des rivières et des eaux côtières et souterraines soient toujours polluées. Le mercure et le cadmium sont les polluants que l’y on retrouve le plus souvent.

    Pour mieux comprendre la situation concernant l’état des eaux sur le Vieux Continent, nous nous sommes adressés à Camelia Ionescu, coordinatrice nationale du Département des Eaux Douces chez WWF (Le fonds mondial pour la nature) Roumanie : « Seules 40% des eaux européennes sont dans un état bon ou très bon. Les critères d’évaluation des rivières sont fondés sur la législation en vigueur, sur la Directive-cadre sur l’eau et sur plusieurs autres actes normatifs associés à cette directive. Le rapport dont on parle a examiné les paramètres physiques et chimiques des eaux et l’impact de l’activité humaine sur les rivières, comme par exemple la construction de barrages etc…. Chaque pays a analysé ces paramètres au moment de l’évaluation de l’état de ses rivières. Cependant, on a constaté que de nombreux aspects ont été laissés de côté depuis la mise en application de la Directive, au début des années 2000. A ce moment – là, la directive établissait des objectifs clairs pour arriver à une meilleure qualité des eaux en 2015, et des éléments à cibler pour atteindre ce but. Mais de nombreux Etats membres ont adopté des dérogations, en prolongeant les délais. Cela témoigne d’un manque d’ambition, mais aussi de la manière inefficace dont a été évaluée et perçue cette nécessité d’investir dans la protection des rivières. La Directive précise que toutes les mesures doivent être prises avant 2027. C’est la date butoir pour avoir en Europe des rivières d’une meilleure qualité du point de vue écologique. »

    Concernant la Roumanie, le rapport de l’Agence européenne pour l’environnement affirme que la plupart des eaux du pays sont propres. Des investissements majeurs ont été faits dans ce domaine ces dernières années. 287 villes ont bénéficié de fonds pour réhabiliter ou élargir l’infrastructure d’alimentation et de traitement de l’eau. Sur la période 2014-2020, 2,7 milliards d’euros ont été alloués à ce secteur et 4 nouveaux projets ont été approuvés. Parmi ces projets, il y en a un qui concerne la capitale, Bucarest ; il est chiffré à 200 millions d’euros provenant de fonds européens.

    Camelia Ionescu précise: « La Roumanie est au-dessus de la moyenne européenne en ce qui concerne la qualité des eaux. Concrètement, nous avons encore des rivières en bon état, mais il existe aussi de nombreux risques liés aux sources de pollution parmi lesquelles les travaux agricoles. A mon avis, quasiment l’ensemble du territoire est sensible aux nitrates provenant de sources agricoles. De nombreuses sources sont inutilisables en tant que source d’eau potable. Nous devrions réviser la manière dont sont planifiées les activités agricoles, afin de protéger les ressources aquatiques. »

    La Directive-cadre sur l’eau est actuellement en train d’être révisée. Cette vérification, appelée « fitness check », analyse sa pertinence, son efficacité, sa cohérence et sa valeur ajoutée au niveau de l’UE. Ce processus de révision inclut aussi une consultation publique, lancée en septembre dernier. Une centaine d’ONG travaillent en ce moment sur la protection et le renforcement de la mise en œuvre de cette directive. Elles ont lancé une campagne demandant à la Commission européenne de s’assurer que la Directive-cadre sur l’eau reste inchangée, alors que plusieurs Etats membres de l’Union souhaitent l’affaiblir.

    Camelia Ionescu explique : « Ce processus d’évaluation permet aussi aux citoyens d’exprimer leur position, leurs idées en ce qui concerne la gestion des eaux. C’est le moment où les citoyens peuvent transmettre à la Commission Européenne, aux pouvoirs locaux et européens leur vision sur la mise en place des directives et sur la protection des rivières, dire si la législation est bonne ou s’il faut l’améliorer. Nous savons que cette directive cause beaucoup de problèmes à de nombreux utilisateurs et aux autorités de différents pays, c’est pourquoi ils souhaitent la voir changer. Nous craignons que ces transformations n’entraînent une diminution des objectifs et n’affaiblissent la manière dont sont gérées les eaux. »

    Notons pour terminer que cette consultation publique dure jusqu’au 4 mars 2019. C’est donc le moment d’agir ! (Trad. Valentina Beleavski)

  • 08.01.2018

    08.01.2018

    Protestations – Des centaines de personnes ont manifesté dimanche dans la soirée au centre-ville de Cluj (nord-ouest) demandant au gouvernement et au parlement de Bucarest de respecter l’indépendance de la justice. Dimanche encore, 19 associations civiques ont accusé, dans une lettre commune, le pouvoir de tenter de miner la lutte anticorruption, de mettre en danger l’indépendance des procureurs et de vouloir se subordonner le pouvoir judiciaire. Les 19 ONGs ont demandé au président Klaus Iohannis de médier le conflit existant actuellement entre l’Etat et la société.

