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  • Ski à Straja

    Ski à Straja

    Nous mettons le cap sur la station balnéaire de Straja, située dans le département de Hunedoara, à une altitude de 1445 mètres, au cœur des monts Vâlcan (dans le sud-ouest des Carpates méridionales). Nous sommes dans la vallée de la rivière Jiu, à environ 8 km de la ville de Lupeni. La première attestation documentaire de Lupeni date depuis 350 ans. À lépoque, les principales occupations des habitants de la région étaient lélevage et la chasse. À compter du XIXe siècle, suite à la découverte de gisements de charbon, Lupeni est devenu un puissant centre industriel charbonnier de Roumanie. Straja a été déclarée station touristique dintérêt local en 2002.


    Marius Fodoran, organisateur de colonies de vacances à Straja et coordinateur de lécole de ski et de snowboard du coin, nous a informés de la situation actuelle :



    « A Straja, on skie sur la plupart des pistes, plusieurs télésièges et remontées mécaniques sont ouverts, et le taux de remplissage des structures touristiques est de près de 100 %. La station de Straja a pour point fort son domaine skiable, qui est probablement le plus grand domaine skiable de Roumanie. En outre, lécole de ski et de snowboard de Straja dispose dun nombre important de moniteurs, qui ont une expérience exceptionnelle à travailler avec les enfants, comme avec les adultes. Le domaine skiable de Straja dispose également de remontées mécaniques qui peuvent fonctionner la nuit, cest-à-dire que lon skie de 9 h du matin à 9 h du soir, ceux qui le souhaitent peuvent skier la nuit et profiter de la vue sur la Vallée du Jiu. »



    Douze pistes de ski sont aménagées à Straja, chacune équipée dune installation de transport par câble. Les pistes sont entretenues à laide de machines. La piste la plus longue est la piste Straja, longue de 8,1 km, qui part dune altitude de 1 868 m et descend jusquà 750 m.



    Pour les débutants, il y a un tapis roulant sur la piste Baloo. Et pour assurer la couche de neige artificielle tout au long de la saison, il y a 23 canons à neige.



    Marius Fodoran, organisateur de colonies de vacances à Straja et coordinateur de lécole de ski et de snowboard de lendroit, a déclaré :



    « Dans la station de Straja, nous avons des centres de location déquipement : skis, chaussures, bâtons, snowboard, casques etc. Je recommande à tout le monde de porter le casque, car la sécurité est primordiale sur les pistes. Et pour ceux qui ne savent pas très bien skier ou faire du snowboard, il est recommandé de prendre au moins un cours avec un moniteur, afin de comprendre les bases et dêtre en sécurité. »



    Dans la région, vous pourrez séjourner dans les quelque 210 chalets, gîtes et villas, avec des tarifs pour tous, et qui proposent chacun des tentations culinaires, que ce soit à la carte ou en demi-pension. (Trad. : Ligia)

  • 11.04.2020 (mise à jour)

    11.04.2020 (mise à jour)

    Fêtes – A Bucarest, tant le président Klaus Iohannis que le premier ministre Ludovic Orban ont adressé des messages à loccasion des fêtes pascales célébrées par les catholiques, les gréco-catholiques, les protestants, les unitariens et les évangéliques et des Rameaux, célébrés par les orthodoxes ce dimanche. Même si ces saintes fêtes nous trouvent loin de nos proches, la puissance de notre foi nous unit dans lâme et nous donne lespoir que nous pourrons bientôt être de nouveau ensemble, est-il dit dans ces messages. Sur fond de pandémie de coronavirus, pour respecter les mesures strictes de distanciation sociale, les services divins sont célébrés à huis clos. Les fidèles peuvent les suivre à la radio, à la télévision et sur Internet. Les Pâques et, célébrées cette année le 12 avril, seront suivies, le 19 avril, par la fête orthodoxe. Dans le monde orthodoxe, y compris en Roumanie, ce sera le dimanche des Rameaux, qui rappelle lentrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem, avant dêtre crucifié. A partir de lundi, ce sera la Semaine sainte pour eux, destinée à commémorer la Passion du Christ. Pâques est la fête la plus importante du calendrier chrétien, marquant la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.



    Coronavirus en Roumanie – Le nombre des décès des suites du nouveau coronavirus est arrivé à 291. Les autorités indiquent 523 nouveaux cas dinfection, soit 5.990 en tout. 208 patients sont en soins intensifs. 758 malades ont guéri et ont quitté les établissements hospitaliers. Un citoyen roumain atteint du Covid-19 est décédé en France, portant le nombre de morts déplorées dans la diaspora à 43. 694 citoyens roumains de la diaspora sont infectés au nouveau coronavirus, la plupart en Italie et en Espagne. Selon lInstitut national de santé publique, en Roumanie, linfection se produit à présent par transmission locale, alors que le poids des cas dimportation est à la baisse. Si durant la première semaine dapparition du virus en Roumanie, 67% des cas confirmés ont été des personnes venues de létranger, notamment dItalie, dEspagne, du Royaume Uni, de France et dAllemagne, la semaine suivante, 62% étaient sans un lien épidémiologique identifié. Le taux dinfection au niveau national a été, jusquici, denviron 18 personnes pour 100.000 habitants. Dans 78% des cas, il sagissait de personnes entre 30 et 69 ans, lâge moyen étant de 48 ans. Lâge moyen des décès a été de 67 ans. La personne décédée la plus jeune avait 27 ans, et la plus âgée – 94 ans. Les chercheurs mettent en garde que le dépistage de nouveaux cas dans toutes les tranches dâge associées à la transmission locale impose de respecter la distanciation sociale. Les auteurs de létude affirment que pour le moment, il ny a pas dépidémie de grande envergure en Roumanie.



