Tag: emballages

  • Un milliard d’emballages collectés grâce au Système de Garantie-Retour

    Un milliard d’emballages collectés grâce au Système de Garantie-Retour

     Né de l’initiative de protéger l’environnement et de réduire la pollution, le Système de Garantie-Retour, le SGR, est le plus grand projet d’économie circulaire jamais mis en place en Roumanie. Il concerne les producteurs aussi bien que les consommateurs, et encourage la collecte et le recyclage des emballages, tout en appliquant des frais de garantie à chaque emballage acheté.

     

    Le projet vise également à encourager l’implication de tous les citoyens afin d’atteindre les objectifs de collecte et de recyclage fixés au niveau européen, dans le cadre du nouveau paquet pour l’économie circulaire de l’Union européenne. L’objectif du SGR est de garantir un taux plus élevé de collecte et de recyclage des emballages, qui ne seront ainsi plus jetés à la poubelle ou dans la nature. De plus, selon RetuRO, l’administrateur du Système de Garantie-Retour, la mise en œuvre de ce système permettra de récupérer 77 % des bouteilles en plastique d’ici 2025 et 90 % d’ici 2029, des pourcentages imposés à la Roumanie par l’Union européenne.

     

    En moins de huit mois depuis son lancement, le système a franchi une barrière psychologique, atteignant un milliard d’emballages collectés, a annoncé Mircea Fechet, ministre de l’Environnement :

    « Heureusement, quatre Roumains sur cinq choisissent d’avoir recours au système de garantie-retour, et je suis convaincu qu’ils ne le font pas uniquement pour récupérer la consigne d’un montant de 50 centimes. Beaucoup le font pour des raisons environnementales. Ils sont persuadés que les quantités de matériaux recyclables qu’ils apportent dans les magasins arrivent là où elles doivent aller, c’est-à-dire dans les usines de recyclage, tout ça grâce à leurs efforts. Nous sommes presque submergés par ces quantités de plastique, car l’État roumain n’en a jamais eues autant. Mais c’est synonyme d’investissements, de création d’emplois et d’équilibre commercial, un équilibre difficile à trouver pour la Roumanie, mais qui sera amélioré grâce au nouveau système de garantie-retour. Cela signifie, en fin de compte, qu’on va réussir à créer plus d’emplois et à attirer davantage d’investissements, ce qui est très important pour moi, même en tant que ministre de l’Environnement. Si l’on regarde les chiffres, nous n’avons pas beaucoup plus de matériaux recyclables que l’année dernière à la même époque, mais comme par hasard, cette fois le verre est réellement là. Dans le passé, nous nous induisions mutuellement en erreur, même si lorsqu’il s’agissait des documents et de la bureaucratie, nous étions censés être les plus compétents. Aujourd’hui, pour la première fois, nous avons réellement ces quantités et nous les recyclons. Pour chaque PET en dessous de l’objectif de 65 % cette année, avec un objectif de 90 % pour la troisième année, la société RetuRo paie le double de la garantie. C’est ça l’amende, elle concerne chaque bouteille PET, pas le kilogramme ni la tonne. Pour chaque infraction, j’ai ordonné à la Garde de l’Environnement de sanctionner les commerçants, qu’il s’agisse de chaînes de stations-service, de supermarchés ou de petits magasins. Sans ces mesures strictes, qui visent simplement à garantir que les citoyens sont traités avec respect et conformément à la loi, nous ne réussirons pas. »

     

    Selon les données de RetuRo, l’administrateur du Système de Garantie-Retour, jusqu’à la fin du mois de juin de cette année, 434,4 millions de bouteilles en PET étaient arrivées dans les stations de recyclage, dans le but d’être transformées, ce qui représente 85 % des emballages en plastique récupérés auprès de la population. Pour le verre, le pourcentage est de 53,7 %, soit 82,6 millions de bouteilles. (Trad. Rada Stanica)

  • Le système de garantie-retour des emballages

    Le système de garantie-retour des emballages

    La Roumanie instaure à
    partir de jeudi le système de garantie-retour (SGR) des emballages,
    fonctionnant sur la base d’une consigne fixe de 0,50 lei appliquée sur les
    emballages des boissons. Une fois la bouteille vidée, les clients sont tenus de
    la restituer dans un des centres de tri mis en place par les commerçants. Ils
    se verront rembourser sur le coup le montant de la consigne sans être obligés
    de montrer le ticket de caisse.


