Tag: électrique

  • Infrastructures pour les véhicules électriques en Roumanie

    Infrastructures pour les véhicules électriques en Roumanie

    L’Administration du fond pour l’environnement
    de Roumanie a inauguré, la semaine dernière, la nouvelle édition de son
    programme pour le développement des infrastructures permettant de recharger les
    véhicules électriques et hybrides. Un budget de 500 millions de lei (soit
    environ 100 millions d’euros) a été débloqué pour l’installation de nouvelles
    bornes électriques de puissance normale, comprise entre 3,7 Kw et 22Kw maximum.
    Les ventes de véhicules électriques et hybrides ont explosé en Roumanie. A
    l’heure actuelle, seules 2 500 bornes sont disponibles pour les usagers, ce qui
    rend la recharge difficile pour certaines voitures. On estime à 25 000 le
    nombre de voitures électriques qui seront en circulation dans le pays d’ici la
    fin de l’année. Dans le contexte actuel de hausse des
    prix de l’énergie, certains centres commerciaux proposent désormais à leur
    clients de recharger gratuitement leur véhicule pendant qu’ils font leurs
    courses. Le gouvernement roumain a proposé d’étendre le réseau d’ici à 2030,
    afin d’atteindre le nombre de 30 000 bornes disponibles, dont la moitié sera
    financée par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Le programme
    de l’Administration du fond pour l’environnement vient en complément de
    celui financé par le PNRR. Seront éligibles à ce programme les institutions
    publiques (y compris les établissements scolaires), les administrations
    territoriales et les subdivisions administratives de Bucarest, les communes
    considérées comme touristiques, et toute association de développement
    intercommunautaire ou à l’initiative de projets visant à protéger
    l’environnement.




    Le Président de l’Administration du fond pour l’environnement de
    Roumanie, Laurenţiu Nicolaescu, estime qu’à ce jour,
    le programme est plus avantageux pour les administrations publiques locales,
    comme il l’explique au micro de Radio Roumanie :




    « Le premier programme relatif à
    la garantie des infrastructures pour véhicules électriques a été inauguré
    l’année dernière. Il a été prolongé jusqu’au mois d’août de cette année et
    concerne les bornes à forte puissance de 75 Kw. Les bénéficiaires devaient
    disposer d’une puissance installée assez importante, ce qui a probablement
    généré des difficultés à assurer l’alimentation électrique nécessaire à ces
    bornes. Le programme initié par l’Administration du fond pour l’environnement concerne les bornes à petite
    puissance, entre 3,7 et 22 Kw maximum, qui ne nécessitent pas une alimentation
    en électricité importante.Cette
    fois-ci, l’Administration du Fonds pour l’environnement a décidé de couvrir les
    frais d’installation des bornes mais aussi leur raccordement au réseau
    électrique. »



    Un établissement
    scolaire peut obtenir une subvention d’un maximum de 80 000 euros, contre 200
    000 euros pour une commune, 400 000 pour une ville et 600 000 pour une
    destination touristique. En fonction du nombre d’habitants dans son département,
    un Conseil départemental peut obtenir jusqu’à 800 000 euros, et la capitale
    peut quant à elle demander jusqu’à 2 millions. Ces subventions sont accessibles
    jusqu’au 23 décembre prochain pour toutes institutions publiques et
    établissement scolaires désireux de mettre en place ces infrastructures.




  • Le vélo est dans le vent en Roumanie aussi …

    Le vélo est dans le vent en Roumanie aussi …

    Les passionnés de deux roues non polluants se sont donné rendez-vous lespace dun week-end ensoleillé à Bucarest, pour la plus grande exposition du genre du pays : le Salon du vélo, déjà à sa 6ème édition, car la première a été organisée en 2015. Il a réuni les grands producteurs nationaux, les importateurs et les magasins spécialisés. Et voilà, le Salon du vélo est enfin de retour en 2022, après deux années de pause en raison de la pandémie. Ligia l’a visité et s’est entretenue avec son organisateur, Valentin Ionescu, et avec le représentant de la marque roumaine de vélos Pegas, Adrian Georgescu.

