Tag: emissions

  • The Net-Zero Industry Act

    The Net-Zero Industry Act

    The European Council and Parliament have endorsed the final form of a law aimed at boosting clean technologies in Europe. Among these are the methods of capturing CO2 emissions and this translates into new obligations and opportunities for the Romanian oil and gas companies

    The Net-Zero Industry Act provides for incentives to all investments in clean technologies concurrently with curbing the EU’s dependency on fossil fuels. Through this document, the Union wants that by 2030, at least 40% of the production of clean technologies it needs, be made on the Union’s territory. Some of the advantages offered to this type of industry is simplifying the investment legislation and cutting the time needed for getting permits and authorizations.

    On the other hand, the member states will be able to grant preferential funding schemes for investment in clean technologies with a better market access. They will also be able to introduce new public tender criteria so that clean technologies are favoured. These include the photovoltaic and wind systems, heat pumps, hydrogen, the nuclear energy or the battery industry.

    In order to cut down on emissions the law also provides for projects for CO2 storage and the European oil and gas producers have clear obligations to provide these injection reservoirs.

    The target is of 50 million tons of injected CO2 by 2030 and since Romania is the second European producer, local companies have the obligation to provide deposits for the injection of 9 million cubic meters. Romanian companies Romgaz and Petrom have shown dissatisfaction because they must invest in injection before finding proper customers for this job.

    According to the latest Euro-barometer, the Europeans continue to voice their concern regarding the environment considering it an aspect, which affects them personally.

    Over three quarters of the Europeans believe that environment issues have a direct impact over their everyday life and health. At the same time more than four out of five respondents have admitted that the EU legislation in the field is needed to protect the environment in their country. Citizens are also concerned about the costs of pollution and 92% of them believe it is the companies that should pay for curbing pollution whereas 74% of them say that public authorities should cover the costs.

    The poll also shows the citizens’ concern about pollution and water shortage, their support for the circular economy and environmental protection as well as for raising people’s awareness about the impact of toxic chemical substances.

    (bill)

  • La Radio Deutsche Welle

    La Radio Deutsche Welle

    Le
    nombre de chaînes radio étrangères qui ont diffusé des émissions en langue
    roumaine au fil du temps est assez conséquente. Parmi celles-ci, l’une s’était
    distinguée à l’époque de la guerre froide notamment : la radio publique
    allemande, la Deutsche Welle. Cette chaîne commence à émettre depuis Bonn, la
    capitale de l’Allemagne de l’Ouest, le 3 mai 1953. Dans son discours d’inauguration,
    le président allemand d’alors, Theodor Heuss, avait résumé la mission de la
    nouvelle radio publique allemande en utilisant le terme, en français, de
    détente. Cette volonté de réconciliation s’affirmait ainsi d’emblée et marqua par
    la suite l’histoire de ce porte-voix de la République fédérale d’Allemagne.


    Dix
    années plus tard, en 1963, la Deutsche Welle allait
    inaugurer ses émissions en langue roumaine. L’historienne Tatiana Korn avait
    quitté la Roumanie en 1962 pour s’établir en Allemagne fédérale, après avoir épousé
    un Saxon originaire de Roumanie. Reconvertie au journalisme, elle fit partie de
    la rédaction roumaine de Deutsche Welle de 1963 et jusqu’en 1993. Interviewée
    en 1998 par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine sur son
    expérience de journaliste au sein de la rédaction roumaine de la radio publique
    allemande, Tatiana Korn racontait :


    « La Deutsche Welle était la voix de l’Allemagne d’après
    la guerre, censée présenter les réalités de ce pays dans toute leur diversité. Evidemment,
    il était impossible de lancer tout de suite des émissions dans les différentes
    langues étrangères, à destination de ces publics. Les premières rédactions en
    langues étrangères visaient les transmissions vers le continent noir, vers les
    pays africains, puis vers l’Asie, l’Amérique, l’Amérique latine. Au fil du
    temps et à fur et à mesure que la guerre froide devenait de plus en plus
    chaude, la Deutsche Welle a pris la décision de fonder la rédaction de l’Europe
    de l’Est, à commencer par la section soviétique, suivie de près par la section
    destinée à la Yougoslavie, à la Hongrie, enfin à la Roumanie et à la Bulgarie,
    fondées début 1963.
    »


    Mais
    les débuts d’une entreprise d’une telle envergure sont forcément difficiles. Tatiana
    Korn :


    « L’on
    était tout d’abord à court de ressources humaines, des gens qui puissent
    travailler dans la rédaction roumaine de radio Deutsche Welle. On avait ainsi démarré
    avec seulement une demi-heure de transmission quotidienne en langue roumaine. Il
    fallait maîtriser parfaitement les deux langues : le roumain et l’allemand.
    Il fallait parler un roumain sans accent. Parler sur les ondes en utilisant un
    roumain avec un fort accent bavarois était impensable. Il fallait aussi avoir
    des qualités de speakerine radio. Vous savez, cela va peut-être voue étonner,
    mais il n’y a pas grand monde qui soit capable de parler correctement à la
    radio. Et puis, il y avait des difficultés d’ordre technique. Transmettre sur
    les ondes courtes à de telles distances, en l’absence d’antennes relais, s’apparentait
    semble-t-il à une mission impossible. »



    En dépit de ces
    embûches inhérentes, la section roumaine s’était progressivement étoffée, même
    si au départ les bénévoles, qu’il s’agisse des traducteurs spécialisés en technologie,
    en médecine, en culture ou en politique avaient endossé un rôle significatif. Des
    journaux édités en Roumanie atterrissaient sur la table de la section roumaine,
    car ses rédacteurs se devaient d’être mis au courant du langage et du style
    utilisés par la presse officielle roumaine de l’époque. Par ailleurs, la
    politique de ressources humaines de la radio Deutsche Welle éliminait la
    possibilité à ce que d’anciens membres ou sympathisants nazis ou communistes puissent
    rejoindre la rédaction. De ces premiers rédacteurs en langue roumaine que la
    radio Deutsche Welle allait consacrer, rappelons les noms de Nadia Șerban, Ioana
    Exarhu, Elisabeta Panaitescu, Mihai Negulescu, Virgil Velescu. Une fois passées
    les maladies d’enfance, le programme en langue roumaine de radio Deutsche Welle
    allait couvrir 3 émissions d’une heure chacune au quotidien.

