Tag: Emil Kindlein

  • L’histoire des micros en argent

    L’histoire des micros en argent

    Musicien et bijoutier, créateur des micros en argent, Emil Kindlein nous raconte leur histoire. « J‘ai découvert ma famille et mon nom dans ce que j’ai trouvé dans le grenier de la maison de mon grand-père. Mon grand-père a été bijoutier, métier qu’il a commencé à pratiquer en 1929 ; mon père a été apprenti dans l’atelier de mon grand-père – son père -, pourtant, dans les années ’60, il est devenu électronicien. Moi, j’ai toujours été passionné de musique et je me suis dédié à de nombreux projets musicaux. A un moment donné, j’ai découvert mon grand-père en tant que bijoutier. Et une famille qui compte un bijoutier, un électronicien et un musicien, qu’est-ce qu’elle fait ? Des micros en argent. »

    Emil Kindlein est professeur de musique et chanteur et il a mis sur pied son propre groupe. Pourtant, à la différence des artistes, il utilise des micros pas comme les autres. Ses micros sont en argent et il les fabrique lui-même. Pourquoi ?: « Les micros sont, avant tout, les bijoux du chanteur. Tout artiste apparaît dans de nombreuses photos avec son micro. Nous souhaitons tous avoir une bague ou une chaîne et nous connaissons cette joie que nous procure un bijou. Moi, je pense que le micro en argent est le bijou chantant du chanteur. On peut, certes, parler des particularités de l’argent et du son de l’argent, mais soulignerais avant tout le caractère de bijou musical de ces micros. »

    Les micros produits par Emil Kindlein sont une première mondiale, étant réalisés selon une méthode traditionnelle de création des bijoux. Ils sont donc faits en argent, suivant des modèles utilisés durant la première moitié du siècle passé. Pour réaliser un tel micro, Emil Kindlein a besoin d’environ 500 grammes d’argent et de 4 mois de travail. Après avoir été préparé, l’argent est coulé dans une lingotière, puis il est laminé. Ces pièces uniques, dont même les vis sont en argent, peuvent coûter 4 mille euros. Quant à leur présentation au public, elle a commencé en 2013 à Timişoara, lors d’un spectacle accueilli par la Synagogue de la Cité. L’événement a attiré un grand nombre de personnes. Emil Kindlein: « Trois micros en argent ont été lancés à ce moment-là à Timişoara. Ensuite ils sont arrivés à Londres, à Berlin et à présent à Graz, pour le Mois du design – un événement sous l’égide de l’UNESCO. Pendant un mois, les micros en argent seront exposés dans un atelier de joaillerie de Mme Hermine Prügger, ce qui est très réjouissant pour nous. »

    La précision avec laquelle Emil Kindlein travaille ses micros et leurs qualités techniques ont déterminé les organisateurs du London Analogue Festival à les accueillir, l’automne dernier, dans la capitale britannique, pour cette fête de trois jours célébrant le film, la photo et l’art du son analogique. Le nom de l’artiste roumain a figuré, à cette occasion, à côté de ceux d’artistes de renommée mondiale, tels Terry King, Josep Maria Ribas Prous (le premier auteur espagnol à s’être vu accorder le titre de « Maître de la Fédération internationale de l’art photographique ») ou Jono Pomodore (Jono Pomodore de Metanono).

    En Autriche, l’artiste de Timişoara est invité pour des ateliers et des présentations aux côtés de l’artiste autrichienne Hermine Prügger, lors de cette 10e édition du Mois du design qui a lieu du 4 mai au 3 juin. Le projet s’est ouvert sur la projection d’un film sur les SilverMics et par un concert inédit : une petite scène a été aménagée dans la devanture de l’atelier et le son a été capté par les micros en argent. Le public se trouvant dans la rue a ainsi assisté à un concert-tableau, devant la boutique-atelier transformée en studio. Quelle a été la réaction des gens face à ces micros-bijoux ? : « Les gens leur font un très bon accueil, peut-être surtout parce que ce sont des objets inédits. Nous avons été heureux de constater que, malgré le grand nombre d’événements prévus durant ce mois du design à Graz, la présentation des micros en argent a été classée dans la catégorie des événements à part et elle a été choisie pour figurer dans les pages de la revue du Mois du design. Il y a beaucoup de choses à raconter. A un moment donné, les gens étaient intrigués ; ils se demandaient : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de micros ? D’où il sort, ce bonhomme ? Et pourquoi à Graz ? Et comment les micros de Roumanie sont-ils arrivés au Royaume Uni ? Et pourquoi ensuite à Berlin ? C’est réjouissant, mais il y a là aussi une certaine suspicion : qu’est-ce donc que cette merveille ? A présent les micros sont très bien accueillis et ils font parler d’eux. »

