Tag: entrepreneuriat

  • Objectif : zéro déchets

    Objectif : zéro déchets

    La protection, tant de l’environnement que de la santé, par un mode de vie aussi simple que possible et non polluant, plus proche de la nature, c’est en égale mesure la responsabilité des autorités publiques et des simples citoyens. En Roumanie, où l’économie circulaire n’est toujours pas trop encouragée par les décideurs politiques, l’activisme civique au bénéfice de l’écologie se développe lentement, mais sûrement. De nombreuses associations non-gouvernementales ont vu le jour au cours des dernières années. Mais il y a aussi des initiatives strictement individuelles, qui ont déjà attiré pas mal d’adeptes. Une de ces initiatives appartient à Corina Ciurea, qui – à l’aide d’un blog et d’un vlog – partage avec le public la manière dont elle vit en consommant aussi peu de plastic que possible et en générant aussi peu de déchets que possible. Pour Corina, ce mode de vie suit la relation proche avec la nature, qu’elle a eue depuis son enfance, vécue à la campagne. Par la suite, au cours de ses années de lycée, ses premières décisions ont visé justement la protection de la nature. Ecoutons Corina Ciura : « A la fin de mes études au lycée, j’ai commencé la collecte sélective des déchets. J’amenais des objets en plastique, verre, papier, etc, aux grands contenerus en forme de cloche qui se trouvaient dans la rue à cette époque-là. Ensuite, au fur et à mesure que j’apprenais d’informations, j’essayais d’en réduire la consommation et de diminuer le nombre de sacs que j’amenais au recyclage. L’idéal que je vise est toujours « zéro déchets ». En fait c’est plutôt un désir d’être plus proche de la nature. Quand même, dans notre société, il est presque impossible de vivre sans générer un minimum de déchets. En Roumanie, nous n’avons pas d’économie circulaire, qui puisse faciliter la circulation de tous les déchets, de sorte qu’ils soient « upcycled » et donc qu’ils aient une valeur ajoutée. Alors, j’ai conclu que le mieux serait de réduire la consommation. Pourtant, il ne faut pas se stresser, parce qu’il est impossible de vivre d’une manière parfaite, l’important c’est de faire de son mieux. »

    Qu’est-ce qu’il faut faire afin de vivre d’une manière aussi soutenable que possible ? Corina Ciurea nous offre l’exemple de sa propre expérience : « Le premier objet que j’ai remplacé ou que je n’ai plus acheté était le sac plastique. Comme tous les Roumains, j’avais chez moi un sac rempli d’autres sacs, qui devenait de plus en plus lourd. Alors, pourquoi en prendre d’autres ? J’ai décidé de les utiliser jusqu’à ce qu’ils se sont complètement détériorés. Ensuite, je les ai fait recycler, si c’était possible. Après, je les ai remplacés par des sacs en coton ou de matériaux durables, qui ne se détruisaient pas facilement. Après ce premier changement, je n’ai plus acheté de bouteilles d’eau en plastique et je les ai remplacées par les bouteilles en aluminium ou en verre et j’ai commencé à utiliser des filtres à eau. Un autre changement fut de m’acheter un sac en tissu. Comme ce n’était pas un produit trop populaire à ce moment-là, je devais expliquer au marché ou au magasin que je ne voulais pas de sac plastique, même si c’était gratuit. Le pas suivant a été de remplacer le savon liquide, qui était vendu dans des récipients en plastique, avec un autre, solide, qui était soit emballé dans du carton, soit non emballé. J’ai changé aussi ma brosse à dents en plastique avec une brosse à dents en bois de bambou. Je ne recommande pas de faire touts les changements tout à coup, mais un jour après l’autre de les intégrer dans notre routine, afin que notre système d’habitudes ne succombe pas et, pour ne pas avoir l’impression que c’est quelque chose d’impossible. »

    Maintenant, Corina n’utilise presque plus le plastique. Si elle ne peut pas l’éviter, elle utilise des produits emballés en plastique recyclable. Heureusement, maintenant, en Roumanie il y a des magasins en ligne ou physiques qui vendent des produits organiques, en vrac, non emballés. Ce sont les endroits où les adeptes du mouvement « zéro déchets » font leurs achats. Corina a encouragé elle aussi ce mouvement, en organisant en Roumanie des campagnes internationales, telle « Juillet sans plastique ». C’est la manière dont elle a contribué à l’agrandissement de la communauté « zéro déchets » en Roumanie. Ecoutons encore Corina Ciurea : « En Roumanie, la communauté a grandi, mais elle est encore timide. Elle a peu d’adeptes, mais ils sont forts el ils ne renoncent pas. Un nouveau membre nous rejoint chaque année. La pandémie a mis des obstacles, car avant 2019 la situation était meilleure et nous organisions des événements plus visibles, les compagnies étaient plus impliquées. Maintenant, avec les directives de l’Union Européenne, je pense que la situation deviendra meilleure, donc je suis optimiste. »