    Le programme comprenait
    dix minutes d’actualités, suivies d’émissions culturelles, scientifiques, de chroniques
    diverses, que Tatiana Korn aimait se rappeler avec nostalgie :

    « La
    première transmission du jour démarrait à midi. Ce n’était pas idéal pour l’audience
    qui nous visions. Toutefois, l’on s’était rendu compte que ces émissions
    touchaient tous ceux qui n’étaient pas actifs, les retraités notamment. Et ces
    derniers parlaient autour d’eux de ce qu’ils entendaient sur nos ondes, suscitant
    l’intérêt de leur entourage. En fait, nous ne pouvions pas émettre à d’autres
    heures, à cause de la grille de répartition des fréquences. Mais cela s’était
    finalement avéré une bonne chose, d’autant que la qualité de la réception était
    meilleure le jour que le soir, c’est une caractéristique des transmissions sur
    ondes courtes. Vous savez, les satellites et tout cela, on n’en connaissait pas
    à l’époque
    ».




    Parmi les chaînes
    radio occidentales qui ont transmis en langue roumaine durant la guerre froide,
    radio Free Europe a occupé une place particulière dans le cœur des auditeurs qui
    se trouvaient enfermés derrière le rideau de Fer. Mais radio Deutsche Welle a
    été la voix de l’Allemagne occidentale de l’après-guerre. Une voix forte,
    distinctive et décente, articulée par de grands professionnels du journalisme d’expression
    roumaine. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Greener cars for the EU

    Greener cars for the EU

    As of 2035 the
    European Union is phasing out the sale of new vehicles running on diesel and
    petrol. Member states
    have reached a final agreement on the proposal, and the vote was given at a
    meeting of EU energy ministers.


    Under the new rules, in the next 12 years
    vehicle CO2 emissions are to be cut by 55% compared to 2021 figures. As for
    vans, the target is 50% by 2035, but as of that date emissions are to be cut by
    100%, which means the end of internal combustion engine production. This type
    of engines will be allowed nonetheless after that date, provided that they use
    climate-neutral e-fuels. This exemption is the outcome of Germany’s pushback on
    the new legislation over the past month.


    Climate-neutral fuels, currently under
    development, are synthetic and their use generates emissions, however their
    neutrality is given by the fact that they are produced by capturing CO2 from
    the atmosphere using electricity from renewable sources, and the same amount of
    CO2 captured for their production is released through their use.


    Biofuels will also be banned as of 2035, on
    grounds that they are generated in agriculture and already have a carbon
    footprint. The use of environment-friendly fuels will be regulated in
    subsequent legislation. But experts are already wondering what type of energy
    will be accepted in order to produce them.


    One option could be nuclear electricity, a
    resource increasingly appreciated by the European Commission for EU’s
    transition to an emission-free economy. Countries like France, Poland and
    Romania are trying to obtain recognition and advantages for the production of both
    the electricity itself, and of synthetic fuels like hydrogen. Opposing the use
    of nuclear energy are Germany, Austria and Spania.


    Meanwhile, Norway has set the tightest deadline for giving up internal combustion engines. The country is a world leader
    in terms of electric car market share, with nearly 79% of the sales in 2022
    consisting in plug-in electric vehicles.


    Internal combustion engines are being
    phased out precisely as the sales of Dacia,
    the car made by the French group Renault in Piteşti, Romania, among other
    locations, have been rising across Europe. According to
    the company, Dacia is ranking 3rd
    in Europe by sales to individual buyers, accounting for a record-high 7.6%
    market share. Ford is the
    second-largest player in the Romanian automotive market, thanks to a production
    facility in Craiova operated by the Turkish-US joint ventureFord Otosan. (AMP)

  • Pollution and its aggressive forms in Romania

    Pollution and its aggressive forms in Romania



    Pollution in the big urban conglomerates seems to have been on the wane, because of the traffic restrictions imposed by the pandemic, mainly during the state of emergency in the first half of 2020. Back then, in Romania, car traffic and, implicitly, the gas emissions generated by cars had seen a sensible downturn, especially in Bucharest. We recall that among the European capital cities, the Romanian capital city is second-placed according to the pollution level. Notwithstanding, a worrying phenomenon resurfaced, which was somehow ignored, previously. Were speaking about the burning of waste in the rural areas surrounding Bucharest. The thick fog and the choking smell, typical for the fires, has been and still is unkindly felt by Bucharesters living on the outskirts of the capital city. Just as it has happened many times before, the civil society was the first one to have drawn the alarm signal because of that.



    Oana Neneciu is the coordinator of the Aerlive environment sensors network and a member of the Ecopolis environmental association.



    Oana Neneciu: “



    “Unfortunately, we do not have data provided by the public authorities, officially, which should deal with such a phenomenon. We do not have relevant data, at that. We only have information provided by those who did their fact-finding visits on the ground and information we collected when we did our field work ourselves. It is about stuff provided by disaggregation of cars, mainly tires, and generally speaking, materials that cannot be recycled any more. They are taken to the fields or areas belonging to communes, or to areas surrounding Bucharest, but also in Dambovita County, for instance. They are taken there because they come in large quantities, and are burned, from time to time. They are just set ablaze by the members of village communities, about whom we understand they are in the disaggregation business as well. Yet we cannot give too many details since we do not have official data to that effect. That is why we, those of the Ecopolis non-governmental organisation and Aerlive, this autumn, we initiated a campaign running as Burned Air. We try to document the phenomenon so as to see where those materials come from, what happens to them, why they end up being burned on the fields and why the municipalities in those localities are still undecided as to what they need to do about that. For instance, we would like to know why they are not collected by the sanitation workers who do their job in those areas, to avoid the incineration of those materials.”



