Tag: élections parlementaires

  • Elections parlementaires en Roumanie :

    Elections parlementaires en Roumanie :

    Aujourd’hui nous allons discuter des élections parlementaires qui ont eu lieu ce week-end en Roumanie. Pour ce faire nous avons invité le politologue Sergiu Miscoiu qui est également professeur des universités à Cluj et à Paris. Avec lui nous reviendrons sur les évolutions politiques récentes qui permettront de comprendre les résultats mais aussi les surprises.

  • Scrutin parlementaire en Roumanie : les recommandations pour les Roumains de l’étranger

    Scrutin parlementaire en Roumanie : les recommandations pour les Roumains de l’étranger

    En Roumanie, les élections législatives
    sont prévues le 6 décembre prochain. En attendant, les Roumains de la diaspora
    sont invités à
    s’inscrire sur le site votstrainatate.ro
    pour pouvoir
    voter en optant pour la manière dont ils souhaitent le faire : par
    correspondance ou en se rendant dans un bureau de vote. Jusqu’ici, quelque 4000
    Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger ont déjà opté pour aller
    dans un bureau de vote. La plupart vivent en Grande Bretagne, en Allemagne, en Espagne et en
    Italie. Pour cette option, les inscriptions ont démarré le 1er avril
    dernier et viennent de s’achever. En revanche, les inscriptions au vote par
    correspondance se poursuivent jusqu’au 22 octobre, le délai ayant été prolongé
    d’un mois. Jusqu’ici, environ 12.500 Roumains ont opté pour cette variante, la
    plupart en Grande Bretagne, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en France et
    en Italie.






    A Bucarest, l’Autorité électorale permanente avertit qu’en
    raison de la pandémie de coronavirus, plusieurs pays, y compris européens, ne
    permettront pas l’ouverture de bureaux de vote à l’intérieur, ni à l’extérieur
    des missions diplomatiques. Par conséquent, elle recommande à tous les Roumains
    de la diaspora de s’inscrire au vote par correspondance, une modalité sûre et
    facile, sans coûts ni risques, vu notamment l’évolution incertaine de la crise
    sanitaire engendrée par la pandémie.






    A son tour, le président roumain, Klaus Iohannis a appelé
    les Roumains de l’étranger à opter pour le vote par correspondance au scrutin parlementaire
    de décembre prochain, insistant sur le fait qu’il n’y avait aucune garantie qu’il
    sera possible d’organiser des bureaux de vote dans tous les pays. « Au moment
    où nous avons lancé le vote par correspondance, nous avons pensé que ce serait
    bien pour les Roumains de la diaspora d’avoir la possibilité de voter même s’ils
    ne pouvaient pas se rendre dans un bureau de vote. On n’avait pas pensé à une pandémie
    à l’époque, mais voilà que la procédure du vote par correspondance s’avère très
    utile et j’appelle la diaspora à s’y inscrire » – a déclaré le chef de l’Etat
    lors d’une récente conférence de presse.






    Plus encore, au Royaume-Uni, les responsables ont
    recommandé aux autorités de Bucarest de s’assurer que les Roumains pourront
    voter par correspondance au scrutin législatif de décembre. L’ambassadeur de Roumanie
    à Londres renchérit : « Par le vote par correspondance on évite le
    déplacement aux bureaux de vote et le contact avec des inconnus, on respecte
    les normes de distanciation sociale ». Des recommandations similaires ont été
    faites par d’autres pays aussi, tels Malte, les Pays-Bas, le Canada, le Nigéria,
    la Nouvelle-Zélande. Ici, il est peu probable que des bureaux de vote pour
    les Roumains soient organisés même à l’intérieur des missions diplomatiques. Même
    recommandation depuis l’Espagne et l’Italie, où plus de 320.000 Roumains avaient
    voté l’année dernière lors de l’élection présidentielle roumaine. Pour rappel,
    lors du scrutin présidentiel de 2019, près d’un million de Roumains avaient
    voté à l’étranger. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 14.09.2020 (mise à jour)

    14.09.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest a prolongé, pour la quatrième fois, létat dalerte sanitaire, dans le contexte de la pandémie de COVID 19, sur proposition du Comité national pour les situations durgence. LExécutif a également prévu de nouvelles mesures visant le déroulement dans des conditions de sécurité sanitaire des élections locales du 27 septembre. Le premier ministre Ludovic Orban a précisé que les bureaux de vote fonctionneraient dans des espaces plus généreux et que des espaces dattente pourraient être mis en place, à lextérieur, en respectant la distanciation physique. Les électeurs seront tenus de porter des masques de protection. Par ailleurs, la taille des manifestations autorisées sera limitée à 100 personnes, dans le respect des règles sanitaires. Ces conditions sont également valables en cas de rassemblements électoraux. Létat dalerte a été institué le 15 mai dernier, après deux mois détat durgence. Le bilan actuel des personnes infectées par le nouveau coronavirus sélève à plus de 104.000, tandis que celui des décès est de 4185, au bout de sept mois depuis le premier cas dinfection au SARS-CoV-2.



    Projet législatif – La Chambre des députés de Bucarest a adopté lundi un projet qui modifie plusieurs lois électorales en vue des élections législatives de décembre. Le document stipule que les électeurs pourront voter jusqu’à minuit s’ils se trouvent dans le périmètre du bureau de vote au moment de la fermeture des urnes. Autre élément de nouveauté – la réduction de moitié du nombre nécessaire de signatures dappui à la candidature. De plus, les Roumains de la diaspora pourront voter aux élections générales pendant deux jours. Notons que la Chambre des Députés est l’assemblée décisionnelle dans ce cas et que le projet législatif en question sera soumis au président pour promulgation.



    Rentrée scolaire – Rentrée des classes, ce lundi, en Roumanie. La nouvelle année scolaire est bien atypique, car marquée par des conditions de protection sanitaire spéciales, en raison de la pandémie de coronavirus. Dans un message à loccasion de la rentrée scolaire, le premier ministre Ludovic Orban affirme que léducation est un élément essentiel dune société civilisée et que les élèves retournent en classe pour continuer leur formation en apprenant une nouvelle leçon, celle de prendre soin de son propre état de santé et de celui des autres. Le premier ministre a attiré lattention que le danger de la contamination au nouveau coronavirus était un défi pour les élèves, leurs familles, les enseignants et les autorités responsables du domaine de léducation.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Patricia Ţig a remporté le tournoi dIstanbul et le premier titre WTA de sa carrière, grâce à la victoire en finale devant la Canadienne Eugenie Bouchard. Au tournoi de Rome, en Italie, Patricia Ţig sest qualifiée au tableau principal. Elle a battu, au deuxième tour des qualifications, l’Allemande Anna-Lena Friedsam, avec le score de 6-1, 6-1. Au tour inaugural, elle rencontrera l’Italienne Elisabetta Cocciaretto (128e WTA), bénéficiaire d’une invitation privilégiée. Au tableau principal du tournoi de Rome figure également la Roumaine Simona Halep, tête de série numéro 1, qui jouera directement au deuxième tour contre lItalienne Jasmine Paolini.

