Tag: espace Schengen

  • Visite du Premier ministre roumain à Bruxelles

    Visite du Premier ministre roumain à Bruxelles

    Des pourparles sur la défense avec Mark Rutte

     

    Mark Rutte : « L’OTAN salue les efforts continus de la Roumanie et sa contribution significative au renforcement de l’Alliance et de la sécurité euro-atlantique » 

     

     

    Ce fut le message du secrétaire général de l’OTAN, lors des pourparlers avec le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui était en visite de travail ce lundi à Bruxelles.

     

    La Roumanie est déterminée à prouver qu’elle est un allié fiable et un fournisseur de sécurité dans la région et au-delà de la région, a quant à lui déclaré le responsable roumain. Et de préciser qu’hormis le fait d’avoir alloué 2,5 % du PIB à la Défense nationale, les investissements dans ce domaine se poursuivront. Le chef de l’Exécutif de Bucarest a également déclaré que la présence constante de l’Alliance en Roumanie était une garantie que chaque centimètre du territoire du pays serait entièrement défendu.

     

    Marcel Ciolacu : « Les violations de l’espace aérien allié et la posture agressive de la Russie en mer Noire montrent qu’il est important d’augmenter les forces présentes dans la zone et d’offrir une réponse solide et unie de l’Alliance. Dans ce contexte, j’ai transmis à Monsieur le Secrétaire Général que la Roumanie comprenait et respectait ses engagements et qu’elle était solidaire avec ses alliés et partenaires. »

     

    La Roumanie contribue non seulement au renforcement du Flanc oriental, mais elle s’investit encore plus, lorsque ses soldats participent activement aux missions de l’OTAN dans diverses zones, a souligné pour sa part le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte. Occasion pour lui de saluer aussi le ferme appui de Bucarest à l’Ukraine et d’ajouter que : « Vous avez investi plus de 2,5 % du PIB dans la défense. Qui plus est, les soldats ont contribué aux missions de l’OTAN, notamment au Kosovo, en Irak et ailleurs. »

     

    Des thèmes à l’agenda européen : les écarts entre les régions, la transitions verte, l’espace Schengen

     

    A Bruxelles, le Premier ministre roumain s’est également entretenu avec le président élu du Conseil européen, António Costa, ainsi qu’avec la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Au cours des pourparlers Marcel Ciolacu a estimé qu’un agenda européen ambitieux et cohérent, la solidarité entre les Etats membres et l’action dans l’intérêt des citoyens étaient plus que jamais nécessaires.

     

    La Roumanie partage le souci de l’Union européenne de réduire les écarts entre les régions et les groupes sociaux, ainsi que d’assurer une transition verte juste pour tous. Ces objectifs devraient être financés par le budget pluriannuel post-2025 – a également souligné le responsable roumain.

     

    D’ailleurs, le chef de l’Exécutif de Bucarest a transmis à la Présidente Roberta Metsola que l’objectif de l’adhésion complète de la Roumanie à l’espace Schengen, cette année même, restait fondamental, et qu’une autre priorité majeure était de faire avancer les projets stratégiques de connectivité en mer Noire. Autant de sujets d’intérêt majeur pour la Roumanie et l’Europe, discutés à Bruxelles par le responsable roumain. (trad. Andra Juganaru)

  • Réactions à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen

    Réactions à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen

    Après 13 ans d’attente, la Roumanie et la Bulgarie font partie de l’espace Schengen depuis la nuit de dimanche à lundi. Et pourtant, pour l’instant, l’intégration vise uniquement les frontières aériennes et maritimes. Dans les 17 aéroports internationaux, ainsi que dans les 4 ports roumains sur la mer Noire, les voyageurs qui arrivent ou partent dans un pays de la zone de libre circulation ne seront plus soumis à des contrôles d’identité. Et pourtant la police peut toujours procéder à des contrôles aléatoires.

    Le secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur, Bogdan Despescu

    « Ces contrôles visent à arrêter les personnes qui possèdent de faux documents de voyage, celles qui font l’objet d’interdictions de quitter le pays, de détecter les personnes poursuivies (par les autorités note de la rédaction), de faire respecter les règles sur l’accompagnement des mineurs, de lutter contre la migration et la traite des êtres humains »

     

    La position des Etats membres de l’espace Schengen

    Les routes terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie restent à l’heure où l’on parle à l’extérieur de l’espace Schengen en raison du veto de l’Autriche issu notamment de calculs électoraux internes. Depuis Bruxelles, la Commission européenne a assuré qu’elle mettrait tout en œuvre pour qu’une décision favorable concernant l’adhésion complète soit prise cette année. Aux critiques de Vienne, qui invoquait le problème de l’immigration clandestine, la Commission répond que tant la Roumanie que la Bulgarie ont fait preuve d’un engagement soutenu pour protéger d’une manière adéquate les frontières extérieures de l’Union et ont joué un rôle constant et important dans la sécurité intérieure de l’Union.

    « La Roumanie, la Bulgarie, soyez les bienvenues dans l’espace Schengen ! (…) Continuons de nous rapprocher, pour une Europe unie, sûre et plus sécurisée » – a déclaré sur le réseau X la présidente du Parlement européen Roberta Metsola.