    Gouvernement – La restructuration du 2e cabinet de la coalition formée du Part Social – Démocrate (PSD) et de l’Alliance de libéraux et des démocrates (ALDE) ainsi que l’organisation d’un Congrès – ce sont les principaux sujets à l’agenda, ce lundi, du Comité Exécutif National du PSD (la principale formation au pouvoir). Il s’agit notamment de désigner une nouveau ministre des Eaux et des Forêts, après la récente démission de la ministre Doina Pana, pour des raisons de santé. Notons que le cabinet dirigé par le premier ministre social-démocrate Mihai Tudose compte 27 ministres, dont trois sont aussi vice-premiers ministres et deux ministres délégués.

    Cinéma – Le long métrage « Baccalauréat », du réalisateur roumain Cristian Mungiu, a été désigné le meilleur film étranger de l’édition de cette année des prix de la National Society of Film Critics (NSFC), une des associations de critiques de cinéma les plus prestigieuses des Etats-Unis. En 2017, le même trophée avait été remporté par le film « Toni Erdmann », une coproduction allemande avec participation roumaine, réalisée par Maren Ade. Créée en 1966 à New York, la National Society of Film Critics (Société nationale des critiques de film) est une association qui réunit 59 membres, notamment des journalistes spécialisés des plus importantes publications américaines. Rappelons-le, «Baccalauréat » c’est l’histoire d’un médecin d’une petite ville roumaine qui n’épargne aucun effort pour que sa fille, élève de terminale, soit acceptée par une université britannique, dans les conditions où la jeune fille est victime d’une attaque sexuelle la veille des examens du Baccalauréat. Le film de Cristian Mungiu a reçu de nombreux prix internationaux, dont celui de la réalisation, à Cannes, en 2016.

    Handball – Deux équipes roumaines de handball féminin ont été vaincues dimanche dans leurs premiers matchs de la Coupe EHF. Dans le Groupe A, l’équipe SCM Craiova s’est inclinée devant les Françaises de Brest Bretagne Handball, sur le score de 22 à 25, alors que dans le Groupe D, les Roumaines de HC Zalau ont été vaincues par la championne de Norvège, Lavrik, score 23 à 28. Dans la deuxième étape de la compétition, SCM Craiova affrontera, le 13 janvier, à domicile, les Danoises de Randers. Pour sa part, HC Zalau, jouera le 14 janvier, à domicile, contre les Suédoises H65 Hoors.

    Tennis – En Australie, au tournoi ATP de Sydney, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer a gagné le premier match de l’épreuve de double face au duo Paolo Renzi (Italie) – Micha Zverev (Allemagne). Les prochains adversaires de la paire roumano-néerlandaise seront les Colombiens Juan Sebastian Cabal / Robert Farah ou bien les Argentins Leonardo Mayer / Diego Schwartzman. Par ailleurs, la Roumaine Simona Halep est favorite de l’Australian Open, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année qui se déroule à Melbourne du 15 au 28 janvier. Rappelons-le, à la fin de la semaine dernière, Simona a remporté le tournoi WTA de Schenzhen, en Chine, après avoir vaincu la Tchèque Katerina Siniakova, la détentrice du trophée. Et c’est toujours dans la compétition chinoise, que Simona Halep a gagné le titre de l’épreuve de double aux côtés de sa compatriote Irina Begu.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie à l’extérieur des Carpates, elles restent toutefois assez élevées pour cette période de l’année sur le reste du territoire. Le ciel est plutôt couvert sur le nord, le nord-est et il pleut sur le nord. Les températures maximales iront de 4 à 15 degrés. 8 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Herculane-les-Bains, ancienne station éternellement jeune

    Herculane-les-Bains, ancienne station éternellement jeune

    Aujourd’hui, chers amis, nous faisons une halte dans le sud-ouest de la Roumanie, à une altitude de 168 mètres, et à 25 km seulement de la frontière avec la Serbie. C’est là, entre les montagnes Cernei et le Massif de Mehedinţi, que se trouve Herculane-les-Bains — soit les Bains d’Hercule — station datant d’il y a deux mille ans. Si, au début, elle accueillait des dignitaires ou de simples soldats romains qui recherchaient ses eaux minérales bénéfiques pour la santé, plus tard, des personnalités célèbres, comme l’empereur François Joseph Ier et l’impératrice Elisabeth — Sissi — allaient séjourner à Herculane-les-Bains, où ils disposaient de maisons et de bains spécialement aménagés pour eux.