    De plus en plus de commerces
    et de grandes surfaces s’apprêtent à proposer une offre de boissons en
    emballage consigné.

    Ces produits seront signalés par les commerçants pour que
    les clients puissent faire la différence avec le reste des boissons dont le
    prix ne comporte pas une consigne de 0,50 lei. Aux dires du ministre de
    l’Environnement, Mircea Fechet, le nouveau système permettra à la România d’encourager le tri des emballages. Si on regarde autour de
    nous, on constate qu’en Roumanie, la collecte des emballages atteint un niveau
    plutôt modeste, de 12 à 13%. Or, il suffit de prendre l’exemple des pays comme
    l’Allemagne qui, suite à la mise en place d’un système de garantie-retour
    arrive à récycler 95% des emballages en verre et 98% des emballages en
    aluminium. Bien sûr, je ne m’attend pas à ce que la Roumanie affiche les mêmes
    pourcentages que l’Allemagne, mais à partir de la troisième année de fonctionnement,
    le système devrait nous permettre un taux de récyclage de 90%. Or cela serait
    un progrès évident pour la Roumanie.



    Le ministre de
    l’Environnement a précisé que le nouveau système de tri repose sur le
    partenariat public-privé le plus significatif jamais adopté par la Roumanie.
    C’est, en fait, le deuxième système de garantie-retour le plus significatif
    d’Europe après celui allemand
    . Je fais appel non seulement à une bonne
    coopération de tous les acteurs impliqués dans ce processus, mais aussi à une
    bonne dose de patience. Car, d’ici cinq ans, quand on pourra enfin regarder en
    arrière et constater que le pays est propre, sans déchets et sans emballages en
    plastique, nous pourrions affirmer haut et fort que ce système de récyclage a
    porté ses fruits
    , a ajouté M. le ministre.


    Selon l’entreprise
    responsable du récyclage des emballages de bouteille, d’ici le milieu de
    l’année prochaine, toutes les boissons concernées par le système de
    garantie-retour seront en vente dans les rayons des magasins. Les commerçants
    seront tenus d’aménager des points de collecte et de signer des contrats censés
    leur permettre de collecter les emballages. Lundi, un premier centre de tri a
    été inauguré dans le département de Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie.
    Les prochains centres seront ouvers à Timis, dans l’ouest, à Bacau, dans l’est
    et à Bucarest.





  • 27.11.2023 (mise à jour)

    27.11.2023 (mise à jour)

    Budget – Le
    gouvernement de Bucarest poursuit cette semaine les efforts pour élaborer la
    nouvelle construction budgétaire pour 2024. Les principaux défis à relever sont
    représentés par la majoration des pensions de retraite et les projets
    d’investissements. Le premier ministre Marcel Ciolacu a assuré que la nouvelle
    loi des retraites est parfaitement soutenable et qu’elle permettra la hausse
    des pensions à deux reprises, une fois de 13,8% à partir du 1 janvier et une
    deuxième fois, à partir du 1 septembre, suite à une réévaluation. Le cabinet de
    Bucarest se fait une priorité de la poursuite des investissements, a fait
    savoir le ministre des Finances, Marcel Bolos. A ses dires, ce sera le
    ministère de l’Education qui se verra augmenter considérablement son enveloppe,
    notamment pour mettre en place les projets prévus par le Plan national de
    relance et de résilience. La nouvelle
    construction budgétaire devrait pouvoir couvrir la hausse salariale promise par
    le gouvernement au personnel de l’Education, à condition que celui-ci mette fin
    à la grève ayant bloqué le système en juin dernier. En attendant que la nouvelle grille unique des
    salaires soit mise en place à partir de 2025, le gouvernement s’engage à
    augmenter les salaires dans l’Education, ne serait-ce que partiellement.