    L’exemple de Corina Ciura n’est pas isolé. Les Roumains qui ont opté pour un mode de vie durable et non polluant peuvent s’informer grâce à un autre projet déroulé par la société civile. L’Association ViitorPlus organise aussi beaucoup de programmes concernant le recyclage et le tri sélectif des déchets. Un de ces projets est « La Carte du Recyclage », dont le directeur de communications Mihail Tănase, nous offre des détails : « La Carte du Recyclage » est une plateforme en ligne. Le projet existe depuis 10 ans mais la forme actuelle a 4 ans. Maintenant, nous avons des points de collecte partout en Roumanie. Il s’agit de plus de 15 000 points, tels des conteneurs placés dans les rues par les autorités locales ou les opérateurs de salubrité, ou bien les points de collecte dans les magasins, les pharmacies et les stations-service. Il y a aussi des centres de collecte indépendants. Nous les organisons en fonction des types de matériaux. Donc, il y a de points de collecte classiques, pour touts les matériaux recyclables (plastique, papier, carton, verre) et il y a aussi des points où l’on peut amener séparément des déchets qui consistent en équipement électrique ou électronique, des textiles qui peuvent être donnés ou recyclés, l’huile alimentaire usée ou les médicaments périmés, qui sont des déchets dangereux. Le trafic sur notre site ne cesse de croître. Depuis le lancement du projet, nous avons réuni plus de 700 000 utilisateurs. L’année dernière nous avons eu plus de 200 000 utilisateurs et plus de 550 000 accès. Ce qui plus est, la carte est conçue comme une plateforme participative, c’est-à-dire chaque utilisateur qui s’enregistre peut y ajouter des nouveaux points de collecte. »

    Pour que le phénomène se développe, l’éducation est un aspect essentiel, explique encore Mihail Tănase : « L’Association « ViitorPlus » a plusieurs missions d’entrepreneuriat social, de bénévolat dans l’environnement et d’éducation environnementale. Premièrement, nous le faisons à l’aide de notre carte, qui est notre instrument principal, mais nous avons aussi d’autres méthodes. Nous avons des démarches visant à informer les adultes à éveiller les consciences. Il s’agit des articles postés sur notre site, non seulement concernant la collecte, mais aussi sur la réduction et la réutilisation des produits – des pratiques qui aident l’environnement encore plus que le recyclage, parce qu’elles préviennent la consommation excessive et la production des déchets. Nous avons aussi une démarche visant l’éducation environnementale pour les enfants et nous déroulons des sessions éducationnelles pour les enseignants. Nous mettons à leur disposition de leçons informelles sur l’environnement et eux, à leur tour, ils les enseignent en classe. »

    Ce ne sont que deux exemples d’activisme civique et écologique en Roumanie. Nous vous invitons à suivre et rejoindre les projets déroulés par Corina Ciurea et Mihail Tănase sur la page Facebook de l’initiative « Zéro déchets » et sur la plateforme « ViitorPlus » https://www.viitorplus.ro/ (trad. Andra Juganaru)

  • Initiatives des jeunes pour les jeunes

    Initiatives des jeunes pour les jeunes

    Lavinia Bucur est élève en Seconde au Lycée national I.L.Caragiale de
    Ploiesti et ambassadrice des valeurs européennes au sein du projet UNITED mis
    en place par l’Association des Jeunes Initiatives Young Initiative. Fortement
    impliquée dans différentes activités extra-scolaires, Lavinia a décidé de
    s’adresser aux personnes en charge des programmes imaginés au sein du projet
    UNITED pour les rejoindre. Comment cette expérience a-t-elle débuté ? Lavinia
    Bucur raconte au micro de notre collègue Monica Chiorpec.

    Parlons aussi entrepreneuriat. En Roumanie, les jeunes âgés de 16 à 24
    ans et qui sont intéressés par le domaine des affaires, peuvent demander l’aide
    d’Alin Apostu. Passionné par l’entrepreneuriat et souhaitant aider le plus de
    jeunes que possible à mettre sur pieds leur propre affaire à la fin des études,
    Alin coordonne des projets et s’implique activement pour accomplir sa mission. Au
    micro de notre collègue Monica Chiorpec, il nous présente son plus récent projet .

    Autant d’initiatives lancées par les jeunes roumains pour d’autres
    jeunes. Entraide, encouragement, esprit civique : leurs premiers pas dans
    la vie d’adulte sont déjà très intéressant. La suite sera sans doute encore
    plus belle.

  • L’antenne roumaine de La French Tech

    L’antenne roumaine de La French Tech

    Aujourd’hui, nous parlons entrepreneuriat entre la France et la Roumanie, dans les deux sens, mais à un autre niveau. Mon interlocuteur est un entrepreneur très connu, Grégoire Vigroux, qui dirige l’antenne roumaine de La French Tech.

