Tag: élections législatives

  • La Roumanie après les élections législatives

    La Roumanie après les élections législatives

    57 % pour la voie pro-européenne

     

    En Roumanie, les partis pro-européens ont réuni environ 57 % des voix des Roumains qui se sont rendus aux urnes ce dimanche pour décider des membres de leur futur Parlement. Parallèlement, les partis dits souverainistes et isolationnistes ont été préférés par environ 32 % des électeurs. Plus encore, ce scrutin législatif a bénéficié d’une présence record : 52 % de l’électorat, soit la participation la plus importante des 20 dernières années.

     

    Sept partis au sein du futur Législatif

     

    Au total, 7 partis ont franchi le seuil minimum de 5 % des suffrages pour accéder au Législatif de Bucarest. C’est le Parti Social-Démocrate (PSD, membre de la coalition gouvernementale) qui a réuni la plupart des voix, suivi par le parti ultra-nationaliste de l’Alliance pour l’Unité des Roumains (AUR), qui a d’ailleurs doublé son score par rapport au scrutin d’il y a 4 ans. Le Parti National Libéral (PNL), qui a jusqu’ici côtoyé les sociaux-démocrates au sein du gouvernement, a réussi un meilleur résultat que son ex-leader à l’élection présidentielle de la semaine dernière. Mais c’est quand même un score similaire à celui de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), de centre-droit.

     

    Parmi les petits partis qui ont réussi à franchir le seuil nécessaire pour accéder au Parlement figurent l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR, représentante de la minorité hongroise), suivie par SOS Roumanie – le parti extrémiste et souverainiste de la controversée députée européenne Diana Șoșoacă et le nouvellement créé Parti de la Jeunesse (POT) formé par Ana-Maria Gavrilă, membre du Parlement depuis 4 ans sur les listes de l’AUR.

     

    Les déclarations des leaders des principaux partis

     

    Bien que plutôt réservés à l’annonce des premiers résultats, les leaders des 7 partis admis au Parlement se sont exprimés devant les médias dimanche soir.

     

    Selon le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, « par le vote exprimé au scrutin législatif, les Roumains ont transmis leur désir de continuer leur parcours européen et euro-atlantique. C’est un signal important transmis à la classe politique : celui de continuer à développer le pays à l’aide de l’argent européen, mais en même temps de protéger notre identité, nos valeurs nationales et notre foi ».

     

    De son côté, le président de l’AUR, George Simion estime que les Roumains souhaitent avoir un changement et déclare que son parti leur garantira le respect des valeurs nationales et de la démocratie, voyant le dialogue comme la solution pour l’avenir de la Roumanie.

     

    Le président par intérim du PNL, Ilie Bolojan, a quant à lui remercié les électeurs pour l’intérêt accordé à cette élection parlementaire, assurant que les Libéraux continueraient à soutenir la réforme de l’Etat roumain.

     

    Enfin, la cheffe de l’USR, Elena Lasconi a fait appel à l’unité pour défendre la démocratie et les valeurs européennes.

     

    Une présence importante aux urnes dans la diasopra

     

    A noter que les Roumains de la diaspora ont voté pour la plupart pour l’Alliance pour l’Union des Roumains, d’autres ont opté pour l’Union sauvez la Roumanie, mais aussi pour les partis extrémistes SOS Roumanie et POT.  La participation à l’étranger a été très importante, avec environ 800 000 Roumains établis au-delà des frontières nationales qui se sont présentés aux urnes, étant 3 fois plus nombreux qu’aux élections parlementaires de 2020. C’est en Grande Bretagne que l’on a enregistré la mobilisation la plus importante de la diaspora, suivie par l’Italie et l’Allemagne.  (trad. Valentina Beleavski)

     

  • La Roumanie, à l’approche de l’élection présidentielle

    La Roumanie, à l’approche de l’élection présidentielle

    Bilan de la « décennie Iohannis »

     

    C’est en décembre prochain que s’achève le second et dernier mandat de 5 ans du président roumain en exercice, Klaus Iohannis, aux termes de la Constitution. Par conséquent, la « décennie Iohannis » est déjà sous la loupe de la presse, des spécialistes et de la population. Et le bilan qui se dresse n’est pas des meilleurs.

    Gérer la politique extérieure du pays – c’est la principale prérogative d’un président, et c’est justement dans ce domaine que la Roumanie a accumulé la plupart des lacunes. Et pour cause.

     

    Primo, de nombreux Roumains se sentent encore des citoyens de 2e rang de l’UE, puisque leur pays n’a été admis que partiellement dans l’espace Schengen de libre circulation européenne, uniquement par ses frontières aériennes et maritimes, alors que des négociations intenses sont toujours en cours pour l’adhésion avec les frontières terrestres.

     

    Secondo, bien que le Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington semble avoir atteint son apogée, à en croire les déclarations officielles, la Roumanie n’a pas encore été incluse au programme Visa Waiver, qui permettrait à ses citoyens de voyager sans visa aux Etats-Unis.

     

    Tertio, l’aide permanente offerte par la Roumanie à l’Ukraine voisine, envahie par les troupes russes, a causé des difficultés majeures à plusieurs catégories sociales et professionnelles locales. Rien qu’un exemple : les agriculteurs et les transporteurs sont descendus cette année dans la rue pour exprimer leur vif mécontentement.

     

    Et ce n’est pas tout. Toujours sur le plan interne, des nombreuses voix reprochent au président Iohannis d’avoir complètement ignoré son rôle de médiateur au sein de la société et son rôle prévu dans la Constitution. « Après Iohannis on reste avec le sentiment que n’importe qui peut devenir président », écrivait récemment un éditorialiste dans la presse nationale.

     

    13 candidats restent en lice pour le fauteuil présidentiel

     

    Eh bien, le dernier mandat de Klaus Iohannis touche à sa fin, et 14 candidats sont en lice pour occuper son fauteuil dans les 5 années à venir. Le choix est très varié  : leaders de partis parlementaires, représentants de formations politiques marginales, leaders extrémistes et candidats indépendants. Et la campagne électorale n’est pas sans surprises. Déjà, l’un d’entre eux, Ludovic Orban, ancien premier ministre, candidat de la Force de la Droite, a quitté la course ce lundi, affirmant soutenir pleinement la cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie, Elena Lasconi.

     

    Désormais les 13 concurrents restés en lice n’épargnent aucun effort pour convaincre l’électorat de voter en leur faveur. Il leur reste quelques jours seulement, car la campagne électorale pour le premier tour du scrutin présidentiel s’achève le samedi 23 novembre à 7 h.

     

    Le premier tour du scrutin présidentiel : le 24 novembre

     

    Le dimanche 24 novembre les bureaux de vote ouvriront à travers le pays entre 7h et 21h. Si au moment de la fermeture il y a encore des gens à l’intérieur d’un bureau ou des files d’attente se forment, le président du bureau peut décider de prolonger l’activité jusqu’à 23:59, heure à laquelle le système informatique ferme automatiquement.

     

    Les Roumains du pays peuvent voter dans la localité où ils ont leur domicile ou leur résidence. A Bucarest, ils pourront voter seulement dans l’arrondissement dont ils figurent sur les listes permanentes. Pour connaître l’adresse du bureau de vote correspondant à son adresse, il suffit de se rendre sur le site de l’Autorité électorale permanente.

     

    Au cas où une personne se trouve dans une autre ville le jour du scrutin, elle peut se rendre dans n’importe quel bureau pour voter en s’inscrivant sur les listes supplémentaires.

     

    Quant à la diaspora, les Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger peuvent voter soit par correspondance, soit dans tout bureau de vote organisé à l’extérieur des frontières nationales.

     

    Trois dimanches d’élections en Roumanie

     

    Notons pour terminer, que le tour décisif de l’élection présidentielle de Roumanie aura lieu le 8 décembre prochain et opposera les deux premiers classés au premier tour. Une semaine avant, le dimanche 1er décembre, jour de la Fête nationale de la Roumanie, les Roumains sont appelés aux urnes une nouvelle vois pour élire leurs représentants au sein du futur Législatif de Bucarest. (trad. Valentina Beleavski)

  • Campagnes électorales en Roumanie

    Campagnes électorales en Roumanie

    Debut de campagne électorale pour le scrutin législatif

     

    En Roumanie, la campagne électorale pour les élections législatives a démarré la semaine dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi, et elle s’achèvera le 30 novembre prochain. Durant cette période, les partis, les alliances ou les candidats indépendants en lice pour une place au sein du futur Législatif bicaméral de Bucarest doivent persuader l’électorat à leur accorder leur vote, le dimanche 1er décembre. Au total il y a 330 sièges de parlementaire à occuper dans la Chambre des Députés et 136 autres – au Sénat. Cela veut dire que pour les quatre années à venir, le Législatif de Bucarest aura toujours 466 membres.

     

    Voter en Roumanie

     

    A travers la Roumanie, donc, le vote pour l’élection parlementaire aura lieu le jour même de la fête nationale de la Roumanie, le 1er Décembre, entre 7h et 21 h, heure locale. Les électeurs peuvent aller voter dans les bureaux où ils sont inscrits sur les listes permanentes. Si au moment de la fermeture des urnes, il y a des files d’attente ou des électeurs à l’intérieur des bureaux, le président du bureau de vote peut décider de prolonger le processus jusqu’à 23h59, lorsque le système se ferme automatiquement. Les citoyens roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger peuvent opter pour le vote par correspondance, ou bien, ils peuvent se rendre à n’importe quel bureau de vote organisé au-delà des frontières nationales.

