Tag: échanges commerciaux

  • 01.05.2015 (mise à jour)

    01.05.2015 (mise à jour)

    Tournée– Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a entamé vendredi sa visite officielle au Qatar, la première d’un chef de gouvernement roumain dans ce pays depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales 25 ans auparavant. Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays a connu l’année dernière une hausse de 28% par rapport à 2013, en se chiffrant à 61 millions de dollars. La visite au Qatar intervient après celle en Arabie saoudite, première étape d’une tournée qui emmène Victor Ponta dans les pays du Golfe.



    Message– La Roumanie est un pays des gens hardis et pour bénéficier d’une économie prospère, il faudrait le soutien de tous ceux qui travaillent, a lancé le premier ministre, Victor Ponta, dans un message à l’occasion de la Fête Internationale du Travail. Tout comme un pays ne peut pas connaître l’essor en l’absence d’une économie puissante, une économie puissante ne peut pas se construire sans respecter les droits et la dignité des ceux qui travaillent, a encore affirmé le chef du gouvernement. A Bruxelles, une enquête Eurostat montre que la Roumanie recense le moins de personnel en CDD. Seulement, 1,5% des Roumains ont un contrat à durée déterminée. Par ailleurs, le même rapport révèle que les Roumains sont au sommet du classement européen en ce qui concerne la durée du travail tout au long de leur vie. Un Roumain travaille en moyenne 32 années avant de prendre la retraite. Selon Eurostat, plus de 7% des salariés roumains font un travail de nuit.



    Rencontre– Le ministre délégué chargé des relations avec les Roumains de l’étranger, Angel Tîlvar a rencontré vendredi les membres de la communité des citoyens juifs originaires de Roumanie, apprend-on auprès du Ministère des Affaires Etrangères. A cette occasion, le responsable roumain a mis en évidence le rôle joué par cette communauté dans les efforts déployés pour le renforcement des relations roumano- israéliennes. L’officiel roumain a également mis en évidence l’intérêt des autorités de Bucarest face au développement du milieu associatif de la communauté roumaine d’Israël. La contribution des Roumains au patrimoine culturel universel représente le meilleur argument en faveur de la préservation de l’identité roumaine, a affirmé Angel Tîlvar.



    Santé– La carte nationale de santé similaire à la carte vitale française entre en vigueur à partir de ce 1 mai. Dorénavant, les Roumains devront la présenter pour avoir accès aux soins médicaux dans les cabinets des médecins traitant, dans les hôpitaux ou les pharmacies. En l’absence d’un tel document, le patient devra se munir d’un acte délivré par la Sécurité sociale. Pourtant, les médecins traitant affirment que le système informatique n’est pas encore mis au point et qu’il reste encore pas mal de personnes qui ne se sont pas vu remettre les cartes. C’est la raison pour laquelle les médecins ont demandé des modifications législatives censées permettre l’existence en parallèle des visites médicales avec et sans carte nationale de santé. Les personnes qui ne bénéficient pas d’une assurance maladie bénéficieront d’un paquet minimum de soins médicaux, tandis que pour les urgences, il ne faudra pas de document spécial.



    Exposition –La ville italienne de Milan accueille du 1 mai au 31 octobre lexposition universelle “Nourrir la planète, énergie pour la vie”. L’expo va réunir plus de 145 pays et organisations nationales, dont la Roumanie, à travers 70 pavillons répartis sur une superficie de 110 hectares. Avec pour message phare “Vivre en harmonie avec la nature”, le pavillon roumain se trouve dans la zone centrale et propose une réinterprétation d’une maison traditionnelle du Delta du Danube, région incluse dans le patrimoine de l’Unesco. Les visiteurs y sont attendus pour découvrir la richesse culturelle de la Roumanie, ses ressources de nourriture écologique et ses solutions pour un développement durable. La Journée Nationale de la Roumanie de l’Exposition de Milan aura lieu le 29 juillet.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondial affrontera la Française Alizé Cornet dans le match inaugural du tournée de tennis de Madrid doté de prix de 4,2 millions de dollars. Par ailleurs, Irina Camelia Begu jouera au premier tour contre la Japonaise Kurumi Nara, tandis que Alexandra Dulgheru affrontera la Serbe, Ana Ivanovici, tête de série nr 7.



