Tag: electoral

  • Talks on improving election laws

    Talks on improving election laws

    It happened in the presidential elections of 2014, and once again, at a much larger scale, in the May 26 elections for the European Parliament: tens of thousands of people queued for hours in polling stations abroad in order to exercise their constitutional right to vote, and many of them didnt even get to cast their ballots.



    “The humiliation experienced by Romanian citizens in the May 26 vote must never happen again, President Klaus Iohannis warned. According to him, Parliament, the Government, the Interior and the Foreign Ministries and the Permanent Electoral Authority must take all measures to eliminate the factors found to have contributed to this problem. Such measures, the head of state insisted, must cover all types of elections and referendums.



    A task force set up within the Presidency following the incidents reported on May 26 has listened to the opinions of citizens living abroad, of the relevant authorities, of NGOs and election experts, and together they have identified the measures that should be taken so that all citizens may vote in decent conditions.



    Klaus Iohannis: “These measures are aimed at eliminating red tape in the voting process in polling stations abroad, at properly equipping polling stations, at amending the election laws with respect to the procedures to be followed in closing polling stations, at increasing the number of polling stations outside Romania, at introducing early voting in the presidential election, in extending the option of mail voting, which is already in place for parliamentary elections, but should also be available for the presidential and other types of elections.



    Directly targeted by accusations of flawed organisation of the voting process in the diaspora during the EP elections, the Social Democratic Party in power says that tackling what went wrong in these elections was already a matter of interest to the Social Democrats, even without the Presidents request. The Social Democratic Party spokesman, Mihai Fifor, explained:



    Mihai Fifor: “The Permanent Electoral Authority has already announced that next week they will present the Cabinet with a draft emergency order on mail voting and extended early voting. As far as we know, the Permanent Electoral Authority suggests extended early voting by up to 7 days for those who will vote by mail. A lot of aspects are being analysed as we speak. What we are certain of is that we intend to address what went wrong on May 26.



    The ruling coalition made up of the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats also considers setting up a parliamentary inquiry commission to look into the EP elections, amid allegations of vote rigging by means of supplemental voter lists. The right-wing opposition dismisses these suspicions as ridiculous, given that ballot stuffing is impossible once the voter ID is electronically recorded.



    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Mouvements politiques en perspective d’une année électorale

    Mouvements politiques en perspective d’une année électorale

    2016 marque le retour des élections avec des locales en été et des législatives en fin d’automne. Véritable talon d’Achille de l’actuelle loi en vigueur, le scrutin local se déroulera en un seul tour. Du coup, le gagnant sera celui qui ramassera le plus de suffrages quel que soit le pourcentage obtenu ou le taux de participation aux urnes. Or, dans un contexte de méfiance accrue de la population envers le système politique qui entraînera certainement, selon les analystes, un fort absentéisme aux urnes, il y aura des candidats qui pourront gagner malgré un très faible résultat.



    Loin d’être la meilleure solution dans le cas d’une administration locale décimée suite aux descentes des procureurs anti-corruption, le scrutin en un seul tour provoque des inquiétudes au sein de l’opposition. Rappelons que dernièrement, de nombreux édiles locaux des localités les plus importantes du pays – Bucarest, Constanta ou Piatra Neamt et jusqu’aux communes les plus insignifiantes, ont été accusés de perception de pots-de-vin, abus de fonction et trafic d’influence et jetés en prison.



    Un retour au système des élections en deux tours, mis en place en 1992, lors des premières élections locales de la Roumanie post-communiste, figure en tête des revendications que la société civile a exprimées lors des protestations de l’automne dernier débouchant sur la chute du gouvernement tripartite de Victor Ponta.