     

    Voter à l’étranger

     

    Davantage de détails avec le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Grebla :

    « On a organisé 950 bureaux pour que les Roumains se trouvant en dehors du territoire de la Roumanie puissent exercer leur droit de vote. Pour l’étranger, la période pour voter est plus longue – à savoir le samedi et le dimanche, de 7h jusqu’à 21h, heure locale, avec la même possibilité, mais seulement le dimanche, de prolonger la possibilité d’exercer son droit de vote jusqu’à 23h59 minutes heure locale, s’il y a des personnes à l’intérieur du bureau de vote ».

     

    Les mêmes 950 bureaux de vote seront ouverts à l’étranger pour l’élection présidentielle roumaine, dont le premier tour est prévu le 24 novembre prochain, suivi par le second tour, le 8 décembre prochain. Ce calendrier électoral fait qu’à présent les deux campagnes électorales, à savoir pour le Parlement et pour la plus haute fonction de l’État, se superposent et que l’espace public soit surchargé par les déclarations politiques et politiciennes.

     

    Campagne électorale pour l’élection présidentielle

     

    Démarrée le 24 octobre dernier, à la campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle s’achèvera, elle, le matin du 23 novembre. D’ici là, les 14 candidats en lice – dont 10 proposés par des formations politiques et 4 candidats indépendants – tentent tous de maximiser leurs chances d’accéder au second tour du scrutin présidentiel.

     

    Le soir du 8 décembre prochain, après trois dimanches consécutifs de vote, les Roumains pourront finalement reprendra haleine. A ce moment-là, 2024 aura été, après deux décennies, l’année de tous les types d’élections : puisque cet été la Roumanie avait organisé aussi les élections pour le parlement européen et locales. (trad. Valentina Beleavski)

  • Les procédures pour voter par correspondance

    Les procédures pour voter par correspondance

    C’est sur la page Internet du Ministère des Affaires Etrangères de la Roumanie que les Roumains vivant actuellement à l’étranger et qui souhaitent voter par correspondance aux prochaines élections présidentielles et législatives trouveront toutes les informations nécessaires en ce sens.

     

    Le vote par correspondance, une alternative

     

    Pour explication, le vote par correspondance est une alternative au vote classique dans un bureau et il permet d’envoyer ses bulletins par la poste. Cette alternative est destinée exclusivement aux ressortissants roumains ayant leur domicile ou résidence légalement établis à l’étranger.

     

    En voici donc quelques repères importants, tels qu’ils sont présentés dans le Guide publié par le MAE sur son site : mae.ro, dans les rubriques Elections pour le Président de la Roumanie et respectivement Elections Pour le Sénat et la Chambre des Députés.

     

    Les dates des inscriptions 

     

    Pour commencer, il faut savoir qu’il faut avant tout s’inscrire au Registre électoral pour voter par correspondance. La date limite pour les inscriptions est le 10 octobre prochain pour le scrutin présidentiel et le 17 octobre – pour le scrutin législatif.  Les inscriptions se font en ligne, en remplissant le formulaire porté sur le site www.votstrainatate.ro où il faut opter pour la variante « vote par correspondance ». Jusqu’ici 4 300 demandes de vote par correspondance ont été enregistrées pour l’élection présidentielle et environ 4 000 pour l’élection au Parlement de Bucarest.

     

    Par ailleurs, les Roumains de l’étranger qui souhaitent aller voter dans un bureau de vote doivent aussi s’inscrire. Ils sont un plus de 6 000 à l’avoir déjà fait pour chacun des tours de scrutin.

     

    Selon le président de l’Autorité Electorale Permanente, Toni Greblă, environ 900 bureaux de vote seront organisés et quelque 5 millions de bulletins de vote seront imprimé pour le Roumains de la diaspora.

     

    On peut voter même si on n’est pas inscrit

     

    Et pourtant, « le fait qu’un ressortissant roumain ayant son domicile ou sa résidence à l’étranger ne soit pas enregistré pour voter dans un certain bureau de vote, cela ne l’empêche pas d’aller voter où qu’il se trouve », a précisé le chef de l’Autorité Electorale Permanente. Plus encore, pour le scrutin présidentiel, les Roumains se trouvant en visite ou en transit dans un autre pays pourront se rendre à n’importe quel bureau de vote pour exercer leur droit.

     

    La liste finale des bureaux de vote de l’étranger sera publiée le 28 septembre, tant sur les sites des ambassades de Roumanie, que sur celui de l’Autorité Electorale Permanente.

     

    Les dates des élections

     

    Il convient aussi de préciser qu’à l’étranger, le premier tour de l’élection présidentielle roumaine s’étalera sur 3 jours, à savoir les 22, 23 et 24 novembre. Même cas de figure pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu, lui les 6, 7 et 8 décembre prochains. En ce qui concerne l’élection législative, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options – le 30 novembre et le 1e Décembre, alors qu’en Roumanie les bureaux de vote seront ouverts uniquement le dimanche 1er Décembre qui est aussi la Fête Nationale de la Roumanie. On constate donc que les Roumains de l’étranger bénéficient de plusieurs jours pour voter, alors qu’au pays un seul jour est prévu pour chaque tour de scrutin, qu’il soit présidentiel ou législatif.

     

    Notons pour terminer qu’au total près de 19 millions de Roumains ayant le droit de vote figurent au Registre Electoral, dont environ 960 000 sont établis à l’étranger. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • La semaine du 26 août au 1er septembre 2024

    La semaine du 26 août au 1er septembre 2024

     Une année électorale complète

     

    Le gouvernement roumain a adopté le calendrier des élections présidentielles de cette année. Le premier tour est prévu le 24 novembre et le second, le 8 décembre. La semaine dernière, l’Exécutif a fixé aussi le calendrier des prochaines élections législatives qui auront lieu le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Cette année, la Roumanie a organisé déjà les élections euro-parlementaires et locales. Les candidats du PSD et du PNL, principaux partis au pouvoir en Roumanie, Marcel Ciolacu et respectivement Nicolae Ciuca sont crédités par les sondages d’opinion des meilleures chances d’entrer au deuxième tour des présidentielles, selon une enquête CURS menée du 6 au 22 août. Quant aux législatives, le PSD est en tête des préférences électorales, suivi par le PNL, partenaire de la coalition gouvernementale. L’actuelle coalition pourrait fonctionner à l’avenir aussi, opine le chef du gouvernement, Marcel Ciolacu, chef de file du PSD. A ses dires, le futur cabinet pourra recevoir son investiture avant Noël, le 23 décembre. Et Marcel Ciolacu d’ajouter que malgré les déclarations acides venues des deux côtés dans le contexte du lancement des candidatures pour le scrutin présidentiel, le gouvernement continuera à travailler sous la forme actuelle jusqu’aux éléctions générales. Le premier ministre a fait savoir que la seule cohabitation que son parti envisage est avec le PNL. Le responsable libéral, Nicolae Ciuca, a plaidé lui aussi pour la poursuite de l’actuelle gouvernance, quoi qu’il arrive au sein de la coalition.

     

    La réforme des retraites dans le chaos

     

    Cette semaine s’est déroulée dans le contexte des bouleversements provoqués par la nouvelle augmentation des retraites. Décidée afin de résoudre les iniquités du système, la revalorisation des pensions de retraite a provoqué le mécontentement des centaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées avec moins d’argent qu’avant. Certaines catégories de retraités affirment que suite à la revalorisation, ils devront laisser couler pas mal d’années avant de bénéficier des sommes indexées. Effrayés, ils craignent une diminution de leurs revenus, malgré les déclarations ministérielles qui tentent de les convaincre qu’aucune retraite ne diminuera. Les seniors dénoncent aussi des calculs erronés. Ce qui est plus est, la nouvelle loi ne porte pas atteinte aux régimes spéciaux de retraite. Pour apaiser les tensions, à partir du 1er octobre, le seuil à partir duquel une retraite est frappée d’impôts passera de 2000 lei, soit 400 euros à 3000 lei, soit 600 euros, a fait savoir la ministre du Travail Simona Bucura-Oprescu. Reste à voir l’impact de cette revalorization des retraites sur le résultat des prochaines élections.

     

    Le déficit budgétaire au-delà des prévisions

     

    Le déficit budgétaire en Roumanie s’est élevé en juillet, à 4% du PIB, informe le Ministère roumain des Finances. Un examen de l’exécution budgétaire montre que l’Etat a enregistré dans l’intervalle janvier-juillet, plus de 331 milliards de lei de recettes, soit plus de 66 milliards d’euros, de 15% de plus que durant la même période de 2023. Les dépenses, elles, ont augmenté de plus de 23%, pour dépasser les 402 milliards de lei, soit plus de 80 milliards d’euros. Rappelons que le budget 2024 table sur un déficit de 5% du PIB. Par ailleurs, le ministre des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu, a annoncé que durant la construction budgétaire 2014-2020, la Roumanie a bénéficié de 24 milliards d’euros versés par le fonds de cohésion et son degré d’absorption fut de 99%.