  • Nouvelles bornes de recharge pour les véhicules électriques

    Nouvelles bornes de recharge pour les véhicules électriques

    Grâce aux financements accordés par l’Administration du Fond pour l’Environnement (AFM) et au Plan national de redressement et de résilience (PNRR), la Roumanie devrait se doter de 18 mille bornes de recharge pour véhicules électriques dans les 4 ou 5 prochaines années.

    Tanczos Barna, ministre de l’Environnement, l’a annoncé la semaine dernière lors d’une conférence sur des sujets environnementaux. Il a déclaré que l’AFM allait lancer, au cours des deux prochaines semaines, un programme permettant aux pouvoirs locaux d’accéder aux financements nécessaires à l’installation de 2 000 bornes. 15 000 autres bornes seront ensuite installées grâce au PNRR.

    En Roumanie, les véhicules électriques sont arrivés bien avant l’installation de bornes. Cette année, le ministère de l’Environnement, par le biais de l’AFM, a poursuivi le renouvellement du parc automobile roumain, dans le cadre des programmes « Rabla Clasic » et « Rabla Plus ». Le programme « Rabla Classic » permet à ceux qui le souhaitent de revendre leur ancien véhicule et d’en acheter un nouveau à moteur à essence ou diesel, en leur offrant un chèque d’un montant de 7 500 lei (environ 1 500 euros). Ce montant a été augmenté de 1 000 lei (environ 200 euros) l’année dernière.

    Au printemps dernier, quand cette opération a débuté, le montant alloué au programme « Rabla Clasic » s’élevait à 440 millions de lei. Cela correspond à près de 58 mille chèques, et presque autant de vieux véhicules retirés de la circulation. Les primes encourageant l’achat de véhicules hybrides ou 100% électriques étaient encore plus alléchantes. Deux sortes d’éco-chèques ont été proposées : un bon de 45 000 lei (9 000 euros) pour les véhicules 100% électriques, et un de 20 000 lei (4 000 euros) pour les véhicules hybrides. Toutefois, cela ne doit pas représenter plus de 50% du prix du véhicule. A la fin du mois de septembre, 1 662 nouveaux véhicules avaient été acquis dans le cadre de ce programme. Parmi eux, 981 véhicules électriques, 681 véhicules hybrides et 6 motos électriques, tous venus s’ajouter à un parc automobile de 6 000 véhicules électriques. Mais à l’heure actuelle, seules 500 bornes de recharge sont disponibles, dont une centaine à Bucarest.

    Il faut en général environ 24 heures pour recharger un véhicule électrique sur une prise classique. Alors que cela ne prend que deux heures sur une borne adaptée. Le manque de borne en ville ou sur les autoroutes découragent les automobilistes qui n’osent pas effectuer des trajets plus longs. Par exemple, sur la route reliant Bucarest à Constanta, un trajet d’environ 230 km, il n’existe aucune borne. L’une des solutions seraient d’installer des bornes à l’arrivée. Voici un autre exemple, celui de la station de Rânca, dans le département de Gorj (au sud-ouest de la Roumanie.) Cette station est fréquentée par les amateurs de ski qui pourront très bientôt profiter pleinement de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques.

    Elles seront installées en montagne afin d’être à la disposition des touristes souhaitant utiliser un véhicule hybride ou 100% électrique. A Rânca et Novaci, les deux nouvelles gares routières en construction seront équipées de bornes de recharge pour bus électriques. A l’heure actuelle, la commune de Novaci est équipée de trois bornes pour véhicules électriques. (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • 26.08.2021

    26.08.2021

    Coronavirus – Les autorités roumaines
    se préparent à l’arrivée d’une nouvelle vague de l’épidémie de coronavirus, et les
    enfants compteront parmi les catégories les plus vulnérables. Raed Arafat, le
    chef du Département pour les situations d’urgence, a déclaré qu’une
    augmentation des cas de contamination était attendue dans la période à venir,
    mais qu’à la différence des vagues précédentes, plusieurs millions de Roumains
    étaient vaccinés contre la Covid-19. 953 nouveaux cas de contamination au coronavirus
    ont été rapporté jeudi, sur 35 000 effectués ces dernières 24 heures. 17
    personnes sont décédées des suites de l’infection dans le même intervalle de
    temps et 228 malades sont hospitalisés en réanimation.