    A recent survey carried by Aerlive with the support of The Atomic Physics Institute in Magurele has shown how damaging such incinerations are. The survey has revealed that, whenever household stove waste is incinerated, PM10 particles containing carcinogen substances are released in the atmosphere. Their quantity is much greater than the quantity of firewood burning waste. The study has also revealed that when plastic waste is incinerated, (PET, polyurethane foam, garment items) the toxicity is thousands of times higher, of the hydrocarbon particles released 700 times more than the wood-burning gas emissions. As of late, the phenomenon has nevertheless been gaining ground alarmingly enough for the authorities to do something about it. For instance, The Emergency Situations Inspectorate, in 2020 has reported more than 130 waste incineration interventions for the Bucharest-Ilfov area. All told, more than 870 tons of waste were burned.



    Oana Neneciu:



    “The Emergency Situations Inspectorate only reports the interventions it carries on private properties where uncontrolled incinerations are made, that is around the courtyards or even in the courtyards of private owners, for instance. But the fires in the fields, lit quite often, are put out by the very people who lit them, before the Emergency Situations Inspectorate gets there. In the fields, the Environment Guard also got there when they carried a series of large-scale control operations this past spring, they somehow managed to document a small part of the problem, in the village of Sintesti. But in fact, we do not have that many data on the issue, which is also worrying for us as well. That is why we have somehow tried to put pressure on the authorities so that they may find a solution.”



    The European Commission itself has provided an explanation for such huge quantities of waste, which are not collected, nor are they properly stored. Romania is yet again to appear before the European Court of Justice for failing to comply with the Waste Framework Directive. In effect, Romania has failed to improve enough landfills so that the storage of waste does not jeopardize peoples health and does not pollute the environment.”



    The Association for Nature and Environment Protection, led by activist Bogdan Tucmeanu, has for many years now been dealing with the situation of the landfills around Bucharest.



    Bogdan Tucmeanu:



    “As we speak, in the north-western part of the capital city there is a cluster of sanitation and landfill operators. There are about 6 or 7 firms dealing with that, apart from one of the most important such objectives, the Capital citys landfill, of the general Municipality, that is, lying nearby the locality of Rudeni, in fact lying in the area of Sector 1. From one year to the next, pollution problems have become greater. All those facilities Ive told you about and to which a great many industrial objectives are added, are extremely polluting. There are very many industrial or semi-industrial objectives which in turn contribute, to a great extent, to the all too familiar traffic-generated pollution or the one caused by residential heating.”



    The non-compliant landfills release thick smells but also damaging chemical substances, while it appears that the waste which fails to be taken to those unmodernised facilities is burned. Moreover, the incineration of waste seems to have its economic reasons. For instance, tires and electric cables are burned because, as soon as the rubber melts, the metal inside can be put to good use.



    Bogdan Tucmeanu:



    “Indeed, this is a distressful trend and an extremely toxic way some people have chosen to make a living. The thing is we cannot quantify the proportion of such a misadventure generated by the waste incineration performed so that certain materials can be made available, especially the rare metals. And then again, the institutions failing to take action or their lack of coherence are a hindrance for us. And let me give you one example, it is an episode which is amusing, apparently, but which, in fact, is dramatic. Once a fire broke on the premises of one of those waste recycling firms. 15 minutes after we got there, the 112 system issued an alert message signalling a wildfire, although the fire brigade had also been there.”



    As of late, a draft law has been nonetheless submitted to the Senate, including the suggestion whereby the illegal incineration of waste should be categorised as a crime, punishable by a mandatory minimum prison sentence of six months and a maximum of three years in prison, or a fine given in court.


    (Translation by Eugen Nasta)




  • Attention- Emetteur de Tiganesti en panne

    Attention- Emetteur de Tiganesti en panne

    Amis auditeurs, Radiocom, la compagnie qui gère la mise en onde des programmes de Radio Roumanie Internationale, a annoncé que les défaillances à lémetteur BD 300 – 1 de Tiganesti, près de Bucarest se poursuivaient. Radiocom sefforce à remédier ces problèmes techniques qui touchent la transmission des programmes de RRI en ondes courtes. Les fréquences affectées sont celles des émissions en roumain (azimut New York), anglais (azimut New York, San Francisco, Nairobi, Londres, Tokyo et Australie), français (azimut Paris, Afrique Centrale, Maghreb), allemand (azimut Berlin), espagnol (azimut Madrid, Buenos Aires), russe (azimut Moscou, Novossibirsk), arabe (azimut Maghreb et Mashrek) et chinois (azimut Pékin). Par ailleurs, Radiocom a annoncé une défaillance mécanique aux émetteurs de Saftica, BC 100 – 1, qui a touché les émissions en italien, serbe, ukrainien et en dialecte aroumain. Ce problème technique a été résolu partiellement, mais les émissions azimut 30 degrés vers Kiev, en langue ukrainienne, sont toujours perturbées. Radiocom assure faire tous les efforts nécessaires pour remedier complètement les défaillances aux émetteurs de Saftica. Nous vous invitons à suivre les programmes de RRI sur les fréquences de Tiganesti (BD 300-2), Galbeni (ID 300 – 1 et ID 300 – 2, sur notre site, Soundcloud sur les applications mobiles, via Tuneln et via satellite.

  • Attention – émetteurs de Galbeni en travaux de révision

    Attention – émetteurs de Galbeni en travaux de révision

    Amis auditeurs, amateurs des OC, nous vous
    informons que les émetteurs de Galbeni qui diffusent les émissions de RRI
    subiront des travaux techniques dans le courant de la journée de mardi, 23
    mars, plus précisément entre 9h du matin et 17h, heure de la Roumanie, soit
    entre 7h et 15 TU. Pendant cet intervalle vous pouvez nous suivre sur notre
    site Internet www.rri.ro, sur votre PC ou bien sur vos portables à l’aide des
    applications mobiles téléchargeables sur Google Play et App Store, sur le
    satellite Eutelsat 16A ou encore par téléphone. Nous vous remercions de votre
    compréhension.

