Tag: #EMOJIPLAY

  • Danse à Sibiu

    Danse à Sibiu

    La présence israélienne à Sibiu est très attendue par un large public.



    Fondée en 1992 à Jérusalem, par Noa Wertheim et Adi Shaal, Vertigo Dance Company est une des compagnies de danse les plus connues dIsraël. Présente déjà à 5 éditions du Festival international de théâtre de Sibiu, elle compte parmi les favorites du public. A lédition actuelle, la 24e, elle a présenté à Sibiu deux spectacles : le premier, « Vertigo 20 », une production anniversaire, récompensée dun prix dexcellence accordé par le ministère israélien de la Culture et du Sport. Le second spectacle, « Yama », est plus récent. La chorégraphie des deux spectacles est signée par Noa Wertheim.



    Noa Wertheim explique: « Jai imaginé ce spectacle comme une célébration, pourtant il mest difficile de créer uniquement pour le divertissement ou la fête. Je ne suis pas ce genre dartiste. Je souhaite toujours aller jusquà la quintessence de mon travail. Ce qui est intéressant, dans ce spectacle, cest le thème du choix, qui est, je pense, intrinsèque à ma création. Car je me demande toujours dans quelle mesure nous pouvons décider et ce que nous pouvons contrôler dans nos vies. Aussi, le choix sur ce que je dois faire et comment le faire est pour moi la grande question. Intégrer à mes spectacles les moments de fête de notre vie, le temps et lespace entre la terre et le ciel. Ces endroits-là où lon peut sasseoir de façon à ce que vos pieds ne touchent pas le plancher, sur des chaises conçues de manière très astucieuse, abstraite. Lespace créé est comme un cellier entre le ciel et la terre. A chaque fois que nous voulons agir, nous entrons dans ce monde en faisant des roulés-boulés et nous en sortons en quelque sorte comme des marionnettes maniées par Dieu, par le public… »





    Le second spectacle invité au Festival international de théâtre de Sibiu, « Yama », est complètement différent de «Vertigo 20». Il sort de cette zone de la célébration pour entrer dans un espace beaucoup plus spirituel.



    Noa Wertheim : « Yama signifie “eau”, mais les costumes sont noirs, tout est noir. Au-dessus de nous sont suspendues des boîtes, de plus en plus bas. Car il est écrit dans la Bible quau deuxième jour ont été créés leau et le ciel. Cest donc comme un reflet. Jutilise leau en mouvement, les vagues, une forte matérialité qui, dans les arts martiaux, sappelle Fa jing. En outre, à la fin jai imaginé une danse des derviches. Cest tout à fait différent du spectacle « Vertigo 20 ». « Vertigo 20 » est une célébration, cest la fête ; « Yama », lui, est un spectacle sérieux, profond, lourd, mais je pense quil apporte à la fin un espoir spirituel. »





    Deux autres compagnies israéliennes de danse ont été présentes cette année au Festival de Sibiu : Kibbutz Contemporary Dance Company, avec le spectacle « Horses In the Sky » (Chevaux dans le ciel), dont la chorégraphie était signée par Rami Beer, et Batsheva Dance Company, avec « Naharins Virus », dans la chorégraphie dOhad Naharin. Un spectacle pour lequel Naharin a reçu, en 2002, le prix New York Dance and Performance « Bessie ». Créateur du Gaga, un langage du mouvement, Ohad Naharin est un des 6 artistes qui auront une étoile sur lAllée des célébrités de Sibiu, un projet du Festival international de théâtre.





    Toujours dans la section danse, notons la participation, pour la deuxième année daffilée, de la Brenda Angiel Dance Company, dArgentine. Brenda Angiel, qui, en 1994, fondait la compagnie de danse portant son nom, allait jeter, en 1998, les bases de la première école de danse aérienne de Buenos Aires. Après le formidable succès remporté lan dernier à Sibiu, avec le spectacle « Tango en hauteur », Brenda Angiel Dance Company a proposé cette année un kaléidoscope de mouvements et danimation, où les danseurs flottent dans lair et essaient de dépasser leurs propres limites, se servant aussi du plancher et des murs. Cette danse aérienne na rien à voir avec les acrobaties de cirque, car elle emploie un langage à part.