    Météo – En
    Roumanie, le temps reste chaud pour cette période de l’année. Dans le prochain
    intervalle de 24 heures, les températures maximales seront comprises entre 24°
    et 32°. On attend 30°, mardi, à midi, dans la capitale.


  • 04.02.2020 (mise à jour)

    04.02.2020 (mise à jour)

    Motion de censure – La motion de censure initiée par le PSD, d’opposition, contre le gouvernement libéral de Ludovic Orban sera débattue et votée mercredi, a décidé la direction du Parlement de Bucarest. Cette motion est une réaction à la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique afin de faire adopter une nouvelle loi qui réintroduit les élections locales en deux tours de scrutin, six mois avant la date prévue des municipales. Signé par 208 parlementaires, le texte intitulé « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » a été lu devant le plénum réuni du Parlement. Les signataires réclament la destitution de l’actuel gouvernement, qu’ils critiquent pour avoir modifié le système électoral à la veille des élections, en allant ainsi contre les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et contre les recommandations européennes en la matière. De leur côté, les libéraux affirment qu’un scrutin en deux tours confère plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux. Pour faire destituer le gouvernement, la motion de censure doit recueillir au moins 233 voix favorables.

    Elections – Selon un décret d’urgence émis mardi par le gouvernement de Bucarest, aux prochaines élections parlementaires, les Roumains pourront voter sur des listes supplémentaires dans tout bureau de vote du pays ou de l’étranger, quel que soit leur domicile. Tout comme au scrutin présidentiel de 2019, les Roumains de la diaspora auront 3 jours à leur disposition pour exprimer leur vote, alors que le nombre des élus qui les représenteront au Parlement sera double, soit 12. En cas d’élections anticipées, celles – ci devront désormais être annoncées 45 à l’avance, soit un délai qui diminue à moitié.

    E-commerce – En Roumanie, le secteur du commerce en ligne a dépassé les 4,3 milliards d’euros fin 2019, soit une croissance de 22% par rapport à 2018. La moyenne quotidienne des achats en linge des Roumains est d’environ 12 millions euros, selon l’Association roumaine des magasins online. La valeur totale mentionnée réunit toutes les transactions faites par la Roumanie vers des commerçants internes et externes. Néanmoins, selon Eurostat, uniquement 23% de la population de la Roumanie a fait des achats sur Internet en 2019, ce qui place notre pays sur l’avant dernière place en UE pour ce qui est du e-commerce, juste avant la Bulgarie.

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest se penchait mardi sur un acte normatif visant faire des stocks de matériaux nécessaires à la prévention de l’infection au coronavirus asiatique en Roumanie. Entre temps, quatre ressortissants roumains ont été évacués ces derniers jours du foyer de l’infection en Chine avec l’appui de la mission diplomatique de la Suisse à Pékin. Selon le ministère roumain des Affaires Etrangères, un de ces Roumains se trouve en Allemagne et trois autres sont en France, où ils observeront une période d’isolement de 14 jours. Au niveau mondial, le nombre des décès provoqués par l’infection au coronavirus est arrivé à 425, dont la plupart sont en Chine. Sur les plus de 20 mille personnes infectées, quelque 600 ont été déclarés entièrement refaits suite à la maladie. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir quant à elle qu’il n’était pas question d’une pandémie pour le moment, terme utilisé au moment où une maladie se répand au niveau mondial. Il s’agit en fait d’une épidémie aux multiples foyers, a encore précisé l’OMS.

  • 10.01.2020

    10.01.2020

    Elections anticipées – Le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre libéral Ludovic Orban se penchent ce vendredi sur la possibilité d’organiser des élections parlementaires anticipées. Le chef de l’Etat a fait part de son intention de s’impliquer personnellement à promouvoir l’idée d’un scrutin anticipé et d’en débattre avec d’autres leaders politiques. Pour sa part, le premier ministre estime que la procédure d’une élection anticipée ne peut pas être démarrée en l’absence d’une majorité au Parlement. De son côté, le Parti Social-Démocrate, qui détient la majorité au sein du Législatif de Bucarest n’exclut pas de contester cette démarche par motion de censure.

    CAE – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion extraordinaire du Conseil Affaires Etrangères, convoquée par le vice-président de la Commission Européenne, Josep Borrel, haut représentant pour les Affaires extérieures et la politique de sécurité, dans le contexte des récentes évolutions au Moyen Orient. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, les responsables européens échangeront des opinions et des évaluations de la situation en Irak et chercheront des modalités par lesquelles l’UE peut contribuer à détendre la situation. Les évolutions en Lybie figurent également à l’agenda de cette réunion.

    ONU – Le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a tenu une allocution dans le cadre du Conseil de Sécurité lors d’un débat sur « Le rôle de la Charte de l’ONU dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». L’occasion pour le diplomate roumain de rappeler que 2020 marque le 75e anniversaire de la création de l’ONU, qui reste la plateforme la plus adéquate d’une approche collective des menaces à l’adresse de la paix et de la sécurité internationale. En même temps, la Charte de l’ONU reste le document de référence en ce sens, a-t-il encore précisé. L’ambassadeur Ion Jinga a également souligné le fait que les récentes évolutions au Moyen Orient et en Afrique du Nord témoignent une fois de plus que c’est la responsabilité de la communauté internationale de faciliter des solutions politiques pour soutenir une paix durable. Enfin, Ion Jinga a réitéré la contribution de la Roumanie au maintien de la paix, y compris par la participation, en 2019, à 10 missions de l’ONU de maintien de la paix.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep et Angélique Kerber d’Allemagne joueront dans un match démonstratif de double, aux côtés d’invités spéciaux, ce dimanche à Adelaide, ont fait savoir les organisateurs du tournoi WTA qui démarrera lundi dans la ville australienne. Ce match se tient dans le cadre de l’événement « The Adelaide International Rally for Resilience » censé collecter des fonds pour aider les victimes des incendies d’Australie. Rappelons-le, 27 personnes ont perdu la vie dans ces incendies et 63.000 km carrés de terrain ont brûlé. Quant au tournoi de tennis australien, la Roumaine Simona Halep, n° 3 mondiale, en est la 2e favorite.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie affronte ce soir, à Benevento, en Italie, l’équipe de la Géorgie, dans son premier match du Groupe 3 des qualifications au barrage du Championnat du Monde 2021. Samedi, les Roumains joueront contre le Kosovo et dimanche contre l’Italie. Le gagnant du groupe sera qualifié dans la 2e étape des préliminaires, prévue en avril prochain. Pour sa part, le sélectionneur Rares Fortuneanu, qui est aussi l’entraîneur de l’équipe française Saint Raphael, se dit confiant quant aux chances de la Roumanie de se qualifier au tournoi final de l’année prochaine. Quant à la sélection de handball féminin de la Roumanie, elle est arrivée dans les groupes principaux du Championnat du Monde, accueilli le mois dernier par le Japon.