    La station garde encore des vestiges de son passé. On peut y visiter des bains romains, situés au rez-de-chaussée d’un des hôtels. Un de ces bains est encore en usage, après deux millénaires. A Herculane-les-Bains on peut également voir le premier pont en courbe construit en Europe ainsi qu’une statue en bronze d’Hercule, qui veille sur le vieux centre-ville. On peut également admirer le casino ouvert en 1850, où des têtes couronnées passaient jadis leurs soirées. Dans le parc du casino pousse un séquoia géant, planté il y a deux siècles.



    De nos jours, Herculane-les-Bains fait des efforts pour redevenir, lentement mais sûrement, ce qu’elle était jadis. Laura Pătru, responsable des relations publiques d’un des ensembles hôteliers de la station, nous incite à faire un séjour à Herculane-les-Bains, arguments à l’appui : « Herculane-les-Bains offre beaucoup aux touristes, de tous les points de vue. La nature y est généreuse, l’air pur et très riche en ions négatifs — environ 2 mille au cm3. C’est comme si nous nous trouvions à 2 mille mètres d’altitude, dans les Alpes Suisses, par exemple. Dans la vallée de la rivière Cerna, les paysages sont spectaculaires. Plus de 2 mille espèces de papillons ajoutent du charme à ce décor. Et puis, il ne faut pas oublier les richesses de l’histoire. Aussi bien les Romains que les Austro-hongrois venaient y chercher leur guérison. Les eaux aux vertus curatives sont les mêmes, seulement, de nos jours, les conditions sont tout à fait différentes, nous utilisons une technologie moderne et l’expérience d’une cure est beaucoup plus attrayante. »



    Dora Miuţi, qui gère un des établissements de cure, nous en présente l’offre : « Les procédures sont très diversifiées : magnétothérapie, thermothérapie à haute fréquence, Solux et infrarouges, ultrasonothérapie, électrothérapie, très efficace pour soulager les douleurs, électro-hydrothérapie, aérosols pour traiter les maladies pulmonaires, les sinusites et les allergies, drainage lymphatique et kinésithérapie. Pour la remise en forme, l’offre est également diversifiée : massages, sauna, chaleur sèche à 80°, piscine intérieure et extérieure. »



    Laura Pătru ajoute : « Nous disposons des technologies les plus modernes utilisées actuellement en Europe. Les services de bien-être se sont beaucoup développés et diversifiés. Si jadis Herculane-les-Bains était surtout connue comme station de cure, à présent elle commence à se faire connaître grâce aux nouveautés les plus séduisantes: actuellement on peut y prendre un bain au lait et au miel, un bain de plantes ou bénéficier d’un massage au chocolat ou au caviar.



    Malgré la lenteur des travaux de réhabilitation, la station garde ses atouts et, selon Laura Pătru, les arguments en faveur d’un séjour à Herculane-les-Bains ne manquent pas : « Herculane-les-Bains est un excellent point de départ pour des itinéraires dans la région. On peut se rendre, par exemple, à Ineleţ, un petit village isolé. Pour l’atteindre il faut monter des escaliers verticaux en bois. Etant si difficile d’accès, Ineleţ est resté presque inchangé depuis un siècle. Depuis Herculane-les-Bains, on peut facilement se rendre au défilé du Danube entre les Carpates, les fameuses Chaudières, ou aller admirer le portrait géant du roi dace Décébale sculpté à même la pierre et haut de 40 mètres. Ou bien, on peut visiter la Grotte aux vapeurs, qui est un sauna naturel, le belvédère de l’impératrice Sissi et le Casino où jadis se rencontraient les rois. S’y ajoute une multitude de sites s’égrenant le long de la Vallée de la rivière Cerna. »



    Laura Pătru lance une dernière invitation: « Si pour ceux qui souhaitent se reposer et se remettre en forme, un week-end à Herculane-les-Bains peut suffire pour se détendre et bénéficier de quelques procédures thérapeutiques, ceux qui viennent pour la cure doivent prévoir un séjour d’au moins 5 jours. Les traitements que nous offrons utilisent l’eau thermale, or, les effets d’une telle cure ne se font sentir qu’au-delà de 5 jours. Nous souhaitons partager avec vous toutes les richesses de la station. Herculane-les-Bains est à vous. »



    Depuis les services spa à la gym Pilates, en passant par des promenades reposantes à travers une ville connue depuis l’an 153 ou des randonnées de plusieurs heures, voilà les atouts d’une station qui garde son attractivité, même après 2 mille ans. (trad. : Dominique)

  • Samir Bechka (Algérie) – est-ce que les eaux sont polluées en Roumanie?

