Tag: échec

  • L’Ukraine, les dernières évolutions

    L’Ukraine, les dernières évolutions

    Ukraine – Les pourparlers organisés lundi
    28 février entre la Russie et l’Ukraine se sont terminés sans aucun résultat
    concret et les deux parties auront un deuxième tour de pourparlers. Selon le
    négociateur russe, Vladimir Medinski, la nouvelle rencontre aurait lieu
    bientôt à la frontière polono-biélorusse. L’Ukraine exige le
    retrait des troupes russes de son territoire, tandis que Vladimir Poutine
    souhaite une reconnaissance officielle du contrôle russe en Crimée et la
    démilitarisation de Kiev. Par ailleurs, le leader ukrainien, Volodimir
    Zelenski, a signé la demande d’adhésion de son pays à l’UE. Lundi encore, suite
    à une conversation téléphonique avec son homologue russe, le président
    français, Emmanuel Macron, a réitéré les appels de la communauté internationale
    à un cessez-le-feu immédiat. Pour la première fois dans son histoire, l’UE
    a accepté de financer des livraisons d’armes envers un pays tiers, dans une
    tentative d’aider Kiev à résister à l’offensive russe. L’isolement politique et
    économique de la Russie empire. Les pays européens frappent Moscou de sanctions
    très dures : elles excluent de nombreuses banques russes de Swift et
    gèlent les actifs de la Banque centrale russe. La Suisse renonce à la
    neutralité et met en place, à son tour, des sanctions contre la Russie. Sur le
    terrain, les forces russes se heurtent à une forte résistance ukrainienne aussi
    bien à Kiev, que dans d’autres villes du pays.



  • Réactions internationales au référendum de Roumanie

    Réactions internationales au référendum de Roumanie

    Le référendum pour modifier la définition de la famille en Roumanie a suscité de nombreuses réactions extérieures. Le président du Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates du Parlement européen, l’Allemand Udo Bullmann, groupe dont fait également partie le Parti social-démocrate, au pouvoir à Bucarest, a salué le fait que la consultation populaire n’ait pas obtenu le soutien nécessaire en vue d’être validée. Dans une déclaration postée sur le site du Groupe des socialistes et des démocrates du Parlement européen, Bullmann a exprimé son espoir que le gouvernement de Bucarest « écoutera ses électeurs et se concentrera sur les problèmes qui comptent pour ces derniers ». La modification proposée pour la Constitution aurait été clairement un pas en arrière pour les droits des personnes LGBTI et nous nous félicitons de ce que cette idée intolérante sur le concept de famille n’ait pas réuni l’appui des citoyens de la Roumanie », a ajouté l’eurodéputé allemand.



    La BBC commente qu’un référendum demandé pas les groupes pour la famille de Roumanie, pour élargir une interdiction déjà existante sur les mariages entre personnes du même sexe dans la Constitution a été un échec, suite à une faible présence au vote. Un peu plus de 20% de la population y a pris part, en dépit des deux jours de vote et de l’appui fort de l’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire en Roumanie. Selon la BBC, le résultat de la consultation ne fera pas la différence, en fait, mais c’est une honte pour les sociaux-démocrates au pouvoir, qui ont fortement soutenu le référendum, et il donne la mesure de l’absence d’influence de l’Eglise orthodoxe roumaine.



    A son tour, l’agence Reuters remarque que la consultation populaire qui a duré deux jours et a coûté 40 millions d’euros n’a pas réuni le nombre de voix nécessaire pour être validée. La Roumanie tourne le dos au référendum pour l’interdiction des mariages entre personnes du même sexe », a titré le journal espagnol El Pais, qui notait : « la participation faible annule le résultat et fait pousser un soupir de soulagement à Bruxelles, préoccupé par les réformes en matière de justice et par la corruption dans ce pays. L’échec du jour est un coup pour le gouvernement social-démocrate, affecté par les scandales de corruption et par les exigences des institutions européennes. » « Les conservateurs de Roumanie ont souhaité que les votants imposent des limites à la définition de la famille. Ils ont échoué » – écrit le New York Times, qui a également noté que la faible présence au vote a été un échec retentissant.


