Tag: election

  • 15.03.2025

    15.03.2025

    Ukraine – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, participe ce samedi à une vidéoconférence organisée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, à la suite du sommet du 2 mars à Londres, au cours duquel les États participants se sont mis d’accord sur un plan en quatre points visant à instaurer une paix durable en Ukraine. Des dirigeants de plusieurs pays européens, de l’Ukraine, de l’OTAN, de la Commission européenne, du Canada et de l’Australie ont annoncé leur participation à cette réunion virtuelle. Les participants souhaitent clarifier la manière dont ils peuvent contribuer en cas de cessez-le-feu avec la Russie.

     

    Notation – L’agence de notation Moody’s maintient la note souveraine de la Roumanie, recommandée pour l’investissement, mais a révisé ses perspectives à la baisse. Ces dernières sont donc passées de stables à négatives. Moody’s indique que le déficit budgétaire devrait rester élevé cette année, à 7,7 % du PIB, en l’absence de nouvelles mesures de réforme fiscale et de réduction des dépenses. Le rapport de l’agence indique que la Roumanie est également exposée à un risque géopolitique en raison de sa proximité avec la guerre en Ukraine. Moody’s est la seule des trois grandes agences à avoir une perspective stable sur la note souveraine de la Roumanie. Fitch et Standard & Poor’s ont déjà émis une perspective négative, ce qui confère à la Roumanie un statut désavantageux, peu recommandé pour les investissements.

     

    Elections – C’est aujourd’hui le dernier jour pour soumettre les candidatures aux élections présidentielles roumaines de mai au Bureau électoral central. Deux candidats indépendants – l’actuel maire de Bucarest, Nicușor Dan, et l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta – se sont déjà vu confirmer leur candidature. Ils sont rejoints par Crin Antonescu, qui se présente au nom de l’Alliance pour le progrès de la Roumanie, composée des partis actuellement au pouvoir, à savoir le PSD, le PNL et l’UDMR. Le Bureau électoral central a également validé les candidatures de la présidente de l’USR (opposition), Elena Lasconi, et du leader du parti d’extrême droite AUR, George Simion. Cependant, parmi les candidats rejetés figure l’indépendant d’extrême droite et pro-russe Călin Georgescu, arrivé en tête des options de vote des Roumains lors des élections présidentielles de l’hiver dernier, annulées par la Cour constitutionnelle, suite à des soupçons d’ingérence étrangère. Les juges de la Cour ont estimé que les irrégularités qui ont été attribuées à Călin Georgescu lors des élections de 2024 avaient implicitement affecté son droit à se présenter aux nouvelles élections de mai. Le 20 mars, les candidatures deviendront définitives et le 22 mars, l’ordre dans lequel elles figureront sur le bulletin de vote sera décidé. La campagne pour l’élection présidentielle commence le 4 avril et se termine le 3 mai au matin. Le premier tour aura lieu le 4 mai et le second – si nécessaire – le 18 mai.

     

    Automobile – L’usine Otosan Ford de Craiova (sud) a livré vendredi les premiers véhicules entièrement électriques produits en Roumanie. Présent lors de la présentation des nouveaux modèles, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que le constructeur automobile roumain est actuellement l’une des entreprises les plus importantes du pays, grâce à son rôle clé dans la croissance des exportations roumaines. Ford Otosan, l’un des plus grands fabricants de véhicules utilitaires en Europe, est détenu par Ford Motor Company (41 %) et Koç Holding of Turkey (41 %), les 18 % d’actions restantes étant placées à la bourse d’Istanbul. Ces dernières années, un demi-milliard d’euros a été investi dans l’usine de Craiova, la transformant en l’un des sites de production automobile les plus avancés et les plus flexibles d’Europe.

     

    Arc de triomphe – À partir d’aujourd’hui, l’Arc de triomphe de Bucarest est ouvert en permanence aux touristes, ainsi qu’aux habitants de la capitale passionnés d’histoire et de culture. Le programme sera ouvert du mardi au dimanche entre 10h00 et 18h00. L’Arc de triomphe est un monument symbolique de la victoire de l’armée roumaine lors de la Première Guerre mondiale. De vendredi à dimanche prochain, la cour et l’intérieur du palais de Cotroceni, siège de la présidence roumaine, seront ouverts au public, qui pourra se promener dans les jardins ou entrer dans l’église située sur le terrain. Le public pourra également visiter la zone du palais où se déroulent les réunions officielles. Les soldats du bataillon de garde, présents tous les week-ends, constitueront un point d’attraction, de même que la fanfare qui jouera dans la cour du palais.