    Météo – Les températures sont à la hausse ce vendredi en Roumanie. On attend de la pluie sur le nord-est. Les maxima de la journée iront de 2 à 12 degrés. 6 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La Roumanie et les fonds européens

    La Roumanie et les fonds européens

    La Commission européenne propose un financement supplémentaire de 10% destiné à la Roumanie et à la Bulgarie et à la Grèce, pour la période 2021-2027. Lannonce a été faite lundi à Bucarest par la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, lors dune conférence sur la politique de cohésion. Cest sur cette dernière que repose loctroi de fonds communautaires pour le développement des régions et des pays qui enregistrent de forts écarts par rapport à la moyenne européenne.



    La responsable européenne a une fois de plus pointé du doigt les autorités de Bucarest pour navoir pas profité des fonds européens pour mettre en place des projets en matière dinfrastructure des transports ou de la santé. La Roumanie a perdu entre 1,8 et 2 milliards deuros sur les 19,5 milliards deuros de fonds structurels quelle sétait vu allouer par Bruxelles, a martelé Corina Cretu. Et elle de souligner que dans lactuel exercice budgétaire, Bucarest bénéficie dune enveloppe de 31 milliards deuros, y compris des fonds destinés à lagriculture. Corina Cretu: “Il est très important que les citoyens de chaque pays membre de lUE sachent comment ces fonds ont été utilisés et ce que lon pourrait en faire à lavenir. Et ce dautant plus que lon a affaire à un langage antieuropéen toujours plus accentué. Je ne pense pas que la Roumanie puisse se permettre le luxe de penser à sortir de lEurope communautaire, surtout dans la perspective de la future présidence roumaine du Conseil de lUE. En tant que leader de lUnion, elle aura la possibilité, six mois durant, de changer en mieux les choses, de lintérieur.”


    Lundi encore, Corina Cretu sest entretenue à Bucarest avec la première ministre Viorica Dăncilă, la ministre des Fonds européens, Rovana Plumb et la ministre de la Santé, Sorina Pintea. Corina Cretu a voulu savoir si oui ou non lExécutif de Bucarest souhaitait toujours utiliser les fonds alloués par Bruxelles pour construire des hôpitaux régionaux à Cluj (nord-ouest), Iaşi (est) et Craiova (sud) ou bien sil envisageait de recourir au partenariat public – privé. Selon un communiqué du gouvernement roumain, les discussions ont débouché sur des solutions concrètes pour la construction des trois grands établissements hospitaliers. A lagenda des discussions a également figuré labsorption des fonds structurels destinés à linfrastructure des transports, Corina Cretu ayant assuré les autorités roumaines de son soutien à cet égard.



    Notons que cette rencontre de Corina Cretu avec les responsables politiques de Bucarest a été la première après les déclarations quelle avait faites il ny a pas longtemps. Elle disait alors percevoir comme une insulte le manque de projets dans le domaine de linfrastructure, pour lesquels la Roumanie pourrait bénéficier de fonds européens. Elle-même Roumaine, elle-même membre du PSD, soutenue par lancien premier ministre et leader des sociaux-démocrates, Victor Ponta, à obtenir son mandat à Bruxelles, la commissaire européenne au développement régional, Corina Creţu, avait comemencé à critiquer de plus en plus sévèrement le gouvernement de Bucarest, dirigé actuellement par Viorica Dăncilă. Selon la presse de Bucarest, le refroidissement survenu entre Corina Creţu et ses collègues de Bucarest aurait aussi des raisons politiques. Le mandat de la commissaire européenne sachève lannée prochaine et son parti ne lui a même pas proposé une place sur la liste des candidats aux élections parlementaires de mai prochain. (Trad. Mariana Tudose)


  • 10.12.2016 (mise à jour)

    10.12.2016 (mise à jour)

    Elections – En Roumanie, plus de 18 millions de personnes sont attendues aux urnes au scrutin parlementaire du 11 décembre. Quelque 6.500 candidats briguent 466 mandats de sénateurs et députés. Le nouveau législatif aura moins de membres, vu que l’on a renoncé au vote uninominal mixte en faveur du scrutin par listes, qui n’a plus été utilisé depuis 2004. Les Roumains de la diaspora seront représentés par 2 sénateurs et 4 députés. Ceux qui se sont inscrits au Registre électoral ont déjà commencé à voter, ayant reçu les bulletins de vote par la poste. C’est pour la première fois que les Roumains de l’étranger ont la possibilité de voter par correspondance. Et c’est toujours pour la première fois que le dépouillement des urnes sera vidéo-surveillé; les procès-verbaux en format électronique seront remplis et publiés automatiquement, afin d’éliminer toute suspicion de fraude.

    Corruption – L’ancien manager d’un hôpital de Bucarest, le médecin Sorin Secureanu, a été placé en détention provisoire pour 30 jours. Cette décision prononcée samedi par le Tribunal de Bucarest n’est pas définitive, pouvant être contestée à la Cour d’Appel. C’est toutefois une sentence exécutoire. Il s’agit d’un des scandales de corruption les plus retentissants du monde médical roumain. Sorin Secureanu est accusé d’acceptation de pots-de-vin et dilapidation. Selon les procureurs anticorruption, entre mai 2009 et novembre 2016, l’ancien manager a conçu et mis en œuvre un schéma lui permettant de soustraire quotidiennement différentes sommes d’argent de la caisse de son hôpital. Le préjudice en a été évalué à l’équivalent de quelque 500.000 euros. Samedi encore, les policiers et les procureurs ont effectué des perquisitions dans un autre hôpital et au domicile du médecin Gheorghe Burnei, considéré comme un grand spécialiste de la chirurgie orthopédique pédiatrique. Celui-ci aurait accepté des pots-de-vin et aurait fait illégalement des expérimentations chirurgicales sur des enfants.