    Les micros en argent présentés à Graz ont été utilisés, tous les trois, sur scène, par des artistes qui ont interprété des morceaux allant de la musique classique aux chansons d’Emil Kindlein. L’artiste a déjà reçu d’Irlande et d’Italie des commandes pour ses micros-bijoux. Les micros en argent – voilà certainement une histoire à suivre. (Trad. : Dominique)

  • Emil Kindlein und seine silbernen Mikrophone

    Emil Kindlein und seine silbernen Mikrophone

    Sie kamen in Temeswar (rum. Timişoara) zur Welt. Danach reisten sie nach Berlin und London. Derzeit halten sie sich in Graz auf — für eine Ausstellung und ein Konzert. Die silbernen Mikrofone wurden mit gro‎ßer Geschicktheit hergestellt. Und sie steigen nun auf die Bühne. Emil Kindlein ist Musiker und Juwelier. Er stellte die silbernen Mikrofone her, die eine fantastische Entwicklung erfuhren. Die er mit uns teilte:



    Ich erforschte die Geschichte meiner Familie und erfuhr somit mehr über meinen Namen. Ich fand mehrere Hinweise dazu auf dem Dachboden meines Gro‎ßvaters. Mein Gro‎ßvater war Juwelier. Er gründete sein Geschäft 1929. Mein Vater arbeitete als Lehrling in seiner Werkstatt, in der Werkstatt seines Vaters. Doch letztendlich entwickelte er sich zum Elektroniker. Das war in den 1960er Jahren. Meine Leidenschaft war schon immer die Musik. Ich startete viele musikalische Projekte. Doch dann stolperte ich über die Geschichte meines Gro‎ßvaters. Ich erkundigte mich über sein Leben, das Leben eines Juweliers. Was macht eine Familie, gebildet aus einem Juwelier, einem Elektroniker und einem Musiker? Sie stellt silberne Mikrofone her!“




    Emil Kindlein ist Musiklehrer und hat auch eine eigene Band. Im Unterschied zu anderen Musikern sind die von ihm verwendeten Mikrofone ganz besonders — sie sind aus Silber und von ihm selbst erzeugt. Doch was ist so besonders an diesen Mikrofonen? Dazu Emil Kindlein:



    Die Mikrofone sind der vom Sänger getragene Schmuck. Die Sänger werden in den meisten Fotos zusammen mit dem Mikrofon abgebildet. Wir alle wünschen uns einen Ring oder eine Kette. Wir freuen uns auf Schmuck und Juwelen. Das silberne Mikrofon ist das vom Sänger getragene Schmuckstück. Man kann selbstverständlich viel über die Eigenschaften des Silbers sprechen, über den vom Silber vermittelten Klang. Doch möchte ich mich derzeit nur auf das Mikrofon als singendes-klingendes Juwel begrenzen.“




    Die von Emil Kindlein gefertigten Mikrofone sind einmalig in der Welt. Sie werden mit Hilfe eines komplexen Verfahrens hergestellt, das traditionell bei der Schmuckerzeugung verwendet wird. Die Mikrofone werden aus Silber erzeugt, nach dem Vorbild der Mikrofone, die in der ersten Hälfte des vergangenen Jahrhunderts verwendet wurden. Für die Herstellung eines Mikrofons setzt Emil Kindlein bis zu 500 g Silber ein. Sogar die Schrauben sind aus Silber. Der Preis eines solchen Unikats kann bis zu 4000 Euro erreichen. Die Herstellung dauert etwa 4 Monate.



