Tag: entreprises

  • 31.12.2022 (mise à jour)

    31.12.2022 (mise à jour)

    Messages- Dans
    un message transmis à l’occasion de la Nouvelle Année, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca, a affirmé que 2022 a été l’année durant laquelle les
    Roumains ont fait preuve de solidarité, en surmontant des épreuves difficiles à
    imaginer et en faisant plus que résister. Le chef du gouvernement de Bucarest a
    rappelé la crise que la Roumanie traverse actuellement, la guerre qui a éclaté
    à ses frontières, la sécherre ou encore la flambée des tarifs énergétiques. Et
    Nicolae Ciuca de souligner que son cabinet continuera à protéger les intérêts
    des citoyens, à soutenir l’économie et à prendre soin des catégories
    vulnérables. Par ailleurs, dans un message adressé à tous les Roumains, aussi
    bien de Roumanie que de la République de Moldova ou d’ailleurs, la famille
    royale roumaine a tenu à faire part de ses voeux de santé, espoir et paix.




    Justice – 2023
    doit marquer le début d’une offensive menée par le Ministère de la Justice
    contre le crime organisé et les clans mafieux, ont précisé les représentants de
    la Justice dans un article paru samedi, sur la page FaceBook de l’institution.
    A leurs dires, l’Etat roumain bénéficie de toutes les lois, les institutions et
    les stratégies afin de remporter ce combat. En revanche, il faudrait davantage
    de financements dans la logistique de toutes ces institutions et de leaders
    capables à revigorer l’aplomb des procureurs pour qu’ils s’assument le devoir
    de protéger la loi et les citoyens devant toute forme de crime, précisent les
    représentants du Ministère de la Justice. Selon eux, le principal succès en
    2022 du Ministère de la Justice a été le rôle joué pour que Bruxelles élabore
    un dernier rapport positif dans le cadre du Mécanisme de coopération et de
    vérification sur la Justice avant de lever ce mécanisme.


    Majorations – En
    Roumanie, la valeur du point de retraite connaîtra une hausse de 12,5% à partir
    de l’année prochaine pour atteindre 1785 lei, soit presque 360 euros. Le niveau
    du salaire minimum augmentera, lui, à 3000 lei, soit 600 euros. Par ailleurs,
    le Gouvernement suspendra à partir de l’année prochaine la remise de 50 bani
    par litre de carburant. Pourtant, il se dit prêt à remettre cette disposition
    en place au cas où les tarifs dépassent le pouvoir d’achat des Roumains. A
    partir du 1 janvier 2023, les accises sur les carburants diminueront. Les
    autorités roumaines maintiendront en place les tarifs plafonnés et compensés de
    l’électricité et du gaz naturel.




    Economie-
    L’économie roumaine est la plus stable de la région et le pays enregistre en
    fin d’année une croissance économique de plus de 5%, a affirmé le ministre de
    l’Economie, Adrian Câciu, sur sa page facebook. A ses dires, 2023 sera une année difficile, marquée par
    l’inflation et durant laquelle on devrait utiliser au maximum les instruments
    de politique publique pour booster les investissements et les réformes et
    soutenir les catégories vulnérables. Par ailleurs, le responsable roumain a rappelé
    la stabilité politique et le partenariat solide entre le gouvernement et le
    milieu socio-économique qui ont permis à la Roumanie de refaire son potentiel
    économique, en produisant de 214 milliards de lei, soit 43,3 milliards d’euros
    de plus qu’en 2021.






    Défense – Il
    faudrait que la Roumanie trouve des solutions pour rendre la carrière militaire
    plus attrayante, a fait savoir le ministre de la Défense, Angel Tîlvăr, en
    précisant qu’en 2023, l’Armée devra améliorer les conditions de travail des
    militaires. Dans un message à la veille du Nouvel An, le responsable roumain a
    rappelé les défis de la sécurité régionale que la Roumanie a dû relever en
    2022, dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine. Et Angel Tîlvăr de
    réitérer les efforts déployés par son ministère afin de renforcer le rôle de
    Bucarest au sein de l’OTAN, en tant que pilier de sécurité et de stabilité dans
    la région de la Mer Noire. Selon le chef de la Défense roumaine, avec 5000
    soldats alliés déployés sur son territoire, la Roumanie est mieux protégée. Le
    pays bénéficie d’un Groupement de combat sous l’égide de l’OTAN, ayant la France
    à sa tête, a rappelé Angel Tîlvăr.


    Entreprises – Le
    nombre d’entreprises nouvellement créées en Roumanie, durant les onze premiers
    mois de cette année, a dépassé de 30% celui sur 2021, selon l’Office national
    du Commerce. Les 6900 nouvelles sociétés totalisaient un capital social souscrit
    de 38,1 millions de dollars. Fin novembre dernier, la Roumanie recensait 243700
    entreprises avec une participation étrangère au capital social et le montant du
    capital social souscrit était de 67,245 milliards de dollars. Sur l’ensemble
    des entreprises à participation étrangère, 51700 étaient à particip ationitalienne. N’empêche, ce sont les
    sociétés néerlandaises qui détiennent le montant de capital social le plus
    important, soit 12,573 milliards de dollars.








    Fonds – La
    Roumanie s’est vu approuver cette année l’Accord de partenariat 2021-2027 et
    tous les 16 programmes, dont 8 régionaux, afférents à sa politique de cohésion,
    en évitant à perdre 5,2 milliards d’euros, a fait savoir le Ministère des
    Investissements et des Projets européen. Selon un communiqué, les 16 programmes
    apporteront à la Roumanie 46 milliards d’euros pour des investissements dans
    les hôpitaux publics, dans l’infrastructure routière et dans celle de
    distribution d’eau potable et de canalisation, tout comme dans le milieu
    d’affaires. Lors du précédent exercice financier 2014-2020, la Roumanie s’est
    vu allouer une enveloppe de 25,4 milliards d’euros de fonds européens.




    Météo – Les 24
    prochaines heures, les températures seront plus élevées que la normale
    saisonnière. Le ciel demeure variable et le vent continue à souffler légèrement
    sur le relief et plus fort en altitude. Dimanche, les températures iront de 7 à
    18 degrés.













  • 31.01.2022

    31.01.2022

    Messages– Dans
    un message transmis à l’occasion de la Nouvelle Année, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca, a affirmé que 2022 a été l’année durant laquelle les
    Roumains ont fait preuve de solidarité, en surmontant des épreuves difficiles à
    imaginer et en faisant plus que résister. Le chef du gouvernement de Bucarest a
    rappelé la crise que la Roumanie traverse actuellement, la guerre qui a éclaté
    à ses frontières, la sécherre ou encore la flambée des tarifs énergétiques. Et
    Nicolae Ciuca de souligner que son cabinet continuera à protéger les intérêts
    des citoyens, à soutenir l’économie et à prendre soin des catégories
    vulnérables. Par ailleurs, dans un message adressé à tous les Roumains, aussi
    bien de Roumanie que de la République de Moldova ou d’ailleurs, la famille royale
    roumaine a tenu à faire part de ses voeux de santé, espoir et paix.