    Dans un premier temps, la revendication a également figuré à l’agenda du premier projet gouvernemental du premier ministre désigné, Dacian Ciolos. Mais, elle a été retirée par la suite afin de respecter la norme de la Cour Constitutionnelle aux termes de laquelle les lois électorales ne peuvent subir aucune modification une année avant le scrutin. Il n’est par normal, lance le chef du cabinet de Bucarest, qu’un gouvernement technocrate modifie par décret d’urgence une loi adoptée par le Parlement. Dacian Ciolos : “Le gouvernement que je dirige se veut politiquement indépendant et il serait contrairement aux lois de la démocratie s’il approuvait une ordonnance d’urgence juste pour changer la loi”.



    Face à une telle réponse, les libéraux se sont montrés très déçus. La co-présidente du PNL, Alina Gorghiu affirme qu’à son avis, le chef du gouvernement, Dacian Ciolos n’a pas voulu se voir accusé de parti pris, après que les libéraux eurent constamment soutenu les politiques promues par l’actuel cabinet agréé par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Alina Gorghiu : “Je m’attendais à ce que le premier ministre roumain et son gouvernement assument une modification législative censée assurer la représentativité des futurs élus locaux. En plus, n’oublions pas que l’organisation des élections locales en deux tours occupait une place privilégiée dans le projet du programme de gouvernance”.



    En réplique, par la voix du député Florin Iordache, les sociaux-démocrates se sont félicités qu’il n’y ait pas de changement à la loi électorale, ce qui permettrait aux PSD d’entrer dans la course comme favori. Le parti recense le nombre le plus important de maires actuellement en place, surtout dans les petites villes et communes. Or, le vote en un seul tour leur donnera toutes les chances de garder les rênes du pouvoir. (trad.: Ioana Stancescu)

  • 2016 – défis, points d’interrogation

    2016 – défis, points d’interrogation

    En 2016, la communauté internationale se doit avant tout de régler les problèmes qui ont dominé l’année dernière, à savoir la menace terroriste, le flux migratoire, la situation en Syrie. L’écho des attentats de Paris, aux retombées majeures, ne s’étant pas encore éteint et la situation en Syrie restant compliquée, vu que le groupe terroriste Etat islamique a renforcé ses positions, il y a peu d’espoirs de voir disparaître la principale cause de l’exode des réfugiés.



    Combien vulnérable est l’Europe ? Iulian Chifu, directeur du Centre de prévention des conflits et d’Alerte précoce et ancien conseiller présidentiel en charge des affaires stratégiques et de sécurité, trouve qu’à présent toute vulnérabilité de chacun des 28 concerne l’ensemble de l’Union européenne: « Nous avons vu ce qui s’était passé dans certains quartiers de Bruxelles et ce qui se passe dans certaines zones de France. Dans la foulée de l’attaque terroriste du Bataclan, à Paris, les autorités françaises ont déployé des forces armées pour effectuer des contrôles et pour essayer de liquider ou de maîtriser les foyers de criminalité, de radicalisme, d’islamisme, de djihadisme. Nous vivons dans une Europe où les fusils d’assaut et les matériels explosifs réussissent à circuler et sont utilisés pour monter des attentats terroristes, bref, où l’ennemi est désormais intra-muros. »



    Iulian Chifu met en garde contre le fait que nous n’avons plus affaire à des « loups solitaires », comme ce fut le cas par le passé, mais à des attaques coordonnées, à une véritable guérilla, menée à l’arme automatique au cœur même des capitales européennes. Pourtant, puisque le monde est désormais averti, la réaction des structures européennes de sécurité est toute autre. “L’UE doit relever, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, de nombreux défis de taille. Ceci étant, nous avons besoin d’une approche pragmatique et réaliste. Or, de ce point de vue, je crois que les Pays Bas, qui exerceront la présidence tournante de l’UE les six premiers mois de 2016, seront capables d’assurer l’équilibre nécessaire entre pragmatisme et principes” – a pour sa part affirmé Federica Mogherini, haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de lUnion européenne.



