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  • Tourisme au département de Gorj

    Tourisme au département de Gorj

    Les sommets des Monts Parâng, avec des cadres naturels exceptionnels, des lacs glaciaires, des versants abrupts et des grottes déclarées monuments de la nature se trouvent dans la partie nord du département. Dautre part, à Târgu Jiu, chef-lieu du département, vous pouvez admirer les œuvres réalisées par Constantin Brâncuşi dans les années 1937-1938 et exposées en plein air. Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj, explique :



    « Comme tout endroit du monde a une histoire, nous avons aussi la nôtre. Une histoire écrite à un endroit dune rare beauté, parsemé de paysages à couper le souffle, à travers ses légendes mémorables, à travers la beauté des paysages, mais non dernièrement à travers les gens qui ont laissé leur marque à la fois dans lhistoire roumaine et la culture, dans lart, changeant la vision du monde sur lart. Arrivé dans ce coin de Roumanie, un touriste doit savoir que lunicité des attractions à potentiel touristique, cest lélément culturel même. Cest à Gorj, plus précisément dans le village de Hobiţa, qua vu le jour le plus grand sculpteur de tous les temps, Constantin Brâncuşi. Il a créé à Târgu Jiu un ensemble monumental, la « Voie des Héros », le seul projet monumental en plein air au monde, que Brâncuşi a dédié aux héros inconnus tombés au champ dhonneur pendant la Première Guerre mondiale. En outre, le département de Gorj senorgueillit de la beauté de sa partie montagneuse, avec ses traditions ancestrales, maintenues aussi fidèlement que possible dans le monde rural daujourdhui, mais aussi avec ses légendes historiques. »



    Nous commençons notre voyage à Târgu Jiu, une ville dont les origines remontent à plus de 600 ans. Oana Maria Paloş précise :



    « Cest une ville de batailles livrées pour lindépendance, une ville des héros, de lart et des traditions. Bien que ce ne soit pas une grande ville, Târgu Jiu se distingue par un air coquet et provincial que Constantin Brâncuşi, reconnu comme le père de lart moderne, a marqué de son empreinte. Lartiste a réalisé La Voie des Héros de 1937 à 1938, lensemble monumental comprenant la Table du silence, la Porte du baiser, lAllée des chaises et la Colonne sans fin. Les œuvres ont été conçues pour être disposées sur un axe qui traverse la ville en ligne droite sur une distance de 1 500 mètres. Ainsi, le visiteur arrive de la Colonne sans fin, passe devant léglise des Saints Pierre et Paul, atteint la Porte du baiser, puis parcourt lAllée des chaises jusquà la rivière Jiu, devant laquelle la Table du silence invite à la méditation et au recueillement. »



    Il y a dautres destinations, quil sagisse de bâtiments patrimoniaux, de véritables joyaux darchitecture ou de lieux en plein air, chacun ayant une histoire fascinante, poursuit Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj :



    « Vous pouvez passer quelques jours tranquilles à visiter, par exemple, la Maison musée Iosif Keber, un peintre renommé du siècle dernier, le Musée dhistoire et dart « Alexandru Ştefănescu », le parc central, situé au bord du Jiu. Si aujourdhui cest un lieu de promenade, pendant la guerre, vers 1916, exactement là où nous pouvons maintenant faire du vélo, cétait la ligne du front. Ensuite, vous pouvez visiter même le Palais administratif, qui accueille le Conseil départemental de Gorj, dailleurs le bâtiment le plus imposant de la ville, dont larchitecture est très appréciée par les touristes et les visiteurs. Par exemple, la Grande Salle en style mauresque est par elle-même un lieu touristique. »



    Le comté de Gorj nimpose pas par sa taille. Ainsi, de Târgu Jiu, en 15-20 minutes, par exemple, on peut se rendre en voiture dans les Gorges du Sohodol, dit Oana Maria Paloş :



    « En venant de Bucarest, la porte dentrée dans notre département, cest la commune de Polovragi. Ensuite, on peut monter sur la route la plus haute de Roumanie, Transalpina. Nous continuons par une autre chaîne de montagnes, les Monts Vulcan, où nous avons le Défilé du Jiu. Et aussi la vallée de la Cerna, dans les Gorges de Padiș. En plus du tourisme daventure, actif, nous avons le tourisme monastique. Chaque gorge, chaque col de montagne recèle un monastère. De bout en bout du comté, en termes de tourisme monastique, la foi ancienne est préservée. Dans tout le département, nous avons 13 établissements monastiques. Parmi ceux-ci, je mentionnerais le monastère de Tismana, le plus ancien de Valachie, celui de Lainici, situé au cœur des montagnes, et le monastère de Polovragi, dans les Gorges de lOlteţ. Là où vous vous y attendez le moins, vous pouvez apercevoir de petites églises en bois vieilles de 300 ans. Dailleurs, le département de Gorj possède le plus grand nombre déglises qui témoignent de la civilisation du bois. Les secrets de cette civilisation ont été très soigneusement conservés dans les communautés locales. »



    En plus du folklore, à Gorj, les métiers traditionnels ont été transmis de génération en génération. La broderie des blouses roumaines, le tissage des tapis, la poterie, le travail du bois sont soigneusement préservés par des gens qui aiment leur lieu dorigine, qui choisissent de vivre leur vie là où ils sont nés, au pied ou au cœur de la montagne. Pour promouvoir les traditions et lartisanat, il existe plusieurs événements culturels, annuels et renommés.