    Brenda Angiel parle de cette « aerial dance » : « Ce que nous montrons maintenant est le fruit de 22 années de travail. Jaime bien étudier le mouvement, afin dobtenir des perspectives diverses et didentifier de nouvelles possibilités dexpression. Si je me suis penchée sur la danse aérienne, cest justement parce quelle moffre une autre approche du mouvement et ouvre le public sur une perspective différente. En plus, cest très attractif. Cest, si vous voulez, une sorte dopportunité sans fin. Il est vrai que de nos jours la danse aérienne est plutôt assimilée à un art du cirque, mais ce que je fais, moi, cest de la danse. Je ne cherche pas à faire des acrobaties, je danse. Le langage de la danse, cest le mouvement. Tout le reste vient après. Des fois, la danse peut devenir émouvante ou raconter de petites histoires. Bref, je joue en quelque sorte avec les abstractions, pour finalement retourner au mouvement. »



    La Roumanie a elle aussi participé au festival de Sibiu, avec un spectacle portant la signature du chorégraphe Gigi Căciuleanu et qui sadresse surtout aux jeunes. Intitulé #EMOJIPLAY, il a été mis en scène au Théâtre Excelsior de Bucarest. « #EMOJIPLAY mélange, de manière apparemment ludique, le langage tridimensionnel de la danse des comédiens avec lunivers visuel, étrange, et bidimensionnel des symboles et des nouvelles métaphores », précise le chorégraphe.



    Gigi Căciuleanu : « Lidée de la communication, du dialogue, est très présente dans ce spectacle. Des fois, ça ressemble à un dialogue de sourds, alors que dautres fois on assiste à de véritables échanges fulgurants. Pour vous donner une idée, pensez au geste que vous faites pour effacer quelque chose de lécran de votre ordinateur ou lorsque vous frottez une allumette contre le grattoir. Il nest pas moins vrai que ce geste peut anéantir votre partenaire. Un simple « je naime pas » peut avoir un tel effet. Lidée phare du spectacle cest le besoin dhumanité que lon ressent dans un monde toujours plus déshumanisé, envahi par une multitude décrans et dacquis de la science et de la technologie. Faudra-il devenir des robots ou au contraire, être encore plus humains? Notre chair, notre peau, nos yeux, notre regard peuvent mieux servir à nouer un dialogue que des signes sur un écran. »



    Depuis 2013, date du lancement de ce projet, Gigi Căciuleanu a son étoile sur lAllée des célébrités, à Sibiu. Un geste de reconnaissance de « loriginalité de sa création dans lunivers de la danse et du théâtre. » (Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Eine argentinische Tanzgruppe, die in den schwebenden Lufttanz innovative Elemente eingeführt hat, und das weltweit berühmte israelische Ensemble Vertigo Dance Company waren einige der Gäste der dem Tanz gewidmeten Sektion des Internationalen Theaterfestivals in der siebenbürgischen Stadt. Die israelische Tanzgruppe Vertigo Dance Company, die einen hohen Anspruch an künstlerische Kreativität stellt, wurde 1992 in Jerusalem von Noa Wertheim und Adi Sha’al gegründet. Das berühmte Ensemble war bereits fünf Mal beim Internationalen Theaterfestival in Sibiu zu Gast, an der 24. Ausgabe nahm es mit zwei Choreographien teil: der feierlichen Aufführung Vertigo 20“, die mit dem Exzellenzpreis für Performance des israelischen Kulturministeriums geehrt wurde, und Yama“, einer aktuellen Aufführung der Choreographin Noa Wertheim. Über die berühmte Aufführung Vertigo 20“ der Tanzgruppe, die dieses Jahr ihr 25. Jubiläum feierte, sagt Noa Wertheim:



    Am Anfang wollte ich eine Aufführung schaffen, die Elemente einer Feier erahnen lässt, aber es fällt mir immer schwer, Kunst für Unterhaltung oder ein feierliches Ereignis zu schaffen. Ich bin nicht diese Art von Künstlerin. Jedes Mal versuche ich, zum Kern meiner Schöpfung vorzudringen. Besonders interessant ist für mich das Thema des freien Willens, das ich als Teil meiner Schöpfung betrachte. Ich frage mich selbst oftmals, inwiefern gehören uns die Entscheidungen in unserem Leben, was steht überhaupt in unserer Macht, was können wir kontrollieren und was nicht? Die gro‎ße Frage steht also in enger Verbindung damit, ob die freie Wahl meine Handlungen wirklich bestimmt. In meinen Aufführungen versuche ich, die feierlichen Momente des Lebens sowie die Zeit und den Raum zwischen Erde und Himmel zum Ausdruck zu bringen. Es handelt sich um abstrakte Plätze, die den Stühlen ähnlich sind, wo man sich setzen kann, ohne dass die Zehen den Boden berühren; der somit geschaffene Raum ähnelt einem Abstellraum zwischen Erde und Himmel. Jedes Mal, wenn wir handeln, betreten wir diese Welt, am Ende gehen wir aber aus dieser Welt als Marionetten heraus, die von Gott und dem Publikum gehandhabt werden.“