    OTAN – La situation est de plus en plus tendue en Afghanistan : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie ont appelé leurs ressortissants à s’éloigner au plus vite de l’aéroport de Kaboul en raison des menaces terroristes. Dans ce contexte, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé hier de participer avec 200 militaires, pour six mois au maximum, à l’opération de l’OTAN d’évacuation et de transfert des ressortissants afghans ayant travaillé avec l’Alliance.

    Auto – L’intérêt pour les véhicules électriques est en augmentation en Europe : 55% des consommateurs et 100% des gestionnaires des parcs automobile ont l’intention d’acheter ce type de véhicule dans les deux années à venir, selon un sondage e-Readiness Report 2021. En Roumanie, les autorités souhaitent soutenir l’achat de véhicules électriques à travers le programme Rabla Plus – le Tacot Plus. En échange d’un vieux véhicule, les automobilistes roumains pourront bénéficier d’un éco-ticket de 45 000 lei (quelque 9 000 euros) pour l’achat d’un véhicule électrique nouveau et de 20 000 lei (soit 4 000 euros) pour l’achat d’un véhicule hybride.


    Théâtre – Le Festival international de
    théâtre de Sibiu (FITS) se poursuit dans cette ville du centre de la Roumanie. Ce
    jeudi, le public pourra voir une des plus attendues représentation de cette 18e
    édition du Festival, « Shakespeare – Bach / La Main du Temps », avec
    l’actrice britannique Charlotte Rampling et la violoncelliste française Sonia
    Wieder-Atherton. La musicienne, fille de la réalisatrice française d’origine roumaine
    Ioana Wieder, interprétera des suites de Johann Sebastian Bach, accompagnées par
    des sonnets de William Shakespeare récités par Charlotte Rampling. Le
    spectacle, une co-production France-Royaume-Uni, aura sa première mondiale ce
    soir, au théâtre Radu Stanca de Sibiu. Sous le slogan « Construisons l’espoir
    ensemble », le festival continue jusqu’au dimanche 29 août.


    JO – Le cycliste roumain Eduard Novak a terminé 11e de l’épreuve de 1 000 m sur piste aux Jeux paralympiques de Tokyo. Novak est le premier ministre qui participe aux Jeux olympiques ou paralympiques. Il a d’ailleurs gagné trois des quatre médailles paralympiques remportées par des sportifs roumains. A cette édition des Jeux paralympiques, la Roumanie est représentée par sept sportifs en tennis de table, judo, athlétisme, cyclisme et tir à l’arc.








    Tennis – Hier, à New York, Irina Bara,
    Gabriela Talabă et Irina Fetecău ont été vaincues dans le premier round de
    qualification pour l’US Open de tennis. Aujourd’hui, quatre autres
    Roumanies joueront dans le deuxième tour de qualification pour le tournoi
    américain : Gabriela Ruse, Jaqueline Adina
    Cristian, Mihaela Buzărnescu et Monica Niculescu. Côté hommes, Marius Copil
    joue lui aussi dans le deuxième tour de qualification. Cinq sportives roumaines ont intégré directement les
    tableaux principaux : Simona Halep, Sorana Cîrstea, Irina Begu, Patricia Ţig et
    Ana Bogdan.




    Football – CFR Cluj, le club
    champion de Roumanie de football, joue ce soir sa qualification pour la phase
    de groupes de la Ligue Europa. Les joueurs de CFR rencontreront à domicile l’Étoile
    rouge de Belgrade. Lors du match de barrage aller déroulé dans la capitale serbe,
    CFR Cluj a perdu 0-4. Si l’équipe roumaine rate la qualification, elle intègrera
    la phase de groupes de la nouvellement créée Ligue Europa Conférence.






