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  • Journée d’initiation à la communication non-violente à Iaşi

    Journée d’initiation à la communication non-violente à Iaşi

    Cet automne, la ville de Iasi a récemment célébré la Journée internationale de la non-violence, en mémoire de Mahatma Gandhi (1869-1948), l’un des militants pour la paix les plus importants au monde. De nombreux intervenants ont proposé, à cette occasion, différents ateliers gratuits à destinations des adultes et des enfants. Lavinia Popescu, médiatrice spécialisée et organisatrice de l’évènement nous a raconté :

     

    « Chaque année nous célébrons l’anniversaire de Mahatma Gandhi, pionnier dans la lutte pour la paix dans le monde. Nous lui rendons hommage en proposant au public des ateliers gratuits de sensibilisation à la communication non-violente, et nous invitons les participants à choisir un thème qui leur parle. Plusieurs médiateurs ont rejoint nos rangs pour nous prêter main forte et nous aider à transmettre ce message de paix le plus largement possible, car les outils de communication non-violente améliorent les relations et par ricochet améliorent nos conditions de vie. »

     

    Après avoir été sensibilisée à la communication non-violente, Lavinia Hriţcu  a constaté une nette amélioration de ses rapports avec son entourage, comme elle nous le raconte :

     

    « Certains ateliers s’adressaient aux enfants, d’autres aux adultes. Ceux pour les enfants on été animés par deux de nos collègues qui travaillent aussi dans le milieu de l’enseignement depuis des années, et ont donc de l’expérience. Je pense que tous ceux qui font connaissance avec cette méthode de communication non-violente devraient être attentifs aux changements qui s’opèrent ensuite dans leur quotidien et qu’ils en observent l’impact, grand ou petit, sur leur vie. »

     

    Développer son sens de l’écoute

     

    Notre invitée a souligné que nous avons souvent tendance à imposer notre point de vue, alors que la commination non-violente pourrait nous permettre de prendre conscience que nous souhaitons souvent les mêmes choses, mais choisissons différentes stratégies pour y parvenir. Lavinia Popescu nous en dit plus :

     

    « Par exemple, parmi les ateliers que nous avons proposés, nous avons celui intitulé « Les mots qui rapprochent » pour les enfants. Les enfants apprennent à identifier leur émotions et leurs besoins et à utiliser des mots permettant un dialogue apaisé et constructif. L’atelier « Son pouvoir, non merci », permet d’apprendre à fixer des limites saines et à se respecter les uns les autres. J’ai quant à moi animé un atelier intitulé « L’empathie du chacal » et qui s’adresse à ceux qui ont déjà des connaissances en la matière, capables de distinguer une attitude défensive ou agressive, et apprennent à la transformer en dialogue bienveillant, à être authentique avec leur entourage. Nous pensons souvent être empathiques lorsque nous communiquons avec les autres, alors qu’il nous arrive souvent d’être agressifs ou sur la défensive. Il arrive que nous donnions des conseils en pensant aider l’autre, ou de partager notre expérience personnelle en monopolisant l’attention, tout en étant persuadé que cela va aider notre interlocuteur. »

     

    Passer de  « l’empathie du chacal » à celle « de la girafe » 

     

    En parlant de son atelier intitulé « L’empathie du chacal », Lavinia Popescu a expliqué que son but était d’enseigner aux gens les techniques de communication passant de la communication violente, propre au chacal, à celle de la girafe, pleine d’empathie. Selon les psychologues, derrière une communication agressive se cache, le plus souvent, un besoin inassouvi. Il serait donc préférable de nous montrer empathique envers un interlocuteur qui part au combat, juste pour l’aider à mieux comprendre ce qui lui manque et l’aider à se transformer en girafe. Faire preuve de « l’empathie du chacal » implique une fine observation de ce qui se cache derrière l’attitude agressive des autres, sans pour autant leur permettre de franchir nos barrières personnelles. Petronela Radu est formatrice en communication non violente au sein d’une organisation multinationale. Elle met en lumière le rôle des ateliers de communication non violente :