      

    Canicule et sécheresse

     

    Les agriculteurs roumains dont les récoltes ont été détruites par la sécheresse se verront offrir des compensations de la part du gouvernement. Les mesures seront adoptées la semaine prochaine et visent le versement des fonds agricoles, parallèlement à la mise en place d’un mécanisme d’assurance pour les cultures d’automne et de printemps. Le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, a précisé que les cultivateurs roumains se verront allouer jusqu’à 600 euros pour chaque hectare compromis, ce qui permettra le déblocage des fonds pour les crédits réservés aux fermiers. Les fonds agricoles seront versés du budget national, auquel s’ajoute une enveloppe de 17 millions d’euros provenant du fond de capital risque européen. Par ailleurs, un schéma d’aide publique intitulée « Le crédit du fermier » sera supplémenté de 400 millions de lei, soit 80 millions d’euros. La sécheresse pépologique s’est installé en Roumanie dans plusieurs régions, conséquence d’un été particulièrement chaud et aride.

     

    Deux bonnes nouvelles

     

    La Roumanie a reçu officiellement l’avis positif de l’OCDE dans le domaine de la concurrence, un nouveau pas sur la voie de l’intégration à l’Organisation pour la coopération et le développement économique. Selon un communiqué du Conseil pour la Concurrence, l’avis a été émis lors de la finalisation d’un processus d’évaluation des activités déroulées par la Roumanie dans l’intervalle 2018-2022. Durant le processus d’évaluation, le Conseil a été tenu pour démontrer que sa manière d’agir respecte les exigences internationales et tient compte des recommandations. La Roumanie considère comme prioritaire son adhésion à l’OCDE, troisième grand objectif du pays après l’intégration à l’OTAN et l’UE. Par ailleurs, l’administration américaine de Washington devrait annoncer le 15 octobre une décision de levée des visas pour les Roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis. La décision s’appliquerait à partir de l’année prochaine, informent des sources gouvernementales de Bucarest. (trad. Ioana Stancescu)

  • 22.08.2024

    22.08.2024

    Elections – Le gouvernement de Bucarest a fixé mercredi le calendrier des élections législatives, prévues le 1er décembre. La campagne électorale débutera le 1er novembre et se terminera le 30 novembre, à 7h00. En Roumanie, les électeurs sont attendus au vote de 7h00 à 21h00. Pour les Roumains de la diaspora, le vote débutera le 30 novembre à 7h00 du matin et se terminera le 1er décembre à 21h00. Les élections législatives seront encadrées par les deux tours de l’élection présidentielle. Rappelons que le 9 juin dernier les élections européennes et locales ont aussi eu lieu en Roumanie.

     

    Titres d’Etat – Le Gouvernement de Bucarest a approuvé une ordonnance permettant aux Roumains de la diaspora d’acheter en ligne des obligations d’Etat. Cette mesure a été prise dans le contexte où le ministère des Finances prépare de nouvelles solutions techniques pour l’achat en ligne de ces titres. Actuellement, ceux qui souhaitent en acheter en ligne doivent s’inscrire dans ce que l’on appelle « espace virtuel privé». Les obligations d’Etat sont des instruments financiers à faible risque, grâce auxquels l’Etat emprunte de l’argent auprès de la population. Les sommes ainsi obtenues servent à financer le déficit budgétaire et à refinancer la dette publique.

     

     CE – En visite à Bruxelles, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a des pourparlers ce jeudi avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les discussions porteront sur l’état d’exécution du Plan National de Relance et de Résilience et sur le portefeuille que la Roumanie détiendra dans la future configuration de la Commission européenne. Selon le porte-parole de l’Exécutif de Bucarest, le chef du gouvernement roumain ne procédera à aucune nomination, mais il précisera quel poste de commissaire européen la Roumanie souhaite détenir, à savoir un poste lié au domaine économique. Marcel Ciolacu est accompagné à Bruxelles par le ministre des Finances, Marcel Boloş, et par le responsable des projets européens, Adrian Câciu.

     

    Frères Tate – Les frères Andrew et Tristan Tate, avec double citoyenneté, britannique et américaine, ont été placés en détention provisoire pour 24 heures, mercredi soir, après presque six heures d’interrogations à Bucarest, à la Direction d’Investigation des infractions liées au Crime Organisé et au Terrorisme, sur toile de fond d’accusations de trafic de drogue, traite de mineurs et d’êtres humains, acte sexuel avec un mineur, blanchiment d’argent, influence sur les déclarations et établissement d’un groupe criminel. Quatre autres personnes ont été arrêtées dans la même affaire. Andrew et Tristan Tate, qui comptent de nombreux abonnés sur les réseaux sociaux, se disent indignés des accusations à leur encontre. A noter que les deux hommes ont été poursuivis en justice dans une autre affaire, l’année dernière, étant accusées d’établissement d’un groupe criminel organisé, dans le but de recruter et d’exploiter des femmes pour créer du contenu pornographique, destiné à la diffusion sur les sites spécialisés. Ils ont été arrêtés pour la première fois en Roumanie en décembre 2022, puis libérés en août 2023.

     

    Kamala Harris – Tim Walz, choisi par Kamala Harris pour le poste de vice-président si elle remporte les élections présidentielles des Etats-Unis de novembre prochain, a officiellement accepté ce jeudi l’investiture des Démocrates. Mardi soir, à Chicago, lors de la Convention nationale du parti, les démocrates américains ont officiellement confirmé Kamala Harris en tant que candidate aux élections présidentielles du 5 novembre. Les délégations de tous les Etats et des territoires américains ont de nouveau exprimé leur soutien à Mme Harris lors d’un vote de cérémonie, après qu’elle eut déjà été officiellement choisie lors d’un appel nominal en ligne ce mois-ci. La vice-présidente Kamala Harris (60 ans) est la deuxième femme nommée par le Parti démocrate pour les élections présidentielles depuis sa création en 1828 et pourrait devenir la première femme présidente de l’histoire des Etats-Unis. L’actuel chef de la Maison Blanche, Joe Biden (81 ans), a renoncé à sa candidature à un second mandat en faveur de Mme Harris. Le contre-candidat républicain à l’élection présidentielle est l’ancien président, le milliardaire Donald Trump (78 ans).

     

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Ana Bogdan s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Cleveland (Ohio, au Etats-Unis), après avoir vaincu la Belge Greet Minnen 7-6 (7/3), 6-3. Dans les quarts de finale, la Roumaine affrontera la Russe Anastasia Potapova. Une autre joueuse roumaine, Gabriela Ruse, a réussi à atteindre le dernier tour de qualification au tableau principal de l’épreuve de simple-dames du l’US Open, le tournoi du Grand Chelem qui se tient dans les arènes de Flushing Meadows, à New York. Au deuxième tour des qualifications, Gabriela Ruse a battu la Chinoise Ye-Xin Ma 6-3, 6-3. Ce jeudi encore dans le cadre du tournoi de tennis WTA 500 de Monterrey (au Mexique), la paire roumano-chinoise Monica Niculescu / Hanyu Guo s’est qualifiée en demi-finale de l’épreuve de double dames, après avoir battu le couple Ulrikke Eikeri (Norvège) / Aldila Sutjiadi (Indonésie) 6-4, 5-7, 10-3.

     

    Météo – La canicule sévit ce jeudi aussi sur le sud et le sud-est de la Roumanie. L’inconfort thermique sera accentué et l’index HUMIDEX dépassera le seuil critique de 80 unités. Les températures maximales de la journée vont de 27 à 38 degrés. Les météorologues s’attendent à des averses et des orages surtout dans l’après-midi et la soirée, par endroits, sur les montagnes, ainsi  que sur le centre, le sud et l’est du pays. A Bucarest l’on a un jeudi caniculaire aussi, avec un inconfort thermique élevé et une température maximale de 37-38 degrés. Il faisait déjà 32 degrés à midi dans la capitale.

  • Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    En Roumanie, le marathon électoral a démarré le 9 juin dernier, par l’élection au Parlement Européen et le scrutin local, lorsque les Roumains ont décidé non seulement des députés qui allaient les représenter au niveau européen, mais aussi de leurs maires et conseillers locaux et départementaux pour les 4 années à venir. Mais la course n’est pas terminée, car la Roumanie organise cette année tous les 4 types d’élections. C’est en fin d’année que vont avoir les deux principales compétitions électorales, à savoir le scrutin législatif et celui présidentiel.

     

    Le 1er décembre – date du scrutin législatif

     

    L’élection au Parlement de Bucarest a été fixée le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie et entre les deux rounds du scrutin présidentiel. C’est l’Exécutif qui décide de la date des élections. Ce mercredi donc, le gouvernement a enfin annoncé le calendrier du scrutin législatif de décembre. En voici les principaux repères.

     

    La campagne électorale 

     

    La campagne électorale démarrera un mois plus tôt, le 1er novembre et s’achèvera le 30 novembre, à 7h du matin. C’est pourquoi, les médias fixeront les temps d’antenne pour chaque candidat du scrutin législatif avant le 31 octobre.

     

    Deux jours de vote pour la diaspora

     

    Le 1er décembre, en Roumanie, les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 7h du matin pour l’élection législative, et fermeront à 21h. A l’étranger, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options et pourront aller voter à compter du 30 novembre, à 7h du matin, jusqu’au1er décembre à 21h.

     

    En attendant, les préparatifs battent leur plein. La date limite pour déposer au Bureau Electoral Central le protocole de constitution d’une alliance électorale est le 10 septembre prochain.

     

    Voter sur place 

     

    En même temps, les Roumains résidant à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral pour pouvoir exprimer leur vote dans un bureau de vote jusqu’au 16 septembre.