    Yama“ ist eine Aufführung, die hingegen um ein spirituelles und schwerwiegendes Thema kreist. Noa Wertheim erläutert:



    »Yama« steht für Wasser, die Kostüme der Darsteller sind aber schwarz, alles ist schwarz. Laut der Bibel habe Gott am zweiten Tag das Wasser und den Himmel geschaffen. Das haben wir auf der Bühne mit Hilfe einiger Schachteln ausgedruckt, die über unseren Köpfen hängen. Die Schöpfung Gottes bringen wir zudem mit Hilfe flie‎ßenden Wassers und der Wellen zum Ausdruck. Es handelt sich um eine explosionsartige Energie, die in chinesischen Kampfkünsten durch den Begriff Fa jin definiert wird. »Yama« ist völlig anders im Vergleich zu »Vertigo 20«. Mit »Vertigo 20« haben wir das 20. Bestehen unserer Tanzgruppe gefeiert, es ist ein Fest für Auge und Ohr, mit »Yama« wenden wir uns hingegen einem tiefgreifenden Thema zu: der spirituellen Hoffnung.“




    Auch die Aufführung Horses In the Sky“ der Tanzgruppe Kibbutz Contemporary Dance Company in der Choreographie von Rami Be’er wurde vom Publikum des Internationalen Festivals in Hermannstadt begeistert aufgenommen. Batsheva Dance Company ist die dritte israelische Tanzgruppe, die beim Festival zu Gast war. Die Aufführung Naharin’s Virus“ von Ohad Naharin wurde 2002 bei der Gala New York Dance and Performance Awards“ mit dem Bessie-Preis geehrt. Ohad Naharin hat mit seiner Tanzgruppe eine neue Bewegungssprache, die Gaga-Sprache, entwickelt. Der israelische Tänzer und Choreograph ist einer der sechs Künstler, die dieses Jahr mit einem Stern auf der Ruhmesmeile in Sibiu ausgezeichnet wurden.




    Die dem zeitgenössischen Tanz gewidmete Sektion der Festspiele brachte dieses Jahr auch eine argentinische Tanzgruppe nach Sibiu, es handelt sich um das Ensemble Brenda Angiel Dance Company. Die Choreographin hat 1994 die Tanzgruppe gegründet, die ihren Namen trägt. Brenda Angiel gilt weltweit als Innovatorin des schwebenden Lufttanzes. Brenda Angiel Dance Company beteiligt sich das zweite Jahr in Folge an den Internationalen Festspielen in Sibiu. Nach dem herausragenden Erfolg der Aufführung Tango la înălţime“ (Tango in der Höhe“) schlagen die argentinischen Tänzer dem siebenbürgischen Publikum eine Fortsetzung vor. Die Darsteller scheinen frei im Raum zu schweben, der Boden und die Wände dienen ihnen als Stützpunkt, sie gehen über ihre Grenzen hinaus und schaffen ein Kaleidoskop der Bewegung und der Animation. Brenda Angiel erläutert das Konzept aerial dance“ (schwebender Lufttanz):



    Was wir jetzt auf die Bühne bringen, ist das Ergebnis einer 22-jährigen Erfahrung. Das kann man nicht von heute auf morgen machen. Ich will die Bewegung erforschen, um neue Perspektiven und Möglichkeiten zu entdecken. Ich konzentriere mich ausschlie‎ßlich auf den schwebenden Lufttanz, der den Darstellern im Tanz neue Bewegungsmöglichkeiten und dem Publikum neue Perspektiven anbietet. Das ist irgendwie mit einer endlosen Gelegenheit zu vergleichen. Heutzutage gilt das Konzept ›aerial dance‹ als Zirkusakrobatik und so wird es meistens vom Publikum wahrgenommen. Ich bin ausgebildete Tänzerin und meine Arbeit besteht aus Tanz, und nicht aus Akrobatik. Ich tanze und die Akrobatik entsteht daraus. Deswegen gilt für mich der Tanz als Kern meiner Arbeit und der Tanz kann sich durch Bewegung ausdrücken, mehr braucht er nicht. Manchmal kann er von starken emotionalen Zügen geprägt werden oder er kann Geschichten schaffen. Man kann sagen, dass ich mit der Abstraktion spiele, ich schaffe Geschichten, dann kehre ich zur Bewegung zurück.“