    Samir Bechka (Algérie) – est-ce que les eaux sont polluées en Roumanie?

    Nous apprenons dans un récent rapport publié par le portail ziare.com que la Roumanie occupe la dernière place en Europe pour la qualité des eaux de baignade, selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement. Plus de la moitié des eaux de surface d’Europe pourraient être en bon état écologique à la fin 2015, alors que pour 40% des eaux de surface, l’état chimique demeure inconnu, lit-on dans le rapport « L’environnement européen – état et perspectives. » Selon ce rapport annuel relatif à la qualité des eaux de baignade de l’Union européenne, Chypre, le Luxembourg et Malte occupent les premières places au classement, alors que la Roumanie est la dernière, derrière l’Albanie.

    Les pays où le plus grand nombre d’eaux de baignade a une qualité insatisfaisante sont l’Italie, avec 197 endroits, la France, avec 105 et l’Espagne avec 65. Environ 85,5% des endroits situés en bord de mer ont des eaux excellentes. De ce point de vue, les meilleures destinations européennes sont la Croatie, Malte, Chypre, la Grèce, le Portugal et l’Italie, puis l’Espagne et la France, le taux d’excellence de cette dernière se chiffrant à 77,3%. Or, en 2009, 43% des corps d’eau de surface étaient en bon ou en très bon état écologique.

    Les préoccupations pour l’état écologique des eaux sont plus prononcées pour l’Europe Centrale et du nord-ouest, des zones à agriculture intensive et avec une grande densité de la population. Il convient de mentionner que l’état des eaux côtières de la région de la mer Noire et de la mer du Nord font aussi l’objet de préoccupations.

    L’état chimique des eaux est une autre raison d’inquiétude. Malheureusement, 10% des rivières et des lacs européens sont pollués avec des hydrocarbures et des métaux lourds. Un quart environ des eaux souterraines sont dans un état jugé déficitaire, en raison notamment de pollution aux nitrates. Une bonne nouvelle, c’est que les eaux du continent sont pourtant plus propres qu’il y a 25 ans, grâce aux investissements dans les systèmes de collecte des eaux usées pour réduire la pollution par le traitement des eaux urbaines usées.

    Les niveaux de nutriments dans les eaux douces ont chuté de 57%, et les niveaux moyens de phosphates et de nitrates des rivières européennes ont connu une baisse de 20% entre 1992 et 2011. Reste encore que plus de la moitié des eaux roumaines sont vulnérables à la pollution. Les déversements accidentels de pétrole dans le Danube constituent le principal danger tant pour la santé des gens que pour la biodiversité du fleuve, a déclaré Marie Jeanne Adler, directrice à l’Institut national d’hydrologie et de gestion des eaux.

    Mais ce n’est pas le seul. Les déchets de plastique qui finissent dans le Danube dépassent en nombre les jeunes poissons, selon les résultats d’une étude autrichienne réalisée sur deux ans. Estimation a été faite que 4,2 tonnes de plastique arrivent tous les jours du Danube dans la mer Noire, donc beaucoup reste encore à faire pour améliorer la qualité des eaux.

  • 28.05.2014

    28.05.2014

    Négociations – Les leaders du Parti national libéral, du Parti démocrate-libéral et de la Force civique, de lopposition de centre-droit, ont démarré des négociations visant à mettre en place une alliance unique de la droite, en vue du scrutin présidentiel de novembre prochain. Pour le moment, les trois formations ont exclu une éventuelle fusion, se contentant, selon elles, dunir leurs forces afin de barrer la progression du centre-gauche, dominé par le Parti social-démocrate. Ces négociations interviennent après que lalliance électorale gouvernementale formée par les sociaux-démocrates, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur a remporté les élections européennes avec 37% des voix, soit une avance substantielle par rapport aux autres partis. Effectivement, le PNL na décroché que 15% des suffrages et le PDL – 12%. Le candidat indépendant Mircea Diaconu, lUnion démocratique des Magyars de Roumanie et le Parti du Mouvement populaire ont été les seuls à franchir le seuil électoral de 5%, sadjugeant chacun quelque 6% des votes exprimés. Le Bureau électoral central doit annoncer jeudi les résultats définitifs. Entre temps, il examine les contestations éventuelles et fait la répartition pour chaque formation politique des 32 mandats deurodéputés attribués à la Roumanie.