     

    « Le premier pas vers une communication non violente est de devenir conscient de ses propres pensées, ses propres besoins avant de s’adresser aux autres. Il faut donc apprendre à reconnaître et accepter ses propres sentiments et ensuite, ceux des autres. Même si à première vue cela semble facile, il faut de la pratique, de l’attention, de la volonté. C’est un exercice qu’il faut pratiquer sur le long terme pour obtenir des résultats. Et il se pratique avec soi-même. D’ailleurs, travailler sur soi-même est l’un des grands défis de la vie de chacun d’entre nous. Je vous propose de prendre comme point de départ cette phrase de Gandhi qui disait « sois le changement que tu veux voir » pour comprendre que si on veut changer le monde, il faut commencer par changer soi-même. La première étape de la communication non violente concerne la relation que nous avons avec nous-mêmes. L’harmonie vient ensuite. »

     

    Pour une vie en harmonie avec soi-même, il faut donc accorder de l’attention à la manière dont on parle aux autres. Plus facile à dire qu’à faire, mais aujourd’hui de nombreux outils sont à notre dispositions pour y parvenir ! (Trad : Charlotte Fromenteaud & Ioana Stancescu)

     

     

     

  • Le Courrier du 25.09.2020

    Le Courrier du 25.09.2020

    J’espère que vous êtes toutes et tous bien portants et que vous profitez des premiers jours d’automne. En Roumanie, il fait toujours beau et assez chaud, même si les matinées sont déjà fraîches et que nous avons déjà eu les premières températures négatives. Le temps prête encore au voyage. Je reviens d’un grand tour de 2700 km en Roumanie et il me tarde d’en partager l’itinéraire avec vous pour vous donner des idées de vacances. Pour ces deux semaines, nous avons choisi notamment des destinations moins fréquentées et avons privilégié les randonnées en pleine nature.



    Nous avons commencé notre périple à Sibiu, cette ville de Transylvanie que j’aime beaucoup revoir ; je trouve à son architecture un charme particulier. Nous sommes allés pour visiter une exposition au Musée Brukenthal. Ensuite, nous avons profité d’une belle balade à travers le vieux centre-ville, avec sa Grand Place et sa rue piétonne bordée de bâtiments rénovés aux toits avec des yeux qui vous épient. Nous avons même fait une découverte – plusieurs anciens bastions, outre le périmètre où nous nous promenons toujours à chaque fois que nous visions Sibiu : la Petite Place, le Pont des mensonges, les passages entre la Ville haute et la Ville basse, la Place Huet. C’est une ville très calme et qui me semble dépourvue de stress ; les gens prennent leur temps, ils sont détendus — comme partout en Transylvanie, d’ailleurs.



    Ensuite, nous avons mis le cap sur les Monts Apuseni. En chemin, nous nous sommes arrêtés dans le département de Hunedoara (centre-ouest), à Hărău, où un couple mixte a acheté un terrain de plusieurs hectares où il a fait de très beaux jardins consacrés à la nièce du monsieur, qui est Italien. L’endroit s’appelle I Giardini di Zoe, les Jardins de Zoé. Une découverte étonnante, d’une grande beauté, et l’aménagement des jardins continue. La route vers notre destination dans les Carpates Occidentales s’est avérée très belle, serpentant dans un paysage vallonné et verdoyant ; on se serait presque cru en Suisse. A une différence près : les meules de foin faites à la main, que l’on ne trouve plus au Pays des cantons. Nous sommes arrivés en soirée à Chişcău, au département de Bihor ; c’est le village qui abrite la Grotte des Ours. Je ne vais plus vous en parler maintenant, je vous invite à chercher des détails sur Internet pour voir si ces destinations et attractions pourraient vous convenir.



