Tag: embauche

  • La semaine du 8 au 14 janvier 2024

    La semaine du 8 au 14 janvier 2024


    Le dégel de l’embauche dans le système
    médical


    Plus de 7.600
    postes dans le système de Santé et de la Sécurité sociale ont été débloqués
    jeudi par le gouvernement de Bucarest et feront l’objet d’un appel d’offres
    auprès des unités médicales qui manquent de personnel. Parmi eux, 2 500 sont
    destinés aux médecins. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré qu’il n’y
    aurait pas de problèmes financiers, d’autant plus que cette année, le ministère
    de la Santé dispose d’un budget de 40% plus élevé qu’en 2023. Ainsi, tous les
    grands hôpitaux qui ont besoin de médecins, d’infirmiers et d’aides soignant
    pourront embaucher rapidement. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a
    demandé aux unités de soin de s’organiser rapidement pour lancer des concours
    d’embauche. Quant aux mécontentements des syndicalistes de la Fédération
    SANITAS qui menacent d’entrer en grève, le ministre Rafila a reconnu que les
    salaires des personnels de santé auxiliaires devraient être majorés et s’est
    engagé à chercher des solutions.


    Des données et des prévisions
    économiques


    En 2023,
    l’économie roumaine a enregistré une avancée de 1,8%, soit de 0,8 points de
    pourcentage de moins que les prévisions antérieures. C’est ce que nous
    apprenons dans le dernier rapport de la Banque mondiale rendu public mardi.
    L’institution a révisé également à la baisse les estimations de la croissance
    économique roumaine en 2024 et 2025 quand le PIB devrait monter de 3,3 et
    respectivement de 3,8%. De bonnes nouvelles nous parviennent de la part de
    l’Institut national de la Statistique qui nous informe que le déficit de la
    balance commerciale entre le 1 janvier et le 30 novembre 2023 a été de 25,5
    milliards d’euros, de 5,450 milliards de moins que celui enregistré en 2022. Selon
    la Banque mondiale, l’économie mondiale ralentira, pour la troisième année
    consécutive. Si l’on exclut la contraction économique provoquée par la
    pandémie, la croissance économique prévue pour 2024 sera la pire jamais
    enregistrée depuis la crise financière de 2009.


    Les camionneurs et les fermiers roumains
    se révoltent


    Le trafic sur
    plusieurs routes de Roumanie a été perturbé deux jours durant après que des
    camionneurs ont roulé au ralenti pour protester contre les tarifs majorés des
    assurances. Ils ont été rejoints sur les routes par des dizaines de fermiers en
    tracteurs qui réclament des dédommagements pour leurs récoltes détruites par la
    sécheresse. Les routiers affirment que le prix des assurances a grimpé d’un
    coup et cela dans un laps de temps très bref. Un autre aspect qui alimente leur
    mécontentement est la différence tarifaire qui existe souvent entre deux
    camions ayant des capacités techniques similaires. Les représentants des
    camionneurs ont eu des discussions avec les conseillers du premier ministre.
    Ensemble, ils ont décidé de se réunir la semaine prochaine en réunion de
    travail avec les représentants de l’Autorité pour la Surveillance financière
    pour débattre des aspects liés aux assurances obligatoires.




    La Roumanie et l’OTAN


    La Roumanie est
    devenue le XVème membre de la Force navale de l’OTAN d’intervention et de
    soutien, STRIKFORNATO. Le chef de l’Etat-major des forces maritimes roumaines,
    le vice-amiral Mihai Panait a participé mercredi, au Portugal, à la cérémonie
    de levée des couleurs du drapeau roumain au QG de cette force. Vingt ans après
    avoir rejoint l’OTAN, la Roumanie devient membre du groupe d’intervention
    navale le plus puissant de l’Alliance. STRIKFORNATO réunit des bâtiments de
    guerre à haute capacité de frappe, tels des groupes de combat des porte-avions,
    des groupes expéditionnaires et des groupes de frappe constitués de croiseurs,
    destroyers et frégates. Et puis toujours dans le domaine maritime, la Roumanie,
    la Bulgarie et la Turquie ont signé jeudi, à Istanbul, un mémorandum pour la
    mise en place d’une force conjointe entre les trois États membres de l’OTAN,
    avec accès à la mer Noire, qui aura pour objectif d’éliminer les mines marines
    qui atteignent leurs eaux territoriales. L’accord de coopération pour le
    déminage de la mer Noire est censé renforcer la sécurité maritime et contribuera
    à la posture de dissuasion et de défense du Flanc Est de l’OTAN.