    Dans le même temps, le comté de Gorj est la destination préférée des amateurs de montagne, poursuit Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj :



    « Nous avons 25 itinéraires touristiques qui peuvent être explorés. Beaucoup dentre eux se trouvent dans des aires protégées, dans les deux parcs nationaux existants sur le territoire de Gorj : le Parc national Defileul Jiului (du Défilé de la rivière Jiu) et le Parc national Domogled Valea Cernei (Vallée de la Cerna). Pour les sports extrêmes et les parcours en 4×4, la demande est en augmentation. Beaucoup de personnes qui aiment ce type de tourisme se retrouvent dans les Gorges du Sohodol, où il y a aussi un championnat hors-piste. Il en va de même dans les Gorges Galbenului, à Baia de Fier, et dans les Gorges de lOlteţ, à Polovragi. Ce sont des zones idéales pour les amateurs descalade. Un autre détail moins connu sur le comté de Gorj, cest le fait que lon retrouve ici un sixième de la zone spéléologique de la Roumanie, cest-à-dire plus de 2 000 grottes et cavernes. Les amateurs de spéléologie doivent connaître notre offre et, sils viennent dans le département de Gorj, ils peuvent contacter le service de sauvetage en montagne, qui est à leur disposition avec des équipements de protection, mais aussi avec beaucoup dinformations à cet effet. »



    Au cours de la période à venir, le Conseil départemental de Gorj fera la promotion de la Grotte Cioarei, de la commune de Peștișani. À la suite des fouilles archéologiques entamées en 1955, des traces de lexistence humaine dil y a 50 000 ans ont été découvertes. Cest lune des plus anciennes implantations humaines dEurope. Raison de plus pour visiter le département de Gorj !


    (Trad.: Ligia)

  • Tourisme au département de Buzău

    Tourisme au département de Buzău

    Les locaux appellent fièrement cet endroit « une petite Roumanie », en raison de la diversité de son relief, mais aussi des formes de tourisme qui peuvent y être pratiquées. Nicoleta Gâlmeanu, conseillère en tourisme au Conseil départemental de Buzău, opine qu’il faudrait environ un mois au touriste pour vivre et voir tout ce que le comté de Buzau offre. Elle propose de commencer notre voyage à partir du chef-lieu du département, dont l’attestation documentaire remonte à plus de cinq siècles.



    « Nous partirions d’ici, du Musée départemental, qui accueille des collections tout à fait inédites, pour rejoindre ensuite d’autres endroits du comté. Bien entendu, tout dépend de l’intérêt du touriste. Si c’est une personne plus active, qui souhaite visiter les zones de montagne ou les zones vallonnées, le département de Buzău est très attrayant de ce point de vue. Nous avons des destinations uniques au niveau européen et même mondial – les Volcans de boue, par exemple. L’unicité de ce paysage est donnée, tout d’abord, par la présence de terres sans vie, comme on les appelle. Vous verrez des cônes volcaniques qui apportent à la surface de la lave froide et de la lave noire. C’est là que la terre « bout à froid ». La partie centrale des Subcarpates de Courbure est un territoire assez vaste. Il y a plus de 40 hectares de terres sur lesquels on retrouve des cratères de forme circulaire, avec de la boue liquide ; c’est un paysage très spécial, lunaire. Il a été découvert et mis en valeur vers 1860, à la suite d’études pétrolières. Cette zone a été déclarée zone naturelle d’intérêt géologique, floristique et faunistique au niveau national depuis 1924. »



    Poursuivant notre voyage, nous arrivons dans la Contrée de Buzău. Nicoleta Gâlmeanu, conseillère en tourisme au Conseil départemental de Buzău, explique :



    « C’est une aire géographique dont nous assurons une promotion intense ces derniers temps, parce qu’elle garde certaines des attractions touristiques, des objectifs historiques et des traditions que je qualifierais d’inaltérés. Je vous emmènerais à Bozioru, voir les trovants, un phénomène naturel particulier. L’image et le microrelief sont spectaculaires. En fait, ce sont des roches aux formes bizarres, moins connues. Les gens les appellent souvent « des pierres qui poussent » parce qu’en raison de l’érosion et des phénomènes météorologiques, elles se transforment et prennent d’autres formes et d’autres dimensions au fil des ans. D’un point de vue scientifique, ce sont des dépôts de sable et des stratifications de grès cimentés, façonnés par des agents naturels : vent, pluie etc. De là, de l’autre côté de la colline, vous pouvez atteindre le Feu vivant. C’est une autre attraction touristique et réserve géologique, dans le village de Lopătari, à environ 70 km de Buzău. Des colonnes de feu jaillissent des profondeurs de la terre, et brûlent continûment. En fait, la terre recèle des gisements de gaz ; dans leur parcours vers la surface, des cristaux de quartz font le gaz prendre feu. »