    Météo– Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps s’adoucira sur la plupart du territoire. Le ciel sera variable, plutôt nuageux sur l’est, les régions collinaires et en haute montagne, où l’on attend de faibles pluies. Dans l’après-midi, la nébulosité s’accentuera progressivement dans l’ouest, le nord-oust et le centre du pays. Les températures maximales iront de 17 à 24 degrés.




  • 11.02.2014 (mise à jour)

    11.02.2014 (mise à jour)

    Forum – Le montant des échanges commerciaux entre la France et la Roumanie a atteint un niveau record en 2013, soit plus de 7 milliards d’euros, a déclaré mardi à Bucarest, l’ambassadeur de France en Roumanie, Philippe Gustin. Il s’exprimait au Forum des affaires « France-Europe du sud-est ». Et d’ajouter que la France est le troisième partenaire économique de la Roumanie. Organisée par la mission économique UBIFRANCE de l’Ambassade de France, l’événement réunit 400 compagnies de 14 pays, officiels roumains et ambassadeurs à Bucarest des Etats d’Europe du sud-est. Les compagnies participantes déroulent des activités dans l’infrastructure, les transports, l’énergie, l’industrie automobile, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’industrie alimentaire, le e-commerce, l’informatique, les équipements médicaux. Les hommes d’affaires français auront l’occasion de rencontrer de possibles partenaires d’Europe du sud-est, une région qui compte 70 millions d’habitants et qui dispose d’un important potentiel de croissance économique.



    Immigration – La Roumanie regrette profondément la décision de la Suisse de limiter l’immigration. C’est ce qu’a déclaré mardi, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. Sa réaction survient après le référendum de dimanche quand 50,3% des Suisses ont voté en faveur de la limitation de l’immigration, notamment européenne. Le ministre roumain des Affaires Etrangères a tenu à rappeler la position de l’UE qui garantit la libre circulation des personnes au sein de l’espace européen. Lors du référendum, Bruxelles a déclaré remettre en cause ses relations avec la Suisse.



    Négociations – Les leaders de l’Union Sociale Libérale, la coalition de centre-gauche, au pouvoir en Roumanie, ont échoué dans leur tentative de trouver une nouvelle formule gouvernementale. Le premier ministre, Victor Ponta, leader des sociaux-démocrates, a déclaré avoir avancé l’initiative que le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, devienne aussi bien Ministre de l’Intérieur que vice premier ministre, tandis que le gouvernement ait quatre vice premier ministres censés représenter toutes les formations de l’USL. Une nouvelle série de négociations aura lieu mercredi. Les fauteuils de ministres de l’Economie, des Finances et de la Santé, restent aussi vacants.



    Enquête – L’Institut d’Investigation des Crimes du Communisme a sollicité au Parquet auprès de la Haute Cour de Justice et de Cassation d’ouvrir une enquête pénale à l’encontre d’un ancien chef de camp de travail communiste accusé de crime contre l’humanité. L’Institut accuse Florian Cormos, 87 ans, ancien commandant au camp de travaux forcés de Cernavoda, d’avoir mis en place entre décembre 1952 et avril 1953 un véritable régime d’extermination soldé par la mort de 115 opposants au régime communiste. Cormos est le quatrième tortionnaire identifié par l’Institut d’Investigation des Crimes du Communisme.




    Agriculture – En visite à Bucarest, le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos a rencontré mardi le premier ministre Victor Ponta et le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. Les pourparlers ont été dominés par les opportunités pour l’agriculture et le milieu rural de Roumanie dans la Politique agricole commune 2014-2020, ainsi que par les pas à suivre en vue d’une bonne mise en œuvre du prochain programme de développement rural. 2013 fut une année exceptionnelle- a tenu à préciser le premier ministre Ponta, en ajoutant que ce fut pour la première fois depuis 1994 quand le volume des exportations roumaines de produits agroalimentaires a surclassé celui des importations. Le chef du gouvernement roumain s’est prononcé en faveur d’une agriculture moderne et écologique.



    Code de la route – En Roumanie, le nouveau projet de loi sur la modification du Code de la Route va être soumis au Sénat de Bucarest. Le document stipule entre autres l’augmentation de la vitesse maximale autorisées à l’intérieur des localités et sur les voies express, ainsi que la modification de certaines procédures liées aux amendes. Aux termes du nouveau code de la route, le montant des amendes augmente jusqu’à 9.600 lei (soit 2.000 euros) si le chauffeur brûle le feu rouge ou enfreint les règles concernant le passage à niveau.