    Corruption – Le président roumain, Klaus Iohannis a transmis au ministre de la Justice la demande de démarrer les poursuites pénales à l’encontre de deux ex-ministres de la Santé de l’Union Sauvez la Roumanie, Vlad Voiculescu et Ioana Mihăilă, et a informé le Parquet général au sujet de la formulation de ces demandes. Les deux ex-responsables sont poursuivis pour abus de fonction au sujet de l’achat des vaccins durant la pandémie, aux côtés de l’ex-premier ministre libéral Florin Cîţu. Ce dernier, accompagné de ses avocats s’est rendu lundi à la commission juridique pour consulter son dossier. M Cîţu, à présent sénateur libéral, affirme qu’il demandera à ses collègues du parti de voter pour la levée de son immunité parlementaire. Le Sénat décidera mercredi s’il accepte la demande de la DNA de démarrer les poursuites pénales dans le cas de Florin Cîţu, accusé de complicité d’abus de fonction.

    Emballages – Le premier centre régional de décompte et de tri des emballages du système de garantie-retour a été inauguré à Bontida, dans le nord-ouest de la Roumanie, alors que le système devrait devenir opérationnel le 30 novembre. Au total, le pays bénéficiera de 17 tels centres qui s’ouvriront progressivement et qui jouent un rôle crucial pour le bon fonctionnement du mécanisme. Le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, a expliqué qu’environ sept milliards de bouteilles en plastique PET, bouteilles en verre et cannettes en aluminium arriveront là où elles doivent arriver – à savoir dans les usines de recyclage. Nous allons transformer la Roumanie, ensemble, d’un pays du stockage des emballages en un pays du recyclage, promet le dignitaire roumain.

    Diplomatie – La ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, a rencontré ce lundi à Bucarest le représentant spécial de l’UE pour le dialogue Belgrade-Priština, Miroslav Lajcak. La réunion se déroule en marge de la participation au séminaire sur l’élargissement de l’UE organisé par les groupes de réflexion European Council on Foreign Relations et GlobalFocus Center. La responsable roumaine a souligné l’importance de la poursuite du dialogue entre Belgrade et Pristina, facilité par l’UE, notamment dans le contexte de sécurité actuel et des vulnérabilités amplifiées par l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. La ministre Odobescu a présenté les conclusions résultant des récentes visites qu’elle a entreprises dans la région, dans le cadre desquelles elle a réitéré le soutien ferme de la Roumanie au parcours européen des Etats des Balkans de l’Ouest, reposant sur les principes des propres mérites.

    Gaudeamus – Presque 100.000 personnes ont visité la Foire du livre Gaudeamus, patronnée par Radio Roumanie et qui s’est déroulée cinq jours durant, au Palais des Expositions Romexpo de Bucarest. Le livre le plus convoité a été Plus que passé’, un ouvrage de mémoire de la poétesse Ana Blandiana, paru chez les Editions Humanitas. Suite au vote du public, les trois éditions les plus recherchées en Roumanie sont Humanitas, Litera et Polirom. Le prix de la meilleure traduction d’une langue étrangère en roumain est revenu cette année à Alexandra Coliban pour sa traduction d’anglais du roman Crossroads de Jonathan Franzen. Le prix de la meilleure traduction du roumain en une langue étrangère a été remis au poète Serban Foarta pour la traduction en allemand de ses propres poèmes réunis dans le volume bilingue Schlimmericks. Arrivée à sa trentième édition, la Foire du livre Gaudeamus a réunis cette année 500 événements littéraires et éditoriaux. Le président d’honneur de l’édition 2023 a été le critique littéraire Ioan Bogdan Lefter.

    Météo – Temps morose mardi en Roumanie, malgré une légère hausse des températures à travers le pays. Des chutes de neige sont attendues sur le relief, alors que les pluies seront au rendez-vous sur le reste du territoire. Les maxima iront de 2 à 12 degrés. Les maxima iront jusqu’à 7 degrés sous la pluie à Bucarest.

  • L’Eco-chèvre

    L’Eco-chèvre

    Il s’agit d’us et coutumes tels que le colindat (soit la présentation des vœux par un groupe qui va de maison en maison chanter des cantiques ou présenter une coutume) avec lOurs ou la Chèvre, cette dernière étant appelée Cerf à Hunedoara, Ţurcă en Moldavie et en Transylvanie, Boriţă dans le sud de la Transylvanie ou Brezaie, en Munténie et en Olténie.