     

    Météo – La Roumanie connaît ce samedi une chaleur exceptionnelle pour la saison, avec des températures qui pourraient atteindre 31°C dans le sud-est du pays, soit 15 à 18 degrés au-dessus des normales saisonnières. Toutefois, ce pic de chaleur sera de courte durée. Dès aujourd’hui, un rafraîchissement s’amorce dans l’extrême nord et le nord-ouest, annonçant un net changement de temps. D’ici mardi, le mercure chutera drastiquement, avec des maxima oscillant entre 0 et 9°C, notamment dans le centre du pays où un froid glacial s’installera. Ce refroidissement s’accompagnera d’averses : un avertissement de niveau jaune est en vigueur pour des précipitations attendues dès ce samedi dans l’ouest, le centre, le nord et les zones montagneuses, avant de s’étendre à l’ensemble du territoire dimanche. 21 degrés et un ciel voilà aujourd’hui à Bucarest

  • Entretien avec l’historienne Catherine Durandin, spécialiste de la Roumanie

    Entretien avec l’historienne Catherine Durandin, spécialiste de la Roumanie

    Depuis la Révolution de 1989, qui mit fin à la dictature communiste de Nicolae Ceaușescu, la Roumanie semble sans cesse osciller entre une volonté affirmée de s’ancrer dans l’Europe occidentale et une montée en puissance des courants nationalistes et souverainistes. L’annulation récente des élections et l’arrestation du candidat à la présidentielle Călin Georgescu soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique de la Roumanie, et plus largement sur celui de l’UE.

    Dans le contexte actuel troublé, marqué par la montée des extrêmes droites partout en Europe, par la guerre en Ukraine et par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il semble plus qu’urgent de s’interroger sur « ce que nous avons fait, ou au contraire n’avons pas fait » pour en arriver-là, comme le souligne notre invitée au micro de RRI, Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie.

     

  • Un nouveau pas vers l’intégration européenne de la République de Moldova

    Un nouveau pas vers l’intégration européenne de la République de Moldova

    Elections présidentielles en Moldavie : un premier tour très tendu

     

    Le 20 octobre passé les Moldaves se sont prononcés par référendum en faveur d’une modification de la constitution moldave, permettant à la petite république roumanophone, située entre la Roumanie et l’Ukraine, l’adhésion à terme de leur pays à l’UE, et envoyant du coup, le même jour, en finale de l’élection présidentielle la candidate pro-occidentale Maia Sandu face au candidat pro-russe, le socialiste Alexandr Stoianoglo. Un second tour qui a été finalement gagné haut la main par la première, avec plus de 55% des voix exprimées.

     

    Sandu accuse Stoianolgo

     

    Lors du seul débat électoral télévisé qui a précédé la finale de l’élection présidentielle du 3 novembre, Maia Sandu n’a pas hésité à accuser son adversaire d’être l’homme de Moscou et le cheval de Troie du Kremlin. Stoianoglo, ancien procureur général demis de ses fonctions en 2021 par Maia Sandu pour suspicions de corruption, a par ailleurs été chargé par la présidente en exercice de n’avoir pas envoyé devant la justice les grands noms de la corruption moldave: Igor Dodon, Viaceslav Platon et Ilan Şor. Mais Maia Sandu reprocha aussi à son opposant  sa position ambiguë à l’égard de l’adhésion de son pays à l’UE, position traduite par le refus d’Alexandr Stoianoglo d’exprimer son vote au référendum, alors qu’il avait malgré tout soutenu le parcours européen de son pays lors de sa campagne électorale. En effet, Stoianoglo entend consolider les relations de la république de Moldova avec l’UE tout en maintenant de bonnes relations avec la Russie et la Chine qu’il appelle « des partenaires de développement de la république de Moldova, tout comme l’UE ».

