Tag: économies

  • 30.12.2020 (mise à jour)

    30.12.2020 (mise à jour)

    Gouvernement — Ce mercredi, le gouvernement de Bucarest a adopté l’ordonnance d’urgence prolongeant une série de mesures de soutien pour les compagnies affectées par la pandémie de coronavirus et d’autres types d’aides pour les secteurs qui ont eu les problèmes les plus graves. Le premier ministre Florin Cîţu a annoncé que les salaires et les primes des personnels de l’administration publique centrale et locale, y compris de ceux qui occupent des fonctions de dignité publique, seraient maintenus l’année prochaine au niveau du mois de décembre courant. Au total, les mesures comprises dans cette ordonnance apportent des économies de 17 milliards de lei, soit environ 3,5 milliards d’euros, au budget de l’Etat. Il a ajouté que ces mesures visaient la reprise économique et qu’elles seraient à la base du budget de l’Etat 2021, qui sera présenté au parlement fin janvier.



    Coronavirus — Près de 4 900 nouveaux cas de contamination par le virus SARS-CoV-2 ont été rapportés mercredi en Roumanie, sur environ 25 000 tests effectués en 24 heures. La capitale, Bucarest, recense le plus grand nombre de nouveaux cas d’infection. En ce qui concerne lincidence sur une période de 14 jours, la situation la plus grave est signalée dans le département dIlfov, près de Bucarest, avec environ 5 cas pour mille habitants. Les autorités ont également rapporté 127 décès des suites de la maladie. 1 149 patients sont en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, près de 88% des personnes ayant contracté la maladie ont guéri.



    Vaccination – La campagne de vaccination anti Covid-19 continue en Roumanie dans 25 centres aménagés à Bucarest et dans d’autres villes. Dans cette première étape, les doses de vaccin sont destinées aux soignants. Environ 5 600 membres du personnel médical ont été vaccinés au cours des premiers jours de la campagne nationale d’immunisation. Les autorités ont déclaré que seuls quelques effets secondaires courants et mineurs avaient été enregistrés jusqu’ici. Mardi, la deuxième tranche de vaccins, de plus de 140 mille doses, produits par Pfizer-BioNTech, est arrivée en Roumanie. La campagne de vaccination a débuté dimanche en Roumanie, comme dans la plupart des Etats de lUE.



    Film — Le Festival du film roumain, organisé par lInstitut culturel roumain en Israël, est en cours. Au programme de cet événement, qui se déroulera en ligne jusquau 30 janvier 2021, figure une série de films appartenant au patrimoine du cinéma roumain, signés par des réalisateurs tels que Lucian Pintilie, Ion Popescu-Gopo, Mircea Daneliuc, Andrei Blaier. A loccasion du festival, lambassadeur de Roumanie en Israël, Radu Ioanid, a rendu hommage au regretté réalisateur roumain Radu Gabrea.



    Météo — En Roumanie, le temps est particulièrement chaud pour cette période de l’année, notamment dans le sud et le sud-est. Jeudi, des pluies sont attendues sur toute la moitié ouest du pays. En montagne, les précipitations seront sous forme de giboulées et de chutes de neige, et le verglas n’est pas exclu. Les maximales du jour iront de 6 à 17°. Nous aurons environ 15° jeudi en début d’après-midi.



  • Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19

    Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19

    Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, des changements significatifs se sont fait jour dans l’organisation des compagnies et des institutions. Ils vont de l’arrêt total de l’activité ou la conversion de la production à l’arrêt temporaire, en passant par le télétravail. Les compagnies ont dû trouver des solutions et repenser le business. Sur cette toile de fond, Ingenius HUB, via Ingenius NET, a démarré, entre le 31 mars et le 18 avril, une recherche sur l’impact du Covid-19. Les données recueillies devraient servir de fondement à un mémorandum qui sera adressé à l’institution présidentielle, au gouvernement et aux pouvoirs locaux. Le document comportera un paquet cohérent de mesures censées appuyer les organisations par temps de crise sanitaire.

    Rodica Lupu, fondatrice du projet Ingenius Hub, nous en fournit des détails supplémentaires: « Dès le début de l’année 2019, nous avons créé, grâce à Ingenius Hub, un réseau d’acteurs des domaines de l’innovation et du transfert de technologie, car nous vouons un intérêt particulier à l’innovation. Grandes universités, compagnies, patronats, bref, le milieu associatif, associations de PME et autorités locales se sont joints à ce réseau. Il s’agit des quatre volets de la spirale de l’innovation, que nous avons respectée et à laquelle nous croyons. Ce réseau nous permet déjà d’agir à une échelle supérieure. Je pense que nous avons réussi à mieux comprendre les difficultés auxquelles se confrontent les différents types d’organisations en temps normaux et encore plus en période de crise.