    Die silbernen Mikrofone wurden 2013 das erste Mal vor einem Publikum eingesetzt. Es geschah in Temeswar, anlässlich einer Aufführung, die in der Synagoge in der Stadtburg stattfand. Der unter dem Namen Das silberne Mikrofon“ veranstaltete Event zog viele Zuschauer an. Die Teilnehmer konnten drei Mikrofone bewundern, so Emil Kindlein:



    Es waren drei silberne Mikrofone. Wir haben sie zum ersten Mal vor ein paar Jahren in Temeswar im Rahmen der Veranstaltung »Das silberne Mikrofon« gezeigt. Doch sie sind auch nach London und nach Berlin gewandert. Derzeit halten sie sich in Graz auf. In Graz wird im Moment der Designmonat gefeiert. Graz Designmonat ist eine UNESCO-Veranstaltung. Die silbernen Mikrofone werden während eines Monats in der Juwelen-Werkstatt von Frau Hermine Prügger ausgestellt. Was uns durchaus freut.“




    Die Sorgfalt und Akribie, mit der der Handwerker die Mikrofone fertigt, sowie die Tatsache, dass sie funktionsfähig sind, überzeugten sogar die Veranstalter des Londoner Festivals London Analogue Festival“ — ein dreitägiges Festival, das Filme, Fotografie und den analogen Klang in den Vordergrund bringt. Demnach wurde der Temeswarer Künstler neben internationalen Persönlichkeiten wie Terry King, Josep Maria Ribas Prous (der erste spanische Autor, der mit dem Preis Maître de Fédération Internationale de l’Art Photographique“ ausgezeichnet wurde) oder Jono Pomodore erwähnt.



    Zum zehnten Mal in Folge verwandelt der Designmonat Graz die Stadt in eine urbane Designzone. Der Künstler aus Temeswar wurde zu diesem Anlass eingeladen, Vorträge und Workshops zusammen mit der österreichischen Künstlerin Hermine Prügger zu halten. Die 10. Auflage des Designmonat Graz findet vom 4. Mai bis zum 3. Juni statt. Der Start war am 4. Mai mit der Eröffnung und mit der Designers Night mit DJ DSL. Bei der Eröffnung wurde der Film SilverMics“ — ein Dokumentar über die silbernen Mikrofone — gezeigt. Es fand auch ein Live-Konzert statt. Der Ton wurde dabei über die silbernen Mikrofone übertragen. Die Werkstatt der Künstlerin verwandelte sich in ein Aufnahmestudio vor Ort. Das Publikum war fasziniert. Wir wollten von Emil Kindlein erfahren, was die Leute, die die silbernen Mikrofone sehen, davon halten:



    Die Rückmeldung der Leute ist positiv. Ich glaube auch deswegen, weil es um einzigartige Gegenstände geht. Während des Designmonats finden zahlreiche Veranstaltungen in Graz statt. Nichtsdestotrotz wurde unser Event als etwas Besonderes beurteilt — die Zeitschrift des Designmonats berichtete nämlich darüber. Es gab viele Legenden drum herum, viele Fragen. Wo kommen die Mikrofone her? Wie kam es dazu, dass sie von Rumänien nach London, Berlin und Graz wanderten? Das Feedback der Leute war allerdings stets positiv, was uns sehr freut.“




    Alle drei Mikrofone wurden auf der Bühne eingesetzt. Verschiedene Künstler verwendeten sie während ihrer Performance. Manche sangen sogar von Emil Kindlein komponierte Lieder. Der Künstler erzählte uns, er habe schon Bestellungen aus Italien und Irland bekommen. Das sei ein Zeichen, dass die silbernen Mikrofone gut angekommen seien. Und dass ihre Geschichte weiter gehen wird.

  • Povestea microfoanelor de argint

    Povestea microfoanelor de argint

    S-au născut la Timişoara, au
    ajuns pe rând la Berlin, apoi la Londra, iar acum sunt în expoziţie şi în
    concert la Graz. Meşteşugite cu o măiestrie aflată undeva între bijuterie,
    electronică şi cunoaştere muzicală, microfoanele de argint urcă pe scenă.


    Muzician şi bijutier, Emil
    Kindlein, creatorul microfoanelor de argint, ne-a depănat povestea lor… firească: Eu mi-am descoperit familia şi numele în ceea ce am găsit în podul
    casei bunicului meu. Bunicul meu a fost bijutier începând cu 1929, tatăl meu a
    fost ucenic în atelierul bunicului meu, atelierul tatălui lui, dar în cele din
    urmă, în anii 60 a devenit electronist. Eu am fost pasionat de muzică şi am
    avut o mulţime de proiecte muzicale, dar l-am descoperit pe bunicul ca bijutier
    şi ce face o familie de bijutier, electronist şi cântăreţ? Face
    microfoane de argint!