     

    Réactions depuis la Roumanie

    En Roumanie tant les responsables politiques que les citoyens ont accueilli chaleureusement l’entrée, même si partielle, dans la zone de libre circulation européenne

    « Nous avons un plan gouvernemental clair et fermement assumé pour une adhésion complète à l’espace Schengen d’ici la fin de l’année » – a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu.

     

    Des changements aux institutions diplomatiques roumaines

    Le processus d’adhésion de la Roumanie avec ses frontières terrestres est irréversible, mais cette décision dépend aussi des développements et des situations politiques étrangères qui n’appartiennent pas à la sphère d’intervention diplomatique de la Roumanie – a déclaré le ministre de l’intérieur Cătălin Predoiu.

    La ministre des Affaires étrangères Luminiţa Odobescu a quant à elle précisé ce 31 mars :

    « A partir d’aujourd’hui les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie délivrent des visas uniformes de court séjour– soit des visas Schengen. Ceux-ci permettront aux citoyens des pays tiers de voyager directement depuis la Roumanie sans faire des démarches supplémentaires vers des destinations touristiques ou d’affaires, vers les autres Etats de l’espace Schengen. »

    A l’aéroport Otopeni de Bucarest, les premiers vols en provenance de l’espace Schengen ont été ceux de Paris, Vienne, Hambourg, Rome, Zurich, Munich, Amsterdam et Genève. Les voyageurs étaient heureux de ne pas devoir attendre des dizaines de minutes dans la file d’attente qui se formait au contrôle des documents d’identité.

  • La Roumanie et l’espace Schengen

    La Roumanie et l’espace Schengen

    Le Ministre des Affaires Intérieures, Lucian Bode, a
    annoncé à Bruxelles que la Roumanie maintenait son objectif d’adhérer à
    l’espace Schengen cette année. Même si le sujet de l’adhésion de la Roumanie à
    l’espace de libre circulation n’a pas figuré à l’ordre du jour du Conseil
    Justice et Affaires Intérieures, le ministre roumain a réaffirmé que Bucarest
    pourrait avoir des chances d’intégrer l’espace Schengen même en 2023. Et
    pourtant, pour que cet objectif soit atteint, le sujet devrait être inclus sur
    la liste des priorités de l’Espagne, qui assurera la présidence tournante du
    Conseil de l’Union Européenne durant la deuxième moitié de cette année. Selon
    le Ministre Lucian Bode, les ministres européens des Affaires Intérieures ont
    réaffirmé leur soutien pour la Roumanie, mais l’Autriche, qui s’était opposée à
    l’admission de la Roumanie dans l’espace Schengen en décembre 2022, avait
    toujours émis des réserves.

    Le Ministre des Affaires Intérieures, Lucian Bode,
    a déclaré : « Je voudrais saluer l’intervention de
    plusieurs ministres des Affaires Intérieures, qui ont réaffirmé leur soutien à
    l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. Le ministre
    espagnol des Affaires Intérieures a demandé de manière explicite que cet
    objectif soit atteint cette année (…) D’ailleurs il m’a confirmé que le 30 mars
    il serait à Bucarest en visite officielle. Ce serait certainement une occasion
    de discuter des objectifs de la présidence espagnole et de l’objectif que nous
    souhaitons figurer parmi les prioritésde la présidence espagnole, c’est-à-dire
    l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.
    »a conclut le
    ministre Lucian Bode.


    Selon le Ministre Lucian Bode, hormis les avantages
    évidents pour la Roumanie, l’élargissement de l’espace Schengen élèverait le
    niveau de sécurité aux frontières de l’Union Européenne. Ce qui plus est, aux
    dires du Ministre Lucian Bode, les dernières statistiques présentées par la
    Commission Européenne, dans le cadre de la Réunion, font état d’une réduction à
    moitié du taux de migration via le corridor des Balkans Occidentaux, par
    rapport à l’année précédente. Selon le ministre roumain, c’est un argument
    supplémentaire qui confirme que la sécurité aux frontières de l’Europe s’est
    améliorée.


    Et pourtant,de l’avis de certains eurodéputés roumains
    cette année la Roumanie n’aurait aucune chance d’intégrer l’espace de libre
    circulation. Eugen Tomac, qui a même lancé une action à la Cour de Justice,
    accuse le Conseil d’infraction à la législation européenne et de discrimination
    politique. Selon lui, même sitechniquement, la Roumanie, la Bulgarie et la
    Croatie remplissaient les critères d’intégration, le Conseil, qui a eu lieu en
    décembre dernier à Bruxelles, a adopté la décision politique de rejeter la
    Roumanie et la Bulgarie, alors que la Croatie y a été acceptée. Eugen Tomac a
    aussi initié une pétition intitulée « La Roumanie mérite l’espace
    Schengen » et invite les roumains la signer.


    Eugen Tomac a déclaré : « Nous souhaitons que notre message
    sur ce problème soit très clair et correctement compris par les décideurs
    européens. C’est une démarche légitime, car c’était un acte d’injustice, qui doit
    être corrigé à la Cour Européenne de Justice de l’Union Européenne. » a
    conclu Eugen Tomac.