    Le rôle–clé de la présidence néerlandaise consistera à modérer les discussions des 28 sur des thèmes forts importants. Selon le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, la crise migratoire surtout attend une solution urgente: « Je suis quelque peu irrité par le fait que, dans la crise des réfugiés, toutes les responsabilités pèsent sur les épaules des Etats de l’Europe Occidentale, que beaucoup de pays de l’Est n’acceptent pas de réfugiés et que nous n’ayons pas encore solutionné le problème de la frontière extérieure, plus exactement la frontière de la Grèce avec le reste du monde, aspects très importants outre l’accord avec la Turquie. Il faut coopérer si l’on veut mettre fin à l’extrémisme. Je vous assure que nous aurons une présidence très pragmatique, ciblée sur la solution des problèmes communs. »



    En 2016 nous regarderons très attentivement vers les Etats Unis, en pleine année électorale, mais aussi vers l’Est, vers les décisions prises par une Russie impliquée dans plusieurs conflits et appelée à gérer aussi une situation financière assez difficile, alors que les sanctions européennes à son encontre ont été prolongées ou même amplifiées. Pour la Roumanie, 2016 est aussi une année électorale, rappelle l’analyste politique Iulian Chifu : « Cest une année extrêmement importante. Il sagit du premier cycle électoral après les élections présidentielles de 2014 et, selon moi, les élections de cette année marqueront substantiellement lévolution de la Roumanie jusquau centenaire de lEtat moderne, national et unitaire qui sera marqué en 2018. Dans cette perspective, nous avons deux grandes forces politiques, puissantes, solides, dans une confrontation inégale avec les autres acteurs politiques qui pourraient accéder au Parlement en dehors de ces deux grands blocs. Certes, tout dépend de la manière dont la direction des deux formations politiques sera gérée, si elles sauront se rajeunir, souvrir, se repenser et se rapporter aux impératifs moraux exigés par les protestataires, après lincendie du club Colectiv. Je pense quil sagit dun tournant pour la Roumanie, dun moment qui nous marquera les vies pour les quatre prochaines années. Je pense que les Roumains – dans la mesure où ils ont de lappétit pour la politique – doivent simpliquer activement dans ce changement. »



    De lavis du président roumain, Klaus Iohannis, le principal enjeu de 2016 est le regain de confiance des Roumains dans la politique et dans sa capacité à mener la société dans la bonne direction. Klaus Iohannis : « La reconstruction de la confiance dans la classe politique est le thème principal que je propose pour 2016, le regain de confiance dans les institutions démocratiques, lacte politique, les partis et les élus. Je me fais le porte-parole de la volonté de renouveau manifestée par nos concitoyens. »



    Dans le même temps, le chef de lEtat roumain souhaite que les autorités de Bucarest sachent faire en sorte pour que le vote de la diaspora se déroule dans de bonnes conditions. “La Roumanie éduquée devrait être le nouveau projet du pays”, a-t-il encore conclu. (trad.: Ligia Mihăiescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Le nouveau cabinet de Bucarest devant le Parlement

    Le nouveau cabinet de Bucarest devant le Parlement

    Perçu par l’ensemble de la société comme une solution salvatrice après l’expérience de la période post-communiste, pendant laquelle les différents gouvernements qui se sont succédé ont rivalisé d’impuissance, le cabinet de technocrates proposé par Dacian Cioloş n’a pas la tâche facile. Il doit confirmer les espoirs que les Roumains nourrissent depuis 26 ans maintenant, d’une gouvernance efficace et transparente, inaltérée par la corruption et des intérêts mesquins.



    L’ancien commissaire à l’Agriculture, Dacian Cioloş, qui jouit d’une bonne image à Bucarest comme à Bruxelles, a avancé une liste de 22 ministres, peu connus du grand public, mais dont les CV bien garnis de réalisations les recommandent pour leurs futures fonctions. Ils sont soit des managers expérimentés issus du secteur privé, comme c’est le cas du vice-premier ministre Costin Grigore Borc, à qui on a confié le poste de ministre de l’Economie, soit des diplomates réputés, tel le conseiller présidentiel Lazăr Comănescu, nommé à la tête de la diplomatie ou bien l’actuel ambassadeur roumain à Londres, à qui reviendra le portefeuille de la Défense.