    Justice – 2023
    doit marquer le début d’une offensive menée par le Ministère de la Justice
    contre le crime organisé et les clans mafieux, ont précisé les représentants de
    la Justice dans un article paru samedi, sur la page FaceBook de l’institution.
    A leurs dires, l’Etat roumain bénéficie de toutes les lois, les institutions et
    les stratégies afin de remporter ce combat. En revanche, il faudrait davantage
    de financements dans la logistique de toutes ces institutions et de leaders
    capables à revigorer l’aplomb des procureurs pour qu’ils s’assument le devoir
    de protéger la loi et les citoyens devant toute forme de crime, précisent les
    représentants du Ministère de la Justice. Selon eux, le principal succès en
    2022 du Ministère de la Justice a été le rôle joué pour que Bruxelles élabore
    un dernier rapport positif dans le cadre du Mécanisme de coopération et de
    vérification sur la Justice avant de lever ce mécanisme.


    Majorations – En
    Roumanie, la valeur du point de retraite connaîtra une hausse de 12,5% à partir
    de l’année prochaine pour atteindre 1785 lei, soit presque 360 euros. Le niveau
    du salaire minimum augmentera, lui, à 3000 lei, soit 600 euros. Par ailleurs,
    le Gouvernement suspendra à partir de l’année prochaine la remise de 50 bani
    par litre de carburant. Pourtant, il se dit prêt à remettre cette disposition
    en place au cas où les tarifs dépassent le pouvoir d’achat des Roumains. A
    partir du 1 janvier 2023, les accises sur les carburants diminueront. Les
    autorités roumaines maintiendront en place les tarifs plafonnés et compensés de
    l’électricité et du gaz naturel.








    Défense – Il
    faudrait que la Roumanie trouve des solutions pour rendre la carrière militaire
    plus attrayante, a fait savoir le ministre de la Défense, Angel Tîlvăr, en
    précisant qu’en 2023, l’Armée devra améliorer les conditions de travail des
    militaires. Dans un message à la veille du Nouvel An, le responsable roumain a
    rappelé les défis de la sécurité régionale que la Roumanie a dû relever en
    2022, dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine. Et Angel Tîlvăr de
    réitérer les efforts déployés par son ministère afin de renforcer le rôle de
    Bucarest au sein de l’OTAN, en tant que pilier de sécurité et de stabilité dans
    la région de la Mer Noire. Selon le chef de la Défense roumaine, avec 5000
    soldats alliés déployés sur son territoire, la Roumanie est mieux protégée. Le
    pays bénéficie d’un Groupement de combat sous l’égide de l’OTAN, ayant la
    France à sa tête, a rappelé Angel Tîlvăr.


    Entreprises – Le
    nombre d’entreprises nouvellement créées en Roumanie, durant les onze premiers
    mois de cette année, a dépassé de 30% celui sur 2021, selon l’Office national
    du Commerce. Les 6900 nouvelles sociétés totalisaient un capital social
    souscrit de 38,1 millions de dollars. Fin novembre dernier, la Roumanie
    recensait 243700 entreprises avec une participation étrangère au capital social
    et le montant du capital social souscrit était de 67,245 milliards de dollars.
    Sur l’ensemble des entreprises à participation étrangère, 51700 étaient à
    participation italienne. N’empêche,
    ce sont les sociétés néerlandaises qui détiennent le montant de capital social
    le plus important, soit 12,573 milliards de dollars.








    Fonds – La
    Roumanie s’est vu approuver cette année l’Accord de partenariat 2021-2027 et
    tous les 16 programmes, dont 8 régionaux, afférents à sa politique de cohésion,
    en évitant à perdre 5,2 milliards d’euros, a fait savoir le Ministère des
    Investissements et des Projets européen. Selon un communiqué, les 16 programmes
    apporteront à la Roumanie 46 milliards d’euros pour des investissements dans
    les hôpitaux publics, dans l’infrastructure routière et dans celle de
    distribution d’eau potable et de canalisation, tout comme dans le milieu
    d’affaires. Lors du précédent exercice financier 2014-2020, la Roumanie s’est
    vu allouer une enveloppe de 25,4 milliards d’euros de fonds européens.




    Météo – Il fait
    plus doux que d’habitude pour cette fin d’année, avec des températures
    maximales allant de 8 à 14 degrés. Le ciel est variable, partiellement couvert
    dans l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Des pluies éparses tombent
    sur les régions du nord-ouest et sur les sommets des Carpates. Le vent souffle
    légèrement en altitude, notamment sur les crêtes des Carpates Orientales. A
    Bucarest, il fait particulièrement doux pour ce mois de décembre, avec une
    température maximale de 12 degrés à midi.

  • 02.12.2022

    02.12.2022

    Visite Grèce – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait aujourd’hui et samedi une visite en Grèce pour des rencontres avec son homologue grec Katerina Sakellaropoulou, et avec le premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, la visite se déroule dans le contexte d’un dialogue intense au sommet et d’une coordination étroite entre la Roumanie et la Grèce sur des thèmes d’actualité. Il s’agit du potentiel de développement des relations bilatérales dans le domaine économique et des investissements mais aussi dans les secteurs culturel, éducatif, de la protection civile et du tourisme. Un accent particulier sera mis sur des projets d’infrastructure et d’interconnexion, y compris dans le domaine énergétique, censées réduire la dépendance du gaz russe et à faire augmenter la sécurité énergétique de la Roumanie et de la Grèce. La situation sécuritaire générée par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine, ainsi que les conséquences de cette guerre sur une multitude de plans figurent également à l’ordre du jour des réunions.

    Entreprises – Le nombre des entreprises à capital étranger fondées en Roumanie a augmenté durant les dix premiers mois de l’année 2022 de 30,7%, par rapport à la même période de l’année 2021, selon les chiffres de l’Office national du registre du Commerce. Le capital social des 6 175 nouvelles entreprises dépasse les 35 millions de dollars. Fin octobre 2022, 243 022 sociétés à participation étrangères au capital social existaient en Roumanie. La plupart des investisseurs étrangers sont d’Italie alors que la valeur la plus élevée du capital social appartient aux entreprises néerlandaises.

    UNESCO – Connue comme la blouse à altiță, la blouse traditionnelle roumaine avec de la broderie sur l’épaule fait partie désormais du Patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Le dossier de candidature a été avancé par la Roumanie et la République de Moldova. Lors de sa réunion à Rabat, au Maroc, le comité intergouvernemental pour la Préservation du Patrimoine culturel immatériel affirme que par cette décision, l’UNESCO reconnait l’identité et la valeur de cet élément, tout en tirant la sonnette d’alarme quant à la nécessité que les deux pays où cette blouse existe doivent s’investir dans sa conservation et sa promotion. La blouse brodée représente la pièce principale du costume traditionnel roumain pour les jours de fête. La Roumanie est présente sur la liste du Patrimoine immatériel de l’Humanité avec la tradition de l’élevage de chevaux de la race Lipitan, une tradition présente aussi dans d’autres pays.