    Non loin de là, vous pouvez rejoindre la commune de Mânzăleşti. Là, vous pouvez voir le Grunj de Mânzăleşti ou la « pierre blanche ». C’est un véritable phénomène naturel, les cendres pétrifiées des volcans en activité il y a plus de dix millions d’années. Et de cette « pierre blanche », vous pouvez monter sur le Plateau de Meledic. Nicoleta Gâlmeanu, conseillère en tourisme au Conseil départemental de Buzău, poursuit :



    « Un paysage spectaculaire vous attend sur le Plateau de Meledic. En plus d’être déclarée réserve naturelle, c’est aussi une réserve spéléologique et zoologique. Sur ses 60 hectares de terres on retrouve les plus grands gisements de sel de Roumanie. Sous l’effet de la pluie, la dissolution du sel créée une forme de relief spectaculaire. Vous y trouverez aussi des grottes creusées dans le sel par les eaux souterraines, dont l’une des grottes de sel les plus longues au monde, avec ses 3 190 mètres, la Grotte Şase Iezi. La réserve du Plateau Meledic comporte aussi deux lacs : le lac Mare et le lac Castel. L’eau de ces lacs est très froide en toute saison. Un festival folklorique bien connu a lieu chaque année sur ce plateau et il y a également un camp de sculpture en bois avec 25 œuvres exposées. »



    La Contrée de Buzău attire ses touristes aussi grâce à sa gastronomie, à son offre de vins et au grand nombre d’artisans. Nicoleta Gâlmeanu précise :



    « Nous avons beaucoup de caves à vin qui peuvent être visitées et où les vins peuvent être dégustés. Côté gastronomie, Buzău excelle par trois produits traditionnels non seulement au niveau national, mais aussi au niveau international : les saucisses de Pleşcoi, les covrigi (bretzels) de Buzău et le babic de Buzău (sorte de saucisson sec très piquant). Ces derniers sont complétés par nos vins. Quant aux artisans, il y en a dans tout le département. Nous avons deux trésors humains vivants : Amelia Papazisu pour les tissus en poil de chèvre et Mircea Micu, pour la fabrication d’instruments de musique, des cors des Alpes en particulier. En même temps, nous avons beaucoup d’artisans qui créent des tissus en toile, nous avons des potiers, des tailleurs de pierre, des tailleurs en bois et beaucoup de peintres sur bois et sur verre. »



    Le département de Buzău est également recherché par les amateurs de tourisme d’aventure, car on y pratique l’escalade, les découvertes en tout-terrain, le rafting, le parapente ou le canyoning. D’ailleurs, un championnat du monde de rafting est organisé chaque année dans la région. Raison de plus pour laquelle le Conseil départemental de Buzău a plusieurs projets dans le domaine du tourisme. Nicoleta Gâlmeanu, conseillère en tourisme au Conseil départemental de Buzau, précise :


    « Notre projet le plus important à l’heure actuelle, c’est le Géoparc Ţinutul Buzăului (la Contrée de Buzău). Fin 2020, l’Association Ţinutul Buzăului, dont le Conseil départemental est membre, a présenté sa demande d’obtention du statut de Géoparc mondial UNESCO. C’est un territoire qui rassemble environ 18 communes et comprend de nombreux éléments d’intérêt géologique, écologique, archéologique, historique et culturel. En obtenant ce titre, nous serions en mesure de promouvoir et de valoriser beaucoup mieux les éléments naturels spéciaux de la région, mais aussi son patrimoine culturel et historique. »



    Et non dernièrement, nous vous recommandons une visite au Musée de l’ambre de Colţi, rouvert l’année dernière. Là, vous pouvez voir les plus beaux exemplaires de pierres ambrées, car il en existe environ 300, allant des nuances de jaune translucide au noir opaque. Bonne visite !


    (Trad.: Ligia)

  • Atracții în Parcul National Domogled – Valea Cernei

    Atracții în Parcul National Domogled – Valea Cernei

    Parcul Naţional Domogled – Valea
    Cernei este o arie naturală protejată situată în partea sud-vestică a României,
    pe teritoriile județelor Caraș-Severin, Mehedinți și Gorj. Încă din anul 1932
    se înfiinţează aici Rezervaţia floristică şi peisagistică
    Muntele Domogled, una dintre cele 11 rezervaţii din actualul parc. Peste
    58 de ani, în anul 1990, zona devine Parc Naţional Domogled-Valea
    Cernei, care se întinde pe o suprafață de peste 61 de mii de hectare. Este o
    zonă montană, cu peste 30 de trasee turistice, cu multe peșteri, avene, chei,
    cascade, ponoare, pajiști și păduri bătrâne şi multe rezervații naturale.
    Este zona preferată a iubitorilor de rafting, dar și o zonă excelentă pentru
    alpiniști, încântați de pereții abrupți pe care pot face escalade. Aflăm
    mai multe despre aceasta zonă de la Mariana Păsărin, specialist în
    cadrul Administraţiei Parcului Naţional Domogled-Valea Parcul
    nostru pune la dispoziția turiștilor un număr foarte mare de atracții, unele
    chiar cu caracter de unicat, cum ar fi peșterile termale, altele care sunt învăluite
    în mister și au la bază mai multe legende care explică apariția lor. Avem
    peșteri termale unice, pentru că nu se mai întâlnesc în altă parte în țara
    noastră, sunt destul de rare la nivel european și chiar global. Una dintre
    aceste peșteri care se poate vizita este Grota cu Aburi, o bijuterie
    speologică din care ies aburi firebunți prin crăpături. In parc avem și foarte
    multe forme de relief, fiind o zonă cu mult calcar acesta este ușor erodat dând
    naștere la foarte multe fenomene. Avem cascade, una dintre ele este Cascada
    Vânturătoarea care are o cădere a apei de la peste 40 de metri. Apa
    este vânturată deoarece şuvoiul de apă de sus se loveşte de un prag înainte de
    cădere. Ce este spectaculos este faptul că turiștii o pot vedea și din
    spate, pentru că traseul este unul montan care merge spre această cascadă și
    deci se poate vedea și din față, și din spate. Cealaltă cascadă se numește
    Cascada Cociului care are o cădere a apei de la peste 120 de metri, este
    considerată cea mai înaltă din țară, căderea se face în două trepte.