    L’est de la Roumanie en proie à la météo
    défavorable


    Plusieurs
    départements de l’est et du sud-est de la Roumanie ont été touchés en début de
    semaine par des conditions météorologiques défavorables telles le gel, les chutes
    de neige abondantes et les fortes rafales. Des coupures d’électricité ont été
    signalées dans plusieurs localités et le trafic routier a été sévèrement
    perturbé sur plusieurs routes en raison du vent très fort et de la couche de
    neige. Les autorités ont fermé des tronçons sur plusieurs routes nationales.
    Les conditions météorologiques ont affecté aussi la circulation ferroviaire,
    tout comme les activités scolaires. Les cours en présentiel ont été suspendus
    dans les écoles de plusieurs départements et les enfants ont été obligés de
    faire les heures en ligne. Les températures négatives ont entraîné aussi des
    décès. Les tempêtes de neige ont touché également la République de Moldova
    voisine.


    Radu Drăguşin devient le
    joueur de football le plus cher de Roumanie


    Le jeune footballeur roumain Radu Drăguşin, 21 ans, est parti cette semaine
    du club italien de Gêne pour rejoindre le club anglaisTottenham Hotspurpour près de 25 millions d’euros
    auxquels s’ajoutent 6 autres millions d’euros de bonus, une somme record pour
    un sportif roumain. Né à Bucarest, Radu Dragusin a commencé sa carrière
    internationale en 2018, au moment de son transfert à Juventus. Il devient le quatrième
    footballeur roumain à intégrer le Tottenham Hotspur, après Gheorghe Popescu, Ilie Dumitrescu et Vlad Chiricheş.









  • A la Une de la presse roumaine 25.10.2017

    A la Une de la presse roumaine 25.10.2017

    Sujets des
    plus divers dans la presse roumaine d’aujourd’hui. On examine à nouveau les
    chances de la Roumanie et de la Bulgarie d’adhérer à l’espace Schengen. La
    presse constate aussi que la Commission européenne contredit le gouvernement de
    Bucarest en ce qui concerne la « taxe de solidarité ». Par ailleurs,
    confrontés à un manque profond de spécialistes, les patrons bulgares recrutent
    du personnel en Roumanie. La Santé est aussi dans le collimateur des
    journalistes, car, sur la toile de fonds d’une grave épidémie de rougeole, la
    loi de la vaccination obligatoire « entre en ligne droite ».

  • Le gouvernement roumain encourage l’occupation de la main d’oeuvre

    Le gouvernement roumain encourage l’occupation de la main d’oeuvre

    Le gouvernement de Bucarest vient en aide aux catégories vulnérables de la société roumaine, notamment aux chômeurs qui se voient obliger de changer de domicile pour pouvoir se faire embaucher et des Roumains de l’étranger qui souhaitent rentrer et travailler au pays. C’est pour la première fois que les fonds européens et ceux du budget national sont orientés de manière cohérente pour avoir un impact réel sur le marché et sur la vie de gens, a précisé le premier ministre Dacian Ciolos. Par conséquent, les demandeurs d’emploi qui décident de déménager à plus de 50 km de leur domicile actuel, recevront une aide de 12.500 lei (environ 2800 euros). L’argent sera accordé en deux tranches : 50% au moment de la signature du contrat de travail et 50% à la fin des 12 premiers mois de travail.

    Le ministre du Travail, Dragoş Pâslaru, passe en revue d’autres initiatives : « Nous introduisons un bonus de 500 lei (110 euros) pour tout chômeur de longue durée qui signe un contrat de travail. Le 2e élément c’est ce que nous appelons le «paquet mobilité ». C’est une nouveauté par laquelle nous redéfinissons le concept de soutien aux navettes. C’est un bonus qui permettra à tout Roumain au chômage, qui trouve un emploi à plus de 15 km de son domicile, de recevoir une subvention de 0,5 lei par km, dans les limites de 55 lei par jour, une somme qui lui permettra de faire la navette.»