    Toutefois, aujourdhui, nous parlons dune autre Chèvre qui anime le colindat : lEco-Chèvre, un projet-manifeste dactivation participative par lart. LEco-chèvre est une chèvre recyclée, qui adapte les vœux traditionnels de la « Chèvre » à la réalité actuelle, à savoir la nécessité dun recyclage responsable du plastique. Nous avons parlé de ce projet avec Alina Tofan, actrice et éco-artiste :



    « Depuis lannée dernière, jai essayé ce projet appelé Eco-chèvre ; cest une réaction et un manifeste contre le consumérisme exacerbé et le gaspillage produit pendant les fêtes. Elle est faite de plastique et non seulement. Lannée dernière, elle a été confectionnée à partir des restes demballages que nous avions…, et cette année, nous avons choisi de la faire à partir demballages pour les cadeaux de fêtes. Dune manière ou dune autre, cest un événement en soi, nous allons au colindat avec les partenaires du projet, nous avons adapté le texte traditionnel de la Chèvre pour le rendre beaucoup plus écologique, comme une sorte de manifeste contre ces choses-là. »



    « Cest une chèvre recyclée, de plastique enveloppée… » disent les vers qui ont accompagné le colindat. Alina Tofan précise :



    « Lannée dernière, nous avons également fait une vidéo, nous lavons filmée à la mer Noire et cétait vraiment intéressant dêtre là le premier jour de lannée. Il y avait beaucoup de gens sur la falaise à Mamaia et Constanţa et ils nous ont vus, donc la Chèvre elle-même est devenue un manifeste. Surtout les enfants ont beaucoup résonné avec cette idée et lont comprise. Ils disaient : ah, regardez, elle est faite de plastique ! En dautres termes, nous consommons un peu trop ! Et cette année, nous sommes allés au marché dObor (un grand marché de la capitale) et nous nous sommes photographiés dans des endroits que nous considérions comme emblématiques pour le gaspillage et la pollution engendrés par les fêtes. Cest-à-dire dans les endroits où on vend les sapins de Noël, qui sont emballés dans du plastique. Nous avons déjà pris la pose dans des endroits où on vend beaucoup dobjets en plastique, aux côtés dacheteurs marchant vers le centre commercial ou sur le marché, à côté de ceux qui portaient des sacs pleins. Et en quelque sorte, cest précisément ce que nous voulons capturer – le fait que nous passons indifférents devant tout le gaspillage que chacun de nous laisse derrière soi, dans sa course-poursuite aux cadeaux, sans même sen rendre compte. Et cela est capturé dans des photos. Certes, nous avons aussi croisé les chanteurs de noëls avec leurs masques et leurs costumes traditionnels. Ce fut très intéressant, puisque tout un dialogue sest créé entre ma collègue photographe, Diana Păun, moi et ces danseurs folkloriques, un véritable dialogue entre deux types de spectacle. A mon avis, ce fut une rencontre importante. »



    Selon la tradition folklorique, la Chèvre qui doit mourir demande laide des personnes auxquelles on présente les vœux pour être resuscitée. Pour sa part, lEco-chèvre demande aux gens de lui donner ses bouteilles en plastique vides pour quelle puisse ressusciter. Pratiquement, pendant le colindat, elle collecte le plastique pour le recycler. Les gens ont très bien reçu cette initiative, a constaté notre invitée :



    « Le projet a été très apprécié et très encouragé par les gens, qui ont tous remarqué son côté inédit. On nous arrêtait souvent dans la rue pour nous demander sil était possible dacheter une telle chèvre. Pour dautres, cest juste une mode passagère. Mais nous, on est contents de pouvoir au moins éveiller les consciences sur la pollution au plastique, sur la consommation exagérée de plastique. Le simple fait de voir cette Eco-chèvre doit être une sonnette dalarme. »



    Dailleurs cette « Eco-chèvre » nest quune partie dune initiative plus ample en matière de recyclage. Alina Tofan explique :



    « Cela fait partie dun projet plus grand que Georgiana Vlahbei et moi nous avons mis sur pied. Notre groupe sappelle « Plastic Art Performance » (Spectacles dart au plastique) et il fait la promotion de lart écologique, des spectacles écologiques, des pratiques durables dans lart. Nous espérons bien aider à changer les mentalités et à faire connaître au public des concepts nouveaux comme léco-spiritualité, par exemple, et à les adapter à lespace culturel roumain. »