  • Du panthéon de l’entrepreneuriat roumain : Dumitru Mociorniță

    Du panthéon de l’entrepreneuriat roumain : Dumitru Mociorniță

    A compter de 1878, une fois l’indépendance acquise, l’économie
    roumaine prend son véritable essor. Les crédits externes contribuent largement
    à la création du système bancaire et des établissements nationaux du crédit,
    censés transformer en réalité les initiatives des entrepreneurs autochtones. L’industrie
    roumaine naissante peut même se targuer d’avoir largement bénéficié d’un accès
    préférentiel aux crédits, grâce notamment aux marges bénéficiaires qu’elle
    s’avère capable d’engranger très vite. Une nouvelle catégorie sociale verra
    ainsi le jour. Il s’agit de la classe de l’entrepreneur roumain, des personnes
    généralement courageuses et capables, qui feront vivre l’industrie roumaine.
    Parmi eux, quelques noms sortent du lot. Max Auschnitt, Ion Gigurtu, Nicolae
    Malaxa, Aristide Blank, mais aussi, sans aucun doute, Dumitru Mociorniță, l’un
    des industriels roumains les plus talentueux du début du 20e
    siècle.


    Né en
    1885, dans une famille modeste, Mociorniță est l’exemple même de l’autodidacte,
    pour lequel la recette du succès ne réside pas dans l’origine sociale, mais
    dans ses aptitudes natives, dans l’éducation acquise au fil des ans, et dans
    l’appui des comparses influents. En 1997, le Centre d’histoire orale de la
    Radiodiffusion roumaine enregistrait la voix de Ionel Mociorniță, le fils de
    Dumitru Mociorniță, qui détaillait les conditions qui ont conduit au succès de
    son père : « Mon père, Dumitru Mociorniță, était fils de paysan pauvre,
    originaire du village de Ţintea du département de Prahova. Il a quitté la
    maison familiale, et le pays, dès la fin de ses études primaires, et n’est
    rentré qu’après avoir achevé à succès les Hautes Etudes Commerciales de Paris,
    premier de sa promotion de 400 étudiants. Il rentre pour revoir sa famille, et
    c’est à cette occasion qu’il rencontre ma mère, fille de l’industriel Grigore Alexandrescu,
    fondateur de l’industrie roumaine de la maroquinerie et de la chaussure. Mon
    grand-père avait fondé une petite fabrique en 1862. Et c’est ainsi que mes
    parents ont uni leurs destins. Mon père a d’abord collaboré avec son beau-père,
    jusqu’en 1923, puis il s’est lancé à son compte. Il obtient un prêt de la Banque
    générale de Roumanie, puis, aidé par Vintilă Brătianu, futur président du Parti
    national libéral, et par son beau-père, Gargaran, il achète deux hectares de
    terrain, situés près de Bucarest, et il fonde sa propre entreprise de
    maroquinerie, qui va développer plusieurs filières au fil des ans, dont
    notamment la chaussure, la sellerie, les articles de voyage et ainsi de
    suite. »


    En effet, en 1923, Dumitru
    Mociorniță fonde sur un terrain vague, à la périphérie de Bucarest, la fabrique
    qui portera son nom. Il achète en crédit-bail des machines, ramenées depuis
    l’Allemagne et l’Angleterre. Très vite, il deviendra le plus important
    fabricant de chaussures de Roumanie de l’entre-deux-guerres. Et il prépare ses
    fils pour prendre les rênes de sa société, demeurée toujours une affaire de
    famille, malgré son essor rapide. Ionel Mociorniță : « Notre formation, la mienne et celle de mon frère, avait débuté
    lorsque nous avions atteint l’âge de 11 ans. L’on rentrait de l’école à 14h00,
    on faisait nos devoirs, et puis nous devions apprendre le métier. Mon père estimait
    que nous ne pouvions pas diriger une entreprise à moins d’en connaître les
    moindres rouages. Et je crois qu’il avait raison. Ainsi, nous n’avons pas eu
    une vraie enfance, et encore moins une enfance dorée. Pendant les grandes
    vacances, au lieu d’aller en villégiature à la montagne, à Predeal, ou au bord
    de la mer Noire, à Eforie par exemple, deux endroits où la famille avait des maisons
    de vacances, il nous envoyait en stage, dans des ateliers de tanneurs ou des
    fabriques de maroquinerie à l’étranger. C’est ainsi que je suis arrivé à
    travailler à Fribourg, à Grenoble et ailleurs. J’avais tout appris sur le tas.
    On a même passé l’examen pour devenir compagnons du métier devant les
    syndicats. »