    Pour pouvoir bénéficier de cet argent, la personne en question doit travailler dans la même entreprise pendant un minimum de 3 mois. A leur tour, les employeurs seront stimulés pour embaucher certaines catégories de personnes.

    Explication avec le ministre du Travail Dragoş Pâslaru : « Le bonus de 500 lei et le paquet « mobilité » sont destinés aux gens, pas aux compagnies. Celles-ci bénéficieront aussi de mesures actives si elles font des embauches. Par exemple l’employeur qui embauche des jeunes, ou des personnes handicapées, des parents seuls, ou encore des personnes de plus de 45 ans, recevra 900 lei (200 euros environ) pendant 12 ou 18 mois, selon le cas. »

    Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er décembre. De même, pour la 2e fois cette année, le gouvernement de Bucarest a injecté 500 millions de lei dans le programme « Le premier logement », qui permet aux jeunes de s’acheter un premier logement en bénéficiant de plusieurs facilités. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    Programmes d’insertion professionnelle des jeunes roumains

    20% des jeunes Européenseux ont pas demploi, à ce jour. Et la situation est particulièrement difficile pour une catégorie bien spécifique, les NEET – “Not in Education, Employment or Training” – à savoir “des adolescents introvertis qui ne sont pas insérés dans le système éducatif, mais aussi des adultes sans emploi ou formation, coupés de toute vie sociale et renfermés sur eux-mêmes”, selon la définition officielle dorigine, cest-à-dire une tranche dâge de 16 à 24 ans.



    Ce sont bien eux que cible le programme “Garantie pour la jeunesse“, lancé par lUE en 2013, non seulement pour lutter contre le chômage des jeunes, mais également pour sassurer que les moins de 25 ans auront une offre demploi de qualité, 4 mois après la fin des études ou la perte de lemploi antérieur. Financée principalement par les gouvernements des Etats membres, “Garantie pour la jeunesse” sera également doté de 6 milliards deuros du budget communautaire, par le biais du Fonds social européen et de linitiative “Emplois pour les jeunes”.



    Mădălina Mihalache, chef du bureau du Parlement européen à Bucarest, précise: « LOrganisation internationale du travail estime que les coûts de mise en oeuvre du programme dans la zone euro se chiffreront à 21 milliards deuros par an. Cela peut paraître beaucoup, mais on doit comparer ce montant aux coûts associés aux allocations chômage et au manque dactivité des jeunes sans emploi. Vu que 7 millions et demi de jeunes Européens sont actuellement des chômeurs ou ne suivent ni un programme éducationnel ni une formation en ce sens, la Fondation européenne pour lamélioration des conditions de vie et de travail estime que la perte économique engendrée par le chômage des jeunes se chiffre à plus de 150 milliards deuros par an. »



    Certes, cest aux Etats membres délaborer les plans nationaux de mise en oeuvre de ce programme. Il est cependant certain que la “Garantie pour la jeunesse” obligera les employeurs, les formateurs, les autorités et les chômeurs à travailler ensemble pour trouver les meilleures solutions.



    Quelle est la situation en Roumanie? Bien que le taux général du chômage soit en dessous de la moyenne européenne, celui du chômage des jeunes a grimpé à 23%, soit 3% de plus que la moyenne communautaire.