     

    Dépôt de candidatures 

     

    C’est avant le 2 octobre prochain qu’il faut déposer le listes de candidats et les candidatures indépendantes pour le Sénat et la Chambre des Députés aux différente circonscriptions électorales, tant pour les Roumains ayant leur résidence ou leur domicile à l’étranger, que pour les représentants des minorités nationales.

     

    Voter en ligne

     

    Puis, les électeurs résidant en Roumanie ou à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral avant le 17 octobre, s’ils souhaitent voter par correspondance via le site votStrainatate.ro . Avant la même date, les partis politiques, les alliances politiques, les alliances électorales ou encore les organisations citoyennes appartenant aux minorités nationales doivent déposer leurs listes de candidats ou leurs candidatures indépendantes.

     

    Résultats antérieurs

     

    Pour rappel, lors des élections locales de juin dernier, c’est le Parti Social-Démocrate qui a remporté la plupart des postes de maires et de conseillers départementaux et locaux. En même temps, le PSD et le PNL, alliés au sein de la coalition gouvernementale de Bucarest, se sont présentés sur des listes communes au scrutin européen, remportant plus de la moitié des fauteuils de députés européens correspondant à la Roumanie. (trad. Valentina Beleavski)

  • 05.07.2024

    05.07.2024

    Elections – Après de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée des libéraux et des sociaux-démocrates, a fini a par décider des dates des futures élections présidentielles en Roumanie : le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé l’élection législative, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour l’organisation à terme des deux élections, soit en fin d’année.

     

    Banque centrale – Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie se réunit ce vendredi pour se pencher à nouveau sur des problèmes de politique monétaire. Lors de la précédente réunion, en mai dernier, la BNR avait décidé de maintenir le taux directeur à 7 % par an. D’ailleurs ce taux est resté inchangé depuis janvier 2023, lorsque la Banque avait décidé de le croître de 6,75 à 7 % par an.

     

    Trilatérale – La 3e réunion de la Trilatérale Roumanie – République de Moldova – Ukraine au niveau des ministres des Affaires Etrangères se tient ce vendredi dans la capitale moldave, Chișinău. Les chefs des trois diplomaties, Luminiţa Odobescu, Mihai Popşoi et Dmitro Kuleba, discuteront de la coopération de leurs pays dans les domaines de l’énergie et de l’infrastructure, selon l’agence de presse moldave MOLDPRES. Cette réunion Trilatérale au niveau des ministres des Affaires Etrangères a été lancée en 2022, à l’initiative du chef de la diplomatie de Bucarest de l’époque, Bogdan Aurescu. Ce format vise à renforcer la coopération entre les trois pays voisins dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine et des crises auxquelles l’Ukraine et la République de Moldova sont confrontées à cause de celle-ci. La première réunion de ce format a eu lieu en septembre 2022 à Odessa, et la 2e en avril de l’année dernière à Bucarest.

     

    Tourisme – La Roumanie a accueilli plus de 2,5 % de touristes de plus au cours des 5 premiers mois de 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Institut national de la statistique. Sur l’ensemble des arrivées, les touristes roumains représentaient plus de 81 %, tandis que les visiteurs étrangers comptaient pour 18 %. De plus, le nombre de nuitées passées dans notre pays a augmenté d’environ 2 %. Dans ce cas également, les touristes roumains ont été majoritaires, avec près de 79 %, le reste (21 %) étant des touristes étrangers. Les étrangers venus d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni ont visité notamment Bucarest, la capitale, ainsi que Braşov (au centre) et Cluj-Napoca (nord-ouest). Selon l’Institut national de la statistique, près de 7 millions de Roumains sont partis en vacances à l’étranger. La plupart ont opté pour le transport routier, tandis qu’un tiers environ  a opté pour le transport aérien.

     

    Partenariat – La Roumanie et Malte ont signé un protocole visant à éviter la double imposition et à prévenir la fraude fiscale. Le document a été signé par les ministres des Affaires Etrangères, la Roumaine Luminiţa Odobescu et respectivement le Maltais Ian Borg. Les deux ministres ont également discuté des sujets se trouvant à l’ordre du jour de l’Union Européenne et des Nations Unies. L’occasion pour la cheffe de la diplomatie roumaine de souligner l’ouverture des deux pays à fournir de l’assistance à l’Ukraine et de saluer les efforts de son homologue maltais pour que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la présidence est actuellement assurée par Malte, contribue à gérer les multiples conséquences du conflit. De son côté, Ian Borg a mis en lumière les défis auxquels l’OSCE est confrontée, notamment en ce qui concerne la migration et la situation au Moyen-Orient. Pour rappel, la Roumanie et Malte ont établi des relations diplomatiques en décembre 1932.

     

    Réactions – A Bucarest, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, président du PSD, a félicité le Parti travailliste britannique pour sa victoire aux élections législatives et s’est dit confiant d’avoir une collaboration étroite avec le leader de cette formation, Keir Starmer. « Félicitations au Parti travailliste pour sa victoire importante. La social-démocratie est à la hausse », a écrit Ciolacu sur les réseaux sociaux. Il a également ajouté que le Royaume-Uni était un « partenaire stratégique » de la Roumanie et une « terre d’accueil » pour des milliers de Roumains.

     

    Elections GB – Le Royaume-Uni est prêt au changement et aspire à un retour de la politique en tant que service public, a déclaré le leader des travaillistes, Keir Starmer, qui deviendra premier ministre après la victoire écrasante de son parti aux élections législatives de jeudi, selon l’AFP. Selon un sondage, les travaillistes remporteraient 410 sièges sur les 650 de la Chambre des communes. Légèrement en dessous du résultat spectaculaire obtenu par Tony Blair en 1997 (418 sièges), ils devancent largement le Parti conservateur du Premier ministre en exercice, Rishi Sunak, qui n’a obtenu que 131 sièges de députés, soit le pire résultat enregistré par son parti depuis le début du XXe siècle. Les libéraux-démocrates (centristes) auront, eux, 61 députés. La surprise des élections vient surtout du parti anti-immigration et anti-système Reform UK, qui remporterait 13 sièges. Les séparatistes écossais ont également subi un échec sérieux, avec seulement 10 circonscriptions remportées en Écosse sur un total de 57. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a reconnu vendredi la victoire des travaillistes aux élections générales et a assumé la responsabilité de l’échec des conservateurs.

     

    EURO 2024 – Les premiers matchs des quarts de finale de l’Euro de foot 2024 sont prévus ce vendredi. L’Allemagne affronte l’Espagne, et le Portugal joue contre la France. Puis, samedi, toujours dans les quarts de finale, l’Angleterre jouera contre la Suisse et les Pays-Bas contre la Turquie. Pour rappel, la Roumanie a quitté la compétition dans les 8e de finale, après un match perdu 0 but à 3 face aux Pays-Bas.

     

    Météo – En Roumanie, les températures sont à hausse en cette fin de semaine, alors que le ciel reste plutôt couvert sur le nord, le nord-est et le centre. Les maxima de la journée vont de 24 à 33 degrés, avec 26 degrés à midi à Bucarest et une température maximale attendue d’environ 31 degrés.

     

  • Le calendrier électoral est fixé

    Le calendrier électoral est fixé

    On connaît les dates des élections 

     

    Après de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée entre les libéraux et les sociaux-démocrates, a fini a par décider des dates des futures élections présidentielles en Roumanie : le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé l’élection législative, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour l’organisation à terme des deux élections, soit en fin d’année.

     

    Marcel Ciolacu : « Aux cotés de nos partenaires à la gouvernance, nous avons conclu un accord sur le calendrier électoral, qui respecte les principes discutés lors des consultations avec les formations politiques représentées au Parlement. Nous avons décidé d’organiser le premier tour des élections présidentielles le 24 novembre, et le second tour – le 8 décembre et enfin les élections parlementaires – le 1er décembre. Cela nous permet d’adopter le décret gouvernemental qui valide le calendrier des élections et de clôturer ce sujet. » 

     

    La Fête nationale ne posera pas problème au scrutin légilsatif

     

    A son tour, le leader des libéraux, Nicolae Ciucă, a souligné que la coalition a pris en compte le refus des autres partis d’organiser simultanément les deux élections, présidentielle et législative.

     

    Nicolae Ciucă : « Au cours des discutions que nous avons eues, les partis politiques ont été d’accord d’avoir les élections le 1er décembre. C’est le jour de notre Fête nationale, cela peut être aussi une fête de la démocratie. A l’heure où l’on parle, compte tenu de toutes ces discussions et de l’analyse des mesures légales, on a tiré la conclusion que c’est ça le calendrier qui sera adopté par décret gouvernemental. » 

     

    Quant au fait que le scrutin législatif se superpose à la Fête nationale, Nicolae Ciucă estime que cela n’entraînera pas une présence plus faible aux urnes, réitérant aussi que le PNL et le PSD auront des candidats séparés à l’élection présidentielle.

     

    L’opposition réagit

     

    Dans l’opposition, la nouvelle cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Elena Lasconi, salue l’accord des gouvernants sur le calendrier électoral, mais affirme que les deux partis devraient se concentrer plutôt sur les problèmes de l’économie, de l’éducation nationale et du secteur sanitaire. Elle invite aussi les partis de centre-droit de rejoindre le projet présidentiel de l’USR.