    Parcul Național Domogled – Valea
    Cernei este unicul parc din țară care include un întreg
    bazin hidrografic. Este vorba de bazinul râului Cerna cu toți afluenții săi,
    iar Valea Cernei este considerată cea mai frumoasă din Carpați. Are
    aspectul unui culoar longitudinal ce separă două şiruri de munţi, un defileu
    lung de 40 de km străbătut de râul Cerna, mărginit de bogate păduri de conifere
    și foioase. Mariana Păsărin: Locul de unde izvorăște Cerna se numeşte Izbucul Cernei care are cel mai
    mare debit din România,
    debitul este undeva la 1,5 – 2 mc /secundă, dar când plouă abundent poate să
    ajungă chiar şi la 10 mc/secundă, este ca o cascadă. Ce este iarăși
    curios la acest izvor este faptul că are o temperatură constantă în tot timpul
    anului, 7 grade Celsius, variațiile sunt sub 1 grad. De asemenea, avem și două
    lacuri de acumulare pe râul Cerna, primul este și cel mai mare care se numeşte
    Lacul Iovanul – un lac de o rară frumusețe -, iar al doilea
    este Lacul Herculane. In zona stațiunii Băile Herculane avem multe
    trasee. Unul dintre ele duce către Crucea Albă – un obiectiv foarte atractiv și
    datorită legendelor care stau la baza apariției acestei cruci, pentru că nu se
    știe cine și în ce moment al timpului au așezat-o pe stânci. Oricum, de aici se poate vedea o frumoasă
    panoramă a Văii Cernei.


    Peste 2000 de hectare de pădure de pe
    Valea Cernei, declarate patrimoniu UNESCO, sunt incluse în Catalogul Național
    al Pădurilor Virgine și Cvasivirgine din România.Administraţia parcului
    are în plan un program mai amplu de a promova aceste trasee prin
    materiale promoţionale, precum şi în teren prin stabilirea unor trasee clare pe
    care turiştii şi grupurile organizate să
    poată străbate aceste păduri virgine, care sunt unice în Europa. Tot în această
    arie protejată găsim şi peste 1100 de specii floristice,iarla
    nivel peisagistic, Parcul Naţional Domogled – Valea Cernei se remarcă prin
    combinaţia armonioasă dintre relieful carstic şi vegetaţie, după cum se spune
    Mariana Păsărin: Se
    poate admira, de asemenea, Pinul Negru de Banat, care este o specie
    endemică și emblematică pentru parcul nostru. Este un arbore care crește pe
    stânci, ceea ce-l face spectaculos. Ne întrebăm oare cum reusește să se
    hrănească cu rădăcinile în stânci. De asemenea, întâlnim și foarte multe specii
    submediteraneene, iar pe traseul care duce
    spre Crucea Albă întâlnim specii rare cum ar fi scumpia (Cotinus
    Coggygria), alunul turcesc (Corylus colurna), gorunul (Quercus
    petraea) sau liliacul sălbatic (Syringa vulgaris). In
    acest sens, administraţia parcului derulează un proiect pentru crearea unui
    traseu tematic care să informeze turiștii despre fiecare specie de plantă. Mai
    avem foarte multe specii endemice, chiar și în peșterile termale avem o specie
    de mușchi cu caracter de unicat. Avem foarte mulți fluturi, aproape 45% din
    fauna de lepidoptere este concentrată în parcul nostru, deci aproape jumătate
    din fluturii țării sunt în Parcul Național Domogled-Valea Cernei, în condițiile
    în care parcul reprezintă doar 0,2% din suprafața țării. Un turist spunea că
    fluturii sunt cam înghesuiți aici…Dintre mamifere avem urs, lup, pisica sălbatică,
    râs, avem lilieci mulți în peșteri, pentru că parcul nostru are un
    număr de 700 de peșteri. Mai avem căprioare, vulpi, iepuri, dar
    și scorpioni (euscorpius carpathiann) și vipere cu corn (vipera
    ammodites, o specie protejată inclusă pe Lista Roșie.



    Un obiectiv turistic major al Văii Cernei, descris de
    mulţi drept unul dintre cele mai sălbatice şi mai spectaculoase locuri din
    România, îl reprezintă Cheile Corcoaiei. Au o lungime de 300 de metri şi
    impresionează prin pereţii care depăşesc 100 de metri înălţime şi se apropie
    până la 5 metri la bază. Este cea mai frumoasă formă de relief de pe Valea
    Cernei.

