Tag: engrais chimiques

  • 25.05.2015

    25.05.2015

    FMI – A Bucarest, les experts du FMI et de la Commission européenne poursuivent jusqu’au 26 mai leur mission d’évaluation de l’actuel programme financier, que la Roumanie souhaite clôturer au mois de septembre. Les discussions menées jusqu’ici ont visé notamment les modifications apportées au Code fiscal et les mesures économiques prévues pour le 1er janvier prochain, alors que de l’avis du gouvernement, la Roumanie a besoin d’un allègement fiscal. Les représentants du Fonds admettent qu’un allégement fiscal est nécessaire en Roumanie, mais demandent au gouvernement des garanties en ce qui concerne le maintien des cibles de déficit public assumées. Les experts internationaux ont rencontré aussi le ministre des transports, Ioan Rus. Celui-ci a déclaré avoir obtenu de nouveaux délais pour la privatisation de certaines compagnies subordonnées à son ministère, point resté en suspens lors des évaluations antérieures. L’officiel roumain a par ailleurs précisé que les experts du FMI et de la Commission européenne reviendraient à Bucarest fin juin.

    Priorités – La consolidation du profil la Roumanie au sein de l’OTAN et de l’UE est une priorité, une ligne de conduite spécifique de la bonne gouvernance, qui répond aux attentes des citoyens, a déclaré aujourd’hui à Bucarest le président roumain Klaus Iohannis. Il s’exprimait à l’occasion de l’inauguration du Programme international «Sécurité dans la région de la Mer Noire », organisé en coopération avec des institutions américaines. De l’avis du président, l’actuel contexte géopolitique global est complexe, vu les nombreuses transformations et les défis qui se posent. Le chef de l’Etat roumain a également affirmé que la mer Noire est non seulement un espace de convergence, mais aussi de collision des intérêts des pays riverains et des différents acteurs internationaux. La Roumanie continue d’assumer fermement son engagement à fournir de la sécurité dans la région, à promouvoir une Europe sûre, libre et prospère, non seulement à l’intérieur de l’OTAN et de l’UE, mais aussi dans le voisinage de celles-ci, a encore précisé le président Klaus Iohannis.

    Débat – La députée européenne roumaine Monica Macovei participe, à Sofia, capitale de la Bulgarie voisine, à un débat sur la lutte contre la corruption. A cette occasion, elle sera nominée pour le prix annuel de la Fondation Giovanni Falcone, distinction accordée aux personnes qui s’investissent dans les efforts visant à combattre la corruption et à éliminer les réseaux criminels. Ancienne ministre de la justice, dans les années 2004 – 2007, Monica Macovei avait initié une série de réformes ayant contribué à l’acceptation de la Roumanie au sein de l’UE au 1er janvier 2007. C’est sous son mandat qu’a été créé le Parquet national anti-corruption, considéré comme l’institution la plus efficace de lutte contre ce fléau en Roumanie.

    Projet – Le combinat d’engrais chimiques Azomureş et la compagnie néerlandaise Nijhuis Industries ont annoncé la mise en place à Târgu Mureş (au centre de la Roumanie) d’un projet unique au monde dédié au traitement des eaux usées de la plate-forme chimique. L’investissement des Néerlandais, qui se monte à 12 millions d’euros, permettra de traiter plus de 20 mille mètres cubes d’eau résiduelle par jour. Fortes de plus d’un siècle de tradition, Nijhuis Industries déroulent des projets dans une centaine de pays à travers le monde. Azomureş est le plus grand producteur roumain d’engrais chimiques destinés à l’agriculture, ses produits étant conformes aux normes internationales.

    Exercice – 12 bâtiments de guerre roumains, un destroyer américain et un dragueur de mines bulgare, ayant à leur bord environ 1500 militaires, participent, à partir d’aujourd’hui, à l’exercice « Trident Poséidon 2015 ». 4 jours durant, des exercices défensifs relevant des communications maritimes se dérouleront dans les eaux territoriales de la Roumanie et les eaux internationales de la mer Noire. Conçu comme partie composante d’une opération de réponse aux crises, « Trident Poséidon 2015 » a pour but de renforcer le niveau d’interopérabilité des forces otaniennes et la coopération entre les différentes structures de Roumanie, dans un milieu soumis à de multiples menaces. Dans le cadre de cet exercice, une action d’évacuation des non – combattants se trouvant dans une zone de conflit est prévue le 27 mai, dans le port militaire de Constanta.