     

    Par contre, le leader de la Force de la Droite, Ludovic Orban, qualifie la décision de la coalition d’une « nouvelle tentatives de miner grièvement le résultat des élections ».

     

    A son tour, l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, ultranationaliste) est mécontente de ce calendrier et accuse la coalition à la gouvernance d’avoir changé la date des élections présidentielles et parlementaires « par peur » du président de celle-ci, George Simion, et de ce parti.

     

    Pour rappel, initialement le PSD et le PNL avaient convenu d’avoir l’élection présidentielle en septembre, selon une proposition des sociaux-démocrates. Les libéraux ont pourtant changé d’avis et demandé un scrutin présidentiel tenu à terme, en novembre. Ce désaccord entre les deux partis qui forment la coalition majoritaire au Parlement roumain, a causé des attaques sans précédent au sein de la coalition.  (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 13.07.2021

    13.07.2021

    Pandémie – Le
    bilan quotidien des contaminations au nouveau coronavirus en Roumanie reste
    très bas. Mardi, les autorités de Bucarest ont rapporté 51 cas dépistés sur
    quelque 27 600 tests effectués en 24 heures et 4 décès des suites de
    l’infection. 52 malades de Covid-19 sont actuellement hospitalisés en soins
    intensifs. Pour ce qui est de la vaccination, jusqu’ici un quart de la
    population éligible a été vaccinée, dont la majorité au schéma complet, à
    savoir plus de 4,6 millions de Roumains. En même temps, les autorités cherchent
    des solutions pour stimuler davantage la campagne nationale de vaccination,
    alors que les spécialistes ne cessent d’insister sur le fait que tous les
    vaccins disponibles assurent un niveau important de protection contre la
    maladie, y compris contre le variant Delta. Rappelons-le, le variant Delta se
    transmet plus facilement et a déjà causé la hausse du nombre des cas de
    contamination dans plusieurs pays

    Europe – Le président roumain Klaus Iohannis accueille ce mardi à Bucarest le lancement officiel du débat national sur l’avenir de l’Europe, en présence de la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine, Adina Valean. Selon l’administration présidentielle, l’objectif majeur du débat est de renforcer le projet européen au bénéfice de tous les citoyens communautaires. La conférence sur l’avenir de l’Europe a été lancée le 9 mai dernier à Strasbourg et les débats à ce sujet se dérouleront tout le long de l’année et durant la première moitié de l’année prochaine, tout cela afin de trouver des lignes directrices pour l’avenir de l’UE.








    Economie – Réformer les compagnies d’Etat et moderniser l’administration
    fiscale, voici deux des objectifs que le premier ministre roumain Florin Cîţu
    se propose d’atteindre en tant que ministre par intérim des Finances. Les mêmes
    sujets ont été débattus lors de sa rencontre, à Bucarest, avec une délégation
    de la Banque Mondiale, dirigée par Anna Bjerde, vice-présidente pour l’Europe
    et l’Asie Centrale. A cette occasion, le premier ministre roumain a présenté
    les réformes assumés par son cabinet, dont la réforme des pensions de retraite
    et des salaires dans le système public ou encore la soutenabilité fiscale que
    le gouvernement promet d’assurer. Durant cette période où il est chef du
    cabinet et ministre par intérim des Finances, Florin Cîţu se propose aussi de
    créer la Banque Nationale de Développement, comme il l’a encore précisé. Par
    ailleurs, la Banque Mondiale a félicité le gouvernement de Bucarest pour la
    croissance économique prévue pour 2021, la Roumanie étant un des peu nombreux
    pays où la contraction économique de 2020 pourrait être entièrement récupérée
    cette année.


    Statistiques – Au cours des 5 premiers mois de cette année, la Roumanie a enregistré
    un déficit commercial de près de 9 milliards d’euros, soit presqu’un milliard
    et demi de plus par rapport à la même période de l’année dernière, constate
    l’Institut national de la statistique. Au cours de la période mentionnée, les
    exportations se sont chiffrées à quelque 30 milliards d’euros et les importants
    à plus de 38 milliards. Les véhicules et les équipements de transport et
    plusieurs produits manufacturés occupent un taux important dans les échanges
    commerciaux internationaux. A noter aussi que la plupart des exportations et
    des importations ont impliqué des partenaires de l’espace communautaire. Par
    ailleurs, le taux annuel d’inflation de la Roumanie a augmenté à 3,9% en juin
    2021 par rapport à mai 2021, dans le contexte de la hausse de prix des
    marchandises alimentaires et non alimentaires et des services, constate également
    l’Institut national de la statistique. Enfin, selon le rapport trimestriel sur
    l’inflation publié par la Banque nationale de Roumanie, le taux annuel
    d’inflation sera à la hausse dans les mois à venir et pourrait atteindre les
    4,1% en décembre prochain.










    Moldova – Les autorités de Bucarest ont salué la victoire du Parti action et
    solidarité, fondé par la présidente Maia Sandu, lors des élections législatives
    anticipées qui ont eu lieu dimanche en République de Moldova voisine. Ayant
    réuni 53% des voix, ce parti s’est assuré une majorité confortable au futur
    Parlement moldave. Selon Radio Chisinau, c’est le meilleur résultat jamais
    obtenu par un parti de droite dans ce pays. De son côté, le président par
    intérim du parti, Igor Grosu, a fait savoir que l’équipe gouvernementale était
    prête. Par ailleurs, le Bloc électoral des communistes et des socialistes a
    remporté un peu plus de 27% des suffrages, alors que le parti populiste SOR, a en
    réuni près de 6%. Dans ce contexte, le leader socialiste, Igor Dodon, a déclaré
    faire une opposition responsable. Il n’a pas manqué de préciser que la période
    des bonnes relations avec la Russie avait pris fin, note l’agence de presse
    russe TASS.


















    Météo – 7 départements de l’ouest de la Roumanie sont concernés par une
    alerte jaune à la canicule jusqu’à mercredi. Ici la vague de chaleur sera plus
    intense et l’inconfort thermique – accentué. Les maxima de la journée iront de
    27 à 39 degrés. Dans la soirée on attend des pluies à verse sur le nord-est et
    les montagnes. Il fait très chaud ce mardi à Bucarest, avec un inconfort
    thermique accru et 35 degrés à midi.

  • 07.12.2020 (mise à jour)

    07.12.2020 (mise à jour)

    Législatives – Les
    sociaux-démocrates remportent les élections législatives de Roumanie avec 30,16%
    des voix au Sénat et 29,71% des voix à la Chambre des députés, annonce le Bureau
    électoral central de Roumanie après la centralisation des résultats finaux d’un
    peu plus de 95% des bureaux de vote. Le Parti social-démocrate (PSD) est suivi
    de près par le Parti national libéral (PNL), avec 25,62% des voix au Sénat et 25,21%
    des voix à la Chambre des députés. En 3e position on trouve l’alliance Union sauvez
    la Roumanie (USR)-PLUS, avec 15,21% des suffrages au Sénat et 14,73% des voix à
    la Chambre des députés. Une surprise est l’accès en quatrième position, avec 8,69%
    des voix au Sénat et 8,6% des voix à la Chambre des députés, d’un nouveau parti
    appelé l’Alliance pour l’union des Roumains (AUR). Totalement passée sous les
    radars durant la campagne électorale, l’AUR se décrit comme nationaliste et cite
    la famille et la religion chrétienne parmi ses valeurs fondamentales. L’Union démocrate
    magyare de Roumanie (UDMR) a également dépassé le seuil électoral et entre au
    parlement avec 6,21% des suffrages au Sénat et 6,05% des voix à la Chambre des
    députés.

    « Il
    n’y a pas de vainqueur clair de ce scrutin et les partis de centre droit totalisent 50% des voix », a souligné lundi le président Klaus Iohannis.
    Le chef de l’Etat a annoncé qu’il invitera les partis parlementaires à des consultations
    pour former un nouveau gouvernement dans les jours à venir. De surcroit, le
    premier ministre Ludovic Orban vient d’annoncer sa démission. Notons un
    taux d’abstention record pour ces 30 dernières années : 73% des électeurs roumains ne se
    sont pas présentés aux urnes ce dimanche. Le Parti du
    mouvement populaire n’a pour le moment pas dépassé la barre des 5%, mais son leader,
    l’ex-président Traian Băsescu, se montre confiant en ce sens. Un
    autre perdant de ces élections est le parti PRO România, dont le président,
    l’ex-premier ministre Victor Ponta a annoncé un retrait, pour le moins temporaire,
    de la vie politique.




    Moldavie – Plusieurs
    dizaines de milliers de personnes ont protesté dimanche, à Chişinău, réclamant
    la démission du gouvernement et la dissolution du Parlement moldave, contrôlé
    par une majorité pro-russe. Les protestataires répondaient à un appel lancé par
    la présidente élue, la pro-européenne Maia Sandu, après le vote du Parlement
    moldave en faveur de lois réduisant les pouvoirs présidentiels et renforçant le
    statut de la langue russe dans le pays. Les manifestants ont accusé également le
    législatif et l’exécutif de promouvoir la corruption et de permettre le
    détournement d’argent public et ont réclamé des élections anticipées.


