Tag: éoliennes

  • 28.09.2024

    28.09.2024

    Cyclone – Les pluies abondantes et le vent fort seront présentes en cette fin de semaine sur toutes les régions de la Roumanie. A commencer par ce soir, le mauvais temps s’installe d’abord sur l’ouest pour se répandre ensuite dimanche à travers le pays. Les phénomènes les plus sévères sont prévues pour le sud, l’est et sur le relief, où des alertes code orange seront émises. Le reste du territoire sera placé en alerte jaune.

    Les autorités roumaines vont mobiliser des forces supplémentaires dans les départements où des problèmes sont attendus en raison des précipitations apportées par le cyclone Ashley depuis la mer Méditerranée. Parallèlement, la situation sur le Danube est surveillée. 18 bassins hydrographiques à travers du pays ont été placés en alerte météorologique. Alors que les spécialistes suivent attentivement la situation, des équipes de l’Administration des eux roumains ont rempli des milliers de sacs de sable et préparé des outillages d’intervention dans les régions où le débit des rivières devrait augmenter.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, avec la chute des températures en dessous des 0 degrés, la neige sera présente en haute montagne. Les secouristes en montagne exhortent les touristes à éviter les activités en montagne ce weekend, d’éviter les vallées à cause du risque de formation de torrents. La météo s’annonce sévère aussi à Bucarest ou deux événements en plein air ont été annulés.

     

    Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé vendredi qu’il allait achever son mandat à terme, qu’il ne démissionnerait pas de ses fonctions et qu’il ne porterait pas candidat aux élections législatives du mois de décembre. Il a également ajouté qu’il n’avait jamais soutenu et qu’il ne soutiendrait jamais la modification de la législation électorale pour favoriser une seule personne. Cette annonce intervient peu avant que le Bureau électoral central ne règle le sujet de sa candidature au futur législatif de Bucarest.  Conformément au Bureau électoral central, il n’est pas nécessaire que la loi soit modifiée pour que le président puisse se porter candidat sur la liste d’un parti même s’il n’en est membre, mais il ne se portera pas candidat indépendant. Le parti d’où est issu le président roumain, le Parti national libéral, avait dépose une initiative législative conformément à laquelle le président de la Roumanie aurait pu se porter candidat aux élections législatives durant les 3 derniers mois de son mandat en tant qu’indépendant inscrit sur les listes d’un parti ou d’une alliance. Rappelons-le, en fin d’année la Roumanie organise tant des élections parlementaire qu’un scrutin présidentiel et Klaus Iohannis achève son second mandat de chef de l’Etat.

     

    Eoliennes – La Roumanie possède une capacité éolienne terrestre de quelque 3 GW et une ressource éolienne en haute mer suffisamment importante pour produire plus d’énergie qu’elle n’aura jamais besoin – affirment les responsables de la Banque Mondiale. Ils estiment que le potentiel des fermes éoliennes en haute mer s’élèverait à  7 GW. Celles-ci seraient places à au moins 50 km de la côte en eaux peu profondes. Elles pourraient être construites rapidement à commencer par 2030 utilisant les facilités portuaires de la Roumanie et une chaine d’approvisionnement à base de produits locaux – affirme encore la Banque mondiale.

     

    Photovoltaïque – Les quelque 55 millions d’euros alloués à la région du nord-ouest de la Roumanie ont été épuisés vendredi en deux minutes seulement depuis le début d’une nouvelle session de financements pour les personnes physiques du programme « La maison verte photovoltaïque ». Lundi ce sera le tour des habitants du centre du pays de s’inscrire au programme qui se poursuivre durant les 6 prochains jours ouvrables à travers la Roumanie. L’Administration du Fonds pour l’Environnement a alloué un budget record de 2 milliards de lei (environ 400 millions d’euros), des fonds qui aideront 67 000 ménages à réduire leurs factures d’électricité, produite de manière écologique. Pour la première fois, le financement couvre également l’achat de batteries pour le stockage de l’énergie électrique produite. Ceux qui souhaitent s’inscrire doivent avoir leur domicile en Roumanie, être propriétaires du bien immobilier sur lequel les panneaux seront installés, ce bien doit être exclusivement résidentiel et ne doit pas avoir de dettes envers l’État.