    Aide – La Commission européenne a approuvé ce samedi un schéma daide destiné à la Roumanie de 3,3 milliards deuros. Il vise à soutenir les PME, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, apprend-on par un communiqué de la Commission. La Roumanie pourra aider ses PME à couvrir leurs besoins en matière dinvestissements et de fonds de roulement, par loctroi daides directes et de garanties publiques pour les crédits. La Commission précise que les mesures que la Roumanie lui a notifiées sont nécessaires, appropriées et proportionnelles pour remédier à la perturbation grave de léconomie dun Etat membre.



    Médicine – La réception du 3e lot, formé de 35 chambres disolation pour brancards conçues et produites en Roumanie, destinées à transporter les personnes infectées par le nouveau coronavirus, a eu lieu hier au ministère de la Défense. Les dispositifs seront distribués au système médical national. Selon le ministère, la production de tels équipements se poursuivra la semaine prochaine aussi, afin de livrer le restant de 20 sur la centaine commandées. Le ministère précise que le produit, développé par des chercheurs militaires et par des médecins militaires roumains, satisfait à toutes les normes de sécurité. Dautre part, le directeur général de la compagnie Antibiotice iaşi (nord-est), Ioan Nani, a annoncé que lhydroxychloroquine, un médicament utilisé dans le traitement contre le Covid-19, sera produit en Roumanie aussi. La semaine prochaine, la fabrique recevra de la substance active de Chine à cet effet. Antibiotice Iaşi devrait produire environ 2,5 millions de comprimés.



    Rapatriement – Le ministère roumain des Affaires étrangères informe que 330 citoyens roumains qui se trouvaient temporairement en Espagne et qui ont été affectés par les mesures adoptées dans le contexte de la gestion de la pandémie de Covid-19 sont rentrés au pays. Le rapatriement a été assuré par deux vols de Barcelone, et respectivement de Madrid. Suite aux démarches conjointes de la diplomatie roumaine et de lAmbassade dEspagne à Bucarest, les deux vols Bucarest-Barcelone et Bucarest-Madrid ont permis le rapatriement en sécurité de 41 ressortissants espagnols. Le ministère roumain des Affaires étrangères renouvelle fermement les appels antérieurs déviter tout voyage qui nest pas absolument essentiel à létranger. Ils peuvent entraîner des risques majeurs, et péricliter la sécurité des citoyens et leur possibilité de revenir au pays. La diplomatie de Bucarest fait également appel aux citoyens roumains ayant leur domicile ou leur résidence à létranger de respecter strictement les recommandations des autorités des Etats en question et souligne quil faut éviter totalement les déplacements vers la Roumanie en ce moment.



    Joyeuses Pâques!

  • 11.04.2020

    11.04.2020

    Coronavirus en Roumanie — Le nombre des décès des suites du nouveau coronavirus est arrivé aujourd’hui à 282. Les autorités indiquent 523 nouveaux cas d’infection, soit 5.990 en tout. 208 patients sont en soins intensifs. 758 malades ont guéri et ont quitté les établissements hospitaliers. Un citoyen roumain atteint du Covid-19 est décédé en France, portant le nombre de morts déplorées dans la diaspora à 43. 694 citoyens roumains de la diaspora ont été testés positifs au nouveau coronavirus, la plupart en Italie et en Espagne. Selon l’Institut national de santé publique, en Roumanie, l’infection se produit à présent par transmission locale, alors que le poids des cas d’importation est à la baisse. Si durant la première semaine d’apparition du virus en Roumanie, 67% des cas confirmés ont été des personnes venues de l’étranger, notamment d’Italie, d’Espagne, du Royaume Uni, de France et d’Allemagne, la semaine suivante, 62% étaient sans un lien épidémiologique identifié. Le taux d’infection au niveau national a été, jusqu’ici, d’environ 18 personnes pour 100.000 habitants. Dans 78% des cas, il s’agissait de personnes entre 30 et 69 ans, l’âge moyen étant de 48 ans. L’âge moyen des décès a été de 67 ans. La personne décédée la plus jeune avait 27 ans, et la plus âgée — 94 ans. Les chercheurs mettent en garde que le dépistage de nouveaux cas dans toutes les tranches d’âge associées à la transmission locale impose de respecter la distanciation sociale. Les auteurs de l’étude affirment que pour le moment, il n’y a pas de situation épidémique de grande envergure en Roumanie.



    Médicine — La réception du 3e lot, formé de 35 chambres d’isolation pour brancards conçues et produites en Roumanie, destinées à transporter les personnes infectées par le nouveau coronavirus, a eu lieu hier au ministère de la Défense. Les dispositifs seront distribués au système médical national. Selon le ministère, la production de tels équipements se poursuivra la semaine prochaine aussi, afin de livrer le restant de 20 sur la centaine commandées. Le ministère précise que le produit, développé par des chercheurs militaires et par des médecins militaires roumains, satisfait à toutes les normes de sécurité. D’autre part, le directeur général de la compagnie Antibiotice Iaşi (nord-est), Ioan Nani, a annoncé que l’hydroxychloroquine, un médicament utilisé dans le traitement contre le Covid-19, sera produite en Roumanie aussi. La semaine prochaine, la fabrique recevra de la substance active de Chine à cet effet. Antibiotice Iaşi devrait produire environ 2,5 millions de comprimés.