    Emil Kindlein e profesor de muzică și are propria lui formație. Dar, spre
    deosebire de alţi artişti, microfoanele la care cântă el sunt speciale: sunt
    din argint şi le-a făcut chiar el. Ce au particular aceste microfoane? Microfoanele, în primul
    rând, sunt bijuteria cântăreţului. Fiecare cântăreţ apare în multe imagini cu
    microfonul lui şi cred că ne dorim cu toţii un inel sau un lanţ, avem bucuria
    aceasta a bijuteriei. Şi cred că microfonul de argint este bijuteria care cântă
    a cântăreţului. Sigur, putem vorbi despre particularităţile argintului şi
    despre sunetul argintului, dar deocamdată m-aş rezuma la acest aspect de
    bijuterie muzicală.


    Microfoanele meşteşugite de Emil Kindlein reprezintă o premieră mondială
    fiind realizate printr-un procedeu complex ce presupune o metodă tradiţională
    de creare a bijuteriilor. Microfoanele sunt făcute din argint, după modelul
    celor folosite în prima jumătate a secolului trecut, iar pentru realizarea unui
    microfon, Emil Kindlein a folosit până la 500 de grame de argint. Argintul,
    odată pregătit, este turnat în lingotieră, ajunge la laminor. Până şi
    şuruburile sunt făcute din argint. Prețul unei piese unicat poate depăşi patru
    mii de euro.Crearea unui astfel de mcirofon
    durează aproximativ patru luni.


    Cât despre expunerea la public, acesta a început în 2013, la Timişoara, într-un spectacol desfăşurat la Sinagoga din
    Cetate. Evenimentul numit Microfonul de
    Argint a reuşit să atragă un public numeros. Curioşii au putut admira trei
    microfoane, după cum ne-a povestit Emil Kindlein: E vorba despre trei
    microfoane de argint. Au fost lansate acum câţiva ani buni la Timişoara, la Microfonul
    de argint, dar au ajuns şi la Londra, au fost şi la Berlin şi acum, au ajuns
    la Graz, în luna designului. Graz Design Monat este un eveniment UNESCO şi o
    lună întreagă vor fi prezentate într-un atelier de bijuterie a doamnei Hermine
    Prügger, lucru care ne bucură.


    Acurateţea cu care face microfoanele şi faptul că sunt funcţionale i-au
    convins pe cei de la London Analogue Festival (festival de trei zile care
    sărbătoreşte filmul, fotografia şi arta sunetului analogic să le expună în
    toamna anului trecut). Numele artistului timişorean a apărut alături de artişti
    internaţionali ca Terry King, Josep Maria Ribas Prous (primul autor spaniol
    căruia i s-a acordat titlul de Maître de Fédération Internationale de l’Art
    Photographique) sau Jono Pomodore (Jono Pomodore de la Metanono).


    În Austria, artistul timișorean este invitat să susțină workshop-uri și
    prezentări alături de artista austriacă Hermine Prügger, în cadrul celei de-a
    zecea ediții a evenimentului Designmonat Graz, care se desfăşoară între 4 mai
    și 3 iunie. Deschiderea acestui proiect s-a făcut cu proiecția filmului despre
    SilverMics și un concert live. A fost amenajată o scenă mică în vitrină și
    sunetul a fost captat de microfoanele de argint, iar publicul, aflat afară, în
    stradă, a asistat la un concert tablou, prăvălia-atelier transformându-se în
    studio de sunet.


    L-am întrebat pe Emil Kindlein care sunt reacţiile oamenilor la vederea
    acestor bujuterii-microfoane: Reacţiile sunt foarte bune, cred că din
    cauza faptului că vorbim despre obiecte inedite. Din nou am fost foarte
    bucuroşi să vedem că deşi sunt foarte multe evenimente în această lună a
    designului şi foarte multe materiale tipărite, evenimentul nostru a fost
    selectat ca deosebit şi a fost cuprins în revista lunii de design. Sunt poveşti
    multe. La un moment dat nu ştiau cum să ia toată povestea microfoanelor de
    argint, de unde a apărut omul acesta, de ce la Graz, cum au ajuns microfoanele
    din România în Anglia, de ce Berlin Există o bucurie dar la un moment dat putem
    vorbi chiar de o suspiciune: ce-i cu minunea asta Aşa că reacţiile de astăzi
    sunt foarte bune şi sunt foarte bine promovate.