     

    Chisinau dénonce l’immixtion russe dans la campagne électorale

     

    Tout au long de la campagne, Chişinău a dénoncé l’immixtion des services russes dans le processus électoral, des allégations vivement démenties par Moscou. Maia Sandu fit même état, à l’issu du premier tour de l’élection présidentielle, de détenir de s« preuves irréfutables » que des groupes de nature criminelle, soutenus par « des forces hostiles à l’intérêt national », ont tenté de corrompre 300.000 voix, soit 20% de l’électorat moldave. Quoi qu’il en soit, à l’issue de ce premier tour de scrutin, Sandu obtient près de 43% des voix exprimées, alors qu’Alexandr Stoianoglo n’en obtient que 26%.

     

    Un référendum qui passe de justesse

     

    Quant aux résultats enregistrés lors du référendum, plus de 750.000 votes se sont exprimés en faveur de la modification constitutionnelle permettant à la République de Moldova de rejoindre l’UE, soit une avance de seulement 12.000 votes du camp pro-européen, obtenue grâce notamment au vote de la diaspora moldave. Même scénario lors du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Alexandr Stoianoglo s’imposer dans les préférences des Moldaves résidant au pays, alors que la présidente en exercice Maia Sandu a pu faire finalement incliner la balance en sa faveur grâce au vote de la diaspora, où son nom fut plébiscité par 83% des 328.855 votes exprimés à l’étranger. Avec une présence aux urnes qui s’est élevée à 54,31%, près de 1.700.000 Moldaves ont choisi de prendre part à l’issue de cette lutte électorale dont la mise en catimini était le rattachement à terme de leur pays à l’UE ou le maintien du statu quo actuel, favorable à Moscou. Maia Sandu, première personnalité politique qui ait pu emporter deux élections présidentielles successives déroulées au suffrage universel, entre ainsi par la grande porte dans l’histoire de la jeune république.

     

    Les enjeux de ces élections

     

    Quant à l’importance de cette issue électorale, l’analyste politique et militaire Radu Tudor explique :

    « La république de Moldova compte malheureusement sur son sol, dans la région de Transnistrie, des troupes russes d’occupation. Cette région se trouve depuis 34 ou 35 ans sous le contrôle de Moscou. N’oublions pas qu’en 1992, 300 Moldaves roumanophones ont été tués par ces troupes simplement parce qu’ils revendiquaient le droit d’utiliser leur langue natale, la langue roumaine, dans les écoles que fréquentaient leurs enfants. Or cette menace russe, on la ressent davantage encore depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais cette menace peut être contournée avec le courage, avec la détermination d’une Maia Sandu et avec le soutien occidental. Car c’est bien la liberté de cette nation moldave qui est la véritable mise. La Roumanie a tout intérêt à ce qu’elle compte autour de ses frontières des Etats stables, pacifiques et démocratiques. Une présence militaire menaçante qui se trouve aux portes de la Roumanie et de l’OTAN est à éviter à tout prix ».  

     

    Aussi, il va de l’intérêt de la Roumanie d’épauler son voisin, la république de Moldova, pour qu’elle poursuive dans sa voie démocratique et européenne, car ce n’est qu’ainsi que nous pourrions tenir à distance ce facteur de déstabilisation que constitue la Russie d’aujourd’hui, conclut Radu Tudor.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La République de Moldova peut poursuivre sa progression sur la voie européenne

    La République de Moldova peut poursuivre sa progression sur la voie européenne

    La présidente pro-occidentale de République de Moldova, Maia Sandu, a été réélue pour un nouveau mandat de quatre ans. Lors du second tour des élections présidentielles de dimanche, elle a obtenu plus de 55 % des voix. Son rival, l’ancien procureur général Alexandr Stoianoglo, accusé d’être soutenu par les socialistes pro-russes, a recueilli moins de 45 % des voix – selon la commission électorale centrale de Chisinau. Après avoir voté, la cheffe de l’Etat moldave a déclaré qu’elle espérait que les électeurs se rendraient massivement aux urnes pour anéantir ce qu’elle a appelé « les voleurs (qui) veulent acheter » la république.