  • A la Une de la presse roumaine ce 08.10.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 08.10.2018

    Il a été convoqué pour donner une nouvelle définition à la famille dans la Constitution de la Roumanie. Un mot figure dans tous les articles parus dans les journaux bucarestois : échec. Bien entendu, selon son bord, chaque quotidien commente ce fait à sa manière.



  • 25.11.2014 (mise à jour)

    25.11.2014 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni mardi à Bucarest pour la dernière fois sous la direction de Traian Băsescu, avant la fin de son deuxième mandat en tant que président de la Roumanie, le 21 décembre. Les membres du CSAT ont décidé de se prononcer sur les propositions de budget pour 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et les orientations stratégiques de la Roumanie lorsque le gouvernement aura une image claire des ressources à sa disposition. Le Conseil a approuvé les orientations stratégiques de la Roumanie de développement de l’infrastructure énergétique, dans le contexte des évolutions européennes en la matière. Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’élaborer une stratégie concernant le transit du gaz qui sera exploité en mer Noire, censé assurer notamment le nécessaire de consommation de la Roumanie et de la République de Moldova, tandis que le surplus serait destiné à l’exportation. En ce qui concerne la participation de l’armée roumaine à la mission de l’OTAN Resolute Support d’Afghanistan en 2015, le CSAT a approuvé un renfort de forces jusqu’à 450 militaires, et un seuil maximum de 650 militaires a été fixé. Sur la crise ukrainienne, les membres du Conseil ont conclu qu’elle affectait des domaines d’intérêt stratégique de la Roumanie, tels que la sécurité maritime et aérienne, économique, présentait des menaces asymétriques, mais qu’elle affectait aussi la dimension politique des relations de la Roumanie avec les Etats de la région, et avec la Russie.



    Diplomatie — Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a annoncé mardi que sa première visite en tant que chef de la diplomatie serait à Chişinău, le 1er décembre, fête nationale de la Roumanie, un jour après les élections parlementaires en République de Moldova. Bogdan Aurescu a souligné que le scrutin était un moment historique pour ce pays qui doit marquer la consolidation du parcours irréversible vers l’Europe et la continuation des réformes démocratiques. Le cas échéant, tous les efforts du gouvernement pro européen de Chisinau, de l’UE, Roumanie comprise, dans cette voie seront nuls, a encore ajouté le chef de la diplomatie de Bucarest. Il a encore annoncé que sa deuxième visite officielle serait à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, le 2 décembre. Les 4 et 5 décembre, il se trouvera à Bâle, en Suisse, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats de l’OSCE.



    Justice — La Cour suprême de Bucarest a déclaré recevable le recours dans le dossier d’incompatibilité du président élu, Klaus Iohannis, et a fixé la première audience de jugement le 14 janvier. En 2013, Klaus Iohannis a été déclaré en état d’incompatibilité par l’Agence nationale d’intégrité ANI, parce qu’il était en même temps maire de la ville de Sibiu (centre) et représentant de la municipalité dans l’Assemblée générale de deux sociétés commerciales. Ultérieurement, une juridiction locale a infirmé le rapport de l’ANI, mais l’agence a saisi la cour d’un recours. Klaus Iohannis deviendra chef de l’Etat après le 21 décembre, date où le mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève.



    Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumé ce mardi devant le Parlement de Bucarest l’échec de l’organisation du deuxième tour de la présidentielle scrutin dans la diaspora, en soulignant qu’il en avait déjà payé le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face à Klaus Iohannis, a déclaré qu’un changement de la loi électorale s’imposait et a proposé au Parlement d’introduire le vote électronique ou par correspondance. Il a également plaidé en faveur de l’idée que tous les leviers relevant de l’organisation des élections soient concentrés entre les mains d’un seul organisme comme l’Autorité électorale permanente. Le Parti national libéral, (dopposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet étaient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files d’attente se sont formées devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains n’ont pas pu voter. Le débat au Parlement à ce sujet a eu lieu à l’initiative des libéraux. Deux ministres des Affaires étrangères ont démissionné sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de l’étranger, alors que le Parquet général a ouvert une enquête dans cette affaire.