    Rappelons pour finir que
    l’Espagne assumera la présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne
    dans une période difficile. Cette cinquième présidence tournante du Conseil, succédant à celle de la Suède, devrait
    commencer 1erjuillet 2023. (trad.
    AndraJuganaru)

  • Des nouveaux efforts pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen

    Des nouveaux efforts pour l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen


    La Suède a succédé à la République tchèque à la présidence tournante du
    Conseil de l’Union Européenne. Même si l’adhésion de la Roumanie et de la
    Bulgarie à l’espace Schengen n’est pas une priorité pour la nouvelle
    présidence, la diplomatie de Bucarest tente toujours de promouvoir ce sujet.


    Rappelons-le, en décembre dernier, lors du dernier Conseil Justice et
    Affaires intérieures, l’Autriche a bloqué l’adhésion de la Roumanie et les
    Pays-Bas se sont opposés à celle de la Bulgarie.


    Jeudi, à Bucarest, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan
    Aurescu, a profité de l’occasion offerte par le lancement officiel de la
    présidence suédoise du Conseil de l’Union Européenne pour réaffirmer que l’adhésion
    à Schengen était toujours une priorité majeure pour la Roumanie.


    Bogdan Aurescu a déclaré que le pays comptait sur le soutien de la Suède
    dans cette affaire, en sa qualité de médiateur. Il a souligné que la Roumanie s’était
    avérée être de facto le gardien de la
    sécurité de l’Union Européenne depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
    Il a déclaré aussi que les événements au pays voisin avaient démontré que la
    Roumanie avait à la fois de la compétence et de la volonté pour répondre
    efficacement aux grands défis. Selon lui, le refus d’accepter l’adhésion de la
    Roumanie à Schengen était erroné.

    Bogdan Aurescu : « Malheureusement, malgré notre contribution active à la sécurité de l’Europe
    et à la mise en œuvre de l’acquis de Schengen, et en dépit du fait que nous
    soyons prêts à devenir membres de Schengen, le Conseil JAI (n. d. : Justice et
    affaires intérieures) en décembre n’a pas eu l’unanimité des voix favorables à
    notre accueil. C’était un refus injuste de notre chance de devenir membres de
    l’espace Schengen. Une décision positive concernant notre présence dans
    l’espace Schengen est essentielle pour construire une Union Européenne
    solidaire et prospère.
    »


    Les autorités de Bucarest espèrent que le dossier Schengen sera à l’ordre
    du jour de la prochaine réunion du Conseil JAI. L’ambassadrice de Suède à
    Bucarest, Therese Hydén, a déclaré que tel serait le cas lorsque toutes les
    conditions seraient réunies.


    Therese Hydén : « Nous avons repris ce dossier très important
    de la République tchèque. C’est une question très importante et nous essaierons
    d’y trouver une solution. Nous collaborons étroitement sur cette question, tant
    avec la Roumanie qu’avec toutes les parties intéressées et impliquées. Le
    dossier Schengen sera à l’ordre du jour du Conseil lorsque les conditions
    seront réunies, c’est-à-dire lorsque l’Autriche aura changé sa position en ce
    qui concerne la Roumanie et dès que les détails seront clairs concernant la
    Roumanie et la Bulgarie. La Suède s’est engagée dans cette voie et en fera des
    efforts.
    »



    Pour sa part, la cheffe de la représentation de la
    Commission Européenne à Bucarest, Ramona Chiriac, a rappelé que l’Exécutif
    communautaire soutenait l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace
    européen de libre circulation : « Avec les deux pays dans
    l’espace Schengen, nous sommes plus forts, et pas plus faibles. En Europe, nous
    avons plus de sécurité, pas de danger, et nous sommes plus prospères et plus
    attractifs pour nos partenaires internationaux en tant que marché
    unique
    », a déclaré la cheffe de la représentation de la Commission Européenne.(trad. Andra Juganaru)

  • 11/04/2022 (mise à jour)

    11/04/2022 (mise à jour)

    Schengen — Le Groupe de l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen s’engage à soutenir fermement l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen. La déclaration a été faite à Bucarest par la présidente du Groupe, Iratxe García Pérez, qui a affirmé que la Roumanie satisfaisait aux critères techniques pour être incluse dans la zone de libre circulation européenne. « Il n’y a aucune excuse pour que cela ne devienne réalité le plus vite possible », a souligné Mme Pérez. La Roumanie aurait dû être admise à Schengen dès 2011, mais plusieurs Etats européens s’y sont opposés, au motif que le pays avait des problèmes de corruption et d’autres en matière de justice.



    Sanctions — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a salué l’adoption du nouveau paquet de sanctions contre la Russie, soulignant l’importance d’une mise en œuvre efficace de ces dernières, et a exprimé sa disponibilité à discuter de nouvelles sanctions. Il a participé à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, accueillie par Luxembourg. En ce qui concerne l’Ukraine, M Aurescu a exprimé son inquiétude pour les rapports de plus en plus nombreux relatifs à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et a souligné le soutien de la Roumanie pour les efforts de la Cour pénale internationale de les enquêter. Le chef de la diplomatie roumaine a également indiqué que l’unité et la solidarité de l’UE ainsi que la coordination avec les Etats-Unis, l’OTAN et avec d’autres partenaires demeuraient fondamentales pour contrecarrer l’impact de la guerre d’Ukraine.