     

    Automobile – Le producteur français de composantes pour automobiles FORVIA, ex-Faurencia, a révisé à la baisse pour la deuxième fois en trois mois ses estimations sur les ventes et le profit annuel, sur le fond des défis auxquels se confrontent les marchés d’Europe et d’Amérique du Nord. Sur le Vieux Continent, la compagnie, septième grand équipementier mondial avec d’importantes activités en Roumanie aussi a précisé qu’il accélérerait ses plans de réduction du personnel. Par conséquent 2 800 emplois seront supprimés avant la fin de cette année et jusqu’à la fin de l’année prochaine leur nombre montera jusqu’à 5 800. En Roumanie, l’entreprise détient entre autres cinq usines et cinq centres de recherche et développement.

     

    Presse – Le Conseil national de l’audiovisuel de Bucarest a demandé aujourd’hui la protection du journaliste roumain Mircea Barbu, correspondent du site d’information Hotnews.ro. Le Conseil a également condamné la décision du Service Fédéral de Sécurité de la Russie d’ouvrir un nouveau dossier pénal à son encontre et de deux autres journalistes qui ont tout simplement fait leur métier dans des zones de conflit entre les forces ukrainiennes et russes. Le ministère roumain des Affaires Etrangères a également souligné vendredi que les représentants de la presse devraient être protégées et non pas réduits au silence. Les autorités de Moscou affirment que les trois journalistes auraient traversé illégalement la frontière russe de puis l’Ukraine pour réaliser des reportages dans la partie occupée de la région de Koursk, où l’armée ukrainienne a lancée le 6 aout une offensive surprenante, la première d’une armée étrangère en Russie après la Seconde Guerre Mondiale.

     

     

  • 05.09.2023 (mise à jour)

    05.09.2023 (mise à jour)

    Explosions -
    Le bilan des victimes des explosions de Crevedia (dans le sud du pays, près de
    Bucarest) s’est alourdi mardi, d’un nouveau décès- informe le Ministère roumain
    de la Santé, portant à 5 le nombre total des morts. Il s’agit d’un citoyen
    d’origine népalaise, qui avait des brûlures sur plus de 90 % de la superficie
    de son corps. Pour rappel, deux fortes explosions de citernes à gaz liquéfié,
    suivies d’un incendie dévastateur, se sont produites le 26 août dernier, dans
    une petite localité située pas loin de la capitale, dans une station de GPL qui
    y fonctionnait illégalement. Aux 5 décès s’ajoutent plusieurs blessés, dont
    ceux en état très grave ont été transférés à l’étranger pour recevoir des soins
    médicaux.


















    OTAN
    – « Avec les alliés, nous allons continuer à renforcer les structures de
    l’OTAN sur le territoire roumain » a déclaré mardi le chef de l’Etat
    roumain, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que la Roumanie continuera à appuyer
    l’Ukraine voisine, envahie par les troupes russes, aussi longtemps qu’il sera
    nécessaire. Klaus Iohannis a accueilli sur la base militaire de Cincu, dans le
    centre de la Roumanie, le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel. A
    cette occasion, il s’est adressé aux militaires qui font partie du Groupement
    de combat sous l’égide de l’OTAN, de Roumanie. Il s’agit d’un millier de
    soldats français, néerlandais, belges, luxembourgeois réuni au sein d’un groupe
    dirigé par la France.


    Electricité
    – En Roumanie, le parc éolien a produit mardi plus de 40% de la consommation
    d’électricité. L’Administration nationale de la Météorologie a
    placé mardi en alerte jaune aux fortes rafales plusieurs départements du sud et
    du sud-est où se trouvent la plupart des éoliennes de Roumanie. Selon
    l’Autorité nationale pour la réglementation énergétique, les turbines des
    éoliennes ont une capacité totale de 3026 MW et mardi, la plupart d’entre elles
    tournaient. En deuxième position dans le classement des sources énergétiques
    roumaines on retrouve celles nucléaires, suivies par les sources hydrauliques
    et le charbon.




















    Réfugiés – Un réseau de coordination pour les réfugiés a été
    lancé mardi, à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Selon l’agence ONU pour
    les réfugiés, depuis le début de la guerre en Ukraine, quelque 4 millions de
    réfugiés ukrainiens ont franchi la frontière avec la Roumanie, dont 95.000 y
    sont restés et donc, leur insertion s’avère nécessaire. Le représentant de
    l’Agence onusienne pour les réfugiés, Pablo Zapata, a déclaré que la Roumanie a
    fait preuve de cohérence dans l’aide accordée aux réfugiés. Lundi, le Ministère
    roumain du Travail a annoncé que depuis le début de l’invasion russe en
    Ukraine, plus de 6500 Ukrainiens ont décroché un contrat de travail en
    Roumanie.