  • Un grand pas en avant pour atteindre la neutralité climatique

    Un grand pas en avant pour atteindre la neutralité climatique

    L’accord ouvre la voie censée mener l’Union européenne à la neutralité climatique à l’horizon 2050. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, voit l’accord obtenu comme une garantie offerte aux citoyens européens, aux autorités et aux investisseurs relative au caractère irréversible de la volonté exprimée par les autorités européennes en cette matière. L’accord survient d’ailleurs une année après le lancement du Pacte vert européen, par lequel l’Union entend fonder une société équitable, saine, durable et prospère, et refonder le lien qui relie l’homme à la nature. Et pour que la société civile, soit les communautés, les associations et les citoyens soient partie prenante à la création de cette Europe verte, respectueuse de l’environnement et soucieuse de son advenir, la Commission avait récemment lancé le Pacte européen pour le climat, censé devenir une plate-forme d’échange d’informations au sujet des thématiques qui traitent de la crise climatique, alors que le mouvement environnemental européen prend de l’essor. Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le professeur des universités Mircea Duţu, président de l’Université écologique de Bucarest, parle de la signification des dernières décisions communautaires en la matière, ainsi que du contexte politique qui les a rendues possibles :



    « Le 11 décembre 2019, l’UE a choisi de suivre une nouvelle stratégie de croissance, en essayant de transformer les priorités environnementales en autant d’opportunités de développement. Qu’est-ce que cela veut dire ? Il faut partir de l’état de lieux de ce qu’est l’UE, une région plutôt pauvre en matière de combustibles fossiles, qui voudrait mettre à profit les nouvelles technologies à même de produire de l’énergie, mais aussi du rendement économique, en réduisant par la même voie le niveau des émissions de CO2. L’Union prend ainsi le leadership planétaire dans la lutte contre le changement climatique, et se lance dans la transition énergétique tous azimuts, modifiant les paradigmes qui régentent la production et la consommation d’énergie, pour rendre compatibles les deux objectifs : la lutte contre le changement climatique et le développement économique. »



    L’accord convenu, de réduire de 55% le niveau des émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2030, est plus ambitieux que l’objectif initial, où la barre avait été fixée à 40%, mais en-deçà de l’objectif du Parlement européen, qui aurait souhaité que cette réduction soit effective à hauteur de 60% des émissions de l’année 1990. Malgré tout, l’objectif s’avère assez ambitieux, et il s’est heurté à la réticence des Etats de l’Europe centrale et du Sud-est. A preuve, la Pologne, dotée d’un système énergétique basé sur l’usage prépondérant du charbon et craignant ne pouvoir suivre le plan de réduction préconisé par Bruxelles, suivie par la Hongrie, la Tchéquie et la Slovaquie, avaient rejeté l’année dernière une partie du plan européen censé amener l’Union à l’état de neutralité climatique pour 2050. L’accord autour duquel les Etats européens se sont entendus aujourd’hui laisse toutefois à la charge des sommets à venir le soin de clarifier les derniers détails de ce plan, et pas des moindres. Cela concerne, par exemple, la clé de répartition des fonds européens destinés aux Etats membres, pour que tous puissent réussir leur transition énergétique, et cela sans y laisser des plumes.



    Le débat ultérieur portera encore sur la répartition des ambitions nationales en matière de réduction de la pollution. Les leaders européens ont décidé pour l’heure que, en l’état, l’Europe poursuive dans son ensemble la réduction des émissions des gaz à effet de serre de 55%, sans établir des objectifs précis à l’échelle nationale, tout cela dans un souci « d’équité et de solidarité, sans laisser personne derrière », et en prenant en considération « les spécificités nationales et le potentiel de réduction des émissions » de chaque Etat membre. La Roumanie, pour sa part, compte développer les prochaines années toute une série de projets censés poursuivre à la fois les objectifs assumés en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre, mais promouvoir également la croissance économique et le bien-être de ses citoyens, soulignait le président Klaus Iohannis dans le massage qu’il avait adressé à l’occasion de l’anniversaire des cinq ans depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat. Ce moment a été marqué par la tenue d’un sommet virtuel sur la thématique du climat. Le professeur Mircea Duțu :



    « Le 10 décembre 2020, la Roumanie avait proclamé son ambition de devenir un leader régional, européen, voire mondial, dans le domaine du changement climatique. Reconnaissant la nécessité d’assumer un engagement ferme en la matière, Bucarest fait sien l’objectif européen de la neutralité climatique, en matière de CO2, avant 2050. Bucarest appuie par ailleurs la réduction conséquente des gaz à effets de serre avant 2030. Pour y parvenir, la Roumanie propose d’abord l’établissement d’un cadre européen flexible, qui permette à chaque Etat d’atteindre les objectifs de 2030, respectivement de 2050, en tenant compte de son niveau de développement économique, et ensuite de recourir à des stratégies et à des plans concrets au niveau national, à mener à moyen et à long terme, et qui puisse garantir un impact quantifiable réel. »



    En vertu de l’Accord de Paris sur le climat, la plupart des Etats de la planète ont pris l’engagement de réduire les émissions des gaz à effet de serre. L’Accord de Paris s’est donné pour mission de maintenir le réchauffement climatique en-deçà de 2°C voire, si possible, en-deçà de 1,5° par rapport à la période préindustrielle. Des pays tels l’Inde, la Chine et le Pakistan ont à leur tour pris des engagements fermes à l’occasion du récent sommet virtuel sur le climat. Le sommet prévu se dérouler l’année prochaine, dans la ville de Glasgow, devrait entériner les engagements pris.


    (Trad.: Ionut Jugureanu)


  • Le Festival national de théâtre – 30 ans de liberté

    Le Festival national de théâtre – 30 ans de liberté

    Arrivé à sa 29ème édition, le Festival national de théâtre de cette année s’est déroulé sous le signe des trente ans de liberté écoulés depuis la chute du régime communiste, en décembre 1989. A l’époque, les Roumains regagnaient leur liberté et, avec elle, le droit à la liberté d’expression à travers les arts. Voilà pourquoi, une année avant l’édition anniversaire, le FNT a décidé de rendre hommage au droit à la culture. La directrice du festival, Marina Constantinescu, a affirmé en ouverture de l’édition 2019 que la première rencontre que le public se verrait réserver serait avec les voix de Radio Free Europa, considérée comme la voix de la liberté à l’époque de Ceauşescu.