    Le Parc naturel Apuseni est situé dans trois départements : Cluj, Bihor et Alba. Très beau pour des randonnées. Oui, nous étions très bien équipés pour la montagne, je ne vous recommande pas de le faire à moins. Cette région a été visitée et étudiée dès le temps de l’Empire d’Autriche-Hongrie, et à juste titre, car les paysages sont de rêve, vous avez une multitude d’itinéraires et plusieurs attractions. C’est un plateau karstique, donc vous y trouverez une profusion de grottes et d’avens. Ainsi, le premier jour, pour la mise en train, nous avons choisi un itinéraire de deux heures, à partir de Boga jusqu’à la Cascade de Bulbuci, à travers la forêt. Les autres jours, nous avons choisi des trajets de randonnée à partir de Padiş. A la découverte de Cetăţile Ponorului (les Citadelles de Ponor), nous avons d’abord visité Poiana Ponor (la Clairière de Ponor), dans un décor bucolique, parsemé de troupeaux de vaches et de moutons. Puis, nous avons voulu pousser jusqu’à Lumea Pierdută (le Monde perdu), un plateau karstique d’intérêt, mais… nous nous sommes perdus en chemin ! Un autre jour, nous avons marché jusqu’à Cetăţile Rădesei (les Citadelles de Rădeasa), à travers une très belle forêt. Le paysage était spectaculaire.



    Notre prochaine étape a été le Maramureş. Bien entendu, nous avons visité les célèbres églises en bois : celle de Săpânţa-Peri, la plus haute d’Europe et certains disent même du monde, celle de Ieud, du XIVe siècle et une des huit du Maramureş figurant au patrimoine mondial de l’UNESCO, et nous n’aurions pas pu rater le monastère de Bârsana, absolument unique. Nous avons enchaîné par le village traditionnel de Breb, presqu’entièrement en bois. Comme vous vous en doutez, nous n’avons pas raté une promenade avec la fameuse Mocăniţa, ce petit train à vapeur historique, destiné au transport du bois, mais aussi des touristes, sur la Vallée de la rivière Vaser. Une expérience très pittoresque, dans des paysages d’une grande beauté. Le Maramureş a de quoi vous enchanter. Nous avons pris le télésiège à Borşa jusqu’au point de départ de la randonnée vers le lac Ştiol. Nous avons vu des paysages merveilleux dans les Monts Rodnei, avec des panoramas splendides des Monts Maramureşului qui leur font face.



    Sur le chemin du retour vers Bucarest, nous nous sommes fait un immense plaisir de voir le lac de Colibiţa qui est littéralement superbe, et avec une couleur fascinante — turquoise. Nous avons ensuite visité Târgu Mureş, avec son Palais de la culture en style Art nouveau, très beau, et Sovata, une ville d’eaux rénovée, pleine de charme, avec le seul lac héliotherme du monde, le lac Ursu. Nous avons été impressionnés par la transformation de cette station balnéaire, et par sa modernité greffée sur ses bâtiments anciens. Nous sommes rentrés à Bucarest par Câmpulung, une route splendide que je vous recommande de tout cœur, comme tout ce que je viens de vous dire. Voilà, c’était plus long que prévu, mais visiter ces endroits vaut vraiment la peine.



    Passons à vos lettres et autres messages. Bien le bonjour en Belgique à Monsieur André Biot, et merci bien pour vos encouragements exprimés ainsi : « Courage à vous tous pour faire face à ce foutu coronavirus ! Prenez soin de vous ». En effet, nous sommes sur un plateau dans l’évolution des infections, mais c’est un haut plateau, entre 1400 et des pics à 1700 nouveaux cas par jour, pour un pays de 19 millions d’habitants, avec plus de 450 cas en soins intensifs. On déplore tous les jours une quarantaine de décès. Merci, M Biot, pour tous les rapports d’écoute que nous espérons pouvoir confirmer dans les plus brefs délais, mais la tâche est ardue après neuf mois sans cartes QSL.