    Moldova – En République de Moldova, les Législatif de Chisinau a voté une loi par laquelle le Service de renseignements et de sécurité ainsi que le Service de protection et de gardiennage passent sous le contrôle intégral du Parlement. Selon les correspondants de Radio Roumanie à Chisinau, le président moldave récemment élu, le socialiste pro-russe Igor Dodon, ne pourra plus contrôler les services spéciaux, à la différence de son prédécesseur, le pro-occidental Nicolae Timofti. Pour sa part, Igor Dodon a affirmé que, même sans ces attributions, il mettrait de l’ordre au sein des institutions moldaves. Toutefois, selon les analystes, après ce vote des députés, le président, dont les attributions étaient déjà réduites, remplit des fonctions plutôt honoraires, sans avoir un pouvoir réel.

    Macédoine – Des élections parlementaires anticipées se déroulent dimanche en Macédoine, considérées tant que le pouvoir que par l’opposition comme un référendum sur l’avenir du pays. Selon les commentateurs, ce scrutin devrait mettre fin à la crise politique déclenchée au printemps 2014, lorsque l’opposition sociale-démocrate a accusé le gouvernement conservateur d’avoir falsifié les résultats des élections de l’époque. A ce moment-là, la communauté internationale a fait savoir qu’elle allait surveiller de près le processus électorale dans cette république ex-yougoslave, car l’organisation d’élections correctes et démocratiques, permettra à la Macédoine de se rapprocher de l’UE et de l’OTAN.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affrontera l’équipe hongroise, dimanche, dans le premier match des groupes principaux du Championnat du monde qui se déroule en Suède. Le 13 décembre, les Roumaines joueront contre la République tchèque et le 14 décembre – contre le Danemark. Dans les groupes préliminaires de la compétition, la Roumanie a vaincu par 31 buts à 26 la Croatie, et par 22 buts à 17 l’équipe russe, championne olympique. Les Roumaines se sont toutefois inclinées devant la championne du monde en titre, la Norvège, score 21 buts à 23.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures resteront plus élevées que la normale saisonnière en Roumanie, notamment dans le sud et l’est du pays. Des pluies isolées sont attendues sur l’ouest, le centre et le nord-ouest. Les températures maximales iront de 5 à 15 degrés.

  • 10.12.2016

    10.12.2016

    Elections – Ce samedi est une journée de réflexion pour l’électorat roumain, avant le scrutin parlementaire du 11 décembre. Plus de 18 millions de personnes sont attendues aux urnes dans 43 circonscriptions électorales – soit dans les 41 départements du pays, à Bucarest et une circonscription pour les ressortissants roumains ayant le domicile où la résidence à l’étranger. Quelque 6.500 candidats briguent 466 mandats, dont 136 mandats de sénateurs et 308 de députés, ainsi que 18 mandats de sénateurs et députés pour les représentants des minorités nationales, autres que celle magyare. Le nouveau législatif aura moins de membres, vu que l’on a renoncé au vote uninominal mixte en faveur du scrutin par listes, qui n’a plus été utilisé depuis 2004. Les Roumains de la diaspora seront représentés par 2 sénateurs et 4 députés. Ceux qui se sont inscrits au Registre électoral ont déjà commencé à voter, ayant reçu les bulletins de vote par la poste. C’est pour la première fois que les Roumains de l’étranger ont la possibilité de voter par correspondance. Et c’est toujours pour la première fois que le dépouillement des urnes sera vidéo-surveillé; les procès-verbaux en format électronique seront remplis et publiés automatiquement, afin d’éliminer toute suspicion de fraude.

    Italie – Le président italien Sergio Mattarella aura ce samedi des consultations avec les représentants du Parti Démocrate sur la formation d’un nouveau gouvernement. La démission du premier ministre Matteo Renzi, suite à son échec au référendum constitutionnel du dimanche dernier, a projeté le pays dans une période d’incertitude politique à risque majeur pour l’économie nationale tout comme pour la stabilité de la zone euro, notent les agences de presse. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Rome, c’est au président italien de décider si le pays peut être gouverné jusqu’aux prochaines élections prévues d’ici deux ans, ou bien s’il est nécessaire d’organiser des élections anticipées, comme le demandent les représentants l’opposition populiste et eurosceptique.

    Syrie – La Russie a fait savoir que les troupes gouvernementales syriennes contrôlaient 93% de l’ville d’Alep et poursuivraient leurs opérations militaires contre les rebelles après l’évacuation totale des civiles. Dans ce contexte, diplomates russes et américains débattent aujourd’hui, à Genève, de la situation d’Alep. Selon l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, le président syrien Bachar al-Assad devra prendre en considération l’idée de partager le pouvoir s’il obtient la paix. Le gouvernement syrien a fait savoir vendredi qu’il était prêt pour débattre, sans imposer de conditions d’avance. Néanmoins, il a toujours refusé de parler de l’avenir du président Assad ou d’un éventuel partage du pouvoir, note la BBC.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a vaincu vendredi soir la Croatie, dans son dernier match des groupes préliminaires du Championnat du monde de Suède. Se classant sur la 2e place du groupe, la Roumanie s’est donc adjugé la qualification dans les groupes principaux de la compétition mondiale. Lors de ses deux premiers matchs, la Roumanie a perdu, score 21 buts à 23, face à la Norvège, la championne du monde en titre, et a vaincu par 22 buts à 17 l’équipe russe, championne olympique. Dimanche, les joueuses roumaines affronteront l’équipe hongroise, dans le premier match des groupes principaux. Ensuite, le 13 décembre, elles joueront contre la République tchèque et le 14 décembre – contre le Danemark.

