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  • Populisme et néolibéralisme (III)

    Populisme et néolibéralisme (III)

    Cette semaine troisième volet de notre discussion avec notre invité, David Cayla, économiste et enseignant à l’Université d’Angers, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage : Populisme et néolibéralisme. Le populisme est devenu un phénomène d’ampleur dans les pays Occidentaux. Comment le comprendre et surtout comment le comprendre dans une articulation avec le néolibéralisme dominant ? C’est à cette question que nous répondrons.

  • Géopolitique de la mer Noire

    Géopolitique de la mer Noire


    Comment comprendre les alliances, les luttes dinfluence et les oppositions qui sy dessinent ? Cest à cette question que nous allons répondre avec notre invité, Igor Delanoe, qui est directeur adjoint de lObservatoire franco-russe à Moscou.



  • Klaus Iohannis – un an de mandat

    Klaus Iohannis – un an de mandat

    Le 16 novembre 2014, Klaus Iohannis remportait le scrutin présidentiel. Le 21 décembre il assumait officiellement le mandat de chef de l’Etat à la place de son prédécesseur Traian Basescu. M Iohannis a souhaité que son discours mercredi devant le Parlement soit plus qu’une présentation du bilan de la première année de son mandat de président, un geste relevant de ce qu’il appelle « la normalité démocratique ».



    Quels sont les exploits de l’année 2015 ? Quels sont les objectifs pour 2016 ? « Je souhaitais que l’année qui s’achève soit marquée par un retour à la normalité intérieure et extérieure par la transformation de l’idée de consultation populaire d’une notion dépourvue de sens en une réalité qui produit des effets concrets », a dit le chef de l’Etat. Il a également précisé que l’idée de réunir à la table des débats le président, les partis politiques et les représentants de la société civile s’était transformée en une normalité dans un laps de temps assez bref. De l’avis du chef de l’Etat roumain, l’année 2015 a prouvé qu’il était possible d’aboutir à un ample accord sur des sujets d’intérêt public, tels le budget 2016 et l’accord politique sur la majoration du budget de la Défense à 2% du PIB à l’horizon 2017. La promesse d’obtenir une loi du vote par correspondance a également été respectée.



    Côté politique étrangère, le retour à la normalité a signifié le rétablissement du prestige de la Roumanie et le renforcement de ses partenariats stratégiques. Le président roumain a déclaré qu’en 2015, les objectifs de la Roumanie ont été le renforcement du partenariat avec les Etats — Unis, la consolidation des partenariats stratégiques avec des pays tels que la France, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande Bretagne et la Turquie, ainsi que le renforcement des rapports avec les pays voisins, dont l’Ukraine, la Serbie et la Bulgarie.



    Pour 2016, le grand enjeu est la reconstruction de la confiance en la politique et en sa capacité d’établir la bonne direction. 26 ans après la chute du régime communiste, la meilleure façon d’honorer le sacrifice de ceux ayant perdu la vie au nom de la liberté et de la démocratie serait de faire un autre genre de politique. C’est pourquoi le président Klaus Iohannis a proposé de faire de la reconstruction de la classe politique le thème de l’année 2016. La mission la plus difficile revient aux partis, qui ont besoin d’un renouveau en matière d’idées, de pratiques et de figures politiques.



    Le président Klaus Iohannis souhaite également un gouvernement responsable, mais aussi une croissance économique qui ne se limite pas uniquement aux termes strictement statistiques, mais se reflète dans le niveau de vie de chaque Roumain. C’est le moment d’un changement, a conclu le chef de l’Etat qui a exhorté toute la classe politique à répondre aux attentes de la société. (trad.: Alex Diaconescu)