    Ingenius Hub est un espace de cotravail et d’accélération pour les jeunes entrepreneurs. Il a été créé en 2014-2015, en collaboration avec l’Académie d’études économiques. Depuis lors, Ingenius Hub a financé plus de 200 affaires. Pourtant, l’organisation a dû opérer certaines médications à son profil, précise Rodica Lupu: « A présent, vu la crise sans précédent que nous traversons, nous trouvons absolument nécessaire de consulter les organisations actives dans tous ces domaines. On ne peut pas asseoir nos décisions sur des expériences antérieures à cette crise. En plus, l’impact subi par les différentes organisations est assez hétérogène, la problématique est variée et je ne crois pas qu’elle ressemble à nos expériences d’avant. Autrement dit, nous sommes d’avis qu’en l’absence d’une recherche poussée et d’une large consultation publique, on ne peut pas prendre les mesures nécessaires pour aboutir à un redressement aussi rapide que possible. »

    Ingenius Hub s’adresse à l’ensemble des industries, des services et des technologies, y compris aux technologies de l’information. Rodica Lupu explique: « Nous nous adressons à tous les types d’organisations à même de proposer des solutions viables, qui ne supposent pas pour autant des investissements disproportionnés ou que l’Etat peut soutenir. Le but que nous poursuivons en menant cette recherche, démarrée le 31 mars, c’est de saisir la diversité des problèmes et l’impact de cette crise. Un impact difficile à calculer pour l’instant, parce que l’on ignore la suite et que tout est imprévisible en Roumanie comme ailleurs. C’est la raison pour laquelle nous avons également introduit dans le sondage des questions ayant trait aux prévisions pour les six mois à venir. Evidemment, ces estimations aideront à réaliser la radiographie de l’état d’esprit des entrepreneurs plutôt qu’à rendre compte de l’ampleur de l’impact effectif. Ce dernier ne sera mesurable qu’au bout de six mois, quand nous allons peut-être reprendre cette démarche. Nous avons également inclus dans le questionnaire une série assez large de mesures à titre indicatif. Il s’agit d’exemples de mesures que l’on peut proposer, un accent particulier étant mis sur les industries le plus durement touchées et qui ont dû arrêter l’activité, chose réglementée y compris par acte normatif. Enfin, nous ne visons pas que ces industries-là. Les mesures que nous avons conçues sont applicables à l’intégralité des entreprises et organisations. »

    Le projet Ingenius Hub est né de l’inquiétude croissante ressentie par tous les acteurs importants de l’économie roumaine: compagnies, organisations sans but lucratif, institutions publiques ou de recherche. A quand le redémarrage? Ecoutons la réponse de Rodica Lupu: « Difficile à y répondre. Nous pensons qu’il faudrait prendre simultanément des mesures sur plusieurs plans. Des mesures immédiates et directes sont à mettre en place à l’intention des industries les plus affectées: hôtellerie, restauration et tourisme (HRT), formation, événements, éducation privée, autant de secteurs fort importants pour le tissu social. D’autre part, il faut concevoir aussi des mesures à visée générale, des facilités fiscales. Il est essentiel, à notre sens, d’éviter que les entreprises ferment leurs portes ou, du moins, que celles qui le font soient peu nombreuses. Je ne saurais oublier de mentionner les mesures sociales censées venir en aide aux victimes collatérales, pour ainsi dire. Et là je me réfère au grand nombre de personnes qui ont perdu leur emploi. »

    La campagne « Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19 » s’est proposé de mener une large consultation susceptible de déboucher sur des propositions et des solutions faisables. Les participants à l’enquête ont eu accès aux conclusions et pourront formuler eux – aussi des propositions pour le mémorandum final. (Trad. : Mariana Tudose)

  • Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Environ 54% des Européens envisagent de rester actifs après l’âge de la retraite, constate une enquête réalisée récemment par une importante banque européenne dans 15 pays dont 13 d’Europe. Au niveau européen, un quart de la population seulement s’attend à avoir le même niveau de vie après la retraite. Les Roumains, eux, sont encore plus pessimistes. 63% des Roumains interrogés estiment qu’ils seront obligés de travailler après l’âge de la retraite tout simplement pour pouvoir payer leurs factures.

    Pour mieux comprendre cet état de choses, nous avons invité au micro Manuela Stănculescu, sociologue à l’Institut de recherches sur la qualité de la vie. A son avis, il s’agit là avant toute chose d’opinions et d’attentes comparables aux réponses des enquêtes sur le bonheur personnel ou sur la direction dans laquelle se dirige tel ou tel pays.