    Parlement – Réunion lundi des deux Chambres du parlement de Bucarest qui doivent voter le rapport des Commission spécialisées au sujet de la révocation de l’ex sénateur social-démocrate Niculae Bădălău de ses fonctions de vice-président de l’autorité d’audit de la Cour des Comptes. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption l’accusent de trafic d’influence et de corruption active. La Cour d’Appel de Bucarest a décidé de le placer en détention provisoire pour une période de 30 jours. Le PSD, membre de la coalition gouvernementale a demandé au législatif de déclencher les procédures de révocation de Nicolae Badalau de ses fonctions après avoir demandé à celui de démissionner de ses fonctions à la tête de la Cour des comptes.

    1er décembre – La fête nationale de la Roumanie du 1er décembre a été célébrée à travers le pays ainsi qu’à l’étranger. A Bucarest, mais aussi à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, la ville où s’est réalisée la grande Union il y a 104 ans, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour regarder le défilé des militaires et des véhicules de l’armée roumaine. En effet, plus de 1 500 militaires et spécialistes de toutes les institutions en charge de la sécurité nationale ont participé au défilé organisé à Bucarest. 150 militaires de Belgique, France, Macédoine du nord, République de Moldova, Portugal, Etats Unis et Pays Bas ont également défilé sous l’Arc de Triomphe de la Capitale roumaine, aux côtés d’autres soldats des pays qui contribuent aux structures de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie.

    Gaudeamus – La Capitale roumaine, Bucarest accueille la semaine prochaine la 29e édition de la Foire du livre « Gaudeamus », organisée par la Radio Publique Roumaine. De mercredi à dimanche, 200 participants offriront au grand public une série très variée de produits éditoriaux, sur différents supports destinés à tous les âges et dans différents domaines d’intérêt. Le programme du salon est composé de 600 événements et de projets connexes. Tous les stands se retrouvent également en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Le salon du livre « Gaudeamus » organisé par la radio publique roumaine est financé par le ministère de la culture.

    Météo – Une météo morose aujourd’hui en Roumanie où les températures devraient être en dessous des moyennes pluriannuelles dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates et devraient tourner autour de celles-ci à l’intérieur dans le centre et sur le relief. Des précipitations sont signalées sur le sud-est mais aussi sur le reste du territoire alors que des chutes de neige sont attendues sur le relief. Les maximas iront de 1 à 7 degrés plus basses sur le nord-est.

  • 10/06/2022 (mise à jour)

    10/06/2022 (mise à jour)

    OTAN — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que dans le cadre du Sommet du Format Bucarest 9 (B9), qui a eu lieu vendredi à Bucarest, les leaders participants avaient procédé à des échanges « substantiels » au sujet des récentes évolutions sécuritaires, soulignant qu’il est nécessaire que l’Alliance « soit capable de défendre chaque centimètre » de son territoire. Il a souligné que le futur concept stratégique de l’OTAN devait refléter les nouveaux paramètres de sécurité de la manière la plus appropriée et la plus réaliste, accorder la priorité à la défense collective, définir la Russie comme une menace et consolider l’Alliance sur tous les plans. M Iohannis a également parlé d’une présence renforcée de l’OTAN sur le flanc oriental, notamment à la mer Noire, « la plus exposée » aux menaces de la Russie. Le président de la Pologne, Andrzej Duda, a déclaré à son tour que les Etats participants souhaitent « une présence avancée plus forte de l’OTAN » dans la région, qui soit « une défense avancée » et à laquelle la Bulgarie, la Hongrie et la Slovaquie soient ajoutées. Nous souhaitons que les groupements tactiques soient élevés au niveau de brigade dans les pays du Flanc est, de manière à ce que le nombre des troupes envoyées soit beaucoup plus grand. Une présence militaire américaine et au niveau de l’OTAN est également souhaitée, mais aussi au niveau bilatéral, a précisé Andrzej Duda. Dans un post sur Twitter, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a transmis aux participants que l’Amérique « s’engage à défendre le flanc oriental de l’OTAN, à renforcer la sécurité énergétique de la région et à œuvrer ensemble pour soutenir l’Ukraine ». Les chefs d’Etat de Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, de Bulgarie et de Hongrie y ont été présents. Ceux de la République Tchèque et de la Slovaquie ont eu des interventions en ligne. Il en a été de même pour le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, qui a dû annuler sa visite en Roumanie pour des raisons médicales.



    Visite — Le président Emmanuel Macron se rendra mardi en Roumanie, pour rencontrer les troupes françaises qui y sont stationnées, puis en République de Moldova mercredi afin daffirmer son soutien à ce pays affecté par la guerre en Ukraine, a annoncé vendredi lElysée. La présidence française a précisé quune visite du chef de lEtat en Ukraine se déroulerait à une date qui na pas été encore fixée, au moment où elle sera « utile au président (Volodymyr) Zelensky ».



    FMI — Le FMI a amélioré ses prévisions pour la croissance économique de la Roumanie, tablant sur une avancée entre 3,5 et 4,5 % pour 2022 et 2023, a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse, le chef de la mission du FMI en Roumanie, Jan Kees Martijn. L’incertitude associée à ce pronostic est très élevée, vu le risque d’une escalade de la guerre en Ukraine et celui que les livraisons de gaz depuis la Russie soient stoppées, ce qui entraînera la hausse des tarifs de l’énergie et diminuera les échanges économiques entre les partenaires européens, a encore précisé le responsable du FMI. Il constate aussi que le PIB de la Roumanie a atteint le niveau d’avant la crise de la première moitié de 2021, pour se redresser vite par la suite au premier trimestre de 2022, après la vague de Covid de l’automne dernier. Par ailleurs, selon les données provisoires publiées cette semaine par l’Institut national de la statistique, le PIB de la Roumanie a connu une croissance de 6,5 % au premier trimestre de cette année, par rapport à la même période de l’année dernière.



    OCDE — Le gouvernement de Bucarest se félicite de l’adoption de la Feuille de route pour l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans la cadre de la réunion ministérielle de Paris. Selon un communiqué, le document fixe les termes, les conditions et les étapes du processus d’adhésion de la Roumanie à l’organisation, et vise l’harmonisation de la législation, des politiques et des pratiques nationales sur celles de l’OCDE. Le premier ministre Nicolae Ciucă a affirmé que l’adoption de la Feuille de route pour l’adhésion était un signal encourageant et une reconnaissance du potentiel de la Roumanie de convergence avec les Etats aux économies mûres.



    Frontières — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et son homologue de Chişinău, Natalia Gavriliţa, ont discuté, vendredi, à Bucarest, de l’optimisation du trafic à la frontière avec l’Ukraine et la République de Moldova. Selon le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru, les deux chefs de cabinets ont échangé afin de trouver des solutions aussi fonctionnelles que possible, car il y a une très grande pression à certains postes-frontières, tels celui de Galaţi (sud-est). Le ministère de la Défense envoie un bac supplémentaire à Isaccea (sud-est), alors que dans le nord, deux nouveaux postes-frontières seront ouverts.