    La
    qualité des produits de la marque Mociorniță faisait l’unanimité de la clientèle.
    En 1945 cependant, l’occupation soviétique et l’arrivée des communistes au
    pouvoir allaient sonner le glas de cette belle aventure industrielle familiale.
    Le 11 juin 1948, la fabrique de Dumitru Mociorniţă allait être nationalisée. Depuis
    des années déjà, son patron se faisait d’ailleurs traiter de fasciste, et la
    presse communiste l’accusait de soutenir le mouvement légionnaire, d’extrême
    droite. Ionel Mociorniță évoque cette période sombre, et tient à défendre
    l’image de son père : « Mon père avait été libéral, puis il a cessé de faire de la
    politique, alors même que I. G. Duca et Gheorghe Tătărescu, deux anciens
    premiers-ministres libéraux, lui avaient proposé de rejoindre leurs cabinets
    respectifs. En 1938, il se retrouve néanmoins sur la liste des sénateurs nommés
    par le roi Carol II, au moment où ce dernier avait instauré sa dictature
    personnelle. Mon père ne pouvait pas se dédouaner, mais il nous avait défendu
    de parler du roi à la maison. D’un autre côté, il est vrai qu’il était admiré par
    les légionnaires. Leur leader, Corneliu Codreanu, donnait mon père en exemple
    dans ses discours. Mais mon père n’a jamais rencontré Codreanu en personne, il
    ne lui avait jamais parlé. Lorsque les fascistes roumains ont pris le pouvoir,
    le général Antonescu et ses alliés légionnaires, un ingénieur, originaire de
    Sibiu, était descendu dans son entreprise, et il dit à mon père :
    « Monsieur Mociorniță, je viens d’être envoyé par le mouvement légionnaire
    pour procéder à la roumanisation de l’usine ». C’était pour confisquer les
    avoirs des Juifs et pour les mettre à la porte. A cela, mon père, devant les 40
    personnes qui étaient présentes à cette scène, a pris le gars par les épaules,
    et lui a montré la porte. Ce fut cela, sa connivence avec les
    légionnaires. »


    A l’arrivée des communistes, Dumitru
    Mociorniță se refuse à quitter le pays. Ses biens seront nationalisés, deux de ses
    deux fils feront de la prison politique. Lui-même, gravement malade, s’éteint
    en 1953, à 68 ans. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (II)

    L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (II)

    Cette semaine nous prolongeons notre discussion sur les liens entre les nouveaux programmes de l’enseignement supérieure et l’idéologie capitaliste avec notre invitée Olivia Chambard. Cette imposition implique tous un ensemble de changements que nous mettrons en lumière.



  • L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (I)

    L’enseignement supérieur et l’entrepreneuriat (I)

    Cette semaine nous allons nous pencher sur un livre très intéressant, Business model. L’université, nouveau laboratoire de l’idéologie entrepreneuriale, avec son autrice, la sociologue Olivia Chambard.

    Nous verrons comment une multitude d’acteurs tentent de changer l’enseignement supérieur pour en faire un laboratoire où sont formés les esprits à une certaine vision du monde.



  • 17.11.2018

    17.11.2018

    Visite – Le président de la Cour des comptes européenne, Klaus-Heiner Lehne, effectuera une visite officielle en Roumanie, les 19 et 20 novembre. La visite aura lieu dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Klaus-Heiner Lehne aura plusieurs entrevues, y compris avec le président roumain, Klaus Iohannis, la première ministre Viorica Dăncilă, les présidents des deux Chambres du Parlement, avec le ministre des Finances Eugen Teodorovici, ainsi qu’avec le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba.


    Plusieurs officiels européens de haut rang, dont le président du Parlement européen, Antonio Tajani, se rendront à Bucarest la semaine prochaine. Les discussions viseront des sujets liés à l’avenir de l’Europe communautaire et à la bonne gestion, durant le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE, de certains dossiers importants, tels le cadre financier pluriannuel, le Brexit et l’après Brexit, l’évolution de la politique sécuritaire. La première ministre roumaine a réaffirmé que la Roumanie était préparée à reprendre et à exercer avec succès le mandat à la tête du Conseil de l’UE. Le plan d’actions a été finalisé, les mécanismes de travail ont été créés et les modalités concrètes pour le déroulement des activités ont été établies, a encore précisé la cheffe du cabinet de Bucarest.



    Gaudeamus — La Foire internationale du Livre, Gaudeamus — Livre d’apprentissage, se poursuit jusqu’à dimanche à Bucarest. L’édition de cette année est consacrée au Centenaire de la Grande Union de 1918, ainsi qu’aux 90 années d’existence de la station publique de radio. Sont programmés au total 900 événements, dont présentation d’une collection de 600 volumes dédiés au Centenaire de la Grande Union, lancements de livres, débats, projections de films, lectures publiques. Le public a aussi l’occasion de rencontrer quelques-uns des écrivains, des critiques littéraires et des historiens roumains les plus appréciés du moment. Les 300 maisons d’édition qui participent à cet événement organisé par la Radiodiffusion roumaine offrent des réductions de prix substantielles.