    Amende – Le président roumain Traian Basescu s’est vu infliger une amende, pour la troisième fois ces 7 dernières années, par le Conseil de lutte contre les discriminations pour avoir tenu des propos discriminatoires contre les Roms. Selon le Conseil, le chef de l’Etat a discriminé les Roms et violé leur droit à la dignité. Lors dun voyage en Slovénie en novembre 2010, Traian Basescu avait déclaré que ” nombre de Roms nomades vivent traditionnellement de ce quils volent”. Une trentaine dassociations roumaines de défense des droits de lHomme avait alors affirmé que ces propos constituaient un nouvel épisode dans la stigmatisation des Roms par de hauts responsables politiques. Alors que le recensement officiel fait état de quelque 620 mille Roms vivant en Roumanie les ONG, elles, parlent de deux millions.

  • 11.02.2014

    11.02.2014

    Forum – Le montant des échanges commerciaux entre la France et la Roumanie a atteint un niveau record en 2013, soit plus de 7 milliards d’euros, a déclaré aujourd’hui à Bucarest, l’ambassadeur de France en Roumanie, Philippe Gustin. Il s’exprimait au Forum des affaires « France-Europe du sud-est ». Et d’ajouter que la France est le troisième partenaire économique de la Roumanie. Organisée par la mission économique UBIFRANCE de l’Ambassade de France, l’événement réunit 400 compagnies de 14 pays, officiels roumains et ambassadeurs à Bucarest des Etats d’Europe du sud-est. Les compagnies participantes déroulent des activités dans l’infrastructure, les transports, l’énergie, l’industrie automobile, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’industrie alimentaire, le e-commerce, l’informatique, les équipements médicaux. Les hommes d’affaires français auront l’occasion de rencontrer de possibles partenaires d’Europe du sud-est, une région qui compte 70 millions d’habitants et qui dispose d’un important potentiel de croissance économique.



    Négociations – Les leaders de l’Union Sociale Libérale, la coalition de centre-gauche, au pouvoir en Roumanie, reprennent ce mardi les négociations sur la nouvelle formule gouvernementale. Le principal sujet de discussion c’est la proposition que le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, dont la nomination au Ministère de l’Intérieur a déjà été validée à l’intérieur de l’USL, devienne aussi vice-premier ministre. Lundi, le leader des sociaux-démocrates, le chef du gouvernement, Victor Ponta et son homologue libéral, Crin Antonescu ont examiné les propositions des libéraux avancées pour les fonctions de ministres de l’Economie, des Finances et de la Santé, restés vacants.



    Agriculture – En visite à Bucarest, le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos participe ce mardi à une réunion avec les représentants de l’Association des communes de Roumanie. Les pourparlers seront dominés par les opportunités pour l’agriculture et le milieu rural de Roumanie dans la Politique agricole commune 2014-2020, ainsi que par les pas à suivre en vue d’une bonne mise en œuvre du prochain programme de développement rural. Le commissaire européenne doit aussi rencontrer le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, celui des fonds européens, Eugen Teodorovici ainsi que le président du Sénat de Bucarest, Crin Antonescu.



    Code de la route – En Roumanie, le nouveau projet de loi sur la modification du Code de la Route va être soumis au Sénat de Bucarest. Le document stipule entre autres l’augmentation de la vitesse maximale autorisées à l’intérieur des localités et sur les voies express, ainsi que la modification de certaines procédures liées aux amendes. Aux termes du nouveau code de la route, le montant des amendes augmente jusqu’à 9.600 lei (soit 2.000 euros) si le chauffeur brûle le feu rouge ou enfreint les règles concernant le passage à niveau.



    Amende – Le président roumain Traian Basescu s’est vu infliger une amende, pour la troisième fois ces 7 dernières années, par le Conseil de lutte contre les discriminations pour avoir tenu des propos discriminatoires contre les Roms. Selon le Conseil, le chef de l’Etat a discriminé les Roms et violé leur droit à la dignité. Lors dun voyage en Slovénie en novembre 2010, Traian Basescu avait déclaré que ” nombre de Roms nomades vivent traditionnellement de ce quils volent”. Une trentaine dassociations roumaines de défense des droits de lHomme avait alors affirmé que ces propos constituaient un nouvel épisode dans la stigmatisation des Roms par de hauts responsables politiques. Alors que le recensement officiel fait état de quelque 620 mille Roms vivant en Roumanie les ONG, elles, parlent de deux millions.