    Marina Constantinescu : « C‘est un devoir moral, celui de rendre possible une telle rencontre à l’occasion d’une édition consacrée aux 30 ans de liberté. Voilà pourquoi on a voulu nous incliner devant tous ceux qui ont résisté pour nous présenter, à l’époque, les réalités dont on n’était pas conscient, qui nous ont appris, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ce que sont liberté intérieure et dignité. Peut-être que nombre d’entre vous se sont demandés pourquoi un festival de théâtre se penche sur un tel sujet. Sachez que notre festival s’occupe de plein de choses, y compris de nos devoirs de moralité comme celui dont je viens de parler. »

    L’invitation lancée par Marina Constantinescu n’a pas tardé à faire écho. La preuve? Parmi ceux qui y ont donné cours, a figuré l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, qui a mis en évidence, dans son intervention, le rôle joué par Radio Free Europe dans la vie des Roumains à l’époque du régime communiste. L’occasion pour le responsable américain de rappeler le moment où Radio Free Europe s’était relancée en Roumanie. Hans Klemm affirme que et on cite « C’est une occasion de célébrer les souvenirs que les Roumains gardent des émissions de Radio Free Europe et du rôle joué par cette antenne durant toutes ces années amères, d’avant 1989. C’est une occasion de rendre hommage à tous ceux qui ont travaillé pour cette chaîne de radio – journalistes et directeurs – mais aussi au gouvernement des Etats-Unis, qui a mis en place le service roumain de Radio Free Europe à l’époque de la Guerre Froide. Je ne saurais vous mentir en affirmant connaître le véritable impacte que ces émissions-là ont eu dans la Roumanie communiste. Mais, d’après l’Ambassadeur roumain à Washington, Emil Hurezeanu, 90% des Roumains détenant, à l’époque, un poste de radio, écoutaient Radio Free Europe. Et c’est avec grande joie que j’ai appris que l’année dernière, l’organisme gouvernemental basé à Washington et qui soutient cette antenne, a décidé de sa réouverture, en Roumanie. »

    Ancienne voix de Radio Free Europe, actuellement diplomate, Emil Hurezeanu disait que « Basée à Munich, avec le siège central à Londres et les bureaux à Paris, cette chaîne de radio, lancée au début de la Guerre Froide, s’adressait à certains pays par des émissions culturelles comme celles réalisées par Monica Lovinescu et Virgil Ierunca pour la Roumanie, ou encore par des correspondances politiques depuis Washington. Ce fut une antenne mise en place par les adeptes d’une idéologie de blocage de la propagation communiste vers l’Ouest, afin de préserver une certaine normalité à travers la connexion des pays du Pacte de Varsovie aux informations occidentales. »

    A une époque où la peur était monnaie courante à l’intérieur des frontières fermées de la Roumanie, les voix des journalistes de Radio Free Europe étaient associées à juste titre avec la vérité et l’objectivité. Le journaliste Neculai Constantin Munteanu fut une de ces voix, comme il l’a avoué en ouverture du Festival national de théâtre : « Je faisais partie de ces voix nocturnes qui captaient, à l’époque, l’attention de la Roumanie. Avec Hurezeanu, on a pris le micro seulement les dernières 14 années de communisme, les plus dures pour la Roumanie, et on a résisté jusqu’à la fermeture de Radio Free Europe. Il y avait, à l’époque, un noyau dur d’auditeurs à l’écoute depuis les années 1950-1960 et qui étaient fans de Cornel Chiriac. Ce fut surtout à partir de 1980 que cette radio a intégré le quotidien des Roumains. On était les seuls à pouvoir parler librement de l’actualité roumaine et on l’a fait, tout en restant conscients des possibles répercussions auxquelles on s’exposait. »

    La chute du régime Ceausescu en décembre 1989 a déclenché une vague d’optimisme et d’enthousiasme, qui s’est propagée d’un bout à l’autre de la Roumanie, en imprégnant tous les milieux, y compris celui théâtral. Le critique Georges Banu s’en souvient: «Je me souviens que je me suis lié d’une grande amitié avec les comédiens Marcel Iureş et Oana Pellea, avec le metteur en scène Mihai Măniuţiu et avec la théâtrologue Cipriana Petre. Par la suite, les relations se sont légèrement refroidies, mais à l’époque, on sortait tous les jours dans un endroit branché de la capitale. D’une certaine manière, ces 30 années se rattachent aux amitiés reconfirmées ou pas, ou tout simplement, nouvellement créées. J’ai la ferme conviction que, pour perdurer, l’amitié doit être entretenue comme un jardin. »

    Déroulée dans la deuxième moitié du mois d’octobre, sur plusieurs scènes de Bucarest, la 29ème édition du Festival de théâtre de Roumanie a proposé aux spectateurs une sélection des meilleures productions théâtrales à l’affiche des principales compagnies de Roumanie. Un véritable régal culturel, qu’on n’aurait jamais pu imaginer dans un pays non démocratique. (Trad. Ioana Stăncescu)

  • Radio Roumanie marque le 1 novembre 2019 ses 91 ans d’existence.

    Radio Roumanie marque le 1 novembre 2019 ses 91 ans d’existence.

    « Allô, allô, vous écoutez Radio Bucarest ! » C’est par ces mots prononcés par Dragomir Hurmuzescu, le parrain de la radiophonie roumaine et premier PDG de la Société roumaine de Radiodiffusion que l’institution lança sa première émission le 1 novembre 1928. Au long des années, de nombreuses personnalités marquantes de l’histoire et de la culture roumaine se sont retrouvées au micro de Radio Roumanie. Imaginée comme un moyen d’information, d’éducation et de divertissement, la radio publique émet depuis 91 ans déjà, 24 sur 24.

    Elle a survécu aux changements radicaux de régime depuis la démocratie de l’entre deux guerres, en passant par la dictature de droite du XXème siècle au régime communiste et jusqu’à la démocratie réinstallée après 1989. « Cette année, on marque les 91 ans écoulés depuis la mise en place de ce service public. 91 ans de travail et de sacrifices, mais aussi 91 de satisfactions pour ceux qui œuvrent constamment à construire le capital de confiance dont jouit de nos jours la radio publique ». C’est par ces mots que l’actuel PDG de la Radio, Georgica Severin, a marqué la Journée de l’institution qu’il dirige. Et lui d’ajouter « qu’il s’agisse de nos émissions informatives, de nos programmes culturels, de l’adaptation radiophonique des pièces de la dramaturgie nationale ou universelle, des concerts soutenus par les chorales ou les orchestres de la radio, nos efforts ont été depuis toujours fondés sur le professionnalisme et le respect envers les auditeurs ».

