Tag: épidémies

  • Rougeole et vaccination

    Rougeole et vaccination

    La Roumanie continue de faire face à l’épidémie de rougeole, a déclaré le ministre de la Santé, AlexandruRafila. Et lui de préciser que plusieurs départements du pays sont particulièrement touchés et qu’en général, les épidémies surviennent au sein des communautés où la couverture vaccinale est assez basse.Selon lui, la rougeole évolue dans toute l’Union européenne, mais en Roumanie l’épidémie est probablement plus rapide que dans d’autres pays. D’ailleurs, cette situation est parfaitement illustrée par les cartes du Centre européen de contrôle des maladies. AlexandruRafila encourage les parents à faire vacciner leurs enfants, la vaccination pouvant se faire chez le médecin de famille.

     

    Dangers de la rougeole

     

    La rougeole est une maladie infectieuse qui se transmet facilement, notamment parmi les enfants non vaccinés.Son évolution est parfois grave et des complications peuvent survenir. Selon le ministère de la Santé de Bucarest, au niveau national 78 % des habitants se sont fait vacciner avec la première dose et 62 % avec la deuxième.

    Les médecins soulignent que de nombreux enfants non vaccinés finissent par être hospitalisés à cause de la rougeole et que certains d’entre eux développent des complications graves, qui peuvent être évitées grâce à l’administration du sérum ROR, qui offre une protection contre trois maladies : la rougeole, les oreillons et la rubéole. Le sérum est inscrit au Calendrier National de Vaccination et est administré gratuitement.

     

    La rougeole affecte les adultes aussi

     

    Bien que l’on parle depuis longtemps de la rougeole comme d’une maladie infantile, les spécialistes avertissent que les adultes peuvent également tomber malades et que l’évolution peut être très grave. Les patients devraient être hospitalisés et peuvent développer des complications, les plus dangereuses étant la pneumonie, l’insuffisance respiratoire ou des problèmes neurologiques, tels l’encéphalite. Les médecins mettent en garde aussi sur le fait que la maladie se transmet extrêmement facilement au sein de la famille, dans les communautés et peut être contractée même par ceux qui attendent d’être consultés dans les unités hospitalières.

     

    Les bénéfices de la vaccination

    Récemment, le ministre AlexandruRafila a souligné que les programmes de vaccination réduisent considérablement la morbidité et la mortalité, notamment parmi les enfants. Il a fait cette déclaration alors qu’un nombre de plus en plus réduit de parents font vacciner leurs enfants dans le cadre du programme national, selon les spécialistes.

    Quant aux adultes, 60 % d’entre eux se sont fait vacciner contre la rougeole. Dans ce contexte, les médecins recommandent que l’objectif des programmes éducatifs en Roumanie soit la vaccination tout au long de la vie.

    Par ailleurs, selon une étude récente de l’Organisation mondiale de la Santé, les vaccins ont sauvé au moins 154 millions de vies au cours des 50 dernières années, soit l’équivalent de six vies chaque minute. Selon l’OMS, les vaccins comptent parmi les inventions les plus efficaces d’histoire, contribuant à prévenir des maladies autrefois redoutées.