    De la Emil Kindlein am mai aflat că toate cele
    trei microfoane au fost folosite pe scenă, unde artiştii au interpretat de la
    muzică clasică, până la melodii aparţinând lui Emil Kindlein şi că deja a
    primit comenzi pentru astfel de microfoane din Irlanda şi din Italia, semn că
    povestea microfoanelor de argint merge mai departe

  • The Culture Ambulance

    The Culture Ambulance

    Emil Kindlein is a singer, a teacher of English and German, who also teaches the guitar. He is a passionate collector of watches, a passion he inherited from his grandfather Petru Kindlein, one of the 20th Centurys best known clockmakers in Lugoj, a town in western Romania. As a musician, a couple of years ago Emil Kindlein decided to stop singing in clubs, because he realised he didnt want his art to be “consumed together with the beers and snacks served at the tables.



    Emil Kindlein talks about a recent project that he calls The Culture Ambulance: I dont know whether others need it, but we certainly do. Together with our collaborators, we stage a number of events, including concerts, screenings, museum-related activities, festivals. And the Culture Ambulance is an umbrella for these events. I think cultural operators are of two kinds: those who will organise events whether or not they get financing, and those who only operate when they get funds. We belong to the former category, we stage our events even if we dont get financing. We are independent, and we need the Culture Ambulance to express ourselves. On the other hand, other people may also need us, they enjoy the cultural events that we stage.



    But how did this project start and grow? Emil Kindlein: The culture ambulance is about three years old, but we didnt have a proper official start, we have always staged events. For instance, an interesting event was the Jewels and Watches Museum, a travelling museum we took to Sighisoara, Lugoj, then to three locations in Timisoara. Then we staged the Analog-Mania festival, now in its 4th edition. The last two editions of the festival were international. Right now we have an important concert in Berlin. I am happy the Culture Ambulance has grown European, so to say, now that we work with partners from abroad. I think we‘re very good at what we do!



    The Culture Ambulance is planning a lot of activities at present, including the refurbishment and upgrading of the projector booth and sound operating room of the Youth Centre in Timisoara. The operating room with its two IOR cinema projectors will be refurbished and new equipment will be brought in. Also, a fully-equipped photo-film processing lab will be set up. Audio devices will be on display, showcasing the history of recording from its very first experiences, from the gramophone, the turntable and the tape. Also, the Analog-Mania Festival will be organised in Serbia, this year as well.



    For all the events they organize, the Culture Ambulance works with volunteers. Emil Kindlein tells us more about the events the Culture Ambulance prepares: We are already working on the 4th edition of the Analog-Mania Festival. Right now the Culture Ambulance is putting together a museum section dedicated to analogue technology at the Youth Centre in Timisoara. We are reopening the watches and jewels museum in a new location, and we will also be displaying the vinyl LPs we are going to produce. We have good and feasible projects.



    One of the main projects implemented by the Culture Ambulance, the watches and jewels museum, usually includes repair and construction workshops for watches and jewels.



    Emil Kindlein: As a spin-off of the museum project, we have offered a series of optional classes at the Montessori school, which usually organises arts and crafts classes. As soon as we reopen the watches and jewels museum, well give workshops for the general public as well. I am really happy that we can hold those workshops on a regular basis, because we believe in a museum that allows people to learn through direct participation and experimenting, to a greater extent than in a museum where things are behind the glass and are not to be touched.



    How have these workshops been received so far? Emil Kindlein: Children, for instance, rediscover something very simple, they rediscover they can do something with their own hands. They discover there is more to life than a mouse, a keyboard, and a screen. It is really interesting that some of the kids who saw the things made by their colleagues and were very quick to join in trying to manufacture similar objects, found they were unable to make them because, unlike their colleagues who had been taking part in the workshops for a year, they had not developed that particular ability. I believe that Romanians are joining in this international DIY do-it-yourself trend, that is, we want to make objects with our own hands, all sorts of small art works, or just develop our handicraft abilities.