    Pont — Deux enquêtes pénales ont été ouvertes après l’écroulement d’un pont sur la rivière Siret, dans le village de Luţca, comté de Neamţ (nord-est de la Roumanie), alors qu’il était traversé par un poids-lourd et une fourgonnette. Les deux chauffeurs ont été blessés dans cet incident. Le pont avait été rouvert au trafic en novembre dernier et c’est pourquoi les autorités veulent savoir comment il a été réhabilité et pourquoi il s’est écroulé six mois seulement après son inauguration. L’automne dernier, le président du Conseil départemental de Neamţ, Ionel Arsene (du PSD, au pouvoir), annonçait la reprise en toute sécurité du trafic routier, chose impossible, selon les informations officielles, récemment dévoilées. En fait, le ministère du Développement a affirmé que cet investissement n’était pas achevé car aucun procès-verbal de réception à la fin des travaux n’avait été signé. Les responsables de l’Inspection d’Etat dans le bâtiment ont également été déployés sur place, pour une enquête indépendante. A noter aussi qu’en avril dernier, M Arsene a été condamné à 8 ans et 4 mois de prison ferme pour des faits de corruption, mais il est toujours le chef du Conseil départemental puisque le jugement n’est pas définitif.



    Entreprises — Les compagnies roumaines contrôlées par des entités russes visées par les sanctions internationales pourront continuer leur activité sans voir leurs comptes bancaires bloqués, mais uniquement dans le cadre d’un système de supervision de l’Etat. C’est ce qu’a décidé jeudi le gouvernement roumain par décret d’urgence. Le but de cette décision est de protéger les salariés Roumains, tout en respectant le régime des sanctions européennes.



    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie prépare le match de samedi à Bucarest contre la Finlande dans le 3e groupe de la Ligue B de la Ligue des nations. Les deux premiers matchs – lamentables selon la presse sportive roumaine – ont été des défaites pour la Roumanie qui sest inclinée face au Monténégro et à la Bosnie. La semaine prochaine les Monténégrins sont attendus à Bucarest, alors que les deux derniers matchs de la Roumanie sont prévus en septembre contre la Finlande et à domicile contre la Bosnie.


  • 06/04/2022 (mise à jour)

    06/04/2022 (mise à jour)

    Taux directeur – L’indice Robor sur une période de trois mois en fonction duquel est calculé le coût des crédits à la consommation en lei au taux d’intérêt variable a grimpé de 4,62 % à 4,68 %. Conformément à la Banque nationale de Roumanie, l’indicateur Robor touche à son niveau le plus élevé en 9 ans. Mardi, la Banque centrale a décidé de majorer à partir de mercredi son taux directeur de 2,5 à 3% par an, mesure qui détermine l’évolution des taux d’intérêt bancaire et constitue le principal instrument de lutte contre l’inflation. La BNR prévoit une hausse annuelle de linflation supérieure aux prévisions faites en février, en raison de la flambée des prix des carburants et des aliments, suite à la guerre en Ukraine et aux sanctions contre la Russie.



    Chauffeur — Le ministère roumain des Affaires étrangères a rejeté la réaction de l’Ambassade de la Fédération de Russie à Bucarest suite à l’incident qui a eu lieu au siège de la mission diplomatique mercredi matin et affirme qu’elle est hâtive, complètement inappropriée et inopportune à qualifier cet incident de quelque manière que ce soit. Antérieurement, l’Ambassade de Russie avait déclaré qu’« il ne faisait aucun doute » que le chauffeur qui a percuté le mur de la mission diplomatique « a commis cet acte sous l’influence d’une explosion d’hystérie antirusse ». Rappelons qu’un chauffeur est décédé mercredi matin, après que sa voiture eut percuté, à l’aube, le mur de ladite ambassade et, juste après l’impact, l’homme s’est immolé par le feu. L’enquête dans ce cas est menée par le Parquet près le Tribunal de grande instance de Bucarest et par la Police de la Capitale. Les médias de Bucarest affirment qu’il s’agit d’une personne relativement connue, Bogdan Drăghici, le chef d’une ONG de lutte contre la discrimination des pères, condamné pour des abus sexuels commis sur sa fille. La veille, il aurait posté sur Facebook un texte de solidarité avec l’Ukraine envahie par les troupes de Moscou.



    Expulsions — La Roumanie vient d’expulser 10 diplomates russes, et s’ajoute à des Etats tels la France, l’Allemagne, l’Italie, le Danemark, la Slovénie et la Suède, qui ont adopté des décisions similaires pour protester contre les atrocités perpétrées par l’armée russe en Ukraine. Près de 200 diplomates ont été renvoyés à Moscou ces derniers jours, cette démarche marquant une nouvelle dégradation des relations entre les chancelleries occidentales et la Russie. L’adjoint au ministre russe des Affaires étrangères, Aleksandr Grouchko, a précisé pour l’agence TASS que son pays répondrait de la même manière. Il a souligné que l’expulsion du personnel diplomatique des capitales de plusieurs Etats européens constituait un coup dur infligé aux canaux de discussion diplomatiques.



    Gouvernement — Les salariés des entreprises contraintes à réduire ou à suspendre leur activité à cause du conflit d’Ukraine pourront toucher le chômage partiel à hauteur de 75 % de leur salaire. C’est la décision adoptée ce mercredi par le gouvernement roumain. Cette mesure s’applique tant aux compagnies directement affectées par le conflit militaire qu’à celles qui sont touchées indirectement, a annoncé le ministre du Travail, Marius Budăi. Il a précisé que l’exécutif soutient toute sanction contre la Russie, mais aussi le fait qu’aucun citoyen roumain ne doit souffrir, c’est pourquoi la mesure a été adoptée. Ce mercredi, le cabinet de Bucarest a approuvé une ordonnance d’urgence selon laquelle le Programme national d’investissements « Anghel Saligny » bénéficie d’une majoration du budget de quelque 3 milliards d’euros, pour arriver à 65,5 milliards de lei, soit environ 13 milliards d’euros. Le programme vise des investissements dans les réseaux d’eau courante et d’assainissement, dans des projets d’infrastructure routière ainsi que dans des réseaux de distribution du gaz.



    Meeting — Le Bloc national syndical a organisé ce mercredi un meeting de protestation à Bucarest auquel ont pris part plusieurs milliers de personnes. Les 35 fédérations syndicales affiliées à cette confédération — tant du secteur privé que du secteur public — ont réclamé l’adoption de mesures de soutien pour compenser les effets économiques de la guerre d’Ukraine. Le Bloc national syndical a demandé des mesures urgentes pour la sécurité énergétique et alimentaire de la Roumanie, dans le contexte de la flambée des prix de l’électricité, du gaz et des carburants.