    Qui plus est, ces sondages mettent en lumière des comportements et des mentalités, affirme Manuela Stănculescu : « Les Roumains ont un certain type de comportement. Cela ne fait que quelques années que certains d’entre eux ont commencé à se faire des plans sur le long terme. Par exemple : ils pensent à leur retraite. A cause de notre passé communiste, nous avons tendance à penser toujours que « la retraite viendra ». Comme si elle nous était donnée en cadeau. Par contre, les étrangers savent qu’ils doivent se préoccuper tous seuls de leur retraite. De plus, à l’étranger, il existe plusieurs instruments et possibilités financières pour planifier sa retraite. Les Occidentaux sont habitués à ce type de pensée dès leurs années d’école. En Roumanie, cela ne s’apprend pas à l’école, ni en famille. Ce n’est que dernièrement, et uniquement au niveau de la classe moyenne supérieure, que l’on remarque ce type de comportement : planifier ses vacances ou planifier l’éducation des enfants à l’étranger. Ces pratiques n’existaient pas auparavant. »

    Autrement dit, une grande partie des Roumains, à l’instar d’autres Européens de l’Est marqués par le communisme, doivent comprendre que planifier sa retraite est tout simplement une responsabilité personnelle à assumer. La même mentalité fait surface au moment où il est question d’économiser. Dans ce cas, les conditions de vie comptent pour beaucoup. Et pour cause. 69% des Roumains affirment ne pas réussir à épargner en raison des revenus trop bas. A la pauvreté et aux mentalités s’ajoute une raison très concrète : l’offre des institutions bancaires et financières, ajoute Manuela Stănculescu.

    Elle explique les causes réelles du taux si bas des économies chez les Roumains : « Premièrement, le niveau de pauvreté de la population est très élevé. Beaucoup de gens ne peuvent pas faire des économies parce qu’ils n’ont rien à mettre de côté. Deuxièmement, épargner n’est pas une pratique très répandue. C’est parce qu’il n’y a pas d’éducation en ce sens. Le problème des pays ex-communistes, c’est justement l’absence d’éducation financière dans les écoles. Troisièmement, il n’y a pas de diversité de produits financiers qui encouragent les économies, car en Roumanie, les banques ne proposent pas suffisamment de produits bancaires ou financiers de ce type, comme c’est le cas dans le reste de l’Europe. »

    Néanmoins, les perceptions et les attentes de la population sont soutenues, partiellement du moins, par des données concrètes. Depuis 2009 déjà, la Banque Mondiale avertissait que le déficit des retraites en Roumanie dépassera les 5% du PIB avant 2020 et que ce déficit continuera à se creuser, pour stagner par la suite et arriver à 6,2% du PIB en 2050. Ces déficits sont engendrés par le rythme de vieillissement de la population, mais aussi par les coûts de transition d’une partie des contributions du 1er Pilier vers le 2e Pilier.

    En 2009, au moment de ces prévisions, la Roumanie venait de réformer son système de retraites pour le structurer autour de trois Piliers : le 1er Pilier, les retraites assurées par le système public, gérées par l’Etat et financées par le budget de la sécurité sociale ; le 2e Pilier, obligatoire à ce moment-là pour les moins de 35 ans et optionnel pour les 35-45 ans, avec des retraites assurées par les contributions obligatoires aux fonds privés de pensions ; et le 3e Pilier, un système facultatif de retraites entièrement géré par des compagnies privées.

    Pour le moment, un peu plus de 7 millions de Roumains contribuent au 2e Pilier. Pour ce qui est du 3e Pilier, 410.000 personnes cotisaient pour une retraite privée fin 2016. C’est, selon les interprétations, le nombre de Roumains qui avaient compris que la planification de leur retraite était aussi une question de choix individuel ou bien celui de personnes qui avaient les moyens de cotiser, en plus de la pension d’Etat obligatoire, à une pension privée.

    Pour conclure, le pessimisme des Roumains relatif à la nécessité de continuer à travailler après l’âge de la retraite s’explique par le niveau de vie actuel, mais aussi par des données concrètes.

    Manuela Stănculescu revient avec des détails : « Les problèmes liés aux retraites futures ont trois sources principales. La première est le vieillissement de la population. Nous traversons actuellement un processus de vieillissement, ce qui fait que dans 10-20 ans, il y aura de plus en plus de personnes à l’âge de la retraite soutenues par de moins en moins de personnes actives. Cela mettra beaucoup de pression sur le fonds de retraites. La deuxième raison d’inquiétude est liée à l’économie informelle, très développée en Roumanie. A court terme, c’est une manière de survivre, mais c’est ce qui nous « tuera » à long terme. Travailler au noir, sans déclarer ses revenus, se traduit par des retraites soit très faibles, soit inexistantes. Enfin, la troisième cause est l’immigration, souvent liée au travail au noir. Il existe des personnes qui travaillent à l’étranger sans être déclarées et qui, lorsqu’elles reviennent au pays, touchent le salaire minimum ou bien elles n’ont aucune forme de revenu. Souvent, ces personnes repartent à l’étranger pour faire la même chose. Pour le moment, elles arrivent à s’en sortir, mais elles ne cotisent pour aucun système, ni en Roumanie, ni à l’étranger. Il y aura, à l’avenir, des générations qui, à cause de tout cela, traverseront de grandes difficultés. Nous pourrons commencer à parler de la pauvreté des retraités en Roumanie. C’est possible que, dans un avenir assez proche, ils soient la principale catégorie exposée à la pauvreté. Pour le moment, ce sont les enfants et les jeunes qui se trouvent en dessous de ce seuil de pauvreté absolument inadmissible pour toute société. »