    Coronavirus – La Roumanie a
    rapporté en 24 heures 3.660 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur
    près de 8.800 testes effectués, soit un taux de contamination dépassant les
    41%. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé, au total, plus de
    513.000 cas de contamination, dont la plupart ont été déclarés à Bucarest et
    dans les départements de Cluj et de Braşov. Sur le nombre total de personnes infectées
    jusqu’à présent, près de 80% ont guéri. 1.280 malades sont hospitalisés actuellement
    dans les unités de soins intensifs. 127 décès ont été également rapportés ce
    lundi, ce qui porte le bilan total des personnes décédées des suites de l’infection
    à près de 12.500. Plusieurs communes roumaines sont toujours confinées pour
    limiter la propagation du virus. Dans le département de Sibiu, le taux de
    contamination est de 5 pour mille habitants, ce qui a poussé les autorités
    locales à prolonger d’une semaine le confinement de la ville de Sibiu et de six
    autres communes du département homonyme.




    SF – Un
    mystérieux obélisque en métal a été découvert sur une plage de l’île de Wight,
    au sud de l’Angleterre, après des découvertes similaires aux Etats-Unis et en
    Roumanie, relate l’AFP. Ces découvertes sont devenues virales sur les réseaux
    sociaux, beaucoup notant des similarités avec les étranges monolithes
    extraterrestres accélérant grandement les progrès de l’humanité dans le classique
    de la science-fiction « 2001, l’Odyssée de l’espace », un film de Stanley
    Kubrick et un roman d’Arthur C. Clarke. Un prisme triangulaire découvert à la
    mi-novembre sur le sol rouge du désert de l’Utah a disparu quelques jours plus
    tard. Deux autres œuvres étincelantes sont apparues ensuite dans le nord-est de la Roumanie,
    dans la région de Neamţ, et en Californie du Sud,
    pour très vite disparaître aussi mystérieusement qu’elles étaient apparues. Un
    collectif appelé The Most Famous Artist a revendiqué la paternité du monolithe
    de l’Utah, publiant une image de l’œuvre sur Instagram et la proposant à la
    vente. Cependant, interrogé sur la structure découverte ce weekend sur l’île de
    Wight, le collectif a déclaré : « Le monolithe est hors de notre contrôle
    a ce stade. Bonne chance a tous les extraterrestres qui travaillent dur dans le
    monde entier pour propager le mythe. »




    Météo – Le temps restera
    morose en Roumanie dans les prochaines 24 heures. Dans le nord-est et
    localement dans le sud on attend des précipitations mixtes, alors que le ciel
    restera couvert ailleurs dans le pays, avec des chances de pluies. Il neigera en
    altitude et on signale des risques de verglas dans le sud et le sud-est du
    territoire. Les températures maximales iront de -3° à 9° Celsius.



  • La semaine du 30 novembre au 6 décembre 2020

    La semaine du 30 novembre au 6 décembre 2020

    La Fête nationale de Roumanie célébrée dans des conditions de pandémie


    Le 1-er Décembre, la
    Fête nationale de Roumanie, a été célébrée cette année par des cérémonies
    restreintes, sans défilés militaires et autres manifestations publiques, à
    cause de la pandémie. À Bucarest,
    le traditionnel défilé militaire a été remplacé par une cérémonie rassemblant
    environ 150 militaires et dédiée à la mémoire des héros ayant contribué à la
    création de la Grande Roumanie. Y ont assisté médecins, personnels soignants,
    diplomates, femmes et hommes politiques, aux côtés du président Klaus Iohannis,
    du premier ministre Ludovic Orban et du président par intérim du Sénat, Robert Cazanciuc. « Chers Roumains,
    aujourd’hui, tout comme lors des moments importants que nous célébrons à
    l’occasion de la Fête nationale, nous avons besoin de la participation de
    chacun d’entre nous. Partout en Roumanie, j’ai vu des histoires émouvantes de
    gens qui se donnent la main pour aider les autres, de gens qui se portent
    volontaires, de gens qui font des dons aux hôpitaux en situation difficile.
    C’est ça l’union des Roumains en 2020! », a dit le chef de l’Etat. Le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest a marqué la Fête nationale
    roumaine par un projet de diplomatie numérique, y compris à travers les
    missions diplomatiques et les bureaux consulaires de la Roumanie à l’étranger.
    Il s’agit d’un espace de rencontre et de dialogue virtuel ouvert aux amis et
    aux partenaires de la Roumanie, aux communautés et aux citoyens roumains vivant
    à l’extérieur des frontières nationales, un format inédit, adapté aux défis
    posés par la crise sanitaire globale. L’Institut culturel roumain a marqué lui
    aussi la Fête nationale par des événements en ligne, consacrés à la culture et
    à la civilisation roumaine.




    La Roumanie a adopté sa Stratégie de vaccination
    contre la Covid-19


    La
    Stratégie nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a reçu, jeudi,
    le feu vert du Conseil suprême de défense de Roumanie, réuni en séance
    extraordinaire par visioconférence, présidée par le chef de l’Etat, Klaus
    Iohannis. Cette stratégie, antérieurement approuvée par le gouvernement,
    établit tout le processus de vaccination, en allant des aspects généraux
    jusqu’aux moindres détails. Le personnel sanitaire, celui du domaine de la
    Sécurité sociale, les salariés de domaines clés tels l’Education, la Sécurité
    nationale, les Transports ou l’Energie, tout comme les personnes à risque
    seront les premiers à en bénéficier. Après, ce sera le tour du reste de la
    population, sans que la vaccination devienne obligatoire. Le chef de l’Etat,
    Klaus Iohannis, affirme qu’il est
    tout à fait possible que les premiers vaccins arrivent en Roumanie en début de
    l’année prochaine – il s’agit d’un million de doses environ. Klaus Iohannis a
    ajouté que la vaccination sera volontaire, sûre, efficace et se fera d’une manière
    planifiée. Les vaccins ont un haut degré d’efficacité et répondent aux normes
    européennes, a-t-il précisé. D’autre part, le premier ministre Ludovic Orban a
    déclaré que tous les jours, le nombre de ceux qui guérissent de la Covid-19 est
    supérieur à celui des personnes nouvellement infectées. L’information a été
    confirmée aussi par le dernier rapport publié par l’Institut national de santé
    publique, qui indique que le taux de propagation du nouveau coronavirus en
    Roumanie a baissé de près de 10% par rapport à la semaine précédente.


    Elections
    législatives en Roumanie


    Plus de 18 millions d’électeurs
    Roumains sont appelés aux urnes, dimanche, pour élire leur futurs sénateurs et
    députés. Ceux-ci seront élus sur des listes, selon le principe de la représentativité
    proportionnelle. En Roumanie, l’élection
    aura lieu en une seule journée, le dimanche, entre 7h du matin et 9h du soir.
    En revanche, les Roumains de l’étranger ont deux jours pour voter – le samedi
    et le dimanche – et ils auront à leur disposition 748 bureaux de vote. Ils sont
    un peu plus de 740 000 électeurs roumains à l’étranger, dont environ 39 000 ont
    opté pour le vote par correspondance et près de 4 000 ont déclaré préférer se
    rendre dans un bureau de vote. Vu le contexte de la pandémie, la campagne
    électorale s’est déroulée dans le respect le plus strict des normes de
    protection sanitaire. Les autorités assurent que le scrutin aura lieu dans les
    meilleures conditions, avec un risque minimum d’infection. Pour leur part, les
    électeurs devront respecter des normes spéciales de protection établies par les
    autorités dans le contexte de la pandémie.


    Dans les villes placées en quarantaine, les gens pourront
    se rendre au vote sans attestation, a précisé le premier ministre Ludovic
    Orban. Y feront exception les personnes placées en quarantaine par la Direction
    de santé publique. Celles-ci pourront demander une urne mobile qui leur sera
    apportée à domicile. Une carte interactive des bureaux de vote a été créée en
    ligne par le ministère des Affaires étrangères, ainsi qu’un centre d’appels,
    censé fournir aux électeurs toute information nécessaire pour les Roumains
    souhaitant exercer leur droit de vote, que ce soit en Roumanie ou à l’étranger.
    Au total, il faudra élire 136 sénateurs et 329 députés, la diaspora étant
    représentée par 4 députés et 2 sénateurs.




    Fonds européens pour la
    Roumanie dans la lutte contre le chômage


    La Roumanie peut accéder,
    à compter du 1-er décembre, à trois milliards d’euros de l’Union
    européenne, dans le cadre du programme SURE de lutte contre le chômage. La
    présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué pour
    Radio Roumanie que notre pays toucherait quatre milliards d’euros au total, en
    deux tranches. Ursula von der Leyen a déclaré que cet argent encourage les
    entreprises en bonne santé de Roumanie à ne pas licencier leurs salariés, à les
    maintenir dans la compagnie, même s’il n’y a pas assez de travail. Elle a
    expliqué que, par l’intermédiaire de SURE, les salaires seraient subventionnés,
    et qu’à la fin de la crise, lorsque le marché se redressera et que le personnel
    qualifié existera déjà dans la compagnie, il pourra prendre des commandes. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia, Valentina Beleavski, Ioana Stăncescu)

  • 04.12.2020 (mise à jour)

    04.12.2020 (mise à jour)

    Elections – Vendredi
    c’était le dernier jour de la campagne électorale pour les élections
    législatives qui auront lieu dimanche en Roumanie. Tout comme à
    l’occasion des municipales de fin septembre, cette campagne s’est déroulée sous
    le signe des règles sanitaires imposées par le gouvernement en raison de
    l’épidémie de coronavirus.Les Roumains éliront 136 sénateurs et 329
    députés, dont quatre députés et deux sénateurs pour représenter la diaspora.
    Les électeurs roumains vivant à l’étranger pourront voter dans un des 748
    bureaux de vote ouverts par le Ministère roumain des Affaires étrangères dans
    le respect des normes sanitaires actuelles. Le ministère de Bucarest a lancé
    d’ailleurs une carte interactive des bureaux de vote de l’étranger et a mis en
    place un numéro d’appel à l’intention de la diaspora. Les Roumains de
    l’étranger pourront voter pendant deux jours, les 5 et 6 décembre. Vendredi
    soir, le président Klaus Iohannis a exhorté les citoyens à se rendre en grand
    nombre aux urnes et à faire entendre leur voix, soulignant l’importance
    capitale de l’enjeux de ces élections. Elisez
    de manière responsable, en pensant au présent, mais aussi à l’image de la
    Roumanie de demain, a déclaré le chef de l’Etat.