    Berühmte Tanzgruppen aus Israel, Argentinien, Spanien, Frankreich, Südkorea traten beim Internationalen Festival im mittelrumänischen Sibiu auf. Rumänien durfte natürlich nicht fehlen. Der Choreograph Gigi Căciuleanu schlägt dem Hermannstädter Publikum eine Aufführung vor, die spezifische Themen für das Universum der Jugendlichen angeht. Zum ersten Mal brachte der Choreograph die Aufführung #EMOJIPLAY auf die Bühne des Bukarester Theaters Excelsior. Gigi Căciuleanu:



    Ein wichtiges Thema meiner Aufführung ist die Kommunikation und der Dialog. Manchmal ein Dialog der Tauben oder ein Dialog, der funkt, als ob man ein Streichholz auf einer Reibfläche anzündet. In dieser Aufführung betonen wir diese Idee des Menschlichen in einer unmenschlich gewordenen Welt. Das Leben des modernen Menschen wird zunehmend von den Fortschritten der Technik geprägt, die ihn seiner menschlichen Natur berauben.“




    Der Choreograph Gigi Căciuleanu wurde 2013, bereits bei der ersten Ausgabe des Projektes Ruhmesmeile, für die Einzigartigkeit seiner Schöpfung in der Tanz- und Theaterwelt“ mit einem Stern ausgezeichnet.

  • Dansul ca eveniment la FITS 2017

    Dansul ca eveniment la FITS 2017


    De mulţi ani, dansului îi este rezervat un loc special în programul Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu. Ba chiar sezonul israelian este un adevărat eveniment pentru publicul larg. Fondată în 1992 în Ierusalim de Noa Wertheim şi Adi Shaal, Vertigo Dance Company este una dintre cele mai faimoase companii din Israel, foarte apreciată deja de publicul FITS, în faţa căruia a venit deja până acum la cel puţin cinci ediţii ale festivalului. Anul acesta, la a 24-a ediţie, a fost invitată cu două spectacole: “Vertigo 20”, producţie aniversară câştigătoare a premiului de excelenţă pentru performanţă, oferit de Ministerul Culturii şi Sportului din Israel şi “Yama”, un spectacol mai recent, semnat, ca şi primul, de coregrafa Noa Wertheim.



    Despre “Vertigo 20”, spectacol care continuă să fie invitat, deşi compania a ajuns deja la a 25-a aniversare, Noa Wertheim povesteşte: “Am început acest spectacol cu gândul la o celebrare, dar, ca artist este foarte greu pentru mine să creez doar pentru amuzament sau sărbătoare. Nu sunt genul acesta de artist. Întotdeauna vreau să pătrund în esenţa muncii mele. Ceea ce mi se pare interesant aici este tema alegerii, care cred că este parte din creaţia mea. Pentru că îmi pun mereu întrebarea în ce măsură putem decide şi ce putem controla în această viaţă. Deci, alegerea în legătură cu ce să fac şi cum să fac este marea întrebare. Să pun în spectacol momentele de sărbătoare din viaţa noastră, timpul şi spaţiul între pământ şi cer. Acele locuri unde te poţi aşeza astfel încât picioarele nu ating podeaua, ca nişte scaune, dar create într-un mod foarte deştept şi abstract – spaţiul creat e ca o cămară între cer şi pământ. Deci, de fiecare dată când vrem să acţionăm, intrăm rostogolindu-ne în această lume, ieşim oarecum ca nişte marionete mânuite de Dumnezeu, de public…”.



    “Yama” este complet diferit de “Vertigo 20”, ieşind din această zonă a celebrării şi intrând într-una mult mai spirituală. Noa Wertheim: “Yama înseamnă apă, dar costumele sunt negre, totul este negru. Avem nişte cutii care atârnă deasupra noastră din ce în ce mai jos. Pentru că în Biblie este scris că în a doua zi au fost create apa şi cerul. Deci, este ca o reflecţie. Folosesc apa în mişcare, valurile, o fizicalitate foarte puternică, care în artele marţiale se numeşte Fa jin. Mai mult, la final, am creat un dans al dervişilor. Este complet diferit de spectacolul “Vertigo 20″. Vertigo 20 este sărbătoare, iar Yama este greu, serios, profund şi, la final, aduce speranţă spirituală, cred”.