  • Découverte de Dâmbovicioara

    Découverte de Dâmbovicioara

    Aujourdhui nous mettons le cap sur la porte dentrée au Parc national Piatra Craiului : les Gorges de la Dâmbovicioara, une région ouverte à toutes les catégories de touristes. Cest ici que lon peut pratiquer lescalade, le VTT et lagritourisme. Dailleurs, le centre dinformation touristique Dambovicioara met à la disposition des personnes intéressées un calendrier dévénements qui inclut aussi des défilés de costumes traditionnels et de festivals de promotion de la gastronomie locale.





    Cest une zone de montagne dans laquelle les touristes peuvent choisir nombre ditinéraires, en fonction des préférences de chacun. Et une partie de ceux-ci ont été marqués à nouveau dans le cadre dun projet appelé Remarking Romania, coordonné par Octavian Bodron, de lAssociation Arttour.





    Octavian Bodron : « Nous avons souhaité promouvoir cette région du point de vue touristique. Nous avons suivi huit itinéraires balisés à différents degrés de difficulté. Il sagissait de deux itinéraires faciles, soit des routes forestières que tout le monde peut parcourir pendant deux ou trois heures. Nous avons aussi des itinéraires à degré de difficulté moyen. Ils sont destinés à ceux qui ont déjà voyagé à travers les montagnes, qui ont un bon physique et disposent de certains équipements spécifiques. Nous avons également abordé des circuits à haut degré de difficulté, qui traversent les crêtes du Massif de Piatra Craiului. Il sagit dun trajet de huit – neuf heures qui nécessitent une bonne condition physique et de léquipement spécialisé. »





    Cela fait 9 ans déjà que Raluca Busioc fait la promotion des Gorges de la Dâmbovicioara. Initialement administratrice dun gîte rural, elle travaille actuellement au sein du Centre dinformation touristique.



    Raluca Busioc: « Nous avons un éventail très varié de structures daccueil : hôtels, gîtes ruraux, chalets, soit au total 650 places dhébergement. Elles sont classées pour la plupart trois et quatre étoiles. La station de montagne de Dâmbovicioara vient dêtre déclarée station dintérêt national. Donc, côté hébergement, la situation est plutôt bonne. Même cas de figure côté objectifs touristiques. Nombre de touristes choisissent cette région parce quils souhaitent visiter le Massif de Piatra Craiului, et surtout la Réserve homonyme. Elle a beaucoup de choses à offrir. Nous avons beaucoup despèces de flore endémique et rare et même unique au monde, comme lœillet de Piatra Craiului qui ne pousse que dans cette région. »





    Afin datteindre tous les objectifs touristiques de la région, il vaut mieux opter pour les tours guidés, recommande Raluca Busioc à tous ceux qui franchissent le seuil du Centre dinformation et de promotion touristique de Dâmbovicioara : « Ils nous demandent des renseignements sur les itinéraires en montagne et il est mieux quils soient accompagnés par un guide spécialisé, surtout sil sagit de trajets plus longs et plus difficiles. Il existe aussi des randonnées plus faciles, où les touristes sont accompagnés par un habitant de la zone. Ce sont des itinéraires de courte durée, à parcourir sans difficulté même par les enfants. Il existe aussi un parc daventure qui sadresse aux groupes denfants ou dadultes. Nous pouvons leur proposer aussi un repas à la bergerie, composé de produits spécifiques pour la période estivale. Et il faut aussi préciser que Dâmbovicioara est la meilleure zone pour pratiquer le VTT. »





    Une attraction touristique à ne pas rater, cest la grotte de Dâmbovicioara. Elle a été découverte il y a plus de 4 siècles, en 1579, et elle dispose déclairage électrique depuis 1980. Vous ferez la connaissance de guides dexception. Il sagit denfants de la région qui ont appris lhistoire de cette grotte, qui sont prêts à raconter les légendes des lieux. Dès lentrée dans la grotte se trouve un restaurant à menu traditionnel.



    Raluca Busioc du Centre dinformation touristique Dâmbovicioara explique ce que vou trouverez au bout de lescalier qui mène à lentrée dans la grotte : « Toutes les informations officielles de lépoque de sa découverte indiquent le fait que des fossiles dours y ont été découvertes. Il sagit dun complexe de 50 grottes qui sétale sur le territoire de la Réserve de Piatra Craiului. La grotte de Dâmbovicioara en est la plus connue parce quelle a été aménagée à des fins touristiques. On la découvre en parcourant une passerelle éclairée, en métal, qui couvre les 250 mètres visitables de la grotte, puisquelle a aussi dautres couloirs fermés au public. »



    Raluca Busuioc nous invite à découvrir une autre zone intéressante de Roumanie, tout près de la grotte de Dâmbovicioara : « Il sagit des gorges Brusturetului. Cest une zone qui na pas encore été goudronnée. Sans doute, le tourisme dépend surtout de linfrastructure, mais, à mon avis, les routes sans asphalte sont idéales pour les randonnées dans la nature. Certes, il y a des avantages et des désavantages. En ce qui me concerne, ce qui compte le plus, cest la promenade à pied en toute tranquillité. Pour ce faire, les gorges Brusturetului sont une véritable oasis de verdure pour les amateurs de randonnées au cœur de la nature. »





    Cest toujours dans ces parages qua trouvé refuge Carmen Victoria Bârloiu, la première femme reporter sur le front dAngola. Née à Timisoara, elle a décidé de sétablir à Dâmbovicioara, où elle a ouvert un parc daventure et un Club de lAmitié, dont la mission est dapprendre aux enfants à protéger lenvironnement.