    Banque Mondiale — La Banque Mondiale a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique de la Roumanie cette année, de 4,3 % comme estimé en janvier à 1,9 %. Selon l’institution internationale, les risques économiques ont augmenté de manière significative, surtout à cause de l’invasion russe en Ukraine. Pour l’année prochaine, la Banque mondiale a amélioré ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine, à 4,1 %, alors que pour 2024, le PIB devrait progresser de 4,3 %.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté, lundi, la motion simple de l’Union Sauvez la Roumanie à l’encontre du ministre de l’Environnement, Tanczos Barna. Ce parti d’opposition avait affirmé que le ministre de l’UDMR du gouvernement roumain de coalition aurait été le principal coupable pour les coupes illégales de forêts, pour les destructions causées à l’environnement et pour l’incapacité de l’Etat de mettre à profit les opportunités offertes par l’économie verte, mais aussi pour le mépris avec lequel est traitée la société civile lorsqu’elle attire l’attention sur tous ces problèmes, a encore ajouté l’USR. Tanczos Barna a affirmé que les soi-disant défrichements illégaux n’étaient pas vrais, vu que personne ne peut indiquer un cas de coupe massive illégale durant son mandat.



    Transports — Les projets relatifs à la mobilité de l’avenir dans l’Union européenne contiennent trois mots clé : durabilité, performance et résilience, a déclaré lundi la commissaire européenne aux Transports, Adina Vălean, à la conférence sur l’avenir de l’Europe, tenue à Bucarest. La responsable européenne espère que dans un proche avenir, l’infrastructure roumaine opère « un saut qualitatif important ». Mardi, Adina Vălean participera à une visioconférence avec les ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et d’Ukraine. Adina Vălean a déclaré vouloir parler aux responsables de Bucarest d’une meilleure absorption des fonds communautaires en matière d’infrastructure et des solutions pour le transport ferroviaire, routier, fluvial et maritime des marchandises d’Ukraine et de République de Moldova, Etats voisins de la Roumanie.



    Sénat — La sécurité énergétique de la Roumanie, des mesures dures contre la Russie, le renforcement du flanc est de l’OTAN et l’impact de la guerre d’Ukraine sur l’économie roumaine ont été les principaux sujets de discussion à la rencontre de Bucarest du président du Sénat, Florin Cîţu, avec une délégation dirigée par le leader de la minorité républicaine à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, Kevin McGarry. Les deux parties ont mis en exergue, entre autres, que les projets pour l’énergie nucléaire constituent une priorité pour l’accroissement de la sécurité énergétique de la Roumanie et la réduction de la dépendance de la Russie en la matière. Il a également été question de l’importance d’adopter une réponse unitaire et cohérente de la communauté internationale aux actions de la Fédération de Russie contre l’Ukraine.



    Réfugiés — Plus de 85 mille personnes, dont 7 915 ressortissants ukrainiens, sont entrés dimanche en Roumanie. Selon un communiqué de la Police aux frontières, depuis le déclenchement de la crise des réfugiés suite à l’invasion russe, un peu plus de 677 mille Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité le pays vers l’ouest de l’Europe.



    Covid — Un peu plus d’un millier de nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été rapportés lundi en Roumanie, en hausse par rapport au jour précédent. La majorité des cas ont été enregistrés à Bucarest. Les autorités ont également annoncé trois décès des suites de la Covid-19. A présent, les hôpitaux soignent plus de 2 100 malades de Covid, dont 275 en réanimation.



    Elargissement — La République de Moldova et la Géorgie ont reçu, lundi, de la part du commissaire européen à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, le questionnaire relatif à la demande d’adhésion à l’UE. Le document sert de base aux négociations d’adhésion, qui présupposent toutefois un processus laborieux et de longue durée. La remise du questionnaire par la Commission européenne est une étape importante du cheminement européen de la République de Moldova, et la Roumanie est à ses côtés et lui offre tout son soutien, a écrit sur Twitter le président roumain, Klaus Iohannis. Le premier ministre Nicolae Ciucă a salué l’événement, mentionnant que le gouvernement de Bucarest était prêt à fournir son appui pour formuler la réponse.


  • Quand la Roumanie entrera-t-elle dans l’espace Schengen?

    Quand la Roumanie entrera-t-elle dans l’espace Schengen?