    Rapatriement — Le ministère roumain des Affaires étrangères informe qu’hier, 330 citoyens roumains qui se trouvaient temporairement en Espagne et qui ont été affectés par les mesures adoptées dans le contexte de la gestion de la pandémie de Covid-19 sont rentrés au pays. Le rapatriement a été assuré par deux vols de Barcelone, et respectivement de Madrid. Suite aux démarches conjointes de la diplomatie roumaine et de l’Ambassade d’Espagne à Bucarest, les deux vols Bucarest-Barcelone et Bucarest-Madrid ont permis le rapatriement en sécurité de 41 ressortissants espagnols. Le ministère roumain des Affaires étrangères renouvelle fermement les appels antérieurs d’éviter tout voyage qui n’est pas absolument essentiel à l’étranger. Ils peuvent entraîner des risques majeurs, et péricliter la sécurité des citoyens et leur possibilité de revenir au pays. La diplomatie de Bucarest fait également appel aux citoyens roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités des Etats en question et souligne qu’il faut éviter totalement les déplacements vers la Roumanie en ce moment.



    Pâques — Les Pâques catholiques, gréco-catholiques et protestantes sont célébrées dimanche, et les fidèles des pays affectés par le Covid-19 n’auront pas accès dans les églises. En raison des mesures strictes de distanciation sociale, les services divins auront lieu, comme ces dernières semaines, à huis clos. Ceux qui le souhaitent peuvent les suivre à la radio, à la télévision ou sur Internet. Au Vatican, le Chemin de Croix du Vendredi Saint n’a pas eu lieu au Colisée, conformément à la tradition, mais devant la Basilique Saint Pierre, sur une place sombre et vide cette année. Même si les fidèles catholiques des zones fortement touchées par le coronavirus n’auront pas accès aux lieux de culte, ils pourront entrer virtuellement au Dôme de Milan dimanche. C’est là, au cœur de la Lombardie, gravement affectée par la pandémie, que le célèbre artiste Andrea Bocelli donnera un récital diffusé en direct sur sa chaîne officielle de YouTube. Il sera accompagné par l’organiste de la cathédrale. Les Pâques catholiques, gréco-catholiques et protestantes, célébrées cette année le 12 avril, seront suivies, le 19 avril, par la fête orthodoxe. Pâques est la fête la plus importante du calendrier chrétien, marquant la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.



    Météo – Temps en léger refroidissement en Roumanie, pour arriver aux normales de saison. les températures vont de 14 à 21°, avec 15° sous le soleil à Bucarest.

  • 21.03.2020

    21.03.2020

    Covid-19 – Dans une allocution publique,
    vendredi, le président roumain Klaus Iohannis a exhorté tous les Roumains à
    faire preuve de responsabilité et à respecter les règles imposées par les
    autorités. Il a dit qu’il était très impressionné par le grand nombre de
    personnes disposées à soutenir les médecins, les hôpitaux et les personnes en
    difficulté. De son côté, le Gouvernement a annoncé des sanctions plus sévères
    pour l’infraction d’entrave à la prévention de la propagation de l’épidémie et
    pour les fausses déclarations concernant la pandémie de coronavirus. La
    décision de durcir ces sanctions a été prise après que de nombreuses personnes
    placées en isolement n’ont pas respecté la mesure et beaucoup ont menti aux
    autorités alors qu’elles venaient de zones rouges. Les nouvelles peines peuvent
    aller jusqu’à 15 ans de prison. Jusqu’à présent, en Roumanie, 367 cas
    d’infection au coronavirus ont été confirmés, dont 52 ont été déclarés guéris. A
    l’étranger, 7 Roumains sont morts de Covid-19, 6 en Italie et 1 en France.
    Jusqu’à présent, 30 Roumains de l’étranger ont été infectés, dont 23 en Italie,
    2 en Namibie et un en Espagne, au Luxembourg, en Irlande, en Tunisie et en
    France.



    Travailleurs saisonniers -Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé que 227 travailleurs saisonniers roumains d’Italie avaient été rapatriés, samedi, de Turin par deux vols opérés par un transporteur aérien privé. D’autre part, le MAE de Bucarest a appelé de nouveau la population à éviter tout voyage inutile à l’étranger et a exhorté les touristes et les citoyens roumains se trouvant temporairement à l’étranger à rentrer d’urgence en Roumanie. En même temps, le ministère a appelé les citoyens roumains résidant à l’étranger à respecter strictement les recommandations formulées par les autorités des pays d’accueil et à éviter de se rendre en Roumanie. Le MAE précise que les déplacements peuvent être impactés par des restrictions imposées par les pays transités, constituant aussi un facteur supplémentaire de propagation de l’infection au COVID-19.

    Pandémie – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der
    Leyen, a annoncé la décision de l’Exécutif communautaire de suspendre l’application
    des règles de discipline budgétaire de l’UE, afin de permettre aux États
    membres de dépenser tout ce qui est nécessaire pour lutter contre les conséquences
    économiques de la pandémie de coronavirus. Ainsi, les Etats membres ne seront-ils
    plus obligés à maintenir leur déficit public en dessous du seuil de 3% du PIB. Les ministres des finances des 27 sont appelés à approuver la
    suspension annoncée par la Commission, au cours d’une visioconférence prévue la
    semaine prochaine. Depuis l’apparition des premiers cas de contamination, en Chine,
    en décembre dernier, le nouveau coronavirus a provoqué la mort de plus de 11.400 personnes dans le monde entier. La pandémie de
    Covid-19 continue à se propager à travers l’Europe. L’Italie est le pays le
    plus touché au monde, avec plus de 4000 décès rapportés. Après l’Italie et la Chine, les pays les plus touchés sont l’Iran,
    l’Espagne, la France et les Etats-Unis, où la ville de New York est l’épicentre de la crise.