    Pourquoi a-t-elle choisi Dâmbovicioara ? Carmen Victoria Bârloiu répond : « A mon avis, les zones dont on a fait une promotion intense, telles la Vallée de la Prahova, sont trop peuplées. Cest la région voisine de Rucar – Bran qui deviendra le futur pôle dattraction pour les vacanciers. On y trouve de tout : histoire, paysages, une riche gastronomie, traditions, coutumes, métiers anciens. Et noublions pas que la ville de Câmpulung, qui a été la première capitale de la Valachie, est tout près. Il suffit de franchir la porte de lhôtel pour se retrouver dans une zone chargée dhistoire. On découvre ainsi le Pont de Dâmbovicioara, construit il y a plus de 400 ans par le prince valaque Constantin Branconvan. Il existe aussi quelques croix en pierre datant de la même époque. On peut visiter aussi léglise qui porte le nom des Saints Constantin et Hélène, toujours une construction en pierre. Et puis, la source de la rivière Dâmbovita, qui arrive jusquà Bucarest, est à retrouver dans les gorges de la Dâmbovicioara. On ne saurait oublier non plus les ruines de la cité dOratia, qui figure sur la liste de monuments nationaux, ni le parc culturel Everac (un musée de statues en plein air). »





    Voilà donc une destination où lon peut se promener en toute tranquillité dans la nature et découvrir des monuments inédits ou tout simplement se reposer et faire la connaissance de gens très aimables. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Parângul Night Challenge

    Parângul Night Challenge

    Hiver, neige, montagne, paysages à couper le souffle, adrénaline, voilà les ingrédients de l’événement qui se déroule dans les Monts Parâng, du comté de Hunedoara. Il s’agit d’une course de type “vertical race”, soit une épreuve particulière de ski-alpinisme consistant à gravir le plus rapidement une montée. Elle comporte deux sections: course et ski — alpinisme. Les concurrents doivent remonter la piste de ski à la lumière des lampes frontales.



    Avram Iancu, organisateur de l’événement, nous a parlé de cette compétition, désormais traditionnelle : « Nous avons un pays magnifique, que nous souhaitons promouvoir et mettre en valeur autant que possible. Parângul Night Challenge est une compétition nocturne, qui a lieu l’avant-dernier week-end du mois de février. Elle consiste à parcourir un itinéraire long de 4 km et demi, en remontant la pente, depuis le point de départ du vieux télésiège de la station jusqu’au sommet du mont Parângul Mic, qui culmine à 2074 mètres. Le parcours peut se faire soit en courant, soit en utilisant les bâtons de ski de randonnée. Comme la plupart des compétitions sportives se déroulent pendant le jour, l’idée nous est venue d’organiser un concours nocturne, à la lumières des lampes frontales, des torches et des balises lumineuses. Cette lumière crée une ambiance vraiment à part, qui rajoute au charme du paysage naturel de la Vallée du Jiu. En plus, cette compétition consiste à parcourir en sens inverse la piste de ski, en utilisant les skis de randonnée, équipés de peaux de phoque. Bref, c’est un concours inédit, tout à fait spécial. »



    Comment a-t-il évolué, a-t-on demandé à notre interlocuteur, Avram Iancu: « Cette compétition, nous l’avons conçue sur le long terme. Elle en est d’ailleurs à sa quatrième édition. Au fil du temps, on l’a vue grandir sous l’aspect de la qualité et du nombre de participants. Nous nous réjouissons que la crème de la crème de la course alpine de Roumanie soit présente à ce concours. Cela représente pour nous un véritable baromètre de la qualité. En 2016, nous avons eu accueilli aussi des sportifs de la République de Moldova. Cette année, une Française comptera parmi les 150 participants, un nombre assez important, vu que la contrée de Petroşani et la région montagneuse de Parâng se trouvent loin des grandes villes du pays ».



    La cérémonie de remise des prix est un des moments les plus attendus de la compétition Parângul Night Challenge, précise Avram Iancu: « L’an dernier, les gagnants ont été Viorel Palici et Andrei Preda, qui ont franchi ensemble la ligne d’arrivée, au bout de 40 minutes et 57 secondes. Le plus lent des concurrents a mis deux heures pour parcourir le trajet. Tous les sportifs reçoivent un diplôme de participation, mais les meilleurs se voient aussi accorder des récompenses financières. Cette festivité est suivie d’un petit moment de convivialité et de partage. Pour les férus de montagne, atteindre le sommet du massif, haut de 2000 m c’est un défi irrésistible ».



    Avram Iancu nous a également dévoilé certains détails sur d’autres événements: « Cette année, nous organisons la cinquième édition de la course Petroşani Bike Challenge. Il y en a deux, en fait : cette course qui a lieu en hiver, Parângul Night Challenge et une course de VTT, un parcours long de 40 Km, qui sillonne des zones peu fréquentées d’ordinaire, car plutôt difficiles d’accès ».