    Météo – En Roumanie les températures sont à la hausse et dépassent légèrement la normale saisonnière, notamment dans les régions situées à l’extérieur des Carpates. Le ciel est variable et plutôt couvert sur le nord, le nord-ouest et le centre. Les températures maximales de ce samedi iront de 0 à 15 degrés. 8 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 24 au 29 octobre 2016

    La semaine du 24 au 29 octobre 2016

    Candidats aux élections parlementaires de décembre

    Les partis et les candidats indépendants de Roumanie ont déposé leurs candidatures aux élections parlementaires du 11 décembre. La majorité des partis politiques proposent des candidats pour tous les départements du pays et affirment que sur ces listes se retrouvent tant de nouveaux noms que des parlementaires expérimentés. Selon les deux partis les plus importants de l’actuel Législatif, à savoir le PSD et le PNL, les nouveaux candidats qu’ils ont proposés sont des personnes intègres et bien préparées. Les candidatures peuvent être contestés jusqu’au 7 novembre. La campagne électorale se déroulera du 11 novembre au 10 décembre.


    L’OTAN renforce son flanc oriental

    Plusieurs pays ont annoncé leur intention de contribuer au renforcement du flanc oriental de l’Alliance Atlantique afin de contrecarrer les menaces de la Russie en mer Baltique et en mer Noire… L’annonce a été faite à Bruxelles par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors de la réunion du Conseil des ministres de la Défense de pays membres de l’Alliance. La Roumanie y a été représentée par son ministre de la Défense, Mihnea Motoc. Les pays ayant confirmé leur disponibilité d’envoyer des forces terrestres, navales et aériennes en Roumanie pour consolider la présence de l’OTAN en mer Noire sont le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Turquie et les Etats-Unis. Jens Stoltenberg a également salué les nombreuses contributions des pays membres de l’Alliance aux quatre bataillons que l’OTAN déploiera en 2017 dans trois pays baltes et en Pologne, suite à l’intensification des tensions avec Moscou, notamment après l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014. En marge de la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord, le ministre roumain Mihnea Motoc s’est entretenu avec le secrétaire britannique à la Défense, Michael Fallon. Les autorités britanniques ont décidé d’envoyer en Roumanie en 2017 des chasseurs Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force, pour réaliser des missions de police aérienne et pour participer à des exercices conjoints avec les Forces aériennes roumaines.

    95e anniversaire de l’ancien souverain de la Roumanie, Michel Ier

    Ce 25 octobre, le roi Michel Ier a fêté son 95e anniversaire. A cette occasion, la famille royale de Roumanie a organisé plusieurs événements jusqu’au 28 octobre. Cérémonies de décoration, concerts, lancements de livres, ainsi que la diffusion par la Radio publique d’une pièce de théâtre radiophonique écrite par le roi Michel et par la reine Anne il y a 56 ans. Rappelons-le, le roi Michel est le dernier monarque de la Roumanie. Forcé par les communistes à abdiquer le 30 décembre 1947, il est parti en exil pour revenir en Roumanie après la chute du communisme en décembre 1989. Le roi Michel a milité en tant qu’ambassadeur spécial auprès des chancelleries occidentales en faveur de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.

    Par ailleurs, c’est toujours le 25 octobre que la Journée de l’Armée roumaine a été marquée par des cérémonies militaires et religieuses tant au pays qu’à l’étranger. A l’occasion, des dépôts de couronnes de fleurs ont été organisés aux cimetières et monuments aux héros roumains d’Autriche, de Bosnie, d’Herzégovine, de Bulgarie, de Tchéquie, de Russie, de République de Moldova et d’Ukraine. A présent, 780 militaires roumains participent à des missions internationales sur plusieurs théâtres d’opérations du monde, dont 629 – en Afghanistan.

    Suppression d’une centaine de taxes non fiscales à partir de 2017

    Le projet de loi initié par le Parti Social Démocrate visant à supprimer 102 taxes non fiscales a été approuvé cette semaine par la Chambre des Députés de Bucarest, assemblée décisionnelle. Il s’agit d’éliminer entre autres le timbre vert, des taxes auprès du registre du commerce, les taxes consulaires, celle d’émission du passeport temporaire, pour les taxes en cas de perte ou de modification des papiers d’identité ou encore les permis de pêche sportive ou récréative. La veille du vote au plénum de la Chambre des Députés, la commission budget-finances avait adopté un amendement visant à exclure du projet la redevance audiovisuelle. Pourtant, celle-ci est restée dans le cadre du projet de loi. Par conséquent, la redevance audiovisuelle sera elle aussi supprimée à partir du 1er janvier 2017. Une décision qui a entraîné de nombreuses critiques de la part de la classe politique, de la société civile, des représentants de médias publics, selon lesquels la suppression de la redevance audiovisuelle affecterait de manière significative l’autonomie et l’indépendance de la Radio et de la Télévision publiques.

    Selon le premier ministre Dacian Ciolos, la loi en question contrevient à la loi qui régit le fonctionnement de la Radio et de la Télévision publiques: « Selon la loi portant sur le fonctionnement de la Télévision et de la Radio publiques, ces institutions ne peuvent pas être financées à 100% du budget de l’Etat. Et même si la loi est modifiée, ce financement sera considéré comme une aide d’Etat, dont il faut notifier la Commission Européenne et il faudra attendre plusieurs mois pour avoir une réponse de la part de la Commission ».

    Notons qu’en Roumanie, la redevance audiovisuelle compte pour 67,56% des revenus de la Télévision publique et pour 49% des revenus de la Radio publique. Sa valeur mensuelle est de 0,8 euros pour la télévision et de 0,6 euros pour la radio. C’est la redevance audiovisuelle la plus basse d’Europe.

  • 28.10.2016

    28.10.2016

    Partis – Les partis et les candidats indépendants de Roumanie ont déposé leurs candidatures aux élections législatives du 11 décembre. La majorité des partis politiques propose des candidats pour tous les départements du pays et affirment que sur ces listes se retrouvent tant de nouveaux noms, que des parlementaires chevronnés. La campagne électorale se déroulera du 11 novembre au 10 décembre.

    Colectiv – Le premier ministre roumain Dacian Ciolos a rencontré vendredi des victimes et les familles des blessés dans l’incendie d’il y a une année de la discothèque bucarestoise Colectiv, qui avait fait 64 morts et près de 200 blessés. Mercredi, le gouvernement a adopté un décret d’urgence permettant de prolonger de deux ans le délai pendant lequel les victimes de la tragédie peuvent se faire rembourser les frais de traitement à l’étranger. La Justice roumaine vient d’ouvrir un procès dans le dossier visant le drame qui a eu lieu dans le club bucarestois. Les trois patrons sont accusés d’homicide et de blessures involontaires et de ne pas avoir pris les mesures légales de sécurité au travail. Les patrons de la société ayant fourni les artifices utilisés lors du concert ont également été traduits en justice, tout comme un de ses salariés. Deux autres sociétés font l’objet de ce procès. La tragédie a été suivie d’amples manifestations de rue, qui ont entraîné la démission du premier ministre social-démocrate Victor Ponta et l’installation d’un gouvernement de techniciens, dirigé par l’ex commissaire européen Dacian Ciolos.