  • Les Principautés roumaines et les épidémies

    Les Principautés roumaines et les épidémies

    Cela fait près de deux ans que la pandémie de covid-19 est en tête des infos et des débats, partout dans le monde. Médecins, psychologues, sociologues, spécialistes de l’éducation et autres experts présentent les données accumulées dans leur champ de connaissances, afin d’en tirer des conclusions pertinentes. Bien que leur profession traite du passé, les historiens ne sont pas non plus restés indifférents aux défis du temps présent et racontent les expériences vécues par l’humanité, confrontée à des épidémies des temps passés. Le virus responsable de la maladie Covid-19 a une identité, car la science du XXIe siècle a réussi à le mettre en évidence et analyser son comportement. Mais à d’autres époques, les agents des infections étaient quasi inconnus, les gens tenant pour responsables la fatalité et le manque de chance. Le Musée national d’histoire de la Roumanie et les Archives nationales se sont donné la main pour organiser une exposition consacrée aux « Épidémies dans l’histoire des Principautés roumaines », accueillie par l’institution muséale. L’année 2021 a marqué le 190e anniversaire des Archives nationales, fondées en 1831, à l’époque du Règlement organique, première ébauche de Loi fondamentale dans les principautés de Valachie et de Moldavie. C’est justement à cette occasion festive que ladite institution a tenu à montrer au public des documents qui parlent des épidémies, de peste, choléra, fièvre typhoïde, de typhus ou de grippe espagnole, ayant frappé ces deux pays roumains. L’archiviste Claudiu Turcitu, coordinateur de l’exposition, en a fournit de nombreux détails intéressants : « Nous nous sommes lancés dans cette démarche afin de montrer ces documents au public dans les circonstances actuelles. Or, quoi de mieux que montrer les documents relatifs aux infections pour marquer les 190 ans d’activité des Archives nationales ? C’est ainsi qu’est née l’idée de l’exposition, d’autant plus que nous préparons aussi un volume de documents sur le service des quarantaines. »L’exposition inclut des documents originaux et des photocopies de cartes, listes, tableaux, pages journaux, documents paroissiaux, enseignes officielles, notices personnelles. Le document le plus ancien, datant du XVIIe siècle, se réfère à une épidémie de peste, maladie qui a tué le plus grand nombre de gens jusque vers la fin du XIXe siècle. Le 12 mars de l’année 7145 (1637), Nedelco donnait à Gligorie un arpent de vigne, des outils et de l’argent qui se trouvaient dans la maison de son frère Tudor, pour y aller chercher « la femme et les fils » tués par la peste et les enterrer, car il «n’y avait eu personne d’autre pour le faire».

    Un autre document, du 27 septembre 1657, nous dit qu’un tel Petre Epure avait donné plusieurs pommiers au pope Neguțu et ses fils, pendant l’épidémie de peste qui avait emporté sa femme et ses enfants, morts sans avoir reçu l’onction des malades. Claudiu Turcitu raconte : « Nous avons commencé avec des documents de 1637. Nous les avons regroupés en fonction des principales épidémies qui ont sévi cet espace jusqu’en 1918. Le premier document est un « zapis » (~attestation) issu par une personne pour l’enterrement de gens emportés par la peste. Viennent ensuite des documents issus en 1813, lors de la terrible épidémie de peste de Caragea Vodă. Nous avons même un « hrisov » (brevet) de 1813, signé par le prince régnant Ioan Caragea pour l’hôpital Dudești, aménagé bien avant, en 1798 et destiné aux malades atteints de la peste. »

    Dans l’exposition, nous apprenons aussi qu’en 1827, Ahmed Pacha, le commandant de la cité de Nicopolis, sur la rive sud du Danube, avait autorisé la libre circulation au nord du fleuve seulement dans la zone de Teleorman, placée en quarantaine. Le reste de la principauté de Valachie affrontait les manifestations violentes de la peste. Un document poignant même pour l’année 1831 est la prière écrite par un chantre d’église dénommé Stan, qui servait au monastère Colțea, à côté de l’hôpital homonyme de Bucarest. C’était à l’époque de la terrifiante épidémie de choléra, qui avait affolé toute la population valaque.

    Un autre document intéressant est l’ordre du 14 février 1846, signé par le prince régnant de Valachie, Gheorghe Bibescu, qui demandait aux parents de faire vacciner leurs enfants contre la varicelle. Outre la peste, l’exposition présente aussi les autres chocs épidémiologiques à avoir frappé la société roumaine au XIXe siècle et durant les premières décennies du XXe, précise Claudiu Turcitu, archiviste aux Archives nationales : « Nous présentons ensuite l’épidémie de choléra à travers des documents appartenant au fonds du service des quarantaines du ministère de la Guerre, les fonds personnels. Ce sont des lettres et des opinions de personnalités de l’époque, au sujet des symptômes de la maladie, des traitements, des ordonnances utilisées pour endiguer l’épidémie de choléra, qui avait duré assez longtemps. Il y a les documents concernant l’épidémie de typhus, éclatée pendant la Grande Guerre, et celle de grippe espagnole, surgie à la fin de la Première conflagration mondiale. L’exposition présente, enfin, des pages des carnets de la Reine Marie, des documents issus par la « Vornicia dinlăuntru » (le ministère de l’Intérieur) et par le ministère de la Guerre, le fonds personnel Ion I. C. Brătianu, un rapport pour obtenir l’argent nécessaire pour combattre le typhus. »

    À travers les époques, les épidémies ont frappé l’espace roumain avec une force dévastatrice, mais les gens ont su s’en défendre. Dans le monde technologique qui est le nôtre, il nous est facile d’imaginer un avenir aseptisé, mais la microbiologie n’a pas dit son dernier mot.