    Voilà chers amis, pour ces deux événements inédits qui réunissent les passionnés de montagne. (trad. : Mariana Tudose)

  • Tourisme d’aventure en Roumanie

    Tourisme d’aventure en Roumanie

    Les agences de tourisme sont prêtes elles aussi à répondre aux demandes de cette niche de public de plus en plus exigent. Ainsi est né le tourisme d’aventure, un secteur important dans l’offre de nombreux pays et qui gagne de plus en plus de terrain en Roumanie aussi. Les offre de tourisme d’aventure s’enchaînent donc tant aux foires spécialisées que sur Internet.



    Carmina Niţescu travaille depuis 8 ans dans le tourisme, ayant développé deux projets à succès: travelwithasmile.net et turismmarket.com. Le premier est une agence de tourisme en ligne proposant tout sortes de voyages partout dans le monde, le second est un site consacré aux nouveautés du domaine du tourisme: foires, conférences, statistiques, etc.



    Carmina Niţescu nous présente quelques destinations où l’on peut pratiquer le tourisme d’aventure en Roumanie: « Nous proposons toute sorte d’activités aux touristes roumains et étrangers à la fois. Le tourisme d’aventure s’adresse notamment aux connaisseurs (de sports extrêmes) et aux personnes qui souhaitent vivre des expériences hors du commun. Les Monts de Trascau, par exemple, sont connus pour le tourisme spéléologique, notamment la grotte Huda lui Papară. On ne peut y accéder qu’en compagnie d’un moniteur expérimenté, elle est fermée au large public. Dans les mêmes Monts de Trascau on peut faire de très belles randonnées. On y organise également des stages de survie en nature. Dans les montagnes roumaines on peut aussi pratiquer l’escalade, le parapente ou des sports d’hiver — ski ou snowboard. S’y ajoutent les parcs d’aventure qui proposent des activités très variées : sauts à la tyrolienne, escalade et toute sorte de jeux dans les forêts. On ne saurait pas non plus oublier le canyoning ou le rafting sur les rivières roumaines, telles que Jiu ou Buzau».



    Vu toutes ces offres, les touristes étrangers s’intéressent de plus en plus à la Roumanie, constate Carmina Niţescu: «Au mois de septembre j’ai fait partie d’un groupe de 60 bloggers roumains et étrangers. Nous avons visité le département de Neamt (dans l’est de la Roumanie). Dans ce groupe, il y avait 15 bloggers étrangers qui ont beaucoup voyagé à travers le monde. Ils ont été impressionnés par la nature sauvage de Roumanie. Ils l’ont appelée «Wild Romania» (La Roumanie sauvage). Un pays développé qui a toutefois gardé un côté spécifique au niveau de la nature et du tourisme. Ainsi ont-ils décrit la Roumanie».



    Le kayak, le rafting et les randonnées en montagne comptent parmi les formes de tourisme d’aventure les plus recherchées, affirme Cătălin Câmpeanu, manager d’une agence de tourisme de Bucarest. A son avis, une des meilleures manières de combattre le stress est de profiter d’une bonne dose d’exercice et d’aventure. En voici quelques offres. Cătălin Câmpeanu: «Pour un tour de rafting nous offrons l’équipement complet, comportant vêtements spéciaux offrant du confort thermique, mais aussi de l’équipement de protection — casque et gilet de sauvetage. Les touristes sont toujours accompagnés par un guide agréé par la Fédération Internationale de Rafting. Le prix d’une telle activité et de 200 lei (45 euros environ). Ca dure 4 à 5 heures, et ce sera sans doute une expérience inoubliable. Il en va de même pour le kayak — équipement complet, guides agréés. On peut faire une randonnée en kayak même près de Bucarest, au delta de la rivière de Neajlov, par exemple. C’est une zone superbe, mais assez méconnue des Bucarestois. Evidemment nous avons aussi des paquets touristiques pour le Delta du Danube et la Mer Noire».



    Nous avons demandé Cătălin Câmpeanu comment il a persuadé les touristes de devenir des clients fidèles de son agence: «En leur offrant des programmes complets. Les personnes qui nous contactent, n’ont besoin d’aucun équipement. Tout est compris. Nous gardons une approche très professionnelle grâce aux guides spécialisés et en même temps, nous leur faisons découvrir des endroits inédits, des zones lointaines, inaccessibles autrement, qui ne figurent pas dans un trajet touristique traditionnel. Les paysages sont à couper le souffle. On peut entrer en contact avec la civilisation qui n’a pas été touchée par le tourisme commercial, car les villages que nous parcourons ne font pas partie des circuits touristiques. Ici les gens ne veulent pas profiter de l’argent des visiteurs. Les groupes d’étrangers sont de plus en plus nombreux à nous contacter, car la Roumanie a des zones uniques en Europe. Par exemple, à l’heure actuelle, le Delta du Danube est un «best seller» auprès des touristes étrangers».