    Météo – Le sud et le sud-est de la
    Roumanie connaissent à leur tour un léger refroidissement. Les températures
    enregistrées dans la plupart du pays sont donc légèrement en dessous des
    moyennes de saison, avec des maximales allant aujourd’hui de 20 à 29°C. Le ciel
    est variable, avec des nuages persistants sur le centre, l’est et le sud-est du
    territoire, ainsi que sur le relief. Le vent est faible à modéré, avec des
    intensifications sur les crêtes des Carpates. Ciel plutôt couvert à Bucarest aussi,
    avec 25 degrés à midi et une température maximale attendue de 28°C.

  • 20.12.2020

    20.12.2020

    Révolution
    1989
    – Les cérémonies à la mémoire des héros de la
    révolution anticommuniste de décembre 1989 se poursuivent en Roumanie, dans un
    format restreint cette année en raison de la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui
    à Timişoara
    (ouest), les sirènes de la ville ont retenti pendant trois minutes pour marquer
    la Journée de la victoire. Il y a tout juste 31 ans, le 20 décembre 1989, Timişoara a été proclamée la première
    ville libérée du communisme en Roumanie. La révolte contre le régime communiste
    avait éclatée à Timişoara le 16 décembre 1989. Un jour plus tard, le 17 décembre, le
    dictateur Nicolae Ceauşescu ordonnait que des balles réelles soient utilisées
    contre les gens qui contestaient le régime dans les rues de la ville. Près d’une
    centaine de personnes sont mortes et environ 350 autres ont été alors blessées.
    Le 19 décembre 1989, afin d’effacer les traces du massacre, les autorités
    communistes mettaient en place l’opération dite « La Rose » pendant laquelle
    les cadavres des personnes assassinées avaient été sortis de la morgue de Timişoara et transportés
    à Bucarest pour être incinérés. La contestation s’est étendue, le 21 décembre,
    à Bucarest et à d’autres villes de Roumanie pour culminer, le 22 décembre, avec
    la fuite en hélicoptère du dictateur Ceauşescu du Comité central du Parti
    communiste, pris d’assaut par des centaines de milliers de protestataires. En
    Roumanie, Timişoara est célébrée comme le lieu de départ de la révolution
    anticommuniste de 1989, une des plus sanglantes de l’Europe du Sud-Est.




    Politique – Les deux chambres du Parlement nouvellement élu de la Roumanie se réuniront
    demain en sessions séparées d’ouverture de la législature 2020-2024. Les 466
    députés et sénateurs roumains accompliront les formalités leur permettant
    d’assumer leurs mandats et de constituer le Parlement. Parallèlement, les
    représentants de la future coalition majoritaire de centre droit continuent leurs
    négociations pour arriver à un programme commun de gouvernance. Le Parti
    national libéral (PNL), l’Union sauvez la Roumanie-PLUS (USR-PLUS) et l’Union
    démocrate magyare de Roumanie (UDMR) ont annoncé qu’ils arriveront au bout de leurs
    discussions au plus tard ce dimanche. Hier, les trois partis se sont mis d’accord
    pour proposer Florin Cîţu, l’actuel ministre libéral des Finances, comme premier
    ministre, d’attribuer aux libéraux la présidence de la Chambre des députés et à
    l’Alliance USR-PLUS celle du Sénat. Dans le futur cabinet, neuf ministères
    reviennent au PNL, six à l’USR-PLUS et trois
    à l’UDMR. Ces deux derniers partis se verront également attribuer deux postes
    de vice-premier ministre. De l’autre côté de la barricade, les
    sociaux-démocrates, qui ont remporté le plus grand nombre de suffrages au
    scrutin législatif du 6 décembre, insistent sur le fait que, dans le contexte
    de la pandémie, la solution correcte serait de former un gouvernement d’union
    nationale. A sa tête serait nommé le médecin Alexandru Rafila, qui a accédé au
    nouveau Parlement sur les listes du PSD. Le leader social-démocrate, Marcel
    Ciolacu, a déclaré que son parti ne voterait jamais en faveur du gouvernement
    de centre droit qui est en train d’être décidé. Un tel exécutif, soutien Marcel
    Ciolacu, ne ferait que maintenir la Roumanie dans un état de crise.