    La Commission européenne a appelé, mercredi, le
    Conseil à donner « dès que possible » son feu vert à l’adhésion de la
    Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace Schengen de libre
    circulation. La Commission a présenté une stratégie pour renforcer les
    frontières extérieures de l’espace Schengen et éviter que se perpétuent les contrôles au sein
    de cette zone de libre circulation introduits par plusieurs pays depuis 2015 et
    accentués par la pandémie. La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré aux médias que tous les
    États membres de l’Union européenne devaient intégrer la zone de libre
    circulation lorsqu’ils en auraient rempli les critères. Trois pays les remplissent
    actuellement et la Commission s’attend à ce que le Conseil prenne une décision
    dans le sens de l’adhésion prochaine de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie
    à l’espace Schengen, a ajouté la commissaire Johansson. Entrées dans l’Union
    européenne en 2007, la Roumanie et sa voisine du sud, la Bulgarie, auraient dû
    adhérer à l’espace de libre circulation en mars 2011, mais elles ont été
    bloquées par l’opposition de certains des 27, qui pointaient des déficiences en
    matière de justice ainsi que le problème de la corruption.

    Le chef de l’État
    roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que l’adhésion à l’espace Schengen
    continuait d’être un objectif politique majeur de la Roumanie, en dépit de la
    crise sanitaire, qui a fortement bouleversé cette zone. « Quant à Schengen,
    dans le contexte de la crise sanitaire et des mesures mises en place par
    certains des États membres, il est évident que le
    fonctionnement de l’espace de libre circulation a été sérieusement perturbé. L’adhésion
    à Schengen reste, néanmoins, un objectif politique majeur de la Roumanie, inscrit
    dans l’engagement pris par notre pays à travers le Traité d’adhésion à l’UE. La
    Roumanie remplit les critères d’adhésion à Schengen depuis plus de dix ans et
    elle un exemple en tant que gardien de la sécurité de l’UE. Nous espérons que
    nos efforts soutenus soient bientôt reconnus et qu’une solution du processus
    soit dégagée en temps utile. »
    , a dit le président roumain, qui participait au débat en ligne « Let’s
    Talk – Future of Europe », organisé par le Groupe du Parti populaire
    européen du Parlement européen.

    Afin de renforcer les contrôles aux frontières
    extérieures de la zone de libre circulation, l’UE compte sur le déploiement en cours du nouveau
    contingent permanent de Frontex, qui devrait atteindre 10 000 garde-côtes et
    garde-frontières d’ici 2027.Elle mise aussi sur la pleine interopérabilité
    d’ici 2023 des systèmes d’information pour l’enregistrement des entrées et des sorties
    de l’espace Schengen. Par ailleurs, dans le cadre de sa réforme de l’asile dans
    l’UE, la Commission a proposé une procédure d’enregistrement des arrivées de
    migrants.L’espace Schengen regroupe 26 pays représentant
    420 millions d’habitants, dont 22 membres de l’UE et quatre États associés: la Norvège,
    l’Islande, la Suisse et le Liechtenstein.(Trad. Ileana Ţăroi)

  • Les députés européens demandent le rétablissement de la libre circulation

    Les députés européens demandent le rétablissement de la libre circulation

    Il est nécessaire de rouvrir les frontières, bien que la pandémie ne soit pas finie, affirment les députés européens, dans une résolution adoptée à une large majorité, vendredi dernier. Un retour rapide et coordonné à un espace Schengen parfaitement fonctionnel est crucial pour garantir la libre circulation, une des principales réalisations de l’intégration européenne, ainsi que pour assurer le redressement économique de l’UE après la pandémie, est-il dit dans le document mentionné.

    Les députés européens rejettent également toute action bilatérale non coordonnée parmi les 27 et mettent en exergue le principe de non-discrimination pour la réouverture des frontières. Ils demandent en même temps la mise en débat d’urgence d’un plan de redressement de l’espace Schengen, qui contienne aussi des mesures pour faire face à des situations inattendues en cas d’une deuxième vague de la pandémie. La démarche des élus communautaires a lieu dans un contexte de suppression des contrôles et des restrictions de voyager appliqués aux frontières intérieures, afin de combattre la pandémie de COVID-19.

    Même si cette suppression croissante est une bonne nouvelle en soi, sa mise en œuvre laisse beaucoup à désirer, considèrent les parlementaires européens. Selon eux, en l’absence d’un espace Schengen de libre circulation parfaitement fonctionnel, la voie vers le redressement est privée d’un élément essentiel, sachant que la confiance mutuelle et la solidarité sont des valeurs centrales de l’Union européenne. Pour Bucarest, Sofia et Zagreb, l’enjeu de cette résolution du Parlement européen est d’autant plus important que les eurodéputés demandent au Conseil de l’UE et aux Etats membres de prendre les mesures nécessaires pour faire entrer la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie dans l’espace de libre circulation.

    Leur appel s’ajoute à celui similaire de la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen et à la déclaration de la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson. Celle-ci avait récemment proposé que les trois pays mentionnés adhèrent à l’espace Schengen, comme mesure de mise à jour et de consolidation de l’espace de libre circulation. La Roumanie et la Bulgarie, qui aspirent depuis longtemps à ce statut, auraient dû intégrer l’espace Schengen en mars 2011. Le Parlement européen y avait donné son feu vert il y a longtemps déjà, une position réaffirmée maintes fois au plus haut niveau de la Commission européenne et du Parlement européen.