    Rencontre – Le ministre chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora, Cristian David, rencontre aujourd’hui à Madrid les représentants des médias en langue roumaine. Ce mardi encore, le ministre roumain aura des entretiens avec les président de la Commission pour l’Emploi et la sécurité sociale du Parlement espagnol, José Eugenio Azpiroz Villar. Lundi, Cristian David s’est entretenu avec Fatima Banez Garcia, la ministre espagnole de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Laquelle a proposé au ministre roumain de mettre à profit l’expérience espagnole dans la formation professionnelle des jeunes, qui mêle études et pratique sur le marché de l’emploi. Les Roumains en Espagne représentent la communauté étrangère la plus nombreuse du pays ; elle compte un million de personnes.


  • La Roumanie à la réunion Europe – Amérique Latine

    La Roumanie à la réunion Europe – Amérique Latine


    Les pays de l’Amérique latine et des Caraïbes représentent une solution pour élargir la palette des exportations roumaines ; ils permettraient également à Bucarest de réduire sa dépendance économique de la zone euro, confrontée à des évolutions négatives ces dernières années, avait estimé le président de la Roumanie, Traian Basescu, à la fin du sommet UE-CELAC, de la capitale chilienne, Santiago. Le résultat principal de cette réunion, selon le chef de l’Etat roumain, a été l’accord des leaders européens et latino-américains ayant débouché sur un partenariat stratégique entre les deux régions, avec des bénéfices majeurs d’ailleurs, vu que les échanges commerciaux entre les deux parties se sont chiffrés à quelque 200 milliards d’euros en 2012. Ensemble, les économies européennes et celles de la Communauté des Etats de l’Amérique Latine et Caraïbes fournissent un tiers du PIB mondial — une raison de plus pour les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE de vouloir renforcer ce partenariat.




    Ces 10 dernières années, l’UE a investi près de 400 milliards d’euros dans différents secteurs de la région latino-américaine et caribéenne. Les intérêts de la communauté européenne dans cette zone sont importants. La Roumanie suit, elle aussi, cette tendance, explique le président Traian Basescu : « Je vous donnerais un seul chiffre. En 2012, le mois de novembre compris, le niveau des échanges commerciaux entre la Roumanie et les pays latino-américains a augmenté de 47%, avec même un léger excédent ; les exportations roumaines vers cette destination se sont chiffrées à 700 millions d’euros, alors que les pays de l’Amérique latine ont exporté en Roumanie des biens pour un montant de 600 millions d’euros. C’est une croissance explosive » .





    Et lui d’ajouter que les sociétés roumaines peuvent continuer dans cette voie, vu les accords commerciaux déjà existants ou qui seront conclu entre l’UE et les pays de la région : « Le cadre mis en place par ce sommet permettra aux sociétés roumaines de diversifier les marchés d’exportation. Au cours des deux ou trois dernières années, les compagnies roumaines ont fait leur retour sur les marchés du monde arabe. Nous devons faire de même avec l’Amérique latine et entrer sur les marchés des Caraïbes, afin de réduire notre dépendance de tout ce qui se passe à l’intérieur de l’UE. La leçon de la crise de la zone euro, qui a affecté la Roumanie aussi — cette leçon nous la vivons aujourd’hui, de même que nous l’avons vécue l’année dernière ; nous espérons qu’en 2014 ce sera mieux. C’est clair pourtant que les pays de la Communauté des Etats latino-américains et des Caribéens sont une solution pour développer notre commerce extérieur » .





    Le chef de l’Etat a encore parlé des perspectives des sociétés roumaines de décrocher des contrats avantageux grâce aux missions économiques dans la région. C’est le cas, selon Traian Basescu, de la compagnie Astra de la ville d’Arad (dans l’ouest de la Roumanie) qui a reçu des offres d’exporter des voitures de fret et de passagers au Brésil. (trad.: Andrei Popov)