    Moldova – Aujourd’hui c’est le dernier jour de campagne électorale avant le premier tour du scrutin présidentiel, prévu pour ce dimanche. Les citoyens moldaves sont appelés aux urnes pour élire directement leur président, après une pause de 16 ans, durant laquelle le chef de l’Etat a été élu par le Parlement. De l’avis des analystes, l’enjeu du scrutin est l’orientation géopolitique même de la république, puisque le leader socialiste pro-russe Igor Dodon est un des favoris des les sondages d’opinion. Son principal adversaire est l’ancienne ministre réformatrice de l’Education Maia Sandu, qui plaide pour la réforme de l’Etat et l’intégration européenne. Elle bénéficie aussi de l’appui des autres candidats pro-occidentaux, qui s’étaient retirés de la course électorale. L’ambassadeur de la République de Moldova à Bucarest, Mihai Gribincea a annoncé que sur le territoire de la Roumanie voisine des bureaux de vote avaient été ouverts aux sièges de l’ambassade et du consulat, dans les villes de Iasi, Galati, Bacau et Suceava, dans l’est du pays, près de la frontière commune, ainsi que dans d’autres villes roumaines : Timisoara, Brasov, Cluj, Constanta et Croiova. Le gouvernement de Bucarest a décidé d’offrir des billets de train aller-retour gratuits aux élèves et étudiants moldaves en Roumanie pour le déplacement dans les localités où se trouvent les bureaux de vote.

    CETA – Les parlements régionaux belges doivent approuver aujourd’hui le texte révisé de l’Accord de libre échange UE – Canada. Hier, le chef du gouvernement fédéral Charles Michel a annoncé que les leaders des régions belges avaient scellé un accord au sujet de l’accord CETA. Le document révisé doit être approuvé par les 27 membres de l’UE et par le Canada avant la signature proprement-dite de l’accord. Le pacte, dont la signature était prévue pour jeudi à Bruxelles a été bloqué par le gouvernement de la région de Wallonie, mécontent surtout des articles relatifs à l’arbitrage des disputes commerciales entre les sociétés et les gouvernements. La Roumanie avait, elle, aussi conditionné la signature du document à la libéralisation du régime des visas auquel sont soumis ses ressortissants. Ottawa a accepté une élimination graduelle des visas à partir de l’année prochaine, mais uniquement si le traité de libre échange avec l’UE était signé.

    Heure – La Roumanie passe dans la nuit de de samedi à dimanche à l’heure officielle d’hiver. Par conséquent, 4 heures du matin dimanche deviendra 3 heures. Cette mesure vient corriger le passage en mars à l’heure d’été, afin d’utiliser au maximum la lumière naturelle et réduire la consommation d’électricité. Cette mesure a été appliquée pour la première fois durant la Première Guerre Mondiale en 1916 dans plusieurs pays européens et adoptée par la Roumanie en 1931.

    Handball – Le club champion de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, doit affronter aujourd’hui l’équipe hongroise Gyor, dans le Groupe C de la Ligue des Champions. Dans les deux premiers matchs du groupe, les sportives roumaines se sont imposées face aux Russes de Rostov Don, mais elles ont dû s’incliner devant les sportives danoises de FC Midtjylland. Au classement officiel, Gyor se retrouve en première position, avec quatre points, suivi par le CSM et le Midtjylland, les deux avec deux points, alors que Rostov n’a réussi à accumuler aucun point.

    Meteo – Temps instable et températures assez réduites pour cette période de l’année, notamment sur la moitié sud-est du pays. Des pluies sont signalées sur le sud-ouest et l’est du pays. Les températures vont de 6 à 13 degrés. 9 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La semaine du 29 août au 03 septembre 2016

    La semaine du 29 août au 03 septembre 2016

    Le 2e septembre 2016 – journée de deuil national à la mémoire des victimes du séisme d’Italie

    Vendredi a été une journée de deuil national en Roumanie, à la mémoire des victimes du séisme d’Italie et en signe de solidarité avec le peuple italien. Toutes les institutions et les pouvoirs publics ont eu l’obligation d’arborer le drapeau en berne, alors que les chaînes publiques de radio et de télévision et les institutions de culture ont adopté leur programme. Rappelons-le le tremblement de terre d’Italie a fait près de 300 morts, dont 11 Roumains.
    Le gouvernement de Bucarest a adopté cette semaine un premier paquet de mesures visant à soutenir les Roumains affectés par le séisme d’Italie. Des aides financières d’urgence seront donc accordées aux familles des Roumains tués par le séisme – 1000 euros pour chaque personne décédée – et une aide spécifique de 6000 euros – aux enfants devenus orphelins suite à la secousse de la semaine dernière. Une autre aide de 1000 euros sera accordée pour qu’un membre de la famille de chaque victime puisse se déplacer de Roumanie en Italie. S’y ajoute un soutien financier de 10.000 euros pour les familles qui détenaient un logement dans la zone dévastée par le séisme, plus précisément un logement détruit à plus de 50%. Toutes ces aides seront octroyées sur demande individuelle auprès des missions diplomatiques et sections consulaires du ministère roumain des Affaires Etrangères ou bien auprès des agences départementales pour les paiements et l’inspection sociale.

    Les priorités de la diplomatie roumaine

    La Roumanie ne consentira jamais aux jeux dépourvus de transparence, ne fera jamais usage d’un double langage sous le prétexte de la diplomatie. Elle ne s’écartera non plus des valeurs et ne trouvera pas acceptable la violation du droit international. C’est ce qu’a déclaré le président roumain, Klaus Iohannis, lors de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, accueillie par Bucarest. Il a estimé que la Roumanie devrait contribuer activement à l’action de la communauté internationale de l’UE et de l’OTAN. Les intérêts de la Roumanie nous obligent à agir pour assurer la sécurité nationale et celle des organisations essentielles dont nous faisons partie, à savoir l’UE et l’OTAN, a-t-il martelé.

