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  • La semaine du 19 au 25 août 2019

    La semaine du 19 au 25 août 2019

    Le président roumain Klaus Iohannis a été reçu par Donald Trump

    La deuxième rencontre entre le président roumain, Klaus Iohannis, et son homologue américain, Donald Trump, qui a eu lieu mardi à Washington, s’est achevée par une déclaration commune. Le document consigne l’engagement des deux chefs d’Etats à approfondir en tant qu’amis et alliés, ce qu’ils appellent « le Partenariat stratégique robuste et durable » entre leurs pays. D’ailleurs, le chef de l’Etat roumain a maintes fois affirmé que le Partenariat stratégique conclu il y a 22 ans avec les Etats-Unis était le pilier de la politique étrangère de la Roumanie. La même déclaration souligne : « Nous allons créer de nouvelles opportunités pour accroître la sécurité, le développement et la prospérité et pour mieux répondre aux défis et aux responsabilités globales que nous partageons ».

    Selon le président Klaus Iohannis, cette visite de travail à Washington aidera à stimuler le Partenariat Stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis. Il a promis de s’y investir totalement, car ce partenariat s’avère bénéfique pour les deux parties signataires. Il a aussi parlé à Donald Trump de l’importance de renforcer la présence militaire américaine en Roumanie. A son tour, le président américain lui a remercié de la présence militaire roumaine en Afghanistan.

    Dans la déclaration commune se retrouve aussi le thème sensible de la sécurité énergétique. L’occasion pour les deux chefs d’Etat de mettre en exergue leur opposition au projet North Stream 2 et à d’autres projets qui accentuent la dépendance énergétique de nos partenaires et alliés vis-à-vis de la Russie. Les deux chefs d’Etats ont également abordé la question de l’admission de la Roumanie au programme Visa Waiver de suppression des visas. Les Etats-Unis ont réaffirmé leur appui aux efforts de Bucarest de devenir éligible, en conformité avec les exigences de la législation américaine.

    Les relations économiques ont aussi figuré à l’agenda des pourparlers, l’occasion pour le président Klaus Iohannis de déclarer : « Nous devons faire davantage pour ce qui est du commerce et des investissements. Il est important d’identifier de nouveaux domaines d’élargissement de notre coopération économique dans des secteurs tels que l’énergie, la sécurité informatique ou l’industrie de la défense. D’ailleurs, à l’occasion de cette visite, nous avons signé un mémorandum portant sur la technologie 5G, vu l’importance des réseaux de communication sans fil de 5e génération pour la prospérité et la sécurité nationale. »

    Les leaders américain et roumain ont par ailleurs affirmé que le partenariat excellent en matière d’application de la législation et de la lutte contre la corruption reposait sur l’engagement mutuel fort en faveur de l’Etat de droit et d’une justice indépendante. Les deux parties ont mis en exergue la hausse considérable des échanges commerciaux bilatéraux et l’intérêt commun pour la mise en place d’un climat propice à l’investissement, à même d’offrir transparence, prédictibilité et stabilité. Enfin, Donald Trump a apprécié la coopération entre la Roumanie et les Etats-Unis, la considérant comme meilleure que jamais.

    Bucarest durcit les peines contre délits

    Le ministère roumain de la Justice a décidé de durcir les peines pour les infractions graves contre les personnes, de changer les conditions dans lesquelles se déroulent les perquisitions à domicile, ainsi que les normes de libération conditionnelle. C’est la ministre en exercice Ana Birchall qui a présenté le projet portant modification aux Codes pénaux, précisant que l’objectif du gouvernement était de mettre en place des règles à même de prévenir des tragédies similaires à celle de la ville de Caracal (sud), où deux adolescentes ont été kidnappées, violées et tuées par un homme de 66 ans. Par conséquent, l’enlèvement devrait être sanctionné par une peine distincte allant de 2 à 8 ans de prison ferme. Pour la libération conditionnelle, l’âge limite sera de 65 ans au lieu de 60 actuellement, cumulé avec une période de détention effectuée de 25 ans au lieu de 20 à présent. De même, les compétences du Parquet antimafia seront élargies afin d’y inclure les formes aggravantes de privation illégale de liberté, par enlèvement, et les cas d’esclavage, compte tenu de la gravité et de la complexité extrême de ces faits.

    Chiffres économiques positifs

    Au premier trimestre de cette année, le PIB de la Roumanie a augmenté de 4,8% par rapport à la même période de l’année dernière, font savoir l’Institut national de la statistique et Eurostat. Ces chiffres ont été présentés mercredi par la cheffe du gouvernement, Viorica Dăncilă : « Le 2e trimestre de 2019 est le 5e trimestre de croissance économique progressive, de plus d’un point de pourcentage d’une période à l’autre. Au cours des 6 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont augmenté de 30% par rapport à la même période de l’année dernière.»

    La Roumanie se classe ainsi 2e en UE pour ce qui est de la croissance économique au premier trimestre de 2019, a encore précisé la première ministre. De même, depuis le début de l’année plus de 53.000 emplois ont été créés.

    Une semaine difficile pour les équipes roumaines de football dans les compétitions européennes

    En football, le vice-champion de Roumanie, FCSB a terminé à égalité, 0 partout, la rencontre, à domicile, avec le Portugais Vitoria Guimarães, comptant pour le play-off de qualification dans les groupes de la Ligue Europa. Le match-retour aura lieu la semaine prochaine. Mardi, le club champion de Roumanie, CFR Cluj, s’est incliné, à domicile, devant le Tchèque Slavia Prague, victorieux au score de 1 à 0 du match-aller du play-off de la Ligue des champions. Le match-retour est prévu le 28 août, à Prague.