  • Quelle vulnérabilité face aux virus ?

    Quelle vulnérabilité face aux virus ?

    Définie
    comme une épidémie présente sur une large zone géographique internationale et
    qui touche une partie particulièrement importante de la population mondiale, la
    pandémie est souvent produite par un virus face auquel la population n’est pas encore
    immunisée. Ces jours-ci, la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus tient la tête d’affiche des actualités et la
    combattre concentre l’essentiel des efforts internationaux. Signalée pour la
    première fois en Chine au mois de décembre passé, l’épidémie produite par le
    nouveau coronavirus a été intitulée SARS COV-2. Malgré son effet soudain aux
    allures de catastrophe, elle est loin d’être la première pandémie que
    l’humanité a eu à affronter dans son historie. Des épisodes épidémiques
    extrêmement violents ont, en effet, marqués l’histoire de l’humanité.

    Ainsi, la
    période de 1870 à 1874 a été marquée par la pandémie de la variole. Plus près
    de nous, l’histoire du 20e siècle fait état de trois pandémies
    provoquées par le virus de la grippe de type A : d’abord la grippe dite
    espagnole, originaire elle aussi de la Chine, et qui a fauché la vie de près de
    50 millions d’hommes pendant les années 1918/1919, puis la grippe asiatique de
    1957, coupable de 1.1 millions de victimes, enfin la grippe aviaire qui a sévi
    en 1997 et qui, après avoir infecté des millions de poulets, est passée à
    l’homme, faisant 168 victimes humaines. Par ailleurs, l’humanité avait aussi
    connu des épidémies fréquentes provoquées au fil du temps par le VIH, par
    l’Ebola, par la rougeole, cette dernière coupable de nombreuses victimes en
    l’absence d’une application efficace des programmes de vaccination de masse. Le
    Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, intitulé MERS-CoV, et
    encore, plus récemment, le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, le
    SARS COV-1, apparu en 2002, à Hong Kong, ont fait également leur lot de
    victimes. Enfin, le typhus exanthématique, qui a fait rage entre 1914 et 1922
    dans toute l’Europe de l’Est, y compris en Roumanie et aux Etats-Unis, ferme
    la longue liste de ces maladies infectieuses transmissibles, à l’issue parfois
    fatale.

    Le décompte des victimes fait froid dans le dos. En effet, plus de 200
    millions de personnes ont perdu la vie au cours des pandémies provoquées par
    ces quelques virus. L’on peut dès lors se poser légitimement la question :
    quel est notre degré de vulnérabilité face aux virus ? Y répondre, ce n’est pas
    gagné d’avance. Car si les vaccins arrivent à venir à bout des virus déjà
    connus, l’humanité se retrouve, malgré tout, en porte-à-faux devant un virus
    nouveau, contre lequel il n’existe pas encore de traitement.

    Invité sur les
    ondes de Radio Roumanie, Dan Zaharescu, directeur exécutif de l’Association roumaine des producteurs pharmaceutiques, détaille
    l’importance de ces deux armes dont l’on dispose dans la lutte contre les
    virus que sont le traitement et les vaccins : « Les deux sont importantes.
    Certes, si l’on regarde depuis la perspective que nous ouvre la préservation de
    la santé publique, le rôle du vaccin prime, car il assure la meilleure
    protection, et cela au niveau de l’ensemble de la population. Mais, pour ce qui
    est des malades, pour ceux déjà affectés, la qualité du traitement fourni
    demeure essentielle. Quant au nouveau coronavirus, nous savons qu’il n’existe
    pas encore de traitement qui vaille. Mais la recherche avance. A l’heure même
    où l’on parle, pas moins de 82 études cliniques sont développées à travers le
    monde. Des études cliniques qui utilisent des molécules connues, efficaces dans
    le traitement d’autres maladies. Puis, l’on fonde notre espoir aussi dans la
    découverte d’un vaccin. On y travaille d’arrache-pied aussi ».