  • Do-it-yourself-Konzept im Kulturmanagement: Die Kultur-Ambulanz

    Do-it-yourself-Konzept im Kulturmanagement: Die Kultur-Ambulanz

    Kulturliebhaber haben nun einen zusätzlichen Grund zur Freude — ein Englisch- und Deutschlehrer aus Siebenbürgen startete ein Projekt zur Förderung verschiedener Kulturveranstaltungen in einem angemessenen Rahmen. Unter dem Oberbegriff der Kultur-Ambulanz werden vielfältige kulturelle Events organisiert.



    Sänger, Englisch- und Deutschlehrer, Gitarrenlehrer, leidenschaftlicher Uhrensammler (die Leidenschaft erbte er von seinem Gro‎ßvater Petru Kindlein, einem der bekanntesten Uhrmacher des 20. Jahrhunderts, der in der Stadt Lugoj/Lugosch lebte) — Emil Kindlein, unser heutiger Gesprächspartner, enthüllt uns die geheimen Facetten eines rettenden Vorhabens: die Kultur-Ambulanz. Wieso brauchen wir dringend einen kulturellen Rettungswagen? Eine Antwort auf unsere Frage lieferte uns Emil Kindlein. Als Musiker beschloss er vor ein paar Jahren, seine Auftritte in Clubs zu streichen. Er wollte nämlich, dass seine künstlerische Performance nicht zusammen mit dem Bier oder den in Clubs servierten Snacks konsumiert“ wird. Dazu Emil Kindlein:



    Ich wei‎ß nicht, ob andere einen kulturellen Rettungswagen brauchen, wir aber haben ihn dringend nötig. Zusammen mit unseren Partnern organisieren wir verschiedene Events — Konzerte, Leinwand-Projektionen, Projekte in Kooperation mit verschiedenen Museen, Festivals. Sämtliche derartige Veranstaltungen sollten unter dem Dach der Kultur-Ambulanz organisiert werden. Ich bin der Ansicht, es gibt zweierlei Kulturveranstalter: Es gibt diejenigen Veranstalter, die unterschiedliche Events organisieren, unabhängig davon, ob sie finanziert werden oder nicht. Wir gehören dieser Kategorie an: Wir veranstalten Kulturevents, auch wenn wir das notwendige Geld missen. Wir arbeiten selbständig und brauchen die Kultur-Ambulanz, um uns ausdrücken zu können. Andererseits gibt es eine Kategorie von Menschen, die unsere Kulturveranstaltungen vermutlich brauchen und dementsprechend genie‎ßen.“




    Wie begann das Projekt und wie entwickelte es sich weiter? Dazu Emil Kindlein:



    Das Projekt der Kultur-Ambulanz startete vor rund drei Jahren. Es gibt keinen offiziellen Ausgangspunkt, da wir derartige Veranstaltungen schon seit eh und je organisiert haben. Ein interessanter Event war z.B. das Museum für Juwelen und Uhren — eine Wanderausstellung, die durch Schä‎ßburg, Lugosch und weitere drei Orte in Temeswar ging. Auch das Festival Analog-Mania war ein Erfolg. Dieses Jahr findet es zum vierten Mal statt, wobei es sich in den letzten zwei Jahren zu einem internationalen Festival entwickelte. Derzeit veranstalten wir ein bedeutendes Konzert in Berlin. Ich freue mich, dass die Kultur-Ambulanz ihre Flügel auch in Europa ausgebreitet hat. Wir haben nun auch ausländische Partner, mit denen wir gut zusammenarbeiten.“




    Die Kultur-Ambulanz hat viele Projekte in Arbeit, darunter die Einrichtung und technische Neuausstattung der Projektions- und Tonkabine im Temeswarer Jugendhaus. Die zwei Filmprojektoren sollen ersetzt werden und neue Ausstattung soll hinzukommen. Auch ein Labor für Bildbearbeitung soll neu hergerichtet werden. Au‎ßerdem werden Audiogeräte ausgestellt — Grammophone, Tonabnehmer, Magnetband –, die die Geschichte der Aufnahmetechnik seit ihren Anfängen bis in die Gegenwart veranschaulichen. Darüber hinaus findet das Festival Analog-Mania dieses Jahr auch in Serbien statt.