    Centenaire — Les représentants de la communauté roumaine vivant en Hongrie marquent aujourd’hui le Centenaire de la Grande Union de 1918, dans la localité de Gyula. L’événement réunit officiels, personnalités de marque de la culture, enseignants dans les grands centres universitaires de Roumanie, parlementaires roumains et autorités locales. Une festivité est également prévue, pendant laquelle les membres représentatifs de la communauté roumaine de Hongrie, y compris les directeurs des écoles où l’on enseigne en roumain, seront primés par l’Institut Eudoxiu Hurmuzachi” pour les Roumains de l’étranger. La cérémonie de remise des prix sera suivie par la projection d’un film sur la Grande Union et par le vernissage d’une exposition.



    Entrepreneuriat — Les entrepreneurs roumains souhaitant s’inscrire au programme Start-up Nation, dont le but est de stimuler la création de petites et moyennes entreprises grâce à des financements non remboursables, auront à leur disposition une application, à partir du 1er décembre. L’annonce a été faite par le ministre chargé du milieu des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat, Ştefan Radu Oprea, qui a également précisé avoir prévu un mois pour le dépôt des projets. Le programme Start-up Nation a eu du succès l’année dernière, 30.000 projets ayant été déposés, a ajouté le ministre. Toujours en 2017, dans le cadre de ce même programme ont été signés plus de 8.000 contrats. 7.200 d’entre eux sont à présent des projets actifs, qui ont généré plus de 21.000 nouveaux emplois.



    Notation financière — L’Agence d’évaluation financière Fitch a confirmé à BBB moins avec perspective stable, la note de la Roumanie pour ses dettes sur le long terme en devise étrangère. La politique fiscale expansionniste démarrée en 2017 a affaibli les finances publiques de la Roumanie, affirment les experts de l’agence. Selon eux, sur les neuf premiers mois de l’année en cours, les revenus représentent seulement 69% des objectifs annuels révisés et le déficit budgétaire est supérieur de 1% à celui enregistré dans l’intervalle janvier — septembre 2017. L’Agence d’évaluation financière Fitch s’attend pourtant à ce que le gouvernement de Bucarest atteigne la cible de déficit pour 2018, fixée à 2,96%, afin d’éviter la procédure de déficit excessif. Fitch table sur une croissance de l’économie roumaine de 3,5% en 2018, 3,2% en 2019 et de 3% en 2020, ce qui reflète d’ailleurs le ralentissement de l’économie européenne, le durcissement de la politique monétaire et la diminution des stimulants fiscaux.



    Météo — Il fait froid et le ciel est variable. Des giboulées sont signalées sur la plupart des régions du pays, tandis qu’en haute montagne il neige. Les températures maximales de la journée iront de 0°à 8°. Il faisait 2°, à midi dans la capitale, Bucarest.

  • La semaine du 14 au 20 août 2017

    La semaine du 14 au 20 août 2017

    Condamnation ferme par Bucarest des attentats terroristes d’Espagne



    L’Espagne est la plus récente cible des terroristes du groupe Etat islamique. Jeudi, deux attentats ont secoué la ville de Barcelone, où un van-bélier a foncé sur la foule, et la station balnéaire de Cambrils, toujours en Catalogne, sur la côte méditerranéenne. Les victimes de l’attentat de Barcelone sont originaires de nombreux pays d’Europe, dont la Roumanie, ainsi que d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Australie. Ces 13 derniers mois, d’autres attaques similaires ont eu lieu, lors desquelles les terroristes ont lancé sur des foules de civils des véhicules-béliers de grandes dimensions, notamment dans des espaces publics symboliques pour l’Europe. Cela est arrivé à Nice, Berlin, Londres et Stockholm. Des responsables politiques de Bucarest ont adressé des messages de condoléances aux familles des victimes des attentats d’Espagne. Ils ont rappelé que la Roumanie s’était engagée, aux côtés d’autres Etats du monde, à éradiquer la menace terroriste.




    Croissance économique record en Roumanie



    La Roumanie a enregistré, au deuxième trimestre de cette année, la plus forte croissance économique de l’UE par rapport à la même période de l’année dernière, informe Eurostat, l’Office statistique européen, qui a confirmé les chiffres de l’Institut roumain de la statistique. Egalement au deuxième trimestre de 2017, l’économie de la Roumanie a progressé de 1,6%, ce qui la place en deuxième position dans l’UE, derrière la Suède, précise aussi Eurostat. Le premier ministre, Mihai Tudose, a souligné que ces résultats confirmaient l’évolution ascendante de la Roumanie. En revanche, Ludovic Orban, le leader du Parti national libéral, principale composante de l’opposition de Bucarest, estime que le gouvernement fait preuve de dilettantisme et improvise ses démarches, proposant des projets de loi qui détruisent les investissements et mettent en question l’initiative économique et la circulation de l’argent. Les analystes attirent cependant l’attention que cette croissance économique s’appuie trop sur la consommation des ménages et qu’un progrès économique sans investissements est risqué.