    Visite — La ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, fait, ce mercredi, une visite officielle en Roumanie, à l’invitation de son homologue, Titus Corlăţean. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, la visite, qui a lieu dans le contexte des 135 années depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, sera une occasion de reconfirmer l’excellent état des rapports entre les deux Etats dans le cadre du Partenariat stratégique consolidé. Les chefs des deux diplomaties discuteront aussi des thèmes européens, sous l’angle de la reprise par l’Italie de la présidence du Conseil de l’UE au second semestre de l’année en cours.



    Patrimoine – Le prince de Galles poursuit sa visite privée dans plusieurs départements transylvains, au centre de la Roumanie. Il se trouve aujourdhui dans la région de Covasna, plus précisément sur la Vallée de Zălan, où il détient plusieurs propriétés. Défenseur ardu de la protection des monuments historiques, le prince Charles sest activement impliqué dans la rénovation de plusieurs villages saxons fondés au 12e siècle, localités incluses au patrimoine mondial de lUNESCO.



    Crue – Le niveau des eaux sur le secteur roumain du Danube a considérablement augmenté à la hauteur des départements du sud-est du pays, où est attendue aujourdhui la crue qui se propage depuis la Serbie. Dans la ville-port de Galaţi, leau a partiellement inondé le chantier naval et la promenade en bord de fleuve, tandis quà Brăila, les autorités font état dinfiltrations dans la digue de protection de la ville. Le risque dinondations des territoires roumains riverains du Danube ne devrait pas diminuer jusquà la fin de ce mois, selon les prévisionnistes.



    Tennis — La Roumaine Monica Niculescu, 76e au classement WTA, joue aujourdhui contre lArgentine Paula Ormaechea au second tour de la compétition de simple dames du Roland Garros, deuxième tournois de Grand Chelem de lannée. Dans lépreuve de double, le duo roumano-russe Sorana Cârstea-Maria Kirilenko rencontre lEstonienne Kaia Kanepi et la Russe Alexandra Panova, tandis que la paire roumano-croate Raluca Olaru-Donna Vekic sera opposée au double allemand Kristina Barrois-Annika Beck. Chez les hommes, le duo roumano-croate Florin Mergea-Marin Draganja joueront contre les Polonais Mariusz Fyrstenberg-Marcin Matkowski. Mardi, les joueuses roumaines de tennis Simona Halep, numéro 4 mondial, et Sorana Cârstea, tête de série n° 26, se sont qualifiées au second tour de lépreuve simple dames.

  • Tout sur la Roumanie ou presque

    Tout sur la Roumanie ou presque

    Chapitre 1 : Informations générales


    Chapitre 2 : Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie


    Chapitre 3 : Séparation des pouvoirs, pouvoirs dans l’Etat


    Chapitre 4 : Informations sociales-démographiques


    Chapitre 5 : Division administrative du territoire, principales villes


    Chapitre 6 : Histoire


    Chapitre 7 : Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales


    Chapitre 8 : Transports


    Chapitre 9 : Préfixe téléphonique, domaine Internet





    Chapitre 1: Informations générales




    Nom officiel: Roumanie (appellation adoptée dès 1862, après l’union en 1859 des principautés de Moldavie et de Valachie).



    Forme de gouvernement: République



    Statut international: membre de l’ONU (depuis 1955), de l’UNESCO (1956), du Conseil de l’Europe (1993), de l’OTAN (29 mars 2004), membre de l’Union Européenne (depuis le 1er janvier 2007).



    Capitale: Bucarest (dans le Sud du pays, superficie de 228 km²). Attestation documentaire de 1459.



    Position géographique: Etat du Sud-Est de l’Europe Centrale, situé dans la partie Nord de la péninsule des Balkans, dans le bassin inférieur du Danube, avec une petite façade sur la mer Noire. Entre son extrémité Est et celle de l’Ouest, la Roumanie couvre 9 méridiens environ. Du Nord au Sud, le pays couvre 5 parallèles.