     

    Le camp majoritaire dénonce de nombreuses attaques à la démocratie

    Pour sa part, le Premier ministre Dorin Recean, qui dirige un gouvernement formé par le parti présidentiel Action et Solidarité (PAS), a déclaré que le ministère de l’Intérieur et d’autres institutions publiques travaillaient à empêcher une attaque contre la démocratie en Moldavie. Il a dénoncé les tentatives de fraude électorale orchestrées par la Russie et a déclaré « nous subissons actuellement des attaques de la part de groupes criminels, qui ont acheté beaucoup de voix, et c’est pourquoi il est très important de se mobiliser, de voter, parce que c’est notre mobilisation qui fera échouer la fraude ». Dorin Recean a ajouté que les citoyens moldaves devaient élire « le dirigeant qui nous mènera à la prospérité, à l’Union européenne ». Dimanche également, Alexandr Stoianoglo, qui a été accusé de s’exprimer difficilement en roumain, a affirmé que la maîtrise de la langue officielle de la république n’était pas une condition préalable pour un candidat à la présidence.

     

    Les candidat rival fustigé pour son mauvais niveau de langue roumaine

    Certains commentateurs estiment que cette déclaration, qui a offensé la majorité roumanophone des Moldaves, a encore réduit la part électorale du candidat de gauche. Les Gagaouzes, ethnie dont le candidat est issu, sont une population turque de confession chrétienne orthodoxe. Ils ont été colonisés dans le sud de l’actuelle république par le régime tsariste, qui les a fait venir de l’est de la Bulgarie il y a deux siècles. Les linguistes affirment qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Gagaouzes ont été soumis à une russification forcée par les occupants soviétiques, combinée à un isolement par rapport aux Roumains, si bien qu’aujourd’hui, certains d’entre eux ne connaissent non seulement pas le roumain, mais ne parlent plus leur propre idiome turc.

     

    L’UE salue la victoire du camp pro-européen

    L’Europe a salué la victoire de Maia Sandu, avec des messages de félicitations de la part de la présidente de la Commission européenne, du chancelier allemand et des présidents français, ukrainien et roumain. La présidente réélue a promis qu’au cours de son prochain mandat, elle chercherait à « améliorer l’action du gouvernement », car elle sait que certains citoyens sont « mécontents de la situation » dans le pays. L’analyste roumain Armand Goșu, spécialiste de l’ancien espace soviétique, rappelle que dans quelques mois se tiendront à Chisinau des élections législatives, tout aussi importantes que les élections présidentielles, sinon plus, étant donné que la République de Moldova est une république semi-présidentielle dans laquelle le président a des pouvoirs limités.

  • Réactions suite aux élections en République de Moldova

    Réactions suite aux élections en République de Moldova

    La Roumanie continuera à investir de l’énergie et de l’expertise pour soutenir la République de Moldova dans l’accomplissement de son destin européen, ainsi que pour renforcer sa résilience face à l’ingérence de la Fédération de Russie, indique un communiqué de presse de la diplomatie de Bucarest. Les responsables de Bucarest ont félicité les Moldaves pour l’organisation des élections présidentielles et du référendum constitutionnel dans d’excellentes conditions, respectueuses des normes démocratiques. Les élections du 20 octobre ont eu comme résultat l’arrivée au second tour du scrutin présidentiel de la présidente sortante, la pro-occidentale Maia Sandu, et du candidat soutenu par le Parti socialiste pro-russe, Alexandr Stoianoglo. Lors du référendum sur l’adhésion du pays à l’UE, les résultats ont été serrés, avec un écart de moins de 12 000 voix en faveur du camps pro UE.

     

    Ingérence dangereuse de la Russie

     

    Les élections présidentielles et le référendum ont été bien organisés, mais la campagne électorale a été marquée par l’ingérence étrangère et la désinformation, selon un rapport publié par les observateurs électoraux de l’OSCE. Tout au long de la campagne, Chisinau a dénoncé à plusieurs reprises l’ingérence de la Russie dans le processus électoral, ce que Moscou a nié, déclarant après l’annonce des résultats que les élections auraient été truquées. La mission d’observation de l’Institut républicain international a mis en évidence une ingérence étrangère importante dans le processus électoral, qui se manifestait par l’achat de voix, la manipulation massive, la propagande et les contrefaçons.

     

    Réactions des responsables de l’Union Européenne

     

    « La République de Moldova a choisi un avenir européen, malgré la tactique hybride russe », a déclaré à Bruxelles la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.  « Les citoyens moldaves ont choisi leur avenir, ils ont choisi d’avoir de l’espoir, de la stabilité et des opportunités et c’est pourquoi ils ont choisi l’Union. Le Parlement communautaire condamne l’ingérence de la Russie dans les élections et le référendum en République de Moldova », a déclaré la présidente du Parlement bruxellois, Roberta Metsola.