    Coronavirus – Les autorités roumaines font les derniers préparatifs avant l’arrivée
    dans le pays des premières doses vaccins anti-Covid. L’Institut national de
    recherche et de développement médical et militaire Cantacuzino de Bucarest
    devrait devenir le centre national de stockage du vaccin. Les espaces destinés
    à cela sont déjà aménagés et équipés de congélateurs à ultra basse température.
    Environ 1,5 millions de doses pourront être conservées sur place, alors que les
    six centre régionaux de stockage pourront emmagasiner jusqu’à 200.000 doses.
    Les premières doses de vaccin anti-Covid devrait arriver en Roumanie le 26
    décembre. En nombre de 10.000, elles sont destinées à la vaccination du
    personnel médical de dix hôpitaux de maladies infectieuses du pays.






    3.350 nouvelles infections au virus Sars-CoV-2
    ont été rapportées dimanche en Roumanie, sur un total de 12.200 tests pratiqués
    au niveau national. 98 malades sont décédés des suites de la maladie et 1.267
    personnes sont actuellement hospitalisées dans les unités de soins intensifs. Pour
    ce qui est du bilan total depuis le début de la pandémie, le pays a recensé
    près de 14.400 décès et plus de 591.000 personnes contaminées au nouveau
    coronavirus, dont près de 499.000 ont guéri.

    Auto – Plus de 7.300 voitures écologiques neuves ont été vendues en
    Roumanie depuis le début de l’année, soit une croissance de plus de 20% par
    rapport à la même période de l’année précédente, annonce l’Association des
    producteurs et des importateurs de voitures. Les voitures hybrides occupent
    plus de 60% de ce marché en Roumanie, avec 4.438 voitures neuves vendues entre
    janvier et novembre 2020. Mais c’est du côté des voitures 100% électriques et
    plug-in que les ventes ont enregistré un vrai bond. Avec 2.111 unités vendues,
    le marché de voitures 100% électriques connait une hausse de près de 60% par
    rapport à 2019, alors que les voitures plug-in, vendues à 796 unités depuis le
    début de l’année, enregistrent une hausse de près de 130% rapporté à l’année
    précédente. Pour ce qui est des marques, Toyota est le leader incontestable du
    marché hybride en Roumanie – 3.806 unités vendues depuis janvier 2020, suivi,
    loin derrière, par Lexus avec 172 unités vendues et Hyundai, 159 unités. En
    regardant du côté des voitures 100% électriques, Renault est en tête du
    classement, avec 562 unités vendues, suivie par Volkswagen et Skoda, avec 375, et
    respectivement 346 unités. Le marché de voitures électriques et hybrides neuves
    avoisine les 6,7% du marché auto global en Roumanie, alors qu’en 2019 il était
    à 4,1% seulement.




    Gymnastique – L’équipe de Roumanie de gymnastique artistique féminine espère décrocher
    d’autres médailles aujourd’hui lors des finales par appareil des Championnats d’Europe
    qui se déroulent à Mersin, en Turquie. Larisa Iordache est en finale dans les
    compétitions de saut de cheval, de barres asymétriques, de poutre et de sol. Ioana
    Stănciulescu s’est, elle, qualifiée pour la finale de saut de cheval. Silviana
    Sfiringu se battra pour une médaille à la poutre et Irina Antonia Duţă pour une
    au sol. Hier, l’équipe roumaine a remporté la médaille d’argent par équipes. La
    médaille d’or a été remportée par la sélection ukrainienne, tandis que le
    bronze est revenu à la Hongrie.