    Bruxelles – La Commission européenne a décidé d’allouer plus d’un milliard
    d’euros à la Roumanie pour aider le système de santé et les crédits aux PME
    touchées par la pandémie. 438 millions d’euros proviennent de l’abandon, cette
    année, de l’obligation de la Roumanie à rembourser des préfinancements non
    utilisés des fonds structurels. À cela s’ajouteront 637 millions d’euros supplémentaires,
    qui représentent une première tranche des fonds structurels pour 2020, versée
    en mars et avril. La Commission européenne a envoyé une lettre en ce sens à la
    Roumanie.






    Banque centrale – La Banque centrale roumaine a décidé de réduire le taux directeur de 2,5% à 2% à partir de lundi, et a également pris d’autres mesures dans le contexte des problèmes déclenchés par la pandémie de Covid-19. Le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé d’injecter des liquidités dans le système bancaire afin d’assurer un meilleur financement de l’économie et d’acheter des titres d’Etat auprès des banques qui en détiennent. Une autre mesure consiste à réduire le corridor des intérêts, de 1% à 0,5%. Par conséquent, les intérêts de pénalité pour les banques passent de 3,5% à 2,5%. La Banque nationale roumaine a également annoncé la suspension du calendrier de réunions, son Conseil allant se réunir en fonction des besoins.



    Équipement – Les experts de l’armée roumaine ont conçu un brancard d’isolement qui a été testé et approuvé, et dont la fabrication commencera bientôt. Le ministère de la défense de Bucarest a précisé que le nouvel équipement assurait l’isolement temporaire et le transport sécurisé des personnes suspectées ou confirmées de contamination au nouveau coronavirus. L’équipement dispose d’un système de ventilation à air filtré et répond à toutes les normes de sécurité pour éviter la contamination pendant le transport.

    Équipement – Les experts de l’armée roumaine ont conçu un brancard d’isolement qui a été testé et approuvé, et dont la fabrication commencera bientôt. Le ministère de la défense de Bucarest a précisé que le nouvel équipement assurait l’isolement temporaire et le transport sécurisé des personnes suspectées ou confirmées de contamination au nouveau coronavirus. L’équipement dispose d’un système de ventilation à air filtré et répond à toutes les normes de sécurité pour éviter la contamination pendant le transport.





    Météo – En Roumanie, une alerte jaune aux chutes et
    à la tempête de neige est en vigueur jusqu’à lundi matin, dans les Carpates
    orientales et dans le nord-est du pays. Dimanche, la neige tombera aussi dans
    les Carpates méridionales, où le vent soufflera à 55-70 km/h. Le temps se
    refroidit sensiblement jusqu’à mercredi. Les températures maximales de la
    journée se situeront entre 1° et 13°.

  • 23.08.2018 (mise à jour)

    23.08.2018 (mise à jour)

    Fascisme — Dans un message transmis ce jeudi, à l’occasion de la Journée de commémoration des victimes du Fascisme et du Communisme, le président roumain Kaus Iohannis affirme que les victimes des régimes totalitaires devraient être commémorées constamment et que la génération actuelle devrait œuvrer activement pour défendre la démocratie et l’Etat de Droit. Aux dires du président, aucune utopie ne s’est avérée plus sanglante que le fascisme et le communisme. Qui plus est, les régimes inspirés par ces idéologies, opposés au libéralisme et à la démocratie ont eu des conséquences majeures sur le développement politique des Etats d’Europe centrale et de l’Est, ayant détruit les vies de millions de personnes. Ceux qui se sont opposés aux dictatures ont été privés de liberté, torturés et humiliés. Nombre d’entre eux ont même été tués pour avoir eu l’audace de militer en faveur d’une société libérale, construite sur des principes sains, en accord avec les valeurs fondamentales de l’Humanité, a affirmé Klaus Iohannis. A son avis, oublier les victimes du fascisme et du communisme et la falsification de l’Histoire constituent des coups durs à l’Humanité. Dans son message, le président mentionne aussi que le 23 août 1939, soit le jour de la signature du pacte Ribbentrop-Molotov, est une journée fatidique, car elle a entraîné les pertes territoriales de 1940 et précipité la calamité totalitaire qui allait régner en Roumanie pendant plusieurs décennies.



    Equipement — Le gouvernement de la Roumanie a approuvé, jeudi, un nouveau programme d’équipement de l’armée, appelé « Système d’installations mobiles de lancement de missiles antinavire ». Selon le Cabinet de Bucarest, le contrat de fourniture, qui sera pluriannuel et se déroulera entre 2018 et 2022, a une valeur d’au moins 137 millions d’euros. Parmi les documents adoptés jeudi figure aussi une ordonnance simple du ministère du Développement régional et de l’Administration publique par laquelle les pouvoirs publics locaux sont encouragés à finaliser les projets financés de fonds européens. C’est un mécanisme de soutien qui permet à l’administration locale d’accéder dans le courant de cette année à des crédits à partir de revenus de la privatisation enregistrés au Trésor, inférieurs à 800 millions de lei (environ 170 millions d’euros). Le gouvernement a également approuvé une ordonnance en complément de plusieurs actes réglementaires du domaine de l’éducation.