    Cest le moment de mettre ensemble art et protection de lenvironnement. Cest ce que notre invitée veut dire et ce quelle tente de faire par son projet co-financé par lAdministration du Fonds culturel national. Lart doit parler aussi de lenvironnement, donner des pistes de réflexion au public, mettre en question les mauvaises pratiques et promouvoir les bonnes pratiques. Lart lui-même doit être favorable à lenvironnement. Autant de sujets que ce projet place sous les projecteurs. (Trad. Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)




  • Le système de garantie-retour des emballages en Roumanie

    Le système de garantie-retour des emballages en Roumanie

    Les consommateurs roumains préféreront les bouteilles en plastique de plus grand volume à la place des canettes en aluminium pour une même quantité de boisson. Et ce si la Roumanie instaure le système de garantie-retour (SGR) des emballages, fonctionnant sur la base d’une consigne pour tous types d’emballage confondus, quel qu’en soit le volume ou la composition. Voilà les conclusions d’une étude commandée par l’association ALUCRO et réalisée par London Economics. Fondée en 2010 à l’initiative de Can Pack România et de l’Association européenne de l’aluminium, cette ONG promeut exclusivement le tri sélectif et le recyclage des canettes en aluminium en Roumanie. Depuis 2012, elle est aussi détentrice d’une licence du programme européen Every Can Counts (chaque canette compte) actuellement mis en place dans 20 pays.



    Le système de garantie-retour entrera en vigueur à compter du 1er octobre 2022. Ces mesures s’appliqueront aux emballages primaires non réutilisables en verre, plastique ou métal, d’un volume compris entre 0,1 et 3 litres. Ce type d’emballage est utilisé pour les bières et autres boissons alcoolisées, les jus de fruits, les boissons gazeuses, l’eau minérale ou encore les vins et spiritueux. Les emballages portant la mention SGR seront recyclés.



    Le système de retour-garantie introduit en Roumanie propose d’instaurer une consigne fixe. Ainsi, le montant de la consigne appliqué à une bouteille en plastique PET de grande ou de moyenne taille sera le même que celui appliqué aux canettes individuelles en aluminium, à savoir 0,50 lei. L’étude commandée par ALUCRO révèle que les consommateurs tendront à privilégier l’achat de grandes bouteilles en plastique à celui de canettes (de plus de 0,5 litres). L’objectif étant d’acheter la même quantité de boisson tout en réduisant le montant de la consigne, afin de diminuer le risque de perte en cas de non-retour des emballages en magasin. Selon l’étude, cette tendance à privilégier les plus grands volumes de boisson a pour conséquence l’accroissement du volume de déchets plastiques, puisque les consommateurs ne semblent pas intéressés à l’idée de récupérer leurs consignes. Ce problème pourrait être évité en introduisant un système de consignes différenciées, basé sur le volume et la composition de l’emballage.



    Cette étude s’appuie sur les résultats d’un sondage en ligne réalisé en Roumanie en 2021, et prenant en compte les résultats d’une étude comparative des systèmes de garantie-retour dans différents pays. Ces deux systèmes, avec un montant de consigne fixe ou différencié, réduiraient le volume de bouteilles en plastique en Roumanie dès les 5 premières années de sa mise en fonctionnement. Il en irait de même pour la réduction du volume de canettes en aluminium.



    Quid de l’impact de ces deux systèmes SGR sur les déchets ménagers et la santé des consommateurs ? L’étude révèle que le système SGR au montant de consigne fixe augmenterait le nombre de déchets. 25 % des personnes interrogées affirment en effet jeter entre 10 et 25 % du contenu de leurs bouteilles en plastique de 2 litres, et 17 % affirment en faire autant avec les canettes en aluminium. D’autre part, plus la quantité achetée est grande, plus la consommation est importante, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs, en augmentant les risques d’accident, d’infection, d’hospitalisation voire de décès.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • A la une de la presse roumaine – 26.01.2016

    A la une de la presse roumaine – 26.01.2016

    Quelles autoroutes pour la Roumanie de l’avenir ?
    Que craignent les producteurs de l’industrie alimentaire après la majoration de
    la taxe sur les emballages ? Vaccination obligatoire des enfants – comment
    convaincre et sanctionner les parents réticents ? Des questions auxquelles
    tentent de répondre la presse en ligne d’aujourd’hui.