    On y retrouve également des fonctionnaires de haut rang des institutions européennes, telle Anca Dragu, nommée au poste de ministre des Finances, et des activistes de la société civile, comme Cristina Guseth, future ministre de la Justice. Enfin, certains autres, ont par le passé exercé des fonctions qui ont croisé la politique, comme c’est le cas du sociologue Vasile Dîncu, ancien sénateur du Parti social-démocrate, plus grand parti de gauche en Roumanie, qui a été nominé à la tête du ministère du Développement régional.



    Voici ce que Dacian Cioloş déclarait au sujet des critères qui sous – tendent ces nominations: « Nous avons tenu compte du professionnalisme, de la probité et de l’ouverture au dialogue. Ces gens seront auditionnés par le Parlement, dont j’espère obtenir le vote de confiance. »



    Au cas où il serait investi, le plus probablement mardi, à l’issue des auditions par les commissions parlementaires, la première tâche du nouvel Exécutif sera dadopter un projet de budget 2016. Dacian Cioloş: « Je n’envisage d’opérer aucune coupe ni de rejeter les différentes propositions ou décisions déjà prises par le Parlement. D’autre part, je ne souhaite pas non plus mettre en danger la crédibilité de la Roumanie en proposant un budget insuffisamment consistent et solide. »



    A en juger d’après les positions exprimées par les leaders des partis parlementaires, on dirait que la validation du cabinet Cioloş serait une simple formalité. Il n’est pas moins vrai cependant que les partis n’ont pas le choix, affirment les analystes politiques, selon lesquels personne n’est prêt à prendre le risque d’une perte de capital électoral, une année avant les élections municipales et législatives et au moment où tout le monde réclame le changement radical de la classe politique tout entière. (trad.: Mariana Tudose)

  • La semaine du 20 au 25 juillet 2015

    La semaine du 20 au 25 juillet 2015

    Pour et contre le nouveau Code fiscal



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait savoir qu’il voudrait régler avant le 1 septembre la question du nouveau Code fiscal, renvoyé au Parlement par le chef de l’Etat en raison de son possible impact perturbateur majeur sur le budget de la Roumanie. Dérangé par le geste du numéro un de l’Etat, le chef du cabinet a défendu le document, en affirmant que par les réductions des taxes qu’il prévoit, notamment de la TVA, il est susceptible de maintenir la Roumanie sur la voie de la relance économique.



    Victor Ponta a fait savoir que le nouveau Code fiscal serait rediscuté: « On se réunira en session extraordinaire, le plus probablement après le 15 août, d’abord au Sénat, ensuite à la Chambre des députés. Nous allons nous prononcer en faveur de ce code qui finira, selon moi, par être promulgué le 1 septembre, de sorte que tous ceux qui en dépendent puissent se faire des projets ».



    Le rejet du code fiscal par le chef de l’Etat a provoqué de nouvelles tensions entre le pouvoir et l’opposition. Le PSD, principal pilier de lexécutif bucarestois, a attaqué le numéro un de lopposition, le Parti national libéral, laccusant dattitude politicienne après son vote favorable dans un premier temps au nouveau code. En réplique, les libéraux ont fait savoir que, malgré leur vote positif pour un document, favorable en principe au milieu des affaires, ils avaient toujours exprimé des réserves à légard de la capacité du budget damortir ces diminutions de taxes.




    Une nouvelle formule des lois électorales en Roumanie



    Le président Klaus Iohannis a promulgué la Loi relative à l’élection des sénateurs et des députés et portant sur l’organisation et le fonctionnement de l’Autorité électorale permanente. Le nouveau document met en place de nouvelles règles pour l’élection des parlementaires, en renforçant les prérogatives de l’Autorité électorale permanente. Aux termes de la nouvelle loi, la Roumanie réintroduira le système du vote sur les listes pratiqué jusqu’en en 2008. Le nouvel acte normatif prévoit que le nombre maximal d’élus baisse de plus d’une centaine pour se chiffrer à 466 au lieu de 588 à présent. Au seuil électoral de 5% qui restera en vigueur s’ajoutera un autre qui variera entre 8 et 10%, valable pour les alliances électorales.