    La Fête de la Marine et le débat sur l’équipement de l’armée



    Plus de 200 cérémonies militaires, culturelles et religieuses ont été consacrées à la Fête de la marine roumaine, célébrée, comme chaque année, le 15 août, date de la fête religieuse de l’Assomption de la Sainte Vierge, la protectrice des marins. En 2017 aussi, la Fête de la marine roumaine a été célébrée avec faste, sur les rives roumaines du Danube et de la mer Noire. Cest la ville-port maritime de Constanta qui a accueilli un spectacle naval exceptionnel en mer, sur terre et dans lair, suivi par plus de 10.000 spectateurs et auquel ont participé 30 navires, 12 avions et 3.000 militaires. Présent aux festivités de Constanta, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie assumait encore plus activement le profil d’Etat fort et d’acteur régional important. Par ailleurs, le chef de l’Etat a souligné le fait que la Roumanie avait besoin dune armée équipée et préparée à faire face aux défis des temps actuels. A son tour, le ministre roumain de la Défense, Adrian Tutuianu, a affirmé que les évolutions à la mer Noire ne concernaient pas uniquement cette région du monde, mais aussi la sécurité euro-atlantique, et que la Roumanie continuait à être un pilier de stabilité, de démocratie et de sécurité dans la région.




    Les gagnants de Start Up Nation



    Le ministère roumain du Milieu des affaires a rendu publique la liste des 20 premières compagnies à avoir obtenu du financement d’Etat à travers le programme gouvernemental « Start Up Nation » de création d’emplois. Les compagnies en question recevront, au total, environ 900 mille euros et devraient créer 155 mille emplois. Dans un même ordre d’idées, les PMEs ont jusqu’au 29 août pour s’inscrire au programme « Commerce et services », qui leur permet d’obtenir un financement d’Etat individuel de 250.000 lei maximum (55.500 euros). Ce programme est ouvert aux entreprises qui envisagent d’élargir leur activité.




    Double anniversaire pour Radio Roumanie



    Radio Roumanie a marqué cette semaine deux anniversaires particuliers : la 100e édition de la Foire du livre Gaudeamus, accueillie pendant 4 jours par la station littorale de Mamaia, et le cinquantenaire de « Radio Vacanta » (Radio Vacances), la station locale de la radio publique qui rythme les étés roumains. Entre 1967, année de l’inauguration, et 1994, les émissions de Radio Vacances ont été réalisées par les rédacteurs de Radio Roumanie Internationale.




    Equipes roumaines dans les compétitions européennes de football



    Le champion de Roumanie de foot, FC Viitorul Constanta, s’est incliné à domicile devant les Autrichiens du Red Bull Salzbourg, dans le match-aller comptant pour des barrages de la Ligue Europa. Le match-retour aura lieu la semaine prochaine. Par ailleurs, le vice-champion roumain FCSB (ex-Steaua Bucarest), qui s’est assuré la présence dans les poules de cette même compétition continentale, s’efforce d’accéder à la Ligue des Champions. Mardi, l’équipe a fait match nul contre le Sporting Lisbonne, dans le match aller du play-off de qualification, tandis que le match retour doit être disputé le 23 août. (trad.: Ileana Taroi)

  • A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.04.2017

    Aujourd’hui, la presse roumaine parle entrepreneuriat, immobilier et bonheur. Les salaires du milieu privé augmenteront de 17%. Toutefois, « une poignée de compagnies seulement soutiennent l’économie nationale », alors que les leaders du milieu roumain des affaires avertissent qu’en 2018 l’économie pourrait replonger dans le chaos, à cause surtout des mesures prises par le gouvernement ces dernières semaines. Entre temps, les prix des logements ont déjà augmenté de 4% cette année et ne cessent de croître, alors qu’au chapitre bonheur, les Roumains sont « les derniers de l’UE, la qualité de vie étant un concept qui définit le désastre pour eux ».