    Plusieurs stations locales et régionales, mises en place dans plusieurs villes de Roumanie s’ajoutent aux antennes déjà connues à travers le pays : Radio Roumanie Actualité, Radio Roumanie Musique ou encore Radio Roumanie l’Antenne des villages. Les émissions en langues étrangères datent depuis les années 1930. A présent, Radio Roumanie Internationale propose des programmes en onze langues étrangères, à savoir arabe, chinois, anglais, hébreu, français, allemand, italien, serbe, espagnol, russe et ukrainien auxquels s’ajoutent des programmes en roumain et en son dialecte aroumain.

    Pour marquer les 91 anniversaires de la radio publique, l’Orchestre de la Radio a soutenu un concert, tandis que dans les locaux de la Maison de la radio, le correspondant de Radio Roumanie Actualités en Afghanistan, Ilie Pintea, présente son exposition photographique intitulée « Afghanistan. Des visages de la guerre ». Lancée au moment du Centenaire de la Grande Union, l’exposition dont le vernissage a eu lieu en 2018, à Los Angeles, sous le haut patronage du Consulat général de la Roumanie sur place et de l’Institut culturel roumain de Bucarest, réunit des photos présentes également dans une exposition collective réalisée par les correspondants de guerre de Radio Roumanie. (trad. Ioana Stancescul)

  • Radio Roumanie – 90 ans

    Radio Roumanie – 90 ans

    Une décennie après la Première Guerre mondiale, lorsque toutes les provinces à population roumaine majoritaire dominées jusqualors par les empires multinationaux voisins sont entrés sous lautorité de Bucarest, la Roumanie soffrait le moyen de communication le plus efficace de lépoque – la Radio – le seul qui pouvait pénétrer dans chaque hameau de la Roumanie réintégrée.



    Le 1er novembre 1928, la Société de diffusion radiotéléphonique de Roumanie émettait en première. « Allô, ici Radio Bucarest » ont été les premiers mots prononcés par la voie des ondes par le premier président de linstitution, le physicien Dragomir Hurmuzescu. Conçue dès le départ comme moyen dinformation, déducation et de divertissement, la Radio publique émet en continu depuis 90 ans. Elle a dû sadapter en permanence du point de vue éditorial, et a parfois été tributaire au politique, mais elle a survécu à chaque fois aux changements radicaux de régime que la Roumanie a connus pendant ce laps de temps – de la démocratie de lentre-deux-guerres aux dictatures de droite à lapproche et pendant la Deuxième Guerre mondiale et du despotisme communiste à la démocratie restaurée en décembre 1989. Radio Roumanie sadresse à lensemble de la société, à toutes les générations, à tous les goûts. Au fil du temps, elle a essayé de préserver limage dune station nationale, publique, équidistante. Dans ce pays, aux stations Actualités, Culture, Musique et LAntenne des villages sajoutent les studios régionaux et locaux, ainsi que les radios sur Internet pour les enfants et la jeunesse.



    Depuis les années 30, la Radio publique roumaine a commencé à diffuser aussi des émissions pour létranger. Aujourdhui, Radio Roumanie Internationale tente de rendre lactualité et les valeurs roumaines intelligibles pour les étrangers et de cultiver les liens dattachement de la diaspora toujours plus nombreuse à légard de la Roumanie. Notre station diffuse en 11 langues (allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français, hébreu, italien, russe, serbe, ukrainien), ainsi quen roumain et dans le dialecte aroumain.



    A présent, la Société roumaine de radiodiffusion est considérée comme le média le plus crédible et le plus important du pays, daprès le nombre dauditeurs qui choisissent chaque jour ses programmes, de par les campagnes dans lesquelles linstitution sinvestit et de par les projets culturels denvergure quelle développe. Laudience quotidienne des programmes de Radio Roumanie compte plus de 4,5 millions dauditeurs, et sa part de marché est de 30%.



    A loccasion du 90e anniversaire depuis la création de la station publique de radio, le ministre de la Défense, Mihai Fifor, a décerné à Radio Roumanie Actualités lEmblème de mérite partenaire pour la Défense 1e classe. Cette haute distinction lui a été conférée en signe dappréciation pour le soutien constant à promouvoir limage de lArmée roumaine. En signe de reconnaissance pour les neuf décennies depuis quelle est au service du public, Radio Roumanie a également reçu un trophée au Gala des films bucarestois, accordé par la Chambre de commerce de la ville de Bucarest. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Warnings of climate change experts

    Warnings of climate change experts

    Scientists who took part in the recent UN conference on climate change, held in Bonn, have warned that global carbon dioxide emissions are expected to increase in 2017, for the first time in the past four years. The main cause for the increase, estimated at around 2%, is Chinas more extensive use of coal. Adding to this is the fact that draught triggered a decrease in water levels, hence a decrease in the hydropower production. Experts say that the US, where coal use has increased for the first time in five years due to a higher price of natural gas, and also the EU have done worse in 2017 as compared with previous years. The increase comes after three years of steady global emissions levels, which followed a decade of increases of carbon dioxide emissions by 3% per year.



    Closely linked to carbon dioxide emissions, higher temperatures are also a notable problem. According to a report made public by the World Meteorological Organization in the opening of the Bonn conference, 2017 will probably go down as one of the hottest years in history. Statistical data shows that the past ten years have seen the highest temperatures in the history of international scientific measurements, while the number of natural disasters is five times higher than 40 years ago.



    Such bad news puts pressure on the international community, with countries forced to work together to curb emissions if climate change is to be tempered down. Professor Mircea Dutu, head of the Ecological University in Bucharest, has explained what climate change is about:



    Mircea Dutu: “Climate change is seen as the direct or indirect result of human activity that alters the composition of the atmosphere at global level, and which adds to the natural variations of the climate monitored during comparable periods. We must distinguish between climate change and natural variability. The latter means that there are changes generated by the normal, natural evolution, such as solar activity, the activity of the poles and so on. But when we talk about climate change we mean the changes triggered by human activity. What does this mean? It means that, as a result of emissions such as carbon dioxide, methane, water vapors and so on, the greenhouse effect, which is a natural phenomenon without which the surface of the earth might have an average temperature of minus 18 degrees Celsius, making life on Earth impossible, is amplified by pollution. And climate change occurs.