    Covid-19 — 2 320 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été rapportés mercredi en Roumanie, un bilan inférieur au jour précédent. Les autorités ont également rapporté 18 décès des suites de la Covid-19. 2 290 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 338 en réanimation. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe est à la hausse, selon les médecins. Dans certaines situations, les malades de grippe ont été même hospitalisés.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe, deux jours durant, à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’OTAN à Bruxelles. L’agenda des pourparlers contient la mise en œuvre des décisions du sommet extraordinaire de l’OTAN du 24 mars, avec un accent particulier sur la consolidation de la posture alliée de dissuasion et de défense sur le Flanc est, suite à l’agression de la Russie contre l’Ukraine et des conséquences de celle-ci sur la sécurité euro-atlantique. Conformément à un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les responsables analyseront aussi les évolutions sur le terrain en Ukraine, y compris les crimes contre la population civile, la dynamique politique et la poursuite de l’appui de l’Ukraine par les Etats alliés et partenaires. A l’occasion de cette réunion, Bogdan Aurescu soulignera l’importance de l’implémentation rapide des décisions du sommet de l’OTAN en mars, avec un accent particulier sur la constitution des nouveaux groupes de combat de l’OTAN, dont un en Roumanie, qui contribueront au renforcement de la sécurité sur l’entier flanc est. « Il faut être réalistes. La guerre peut durer longtemps, plusieurs mois, des années même », a estimé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, avant la réunion. Il a réaffirmé que Moscou prépare une offensive dans l’est de l’Ukraine afin de prendre le contrôle sur l’ensemble du Donbass et de faire un pont terrestre avec la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par le Russie en 2014.



    Ukraine — Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à l’adresse de la Russie. Il s’agit de plusieurs compagnies et de 18 personnes, dont les filles du président Vladimir Poutine, mais aussi du vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev. Deux institutions financières russes majeures sont visées, entre autres : SberBank et Alpha Bank. La nouvelle série de sanctions comprend aussi l’interdiction de faire de nouveaux investissements dans ce pays. Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en l’espace de deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes.

  • L’antenne roumaine de La French Tech

    L’antenne roumaine de La French Tech

    Aujourd’hui, nous parlons entrepreneuriat entre la France et la Roumanie, dans les deux sens, mais à un autre niveau. Mon interlocuteur est un entrepreneur très connu, Grégoire Vigroux, qui dirige l’antenne roumaine de La French Tech.

  • Les aînés valent leur pesant d’or

    Les aînés valent leur pesant d’or

    Certains clichés dangereux ont vu le jour dans la société roumaine. Parmi eux, l’idée qu’il est presque impossible de retrouver du travail après 45 ans. Par conséquent, nombreux sont ceux qui, malgré leur mal-être au travail, ne se pressent pas pour trouver un autre emploi, partant du principe que personne ne voudra d’eux. D’autres, sans emploi, et qui ont déjà essuyé plusieurs refus à l’embauche, ont perdu confiance en eux et n’ont plus la motivation de continuer à chercher du travail. Existe-t-il vraiment une malédiction des plus de 45 ans ? Est-ce notre réalité désormais ? Ils ne peuvent pas trouver de travail après cet âge, dans une société qui évolue, il est vrai, à une vitesse vertigineuse ? Quelles qualités et compétences doit présenter un candidat de plus de 45 ans pour espérer se faire embaucher ? Et qu’est-ce qui l’empêche d’avancer ? Raluca Dumitra, Directrice Marketing du groupe eJobs, explique :



    « Il est vrai que les candidats de plus de 45 ans sont ceux qui ont le plus de défis à relever sur le marché de l’emploi. L’une des raisons principales, c’est leur manque d’aisance avec les outils numériques, à la différence des nouvelles générations. Les questions de la flexibilité et de la volonté de sortir de sa zone de confort, de découvrir autre chose, sont aussi moindres chez les candidats de cette tranche d’âge. A l’inverse, il ne faut pas oublier qu’ils présentent aussi de nombreux atouts. Par exemple, leur grande expérience, qu’ils peuvent partager ensuite avec les plus jeunes de leur équipe. Ils ont aussi beaucoup d’endurance et sont très ponctuels. »



    Autrefois, on parlait d’apprentissage sur le tas, littéralement de « voler le métier », en roumain, donc de l’apprendre en regardant quelqu’un qui le pratique. Aujourd’hui on parle d’observation (shadowing, en anglais). C’est du pareil au même : le plus âgé transmet son savoir au plus jeune, et il est d’ailleurs très possible que l’inverse soit vrai aussi. En somme, un employé de plus de 45 ans a plus de chances de conserver son poste (ou d’en trouver un nouveau) s’il est disposé à partager son expérience avec les autres. Après tout, il a lui aussi sûrement « volé » le travail de quelqu’un d’autre pour commencer. Ou plutôt, il a sûrement fait de l’observation. Raluca Dumitra raconte :



    « Il est évident qu’il existe une grande différence en termes de connaissances et d’expérience, et c’est tout naturel, entre les candidats âgés de plus de 45 ans et les plus jeunes. Mais il est possible d’en faire un atout. Il faudrait créer des programmes dans lesquels les plus jeunes feraient de l’observation, pour profiter de l’expérience des plus âgés. Tout le monde pourrait en profiter, les plus jeunes, comme ceux âgés de plus de 45 ans, qui pourraient partager leurs connaissances et ainsi se sentir valorisés au sein de l’entreprise. Et bien sûr, cela représenterait aussi un avantage pour l’employeur. »



    Les candidats de plus de 45 ans présentent aussi des inconvénients. Ils sont souvent plus rigides et certains ne sont pas disposés à revoir leur salaire à la baisse pour un nouvel emploi. Mais voyons ensemble, avec Raluca Dumitra, quels sont les avantages :



    « Les employeurs préfèrent le plus souvent faire appel à des plus jeunes sans expérience, et ce pour des raisons très simples. D’abord, parce qu’ils peuvent les former selon leurs critères, ce qui, pour être honnête, est beaucoup difficile avec les candidats de plus de 45 ans. En effet, plus nous vieillissons, plus il est difficile de faire preuve de flexibilité et de se plier aux attentes des employeurs. D’autre part, il est évident que la question financière entre aussi en compte. Les candidats de plus de 45 ans ont, pour la plupart, des prétentions salariales qu’ils ne veulent pas revoir à la baisse. Il est donc souvent plus rentable pour l’employeur d’embaucher un candidat sur un poste junior avec un salaire moindre, qui sera formé et modelé pour correspondre aux besoins de l’employeur. Bien évidemment, embaucher et former un jeune ne veut pas dire qu’il fera toute sa carrière dans la même entreprise. C’est un risque que l’employeur est prêt à prendre. A l’inverse, on sait que cela représente un risque moindre chez les candidats de plus de 45 ans, car ils sont beaucoup plus stables dans leur choix de carrière. »



    La dernière étude réalisée par eJobs a mis en évidence certains aspects positifs pour la génération des plus de 45 ans. Les voici :