    Mihai Dragos, président du Conseil de la Jeunesse de Roumanie, explique que “Garantie pour la jeunesse” est déjà à lœuvre dans le pays, grâce à un projet pilote: « Le plan de mise en oeuvre a été adopté en 2013 et concerne seulement les années 2014 et 2015. On devra, bien sûr, examiner la manière dont ce projet est mis en œuvre ainsi que la manière dont les ONGs des jeunes ont été cooptées dans ce processus. La Garantie comporte trois piliers en Roumanie – la loi du chômage et la motivation de la main dœuvre, la législation de l’apprentissage et la loi des stages dadaptation pour les diplômés des universités. Selon les statistiques officielles, plus de 150 mille jeunes Roumains ont bénéficié de mesures actives en matière dassurance chômage et la motivation de la main dœuvre, en 2014. Pour ce qui est des deux autres piliers, il ny a pas encore daction effective. Il ny a pas eu de bénéficiaire de la loi des stages dadaptation, tandis que 141 personnes seulement ont profité de la loi de l’apprentissage, soit un nombre extrêmement réduit en rapport avec la population totale de la Roumanie. »



    Il y a même des députés européens encore plus critiques à l’égard de la manière dont la Roumanie a jusqu’ici mis en place le programme “Garantie pour la jeunesse”. Siegfried Mureşan (du parti Populaire Européen), vice-président de la Commission des budgets : « L’UE alloue des fonds importants à la baisse du chômage chez les jeunes, dont 6 milliards d’euros rien que pour la période 2014-2015. Sur ce montant, plusieurs centaines de millions d’euros sont destinées aux jeunes de Roumanie. Il ne reste qu’à mettre en œuvre des projets permettant d’attirer cet argent. Combien d’euros sont-ils parvenus jusqu’ici à ces jeunes ? Pas un seul. Bien que le gouvernement roumain dispose de ces fonds dès le 1er janvier 2014, il n’a réussi à en attirer aucun euro jusqu’en mars 2015, faute de projets viables à mettre sur pied. »



    Comme le projet pilote de mise en place du programme “Garantie pour la jeunesse” a expiré le mois dernier, le cabinet de Bucarest a également lancé le plan d’application de ce schéma au cours de la prochaine période. Le lancement a eu lieu à l’occasion de la visite à Bucarest du vice président de la Commission européenne chargé de l’euro et du dialogue social, Valdis Dombrovskis.



    “Les fonds octroyés à la Roumanie par la Commission Européenne d’ici 2018 s’élèvent à 470 millions”, a déclaré la ministre roumaine de l’emploi, Rovana Plumb : « Les employeurs qui embauchent des jeunes recevront une subvention de 200 euros et de 500 lei par mois pour chaque employé une année durant. Les employeurs sont tenus de maintenir ces emplois au moins 18 mois, au bout desquels, le patron qui maintient le poste sera exempt des contributions à l’assurance chômage pendant 24 mois. »



    Le programme pour la mise en place en Roumanie du projet “Garantie pour la jeunesse” comporte 3 étapes : conseil, enregistrement et embauche. Des fonds sont alloués pour chaque étape : financement des stages, primes de mobilité et d’installation, bourses accordées aux employeurs, financement des startups. Pour les stages d’apprentissage, les patrons recevront des subventions de 250 euros et 300 lei sur une période de 1 à 3 ans, alors que pour les stages de spécialisation ils bénéficieront de 300 euros et de 750 lei par mois. (Trad. Andrei Popov, Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Une autre voie pour l’Europe ?

    Une autre voie pour l’Europe ?

    Plusieurs dizaines de milliers de manifestants dune vingtaine de pays européens ont défilé vendredi à lappel des syndicats, à Bruxelles, pour réclamer aux dirigeants de lUE une « autre voie », plus sociale, pour lEurope. « Notre message est simple, mais cest un message que les responsables européens ne veulent pas entendre. Notre message est que leurs politiques en réponse à la crise financière ne suffisent pas et ont en réalité aggravé la crise sociale et économique », a expliqué la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Bernadette Ségol. Les participants ont plaidé pour des investissements forts en vue d’une croissance durable et des emplois de qualité et réclamé y compris « un plan Marshall » pour la relance des économies européennes.