    Die Kultur-Ambulanz arbeitet bei allen Veranstaltungen, die sie organisiert, mit Freiwilligen zusammen. Der Veranstaltungskalender kann auf der Facebook-Seite des Projekts eingesehen werden. Emil Kindlein erzählte uns über die Projekte, die die Kultur-Ambulanz derzeit in Arbeit hat:



    Im Moment beschäftigen wir uns mit der Vorbereitung des vierten Festivals Analog — Mania. Darüber hinaus öffnen wir dieses Jahr eine neue Abteilung im Temeswarar Jugendhaus, gewidmet der analogen Technik. Und wir eröffnen das Museum für Juwelen und Uhren wieder, diesmal in einem Museum, das eine Theaterstruktur aufweist — es gibt mehrere Räume, die aufeinander eingestellt werden können. Neu ist die Büchse der Pandora, die Schallplatten enthalten wird. Wir haben Vieles vor dieses Jahr. Und alles ist machbar!“




    Das Museum für Juwelen und Uhren umfasst auch Werkstätte für die Reparatur von Uhren und Uhrmacherei sowie für die Anfertigung von Schmuckstücken. Mehr Details dazu bringt Emil Kindlein:



    Das Museum arbeitet mit einer Montessorri-Schule zusammen. Dort finden Handarbeitsstunden statt, demnach bestand die Möglichkeit, diese handwerkliche Tätigkeit weiterzuentwickeln. Sobald wird auch die Abteilung für Juwelen und Uhren im Museum eröffnen, werden wir die Workshops auch für das breite Publikum anbieten. Ich freue mich, diese Workshops wieder zu veranstalten, denn ich bin der Ansicht, die Besucher eines Museums sollten die Möglichkeit bekommen, die Exponate anzufassen, sich einzubringen, zu experimentieren und dadurch etwas dazu zu lernen. Ich bin kein Verfechter eines Museumsmodells, in dem sich alle Exponate in Schaufenstern, hinter Glaswänden befinden und demnach unberührbar sind.“




    Wie werden die Workshops wahrgenommen? Dazu Emil Kindlein:



    Die Kinder entdecken die Arbeit mit den Händen wieder. Sie stellen fest, dass das Leben viel mehr als eine Maus, eine Tastatur und einen Bildschirm zu bieten hat. Manche Kinder sehen, was ihre Kollegen oder Freunde selbst gebastelt haben und wollen das auch machen. Sie schaffen es aber nicht gleich, denn im Unterschied zu denen, die ein Jahr lang an den Workshops mitmachten, haben sie diese Handfertigkeit nicht entwickelt. Auch in Rumänien entwickelt sich immer stärker der Hang zum Heimwerken. Wir basteln gerne selbst, legen höheren Wert auf selbstgemachte Kunsthandwerke.“




    Die Kultur-Ambulanz empfiehlt uns, hochwertige Kulturprojekte zu wählen und stets auf Qualität zu setzen.

  • Ambulanţa culturală

    Ambulanţa culturală

    Cântăreţ, profesor de limba engleză şi
    germană şi chitară, pasionat colecţionar de ceasuri, (pasiune moştenită de la
    bunicul său, Petru Kindlein, unul dintre cei mai cunoscuţi ceasornicari ai
    secolului XX, din Lugoj), Emil Kindlein ne
    descifrează tainele unui proiect salvator: ambulanţa culturală.


    De ce avem nevoie de o ambulanţă culturală,
    ne-a spus Emil Kindlein, care ca muzician s-a decis în urmă cu câţiva ani să nu
    mai cânte în cluburi, realizând că nu vrea ca actul său artistic să fie
    consumat odată cu berile sau gustările servite. Nu ştiu dacă este
    nevoie pentru alţii, dar sigur este nevoie pentru noi, pentru că împreună cu
    colaboratori facem mai multe evenimente,
    de la concerte, proiecţii, activităţi muzeale, festivaluri. Şi ambulanţa
    culturală este o umbrelă a acestor evenimente. Cred că există două feluri de
    operatori culturali: sunt unii care fac evenimente fie că sunt, fie că nu sunt
    finanţaţi, noi suntem din această categorie: facem evenimente chiar dacă nu
    suntem finanţaţi. Suntem independenţi şi noi avem nevoie de ambulanţa culturală
    ca să ne exprimăm. Pe de altă parte, probabil alţii au nevoie de noi, ca să ne
    vadă, ca să se bucure de evenimentele culturale pe care le facem.