    Klaus Iohannis a, par ailleurs, souligné la nécessité pour Bucarest de poursuivre ses efforts visant à soutenir le parcours européen de la République de Moldova voisine. La Roumanie a stimulé de manière constructive la relance des réformes dans ce pays, a-t-il ajouté. Le chef de l’Etat a demandé aux ambassadeurs roumains de pratiquer une diplomatie plus vigoureuse et plus efficace quant il s’agit de promouvoir les intérêts nationaux. L’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Alexander Vershbow, qui a été l’invité spécial de la réunion, a souligné le fait que la ressource la plus importante de l’Alliance atlantique est son unité. L’adoption, après le sommet de Varsovie, d’une position commune au sujet des défis qui se posent à ses voisinages oriental et méridional prouvent que l’OTAN est plus unie que jamais, a-t-il déclaré. Présent lui aussi à la réunion de Bucarest, le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak, a précisé que son pays, qui assure actuellement la présidence semestrielle de l’UE, appuie fermement l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.

    Elections parlementaires le 11 décembre

    Les élections parlementaire auront lieu le 11 décembre prochain, a décidé le gouvernement de Bucarest. La campagne électorale se déroulera du 11 novembre au 10 décembre. L’Exécutif a également adopté un décret d’urgence qui donne la possibilité de créer des bureaux de vote à l’étranger aussi à des endroits où une présence significative des électeurs a pu être constatée par le passé. L’ordonnance d’urgence permet aussi aux électeurs vivant à l’étranger d’exercer leur droit électoral dans n’importe quel bureau de vote, en s’inscrivant sur des listes supplémentaires. La demande d’inscription au Registre électoral et les copies des pièces d’identité pourront être envoyés même par courrier électronique.

    Début de la dernière session parlementaire de l’exercice 2012-2016

    Le Parlement de la Roumanie se réunit ce jeudi, pour la deuxième session ordinaire de l’année et la dernière de la législature 2012 – 2016. Selon les leaders des principales formations politiques, la liste des priorités comporte des projets relevant de plusieurs domaines: social – économique, médical ou éducationnel. Parmi les sujets qui attendent d’être débattus on retrouve la baisse de 5% des contributions sociales, la loi réglementant la profession d’avocat, le projet législatif permettant de fumer dans les espaces clos ou encore le projet de loi portant sur la prévention dans le domaine de la santé.

    Démission du ministre de l’Intérieur Petre Tobă

    Le ministre de l’Intérieur, Petre Tobă, a démissionné, jeudi soir, après que les procureurs du Parquet national anticorruption (la DNA) ont demandé un avis pour lancer les poursuites pénales contre lui, pour avoir favorisé le délinquant. Tobă aurait refusé de manière discrétionnaire de déclencher la procédure de dé classification de certains documents réclamés par les enquêteurs dans l’affaire dans laquelle son prédécesseur, Gabriel Oprea, et d’autres personnes du ministère, sont accusées de détournement de fonds. Ce jeudi également, la DNA a demandé que le Sénat soit saisi pour lancer les poursuites pénales contre Oprea, dans un nouveau dossier, sous l’accusation d’homicide involontaire. Un policier a perdu la vie, l’année dernière, dans un accident de moto, alors qu’il ouvrait le convoi officiel de Oprea, à l’époque ministre de l’Intérieur. Oprea aurait fait à ce moment-là un déplacement privé, qui ne lui donnait pas le droit à un convoi officiel.

    La Journée de la Langue Roumaine

    Depuis 2013, le 31 août est la Journée de la langue roumaine. Un événement apparu suite à une proposition législative et censé rendre hommage aux 28 millions de roumanophones du monde entier. C’est la langue officielle de la Roumanie et la langue maternelle de plus de 90% de la population du pays. Le roumain est la 5e langue latine selon le nombre des locuteurs, après l’espagnol, le portugais, le français et l’italien. A son tour, la République de Moldova voisine, pays ex-soviétique à population majoritaire roumanophone, marque le 31 août la Journée de la langue roumaine. En 2013 la Cour constitutionnelle moldave a décidé que la langue moldave et roumaine étaient identiques et le roumain est devenu la langue nationale de la République de Moldova. La journée de la langue roumaine a été marquée dans ces deux pays et au sein des communautés roumaines de l’étranger par des spectacles de musique et de danse traditionnelles ou encore par des lectures de poésie. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Le parcours européen de Chişinău

    Le parcours européen de Chişinău

    Les hésitations de la société et de la classe politique quant à la direction à imprimer au développement du pays constituent la principale raison pour laquelle la République de Moldova ne compte pas encore parmi les membres de l’UE, aux côtés d’autres ex-républiques soviétiques telles les pays baltes. C’est l’avis exprimé par le premier ministre moldave, Iurie Leancă, lors d’un forum sur l’avenir de la République de Moldova au sein de l’UE récemment organisé à Chişinău par la Fondation Konrad Adenauer.



    Voici les arguments de Iurie Leancă : « En ’91, la Moldova et la Lettonie étaient deux républiques soviétiques situées à peu près au même niveau économique et social. La Lettonie est actuellement un pays où la retraite moyenne est de 300 euros, le salaire moyen mensuel de 800 euros, les subventions agricoles se chiffrent à 180 euros par hectare, pour ne plus parler du climat de sécurité sociale et politique. Je suis persuadé que si la Lettonie a réussi là où nous avons échoué, ce n’est pas parce que nous serions moins intelligents, moins actifs, mais parce que depuis ’91 nous n’avons cessé d’hésiter. Nous avons hésité, n’ayant pas un objectif très clair, une vision sur l’avenir de ce pays et sur le système politique que nous souhaitions adopter, ne sachant pas où nous ancrer et quelle sorte de règles imposer. Les conséquences en sont un Etat dont les institutions sont encore faibles et dominées par le facteur politique. »



    Pourtant, la République de Moldova est actuellement plus près de Bruxelles que jamais. Sur la toile de fond des prochaines élections parlementaires, prévues en République de Moldova le 30 novembre, le président moldave, Nicolae Timofti, est persuadé que l’ancienne république soviétique à population roumanophone majoritaire pourra présenter sa demande d’adhésion à l’UE en 2015. Le 30 novembre, la coalition pro-européenne au pouvoir devrait affronter les partis de gauche, qui plaident pour un rapprochement avec la Russie. « Le statut de pays candidat à l’adhésion va accélérer le processus de modernisation des structures de l’Etat et permettra de renforcer la sécurité du pays », affirmait le président moldave, Nicolae Timofti. Il soulignait l’importance de ce scrutin pour la poursuite du parcours européen de Chişinău. « L’octroi du statut de candidat à l’adhésion sera de nature à stimuler les politiques d’intégration, contribuera à la modernisation des institutions publiques, plaçant la République de Moldova dans un espace conventionnel de sécurité, à l’abri des défis auxquels la région est confrontée », concluait le leader de Chişinău.