    Réaction — La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a accusé ce qu’elle a appelé un assaut sur les institutions étatiques et la tentative de diviser le pays et a demandé aux membres de son cabinet d’éviter l’escalade du conflit. C’est la première réaction de la cheffe de l’exécutif de gauche du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates après les violences qui ont émaillé le 10 août, le meeting de la diaspora, antigouvernemental et contre le PSD. Des centaines de personnes, des participants à la manif pour la plupart, mais aussi des gendarmes, ont eu besoin de soins médicaux. Des centaines de plaintes ont été déposées au Parquet au sujet de la manière dont les forces de l’ordre sont intervenues. L’opposition de droite a exigé la démission de la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan ; elle estime que c’est elle qui porte la responsabilité politique pour l’intervention des gendarmes, qu’elle considère disproportionnée. Pour sa part, le PSD a accusé une tentative de renversement du gouvernement légitime par la force.



    Ambassadeur — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a reçu ce jeudi le nouvel ambassadeur désigné à Bucarest par le Royaume-Uni, Andrew Noble. Selon un communiqué du ministère, les deux officiels ont abordé l’état des relations bilatérales et leurs perspectives dans le contexte du Brexit. Ils ont par ailleurs souligné l’importance de l’approfondissement du Partenariat stratégique reliant les deux pays, et ce y compris dans la perspective de la prochaine présidence roumaine du Conseil de l’UE, à partir du 1er janvier 2019.



    AmCham — La Chambre de commerce américaine en Roumanie, AmCham, a fait, jeudi, un appel à la responsabilité tant dans les déclarations que dans les actions de la part des décideurs et de ceux qui occupent des fonctions publiques en Roumanie et à la cessation de la discrimination des Roumains selon leur employeur. Au nom de la communauté d’affaires qu’elle représente — plus de 430 compagnies américaines, internationales et roumaines — AmCham précise, dans un communiqué, que cela fait 25 ans qu’elle sert de médiateur dans le dialogue avec les pouvoirs publics des compagnies qui ont contribué au développement de l’économie roumaine par des investissements supérieurs à 22 milliards de dollars et qui ont créé plus de 250.000 emplois en Roumanie. Le secteur privé a placé la Roumanie sur la carte globale des investissements et c’est le contributeur le plus important au budget de l’Etat, indique le communiqué. Rappelons que le président du PSD, Liviu Dragnea, a déclaré à une chaîne de télévision qu’une partie des multinationales financent les protestations de Roumanie et que certaines compagnies ont des intérêts économiques contraires à ceux de l’Etat roumain.



    Justice – La Cour d’appel de Belgrade a confirmé la décision de la Haute Cour de Justice de Serbie de rejeter définitivement la demande d’extradition de la Roumanie à l’endroit de Sebastian Ghiţă, citoyen roumain et ancien parlementaire, visé par plusieurs chefs d’accusation dans plusieurs dossiers de corruption, fait savoir la presse serbe. En juillet, la Haute Cour de Justice de Belgrade a décidé que M Ghita était éligible pour obtenir l’asile politique en raison « d’une menace de persécution dans son pays d’origine, due à ses opinions politiques ». Cette décision définitive visant l’extradition sera transmise au Ministère serbe de l’Intérieur qui devra la notifier aux autorités de Bucarest. Sebastian Ghiţă a quitté la Roumanie en décembre 2016. Sous la coupe d’un mandat d’arrêt international, il s’est fait arrêter à Belgrade en avril 2017, après s’être légitimé à l’aide d’un faux passeport slovène.



    Migration — La migration nette annuelle des citoyens de l’Union européenne au Royaume Uni est descendue, en mars, à son plus bas niveau après 2012, les Roumains et les Bulgares représentant plus de la moitié du nombre total, selon les données communiquées jeudi par l’Office national britannique de la statistique. Pour la première fois en 10 ans, le nombre de citoyens à avoir quitté la Grande Bretagne est supérieur à ceux qui l’ont intégrée. Dans l’ensemble, la migration nette est arrivée à 271.000 personnes, soit 28.000 de plus par rapport à l’année antérieure, une situation engendrée par la migration nette record de citoyens hors UE. La migration nette des ressortissants de l’Union au Royaume Uni a connu une baisse importante après l’option des votants britanniques en faveur du Brexit, au référendum de juin 2016. Les associations patronales sont préoccupées que les compagnies auront des difficultés de recruter les personnels dont elles ont besoin.



    West Nile — Le nombre de personnes infectées par le virus West Nile transmis par les moustiques a doublé ces deux dernières semaines, selon le Centre roumain de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles. 56 cas de méningites et de méningo-encéphalites ont été enregistrés, ainsi que 6 décès. Selon les départements, c’est à Dolj (sud) que l’on a enregistré le plus grand nombre d’infections, suivi par Iasi (nord-est) et Bucarest (sud). Pour rappel, le virus n’est pas transmissible entre les humains, la seule voie de transmission étant la piqûre de moustique. Aussi, le ministère de la Santé annonce que des précautions supplémentaires seront prises dans les centres de transfusion, et demande par ailleurs aux autorités locales de procéder à des démoustications.