    « Je ne crois pas que 45 ans rime forcément avec difficultés. Il est vrai que ces candidats rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit pour eux de s’intégrer dans une équipe plus jeune. Ils le reconnaissent eux-mêmes. Il est donc évident qu’il existe un conflit générationnel en ce sens, une différence de mentalité qui engendre des problèmes de communication. Dans le cadre de notre étude la plus récente, 42 % d’entre eux ont reconnu ne pas avoir de sujet de conversation en commun avec leurs collègues plus jeunes, et avoir l’impression que c’est à cause de la différence d’âge. C’est encourageant de voir que ces candidats de plus de 45 ans sont prêts à faire ces concessions pour obtenir un meilleur emploi. Près de 45 % d’entre eux affirment être prêts à effectuer une reconversion professionnelle si cela s’avère nécessaire pour l’obtention d’un poste plus intéressant. 16,5 % seraient même prêts à revoir à la baisse leur salaire pour un poste qu’ils considèrent plus prometteur. 8,4 % seraient prêts à partir travailler à l’étranger, et 7 % dans une autre ville de Roumanie. 7 % ont répondu être disposés à apprendre à se servir d’un ordinateur pour travailler. Mais il ne faut pas négliger qu’environ 16 % d’entre eux refuseraient tout compromis, même pour un meilleur poste. »



    L’une des meilleures solutions pour les candidats de plus de 45 ans qui cherchent un travail reste la reconversion professionnelle. Raluca Dumitra ajoute que les Roumains acquièrent ainsi de nouvelles compétences, découvrent un nouvel environnement de travail et gagnent en confiance :



    « Dans l’idéal, il faudrait que de nombreuses entreprises emploient des candidats de plus de 45 ans qui partageraient leur savoir, leurs compétences et leur expérience professionnelle avec les plus jeunes. Tout le monde sortirait gagnant de ce genre de programme. Par ailleurs, j’espère voir de plus en plus de candidats entamer la reconversion professionnelle que 45 % d’entre eux affirment vouloir effectuer. Ils doivent aussi être conscients que leurs compétences sont aussi utiles dans d’autres domaines que le leur. Et surtout, il faut qu’ils comprennent qu’en 2021, le numérique n’est plus un effet de mode, mais bien une condition sine qua non à l’embauche. Ceux qui n’ont pas les compétences numériques nécessaires ont moins de chances que les autres d’être recrutés. Et c’est valable pour toutes les catégories d’âge, pas seulement les plus de 45 ans », a conclu notre interlocutrice, Raluca Dumitra.


    (Trad.: Charlotte Fromenteaud)

  • 30.06.2020

    30.06.2020

    Covid-19 – En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe
    de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19,
    dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans
    la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont
    guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à
    cause de la Covid-19. Depuis une dizaine de jours, on assiste à multiplication
    inquiétante des nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, à cause y compris du
    fait de nombreux Roumains ne respectent pas les gestes barrières. Sur cette
    toile de fond, les experts considèrent qu’il faudrait reporter la quatrième étape
    de relâchement des restrictions, qui devrait s’appliquer à partir du 1-er
    juillet. Les médecins épidémiologistes et infectiologues attirent l’attention sur
    le fait que les nouveaux cas de Covid-19 pourraient continuer à se multiplier,
    en l’absence des mesures-barrières. Les
    autorités roumaines recommandent trois gestes simples pour combattre l’infection:
    porter un masque dans les espaces clos et dans les zones bondées, même en plein
    air, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou les désinfecter avec des
    produits désinfectants, garder une distance physique de deux mètres entre les
    personnes.












    Economie – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à
    Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre
    sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un
    mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines
    spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au
    taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons
    résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les
    investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record.
    Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain
    collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre
    du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie
    nationale.






    Parlement
    – Le Parlement de Bucarest
    pourrait décider aujourd’hui de la mise en place d’une commission d’enquête relative
    aux achats publics pendant la pandémie. C’est le groupe social-démocrate, en
    opposition, le plus nombreux groupe
    parlementaire, qui a proposé la création d’une telle commission, pour vérifier
    tous les achats de matériel sanitaire effectués par le Gouvernement libéral au
    cours de la crise sanitaire. La semaine dernière, le directeur général d’Unifarm,
    la compagnie d’Etat qui gère les achats de matériel pour les hôpitaux, avait
    été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption.


    Sondage – Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des
    baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération
    des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion
    auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie.
    Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des
    compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité
    a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus
    de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut
    miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de
    la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait
    passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très
    importante du sondage – 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital
    travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé
    pour l’intervalle février – avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce
    résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront
    tous les trois mois.
















    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu aujourd’hui une
    conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux
    hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la
    pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale
    et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont
    également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir
    la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la
    signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement
    des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes
    à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre
    roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement
    constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine
    et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.


    Cinéma – Le film « La Gomera »/ Les
    Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des
    Prix Gopo – qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma
    de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur
    film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi,
    un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée
    par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El
    Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix
    Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en
    partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e
    édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.

    Météo – Le ciel est
    plutôt clair en ce moment en Roumanie, mais des pluies à verse sont signalées
    dans les zones de montagne. Une alerte jaune à l’instabilité météo temporaire
    est en vigueur jusqu’à ce soir dans la moitié est du pays. Dans la moitié sud,
    il fait très chaud et les températures continueront à monter dans les deux
    semaines à venir dans la quasi-totalité des régions. L’instabilité
    atmosphérique sera également présente, notamment en montagne. Aujourd’hui, le
    thermomètre affiche entre 25° et 36°. A Bucarest, il y avait 32° à midi.

  • Des mesures de soutien à l’économie

    Des mesures de soutien à l’économie

    A en croire les chiffres, la récession de l’économie roumaine n’a pas été si grave que le gouvernement le craignait, a affirmé à Bucarest le premier ministre, Ludovic Orban, lors d’une conférence de presse. Grâce aux mesures adoptées par la Roumanie, les recettes budgétaires ont dépassé les prévisions des pessimistes, a souligné le chef du cabinet de Bucarest, avant de donner comme exemple le remboursement de la TVA ou la poursuite des activités dans le domaine du BTP. « Je crois que le pays devrait tirer profit de l’actuel contexte économique international et devenir une destination privilégiée pour la relocalisation de certaines capacités de production. La Roumanie est prête à offrir de très bonnes conditions pour toutes ces compagnies qui souhaitent relocaliser leurs activités industrielles. Déjà les retours qu’on reçoit sont favorables et je pense que cette opportunité représentera un véritable moteur de croissance économique», a encore précisé Ludovic Orban.