    Chisinau – La présidente de la République de Moldova, la
    pro-occidentale Maia Sandu se trouve en tête des intentions de vote des
    électeurs moldaves, avec 29,4% des voix, selon un sondage d’opinion cité par
    Radio Chisinau. Elle est suivie par le socialiste pro- russe, Igor Dodon, 18%
    et par l’actuel maire de Chisinau, Ion Ceban, 5,6%. Si des élections
    parlementaires avaient lieu en ce moment, trois partis seulement dépasseraient
    le seuil électoral obligatoire : la formation présidentielle Action et
    Solidarité, avec plus de 24% des voix, le parti socialiste PSRM, avec 13,4% et
    le Parti de la Renaissance associé avec les populistes pro-russes de Sor, avec
    8,6%. 47% des Moldaves soutiennent l’adhésion de leur pays à l’UE et 32%
    espèrent que la Moldavie rejoigne l’Union douanière dominée par la Russie.
    Presque 60% des personnes interrogées considèrent que le pays se dirige dans
    une mauvaise direction. Parmi les aspects les plus inquiétants, on retrouve les
    prix, la pauvreté et l’avenir de la jeune génération.










    PPE – La
    direction du Parti populaire européen, le plus grand groupe politique du
    Parlement européen, a décidé que le Parti national libéral, membre de la
    coalition au pouvoir de Roumanie, soit la hôte du congrès du PPE avant les
    élections euro-parlementaires de l’année prochaine. Plus de 2000 délégués de
    plus de 40 pays y participeront. Parmi eux, des chefs d’Etat et de gouvernement
    et des responsables de parti aux côtés de la cheffe de la CE, Ursula von der
    Leyen, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola et les commissaires
    européens de la famille politique des populaires européens. Selon des sources internes,
    le congrès organisé à Bucarest sera une occasion pour le PPE de se fixer une
    stratégie électorale européenne censée lui permettre un renforcement en vue du
    prochain cycle électoral.


    Football -
    La sélection roumaine de football masculin se prépare pour rencontrer l’équipe
    d’Israël samedi, 9 septembre et celle du Kosovo, mardi, 12 septembre, dans le
    cadre des matchs de qualification à l’Euro 2024 de l’année prochaine, en
    Allemagne. Après quatre matchs au sein du groupe soldés par deux victoires et
    deux matchs nuls, la Roumanie a 8 points et se trouve en deuxième position
    derrière la Suisse, avec 10 points. Les deux équipes premièrement classées
    obtiendront leur qualification. La dernière participation de la Roumanie à un
    championnat européen de football remonte à 2016, tandis que la dernière fois
    que notre pays a participé à un championnat mondial date de 1998.




    Météo -
    En Roumanie, il fait généralement beau. Quelques pluies éparses sont prévues
    pour mercredi. Les températures iront de 23 à 30 degrés. Nous aurons 30 degrés
    mercredi, à midi, dans la capitale roumaine.

  • Le parlement européen et l’énergie verte

    Le parlement européen et l’énergie verte

    A Strasbourg le parlement européen a adopté avec une large majorité le plan RePowerEU, par le biais duquel le bloc communautaire accorde aux Etats membres des fonds non-remboursables pour qu’ils d’améliorent le secteur de l’énergie verte. D’une valeur totale de 20 milliards d’euros, le plan vise à réduire la dépendance énergétique de la Russie et à accélérer la transition vers l’énergie verte, améliorant en même temps, la résilience du système énergétique de l’UE.

    Chaque Etat membre aura accès à ces fonds, à condition de mettre en application les objectifs décidés par cette nouvelle loi européenne. Il s’agit de la diversification des ressources d’approvisionnement en énergie, mesure censée mener à une réduction de la consommation, ainsi qu’à l’accélération du processus de transition à l’énergie verte, propre et bon marché. Les membres du parlement européen ont convaincu les Etats membres d’allouer au moins 30% des fonds obtenus par le biais de RePowerEU pour des projets nationaux et multinationaux consacrés aux blocages actuels dans des domaines tels les transports, la distribution et le stockage de l’énergie, ainsi que l’amplification des flux transfrontaliers. Et pas dernièrement, les eurodéputés se sont assuré que les mesures étaient conçues pour soutenir les investissements censés combattre la précarité énergétique des familles vulnérables, des PMEs et des micro entreprises.