    Peste porcine — Le nombre des départements de Roumanie touchés par l’épidémie de peste porcine africaine est désormais monté à 10. Les plus de 700 foyers du virus ont été identifiés par les autorités dans le sud-est et le nord-ouest, notamment dans des élevages individuels. Plus de 120 mille cochons ont été confisqués et tués. La Fédération nationale des fermiers Pro Agro demande au gouvernement d’analyser au sein d’un Conseil suprême de défense de la Roumanie la situation générée par la propagation du virus de la peste porcine qui influence la production de viande en Roumanie. Selon les représentants de la fédération, dans les départements touchés un état d’urgence devrait être institué, puisque les entreprises ayant investi dans l’élevage des cochons sont en train de déposer le bilan.



    Danube — Le Danube est à son niveau le plus bas des dernières années à l’entrée sur le territoire de la Roumanie. Sur les autres secteurs du fleuve les débits sont inférieurs à la moyenne pluriannuelle du mois d’août. A Galati, ville — port du sud-est du pays, en raison du niveau très bas du fleuve un îlot de sable est apparu au milieu du Danube. Il ne gêne pourtant pas la navigation. Le débit du fleuve baissera dans les jours à venir jusqu’à la moitié de la moyenne pluriannuelle du mois d’août, prévoient les hydrologues. En Hongrie, le niveau des eaux a baissé jusqu’à des minimas historiques sur trois secteurs. En Bulgarie aussi, les autorités affirment que la navigation est mise en difficulté par le niveau très bas du fleuve et les propriétaires des navires enregistrent des pertes financières parce qu’ils ne peuvent pas utiliser leurs navires d’une manière efficace.

  • La Roumanie achètera des missiles sol-air Patriot

    La Roumanie achètera des missiles sol-air Patriot

    L’armée roumaine se dotera de sept systèmes de missiles Patriot d’une valeur totale de 3,9 milliards de dollars, sans TVA. La vente du premier de ces systèmes a déjà été approuvée par le Congrès américain. Il s’agit d’un premier contrat d’une valeur de 765 millions de dollars qui sera signé avant la fin de l’année. Le ministre de la défense, Mihai Fifor, a souligné que cet achat renforcera la sécurité nationale et régionale et contribuera à la consolidation du Partenariat stratégique bilatéral.

    Mihai Fifor : « Le partenariat entre la Roumanie et les Etats-Unis, partenariat lancé le 11 juillet 1997 a constitué et constitue un repère essentiel de la politique étrangère de la Roumanie, ainsi qu’un instrument efficace d’appui aux efforts déroulés par Bucarest dans le domaine de la défense. Cette acquisition aidera à renforcer la coopération militaire entre la Roumanie et les Etats-Unis, le transfert de technologies et d’informations sensibles, le renforcement de la confiance entre les deux alliés. »

    Le sénateur libéral d’opposition Iancu Caracota affirme également que la présence de ce genre de missiles sur le territoire de la Roumanie contribuera considérablement à la sécurité du pays. Cet achat prouve le fait que le pays est perçu en tant qu’allié sérieux de l’Alliance de l’Atlantique-nord.

    Iancu Caracotă : « Je suis heureux que pour la première fois, ces dernières années, l’industrie roumaine de défense a la possibilité de devenir un partenaire important pour le producteur des systèmes Patriot. J’ai appris que la compagnie américaine Raytheon signera un mémorandum d’entente avec les usines Aerostar Bacau, afin de permettre à l’industrie roumaine de la défense de contribuer à la production et à la maintenance de de chaque système Patriot délivré à la Roumanie. »

    Du côté du pouvoir de Bucarest, le sénateur social-démocrate Adrian Tutuianu souligne également qu’un système de missiles sol-air moderne est absolument nécessaire, vu qu’actuellement, l’armée roumaine est dotée de missiles sol-air à courte et moyenne portée, dépassées du point de vue opérationnel et technologique.

    Adrian Ţuţuianu: « La solution adoptée par les militaires est celle qui correspond le plus aux intérêts sécuritaires de la Roumanie. Elle assure l’interopérabilité avec les structures de l’OTAN, assure un haut degré de protection aux citoyens roumains, sur la toile de fond d’une modification fondamentale de la situation sécuritaire régionale à compter de l’année 2014 ».

    Le sénateur de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, Nicu Falcoi, précise que son parti a soutenu et soutient toujours l’allocation d’un budget de 2% du PIB à la défense.

    Nicu Fălcoi: « Pourtant, il ne faut pas dépenser cet argent dans l’importe quelles conditions, mais avec un avantage aussi important que possible pour la Roumanie. Je sais que par cette acquisition, la Roumanie entre dans un club très sélect de pays, où il est très difficile d’entrer. De même, nos possibilités de défense antiaérienne connaîtront un développement exponentiel. De l’avis des spécialistes, le système Patriot est le plus avancé au monde, puisqu’il est doté de missiles de dernière génération et d’un radar complexe capable de détecter et de réagir à des menaces en quelques secondes seulement » s’est exclamé Nicu Falcoi. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 18.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 18.08.2017

    13 morts, une centaine de blessés, dont trois Roumains – ces chiffres ouvraient toutes les éditions électroniques des principaux journaux roumains, vendredi matin. Sur cette toile de fond, les journalistes tirent le signal d’alarme contre l’obsolescence des dotations de l’armée et le manque d’une stratégie en ce sens. Dans le même temps, la presse écrite explique aussi ce qui ne va pas avec la croissance économique record enregistrée par la Roumanie au premier semestre de cette année, alors qu’une nouvelle bulle immobilière est en train d’enfler en Roumanie.