    Philippe Marsan, de France, que je salue, nous dit : « Dabord merci dassurer ces émissions tant attendues. Et bravo pour le télétravail ». C’est nous qui te remercions pour ton assiduité sur nos ondes.



    Notre auditeur de France Paul Jamet a eu l’idée d’illustrer ses rapports d’écoute d’images correspondantes, pour les personnaliser ! Bonjour Paul. Nous apprécions votre originalité.



    M Andrey Martynyuk, de Russie, a réussi à suivre une de nos émissions en français à Moscou ! Merci pour ce rapport d’écoute et pour votre enregistrement intéressant, car c’est une région vers laquelle nous n’émettons pas en français.



    Gilles Gautier, de France, a écouté un reportage sur l’élevage du Lipizzan noir : « il m’a étonné et m’a permis encore une fois de m’instruire et de connaître cette espèce de cheval », nous dit Gilles. C’est vraiment dommage que la Rencontre des amis de la Radio du Radio Club du Perche ne puisse pas avoir lieu cette année. Espérons que la pandémie s’achève l’année prochaine et que les gens puissent retrouver leurs belles habitudes.



    D’ailleurs, en voici une, et cest une annonce. Le Radio Club du Perche organise du 1er octobre au 30 novembre 2020 un concours découtes concernant les émissions entre 3 et 30 MHz, reçues avec un récepteur Ondes courtes. Lobjectif est découter un maximum de stations et dobtenir des QSL. Ce concours comprend deux sections : la première, consacrée aux émissions en langue française, et la seconde, aux émissions en dautres langues. Chaque participant recevra un diplôme et un cadeau. Pour connaître les modalités dinscription – avant le 1er octobre 2020 – et de participation, consultez le site du RCP : http://radioclub.perche.free.fr/ ou encore http://radioclub.perche.free.fr/?p=9121 . Bonne chance !



    Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont écouté nos émissions et nous ont écrit, dont MM Emmanuel Nicodème, de France, et Nouari Naghmouchi, d’Algérie.



    Bien des choses à vous, portez-vous bien et à très bientôt sur RRI.

  • Emetteurs de Ţigăneşti

    Emetteurs de Ţigăneşti

    Amis auditeurs des ondes courtes, les émetteurs de Ţigăneşti subiront des travaux de réhabilitation le mercredi 3 juin entre 8 h du matin et 16 heures, heure de la Roumanie, soit entre 5h et 13H GMT. En sont concernées les émissions en langue française à destination de l’Afrique Centrale et du Maghreb, les émissions de RRI en anglais pour l’Europe Occidentale et l’Australie, celles en allemand pour l’Europe Occidentale, en arabe pour le Maghreb et en chinois pour la Chine continentale. Ces émissions pourront être suivies via les émetteurs de Galbeni, sur Internet, sur notre site rri.ro ainsi que sur l’application mobile Radio Roumanie Internationale téléchargeable sur Google Play ou App Store, mais aussi via le satellite Eutelsat 16A. Enfin les programmes en anglais et en chinois de RRI pourront être écoutés aussi sur le téléphone fixe et mobile.

  • A la Une de la presse roumaine 17.02.2016

    A la Une de la presse roumaine 17.02.2016

    Un mercredi qui abonde en toute sorte de sujets à la une de la presse roumaine. Tandis que le premier ministre doit s’expliquer devant le Parlement pour l’intervention du Fisc au siège du groupe média Intact, les procureurs anti-corruption ont entamé des perquisitions à Sfântu Gheorghe dans un dossier de corruption. Toujours sous la loupe de la presse : la bactérie qui tue les bébés roumains oblige les autorités locales à demander de l’aide internationale ou encore le débat sur les écoutes téléphoniques opérées par les Services secrets roumains à la demande des procureurs qui contreviendraient à la loi.