    Coronavirus – 8.062 nouveaux cas de contamination par le SarS-CoV-2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie, sur plus de 35.000 tests effectués, a informé le Groupe de communication stratégique. Depuis le début de la pandémie, 500.273 personnes ont été dépistées positives au nouveau coronavirus, dont plus de 390.000 ont guéri. 176 personnes sont décédées ces dernières 24 heures, portant le nombre total de décès à 12.052. La stratégie nationale de vaccination contre le coronavirus a été présentée publiquement vendredi, après avoir été validée par le Conseil suprême de la défense du pays. Valeriu Gheorghiţă, le président du Comité national de coordination des activités concernant la vaccination anti-Covid, a souligné le caractère non obligatoire de limmunisation. Il a également précisé que la réussite de la campagne de vaccination reposerait sur la confiance de la population. Valeriu Gheorghiţă a également déclaré qu’environ 850 à 900 centres de vaccination seraient mis en place à travers le pays, ce qui se traduirait par quelque 5.000 vaccins administrés chaque mois par chaque centre.



    Corruption – Lex-directeur de la compagnie d’Etat Unifarm, Adrian Ionel, a été placé sous contrôle judiciaire pour une durée de 60 jours, dans un nouveau dossier concernant lachat de matériel médical. A présent, Adrian Ionel est accusé davoir conclu un contrat de 4,5 millions de lei (environ 1 million deuros) pour lacquisition de masques médicaux le 15 mars dernier. Deux jours plus tard, sans quaucune livraison ait eu lieu, il aurait payé 3,6 millions de lei. De surcroit, les procureures du Parquet roumain anti-corruption affirment que la société en question navait pas lavis de lAgence nationale du médicament pour importer et distribuer des masques de protection médicale. Le 2 octobre, les procureurs anti-corruption ont engagé des poursuites pénales contre Adrian Ionel, accusé davoir reçu 760.000 euros de pots de vins en lien avec un contrat dacquisition de masques de protection. Par ailleurs, le Parquet anti-corruption a annoncé quune affaire de corruption liée à l’attribution préférentielle de contrats payés des deniers publics avait causé aux hôpitaux de Brasov et Harghita (centre) un préjudice d’environ 1 million 700 mille lei, soit près de 350 mille euros. Les directions des deux hôpitaux sont soupçonnées davoir truqué les appels doffre. En plus, les produits et équipements médicaux auraient été surévalués. 12 personnes ont été interpellées dans cette affaire.



    HoReCa – Le gouvernement roumain a adopté vendredi un décret d’urgence portant indemnisation des pertes subie par le secteur « hôtellerie-restauration-cafés » (HoReCa). Cette indemnisation devrait couvrir 20% de la différence entre le chiffre d’affaires enregistré en 2019 et celui réalisé en 2020. Par ailleurs, la mesure du chômage partiel a été étendue jusquau 30 juin 2021. Toujours vendredi, le gouvernement a approuvé la reprise de l’activité des marchés agroalimentaires couverts, dont la fermeture, il y a environ un mois, en raison de la pandémie, avait suscité des réactions controversées. Ont également été prises des mesures relatives au jour des élections législatives.



    Asile – Le nombre de demandes dasile a augmenté de manière significative cette année en Roumanie, malgré la pandémie de coronavirus. De début janvier jusquà fin novembre, plus de 5.000 demandes dasiles ont été déposées en Roumanie, soit le double par rapport à la même période de lannée précédente. Cest aussi plus que le nombre total de demandes enregistrées en 2017, une année record, quand 4.820 personnes ont demandé lasile en Roumanie. Pour lannée en cours, 470 personnes se sont vues accorder le statut de réfugié ou se trouvent sous protection. Les autorités roumaines ont rejeté plus de 1.200 demandes et toutes les autres sont en cours dêtre analysées. La plupart des demandeurs dasile viennent dAfghanistan, de Syrie et dIraq et la majorité des demandes ont été déposées à Timişoara, dans louest du pays, et dans la capitale, Bucarest.



    Chisinau – La présidente élue de la République de Moldova, la pro-occidentale Maia Sandu, a exhorté les citoyens à descendre dans la rue pour une nouvelle manifestation, qui sera organisée dans deux jours. Jeudi, elle s’est jointe aux milliers de manifestants rassemblés devant le Parlement de Chisinau pour protester contre les projets de loi votés par les députés, notamment celui qui prévoit de ttransférer le contrôle des services de sécurité aux députés, ce que Maia Sandu et ses partisans estiment être un moyen de réduire le rôle de la présidence au détriment du Parlement. Maia Sandu prêtera serment à la fin du mois. Elle succédera au filorusse Igor Dodon à la tête du pays. La Roumanie condamne la manière non transparente et contraire aux pratiques démocratiques dont ont agi, au sein du Parlement de Chisinau, le Parti des socialistes de République de Moldova et la plate-forme Pour la Moldavie, qui comprend le parti Şor, en ignorant de façon flagrante le vote massif exprimé par les citoyens lors des élections présidentielles du 15 novembre, est-il dit dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Le document réitère le soutien de la Roumanie aux efforts du président moldave élu afin de restaurer la légalité dans le processus de gouvernement.



    UE – Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen sont parvenus vendredi à un accord sur le budget de l’Union pour 2021. Toutefois, pour qu’il devienne applicable, la Pologne et la Hongrie doivent lever leur veto sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027. Varsovie et Budapest nacceptent pas que laccès à ces fonds et au plan de relance post-pandémique soit rattaché au respect de lEtat de droit. L’ambassadeur de l’Allemagne auprès de l’UE, Michael Clauss, a expliqué que si ce veto n’était pas levé, un système de financement provisoire serait mis en place pour l’année prochaine. Ce système a été utilisé la dernière fois en 1989. En ce qui concerne le plan «Next Generation», qui consiste en un fonds de redressement de 750 milliards d’euros, plusieurs responsables européens ont indiqué la possibilité de le lancer sans la Pologne et la Hongrie.

    Météo – Il fera particulièrement chaud pour
    cette période de l’année, dans l’ouest, le sud et le centre de la Roumanie. On
    attend des pluies sur le relief et des chutes de neige en haute montagne. Les
    températures maximales iront de 6° à 15°.


  • 04.12.2020

    04.12.2020

    Elections – Dernier jour,
    en Roumanie, de la campagne électorale pour les élections législatives de
    dimanche. Les bureaux ouvriront le 6 décembre à 7h locales et fermeront à 21h. Tout
    comme à l’occasion des municipales de fin septembre, cette campagne s’est
    déroulée sous le signe des règles sanitaires imposées par le gouvernement en
    raison de l’épidémie de coronavirus. Pour la première fois dans l’histoire
    électorale roumaine, un scrutin se tiendra alors que plusieurs communes enregistrant
    de puissants foyers de contagion au nouveau virus se retrouvent confinées. Dans
    ces endroits, les électeurs pourront se rendre aux urnes sans être munis d’une
    déclaration sur l’honneur, a précisé le premier ministre Ludovic Orban. En
    tout, les Roumains éliront 136 sénateurs et 329 députés, dont quatre députés et
    deux sénateurs pour représenter la diaspora. Les électeurs roumains vivant à
    l’étranger pourront voter dans un des 748 bureaux de vote ouverts par le Ministère
    roumain des Affaires étrangères dans le respect des normes sanitaires
    actuelles. Le ministère de Bucarest a lancé d’ailleurs une carte interactive
    des bureaux de vote de l’étranger et a mis en place un numéro d’appel à
    l’intention de la diaspora. Les Roumains de l’étranger pourront voter pendant
    deux jours, les 5 et 6 décembre. Quelques 39.000 d’entre eux ont fait une
    demande pour voter par correspondance. Sur ce total, la plupart habitent au
    Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne et en France.




    Coronavirus – La Stratégie
    nationale de vaccination contre le coronavirus, validée hier par le Conseil
    suprême de défense, sera présentée en détail dans le courant de la journée. A
    la fin d’une visite dans un centre de vaccination, le chef de l’Etat Klaus
    Iohannis a précisé que les premiers à recevoir le vaccin seront les membres du
    personnel soignant et les personnes à risque de développer de formes graves de
    Covid-19. Le président a ajouté que les types de vaccins en voie d’approbation
    sont sûrs et efficaces et que la vaccination ne sera pas obligatoire. Les
    chiffres de l’épidémie rendus publics aujourd’hui font état de plus de 8.000
    nouveaux cas de contamination et 1.275 patients hospitalisés dans les unités de
    soins intensifs. 176 personnes sont décédées des suites de l’infection dans les
    dernières 24 heures.