    Suite aux problèmes qui se sont fait jour lors du dernier scrutin présidentiel, quand de nombreux Roumains de la diaspora n’ont pas pu voter, la nouvelle loi introduit une facilité conçue expressément à l’intention de ceux derniers. Des bureaux de vote seront ouverts dans toutes les localités de l’étranger où résident au moins cent électeurs roumains. Pour voter, il faut que les ressortissants s’adressent par écrit à l’Autorité électorale permanente pour faire inscrire dans le registre électoral leur lieu de résidence.




    Le PSD, principal parti au pouvoir, a un nouveau leader par intérim



    D’ici novembre prochain, lorsqu’ils se réuniront en Congrès, les sociaux-démocrates auront un nouveau leader. Il s’agit de Liviu Dragnea. La décision a été prise par la direction du PSD après le retrait de cette fonction du chef du gouvernement, Victor Ponta, suite à ses problèmes en justice et à son souhait déclaré de prouver son innocence. En sa nouvelle qualité de chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea a assuré que le parti était uni et qu’il continuerait à appuyer l’Exécutif aux côtés de ses partenaires à la gouvernance, à savoir l’UNPR dirigé par Gabriel Oprea et la formation nouvellement créée, ALDE, Alliance des libéraux et des démocrates.



    Pourtant, la désignation de Dragnea à la tête du PSD a poussé l’opposition libérale à soupçonner la perte par Victor Ponta du soutien politique de ses collègues de parti. Ancien président exécutif du PSD et ministre du Développement, Liviu Dragnea a démissionné de ses fonctions après sa condamnation à un an de prison avec sursis dans un dossier portant sur le référendum de 2012 pour la destitution du président de l’époque, Traian Basescu.





    Le Sénat américain auditionne Hans Klemm, nommé par le président Barack Obama au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie



    Hans Klemm, désigné par le président Barack Obama pour les fonctions d’ambassadeur des Etats Unis en Roumanie, a été entendu par la Commission de politique étrangère du Sénat américain. Il s’est engagé à consolider les relations avec Bucarest et à soutenir les institutions de lutte contre la corruption. La Roumanie, qu’il a qualifiée d’excellent allié et partenaire stratégique des Etats Unis, a un rôle-clé à jouer pour assurer la prospérité dans le sud-est de l’Europe, a ajouté Hans Klemm, encourageant Bucarest à investir dans l’infrastructure énergétique. Depuis décembre 2012, date à laquelle Mark Gittenstein a achevé son mandat à la tâte de l’ambassade à Bucarest, la mission diplomatique américaine est dirigée par des personnes chargées de faire l’intérim de l’ambassadeur. (trad.: Ioana Stăncescu)

  • Une nouvelle formule des lois électorales

    Une nouvelle formule des lois électorales

    Le président Klaus Iohannis a promulgué la Loi relative à l’élection des sénateurs et des députés et portant sur l’organisation et le fonctionnement de l’Autorité électorale permanente. Le nouveau document met en place de nouvelles règles pour l’élection des parlementaires, en renforçant les prérogatives de l’Autorité électorale permanente durant les périodes électorales et entre les deux tours de scrutins.



    Aux termes de la nouvelle loi, les sénateurs et les députés seront élus sur les listes, un système auquel la Roumanie a renoncé en 2008 pour le remplacer par le vote uninominal invalidé ces derniers temps par les réalités et la spécificité de la vie politique autochtone. La loi actuellement en vigueur prévoit que le nombre maximal d’élus baisse de plus d’une centaine pour se chiffrer à 466 au lieu de 588 à présent. Au seuil électoral de 5% qui restera en vigueur s’ajoutera un autre qui variera entre 8 et 10%, valable pour les alliances électorales.