  • Projets pour le milieu des affaires

    Projets pour le milieu des affaires

    Le gouvernement de Bucarest vient de constituer un Comité consultatif pour l’entrepreneuriat, dont le but est de consolider le partenariat avec le milieu privé et d’approuver les programmes et les mesures visant à stimuler le milieu des affaires de Roumanie. « Cette démarche est un pas important dans l’intensification du dialogue avec le milieu des affaires, le partenaire aux côtés duquel nous construisons l’agenda des prochaines politiques publiques de soutien aux entrepreneurs. Le but du comité est de renforcer le partenariat public-privé, d’accroître la transparence des décisions de l’administration publique et d’assurer une consultation et une participation active de tous les partenaires », a précisé l’ancien ministre chargé du Milieu des affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat, Florin Jianu, qui a démissionné la semaine dernière. Cet organisme à rôle consultatif est formé de 67 organisations représentant les partenaires sociaux, les ONGs du milieu des affaires, des Chambres de commerce et d’industrie, des organes spécialisés de l’administration publique centrale ainsi que des autorités publiques locales. L’ancien responsable avait été président du Conseil national des PMEs et du Patronat des jeunes entrepreneurs de Roumanie.

    Florin Jianu affirmait dans une interview accordée à Radio Roumanie : « D’abord, le gouvernement vise à débureaucratiser l’administration. Deuxièmement, nous nous confrontons à un problème de financement des PMEs et troisièmement à un déficit de main d’œuvre. Enfin, nous nous confrontons à une question d’éducation du milieu entrepreneurial. Pour tous ces problèmes, nous avons déjà commencé une série d’actions visant à réduire la bureaucratie, par l’élimination du célèbre formulaire 088, d’enregistrement des entrepreneurs assujettis à la TVA. En égale mesure, le ministère du Milieu des affaires organise déjà un département qui vise à réduire la bureaucratie. Le même département existera aussi au sein du Secrétariat général du gouvernement, et c’est pourquoi le gouvernement se propose d’introduire tous les trois mois une série de mesures visant à réduire la bureaucratie dans le milieu des affaires, parce qu’il s’agit d’un problème ample. Dans leur quotidien, les entrepreneurs se confrontent à la bureaucratie dans tous les secteurs, au ministère de la Justice, au ministère des Finances et dans d’autres ministères, et c’est pourquoi le gouvernement devrait avoir cette approche unitaire dans cette direction. »

    L’ancien ministre Jianu a également évoqué un projet législatif : « La loi de la prévention est la première loi que ce gouvernement propose au milieu des affaires. Cette loi fera l’objet d’un débat public dans les semaines à venir et devrait être adoptée dans la réunion gouvernementale du 23 février, avant d’être remise au Parlement. La loi de la prévention inclut un article simple aux termes duquel avant d’entreprendre toute action punitive, les institutions de l’Etat sont obligées de prendre des mesures d’information et de prévention. »

    L’ex-responsable a également passé en revue les principaux points du budget du ministère du Milieu des affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat. Florin Jianu : « Il y a de bonnes nouvelles pour les entrepreneurs. Le budget des programmes nationaux de cette année prévoit un montant record pour les 27 dernières années : 480 millions d’euros seront alloués aux programmes nationaux. 444 millions d’euros, c’est l’enveloppe d’un programme révolutionnaire appelé Roumanie Start-Up nation, par le biais duquel la Roumanie appuiera une dizaine de milliers d’entreprises nouvelles avec un financement d’environ 50 mille euros tout au plus, sans aucun cofinancement. Donc l’Etat couvre le financement à 100%. La condition, c’est de créer au moins deux emplois dans un domaine où la Roumanie est compétitive. Les autres 36 millions d’euros iront aux programmes nationaux déjà connus, que le gouvernement roumain mène depuis plusieurs années, mais dans ce secteur aussi certains programmes à succès bénéficieront de plus d’argent. Par exemple, le programme de commerce, un programme qui a été ignoré ces derniers temps. Pourtant, le nombre des demandeurs de financement a été quatre à cinq fois supérieur au nombre des bénéficiaires. Un autre programme inédit vise à soutenir les PMEs roumaines à l’international parce qu’il est important pour les entreprises roumaines d’accéder à des marchés extérieurs. Le gouvernement appuiera la participation des PMEs à des foires, à des missions économiques, mais aussi le développement de marques propres, la participation à des cours d’initiation à la dimension internationale des affaires. Pour nous il est très important que la Roumanie commence à être présente sur les marchés extérieurs parce que c’est la bataille que nous devons gagner au niveau régional ». (Trad. Alex Diaconescu)

  • Les femmes et l’entrepreneuriat responsable

    Les femmes et l’entrepreneuriat responsable

    Sur l’ensemble des femmes d’Europe, ce sont les Roumaines qui valorisent le plus lentrepreneuriat. Selon des statistiques récentes, un tiers de femmes de Roumanie envisagent de monter leur propre affaire dans les trois années à venir. Un pourcentage nettement supérieur qu’en Italie, par exemple, où seulement 11% des femmes se disent intéressées par l’entrepreneuriat féminin ou encore en Belgique, Espagne et en Allemagne, où il n’y a que 8% des femmes à vouloir créer leur propre entreprise. Toutefois, la peur de l’échec empêche la moitié des Roumaines à voir leurs rêves se concrétiser.