    Si vous préférez la montagne, Ştefan Toader, chargé des ventes dans une agence de tourisme de Brasov, en Transylvanie, vous propose de découvrir notamment les Monts de Fagaras (les plus hauts de Roumanie) et les Monts Retezat, dans les Carpates Médionales.



    Ayant appris toutes ces informations, qu’est-ce qu’il vous reste à faire ? Carmina Niţescu vous lance une dernière invitation: «Venez découvrir la Roumanie. N’écoutez pas les histoires négatives qui circulent à l’étranger, mais venez tout simplement, voir de vos propres yeux ce pays et puis raconter aux autres votre expérience. Tous les touristes étrangers que j’ai rencontrés ont été vraiment impressionnés par ce que la Roumanie peut offrir côté tourisme».



    Alors, si vous êtes adeptes des vacances actives, n’hésitez pas à nous rendre visite. Bon voyage ! (Trad. Valentina Beleavski)


  • Tourisme d’aventure

    Tourisme d’aventure

    Bien que l’hiver approche et que le soleil ne soit plus de la compagnie, l’aventure persiste sur les ondes de RRI, puisque l’actuelle édition de notre rubrique est consacrée à tous les accros de l’adrénaline. Ne vous inquiétez pas, vous ne devrez pas vous aventurer tous seuls, vous serez tout le temps encadrés de moniteurs qui vous donneront un coup de main, si nécessaire.



    Nous vous invitons donc à faire la connaissance de Dan Panturu, guide travaillant pour une agence spécialisée en tourisme d’aventures. « Nous, on a imaginé une panoplie d’activités censées sortir les touristes de leur zone de confort citadin et les aider à découvrir les bénéfices des activités en pleine nature. La Roumanie dispose de tous les ingrédients nécessaires à pratiquer un tourisme d’aventure de grande qualité, puisque chez nous, on trouve du tout : des montagnes, des rivières, des grottes, la mer, bref tout ce qu’il faut pour pratiquer n’importe quelle activité outdoor. »



    Pour les passionnés du vol libre, de l’escalade ou des parcours tyrolienne, la région de Rasnov ou de Brasov, avec des endroits tels Cheisoara, Lempes, Bunloc ou Poiana Brasov, vous attendent en toute saison. Dan Panturu : « Parlant des sports en pleine nature, on pourrait dire que cette région est le pays du parapente. On peut s’essayer au vol en tandem, en compagnie d’un moniteur breveté qui vous aide à prendre de l’altitude et voir à quoi rime effectivement ce sport. Ou bien, vous pourriez survoler les crêtes des montagnes à bord d’un avion ultra léger et prendre des photos magnifiques ou encore vous embarquer dans la nacelle d’une montgolfière pour observer d’en haut toute la région. Quant aux sports de montagne, vous aurez le choix entre les tyroliennes, les escalades et les descentes en rappel. »



    La Roumanie est également une terre des eaux: de nombreuses rivières vous invitent à pratiquer le radelage. Dan Panturu: « Les touristes qui nous rendent visite se voient proposer une longue série de sports aquatiques. Parmi eux, les activités d’eaux vives, c’est-à-dire le radelage ou le rafting dont se passionnent les véritables aventuriers. J’invite donc tous ces amateurs de sensations fortes à faire notamment deux parcours: le premier sur le Buzau et le second sur les eaux du Jiu, deux rivières qui s’ouvrent à ce sport durant toute l’année, à l’exception des mois d’hiver. Et puisque l’on parle des sports aquatiques, n’oublions pas les descentes en kayac sur les torrents de montagne, le yachting sur la Mer Noire ou encore les randonnées subaquatiques connues aussi sous le nom le snorkling. »



    Si votre forme physique n’est pas des meilleures, pas la peine de rester à la maison. Dan Panturu a des idées même pour les plus contemplatifs d’entre vous: « Eh bien, les sports terrestres s’adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir des endroits moins accessibles au volant d’une 4×4. Ou bien, si un tel raid ne vous dit pas trop, vous pourriez faire des courses en VTT ou en quad, devenus dernièrement de plus en plus populaires en Roumanie. »



    Si vous aimez goûter vraiment au plaisir des sports d’aventure, alors Dan Panturu a encore une suggestion à vous faire: la visite des grottes moins connues de Roumanie. « Puisque la spéléologie existe, pourquoi ne pas en profiter? Je vous propose donc une descente dans les tréfonds de la terre, surtout que la Roumanie a de nombreuses grottes qui s’ouvrent aux visiteurs. Il y en a pas mal dans la région des Monts Apuseni. Ou bien, dans la contrée de Brasov se trouve une grotte très intéressante dite de la Vallée de la Citée. Elle a deux galeries, l’une touristique et l’autre où l’accès se fait seulement avec de guides brevetés, qui vous emmèneront de l’autre côté du versant. C’est absolument génial! »



    Pour un plus de sécurité, chaque activité en pleine nature se fera en présence d’un moniteur spécialisé et expérimenté qui mettra à votre disposition tous les équipements nécessaires. Et puisque les premiers flocons de neige sont déjà tombés sur la Roumanie, sachez que les stations de montagne vous attendent pour y faire du ski ou des randonnées en autoneige. Que souhaiter de plus, sinon quelques journées de vacances pour bien profiter des bénéfices du sport et de la nature? (trad. : Ioana Stancescu)