    L’admission effective a toutefois été bloquée par des Etats, tels les Pays-Bas, qui ont lié l’entrée de la Roumanie au Mécanisme de coopération et de vérification, bien qu’elle ait rempli les critères de l’acquis Schengen. Quant à la Croatie, le plus jeune membre de l’UE, son admission dans Schengen a reçu le feu vert de la Commission en octobre dernier. La décision finale a besoin du vote unanime des 27 au Conseil Justice et Affaires intérieures.(Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 13.10.2019 (mise à jour)

    13.10.2019 (mise à jour)

    Elections – L’Autorité électorale permanente de Bucarest a approuvé la demande des missions diplomatiques et des bureaux consulaires de créer 270 bureaux de vote supplémentaires à l’étranger en vue des élections présidentielles de novembre prochain. Ainsi, le nombre total des bureaux de vote s’élèvera-t-il à 714, sur les 838 envisagés. Les pays avec le plus de bureaux de vote mis en place à l’intention des électeurs roumains sont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Grande Bretagne, la France, les Etats-Unis, et la République de Moldova. Les Roumains de l’étranger peuvent aussi voter par correspondance s’ils ont exprimé ce choix en ligne, sur une plate-forme spécialement créée en ce sens. De même, en première, les électeurs de la diaspora auront trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote. Du 8 au 10 novembre au premier tour et du 22 au 24, au deuxième. Le premier tour de scrutin est prévu le 10 novembre, tandis que le deuxième aura lieu le 24. La campagne électorale pour l’élection présidentielle de novembre a démarré le samedi 12 octobre. 14 candidats sont en lice.

    CAE – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain des AE, Dan Neculaescu, participe lundi, à Luxembourg, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères de l’UE. Au programme notamment : la situation en Syrie, en Turquie et en Afghanistan. Selon un communiqué de la diplomatie de Bucarest, dans le cadre d’un déjeuner de travail, les responsables européens doivent s’entretenir aussi avec le chef de la diplomatie ukrainienne, Vadym Prystaiko.

    Fraude – Les cas de fraude et irrégularités financières aux fonds européens rapportés en 2018 au niveau de l’UE se chiffrent à plus de 580 millions d’euros, dont 320 millions ont été récupérés, a fait savoir l’Office européen de lutte antifraude – OLAF. Selon l’institution, c’est la Roumanie qui compte le plus grand nombre de saisines, soit 477 cas ces 5 dernières années, elle est suivie par la Pologne, la France et la Bulgarie. Pour sa part, Bucarest a rapporté des cas de fraude dépassant les 62 millions d’euros, précisant que la principale méthode de fraude utilisée était la falsification de documents. Pour ce qui est des sommes récupérées l’année dernière, l’Allemagne occupe la première position du classement, avec 85 millions d’euros récupérés, suivie par la France avec 84 millions. Selon l’Office européen de lutte antifraude, le processus de récupération des sommes s’étale d’habitude sur plusieurs années, en raison des procédures juridiques et administratives complexes.

    Famille royale – La princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, affirme qu’à présent les Roumains sont 3 fois plus aisés qu’à l’époque communiste, mais qu’il faudrait encore 3 décennies pour effacer complètement les effets de la dictature. Elle s’exprimait à la Haye, lors d’un discours à l’Institut néerlandais des relations internationales. L’occasion pour la princesse Margarita de souligner également qu’il existe un consensus national en ce qui concerne l’appartenance de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, mais aussi de déplorer le fait que les politiciens néerlandais s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, malgré le fait que Bucarest remplit toutes les conditions techniques nécessaires en ce sens. « Les vrais idéalistes de l’Europe se trouvent dans l’est du continent, alors que les vrais cyniques sont souvent à l’Occident », a affirmé la princesse Margarita. Première née des 5 filles du dernier souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier (1940-1947), la princesse Margarita est devenue cheffe de la Maison Royale de Roumanie après la mort de son père en 2017.

    Polo – La sélection nationale masculine de polo de Roumanie s’est qualifiée dimanche au Championnat européen de 2020, après avoir vaincu Malte, sur le score de de 13 buts à 7, dans le cadre du Groupe C des préliminaires, accueillis par La Vallette. La Roumanie se classe première dans son groupe, suivie par Malte et, le Portugal. La Roumanie et Malte sont donc qualifiées au Championnat d’Europe de polo de 2020, qui sera organisé en Hongrie, à Budapest, du 12 au 26 janvier.

    Marathon – Plus de 20.000 participants de 75 pays ont participé ces samedi et dimanche aux différentes courses de la 12e édition du Marathon International de Bucarest, le plus grand événement de ce genre de Roumanie. Le samedi a été réservé plutôt aux petits, alors que le dimanche c’était le tour des adultes de courir dans les principales artères de la capitale roumaine dans le courses de 10km, semi-marathon et marathon. Cette dernière épreuve a été remportée par Hosea Kipkemboi du Kénya, dans la compétition masculine, et par sa compatriote Sophia Chesir, dans la compétition féminine. Dans ce contexte, la présidente du Bucharest Running Club, Valeria Răcilă van Groningen, a fait savoir que la Flamme du marathon, symbole de la paix et du sport, arrivera l’année prochaine en Roumanie et sera exposée devant le siège du Comité olympique et sportif roumain pour accompagner ensuite le prochain Marathon international de Bucarest.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera toujours beau en Roumanie et un peu plus chaud que d’habitude. Les températures maximales iront de 17 à 28 degrés.