    Récemment, un programme financé à travers le Programme opérationnel sectoriel de Développement des Ressources Humaines, POSDRU, a été mis à la disposition de toutes celles qui souhaitent monter leur propre affaire, mais n’ont pas le courage ou les informations nécessaires pour avancer dans cette direction. Le programme « Des femmes actives pour l’intégrité et la responsabilité » a proposé aussi bien des cours de formation professionnelle destinés aux femmes au chômage que des cours d’entrepreneuriat.



    Cette initiative a eu de très bons retours et du coup, les organisateurs se sont vu contraints de majorer le nombre de places pour répondre à toutes les sollicitations, raconte Stefania Cojocaru, directrice du Centre de formation de l’Université « Spiru Haret »”, figurant parmi les participants au projet: « C’est un projet très beau et très intéressant. Démarré dans un premier temps auprès d’un public cible de 450 personnes, le projet a fini par s’adresser à 943 bénéficiaires. Le projet a été entièrement consacré aux femmes et le fait d’avoir doublé le nombre de places est venu suite aux demandes d’inscription fort nombreuses. Je suis très fière de toutes les femmes ayant participé à notre cours et particulièrement de celles qui ont lancé par la suite leur propre affaire. »



    Principal initiateur de projet, l’Association roumaine pour la Transparence (Transparency International Romania) lutte contre l’inégalité des chances et la corruption. Victor Alistar, manager de projet: « Il convient de nous demander pourquoi une organisation telle Transparency International participe à un projet POSDRU qui se propose de lutter contre les stéréotypes liés au genre et d’encourager l’entrepreneuriat féminin. Eh bien, selon le baromètre mondial sur la corruption, le nombre des femmes se disant prêtes à s’impliquer dans des phénomènes liés à la corruption est inférieur à celui des hommes. En plus, ce sont les femmes qui sont toujours au premier plan au moment où l’on parle de la promotion des valeurs familiales. Si nous regardons les discriminations sur le marché de l’emploi, nous remarquerons que ce sont notamment les femmes de plus de 45 ans du milieu rural qui s’avèrent les plus vulnérables. Du coup, on a décidé de mettre en place des projets d’entrepreneuriat féminin fondé sur des modèles d’intégrité qui rendent plus durable toute initiative. A la différence d’autres cours de formation dans ce domaine, ceux axés sur l’entrepreneuriat durable offrent aux patrons l’avantage d’apprendre comment se protéger des pressions exercées par les inspections administratives. »



    A part les cours proprement – dits, les organisateurs ont également voulu que les résultats du projet « Des femmes actives pour l’intégrité et la responsabilité » soient durables. Ils ont donc initié un concours destiné aux jeunes entreprises. Victor Alistar nous en dit davantage: «Par la suite, toujours côté intervention entrepreneuriale, nous avons organisé un concours pour trier les startups, de sorte à avoir quelque chose de concret à la fin du projet. Nous avons investi dans les gens, par la formation, mais en dehors de ça, il est important d’avoir des modèles qui perdurent. Certaines entreprises auront du succès d’ici 5 ans, peut-être, et seront considérées comme des modèles dans leur domaine. D’autres auront des défis à relever et se développeront plus difficilement. Il est important que les participants pensent aux solutions aussi et qu’ils s’inscrivent au concours. Quant à notre équipe, nous avons toujours pensé à ce qui restait derrière nous. C’est probablement la raison pour laquelle nous avons constaté que le groupe-cible s’est vraiment donné la peine d’apprendre quelque chose».



    Ecoutons maintenant une des gagnantes du concours, qui nous fait part de son expérience: «J’ai gagné grâce à une idée de salon de beauté et je suis très fière d’avoir réussi. Ce n’était pas quelque chose de planifié, même si je rêvais depuis longtemps à monter mon propre affaire. Toutefois, je n’avais ni le courage, ni les indications nécessaires. Ce programme m’a beaucoup aidée en ce sens».



    Pour sa part, une autre participante au projet « Des femmes actives pour l’intégrité et la responsabilité » a beaucoup apprécié les cours de formation dans le domaine commercial : «Pour moi, cette expérience a été tout à fait surprenante. Avant de suivre ces cours, je pensais que travailler dans le commerce c’était facile. Mais j’ai changé d’avis. Ce travail ne se limite pas à saluer et à servir les clients. C’est en fait un métier aussi complexe qu’agréable. J’avais déjà des notions d’entrepreneuriat, mais ces cours m’ont aidée à mettre en ordre mes idées, à construire mon affaire et à réaliser mon rêve d’être ma propre patronne».



    Sachez qu’un autre objectif du projet a été de fonder un Centre d’Entrepreneuriat Féminin Intègre, géré par l’Université « Spiru Haret » de Bucarest et censé encourager les femmes qui souhaitent monter leur propre affaire. (trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)