    Météo – Le ciel reste plutôt couvert en Roumanie, avec des températures qui
    approchent les moyennes saisonnières. Des pluies éparses et de la bruine feront
    leur apparition dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates. Le vent sera
    faible à modéré, avec quelques intensifications dans le sud-ouest du pays. Les
    températures maximales vont de 0 à 7 degrés, avec 4° à midi à Bucarest.

  • La mobilité électrique

    La mobilité électrique

    La Salon de l’automobile de Bucarest a réuni cet automne les professionnels, ainsi que les passionnés des quatre roues aux pavillons d’exposition Romexpo de Bucarest. Même s’il s’agit seulement d’un événement local, réunissant une série de concessionnaires de Roumanie et seulement quelques marques d’automobiles, surtout des marques de prestige, le Salon de l’automobile de Bucarest a proposé de nombreuses nouveautés pour le marché roumain. A présent, le marché de l’automobile demeure dominé par les véhicules d’occasion, avec des ventes de voitures neuves assez modestes. Cela explique l’absence notable du salon de certaines marques, notamment de celle du Groupe Renault. Hormis les toutes dernières, luxueuses et performantes Mercedes, Bentley, Lamborghini et Land Rover, les visiteurs du Salon ont également pu découvrir l’offre de producteurs généralistes tels Fiat, Toyota, Hyundai, PSA. Le Salon de l’automobile de Bucarest s’est également déroulé sous le signe de l’écologie avec des voitures électriques et hybrides présentes sur presque tous les stands. Et ce n’est pas tout, l’offre de véhicules électriques à deux roues était elle aussi riche, tout comme celle d’accessoires.



  • Le marché automobile roumain à l’ère de l’électrique

    Le marché automobile roumain à l’ère de l’électrique

    A cette occasion, les visiteurs ont pu admirer 20 marques et plus de 150 modèles d’automobiles, mais aussi de 2 et de 3 roues. Pour autant que l’avenir appartienne à l’éco mobilité, les modèles hybrides, alimentés à l’hydrogène ou encore les modèles 100% électriques ne pouvaient pas louper cette fête. Il s’agit bien du dernier cri en matière de technologies de pointe visant la réduction de la pollution dans les grandes villes que l’industrie auto a dévoilé pour l’occasion.Ce que représente plus exactement le Salon automobile bucarestois en termes économiques pour l’industrie de ressort nous détaille George Grigorescu, le président de l’Association des producteurs et des importateurs d’automobiles de Roumanie, également organisateur de l’événement : «Il s’agit d’un événement censé relancer l’intérêt du public et le contact direct entre les constructeurs automobiles et les passionnés. C’est l’élément qui fait la différence entre notre Salon et les autres foires organisées les dernières années, mais dont aucune n’a l’ampleur du Salon international auto Bucarest, le SIAB. Et puis, le degré de participation des constructeurs est la preuve de leur confiance dans le marché roumain, alors que la dynamique du marché justifie pleinement cet intérêt ».

    Le président américain Donald Trump a récemment annoncé son intention de taxer les importations d’aluminium et d’acier. Dans quelle mesure cette décision pourrait-elle affecter la production roumaine de composantes automobiles ? George Grigorescu, le président de l’APIA, nous répond : « Les composantes automobiles roumaines sont généralement destinées au marché européen, il est rares qu’elles s’adressent au marché américain. Les principaux producteurs de voitures et les fabricants de composantes, tel Continental, qui est aussi l’employeur le plus important en Roumanie, le groupe allemand Inna Schaeffler, Hutchinson, qui produit des ceintures de sécurité dans la région de Brasov, cette industrie horizontale, donc, basée notamment dans les régions de Braşov, de Sibiu, de Timişoara, est une industrie qui a pour client l’industrie automobile européenne. J’ignore quelle est la proportion exacte de cette production qui arrive sur le marché américain. Donc le changement de la politique américaine dans le domaine pourrait avoir des répercussions, mais ce serait plutôt sur le volume des échanges entre l’Europe et les Etats-Unis. Je ne pense pas qu’il ait un impact direct sur l’industrie automobile roumaine. »