    Superficie: 238.391 km². (91.843 milles carrés). La Roumanie est le 12e plus grand pays d’Europe.



    Frontières: ~3150 kilomètres, dont un tiers environ de frontières terrestres et deux tiers de frontières sur l’eau (les rivières de Tisza et Prout, le Danube et la mer Noire). La côte roumaine de la Mer Noire s’étend sur près de 245 kilomètres.



    Voisins: La Hongrie (à l’Ouest et au Nord-Ouest), l’Ukraine (au Nord et à l’Est), la République de Moldova au Nord-Est et à l’Est), la mer Noire (au Sud-Est), la Bulgarie (au Sud) et la Serbie (au Sud-Ouest et à l’Ouest).



    Langue officielle: le roumain, qui est une langue néo-latine.





    Chapitre 2: Armoiries, fête nationale, jours fériés, heure officielle, monnaie




    Fête nationale: Le 1er Décembre (le 1er décembre 1918, les provinces historiques à population roumaine prépondérante envoyèrent leurs représentants à Alba Iulia, au centre du pays pour décider de leur union à la Roumanie).



    Drapeau: Le drapeau roumain est tricolore (bleu, jaune, rouge) et n’a pas connu de transformations majeures le long de l’histoire; la disposition des couleurs est verticale, en trois bandes de largeur égale, dans l’ordre suivant à partir de la hampe: bleu-cobalte, jaune-chrome, rouge-vermillon.



    Hymne national: “Réveille-toi Roumain!”, sur les vers du romantique roumain quarante-huitard Andrei Muresanu et la musique du poète et musicien Anton Pann.



    Armoiries: Les armoiries actuelles ont pour élément central l’aigle d’or des croisés, sur un écu d’azur, tenant dans ses serres un sceptre et une épée. Sur la poitrine de l’aigle se trouve un blason partagé en champs héraldiques représentant les provinces historiques roumaines (Valachie, Moldavie, Transylvanie, Maramureş, Crişana, Banat, territoires adjacents de la mer Noire).



    Heure officielle: l’heure de l’Europe orientale: (TU+2 (hiver), TU+3 (été). L’heure d’été est valable depuis le dernier dimanche du mois de mars et jusqu’au dernier dimanche du mois d’octobre.



    Jours fériés: Les 1er et 2 janvier (Nouvel An), le dimanche et le lundi de Pâques, le 1er mai, (Journée Internationale du Travail), le 24 juin (la Pentecôte), le 15 août (Fête de l’Assomption de la Vierge Marie), le 30 novembre (la Saint André), le 1er décembre (Fête nationale), les 25 et 26 décembre (Noël).



    Monnaie: Le leu (pluriel “lei”; symbole international RON) divisé en 100 bani. Le taux de change du leu par rapport à d’autres monnaies est disponible sur notre site.





    Chapitre 3: Séparation des pouvoirs, les pouvoirs dans l’Etat




    L’Etat roumain est organisé suivant le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs – législatif, exécutif (le Gouvernement et le Président de la république) et judiciaire — dans le cadre de la démocratie constitutionnelle (aux termes de la Constitution roumaine de 2003).



    Le président est élu au suffrage direct pour un mandat de 5 ans. Une personne peut occuper la fonction de président de la Roumanie pour deux mandats maximum.



    Les gouvernements roumains ont été pour la plupart issus de coalitions politiques, notamment depuis la première succession au pouvoir de la période postcommuniste, en 1996.



    Le Parlement bicaméral, formé de la Chambre des Députés et du Sénat (Chambre Supérieure), est élu au suffrage universel, dans un système uninominal à un seul tour de scrutin, pour un mandat de 4 ans. Les citoyens roumains résidant à l’étranger désignent par vote 4 députés et 2 sénateurs qui représentent leurs intérêts.



    Selon la Constitution, les minorités ethniques qui ne peuvent pas accéder directement au Parlement, se voient réserver un siège à la Chambre des Députés, à condition d’obtenir un nombre minimum de voix au niveau national.



    18 minorités sont ainsi représentées à la Chambre des Députés. La seule minorité ethnique qui parvient à accéder directement au Législatif est celle magyare, la plus nombreuse de Roumanie.



    La Roumanie est représentée au Parlement européen par 33 eurodéputés, pour un mandat de 5 ans.