    Suite aux problèmes qui se sont fait jour lors du dernier scrutin présidentiel, quand de nombreux Roumains de la diaspora n’ont pas pu voter, la nouvelle loi introduit une facilité spécialement pour eux. Des bureaux de vote seront ouverts dans toutes les localités de l’étranger où résident au moins cent électeurs roumains. Dorénavant, pour voter dans une de ses circonscriptions, il suffira de contacter par écrit l’Autorité électorale permanente, en prenant soin de déposer une demande entre le 1er avril de l’année électorale respective et jusqu’à 48 heures à compter du début de la période électorale. Selon l’acte normatif, ce sera par la suite à l’Autorité électorale permanente de contacter le ministère des Affaires étrangères pour lui faire connaître les villes où il faut créer des bureaux de vote.



    Le nouveau document législatif prévoit aussi la création d’un Corps d’experts électoraux. Il s’agit d’une base de données réunissant tous ceux capables d’assumer le rôle de président de bureau de vote ou de remplaçant de celui-ci. La future base de données sera placée sous l’égide de l’Autorité électorale permanente qui devra la gérer et l’actualiser en permanence. Le système informatique de suivi de la présence aux urnes et de prévention du vote illégal sera mis en place en première au scrutin parlementaire de 2016, aussi bien dans les bureaux de vote de Roumanie que dans ceux de l’étranger. (trad.: Ioana Stăncescu)

  • Noua lege electorală a trecut de Senat

    Noua lege electorală a trecut de Senat

    Proiectul
    noii legi electorale din România a trecut, miercuri, de Senat, urmând ca
    deputaţii să aibă ultimul cuvânt, Camera Deputaţilor fiind for decizional în
    acest caz. Astfel, la scrutinul parlamentar de anul viitor ar urma să se revină
    la votul pe liste de partid, iar numărul aleşilor să fie mai mic decât în
    actualul Legislativ stufos, care numără 412 deputaţi şi 176 de senatori.

    Aprobat cu o largă majoritate de senatori, proiectul de lege stabileşte că norma
    de reprezentare va fi de un deputat la 73.000 locuitori şi un senator la
    168.000 locuitori. În urma aplicării acestui algoritm, Parlamentul va avea 308
    deputaţi şi 134 de
    senatori, 18 parlamentari ai minorităţilor şi şase din partea diasporei.
    Reprezentanţii tuturor formaţiunilor politice au votat această propunere
    legislativă.

    În timpul dezbaterilor generale de la Senat, PNL şi PSD au salutat la unison
    acest proiect de lege. Prin adoptarea lui se revine la normalitate, în sensul
    că va fi un vot proporţional pe liste, a apreciat liberalul Puiu Haşotti. Este
    sistemul care a funcţionat foarte bine până în 2004, este sistemul valabil în
    majoritatea ţărilor care au vot proporţional pe liste. Două rânduri de alegeri,
    în 2008 şi 2012, au demonstrat, pe de altă parte, că actuala lege a alegerilor
    parlamentare este una profund greşită, care creează şi dispute politice, a mai
    spus Haşotti. Iniţiativa legislativă prevede, de asemenea, că pragul electoral
    va fi de 5% din totalul voturilor valabil exprimate la nivel naţional sau 20%
    din voturile valabil exprimate în cel puţin patru circumscripţii electorale
    pentru toţi competitorii electorali.

    În cazul alianţelor politice şi alianţelor
    electorale, la pragul de 5% se adaugă, pentru al doilea membru al alianţei, 3%
    din voturile valabil exprimate pe întreaga ţară şi, pentru fiecare membru al
    alianţei, începând cu al treilea, câte un singur procent din voturile valabil
    exprimate în toate circumscripţiile electorale, fără a se putea depăşi 10% din
    aceste voturi.

    Ideea reformării parlamentului nu este una nouă, în urmă cu
    câteva luni şeful statului, Klaus Iohannis, având chiar consultări cu
    reprezentanţii partidelor pe chestiuni electorale. În
    urma discuţiilor, s-a convenit un calendar care presupune ca până la finele sesiunii România să aibă un nou pachet de legi privind alegerile, votul din diaspora, respectiv finanţarea partidelor. Preşedintele pleda atunci pentru scoaterea temei
    reducerii numărului de parlamentari din sfera
    populismului, subliniind că este de dorit un Parlament mai mic nu pentru că
    democraţia este costisitoare, ci pentru că se vrea un Parlament eficient.