    Au niveau mondial, on parle de plus en plus de véhicules verts, écologiques. En Europe, c’est bien la Norvège qui détient la palme dans ce domaine. Les ventes mondiales de véhicules hybrides et électriques ont totalisé 3,8 millions d’unités. Sur le podium, on retrouve les voitures à essence avec 62 de millions d’unités vendues, ensuite, loin derrière, les véhicules diesel, avec près de 14 millions d’unités. En 2017, le constructeur automobile national, Dacia, a écoulé plus de 655.000 véhicules, en hausse de 12,2% par rapport à l’année précédente. Pour ce qui est de l’évolution du marché automobile vert, voici ce que George Grigorescu constate : « Je regarde l’évolution de ce marché avec un certain intérêt. Il y a cette prime à l’achat d’un véhicule 100% électrique ou hybride, par l’entremise du programme Rabla (le Taquot) Plus. En Europe, nous sommes un des pays munis de programmes extrêmement ambitieux dans ce domaine. Le problème ne vient pas d’ici ni même de la réticence des acheteurs potentiels. Ces derniers sont de plus en plus nombreux et, en 2018, on va certainement enregistrer une hausse des ventes dans le segment des voitures électriques et hybrides. Là où le bât blesse c’est au niveau de l’infrastructure, et cela concerne l’absence des stations d’alimentation. Je discutais d’ailleurs dernièrement avec monsieur Brezuică, de l’administration du Fonds pour l’environnement, qui mène un programme ambitieux d’investissements pour installer des stations de chargement rapide sur les principaux axes routiers de Roumanie. Ce sera un élément encourageant mais, d’un autre côté, je suis mi- inquiet mi- découragé par l’actuelle capacité de chargement des batteries à domicile. Si on regarde les difficultés, les coûts, la bureaucratie attachés à l’installation d’une ligne de tension d’une cinquantaine de mètres, et puis, aussi, les capacités tellement limitées du réseau, on se rend compte que l’on n’a pas vraiment beaucoup de chance.»

    « Le comportement au volant, entre responsabilité et systèmes d’assistance ». Quel est le type du chauffeur roumain ? Est-il capable de s’autoévaluer ? C’est de cela que nous parle le président de l’APIA, George Grigorescu, pilote de courses et moniteur de conduite défensive. « Tous mes collègues moniteurs qui travaillent dans le domaine de la conduite défensive, en fait de la conduite correcte, parce que nous apprenons nos élèves à conduire correctement d’abord, tous mes collègues, donc, se heurtent aux questions de la performance des chauffeurs. Mon constat, et je le dis avec regret, c’est qu’une partie non négligeable des conducteurs auto sont bêtes et méchants. Il s’agit d’un mélange explosif, d’un cocktail à la roumaine qui génère 2.000 morts chaque année sur nos routes. Et je ne parle là que de morts. On compte aussi des blessés, surtout des piétons. Parce que l’on pense que dans nos véhicules super-performants rien ne peut nous arriver. Les chauffeurs bêtes et méchants font toujours confiance à leurs ABS, ESP, AFU, TSC, toutes ces merveilles technologiques, à leurs pneus surdimensionnés, et ils pensent que rien ne peut leur arriver. Pourtant, les lois de la physique restent les mêmes, et cette confiance aveugle les fait surévaluer leurs capacités à pouvoir maîtriser le véhicule quand ils sont confrontés à une situation critique. Et de là jusqu’aux accidents graves il n’y a plus qu’un pas. De toute manière, on est les premiers en Europe en nombre d’accidents routiers mortels rapportés à mille habitants, au nombre de voitures immatriculées et ainsi de suite. Et puis, je ne pense pas que la situation s’améliore. », a conclu sur une note pessimiste le président de l’APIA, George Grigorescu.