  • Défense nationale concrète

    Défense nationale concrète

    La stratégie de l’UE en matière de sécurité et défense était à l’agenda du Conseil suprême de défense du pays, réuni mardi à Bucarest. Selon le président Klaus Iohannis, qui en a présidé la séance, cette stratégie porte tout d’abord sur la recherche, censée renforcer l’industrie de la défense européenne et sur les modalités permettant une meilleure coopération des armées nationales.



    Klaus Iohannis: “Je tiens à rappeler la discussion que j’ai eue au sujet de l’Europe à plusieurs vitesses. Comme je l’avais expliqué à ce moment-là, on ne parle plus dans ces termes, mais de projets ouverts à tout le monde, auxquels peut prendre part quiconque peut et veut le faire. En ce qui la concerne, la Roumanie souhaite participer à tout ce qui a trait à la sécurité des frontières extérieures et de ses citoyens.”



    Le Conseil suprême de défense du pays a approuvé les effectifs et les moyens techniques des ministères de la Défense et de l’Intérieur, susceptibles d’être déployés dans des missions hors des frontières nationales. Le président Klaus Iohannis explique: “On a augmenté les effectifs jusqu’au niveau maximal de 1.793 personnes, militaires et civils du ministère de la Défense, et de 971 autres du ministère de l’Intérieur, qui peuvent participer à des misions à l’étranger. En réalité, il n’y a pas à présent autant de personnes et peut-être qu’il n’y en aura pas non plus en 2018, mais on a tous constaté que la situation peut changer du jour au lendemain. Nous voulons avoir la certitude de disposer d’une marge confortable, de sorte à pouvoir déployer, au besoin, un nombre supplémentaire de forces dans ces missions.



    L’armée roumaine attend toujours des équipements adéquats. Le Plan national de dotation de l’armée pour la période 2017-2026 a été retiré de l’ordre du jour du Conseil suprême de défense du pays, parce qu’il ne mentionnait pas un budget de la défense porté à 2% du PIB, pour au moins une décennie, comme prévu dans l’accord signé par tous les partis parlementaires. Par conséquent, le document sera modifié et soumis au débat à l’occasion d’une réunion ultérieure du Conseil suprême de défense du pays. L’intention de Bucarest, a martelé le chef de l’Etat, n’est pas de dépenser tout cet argent en achetant des blindés, des avions ou de la munition, mais d’investir aussi dans du matériel logistique.



    Le récent accident de la route, soldé par la mort de trois militaires roumains, fait ressortir, une fois de plus, la nécessité d’une dotation basique, car chaque jour de retard risque de nuire à la sécurité nationale. Selon le chauffeur du camion qui transportait les militaires, l’accident aurait été provoqué par une défaillance du système de freinage. Les officiels ont évité, eux, de parler de l’ancienneté et du degré d’usure des véhicules de l’armée. (trad. : Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 06.04.2017

    « Soit le gouvernement roumain ne communique pas, soit il ne comprend pas l’impact du Brexit », déclare l’homme qui a négocié l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le professeur Vasile Puscas. Sur cette toile de fond, presque tous les contrats de dotation de l’armée roumaine ont été reportés ou annulés. Lexécutif emprunte, par ailleurs, de l’argent à des taux d’intérêt de plus en plus élevés et le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, met en garde sur les risques macroéconomiques qu’impliquent les majorations salariales promises et effectuées par le PSD.




  • Collecte et recyclage des ampoules électriques

    Collecte et recyclage des ampoules électriques

    La quantité des déchets déquipements électriques et électroniques va croissant en raison du rythme de développement de la technologie. Même si la directive européenne de 2002 a largement contribué à réduire les substances dangereuses contenues dans les nouveaux équipements de ce type, ces derniers continuent pourtant de receler du mercure, du plomb ou dautres substances qui appauvrissent la couche dozone. Doù limportance particulière prêtée à la collecte et au recyclage de ces déchets.



    Les ampoules électriques entrent elles aussi dans la catégorie des équipements électriques et électroniques. Ecoutons Roxana Şunică, directrice de ventes de lAssociation sans but lucratif Recolamp : « Il est important de savoir où jeter les ampoules usagées, car elles contiennent du mercure. Les ampoules en fonctionnement ne nuisent pas à lenvironnement. Tel nest plus le cas une fois définitivement hors service. Cest le mercure quelles contiennent qui rend dangereuses les ampoules usagées. Jetées à la déchetterie, elles se cassent. Alors, le mercure sinfiltre dans le sol et pénètre dans la nappe phréatique. La contamination au mercure est irréversible et a des effets négatifs sur lenvironnement et sur la santé humaine. »



    Selon les données les plus récentes fournies par lAgence nationale de protection de lenvironnement, plus de 6 mille tonnes déquipements déclairage ont été mis sur le marché roumain en 2013, mais seulement 600 tonnes de déchets, soit 10% de cette quantité, ont été collectées. Roxana Şunică attire lattention sur le très faible taux de collecte de ces déchets, dont elle explique les raisons : « A mon avis, les raisons de cet état de choses relèvent de labsence de performance de certains acteurs de la branche. Et je me réfère aux producteurs, qui devraient gérer les déchets à hauteur de 40%. Or il arrive que ceux-ci ont délégué cette responsabilité à des associations comme la nôtre, mais qui ne sacquittent pas de leur tâche ou pire encore, ne lont pas déléguée du tout. Ceci étant, les producteurs ne supportent pas les frais quimplique la gestion des déchets. Dautre part, la législation elle même est conçue de manière à leur permettre de manquer à leurs obligations. Depuis 2007, soit la date de lentrée en vigueur de la loi encadrant ce domaine, il ny a pas eu, à ma connaissance, damende infligée aux producteurs pour ne pas avoir déclaré les produits vendus ou ne pas avoir réalisé un taux précis de collecte et de recyclage. »



    Selon une directive européenne de 2012, chaque Etat membre est tenu dassurer un taux de collecte minimal de 45% à partir de 2016. La Roumanie et neuf autres pays européens bénéficient dune dérogation, vu labsence de linfrastructure nécessaire et le faible niveau de consommation déquipements électriques et électroniques. A partir du 14 août 2016, Bucarest devrait atteindre un taux de collecte inférieur à 45%, mais supérieur à 40% du poids moyen des équipements de ce type mis sur le marché depuis 2013.