    La ratification, à la mi-novembre, par le Parlement européen de l’Accord d’association de la République de Moldova à l’UE est passée pour une réalisation majeure aussi bien dans les yeux de Chisinau qu’à ceux de Bruxelles qui en font un succès essentiel pour accroître la transparence, la croissance économique, la stabilité et la prospérité de ce pays. Signé le 27 juin dernier, à Bruxelles, l’accord a été ratifié par le Parlement moldave le 2 juillet. Par la suite, sept Parlements nationaux sur les 28 de l’UE ont ratifié le document jusqu’à présent. Parmi ceux-ci – le Législatif de Bucarest. Selon un dernier sondage d’opinion, les partis pro-eurasiatiques dominés par la Russie ont connu dernièrement une régression face à ceux pro-européens.



    Pourtant, au cas où les formations pro-occidentales de Chisinau n’obtiennent pas assez de voix pour rester au pouvoir, les analystes moldaves n’excluent pas la nécessité de mettre en place un gouvernement de large coalition qui englobe aussi les communistes.



    Le correspondant Radio Roumanie, à Chisinau, Vasile State : « Six formations moldaves ont des chances réelles d’intégrer le nouveau Parlement unicaméral de Chisinau, apprend-on d’un baromètre d’opinion réalisé par l’Institut de Politiques publiques. Sur leur ensemble, trois – à savoir le Parti libéral-démocrate, le Parti démocrate et le Parti libéral – ont exprimé sans équivoque leur option européenne, tandis que les trois autres – les Parti communiste, Socialiste et celui de la Patrie sont plutôt favorables au rapprochement de Moscou. Il convient pourtant de mentionner que dernièrement, la formation communiste de l’ancien président moldave, Vladimir Voronine, a nuancé son discours en affirmant ne pas dénoncer l’accord d’association avec l’UE. Selon le sondage, si des élections parlementaires avaient lieu dimanche prochain en République de Moldova, les trois partis pro-européens obtiendraient ensemble 33% des voix, tandis que les trois autres sont crédités de 29% des intentions de vote. Pourtant, former une majorité parlementaire s’avère un véritable parcours du combattant dans un pays où le rapport des forces entre les deux camps politiques est presque égal ».



    Le directeur de l’Institut des Politiques Publiques, Arcadie Barbarosie, n’exclut pas une alliance formée par les partis pro-occidentaux et les communistes : « On ne saurait exclure une coalition plus large avec la participation, par exemple, du Parti communiste moldave, afin d’assurer la stabilité du pays pour les six années à venir. Car, si d’ici deux ans, on ne donne pas un chef d’Etat, on se verra contraints d’organiser une fois de plus des élections anticipées. Donc, il faut qu’on trouve une solution stable pour les 4-6 ans à venir. »



    En réplique, le sociologue Ion Jigau affirme qu’une éventuelle alliance des communistes, socialistes et membres du Parti de la Patrie ne sera pas capable d’assurer la stabilité en République de Moldova. (Trad. Dominique, Ioana Stancescu)

  • Mésententes au sommet

    Mésententes au sommet


    L’Union Social Libérale qui a remporté haut la main des élections parlementaires de 2012 se trouve au seuil du démantèlement. La crise aiguë de confiance entre ses piliers, PSD et PNL, visible depuis déjà l’année dernière, s’est brusquement transféré ce mois-ci au Gouvernement.



    Depuis deux semaines, le chef libéral Crin Antonescu essaye en vain de convaincre celui qu’il évite de nommer partenaire et ami, respectivement le premier ministre et leader social démocrate Victor Ponta, d’accepter au cabinet en tant que ministre de l’Intérieur et vice-premier ministre l’un des libéraux importants, l’actuel maire de Sibiu, Klaus Johannis.



    Ce mouvement aurait un enjeu clair, estiment les analystes, ce qui permettrait à Antonescu d’être en permanence mis au courent par son homme de confiance à propos des actions du premier ministre. Ce serait, également, la raison pour laquelle Ponta a bloqué l’entrée de Johannis au Gouvernement.



    Sa contre-proposition d’instituer un poste de vice-premier ministre aussi pour le petit Parti Conservateur, coopté par le PSD aux côtés de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie (UNPR), dans la récente création de l’Union Social Démocrate (UDS) a été considérée par les libéraux comme une offense. Pour Crin Antonescu le refus obstiné de Ponta d’accepter Klaus Johannis au sein de l’exécutif suivi par l’installation du premier ministre comme intérimaire aux Finances et d’un collègue du PSD comme intérimaire à l’Economie, postes ministériels qui incombaient au PNL ne représentent qu’une manoeuvre transparente du chef du PSD de remplacer le gouvernement légitime USL par un autre USD.



    Les libéraux, avertit Antonescu, accordent au premier ministre un délai jusqu’à lundi pour tirer au clair la situation; au cas contraire le PNL retire ses ministres et demande la démission immédiate d’un cabinet construit sur le squelette de l’USD.



    Le premier ministre demeure, du moins par ce qu’il déclare, attaché à l’alliance avec le PNL disant qu’il n’a pas l’intention de démissionner et que, si le PNL quitte l’exécutif, il va désigner des intérimaires parmi les actuels membres du cabinet. Et Ponta de préciser qu’il attend 45 jours, c’est à dire le délai légal, pour que les libéraux reviennent au gouvernement.



    Adversaire tenace des deux et de l’USL, en général, le président Traian Bàsescu demande, néanmoins, aux deux co-présidents de l’USL de renoncer aux orgueils et parvenir vite à une solution pour résoudre la crise de gouvernement. Il attire aussi l’attention sur le fait que le pays a besoin d’un exécutif fonctionnel dans les circonstances de la situation instable en Ukraine. L’histoire post-communiste contredit ceux qui croient à la reprise du dialogue et à un compromis au sommet de l’USL.



    Même les alliances et les coalitions politiques, électorales ou gouvernementales les plus valables n’ont résisté aux intérêts de parti et aux orgueils. Conçue par ses fondateurs pour résister au moins jusqu’à 2016, période pendant laquelle on puise promouvoir des projets d’envergure tels la révision de la Constitution, la décentralisation et réorganisation de l’administration, l’USL semble vouée à une disparition que certains estime prématuré…(trad. : Costin Grigore)