    Chapitre 4: Informations sociales-démographiques




    Selon le recensement de la population et des immeubles, d’octobre 2011 (résultats partiels), la population stable était d’un peu plus de 19 millions (19.043.000) de personnes, dont 18,38 millions étaient présentes et 659 mille temporairement absentes. 910 mille autres étaient parties pour une longue période, (plus de 12 mois), et 300 mille temporairement présentes. Le recensement général de 2002 faisait état de 21,68 millions de personnes, la population ne cessant de baisser, en raison du déclin accentué de la natalité et d’un solde migratoire extérieur négatif.



    52,8% de la population stable de la Roumanie habitaient dans des grandes villes (appelées « municipes ») et villes et 47,2% dans des communes rurales.



    16,87 millions de personnes de la population stable (88,6%) se sont déclarées Roumains. La population d’ethnie magyare s’est chiffrée à 1,24 millions de personnes, (6,5%). 619 mille personnes (3,2%) se sont déclarées Roms.



    Autres groupes ethniques plus nombreux : Ukrainiens (51,7 mille personnes), Allemands (36,9 mille), Turcs (28,2 mille), Russes – Lipovènes (23,9 mille) et Tatares (20,5 mille).



    Les plus importantes communautés de Roumains ou de personnes originaires de Roumanie au delà des frontières nationales se trouvent en République de Moldova, aux Etats-Unis, au Canada, en Ukraine, Serbie, Allemagne, Israël et Australie. S’y ajoutent les nombreuses communautés de Roumains parties travailler à l’étranger, notamment en Italie et en Espagne.



    La population par sexe, selon l’Institut National de la Statistique ( le 1er janvier 2011): 51,3% de sexe féminin, 48,7% de sexe masculin. L’espérance de vie était de 70,1 ans pour les hommes et de 77,5 pour les femmes. L’âge moyen estimé de la population était de 39,8 ans.





    Chapitre 5: Division administrative du territoire, principales villes




    Divisions administratives : 41 départements et Bucarest, la capitale, qui a le rang de département; 320 villes (dont 103 grandes villes portant le nom de “municipes”) et 2861communes rurales.



    Principales villes: Bucarest (1,94 millions d’habitants environ) suivie par Iasi, Cluj-Napoca, Timisoara et Constanta (de plus de 300 mille habitants).





    Chapitre 7: Relief, eaux, climat, végétation, faune, aires protégées, ressources minérales




    Les différentes formes de relief dessinent un amphithéâtre, à trois niveaux importants. Le plus élevé est représenté par les Carpates (avec un sommet atteignant les 2544 mètres – le Pic Moldoveanu, dans les Monts Fagărăş). La chaîne montagneuse, qui entoure le Plateau de la Transylvanie, se prolonge vers l’est et le sud, par les Subcarpates, zone de collines hautes de 1000 à 1500 mètres. Viennent ensuite les plaines, les vallées et le Delta du Danube, la région la plus jeune du pays qui subit des transformations permanentes, atteignant une altitude moyenne de 52 centimètres.



    La particularité du relief de la Roumanie est sa proportionnalité — les montagnes représentent 31% du territoire, les collines et les plateaux — 36%, alors que les plaines et les régions basses occupent 33% du territoire du pays.



    Le climat de la Roumanie est de type semi-continental de transition, avec des influences océaniques (dans l’ouest de la Roumanie), méditerranéennes, (dans le sud-ouest) et continentales excessives (dans l’est). Les températures moyennes pluriannuelle varient en fonction du relief, 8°C dans le nord, plus de 11°C dans le sud, moins 2,5°C à la montagne et 11,6°C dans les plaines.



    Ces dernières années, la Roumanie a connu des phénomènes météorologiques extrêmes — chutes abondantes et rapides de neige, pluies diluviennes, tornades, vagues de chaleur extrême et sécheresse prolongée, qui ont fait de nombreuses victimes et des dégâts matériels.



    Les eaux courantes de Roumanie forment un réseau radial. La plupart d’entre elles prennent leur source dans les Carpates et se jettent dans le Danube, directement ou par leurs affluents. Ce fleuve est le plus important cours d’eau du pays, qu’il arrose sur une longueur de 1075 kilomètres. Avant de se jeter dans la Mer Noire, le Danube forme un delta.



    Les lacs de Roumanie sont notamment naturels et se retrouvent à tous les niveaux du relief : lacs glaciaires (tel le Lac Mioarelor, à 2282 mètres d’altitude, dans les monts Fagaras), lacs fluviaux et maritimes (comme le lac Techirghiol, à 1 mètre et demi d’altitude).