    Tennis – Quatre joueuses de tennis roumaines disputent ce lundi des matches comptant pour le premier tour du tournoi de Roland Garros, deuxième Grand Chelem de l’année. Irina Begu (31 WTA) et Alexandra Dulgheru (50) doivent rencontrer les Américaines Bethanie Mattek-Sands (164) et respectivement Nicole Gibbs (97 WTA). Monica Niculescu (69 WTA), elle, affrontera l’Espagnole Carla Suarez Navarro (8 WTA), tandis qu’Andreea Mitu doit se mesurer à la Française Alizé Lim (285 WTA). Trois autres Roumaines, Sorana Cârstea, Ana Bogdan, et Patricia Ţig, avaient été éliminées dans les qualifications. La joueuse de tennis roumaine la plus en forme, Simona Halep, n.3 mondiale, s’est qualifiée dimanche pour le deuxième tour de Roland-Garros, en écartant la Russe Evgenia Rodina, n.91 mondiale, en deux sets 7-5, 6-4. Au deuxième tour, elle doit affronter la Croate Mirjana Lucic-Baroni. L’année dernière, Simona avait perdu la finale de cette compétition devant une autre Russe, Maria Charapova(n.2 mondiale). La Roumanie n’a aucun représentants dans l’épreuve de simple messieurs. A l’épreuve de double, Horia Tecău s’est qualifié aux côtés de son coéquipier néerlandais Jean-Julien Rojer, de même que Florin Mergea qui a comme partenaire l’Indien Rohan Bopanna.

    Handball – L’équipe masculine de Handball Club Odorhei (au centre de la Roumanie) a remporté la Coupe Challenge, en battant dimanche soir, à domicile, lors d’un match comptant pour la manche décisive, les Portugais de Liberty Seguros ABC/UMinho, sur le score de 32-25. C’est le premier trophée européen du club, qui s’était incliné, au match aller, devant les Portugais (32-28), sur le score de 32-25. Handball Club Odorhei devient ainsi la troisième équipe roumaine à inclure dans son palmarès la Coupe Challenge, après Steaua Bucarest, en 2006, et UCM Reşiţa (sud-ouest) (trois victoires consécutives – 2007, 2008 et 2009).

    Météo – Le temps est très instable surtout sur l’ouest, le sud-ouest et sur le relief, où l’on signale des pluies orageuses et des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée peut dépasser localement les 15-20 litre par mètre carré. A compter de cet après – midi, de tels phénomènes se manifesteront aussi dans le sud, le centre, le nord-ouest et le nord du pays. Les températures maximales iront de 19 à 31 degrés. Il faisait 24 à midi dans la capitale.

  • Evolutions de l’industrie roumaine

    Evolutions de l’industrie roumaine

    Conformément aux plus récentes informations publiées par l’Institut National des Statistiques, pendant les premiers 8 mois de cette année , la production industrielle de la Roumanie a connu une croissance de 7,6% vis-à-vis de la même période de l’année précédente. Cette évolution est due à la hausse de l’industrie de transformation de 9%. Pourtant, l’industrie de l’énergie a baissé de 0,9% mais la hausse au niveau des facteurs macro-économiques ne se retrouve pas à la même hauteur dans uns croissance effective du niveau de vie.