  • 13.10.2019

    13.10.2019

    Fraude Les cas de fraude et irrégularités financières aux fonds européens rapportés en 2018 au niveau de l’UE se chiffrent à plus de 580 millions d’euros, dont 320 millions ont été récupérés, a fait savoir l’Office européen de lutte antifraude – OLAF. Selon l’institution, c’est la Roumanie qui compte le plus grand nombre de saisines, soit 477 cas ces 5 dernières années, elle est suivie par la Pologne, la France et la Bulgarie. Pour sa part, Bucarest a rapporté des cas de fraudes dépassant les 62 millions d’euros, précisant que la principale méthode de fraude utilisée était la falsification de documents. Pour ce qui est des sommes récupérées l’année dernière, l’Allemagne occupe la première position du classement, avec 85 millions d’euros récupérés, suivie par la France avec 84 millions. Selon l’Office européen de lutte antifraude, le processus de récupération des sommes s’étale d’habitude sur plusieurs années, en raison des procédures juridiques et administratives complexes.



    Famille royaleLa princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, affirme qu’à présent les Roumains sont 3 fois plus aisés qu’à l’époque communiste, mais qu’il faudrait encore 3 décennies pour effacer complètement les effets de la dictature. Elle s’exprimait à la Haye, lors d’un discours à l’Institut néerlandais des relations internationales. L’occasion pour la princesse Margarita de souligner également qu’il existe un consensus national en ce qui concerne l’appartenance de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, mais aussi de déplorer le fait que les politiciens néerlandais s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, malgré le fait que Bucarest remplit toutes les conditions techniques nécessaires en ce sens. « Les vrais idéalistes de l’Europe se trouvent dans l’est du continent, alors que les vrais cyniques sont souvent à l’Occident », a affirmé la princesse Margarita. Première née des 5 filles du dernier souverain de la Roumanie, le roi Michel Ier (1940-1947), la princesse Margarita est devenue cheffe de la Maison Royale de Roumanie après la mort de son père en 2017.


    Présidentielles – Coup d’envoi, samedi, de la campagne électorale en vue des prochaines présidentielles que la Roumanie organisera en novembre prochain. Le premier tour de scrutin est prévu le 10 novembre, tandis que le deuxième aura lieu le 24. 14 candidats se sont inscrits dans la course au Palais de Cotroceni. Parmi eux : l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, la première ministre social- démocrate, Viorica Dancila, dont le cabinet vient d’être renversé, Dan Barna de l’alliance USR- PLUS, Theodor Paleologu, du Parti du Mouvement Populaire, Mircea Diaconu, soutenu par ALDE et Pro Roumanie et Kelemen Hunor de l’UDMR. A ceux-ci s’ajoutent six candidats soutenus par des formations extra-parlementaires et deux indépendants. Selon une décision gouvernementale, les électeurs de la diaspora auront trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote. Du 8 au 10 novembre au premier tour et du 22 au 24, au deuxième. Les pays avec le plus de bureaux de vote mis en place à l’intention des électeurs roumains sont l’Espagne, 148, l’Italie, 142, l’Allemagne, 84, la Grande Bretagne, 73, la France, 48, les Etats-Unis, 38 et la République de Moldova, 36. Les Roumains de l’étranger peuvent aussi voter par correspondance s’ils ont exprimé ce choix en ligne, sur une plate-forme spécialement créée en ce sens.

    Commissaires – Le président du Parlement européen (PE), l’Italien David Sassoli, estime qu’il sera probablement impossible pour la nouvelle Commission de Bruxelles de prendre ses fonctions le 1er novembre et que tout sera repoussé au 1er décembre. « La Roumanie, la Hongrie et la France devront proposer trois autres commissaires et nous entamerons au Parlement l’examen de leurs candidatures », a-t-il expliqué. Le vote de confirmation du Parlement européen sur l’ensemble de l’équipe composée par l’Allemande Ursula von der Leyen devrait se tenir, selon le calendrier prévu, le 23 octobre. Trois noms ont cependant été retoqués par les commissions du Parlement européen au cours de la procédure d’évaluation. Le Hongrois Laszlo Trocsanyi (Elargissement et voisinage) et la Roumaine Rovana Plumb (Transports) n’ont pas passé l’étape de l’examen des déclarations d’intérêt, tandis que la Française Sylvie Goulard a été recalée jeudi pour des raisons éthiques.

    Consultations – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, devrait désigner un nouveau premier ministre en début de la semaine prochaine, mardi au plus tard. Il a eu vendredi un premier round de consultations avec les partis parlementaires, après le renversement du gouvernement social-démocrate de Viorica Dancila, par motion de censure. A son avis, il est urgent d’installer un nouveau gouvernement, de transition. Il est plutôt clair que le nouveau cabinet sera issu des rangs du Parti National Libéral (PNL) ou sera créé autour du PNL, a précisé Klaus Iohannis. Le futur premier ministre devra former rapidement un nouveau cabinet afin de préparer le budget pour l’année prochaine et d’assurer l’organisation dans de bonnes conditions des élections présidentielle de novembre, a insisté le président. Il s’est également dit favorable aux élections parlementaires anticipées, toutefois, la procédure qui mène à ces élections est très difficile, a-t-il encore précisé.