    Le coordinateur de la politique étrangère du bloc européen, Josep Borrell, a quant à lui assuré que Bruxelles restait déterminé à continuer à soutenir le développement démocratique, les réformes et la croissance économique de la République de Moldova ainsi qu’à renforcer sa résistance sur le chemin européen.  La Maison Blanche a exprimé sa satisfaction de voir la Russie échouer dans ses tentatives de saboter les élections en République de Moldova, même si, selon Washington, « elle a travaillé énergiquement dans ce sens ». Moscou rejette les accusations et demande des preuves concernant les graves accusations de la présidente Maia Sandu, qui a invoqué l’ingérence dans le processus électoral de certains groupes criminels qui ont agi aux côtés de forces étrangères hostiles aux intérêts du pays.

  • Les candidats aux élections législatives

    Les candidats aux élections législatives

    21 partis et formations politiques ont présenté leurs listes de candidats aux élections législatives qui détermineront la composition du Parlement de Bucarest. Le 17 octobre était le dernier jour où les candidatures étaient acceptées.

    La concurrence la plus accrue concerne les sièges de sénateurs et de députés dans la capitale Bucarest, où plusieurs noms d’hommes politiques connus figurent sur les listes. En tête de liste des sociaux-démocrates au Sénat on retrouve le docteur Adrian Streinu-Cercel, et le chef de la Chancellerie du Premier ministre, Mihai Ghigiu. pour celle la Chambre des députés. Les libéraux ouvrent quant à eux les listes à Bucarest, au Sénat et à la Chambre des députés, avec l’ancien ministre de l’Education, Sorin Câmpeanu, et avec le ministre actuel de l’énergie, Sebastian Burduja. L’Union Sauver la Roumanie compte sur sa liste l’ancienne maire du premier arrondissement de Bucarest, la française Clotilde Armand en tête de liste pour la Chambre des Députés et l’ancien ministre de l’Economie Claudiu Năsui en première position de la liste pour le Sénat. Quant à la formation Force de Droite, l’ancien premier ministre Ludovic Orban ouvre la liste pour la Chambre des députés, tandis que le président du Parti Le Mouvement Populaire, Eugen Tomac, est le premier nom proposé pour le Sénat. L’ancien ministre des Sports, Eduard Novak, se trouve en tête de liste pour un poste de député dans la Capitale au nom de l’Union démocratique des magyares de Roumanie. L’Alliance pour l’Union des Roumains aura en tête de liste pour le Sénat le coordinateur du Département d’analyse économique de la Fondation Universitaire de la mer Noire, Petrişor Peiu, tandis que le chef du parti, George Simion, et l’homme d’affaires Gigi Becali sont les figures de proue de la liste pour la Chambre des Députés. L’ancien chef de la Garde de l’environnement, Octavian Berceanu, ouvre la liste des candidats au Sénat du parti REPER, tandis que le parlementaire Cătălin Teniță est en tête de liste pour la Chambre des députés. L’ancienne journaliste Sanda Nicola est la première sur la liste du parti La Roumanie en Action, qui soutient l’ancien secrétaire adjoint de l’OTAN Mircea Geoană dans la course à la présidentielle. Quant à la liste pour les sièges parlementaires de la diaspora, 18 partis et deux listes indépendantes sont en lice. Les libéraux n’auront de candidats qu’au Sénat, et le parti Force de Droite qu’à la Chambre des députés, après que le tribunal a rejeté certaines candidatures, suite à plusieurs procédures en appel.

     

    Le vote des Roumains de la Diaspora

     

    Selon l’ordre sur les bulletins de vote pour la diaspora, établi par le Bureau Electoral Central, les candidats de l’Union Sauvez la Roumanie, de Force de Droite et de l’Union Démocrate des Magyares de Roumanie sont en premières positions. En ce qui concerne le vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a indiqué que 6 839 Roumains de l’étranger avaient opté pour cette méthode d’expression de leur vote, la plupart étant établis en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Suisse. Les élections générales sont organisées cette année à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie, le 1er décembre, et se dérouleront entre les deux tours de scrutin pour la présidentielle, le 24 novembre et le 8 décembre. A l’étranger, le vote pour le Parlement se déroulera sur deux jours,  le 30 novembre et le 1er décembre.