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  • Des Fonds européens pour les centrales éoliennes et photovoltaïques 

    Des Fonds européens pour les centrales éoliennes et photovoltaïques 

    D’une valeur totale de 3 milliards d’euros (soit 15,22 milliards ron) l’aide d’Etat vise à soutenir l’installation d’éoliennes en haute mer et des fermes solaires, afin de promouvoir la transition vers une économie sans émissions polluantes. Le schéma a été approuvé aux les termes de l’Encadrement temporaire de crise et transition pour des mesures d’aide par l’Etat, annonce la Commission. Celui-ci a été crée afin d’accélérer la transition verte et de réduire de la dépendance de combustibles. Les projets éligibles sont ceux qui visent la construction et l’exploitation de nouvelles installations produisant de l’électricité à partir des sources photovoltaïques et des sources éolienne en haute mer.

     

    L’aide sera accordée par une procédure d’appel d’offre avant le 31 décembre 2025. Selon la Commission européenne, le schéma garantit aux bénéficiaires un niveau minimum de rentabilité. Qui plus est, selon les représentants de la Commission, le schéma envisagé par la Roumanie est nécessaire, adéquat et proportionnel tant pour accélérer la transition verte que pour faciliter le développement de certaines activités économiques.

     

    Un potentiel éolien impressionant

     

    Toujours au sujet de la transition vers l’énergie propre le Sénat de Bucarest a récemment adopté un projet initié par le Gouvernement visant à établir le cadre juridique pour le développement des investissements dans le domaine de l’énergie éolienne en mer Noire. Avec ce projet, la Roumanie maintiendra et consolidera sa position d’important producteur d’énergie dans la région et jouera un rôle actif et significatif dans la transition vers une énergie propre au niveau de l’Union européenne.

     

    Rappelons-le, les responsables du ministère de l’Energie ont commenté les estimations de la Banque mondiale, affirmant que la Roumanie disposait d’un potentiel impressionnant pour ce qui est de l’énergie éolienne en haute mer, estimé à 76 GW de puissance installable. Cette valeur témoigne du cadre favorable à l’avancée de ce secteur énergétique. Au niveau européen, selon une analyse de l’Institut Fraunhofer, les installations éoliennes ont compté l’année dernière pour 19% de toute la production énergétique de l’UE. C’est ainsi que bloc le communautaire est arrivé à produire de sources renouvelables la moitié de sa production totale d’électricité.

     

    Qui plus est, en octobre 2023, la Commission européenne a lancé un paquet de mesures visant à encourager le secteur de l’énergie éolienne. Il inclut non seulement un soutien financier accru aux fournisseurs de cette industrie, par le biais de la Banque Européenne d’Investissements, mais aussi des modifications relatives aux marchés publics dans le domaine des énergies issues de sources renouvelables.

     

    2023, l’année de “l’amélioration significative”

     

    Selon Reuters, dans son rapport annuel, le groupe de lobby WindEurope a décrit 2023 comme année de « l’amélioration significative » des points névralgiques du secteur de l’énergie éolienne européenne. 2022 n’a pas été une année facile pour l’éolien qui s’est confronté à des difficultés sur la toile de fond de la flambée de l’inflation, de la majoration des taux d’intérêt et de la volatilité sur le marché de l’énergie après l’invasion russe en Ukraine. Selon les statistiques, l’année dernière, les investissements dans les parcs éoliens en haute mer en Europe ont monté à 30 milliards d’euros, par rapport à moins d’un demi-milliard en 2022.

     

  • La consommation de gaze de l’UE

    La consommation de gaze de l’UE

    Les ministres de l’Energie européens ont décidé lundi que des mesures de réduction de la consommation de gaz naturel vont continuer à être prise sur la base du volontariat. Cette étape a été prolongée jusqu’en mars 2025. Réunis à Bruxelles, les ministres de l’Energie ont pu discuter de la sécurité de l’approvisionnement en énergie et des démarches préparatoires à l’hiver 2024-2025. Selon un communiqué du ministère de l’Energie de Bucarest, les 27 ministres ont abouti à un accord politique dans la ligne de la proposition de la Commission européenne qui recommandait au Conseil de maintenir les mesures de réduction volontaire de la consommation de gaz naturel.

     

    Réduire la consommation d’au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années

     

    Les pays européens s’était mis d’accord en 2022 sur un objectif de réduction de cette consommation d’au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cet objectif fait partie des nombreuses mesures adoptées après la chute des livraisons en provenance de Russie qui a provoqué des problèmes d’approvisionnement et une hausse record des prix.

    Sebastian Burduja, le ministre roumain de l’Energie a déclaré : « Il s’agit d’une recommandation, non d’une obligation, dans un contexte où d’autres Etats européens doivent réduire leur dépendance au gaz russe ». Le ministre a affirmé avoir déclaré lors de cette réunion que la Roumanie ne prévoyait pas de devoir réduire sa consommation de gaz, misant sur sa capacité à couvrir elle-même ses propres besoins, d’ici 2027 grâce à la production de Neptune Deep, qui devrait hisser la Roumanie au rang de plus gros producteur européen de gaz.

     

    Neptun Deep est le plus grand projet d’exploitation de gaz naturel de la zone roumaine de la Mer Noire.

     

    Les experts estiment que sur toute la durée de son exploitation, la quantité de gaz fournie par cette plateforme offshore pourrait avoisiner les 100 milliards de mètres cube. Sebastian Burduja a ajouté que les autorités roumaines s’attendaient à une augmentation de la consommation de gaz en Roumanie suite à la relance de l’industrie de production d’engrais chimiques et à l’extension du réseau de distribution de gaz aux particuliers. A Bruxelles, les ministres de l’Energie européens ont également réaffirmé leur soutien aux démarches de diversification des sources d’approvisionnement en gaz naturel. Cette diversification visant à réduire la dépendance des Etats membres à la Russie, conformément aux objectifs du plan REPowerEU, prévoit la transition vers des énergies renouvelables ou avec de faibles émissions de carbone, la mise en valeur des ressources locales de gaz naturel, des investissements dans les infrastructures énergétiques, le développement de solutions innovantes comme les batteries, le stockage et l’utilisation de l’hydrogène. Sur la table de négociation des ministres, se trouvait  pour finir le dossier de l’industrie de production de panneaux solaires en UE dont les européens souhaiteraient augmenter la compétitivité au niveau mondial. (Trad : Clémence Lheureux)