    Cum a început şi cum a crescut acest
    proiect? Emil Kindlein: Ambulanţa
    culturală are vreo trei ani, dar nu avem un început oficial, pentru că noi am
    făcut evenimente din acestea dintotdeauna. Un eveniment interesant a fost, de
    exemplu, Muzeul de bijuterii şi ceasuri, care a fost itinerant, la Sighişoara,
    Lugoj, în vreo trei locuri în Timişoara. Apoi am realizat Festivalul
    Analog-Mania, care a ajuns anul acesta la a patra ediţie; de două ediţii
    festivalul a devenit internaţional. Acum avem un concert important în Berlin. Mă
    bucur că Ambulanţa culturală a prins aripi europene, pentru că avem colaborări
    cu parteneri din străinătate. Cred că ne facem foarte bine treaba!


    Ambulanţa Culturală are multe acţiuni în
    pregătire, printre care şi amenajarea şi retehnologizarea cabinei de proiecţie
    şi sunet a Casei Tineretului din Timişoara. Cabina de proiecţie cu cele două
    proiectoare de cinematograf IOR va fi reamenajată şi o serie de aparaturi din
    domeniul foto-film vor fi expuse în mobilier specific nou. De asemenea va fi
    instalat un laborator de prelucrare foto-film complet utilat. Vor fi expuse
    aparate audio care prezintă istoria înregistrărilor de la primele experienţe,
    la gramofon, la pick-up şi la banda magnetică. De asemenea, Festivalul
    Analog-Mania va fi prezent anul acesta şi în Serbia.


    Ambulanţa culturală colaborează cu voluntari
    pentru toate evenimentele organizate, iar agenda evenimentelor organizate de ei
    poate fi urmărită pe pagina de Facebook. Ce evenimente pregăteşte echipa Ambulanţa
    culturală, ne-a spus tot Emil Kindlein: Lucrăm deja la ediţia a patra a
    Festivalului Analog-Mania. Ambulanţa culturală acum se îmbogăţeşte uşor cu o
    secţie muzeală dedicată tehnologiei analogice, de la Casa tineretului, din
    Timişoara. Redeschidem Muzeul de ceasuri şi bijuterii într-un muzeu cu o
    structură teatrală; vor fi mai multe spaţii care se vor plia. Apare o cutie a
    Pandorei pe care o deschidem cu viniluri pe care le vom produce. Avem planuri
    foarte bune şi realizabile.



    Şi cum proiectele marca Ambulanţa culturală au
    întotdeauna adâncimi nebănuite, muzeul de ceasuri şi bijuterii găzduieşte
    tradiţional ateliere de reparaţii şi construcţie de ceasuri şi bijuterii.
    Revine cu detalii Emil Kindlein: Deocamdată din muzeu s-au dezvoltat nişte ore facultative la şcoala
    Montessorri, unde în mod obişnuit se desfăşoară cursuri de lucru manual. În
    momentul în care vom redeschide această secţie a muzeului de ceasuri şi
    bijuterii, vom oferi din nou workshopurile şi pentru public. Mă bucur foarte
    mult că putem să facem constant aceste ateliere, pentru că credem într-un muzeu
    în care oamenii să atingă, să înveţe, prin a participa, prin a experimenta, mai
    mult decât într-un muzeu în care lucrurile stau după sticlă şi sunt de
    neatins.


    Cum sunt primite aceste ateliere? Emil Kindlein: Copiii, de exemplu, redescoperă ceva foarte
    simplu, redescoperă manualitatea, descoperă că viaţa are mai mult decât un
    mouse şi tastatură, şi un ecran. Este foarte interesant chiar că unii dintre
    copii care văd lucrurile făcute de colegii lor, vin repede să facă şi ei
    aceleaşi obiecte şi nu au putut să le facă, pentru că, spre deosebire de
    colegii lor care participaseră la ateliere de un an, nu-şi dezvoltaseră această
    abilitate. Cred că şi noi în România intrăm într-un trend internaţional, acela
    al DIY-ului, adică do it yourself, în care vrem să ne facem cu mâna noastră
    obiecte, amintiri, fel şi fel de mici lucrări de artă sau doar pentru a
    dezvolta un meşteşug.


    Ambulanţa culturală ne
    atenţionează să alegem proiectele culturale valoroase şi să ne bucurăm de
    calitate.