    Et, justement, qu’en est-il d’un vaccin pour ce nouveau coronavirus,
    qui a d’ores et déjà affecté plus de 2 millions de gens à travers le monde et
    qui a fait plus de 130 mille victimes. Dan Zaharescu, directeur exécutif de
    l’Association roumaine des producteurs pharmaceutiques, nous explique combien les
    efforts consentis à cet égard sont sans commune mesure avec ce que l’on avait
    connu par le passé dans le domaine, affirmant, je cite : « Il s’agit
    d’une véritable course contre la montre, et je puis vous assurer que l’on brûle
    des étapes pour y parvenir au plus vite ».

    Dan
    Zaharescu poursuit : « Les études de phase 1
    représentent des tests de vaccin réalisés sur des patients sains, pour étudier
    les effets adverses et le degré éventuel de nocivité du vaccin sur une personne
    saine. Après cette première phase, suit la 2e étape de l’étude
    clinique, réalisée sur un plus grand nombre de patients, et l’on parle toujours
    évidemment des patients bénévoles. C’est pendant cette phase que l’on évalue la
    sécurité et le degré d’immunité procuré par le vaccin, le dosage nécessaire, et
    que l’on établit le calendrier de vaccination pour que l’effet soit optimum.
    Ensuite, pendant les tests de phase 3, qui peuvent prendre jusqu’à 4 mois, l’on
    évalue la sécurité et l’efficacité du vaccin, utilisé cette fois sur une grande
    échelle, ainsi que son degré de compatibilité avec l’administration des autres
    vaccins, qui ne doit pas donner naissance à d’autres problèmes. Ce n’est qu’à
    ce moment-là que la recherche s’achève et que le produit est prêt pour la
    commercialisation sur une grande échelle. Aussi, les procédures censées valider
    par les autorités compétentes la mise sur le marché du vaccin candidat peuvent prendre
    deux, trois mois, au bas mot, et jusqu’à huit mois, même en procédure
    accélérée. »


    Des centaines de millions d’euros, voire des milliards, nourrissent la
    recherche sur le plan mondial. Des laboratoires à travers le monde se sont
    lancés dans la course au vaccin magique, et rien n’est joué, même si des
    laboratoires américains et chinois semblent disposer d’une longueur d’avance.
    Parmi cette foule de candidats qui s’empressent de découvrir le Graal et qui se
    sont déjà lancés dans la phase des essais précliniques, l’on retrouve une
    marque roumaine, issue de la société OncoGen, soit du Centre des thérapies
    géniques et cellulaires utilisées dans le traitement du cancer, une société
    basée à Timisoara. Que le meilleur gagne ! (Trad.
    Ionuţ Jugureanu)

  • 10.03.2017 (mise à jour)

    10.03.2017 (mise à jour)

    Europe – Le
    président de la Roumanie Klaus Iohannis a déclaré, ce vendredi, à l’issue du
    Conseil européen de printemps qu’il avait expliqué aux autres dirigeants de
    l’UE qu’une Europe à plusieurs vitesses était une mauvaises solution, qui
    pourrait entraîner une scission du bloc communautaire. Il a aussi précisé
    qu’une première variante de la Déclaration, qui sera adoptée le 25 mars, au
    sommet de Rome, avait fait l’objet d’une discussion informelle. Les chefs
    d’Etats et de gouvernements de l’UE se sont réunis à Bruxelles, à 27, donc sans
    la Grande Bretagne, pour débattre de la manière dont le bloc communautaire
    fonctionnera à l’avenir, avec, comme principal sujet, l’idée d’une Europe
    « à plusieurs vitesses », une des solutions proposées par le chef de
    la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour relancer l’Union après le
    Brexit. Par ailleurs, de plus en plus de politiciens européens, de toutes les
    familles politiques, affirment qu’en réalité, l’UE a déjà plusieurs vitesses et
    qu’il existe ce que l’on appelle « des cercles » à l’intérieur de l’Union,
    tels l’espace de libre circulation Schengen ou la zone euro. En même temps, le
    premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, déclarait
    à Radio Roumanie que tout Etat membre, y compris la Roumanie, pourrait intégrer
    ces « groupes d’étroite coopération » s’il le souhaitait.