    Tot din Israel, au revenit anul acesta la Sibiu şi Kibbutz Contemporary Dance Company, cu “Horses In the Sky”, în coregrafia lui Rami Beer şi Batsheva Dance Company, cu spectacolul “Naharins Virus”, de Ohad Naharin. Cu acest spectacol, Naharin a câştigat în 2002 Premiul Bessie, în cadrul “New York Dance and Performance Awards”. Creator al pedagogiei Gaga ca limbaj al mişcării, Ohad Naharin este unul dintre cei şase artişti care primesc anul acesta o stea pe Aleea Celebrităţilor din Sibiu, proiect al Festivalului Internaţional de Teatru.



    Tot la secţiunea Dans a revenit la Sibiu în al doilea an consecutiv Brenda Angiel Dance Company, din Argentina. Întemeietoare, în 1994, a companiei care îi poartă numele, pune bazele primei şcoli de dans aerian din Buenos Aires în 1998. După succesul extraordinar avut anul trecut la Sibiu cu spectaculoasa producţie “Tango la înălţime”, anul acesta s-a întors cu o continuare a acesteia, în care dansatorii plutesc în aer, îşi depăşesc limitele folosindu-se de podea şi de pereţi, creând un caleidoscop de mişcare şi animaţie. Un limbaj special, acest dans aerian nu este o acrobaţie de circ. Brenda Angiel, despre “aerial dance”: “Ceea ce arăt acum este rezultatul a 22 de ani în care am făcut acelaşi lucru. Nu este ceva ce poţi face de la o zi la alta. Îmi place foarte mult să cercetez mişcarea, pentru a obţine perspective diferite, pentru a schimba posibilităţile. M-am fixat pe dansul aerian, despre care am descoperit că poate oferi o nouă natură mişcării şi, de asemenea, poate da publicului o nouă perspectivă. Şi asta este foarte atractiv. Într-un fel, e o oportunitate nesfârşită. Este adevărat că, în zilele noastre, “aerial dance” este un gen mai degrabă din zona circului şi cred că lumea tratează acest termen foarte diferit. Background-ul meu este din dans şi îmi descriu munca drept dans. Nu caut în mod special să folosesc acrobaţii. Dansez. Iar elementele acrobatice vin din asta. De aceea, cred că esenţa muncii mele e dansul. Iar dansul poate vorbi prin mişcare şi asta e, nu are nevoie de nimic altceva. Şi uneori dansul poate deveni din ce în ce mai emoţional sau poate crea mici poveşti… Deci, mă joc, într-un fel cu abstractizările, mă duc către mici poveşti, apoi mă întorc la mişcare”.



    Pe lângă Israel, Argentina, dar şi Spania, Franţa, Coreea de Sud, cu siguranţă că România nu putea lipsi cu partea ei de dans. A revenit la Sibiu, coregraful Gigi Căciuleanu, cu un spectacol de teatru coregrafic care se adresează în special tinerilor: #EMOJIPLAY, pus în scenă la Teatrul Excelsior, din Bucureşti. “#EMOJIPLAY îmbină, într-un mod aparent ludic, limbajul tridimensional al DansActorilor cu vizuala şi strania lume bidimensională a acestor noi simboluri şi metafore”, spune artistul. Gigi Căciuleanu: “Ideea comunicării se regăseşte foarte mult în spectacol, ideea dialogului. Câteodată dialog de surzi, câteodată străfulgerări dialogante, adică atunci când vrei să ştergi ceva de pe ecran, dai cu degetul precum cu un chibrit pe cutia de chibrituri… E adevărat că acest gest îl poate dărâma pe partener, de exemplu dacă dai unlike… Pe undeva, nevoia asta a umanului într-o lume care se dezumanizează devine foarte importantă. Şi cam asta ar fi ideea spectacolului. Omul modern este pus în faţa a tot felul de ecrane şi tot felul de “progrese” ale tehnologiei, care, până la urmă, nu ştiu cât îl păstrează ca uman. Poate va trebui să devenim roboţi sau, dimpotrivă, tocmai trăind în mijlocul ecranelor, să devenim noi mult mai cărnoşi. Carnea noastră, pielea noastră, ochii noştri, privirea noastră să devină un fel de a dialoga mai interesant decât doar nişte semne pe un ecran”.



    Gigi Căciuleanu a primit o stea pe Aleea Celebrităţilor din Sibiu încă de la prima ediţie a acestui proiect, lansat în 2013, pentru “unicitatea creaţiei sale în lumea dansului şi a teatrului”.