  • Negocieri politice la Bucureşti

    Negocieri politice la Bucureşti

    La aproape trei luni de la dezastrul organizatoric ce a însoţit alegerile prezidenţiale din noiembrie, căruia i-au cazut victime mulţi dintre electorii români din diaspora, nefericitul episod nu a părăsit agenda publică.



    Câştigatorul acelui scrutin, Klaus Iohannis, propune, acum, de la înălţimea primei funcţii în stat, o legislaţie electorală aerisită, care să uşureze procesul de votare, mai ales în străinătate. Schimbarea sistemului de vot, în ansamblu, s-a aflat pe agenda consultărilor pe care şeful statului le-a avut cu reprezentanţii tuturor partidelor parlamentare. Între altele, preşedintele a propus un calendar privind legislaţia electorală, astfel încât aceasta să fie adoptată până la finele noii sesiuni parlamentare.



    Klaus Iohannis: ”Până la finele primei sesiuni parlamentare am convenit să avem o soluţie legislativă pentru a asigura votul românilor din diaspora, legislaţia privind alegerile locale şi parlamentare, legislaţia partidelor şi cea privind finanţarea partidelor şi a campaniilor electorale”.



    Legislaţia trebuie îmbunătăţită, astfel încât românii din afara graniţelor ţării să-şi poată exercita dreptul de a alege în condiţii optime, au susţinut, la unison, reprezentanţii partidelor. Propunerile făcute merg, însă, în mai multe direcţii. Principala formaţiune a coaliţiei de stânga aflate la putere, PSD, a propus, prin vocea liderului său, premierul Victor Ponta, ca Autoritatea Electorală Permanentă să organizeze şi alegerile din străinătate. Ideea este îmbrăţişată şi de PC, la co-guvernare, şi de minorităţile naţionale.



    Pe de altă parte, PNL, opoziţia de centru-dreapta, pledează, în cazul alegerilor din diaspora, pentru introducerea votului prin corespondenţă. Co-liderul PNL, Vasile Blaga: ”Noi suntem consecvenţi şi considerăm că cetăţenii români, oriunde sunt în ziua votului, trebuie să poată să şi voteze. De aceea, susţinem votul prin corespondenţă”.



    Votul prin corespondenţă pentru românii din diaspora este agreat şi de PP-DD (de opoziţie, populist), care, în stridentu-i stil obişnuit, are şi doua iniţiative exotice – votul obligatoriu şi acordarea dreptului de a vota de la 16 ani.



    Tocmai pentru ca nu este un an electoral, 2015 – comentează analiştii politici – este potrivit pentru o discuţie serioasă asupra legislaţiei electorale, care să nască soluţii prietenoase pentru votanţi, fie ei în ţară ori în străinătate. Fiindcă prea mult timp legislaţia a fost concepută să satisfacă interesele meschine ale partidelor, nu sa netezească, aşa cum ar fi firesc, drumul alegatorilor spre secţiile de votare.

  • A la Une de la presse roumaine 01.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 01.08.2014

    Tous les quotidiens en ligne rendent hommage à celui qui fut Szobi Cseh, cascadeur, acteur et réalisateur légendaire du pays, emporté par un cancer à 71 ans. Mais les journalistes décortiquent aussi les enjeux électoraux des intempéries de ces derniers jours, en Roumanie, les évolutions dans le tourisme roumain…


  • România 43- Interviu cu  Tudor Ciuhodaru

    România 43- Interviu cu Tudor Ciuhodaru

    Proiect legislativ care prevede optiunea votului alb pe buletinul electoral – Interviu cu Tudor Ciuhodaru.




    Aici puteţi asculta “România 43”, ediţia din 30 iulie 2014.