    C’est peut-être justement en prenant en compte l’amélioration de la situation des jeunes que le système des retraites pourrait devenir plus soutenable. (Trad. Valentina Beleavschi, Elena Diaconu)

  • A la Une de la presse roumaine 02.12.2016

    A la Une de la presse roumaine 02.12.2016

    Les
    Roumains ont eu droit à 3 jours fériés cette semaine, par conséquent nous avons
    des sujets au parfum de mini-vacances aujourd’hui dans la presse nationale. Les
    journaux parlent du « cadeau que la Roumanie a reçu de la part de l’UNESCO
    à l’occasion de sa Fête nationale » et du marché de Noël de Bucarest. On dresse
    aussi le portrait du Roumain moyen et on explique pourquoi les Français aiment
    la Roumanie.

  • Collectif budgétaire à Bucarest

    En même temps que les discutions avec la mission commune du FMI et de la Commission européenne sur le budget d’Etat 2015, le gouvernement de Bucarest annonce un troisième et dernier collectif budgétaire de l’année. Ce sera, se félicitent les membres de l’exécutif, une nouvelle rectification positive due à l’excédent budgétaire enregistré en fin d’année. Le cabinet veut couvrir des dettes envers divers fournisseurs, accumulées en tant qu’arriérés dans les budgets des hôpitaux ou des autorités locales.



    Ce collectif va également couvrir les dépenses aptes à payer les différences de salaire gagnées en justice par les différentes catégories d’employés de l’Etat après l’amputation de leurs rétributions de 25% en 2010 lorsque la Roumanie était affectée par la pointe de la crise économique. Parmi les bénéficiaires des montants supplémentaires il y a le Ministère de la Justice et le Parquet, l’agriculture, les transports et l’éducation. Un plus, également, pour l’Autorité Nationale pour la Restitution des Propriétés pour payer les dédommagements fixés par des titres exécutoires. En échange, on va diminuer les budgets des Ministères du Travail, du Développement et de la Santé.



    Le premier ministre Victor Ponta déclare être convaincu que les émissaires des créditeurs internationaux de la Roumanie, FMI et CE, seront d’accord avec ce collectif budgétaire : “Ils ont constaté à leur tour que, non seulement nous avons la croissance économique mais qu’après 11 mois, nous avons un déficit de seulement 0,2% du PIB et par ce rectificatif on va payer avec anticipation une bonne partie de ce que nous devions payer l’année prochaine car notre gestion est bonne et que nos rentrées accrues excèdent les dépenses diminuées”.



    Le président du Conseil Fiscal Ionut Dumitru accuse, en échange, les engagements à caractère électoral assumés par le premier ministre avant le scrutin présidentiel qu’il a perdu le mois dernier : “Si les taxes n’augmentent pas, il faut réduire davantage les dépenses. Côté dépenses, on peut sans doute faire des économies dans les circonstances où on discute d’une grande inefficacité mais pour faire ces économies, les réformes sont nécessaires, il faut donc fixer la priorité des investissements et allouer l’argent selon des critères de coût-bénéfice, fondamentaux économiquement. Ceci n’arrive pas. Sans réformes profondes dans les zones visées on ne peut pas faire des économies car elles ne viennent pas d’elles-mêmes. Il faut trouver des mesures touchant la racine des problèmes. »



    A leur tour, les milieux d’affaires accusent la structure budgétaire qu’ils qualifient de non-transparente. Le secrétaire général de l’Association des Hommes d’Affaires de Roumanie Cristian Pârvan se demande : “Quelles sont nos garanties que l’argent qu’on peut mobiliser en supplément du budget est utilisé aux dépenses intéressant la société, dans l’infrastructure, écoles, hôpitaux, etc. ? Nulle garantie !”



    Et Pârvan d’affirmer que la Roumanie n’a pas de ressources budgétaires suffisantes et qu’en 2015 beaucoup de projets devront être co-financés de fonds européens. (trad.: Costin Grigore)