    A présent, plus de 26 millions dEuropéens sont sans emploi. Il y a 10 millions de chômeurs de plus quen 2008, et dans 18 des 28 Etats de lUE, les salaires réels ont chuté, font remarquer les syndicats européens. « La situation des jeunes est pire encore : 7,5 millions de jeunes Européens ne travaillent pas, ne suivent pas détudes ou de formation. Nombreux sont ceux parmi les plus éduqués et les plus entreprenants qui tout simplement quittent leur pays dorigine pour chercher du travail ailleurs », a souligné Bernadette Ségol en évoquant le risque dune « génération perdue ». Les manifestants, qui venaient notamment de France, de Pologne, du Danemark, dEspagne ou de Grèce, ont aussi dénoncé le phénomène des travailleurs détachés venus d’Etats de lUE où les salaires sont plus bas, et réclamé des traitements égaux à ceux des citoyens des pays où ils travaillent, pour que les chances d’embauche soient égales. Un SMIC européen à 1500 euros a été évoqué comme une mesure essentielle pour relancer léconomie en Europe.



    Bien qu’en Roumanie on s’attend à ce que le SMIC augmente considérablement en 2014, son niveau restera inférieur à celui d’autres pays de la région, peut-on lire dans un rapport du FMI. La hausse du SMIC jusqu’à 900 lei contre 800 lei, soit près de 180 euros, en 2013, a été prévue en deux étapes, une au 1er janvier dernier, une autre au 1er juillet prochain. Le SMIC roumain est le deuxième le plus bas de la région, après celui de Bulgarie (158 euros), et de près de 50% inférieur à ceux d’autres états émergents de l’UE, tels la Croatie, la Pologne et la Slovaquie.



    L’analyste économique Aurelian Dochia estime que le niveau de développement de la Roumanie est inférieur de beaucoup à ceux d’autres Etats européens, bien que le revenu moyen par habitant ait atteint les 50% de la moyenne européenne, contre 26% en 2000. L’analyste économique explique la part très importante des dépenses pour les besoins primaires dans la consommation des Roumains. Aurelian Dochia : « Elle ne changera pas trop vite. Il est possible que si les choses se passent bien, la Roumanie atteigne environ 75% de la moyenne européenne les 10 à 15 prochaines années. Et nous pourrions même nous situer dans la moyenne européenne sur le long terme. Ce n’est qu’alors que des modifications de structure de la consommation seront visibles. »



    Selon la plus récente étude réalisée par l’Institut national de la statistique de Bucarest, les salaires des Roumains sont inférieurs à leurs dépenses mensuelles. Les chiffres constituent une moyenne des revenus et des dépenses pour chaque ménage. Entre temps, les performances de la Roumanie, qui connaît une croissance économique de 3,5%, ne se reflètent pas pour le moment dans le niveau de vie de la population.



    Selon les statistiques, près de trois quarts des dépenses de celle-ci sont consacrées à la consommation, alors que plus de 15% sont des impôts, des contributions et des taxes. Dans la structure de la consommation, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées comptent pour 40%, suivis par les dépenses pour l’eau, l’électricité, le chauffage, le gaz, les carburants, les meubles et autres équipements de la maison, qui comptent pour 21% du total. 0,5% des dépenses des Roumains sont consacrés à l’éducation.



    Les analystes affirment qu’une majoration abrupte du salaire minimum pourrait péricliter les options d’emploi des personnes qui n’ont pas une formation solide, de celles qui ont des contrats de travail à court terme, ainsi que des jeunes. Sur cette toile de fond, le risque de la migration d’une grande partie d’entre eux vers le travail au noir augmenterait sensiblement.



    Le commissaire européen à l’Emploi, Laszlo Andor, a souligné que parmi les effets du travail au noir figurent non seulement les conditions de travail dangereuses et la rémunération basse, mais aussi le fait qu’il touche les systèmes de protection sociale, en privant les gouvernements de revenus qui résultent des taxes et impôts.



    Afin de lutter contre ce phénomène, la Commission européenne a élaboré une plate-forme de collaboration pour prévenir et décourager le travail au noir. Le but de la démarche est d’intensifier la coopération entre les pays membres pour combattre d’une manière efficace le travail sans formes légales. La plate-forme réunit autorités nationales, offices d’inspection du travail, directions de sécurité sociale, de taxes et migrations, ainsi que d’autres acteurs impliqués, afin d’échanger de bonnes pratiques dans le domaine. Les pays européens qui enregistrent le pourcentage de salariés au noir le plus élevé – 11% – sont la Lettonie, les Pays-Bas et l’Estonie. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)