    La Roumanie bénéficiera d’une allocation totale de 1,4 milliards d’euros pour le financement de projets dans le domaine de l’énergie, de l’argent que les autorités de Bucarest devraient utiliser jusqu’en 2026. Le gouvernement roumain doit présenter à la Commission européenne son propre projet d’investissements avant le 30 avril. L’eurodéputé roumain, Siegfried Mureşan, co-rapporteur du Parlement européen en charge de ce projet a précisé que juste après l’approbation des plans nationaux, les Etats bénéficieront d’un préfinancement de 20% de la part de la Commission et dans le cas de la Roumanie celui-ci s’élève à quelque 280 millions d’euros.

    Un autre co-rapporteur, l’eurodéputé roumain Dragoș Pîslaru, a affirmé que par le biais de ce plan, la Roumanie pourrait augmenter sa capacité de production de l’énergie verte par le biais de projets d’envergure, tels les champs de turbines éoliennes. Il a ajouté que la par le biais de REPowerEU, l’Union a réalisé un objectif révolutionnaire : à savoir les micro-investissements visant à réduire les factures énergétiques du consommateur final vulnérable ou du petit entrepreneur vulnérable. Selon l’élu européen, les fonds seront utilisés aussi pour la modernisation des maisons individuelles. « Nous avons en Roumanie cinq millions de maisons individuelles qui sont en un état de détérioration avancé et qui se confrontent à un important problème d’efficacité énergétique », a ajouté Dragoș Pîslaru. Et à lui d’ajouter qu’il s’agissait d’une question historique que REPowerEU serait à même de gérer, c’est-à-dire de moderniser au niveau des normes de l’année 2023 au moins 10% de la totalité des habitations de Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine – 01.11.2017

    A la Une de la presse roumaine – 01.11.2017

    Une loi controversée visant le statut des fonctionnaires vient d’être adoptée par le Sénat de Bucarest. Entre temps, avec un nouveau président, l’Union Savez la Roumanie s’ambitionne de devenir la deuxième plus importante force politique de Roumanie. Enfin la presse écrite se penche également sur l’énergie verte et notamment sur les investissements dans des éoliennes.



  • Survol du secteur énergétique

    Survol du secteur énergétique

    Les travaux au gazoduc passant sous le Danube et censé relier la ville bulgare de Roussé à celle roumaine de Giurgiu touchent à leur fin, ont fait savoir les autorités des deux pays. Annoncée dans un premier temps pour 2012, la connexion gazière longue de 25 km a été reportée de plusieurs années en raison des difficultés à la traversée du Danube. Le pipeline permettra l’acheminement de 1,5 milliards de mètres cubes de gaz par an tout au plus depuis la Bulgarie vers la Roumanie et d’un maximum de 500 millions de mètres cubes de gaz par an depuis notre pays vers son voisin bulgare.

    Le gazoduc, qui sera prochainement mis en service, servira aussi bien aux importations qu’aux exportations ; il a été financé à hauteur de 23 millions d’euros de fonds européens dont 10 millions versés à la partie roumaine et le reste de 13 à la Bulgarie. La réception de l’ouvrage est prévue pour la fin de l’année. La présente conduite s’inscrit dans un projet plus ample censé relier les réseaux gaziers roumain, bulgare, hongrois et autrichien et permettre l’acheminement du gaz naturel de la mer Noire vers l’Autriche.Aux dires de son ministre de l’Energie,

    Victor Grigorescu, la Roumanie approche à grands pas de sa cible d’indépendance énergétique grâce aux importants gisements de gaz découverts en Mer Noire. Ecoutons le ministre Grigorescu au micro de Radio Roumanie : « Plus que son indépendance énergétique, la Roumanie devrait chercher à obtenir sa sécurité énergétique. Pour cela, elle devrait plutôt pérenniser son approvisionnement en gaz que de se doter d’un système fermé. Du coup, cela implique aussi bien de l’indépendance énergétique de sources propres que la possibilité, si nécessaire, d’un approvisionnement de ressources extérieures. Or, le meilleur exemple en ce sens s’avère justement le projet BRHA censé permettre d’utiliser de nouvelles sources de gaz à travers la construction d’un gazoduc reliant la Roumanie à la Bulgarie, la Hongrie et à l’Autriche. Le projet, qui s’étale sur 4 ans, se propose la construction de 528 km de gazoduc nouveau en Roumanie, ce qui ne fait que renforcer ce que je viens de dire, à savoir notre sécurité énergétique».