    Corruption -
    L’ex-directeur de la compagnie d’Etat Unifarm, Adrian Ionel, a été placé sous
    contrôle judiciaire pour une durée de 60 jours, dans un nouveau dossier
    concernant l’achat de matériel médical. A présent, Adrian Ionel est accusé d’avoir
    conclu un contrat de 4,5 millions de lei (environ 1 million d’euros) pour l’acquisition
    de masques médicaux le 15 mars dernier et, deux jours plus tard, sans qu’aucune
    livraison n’ait eu lieu, il aurait payé 3,6 millions de lei. De surcroit, les procureures
    du Parquet roumain anti-corruption affirment que la société en question n’avait
    pas l’avis de l’Agence nationale du médicament pour importer et distribuer des
    masques de protection médicale. Le 2 octobre, les procureurs anti-corruption
    ont engagé des poursuites pénales contre Adrian Ionel, accusé d’avoir reçu
    760.000 euros de pots de vins en lien avec un contrat d’acquisition de masques
    de protection.

    Asile – Le nombre de
    demandes d’asile a augmenté de manière significative cette année en Roumanie, malgré
    la pandémie de coronavirus. De début janvier jusqu’à fin novembre, plus de
    5.000 demandes d’asiles ont été déposées en Roumanie, soit le double par
    rapport à la même période de l’année précédente. C’est aussi plus que le nombre
    total de demandes enregistrées en 2017, une année record, quand 4.820 personnes
    ont demandé l’asile en Roumanie. Pour l’année en cours, 470 personnes se sont
    vues accorder le statut de réfugié ou se trouvent sous protection. Les
    autorités roumaines ont rejeté plus de 1.200 demandes et toutes les autres sont
    en cours d’être analysées. La plupart des demandeurs d’asile viennent d’Afghanistan,
    de Syrie et d’Iraq et la majorité des demandes ont été déposées à Timişoara, dans
    l’ouest du pays, et dans la capitale, Bucarest.




    Moldavie – Les députés
    moldaves ont voté hier une loi réduisant les pouvoirs présidentiels, en dépit
    d’une manifestation ayant réuni 5.000 personnes dans la capitale Chişinăuen
    soutien à la nouvelle présidente pro-européenne Maia Sandu, relate l’AFP. Mme
    Sandu doit entrer en fonction fin décembre, après avoir créé la surprise en
    remportant l’élection présidentielle en novembre devant le pro-russe Igor
    Dodon. La nouvelle loi transfère notamment le contrôle des services de sécurité
    (SIS) aux députés, ce que Maia Sandu et ses partisans estiment être un moyen de
    réduire le rôle de la présidence au détriment du Parlement, contrôlé par M.
    Dodon. Les députés d’opposition n’ont pas participé au vote, chantant « Honte
    ! » ou « Assez avec la mafia ! » dans l’hémicycle, des
    échauffourées entre élus éclatant alors que le texte était voté. Plusieurs
    autres lois, dont une accordant un statut particulier à la langue russe et une
    levant l’interdiction de diffuser les journaux d’information des chaînes de
    télévision russes, ont également été votées. L’opposition a déjà
    annoncé qu’elle contestera le vote d’hier auprès de la Cour
    constitutionnelle. Avant le vote,
    environ 5.000 personnes s’étaient réunies devant le Parlement, scandant « A
    bas les traîtres ! » et réclamant sa dissolution. Des dizaines de
    policiers ont été déployés, sans intervenir. « Ce Parlement est enlisé
    dans la corruption », a lancé Maia Sandu devant les protestataires, en
    appelant « la société moldave à s’unir face a une menace commune ». Elle
    a accusé la coalition au pouvoir de s’occuper à réduire les pouvoirs
    présidentiels, alors que la population traverse une crise à cause de la
    pandémie de Covid-19. « Nous avons besoin d’élections (législatives)
    anticipées pour chasser les voleurs du pouvoir », a souligné Maia Sandu,
    qui a appelé les citoyens à se mobiliser pour une nouvelle manifestation ce
    dimanche.




    Handball – La sélection féminine de handball de Roumanie
    s’est inclinée jeudi soir devant l’équipe allemande, sur le score de 22 à 19, au
    premier tour de l’Euro 2020 féminin de handball, déroulé au Danemark. Les deux
    équipes font partie du groupe D, tout comme les sélections norvégienne et
    polonaise, qui se sont aussi confronté hier soir lors d’un match remporté haut
    la main par la Norvège. La prochaine rencontre de la Roumanie aura lieu demain
    contre la Pologne. Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront
    pour le tournoi principal.




    Football – CFR Cluj
    (nord-ouest), le club champion de Roumanie de football, a fait match nul 0-0
    hier soir, à domicile, contre les Bulgares de CSKA Sofia, dans un match du
    groupe A de la Ligue Europa. Lors de l’autre match du groupe A disputé jeudi
    soir, les Italiens de l’AS Rome ont vaincu 3-1 les champions de la Suisse, les Young
    Boys Berne. CSKA Sofia a perdu toute chance de se qualifier pour les seizièmes
    de finale, mais les joueurs de Cluj gardent une chance, à condition de vaincre
    les Suisses dans le match prévu le 10 décembre, à Berne. L’AS Rome occupe
    actuellement la première place du groupe, avec 13 points, suivie des Young
    Boys, 7 points, CFR Cluj, 5 points, et CSKA Sofia, 2 points. Le club roumain a
    joué hier soir le premier match sans son entraineur de longue date Dan
    Petrescu. C’est avec lui que les joueurs de Cluj ont remporté le championnat
    roumain ces trois dernières années. Le CFR Cluj est la dernière équipe roumaine
    à participer à une coupe d’Europe de football.




    Météo – Le temps se
    réchauffe légèrement en Roumanie, tout en demeurant morose, surtout dans le sud
    et l’est du territoire où des pluies éparses sont signalées. Les températures
    maximales de la journée vont de 5 à 15 degrés. Le mercure des thermomètres
    grimpera jusqu’à 11 degrés dans la capitale, Bucarest.

  • Elections législatives – dernière ligne droite

    Elections législatives – dernière ligne droite

    L’électorat roumain est à nouveau appelé aux urnes, à la
    fin de cette semaine, pour élire, cette fois-ci, les titulaires des sièges
    parlementaires de Bucarest. À pourvoir : 136 mandats de sénateur et 329 de
    député, brigués par plus de 7 000 candidats, autrement dit 10% de plus qu’au
    scrutin législatif précédent.

    Une carte des candidatures au scrutin actuel,
    réalisée par le groupe de réflexion bucarestois Expert Forum, montre que le
    Parti du Mouvement populaire (PMP), fondé par l’ancien président roumain Traian
    Băsescu, propose le plus grand nombre de candidats – 641. Il est suivi, dans un
    ordre décroissant, par le parti qui gouverne – le Parti national libéral (PNL),
    avec 640 candidats, par le parti Pro România, de l’ancien premier ministre ex social-démocrate
    Victor Ponta, avec 639, et par le Parti social-démocrate (PSD), principale
    composante de l’opposition, avec 631. L’Union Sauvez la Roumanie-PLUS (USR-PLUS),
    seule alliance politique inscrite dans la course électorale, mise sur 616
    candidats. Des listes de candidatures ont également déposées l’Alliance pour l’Union
    des Roumains (AUR), un des partis relativement nouveaux du paysage politique national,
    le Parti écologiste roumain ou encore l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR),
    et puis il y a aussi 43 candidats indépendants.

    Le scrutin de dimanche est le
    second de cette année en Roumanie, après les élections locales du 27 septembre, et, tout comme pour le scrutin local, son
    déroulement est soumis à des règles en accord avec la situation générale, due à
    l’épidémie de coronavirus. La limitation du nombre des participants aux
    réunions de campagne à seulement quelques dizaines de personnes, soumises à l’application
    stricte des mesures de protection sanitaires, a mis en avant les moyens
    informatiques, l’espace virtuel étant un important vecteur des messages
    électoraux. Les actions sur le terrain ne peuvent pas rassembler plus de 6
    personnes, tandis que les équipes de campagne qui font du porte-à-porte doivent
    être formées de 2 personnes maximum. Le résultat de toutes ces normes a été une
    campagne électorale atypique, qui sera suivie par un scrutin dont la mise
    politique est élevée pour tous les candidats. Les libéraux, qui gouvernent
    depuis plus d’un an, espèrent renverser le rapport de force au Parlement, après
    quatre ans de domination sociale-démocrate hostile, et être en mesure de former
    une majorité qui leur soit favorable. Les sociaux-démocrates, grands vainqueurs
    du scrutin législatif de 2016, mais renversés par motion de censure l’année
    dernière, espèrent eux-aussi obtenir un score favorable. Tout comme l’Alliance
    USR-PLUS, motivée par les suffrages attirés au scrutin local de septembre.

    Pour
    ce qui est de la diaspora roumaine, rappelons qu’elle sera représentée par
    quatre députés et deux sénateurs au futur Parlement et que plus de 39 000
    Roumains résidant à l’étranger, la plupart en France, Italie, Espagne, Allemagne
    et Grande Bretagne, se sont faits enregistrer pour voter par correspondance. Pour
    les autres, les bureaux de vote seront ouverts deux jours, les 5 et 6 décembre.
    En Roumanie, l’électorat pourra voter uniquement le dimanche 6 décembre. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)