    La clé d’une relance économique est représentée par les investissements, a ajouté le premier ministre. Et lui d’ajouter que bientôt les grandes entreprises se verront mettre à leur disposition un mécanisme censé garantir leur fonds de roulement et les investissements, selon le modèle dont bénéficient déjà les PME.Par ailleurs, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, BERD, est prête à investir 4 milliards d’euros au total, dans des projets de relance économique dans le domaine public et privé, a fait savoir Ludovic Orban. Le responsable de Bucarest a affirmé qu’un encadrement des aides d’Etat pour lequel Bucarest a déjà reçu le soutien de la CE serait bientôt opérationnel. Il s’agit d’une mesure censée permettre aux grands consommateurs de gaz et d’électricité de bénéficier du tarif moyen européen.Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a décidé de débloquer des aides d’Etat pour soutenir les investissements en rase campagne appartenant soit à des sociétés nouvelles, soit développés par de nouvelles capacités de production des compagnies déjà actives sur le marché local.

    A l’heure où l’on parle, le gouvernement roumain travaille déjà pour la mise en place d’un encadrement d’aides d’Etat pour obtenir la garantie et l’assurance du crédit commercial, selon un modèle qui existe déjà en Allemagne et en Italie. Les autorités de Bucarest essayent de débloquer un maximum de fonds européens pour soutenir les PME, surtout dans leurs activités d’investissements. Le gouvernement s’est donné pour principal objectif de dépasser d’ici deux ans, tout au plus, les 6% du PIB alloués aux investissements publics, a fait savoir Ludovic Orban, tout en affirmant que des croissances massives de budget sont envisagées pour tout type d’infrastructure: des transports, énergétiques, sanitaires, des communications ou agricoles. (trad. Ioana Stancescu)

  • Entrepreneuriat social en Roumanie

    Entrepreneuriat social en Roumanie

    Ce guide, dédié à l’entrepreneuriat social, part d’une vingtaine d’histoires parlant d’associations, de fondations, d’entreprises ou d’applications mobiles qui n’en sont qu’à leur début ou encore d’espaces de co-travail et d’affaires en cours de changement. Jennifer Brandel, journaliste et entrepreneure américaine, a été l’invitée spéciale du lancement du guide DOR. Après avoir expérimenté différents modèles d’entrepreneuriat qui ne satisfont plus aux besoins actuels de la société, Jennifer Brandel a décidé de proposer une alternative à la compagnie dite « licorne ». Celle-ci monopolisait le marché et imposait le bénéfice et la compétition comme valeurs essentielles pour la réussite d’une affaire. Or, le nouveau modèle entrepreneurial, baptisé « zèbre », propose une approche ciblée sur le facteur humain et sur l’impact social d’une entreprise. Jennifer Brandel: « Ces dernières années, j’ai écrit pour expliquer dans quel monde nous souhaiterions vivre, quel type d’affaires nous voudrions voir naître, tout cela pour promouvoir des valeurs différentes de celles d’aujourd’hui. Les entreprises auxquelles nous avons pensé, nous les avons dénommées « zèbres ». A la différence des licornes, les zèbres existent bel et bien. A l’image du pelage blanc et noir de cet animal, une entreprise zèbre vise tant le bénéfice que la mission. Elle peut faire deux choses en même temps : réaliser des bénéfices et participer au progrès social. Les zèbres se regroupent en troupeau pour s’entraider. Il s’agit donc d’un animal dont l’avantage compétitif est dans la coopération. Cette série de valeurs n’est pas opposée, mais différente. En clair, au lieu de viser la croissance accélérée, les entreprises zèbres sont pérennes. Au monopole, elles préfèrent une myriade d’affaires capables de coexister. C’est comme dans un jeu où il n’y a plus de gagnants ni de perdants. Bref, ça offre des possibilités de coopération de sorte que tout le monde y gagne suffisamment. »

    Les valeurs mises en avant par Jennifer Brandel, on les retrouve dans le « Guide d’entrepreneuriat social » lancé par la revue mentionnée. L’impact sur la communauté, le niveau de confiance des employés et celui de satisfaction des clients, mais aussi la chaîne d’approvisionnement fondée sur l’éthique et la bonne coopération entre les partenaires comptent le plus dans ces exemples d’affaires. Ecoutons Irina Tacu, coordonnatrice du Guidé DOR: « Nous nous sommes donné pour tâche de trouver des gens qui gèrent des affaires et des organisations à travers le pays et qui ont un impact dans différents domaines d’activité. Nous avons visé tout d’abord à comprendre la vision de l’entrepreneuriat social chez les gens qui connaissent ce milieu, du fait de travailler dans des organisations qui appuient les entrepreneurs sociaux, tels Ashoka România, la fondation NESsT ou bien Social Innovation Solutions. Nous voulions savoir ce qui les poussait à faire ce travail, quelle était leur mission. »

    Les idées entrepreneuriales comprises dans le Guide DOR impliquent plusieurs secteurs d’activité, y compris l’éducation. Ce sont les pédagogies alternatives, en accord avec les besoins émotionnels des enfants, qui sont à l’origine du projet Tzitzi-Poc. Irina Tacu nous en a fourni davantage de détails : « Parmi les histoires sur lesquelles nous nous sommes documentés aux côtés de l’équipe DOR figure aussi Tzitzi-Poc. Une affaire par le biais de laquelle Mirona Păun s’est proposé d’intégrer les émotions dans l’éducation des enfants âgés de 3 à 8 ans. C’est à cette fin qu’elle a créé un spectacle de théâtre permettant aux petits spectateurs d’interagir, de s’impliquer dans l’histoire des personnages. Ainsi peuvent-ils mieux saisir des émotions telles que l’empathie, l’amitié ou l’anxiété, malgré leur âge tendre. »

    Le domaine de l’alimentation est lui aussi pris en compte par l’entrepreneuriat social. Les nouvelles coopératives agricoles entendent venir en aide aux petites communautés d’entrepreneurs et fournir aux Roumains des légumes frais. Une pâtisserie offre des emplois aux femmes issues de familles défavorisées. Irina Tacu: « Nous nous sommes rendus à Apahida, localité du département de Cluj, à la coopérative agricole de Lunca Someşului Mic. C’est là que nous avons fait la connaissance de Anca Marcu, directrice des ventes. Elle nous a expliqué comment fonctionne une coopérative agricole moderne, qui aide les agriculteurs à s’unir et à collaborer pour mieux vendre leurs légumes, afin que nous puissions les acheter directement aux producteurs. « Tort de Bezea » (« Gâteau meringué » c’est comme cela que Simona Crăciun a décidé de nommer son affaire. Au bout de trois ans d’activité, Simona est toujours à la recherche des modalités les plus efficaces permettant d’améliorer la vie des femmes qu’elle emploie dans sa pâtisserie-confiserie. »

    Dans les pages du Guide DOR, on retrouve aussi l’histoire d’un groupe d’architectes, précise Irina Tacu : « Au sein de l’association ArhiPera nous avons appris la merveilleuse histoire d’un groupe d’architectes qui pratiquent l’architecture participative. Ils aident les familles défavorisées de certaines régions du pays à se faire bâtir une maison. Ces architectes élaborent les plans et construisent les maisons avec la participation des familles respectives. FABER, c’est le nom d’un autre projet en cours de réalisation, à Timisoara. Là, 13 personnes travaillant dans des industries de la création ont uni leurs forces pour rénover un bâtiment historique de la ville qui devrait abriter aussi un hub créatif, un bistrot et un espace évènements. Cela parce qu’ils souhaitent souder la communauté créative de la ville en vue d’une meilleure collaboration. »

    Le Guide 2019 proposé par les journalistes de DOR, qui, en dehors des exemples d’entrepreneuriat social, offre des renseignements sur « l’Académie des esprits créatifs », est à retrouver aussi sur le site internet www.dor.ro. (Trad. Mariana Tudose)

  • Présence de l’Agence wallonne à l’exportation à Bucarest

    Présence de l’Agence wallonne à l’exportation à Bucarest

    Anne Defourny est lAttachée économique et commerciale de l’AWEX et de Bruxelles Invest & Export (BIE), pour la Roumanie et la République de Moldova, depuis 2016. Elle est notre invitée de cette édition de Carnet dadresses.