  • 25.11.2014

    25.11.2014

    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine aujourd’hui le dossier dans lequel le président élu Klaus Iohannis a été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité (ANI). Celui-ci avait détenu simultanément les fonctions de maire de la ville de Sibiu, au centre du pays, et de représentant de la municipalité dans l’Assemblée générale de deux sociétés commerciales. Un tribunal local avait infirmé le rapport de l’agence, mais celle-ci a déposé un recours. Les juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice peuvent maintenir la décision de la première juridiction qui a rejeté le rapport de l’ANI. Ils ont également la possibilité d’analyser le recours et de donner leur verdict ou bien d’admettre l’action de l’Agence d’intégrité avant d’établir un nouveau délai limite de jugement du recours. Klaus Iohannis prendra ses fonctions à la tête du pays après le 21 décembre, date à laquelle expire le mandat du président sortant Traian Basescu.



    Défense — Le Conseil Suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest pour la dernière fois durant le mandat du président sortant Traian Basescu. A l’agenda de la réunion : les propositions pour le budget 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et l’orientation stratégique de la Roumanie dans le domaine du développement de l’infrastructure énergétique sur la toile de fond des évolutions européennes. La participation de l’armée roumaine à des missions à l’étranger, l’année prochaine, et les conséquences de la crise en Ukraine figureront également parmi les sujets de débat de cette réunion.



    Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumé aujourd’hui devant le Parlement de Bucarest l’échec de l’organisation du scrutin au sein de la diaspora, tout en soulignant qu’il en avait déjà payé le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face à Klaus Iohannis, a déclaré qu’un changement de la loi électorale s’imposait et a proposé au Parlement d’introduire le vote électronique ou par correspondance. Il a également plaidé en faveur de l’idée que tous les leviers relevant de l’organisation des élections soient concentrés entre les mains d’un seul organisme telle l’Autorité électorale permanente. Le Parti national libéral (en opposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet étaient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files d’attentes se sont formées devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains n’ont pas pu voter. Le débat au Parlement à ce sujet a eu lieu à l’initiative des libéraux. Deux ministres des Affaires étrangères ont démissionné sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de l’étranger, alors que le Parquet général a ouvert une enquête dans cette affaire.



    Crash — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a annoncé l’ouverture d’un dossier pénal suite au crash d’un hélicoptère militaire, la semaine dernière, au centre du pays. L’accident qui avait fait huit morts. La Cour a précisé que les délits associés à ce dossier sont homicide involontaire, non-respect des mesures légales de sécurité au travail. Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident d‘aviation. Les 10 militaires participaient à un exercice conjoint roumano – américain.



    Corruption — Les procureurs roumains du Parquet national anti-corruption procèdent aujourd’hui à des perquisitions à Bucarest et Buzau, (dans le sud-est du pays), qui visent des institutions publiques et les domiciles de plusieurs personnes physiques. Selon le Parquet, ces perquisitions sont effectuées dans le cadre d’un dossier pénal portant sur des délits commis entre 2010 et 2014 contre les intérêts financiers de l’UE. Selon des sources judiciaires, l’Association des non-voyants de Roumanie est également concernée par l’enquête. Les procureurs anti-corruption bénéficient de l’appui spécialisé du Service roumain de renseignements et de la Brigade spéciale d’intervention de la Gendarmerie roumaine.



    Diplomatie — La Roumanie a annoncé aujourd’hui ne pas reconnaître le soi-disant « Traité d’Alliance et partenariat stratégique entre la Fédération de Russie et l’Abkhazie », signé la veille à Sotchi en Russie. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest ne reconnaît pas le cadre juridique dans lequel ce document a été signé et souligne que par son caractère provocateur et unilatéral, le document risque de déstabiliser toute la région. La diplomatie roumaine souligne l’appui ferme pour une solution pacifique, négociée des conflits gelées de la région, notamment en Abkhazie et Ossetie du sud, régions séparatistes pro-russes situées sur le territoire de la Géorgie. Le document a également été critiqué par l’UE et l’OTAN.