  • La semaine du 20 au 25 août 2018

    La semaine du 20 au 25 août 2018


    Effets de la manifestation antigouvernementale de Bucarest



    Les deux semaines écoulées depuis la manifestation antigouvernementale de la diaspora de Bucarest, le 10 août, nont pas apporté des clarifications sur les incidents violents enregistrés ce soir-là. Les procureurs militaires ont reçu des centaines de plaintes déposées par des personnes ayant subi les effets de lintervention des gendarmes et lidentification des auteurs des actes violents nest pas encore finie. Ce jeudi, le colonel Cătălin Paraschiv, commandant de la Brigade spéciale dintervention de la gendarmerie et coordinateur de lintervention en force de ses hommes lors de la manif, a été entendu au Parquet général. Antérieurement, dans une déclaration à la presse, la ministre de lIntérieur, Carmen Dan, avait dabord adressé des excuses à tous les civils et les militaires, victimes des incidents violents du 10 août. Elle avait ensuite présenté la succession des événements et une synthèse de ce quelle a appelé « les fausses informations et les mensonges » diffusés en ligne et dans les médias.



    Mardi, lors de son audition au parlement, Mme Carmen Dan a affirmé quen tant que ministre, elle navait pas eu dattributions opérationnelles durant la manifestation. Elle a aussi précisé que le rapport remis par les structures compétentes, qui lui sont subordonnées, serait mis à la disposition de la Chambre des députés au moment où la procédure parlementaire serait bouclée. Lopposition de droite, selon laquelle la ministre de lIntérieur devrait démissionner, sest déclarée mécontente du fait que le rapport en question soit confidentiel, mais aussi de labsence de la préfète de Bucarest à laudition parlementaire. De ce fait, personne na été en mesure dexpliquer la motivation à lorigine de la décision de faire intervenir les gendarmes de la manière dont ils lont fait. Selon lopposition, la ministre Carmen Dan essaie de passer sous silence la responsabilité de la gendarmerie pour lutilisation des gaz irritants et les actes de brutalité contre les manifestants pacifiques. Le Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale, dénonce, en revanche, une tentative supposée de renverser par la force le gouvernement légitime du pays.



    Réactions après la manif de la diaspora



    Dans une première réaction, deux semaines après les événements, la première ministre Viorica Dăncilă, a accusé lopposition davoir tenté de prendre le pouvoir par des moyens non démocratiques, après son échec électoral. Mme Dăncilă affirme avoir remarqué un assaut continu contre des institutions de lEtat, la gendarmerie en étant la première cible, et a demandé aux ministres et aux chefs des institutions quelle coordonne déviter « cette spirale du conflit ».



    Le leader du Parti national libéral, principal parti dopposition, Ludovic Orban, lui a répliqué en lui reprochant de ne pas assumer la responsabilité pour les actions en force des gendarmes et pour leurs effets sur les protestataires. « Il nexiste pas de spirale du conflit nourrie par lopposition, par le biais du PNL ou du président Klaus Iohannis ; il ny a que la spirale des mensonges et des abus dans lesquels senlisent le leader du PSD, Liviu Dragnea, la première ministre, Viorica Dăncilă, la ministre de lintérieur, Carmen Dan et tous ceux qui ont donné lordre de réprimer les protestations et de blesser les participants à la manif antigouvernementale », a affirmé Ludovic Orban dans un communiqué.



    Les événements du 10 août sont une occasion, pour les décideurs de Roumanie, de réfléchir et didentifier les modalités de faire évoluer les structures spécialisées, depuis lorganisation, les droits et la formation des personnels, jusquaux leviers de contrôle et les moyens utilisés, considère le général français Bertrand Cavallier, expert de la mise en œuvre et du rétablissement de lordre public qui connaît bien le système dordre public de Roumanie. Ancien officier de la Gendarmerie nationale de France, le général Cavallier sest entretenu avec les membres de la Commission « Défense, ordre public et sécurité nationale » de la Chambre des députés de Bucarest.



    La peste porcine se répand en Roumanie


    Un quart des départements de la Roumanie sont touchés par lépidémie de peste porcine africaine. Les plus de 700 foyers du virus ont été identifiés par les autorités dans le sud-est et le nord-ouest, notamment dans des élevages individuels. Plus de 120 mille cochons ont été confisqués et tués. La Fédération nationale des fermiers Pro Agro demande au gouvernement danalyser au sein dun Conseil suprême de défense de la Roumanie la situation générée par la propagation du virus de la peste porcine qui affecte gravement la production de viande en Roumanie. Selon les représentants de la Fédération, dans les départements touchés, un état durgence devrait être institué, parce que les entreprises ayant investi dans lélevage des cochons sont au bord de la faillite. Les pouvoirs publics poursuivent leurs actions visant à prévenir la propagation de la maladie, dont la permission de chasser les sangliers et les chacals du delta du Danube, porteurs du virus.



    Résultats décevants des équipes roumaines de football



    Jeudi, dans la phase des matchs-aller des play-offs de la Ligue Europa au football, le champion de Roumanie, CFR Cluj, et le vice-champion, FCSB, ont été par leurs adversaires respectifs. Le CFR est lauteur dune contre-performance historique, étant la première équipe roumaine à être battue par le Luxembourgeois Dudelange, score final 2 à 0. Les bucarestois de FCSB se sont inclinés, 3 à 1, devant les Autrichiens de Rapid Vienne. Les matchs retour auront lieu le 30 août. Si aucune de ses deux équipes ne réussit à se qualifier, la Roumanie naura pas de représentantes dans les compétitions continentales de football. (Trad. Ileana Taroi; Ligia Mihaiescu)