    A son tour, le secrétaire général de l’Association roumaine des Compagnies d’exploration et de production pétrolière, Daniel Apostol, déclare : « Tout d’abord, il convient de préciser que le projet BRHA est plus qu’une hypothèse, qu’une simple théorie. Il s’agit d’une réalité puisque des éléments sont déjà mis en œuvre. Le projet suppose un investissement gigantesque de la part de la Roumanie avec l’appui de l’UE qui assurera presqu’un tiers de la somme totale dépassant les 500 millions d’euros. A partir du moment où le gazoduc deviendra fonctionnel, les réserves en mer Noire pourront être commercialisées, ce qui fera de la Roumanie un véritable acteur du marché énergétique européen ».

    Pour assurer les travaux en terre roumaine, la société de transport du gaz naturel Transgaz a signé début septembre, à Budapest, un accord lui permettant de se voir financer de 179 millions d’euros à travers le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe. Pendant la première année de fonctionnement du gazoduc aux termes des accords conclus, Transgaz s’engage à assurer un débit de 0,5 milliards de mètres cubes à une pression de 29 bars à la frontière. Le projet BRHA est apparu suite à la nécessité d’une diversification des sources d’approvisionnement en gaz naturel des pays européens, d’un renforcement de la sécurité du ravitaillement en gaz naturel de la Roumanie et de l’acheminement des réserves en gaz de la Caspienne vers les marchés de l’Europe Centrale.

    Dans son intervention radiophonique, le ministre de l’Energie, Victor Grigorescu, s’est également rapporté à la production énergétique des sources renouvelables : « Le rôle que les sources d’énergie renouvelable jouent à présent est déjà une évidence. Du coup, la Roumanie se dirige elle aussi vers des technologies à faible impact pour ce qui est des émissions de dioxyde de carbone. Pourtant, je crois que les technologies actuelles sont loin d’occuper une place significative dans les décennies à venir. Un seul exemple : à l’heure actuelle, en Roumanie, on fait ce que l’on appelle de l’équilibrage. Concrètement, il s’agit de compléter la réserve d’électricité quand le vent ne souffle pas ou quand le soleil n’est plus de la compagnie pour assurer le fonctionnement des panneaux photovoltaïques. Personnellement, je pense qu’à l’heure où l’on parle, on devrait repositionner correctement plusieurs éléments du paysage énergétique de sorte à le préserver équilibré et à même de nous assurer un approvisionnement en toute sécurité. On dispose d’une production de ressources d’énergie renouvelables qui se montre généreuse, ce qui nous permet d’affirmer avoir dépassé nos cibles énergétiques assumées au niveau européen. On a également un secteur minier en détresse, il est vrai, mais on a aussi du potentiel hydroélectrique ». Le document final de la Stratégie énergétique de la Roumanie pour 2016- 2030 paraîtra bientôt.

  • Priorités du secteur de l’énergie

    Priorités du secteur de l’énergie

    Les autorités roumaines affirment qu‘en 2019 la Roumanie produira davantage d‘énergie électrique et de gaz qu’elle consommera, supposant qu’alors la consommation sera la même qu’à présent. La Roumanie va continuer d’importer du pétrole brut mais son exportation d’énergie électrique et celle de gaz excéderont les importations de brut — a dit le ministre délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu. Selon celui-ci la Roumanie intégrera en 2019, aux côtés du Danemark, le cercle exclusif des pays européens qui produisent davantage d’énergie qu’ils consomment. Remarquons qu’actuellement on conçoit la stratégie énergétique de la Roumanie de 2014 à 2035.



    A cet égard, le ministre Nicolescu dit que : “Il faudra que cette stratégie énergétique offre une solution visant le chauffage et il faut sérieusement analyser le scénario selon lequel l’Etat commence à encourager le secteur d’énergie de chauffage utilise l’énergie électrique de source primaire au détriment du gaz et d’autres sources primaires”.