  • Forum économique franco-roumain 2

    Forum économique franco-roumain 2

    Débats très animés au Forum économique franco-roumain. La France est le 5e investisseur étranger dans ce pays, avec 2300 compagnies françaises actives en Roumanie. Les participants ont discuté autour de sujets tels que la compétitivité de léconomie roumaine, les ressources humaines en Roumanie, les rapports de confiance entre Français et Roumains ou encore lentrepreneuriat.

  • Start-up Nation, une nouvelle édition

    Start-up Nation, une nouvelle édition

    L’application pour les inscriptions au programme Startup Nation 2018 a été officiellement lancée, ce jeudi, en Roumanie. Les sociétés créées après le 30 janvier 2017 et actives dans les domaines de la production, des industries créatives, des services ou du commerce, ont 30 jours à leur disposition pour déposer des projets. Le programme offre des financements non remboursables à hauteur de 43.000 d’euros, une somme qui peut couvrir entièrement les dépenses éligibles d’un projet. Plus de 1400 candidatures ont déjà été déposées.

    Startup Nation se donne pour objectifs principaux de stimuler la création et le développement des PME et d’améliorer les performances économiques de celles-ci, notamment dans les régions géographiques moins développées économiquement et où ces sociétés sont moins présentes par rapport à la moyenne européenne. On envisage aussi de stimuler la création d’emplois et l’insertion sur le marché du travail des personnes défavorisées, des chômeurs et des jeunes diplômés en quête d’emploi. Plusieurs conditions sont à remplir pour être éligible : la société doit proposer au moins un emploi à plein temps en CDI et le garder pendant au moins 2 ans après la finalisation du projet.

    Le ministre chargé du Milieu des affaires, du commerce et de l’entrepreneuriat, Ştefan Radu Oprea, recommande aux entrepreneurs d’être réalistes en ce qui concerne leur plan d’affaires : « Ils doivent bien réfléchir à leur plan d’affaires, au nombre d’emplois soutenables qu’ils sont capables de créer. Et ce, parce que nous avons constaté qu’il existe des conseillers moins honnêtes, qui insistent sur un très grand nombre d’emplois. J’aimerais que l’entrepreneur soit conscient des possibilités offertes par son entreprise, afin de créer un nombre d’emplois réaliste et soutenable. »

    Les chances de recevoir un financement augmentent aussi en fonction des acquisitions prévues dans le projet de candidature. D’autres critères s’y ajoutent. Le ministre Ştefan Radu Oprea explique : « Côté emplois, il existe 4 critères à prendre en considération. Premièrement il faut qu’ils soient stables et durables. Le deuxième critère concerne le public cible, c’est-à-dire les jeunes diplômés qui viennent d’achever leurs études ou qui sont au chômage ou encore les personnes handicapées. Le 3e critère vise les investissements dans les équipements. Enfin, le 4e critère se réfère à la date et l’heure du dépôt de la candidature. »

    Notons pour terminer que le programme Startup Nation a été simplifié et amélioré après l’expérience de la première édition. Là, sur les 10.000 projets sélectionnés, 8.444 contrats ont été conclus, dont 7.200 sont déjà en déroulement, a encore précisé le ministre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Entreprises francophones cherchent étudiants roumains

    Entreprises francophones cherchent étudiants roumains

    Il était une fois, ici et ailleurs sur cette grande planète qui est la
    nôtre, quand Internet et les réseaux sociaux n’étaient que des rêves de fous et
    la mobilité était un concept plutôt théorique, l’accès des jeunes étudiants au
    monde de l’emploi se faisait, en règles générales, après l’obtention du diplôme
    universitaire. Les connaissances pratiques venaient après l’embauche et sur
    certains méridiens et parallèles, faire toute sa carrière au sein d’une même
    entreprise c’était l’idéal. Aujourd’hui, le paysage a radicalement changé. Les
    entreprises recrutent dans les amphithéâtres des universités ; pour les
    jeunes étudiants, travailler pendant les années de fac est un atout à
    l’embauche après le diplôme, la mobilité est chose courante et la maîtrise
    d’une, voire de plusieurs langues étrangères, est une condition de réussite.
    C’est dans cet ordre d’idées qu’un Forum des étudiants-entreprises
    francophones en Europe Centrale aura lieu ce samedi 21 avril à Bucarest.


  • Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Alors viens au Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Entrée libre sur inscription:

    https://www.eventbrite.fr/e/inscription-forum-regional-des-etudiants-entreprises-francophones-en-europe-centrale-et-orientale-42507099880


    Entreprises participantes : BRD, Pentalog, AKKA, Genpact, Cegedim, Telus, Decathlon, Amaris, Cabinet d’Avocats GRUIA DUFAUT, H Grup It expert, Experbuy, Citypassenger, EBC HR solutions, Le Carroussel, Rue de la Paye.



    Présentation : Organisé par le Comité des étudiants francophones Gaudeamus, le Lectorat français de Bucarest, en partenariat avec l’entreprise Franco-jobs, la CCI Française en Roumanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut français de Roumanie, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Université de Bucarest, le Lectorat UPB – FILS de l’Université Politehnica, CampusFrance, RRI et RFI, cet événement a pour but de présenter des entreprises francophones et de les mettre en relation avec les étudiants.



    Apprendre une langue, c’est aussi s’en servir dans le monde professionnel et à côté des stands prévus pour chaque entreprise participante, il y aura des ateliers de développement personnel et professionnel.


    Programme


    9h30 : Ouverture officielle

    9h30 – 17h00 : Stands et rencontres avec les entreprises francophones


    Ateliers (2ème étage)


    Matin (10h-12h)

    Atelier 1 : Succes Stories

    Atelier 2 : Candidater/postuler en ligne par Cristina Briziou (Franco-jobs)

    Atelier 3 : Smart Learning par Nizar Adnani (Université d’Oran)

    Atelier 4 : Prise de parole en public par Virgile Prod’homme (Université de Bucarest)


    Après-midi (14h-17h)

    Ateliers Libres Ensemble – OIF

    Commons Lounge Unirii Bucharest, adresse : 5, Halelor Street

    https://commonslounge.ro/en .