    (Trad Ionut Jugureanu)

  • Collecte et recyclage des ampoules électriques

    Collecte et recyclage des ampoules électriques

    La quantité des déchets déquipements électriques et électroniques va croissant en raison du rythme de développement de la technologie. Même si la directive européenne de 2002 a largement contribué à réduire les substances dangereuses contenues dans les nouveaux équipements de ce type, ces derniers continuent pourtant de receler du mercure, du plomb ou dautres substances qui appauvrissent la couche dozone. Doù limportance particulière prêtée à la collecte et au recyclage de ces déchets.



    Les ampoules électriques entrent elles aussi dans la catégorie des équipements électriques et électroniques. Ecoutons Roxana Şunică, directrice de ventes de lAssociation sans but lucratif Recolamp : « Il est important de savoir où jeter les ampoules usagées, car elles contiennent du mercure. Les ampoules en fonctionnement ne nuisent pas à lenvironnement. Tel nest plus le cas une fois définitivement hors service. Cest le mercure quelles contiennent qui rend dangereuses les ampoules usagées. Jetées à la déchetterie, elles se cassent. Alors, le mercure sinfiltre dans le sol et pénètre dans la nappe phréatique. La contamination au mercure est irréversible et a des effets négatifs sur lenvironnement et sur la santé humaine. »



    Selon les données les plus récentes fournies par lAgence nationale de protection de lenvironnement, plus de 6 mille tonnes déquipements déclairage ont été mis sur le marché roumain en 2013, mais seulement 600 tonnes de déchets, soit 10% de cette quantité, ont été collectées. Roxana Şunică attire lattention sur le très faible taux de collecte de ces déchets, dont elle explique les raisons : « A mon avis, les raisons de cet état de choses relèvent de labsence de performance de certains acteurs de la branche. Et je me réfère aux producteurs, qui devraient gérer les déchets à hauteur de 40%. Or il arrive que ceux-ci ont délégué cette responsabilité à des associations comme la nôtre, mais qui ne sacquittent pas de leur tâche ou pire encore, ne lont pas déléguée du tout. Ceci étant, les producteurs ne supportent pas les frais quimplique la gestion des déchets. Dautre part, la législation elle même est conçue de manière à leur permettre de manquer à leurs obligations. Depuis 2007, soit la date de lentrée en vigueur de la loi encadrant ce domaine, il ny a pas eu, à ma connaissance, damende infligée aux producteurs pour ne pas avoir déclaré les produits vendus ou ne pas avoir réalisé un taux précis de collecte et de recyclage. »



    Selon une directive européenne de 2012, chaque Etat membre est tenu dassurer un taux de collecte minimal de 45% à partir de 2016. La Roumanie et neuf autres pays européens bénéficient dune dérogation, vu labsence de linfrastructure nécessaire et le faible niveau de consommation déquipements électriques et électroniques. A partir du 14 août 2016, Bucarest devrait atteindre un taux de collecte inférieur à 45%, mais supérieur à 40% du poids moyen des équipements de ce type mis sur le marché depuis 2013.



    Comme la Roumanie est encore loin datteindre lobjectif des 40%, elle risque des amendes salées. Heureusement, ces derniers temps, les citoyens et les producteurs de Roumanie sont devenus plus responsables. Roxana Şunică : « En 2007, quand nous avons démarré notre activité, il ne se passait rien. Pas une ampoule nétait collectée ni recyclée. Six ans plus tard, notre association collectait à elle seule près de 480 tonnes déquipements déclairage. Ces 480 tonnes nauraient pas existé si les producteurs avaient navaient pas pris conscience de cette nécessité et sans que la population ne sy soit elle aussi impliquée davantage.» (trad. : Mariana Tudose)

  • UMEB – l’Usine des machines électriques de Bucarest

    UMEB – l’Usine des machines électriques de Bucarest

    Partout où il y a industrie, c’est un moteur qui met tout en marche. Nous connaîtrons aujourd’hui une compagnie ayant une longue tradition en la matière. L’Usine des machines électriques de Bucarest (UMEB) est la première de Roumanie qui a produit et vendu des machines électriques spécialisées. Découverte.