    Appel – L’Allemagne et la France ont appelé, ce vendredi, les Etats membres
    de l’Union européenne à accepter le scénario d’une Europe à plusieurs vitesses.
    Dans une conférence de presse donnée à l’issue du sommet de Bruxelles, la chancelière allemande Angela
    Merkel a affirmé que l’UE affirmerait « son unité dans la diversité »
    au prochain sommet, qui aura lieu à Rome le 25 mars prochain et qui marquera le
    60e anniversaire de l’Union. Le président français, Francois Hollande, a présenté
    sa vision d’une Union européenne où certains Etats membres puissent s’associer
    dans des formules de coopération consolidée qui leur permettent d’avancer plus
    rapidement dans des politiques telles la sécurité ou la protection sociale,
    sans mettre en danger la cohésion des Etats membres. A son tour, le président
    de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a déclaré qu’une Europe à
    plusieurs vitesses n’était pas un nouveau rideau de fer entre l’Est et l’Ouest
    du continent. Dans le même temps,
    des pays est-européens, notamment ceux du Groupe de Višegrad (la Hongrie, la
    République tchèque, la Slovaquie et la Pologne), ont rejeté l’idée d’une Europe
    à plusieurs vitesses. La première ministre polonaise Beata Szydlo a affirmé que
    ce scénario compromettrait l’intégrité de l’UE.

    Négociations – A
    Bucarest, les représentants des syndicats de la Culture ont discuté avec la
    ministre de l’emploi, Lia Olguţa Vasilescu, sur la loi de la grille unitaire
    des salaires du secteur public. Les syndicalistes se sont dits satisfaits de
    cette grille, qui implique des majorations salariales entre 25% et 40%. Les
    syndicalistes des secteurs de la défense, de l’ordre public et de la santé ont
    déjà fait connaître leurs positions sur la loi de la grille unique des salaires.
    Le document devrait être adopté avant le 1er juillet et commencerait à produire
    des effets à partir du 1er janvier 2018. La ministre du Travail, Lia Olguţa
    Vasilescu, a précisé que les salaires du secteur public seraient majorés
    progressivement jusqu’en 2021, seuls les salariés du système de santé allant
    bénéficier d’une hausse salariale intégrale l’année prochaine.

    Vaccins – En
    Roumanie, un nouveau projet de la loi de la vaccination sera soumis au débat
    public dans un mois tout au plus, a fait savoir le ministre de la Santé,
    Florian Bodog. Une fois la loi adoptée, les parents seront obligés à respecter
    les schémas de vaccination des enfants. Cette initiative survient dans le
    contexte où le taux de vaccination baisse en Roumanie depuis plusieurs années
    déjà, causant des épidémies qui se sont soldées par des décès. Le ministre de
    la santé a précisé que le vaccin tétravalent, contre la diphtérie, le tétanos,
    la toux convulsive et la poliomyélite, a commencé à être distribué aux médecins
    traitants. Il a encore fait savoir que la Roumanie avait enregistré, jusqu’à
    présent, plus de 3.400 cas de rougeole confirmés, 17 malades ayant succombé à
    la maladie. Florin Bodog a expliqué que l’épidémie de Roumanie s’était
    déclenchée dans un groupe de population nomade, le virus étant similaire à
    celui dépisté en Italie ou en Hongrie, bien que des facteurs communs n’aient
    pas été mis en évidence pour l’instant.

    Météo – Dans les prochaines 24h, le ciel sera couvert au-dessus de
    la Roumanie, où les températures approcheront les normales de saison. Des
    pluies seront signalées sur l’ensemble du territoire et il neigera sur les crêtes
    des montagnes. Samedi après-midi, le thermomètre affichera entre 5 et
    12°.