    Les détails sur la stratégie ont été offerts pour Radio Roumanie par le secrétaire d’Etat au Département d’Energie, Karoly Borbely : “Nous avons proposé d’avoir au mois d’octobre un document final à présenter à tous les partis politiques et aux ONG, aux organisations politiques ou professionnelles et vers la fin octobre, début novembre, nous avons l’intention d’avaliser ce document pour pouvoir compter sur une stratégie réaliste de l’énergie qui subvienne aux besoins de la Roumanie dans l’avenir prévisible. Nous appuyons les énergies régénérables mais dans une forme beaucoup plus subtile et soutenable. Le quota d’énergie régénérable de la Roumanie est particulièrement appréciable. Nous avons déjà atteint le quota pour 2020 mais compte tenu du très grand potentiel et du fait qu’un intérêt soutenu existe pour cette zone, il faut trouver une formule équilibrée et soutenable. Il faut en souligner bien clairement l’appui des investissements en matière de biomasse — celle-ci étant une des priorités de la stratégie d’énergie et, non pas en dernier lieu, les réserves non-conventionnelles sur lesquelles nous comptons aussi dans notre pays”.



    Les ressources de gaz de la Mer Noire pourraient avoir une contribution essentielle à la sécurité énergétique de la Roumanie. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Victor Ponta a visité récemment la plate-forme maritime Ocean Endeavor de la zone roumaine en eaux profondes de la Mer Noire où les compagnies EXXON MOBIL et PETROM s’occupent de forages exploratoires des gisements de gaz naturel. Il y a quelques semaines on a entamé les forages de la sonde DOMINO 2 située à environs 200 kilomètres du bord de la mer .



    Voici les propos de Victor Ponta en ce sens : “Les explorations et les investissements de EXXON et de PETROM sont essentiels pour nous. Il s’agit de montants importants . Ce n’est que dans ce périmètre, au cas où les résultats sont bons, que les investissements se monteront à un milliard de dollars et, à la suite de l’accord signé avec TRANSGAZ, PETROM-EXXON, nous avons la garantie d’avoir dans le système national ces ressources dès que l’exploitation de ces ressources découvertes commence. Ceci veut dire que le premier bénéficiaire sera la Roumanie ainsi que la République de Moldova. C’est un message particulièrement important puisque lorsque des compagnies mondiales d’une si grande envergure telles EXXON, OMV, PETROM investissent beaucoup d’argent, ceci veut dire que la confiance existe à l’égard de la Roumanie et, qu’à très bref terme, trois ou quatre ans, on puisse faire que la Roumanie et la Moldova soient le moins possible dépendantes de toute sorte d’importation de gaz. »



    Victor Ponta a mentionné que les nouvelles sont bonnes à l’égard des gisements découverts , qui restent à confirmer compte tenu du fait que la Roumanie a besoin d’être indépendante du point de vue énergétique. On va décider vers la fin de l’année si ces gisements peuvent être exploités : “L’investissement et les opérations de prospection à la Mer Noire se déroulent selon le calendrier, comme il vient d’être précisé. Je ne saurais que souhaiter que les bonnes nouvelles de jusqu’à présent soient confirmées car il s’agit de confirmations ultérieures et, probablement jusqu’à la fin de l’année, on aura aussi la certitude si les ressources découvertes sont vraiment significatives car la Roumanie a besoin d’indépendance du côté de l’énergie. Pour deux raisons, premièrement, de toute évidence, du point de vue politique, au moins à bref et moyen terme, sinon même à long terme, les relations avec la Russie vont en se détériorant, ceci est bien clair. Il faut pouvoir assurer de nos propres ressources le gaz nécessaire, ceci étant un objectif stratégique important. Nous avons l’obligation d’ici quelques années de penser également à l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la Moldova. »



    A noter également que l’énergie électrique produite par les centrales éoliennes, les parcs photo-voltaïques et les centrales à bio-masse couvre 21% de la production nationale, étant la deuxième la plus importante source d’électricité après le charbon qui a un poids de plus de 26%. La production d’énergie nucléaire assure 17,4% du nécessaire, les centrales utilisant des hydrocarbures 14,5% et les centrales hydrauliques – 19,7%. (Trad. Costin Grigore)