    La végétation a une distribution étagée, suivant les caractéristiques du sol et du climat. Les régions montagneuses sont couvertes de forêts de conifères (notamment des épicéas), de forêts mixtes (hêtre, sapin et épicéa) et de forêts de hêtre. Les sommets des montagnes sont couverts de pâturages alpins et de buissons variés — genévriers, airelles (myrtilles), buis etc. Le hêtre, le chêne, le rouvre dominent les forêts de feuillus couvrant surtout les régions collinaires et les plateaux. La végétation de steppe et de sylvosteppe, occupant jadis les aires peu humides, a été en grande partie remplacées par des cultures agricoles.



    Variée, en fonction de la végétation, la faune de la Roumanie reste parmi les plus riches en Europe. A la montagne, on peut toujours rencontrer le chamois ou l’aigle. Les principaux locataires des forêts des Carpates sont — l’ours, le cerf, le lynx, le loup, le sanglier, le chevreuil, l’écureuil et de nombreuses espèces d’oiseaux. Dans certaines régions montagneuses, on peut encore observer le coq de bruyère ; les collines et les plaines, elles, sont notamment peuplées de lièvres, taupes, hérissons, reptiles, batraciens et un grand nombre d’espèces d’oiseaux. Les zones de steppe sont surtout le territoire des rongeurs — dont le souslik d’Europe et le hamster d’Europe. Du côté des eaux, les poissons dominants sont la truite (en montagne), le chevesne et le barbeau (dans les régions collinaires), la carpe, la perche, le brochet, le silure glane et le carassin argenté (dans les eaux des basses régions ainsi que dans le Delta du Danube) ou encore plusieurs espèces d’esturgeons (sur le cours du Danube inférieur ou dans les eaux marines).



    Les ressources minérales sont plutôt bien variées également : pétrole — avec une importante tradition d’exploitation — gaz naturels, charbon (la houille, le charbon brun ou le lignite), minerais ferreux et non ferreux, gisements d’or, d’argent et de bauxite, sel et ainsi de suite. S’y ajoutent les plus de 2000 sources d’eaux minérales et thermales utilisées dans la consommation courante ou pour des cures médicales.



    Plusieurs centaines d’aires sont protégées en Roumanie, totalisant quelque 20% du territoire du pays. En 2011, il y avait 3 réserves de la biosphère, inscrites au patrimoine de l’UNESCO (le Delta du Danube, les Parcs Nationaux des Monts Retezat et Rodnei), 8 zones humides d’importance internationale, 13 parcs nationaux, 15 parcs naturels, 206 monuments de la nature, 64 réserves de préservation scientifique, 699 réserves naturelles et 148 aires de protection spéciale des populations d’animaux et d’oiseaux.





    Chapitre 8: Transports




    La Roumanie dispose d’un peu plus de 500 kilomètres d’autoroutes ou routes en régime d’autoroutes, groupés sur 3 directions : A1 (Bucarest – Piteşti–Sibiu–Deva–Timişoara–Arad–Nădlac), A2 (Bucarest — Constanta), A3 (Bucureşti–Braşov–Oradea–Borş).



    Les routes européenne classe A qui traversent la Roumanie sont : E58; E60; E68; E70; E79; E81; E85; E87. En Roumanie les routes s’étendent sur 198.930 kilomètres.



    La longueur totale des voies ferrées est d’environ 10.785 kilomètres, dont près de 4.020 kilomètres électrifiées.



    Principaux ports : à la Mer Noire – Constanţa, Mangalia ; sur le Danube – Orşova, Drobeta-Turnu Severin, Calafat, Corabia, Turnu Mãgurele, Zimnicea, Giurgiu, Olteniţa, Cãlãraşi, Cernavodã, Brãila, Galaţi, Tulcea, Sulina.



    Principaux aéroports : Bucarest (“Henri Coandã” – Otopeni et Aurel Vlaicu” — Bãneasa pour des vols charters et vols privés), Constanta, (Mihail Kogãlniceanu”), Timişoara (Traian Vuia”), Cluj-Napoca, Târgu Mureş (Transilvania”), Bacău, Iaşi, Sibiu, Arad, Oradea, Baia Mare, Suceava.





    Chapitre 9: Préfixe téléphonique, domaine Internet




    Le préfixe téléphonique international pour la Roumanie est 0040 (ou +40)



    Le préfixe de Bucarest est 0040.21 si on appelle de l’extérieur de la Roumanie. Le préfixe est suivi d’un numéro à 7 chiffres.



    Le domaine Internet pour la Roumanie est .ro .