    L’analyste économique Constantin Rudnitky offre une explication : « L’évolution n’est pas celle attendue dans la zone privée car c’est la croissance économique dont nous parlons assez souvent. Nous nous trouvons dans une situation paradoxale dans l’économie, les chiffres le démontrent, car il y a plus de stabilité dans le secteur budgétaire et, parfois, même les hausses salariales viennent du secteur budgétaire et trop peu du secteur privé. Ceci montre que l’économie réelle ne fonctionne pas encore, les fameuses hausses macro-économiques ne se retrouvent pas dans l’économie réelle, beaucoup de secteurs , probablement, souffrent, les affaires soufrent ou bine ne se portent pas bien et alors les entrepreneurs sont très attentifs aux salaires qu’ils offrent aux employés. Même si l’industrie, en général, représente en Roumanie, néanmoins, quelques 30% du PIB, il n’y a que quelques industries qui sont performantes et, plus que cela, il n’y a que certaines compagnies qui réussissent de performer dans le sens de réussir de croître, surtout les compagnies qui exportent, et, deuxièmement, les compagnies qui ont d’importantes zones de vente au niveau du marché intérieur : l’industrie pétrolière , la distribution pétrolière ; le gaz naturel, donc la zone de l’énergie. Il y a des secteurs économiques assez bien dessinés où la croissance est plus évidente et ou la hausse salariale peur suivre. On peut transférer la croissance de la compagnie ne soit-ce que partiellement vers les employés. Mais, malheureusement, cela n’arrive pas au niveau de toute l’économie roumaine et , pour cette raison, la hausse macro-économique est si difficilement saisissable dans la poche des consommateurs. »



    Pour prendre le pouls de l’industrie roumaine nous avons eu des dialogues avec les représentants de plusieurs compagnies. Par exemple, le Combinat AZOMURES de Târgu Mures, le plus grand producteur d’engrais chimiques de Roumanie est en train de faire des investissements de presque 200 millions d’euros qui vont mener à la diminution significative des émanations d’ammoniaque et de poussières de sorte qu’à la fin de l’année prochaine on puise observer toutes les normes européennes en matière de protection de l’environnement.



    Néanmoins, on envisage également d’autres investissements qui vont conduite à la hausse de la capacité de production et à la baisse de la consommation d’énergie — dit le directeur de la société, Mihai Anitei : « Pratiquement, il ne restera que très peu de la fabrique d’urée, il y aura une totale transformation de la technologie. D’autres projets existent encore, la station d’épuration est déjà en construction, théoriquement dans 5 ans , on aura une nouvelle AZOMURES. Cette technologie nous aide à diminuer substantiellement les émissions et nous encadrer entre les limites normalisées, on augmente la capacité de production et on diminue la consommation de gaz. On aura une fabrique beaucoup plus efficace. »



    A son tour, Oana Gusanu, représentante d’une autre société, VULCAN de Bucarest, spécialisée en outillages industriels, nous parle de l’évolution des affaires : “Les affaires vont bon train, nous avons des clients dans toute l’Europe, nous livrons dans des pays arabes et dans l’Amérique du Sud, pratiquement VULCAN exporte ses produits dans le monde entier. »



    Pour sa part, Silvia Harabu, représentante de la société FAUR de Bucarest, a dit : « Les affaires tournent bien dans certaines domaines, il y en a qui ont régressé mais nous cherchons d’autres débouchés car, étant orientés vers l’industrie lourde, à un moment où un domaine industriel piétine, nous essayons de nous orienter vers un autre domaine. Par exemple, ces deux dernières années, nous avons réalisé beaucoup d’équipements ou composantes pour l’industrie énergétique dont la plupart pour l’exportation en Europe : Allemagne, Autriche, France, Suisse et moins en dehors de l’Europe. Une plus ancienne collaboration subsiste en Egypte, composantes et pièces de rechange pour locomotives, et en Turquie à travers une firme autrichienne, des composantes diverses pour l’énergie hydraulique. »



    Selon l’opinion des analystes économiques, 2014 est une année où l’agriculture ne peut se situer que tout au plus au niveau de l’année précédente, la croissance économique de la Roumanie continuera d’être fondée sur l’industrie et surtout sur les exportations. Les spécialistes ajoutent que, même si on apprécie dans les prévisions pour 2014 une année de croissance économique plus réduite que celle de l’année précédente, même une valeur de 2% jusqu’à 2,5% de cet indicateur représenterait une bonne performance dans les circonstances où la plupart des pays européens enregistrent des rythmes de croissance bien réduits. (Trad. Costin Grigore)