    The only solution to fight global warming is a common action plan. The head of the Climatology Section with the National Meteorology Agency, Roxana Bojariu, tells us how such a common plan could be implemented:



    Roxana Bojariu: “I would say it is not easy, but it is possible and it is vital to curb emissions. We talk about buying more time, because we are already experiencing these changes – 2017 is one of the hottest years, probably the third hottest year in history, and we have broken records after records not only in terms of gradual warming at global level, but also in terms of extreme phenomena. Global agreements to cut gas emissions help us buy some time and learn to adjust and keep things under control. Otherwise, if the pace of these changes picks up, with emissions that exceed what weve planed, we might find ourselves unable to keep up with this change, which is very quick as it is, compared to the geological past of the Earth. Practically, in around 200 years we could see an increase in temperature by several degrees Celsius, which is the increase we had in the over 10,000 years between the Ice Age and the inter-glacial period. We are out of the geological scale and we must go back to it, by curbing emissions.



    The good news is that the level of emissions has remained unchanged in recent years, which shows that we can achieve economic development even with a low level of emissions. The issue of climate change is also relevant when it comes to peoples health.



    Mircea Dutu: “A report published on 31st October 2017 by the World Health Organisation shows that climate change already has a visible impact on health. Heat waves cause thermal stress and aggravate heart failure, while also increasing the risk of kidney failure as a result of dehydration. The report concludes that the symptoms caused by the rise in average temperatures and the multiplication of extreme weather phenomena have been visible for several years and their impact on health is much more severe than previously thought.



    The conference in Bonn is the first major meeting on climate change after US president Donald Trump announced plans to pull his country out of the Paris Agreement.


    (translated by: Elena Enache, Cristina Mateescu)

  • 10.04.2017 (mise à jour)

    10.04.2017 (mise à jour)

    Salaires — Le projet de loi de la grille unique des salaires dans le secteur public n’a plus été envoyé au Parlement de Bucarest, a déclaré Liviu Dragnea, leader du Parti social–démocrate et président de la Chambre des députés. Il a précisé que le débat public sur ce texte législatif se poursuivait cette semaine aussi. Selon la ministre de l’Emploi, Lia Olguta Vasilescu, à l’entrée en vigueur de la loi, le 1er juillet, les premiers à voir augmenter leurs revenus salariaux seraient les militaires et les policiers. Les autres catégories de salariés du secteur public bénéficieront d’augmentations salariales à partir du 1er janvier 2018. Aux termes de ce projet de loi, c’est le président de la Roumanie qui touchera le plus grand salaire, soit l’équivalent de 12 salaires minimaux.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, s’est entretenu lundi à Bucarest avec les membres de la délégation de la Chambre des représentants de Washington. Les discussions ont porté notamment sur la coopération militaire, au sein de l’OTAN et dans le cadre du Partenariat stratégique bilatéral. La situation dans la région de la mer Noire et le dossier syrien ont également figuré à l’agenda des discussions. Le ministre Gabriel Leş a souligné, dans ce contexte, l’engagement de la Roumanie à combattre le terrorisme, en sa qualité de partie prenante de la coalition internationale contre l’Etat islamique. A leur tour, les membres de la délégation de la Chambre des représentants de Washington ont apprécié la coopération militaire roumano-américaine en Afghanistan et ont salué la décision des autorités de Bucarest d’allouer 2% du PIB à la Défense.



    Euro – Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, a déclaré que le passage à l’euro ne serait possible qu’au moment où les revenus des Roumains se rapprocheraient de ceux des citoyens d’autres pays de l’UE. Il a tenu ces propos lors de la réunion du Comité interministériel pour le passage à l’euro, à laquelle ont participé entre autres le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, le ministre des Finances, Viorel Stefan et celui de l’Economie, Mihai Tudose.



    Annonce – Les émetteurs à ondes courtes de Ţigăneşti, via lesquels sont diffusées les émissions de Radio Roumanie Internationale, subissent des travaux de révision le mardi 11 avril, de 8h à 16h, heure locale (de 5h à 13h TU). Dans l’intervalle mentionné, vous pouvez nous capter par le biais des émetteurs à ondes courtes de Galbeni, ainsi que sur Internet, à l’adresse www.rri.ro ou en installant les applications mobiles téléchargeables Google Play et App Store.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable dans l’ouest, le centre et le nord du territoire, où l’on attend de fortes pluies. Le mercure grimpera jusqu’à 23 degrés.


  • The Week in Review, October 4-10

    The Week in Review, October 4-10

    Romania and the refugee crisis


    Romania is not confronted with a refugee crisis. This year our country reported 44 asylum applications more than 2014, when it had a total of 900 applications. Even so, if migrants do come, Romania has prepared to accommodate 1 thousand people. As for the national legislation on assistance provided to people fleeing war, poverty and oppression, this must be updated, as the current situation is unacceptable. Here is Prime Minister Victor Ponta:


    A 2006 provision is still in force, dictating that spending required to accommodate a political refugee stands at 0.6 euros per day, while each refugee will receive an allowance of 0.1 euros for personal expenses. The Finance Minister will try to update these values, because this is not just unacceptable, but insulting. We must also revise access to health care, given the introduction of the health card, the access to education, in cases where refugees are required to provide school records that were destroyed in bombings, which virtually denies them access to education. The same applies for accommodation provisions



    Romania has promised solidarity, the Prime Minister went on to say, arguing that the Government will fulfill its short- and medium-term objective of providing financial and logistic support to countries already hosting refugees, such as Turkey and Jordan.



    Romania and NATO


    Romania’s defence minister Mircea Dusa, who attended a NATO defence ministers meeting in Brussels on Thursday, called on his country’s allied partners to take concrete measures to consolidate the security of the Black Sea. He said it was necessary to ensure NATO’s maritime presence in the Black Sea:


    I pointed out that maritime strategy, in particular the Black Sea strategy is very important for us and that NATO’s prevention capabilities should not be regional, but cover all NATO flanks, including its eastern and southern flanks.”