    Comme la Roumanie est encore loin datteindre lobjectif des 40%, elle risque des amendes salées. Heureusement, ces derniers temps, les citoyens et les producteurs de Roumanie sont devenus plus responsables. Roxana Şunică : « En 2007, quand nous avons démarré notre activité, il ne se passait rien. Pas une ampoule nétait collectée ni recyclée. Six ans plus tard, notre association collectait à elle seule près de 480 tonnes déquipements déclairage. Ces 480 tonnes nauraient pas existé si les producteurs avaient navaient pas pris conscience de cette nécessité et sans que la population ne sy soit elle aussi impliquée davantage.» (trad. : Mariana Tudose)

  • Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un étudiant

    Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un étudiant


    La rentrée à l’université dépend beaucoup du profil de la faculté suivie. D’abord, il faut voir si les études sont payantes ou pas. Admettons qu’elles sont payantes. Vu l’autonomie universitaire, les tarifs ne sont pas identiques pour les mêmes études dans deux centres universitaires différents.






    Ainsi, étudier la Chirurgie dentaire est moins cher à l’Université de médecine et de pharmacie de Timişoara (près de 1000 euros) qu’à celle de Bucarest (1500 euros). La médecine est en fait une faculté qui est loin d’être bon marché, c’est peut-être même la plus chère en Roumanie. Compter d’abord le prix de l’équipement : blouse blanche obligatoire pour pouvoir participer aux cours — environ 10 euros.






    Les livres sont, bien entendu, payants. Un atlas d’anatomie coûte près d’une centaine d’euros. A cela s’ajoute le prix de différents autres livres ; certains professeurs qui en ont écrit les ont postés sur Internet, mais ce ne sont pas les plus nombreux… Les cahiers et instruments pour écrire ne coûtent pas beaucoup, mais comme partout, cela dépend de la marque choisie. Au moins 150 euros la rentrée, sans compter les vêtements et chaussures. Il y a ensuite le Bal des bleus… (Ligia Mihaiescu)

  • Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire

    Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire


    La liste en est bien longue et le montant des dépenses, pas du tout négligeable, bien que l’école soit gratuite en Roumanie. Toutefois, on n’y croit plus dès qu’on voit nos économies s’enfoncer dans le rouge quelques jours avant la rentrée. La rentrée scolaire peut vous faire débourser au moins une centaine d’euros, dans les conditions où le SMIC se monte à seulement 160 euros. Pourtant, une centaine d’euros ne couvre parfois qu’une petite partie de la liste des fournitures scolaires exigées par les écoles.



    Le prix d’un cartable varie entre quelques euros pour un banal sac à dos qui s’avère souvent trop petit et plus de 80 euros pour un cartable dune grande enseigne. Bien que gratuits, les manuels scolaires sont en nombre insuffisant par rapport au nombre d’écoliers roumains. Du coup, les parents doivent débourser une dizaine d’euros pour acheter les livres qui manquent. A tout cela s’ajoute toute une liste, parfois impressionnante de cahiers, stylos, trousses, pochettes de crayons de couleur ou bien de feutres, tubes de gouaches, protège-cahiers et feuilles mobiles. Au total – quelques dizaines d’euros.



    Et ce n’est pas fini, puisque notre bout de chou a besoin aussi d’un équipement sportif, donc on se voit contraints de lui acheter aussi des vêtements et des chaussures de sport. En plus, la plupart des écoles roumaines, notamment celles des grandes villes, ont adopté leur propre uniforme payé, bien évidemment, par les parents. Une chemise blanche, une petite jupe plissée et une veste et nous voilà forcés de débourser une trentaine d’euros supplémentaire.



    Et les dépenses ne prennent pas fin. La tradition roumaine veut que chaque parent contribue avec une petite somme d’argent à un fonds commun de la classe d’où l’on assure les différentes dépenses intervenues durant l’année scolaire. Parfois, les dépenses sont des plus hallucinantes comme par exemple l’achat d’un vidéo projecteur ou bien l’installation des fenêtres double vitrage ou de la clime ou encore des travaux de rénovation de la classe. Bien sûr que les parents ne sont pas obligés de contribuer, mais les discussions sont menées de sorte que la famille qui refuse de participer se sente exclue. On finira donc toujours par payer les sommes requises pour éviter que l’enfant ne subisse des répercussions.



    Et si vous pensez que les dépenses sont terminées, rien de plus faux ! Chaque semaine, le parent roumain doit débourser des petites sommes d’argent pour payer soit une revue présentée aux enfants en classe, soit un billet pour un spectacle organisé par l’école, soit une visite d’exposition, soit un concours sportif, soit un spectacle de cirque, soit des concours de maths ou de langue roumaine. En plus, en Roumanie, les services de garde après l’école se montent à quelque 200 euros par mois.