    Earlier, in Seville, Romania’s foreign minister Bogdan Aurescu took part in the 2015 Multinational Ballistic Missile Defence conference held by the US Missile Defence Agency. Aurescu used the opportunity to reiterate that the US missile defence system located at the base in Deveselu, southern Romania, which will become operational this year, serves a purely defensive purpose. The aim is to consolidate collective defence, which is NATO’s fundamental task, as well as to discourage any possible ballistic missiles. The US Deputy Assistance Secretary of State for Defence Frank Rose, who made a trip to Bucharest, also said the US, NATO and Romania are currently holding consultations to make sure the base in Deveselu is protected against different types of threats, including terrorism.



    CIA secret facilities in Romania


    The Senate’s Defence Committee on Monday called on the Senate leadership to set up a new committee to investigate the existence of CIA secret detention facilities on Romania’s territory. At the same time, the Senate’s Standing Bureau will also have to request the declassification of all documents involving our country, included in the US Senate report on CIA interrogation methods. The decision follows a meeting of Romanian Senators and MEPs of the European Parliament Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs, currently looking into new evidence placing Romania on a list of countries suspected of having hosted so-called ‘black sites’ of the CIA. The previous such committee operated in the 2006-2008 period and found no evidence confirming the existence of such CIA facilities in Romania.




    Romanian economy — above expectations


    The International Monetary Fund on Tuesday has upgraded its forecast on Romania’s economy for this year and the next. According to the latest World Economic Outlook report, Romania’s GDP is expected to grow by 3.4% this year and by 3.9% in 2016, as compared to 2.7% and 2.9% as originally estimated in spring. In another development the National Bank of Romania has issued a report on financial stability, arguing that Romania faces no major risks at present, despite uncertainty over the latest economic developments abroad and the danger of returning to a track of inadequate internal economic policies. According to National Bank Governor Mugur Isarescu Romania’s public debt is sustainable, but the constant growth of its share in the GDP might risk sidetracking economic growth. In the lack of financial stability, a market economy cannot function properly, while fiscal relaxation measures become a “hoax”, the Governor also said, saying that the Government’s plan to cut taxes is offset by the inflation tax, depreciation of the currency and arrears.




    The Volkswagen scandal in Romania


    The Romanian state plans to sue the Volkswagen group to recover the losses incurred by the sale of over 100,000 vehicles whose emissions levels are higher than those declared. The minister for the environment Gratiela Gavrilescu said the damages amount to over 30 million euros. This figure also takes into account the fact that buyers paid the environmental tax for Euro 5 category vehicles instead of Euro 4. Minister Gavrilescu said the people who purchased the cars in good faith would not have to cover the losses.

  • Eclatée aux Etats-Unis, l’affaire dieselgate touche l’Europe et le monde entier.

    Eclatée aux Etats-Unis, l’affaire dieselgate touche l’Europe et le monde entier.

    Le retentissant scandale généré par le géant allemand de l’automobile Volkswagen a provoqué un effet de domino. Après son début, vendredi dernier, aux Etats Unis, la Commission européenne a demandé vers la fin de cette semaine à tous les Etats membres de l’UE de faire leurs propres investigations afin d’identifier les véhicules dotées de moteurs diesel qui utilisent des mécanismes destinés à tromper les tests d’émissions polluantes.

    Le constructeur a avoué cette semaine avoir équipé quelque 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel conçu pour tromper les contrôles anti-pollution et faire ainsi passer ses voitures pour plus vertes qu’elles ne l’étaient. Une cascade d’enquêtes et d’investigations ont été lancées depuis dans différents pays, et tout le secteur automobile est sous une étroite surveillance. L’Union européenne affiche une tolérance zéro en matière de fraude et d’application des normes communautaires de protection de l’environnement.

    C’est pourquoi la Commission a invité les autorités nationale à analyser les émissions polluantes des voitures Volkswagen vendues en Europe, afin de s’assurer que leur niveau étaient respecté. Dans les jours qui viennent, ce problème sera débattu en détail avec les autorités nationales responsables de l’homologation des véhicules. Jusqu’ici la Roumanie n’a reçu aucune demande de réaliser des tests supplémentaires sur les voitures VW, a déclaré jeudi pour la radio publique roumaine, Cristian Bucur, directeur technique du Registre automobile roumain. Il a expliqué comment le trucage des tests a été possible aux Etats Unis, mais aussi quelles sont les conditions pour effectuer des vérifications supplémentaires en Roumanie.

    Ecoutons Cristian Bucur : « De telles vérifications n’existeront pas pour l’instant. Elles seront effectuées uniquement à la demande des autorités compétentes d’Allemagne, celles qui avaient homologué ces voitures au début. Aux Etats-Unis, c’est le principe de l’auto-certification. Cela signifie qu’il suffit une déclaration du fabriquant que son produit respecte toutes les normes, y compris de pollution, et il obtient l’autorisation de commercialiser ses voitures sur ce marché. » a déclaré Cristian Bucur.

    Pour l’instant, même les représentants du groupe Volkswagen Roumanie ne peuvent pas préciser le nombre exact de voitures munies de systèmes pour tromper les tests d’émission polluante circulant à l’heure actuelle en Roumanie. D’ailleurs, les Roumains demeurent passionnés des voitures allemandes en général et surtout de celles du groupe Volkswagen. Selon les statistiques officielles, près de 700 mille véhicules de la marque allemande sont immatriculés en Roumanie et deux sur trois ont des moteurs diesel.

    L’année dernière les Roumains ont acheté plus de 6500 autos neuves et dix fois plus de voitures d’occasion de cette marque. D’ailleurs, la voiture d’occasion la plus vendue est la Volkswagen Golf diesel. Entre temps, en Allemagne, le scandale a fait trembler la scène politique et le milieu des affaires. Cette crise, la plus grave de l’histoire de 78 ans de la compagnie, pourrait devenir aussi le plus importante menace pour la principale économie européenne. Une menace peut-être plus sévère que la crise de la dette grecque ! (trad. Alex Diaconescu)