    Football – La sélection nationale de football de Roumanie a vaincu samedi les Iles Féroé, 3-0, dans un match de la Poule F des préliminaires de l’Euro 2020. L’Espagne est leader du groupe, avec 19 points, suivie par la Suède (14 points) et par la Roumanie (13 points). Le prochain match de Roumains est prévu mardi, à Bucarest, contre la Norvège. Seules les deux premières équipe du groupe se verront qualifier à l’Euro 2020.

    Handball – Le club champion de handball féminin de Roumanie, SCM Râmnicu Vâlcea (sud) a été vaincu samedi par l’équipe française de Brest Bretagne, score 24-37, dans le Groupe C de la Ligue des Champions. Sa prochaine adversaire sera Buducnost Podgorica. Par ailleurs, dans le Groupe B, le club vice-champion de Roumanie, CSM Bucarest a fait match nul, 23-23, contre les Russes de Rostov Don et affrontera à Bucarest les Polonaises MKS Perla Lublin. Notons que la Roumanie, la France et la Hongrie sont les seuls pays ayant 2 équipes dans les groupes de la Ligue des Champions. Dans la compétition masculine, le club champion de Roumanie, Dinamo Bucarest, a dépassé samedi les Russes de Cehovskie Medvedi, score 30-20, se consolidant ainsi leur position de leader de la Poule D de la Ligue des Champions.

    Météo – La météo demeure clémente, avec des températures approchant les normales saisonnières. Les maxima de ce dimanche iront de 18 à 27 degrés. 21 degrés et une belle journée ensoleillée d’automne aujourd’hui à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 01.04.2019

    A la Une de la presse roumaine 01.04.2019

    Une Conférence interparlementaire sur l’avenir de l’UE a ouvert ses portes ce lundi matin à Bucarest. L’occasion pour le chef du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, de parler des droits des Roumains de circuler librement dans l’espace Schengen. Par ailleurs, le nom de Laura Kodrua Kovesi est toujours présent sur les sites de la presse roumaine et internationale. Et il est aussi question d’éducation, aujourd’hui dans la presse roumaine. En fait, cela fait plusieurs jours déjà que la ministre de l’Education, Ecaterina Andronescu, a annoncé ses plans de réformer le système. Mais, cette fois-ci, les élèves ont eux aussi un mot à dire.

  • 09.12.2018

    09.12.2018

    Législation – Les autorités roumaines suivent avec beaucoup d’attention les
    évolutions liées aux modifications législatives opérées en Italie concernant
    les voitures immatriculées dans un autre pays et détenues par des résidents
    étrangers dans la péninsule, est-il dit dans un communiqué du ministère des
    affaires étrangères de Bucarest. L’ambassade de Roumanie à Rome et les
    consulats roumains sur le territoire italien agissent pour éviter d’éventuelles
    discriminations des ressortissants roumains et pour accorder de l’assistance
    consulaire en cas de mesures abusives prises par des autorités locales dans l’application
    des nouvelles dispositions législatives, précise encore le document mentionné.
    Samedi, Ludovic Orban, le leader du Parti national libéral, principal parti d’opposition
    en Roumanie, a demandé au gouvernement Dăncilă « de réagir d’urgence »,
    évoquant l’entrée en vigueur, le 4 décembre dernier, d’une modification au Code
    de la route italien qui interdit aux ressortissants roumains de conduire des
    véhicules immatriculés en Roumanie si les personnes en questions résident en Italie
    depuis plus de 60 jours. Si elles n’obtempèrent pas, elles se voient confisquer
    les voitures, ce qui est une discrimination de la part des autorités
    italiennes, car les Roumains devraient bénéficier des mêmes droits que les
    autres citoyens européens.
















    Schengen – Les députés européens examineront lundi et voteront mardi le
    texte d’une résolution qui sollicite une décision rapide et positive du Conseil
    de l’Union européenne sur l’admission de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’espace
    Schengen. Le Parlement européen a donné le feu vert à l’entrée des deux pays
    dans l’espace de libre circulation en juin 2011, ayant confirmé sa position à
    plusieurs reprises après l’adoption de la résolution législative. La décision
    finale doit être prise à l’unanimité par le Conseil de l’UE. L’admission de la
    Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen a été reportée plusieurs fois en
    raison de l’opposition de certains Etats membres, qui ont invoqué l’absence de
    réformes en matière de justice.


    Présidence – Le ministère roumain de la justice a officiellement assumé la
    présidence du Conseil Justice et Affaires Intérieures (JAI) de l’Union
    européenne, a annoncé le ministre Tudorel Toader, qui a participé, les 6 et 7
    décembre, à Bruxelles, à la dernière réunion du Conseil déroulée sous la
    présidence de l’Autriche. A la fin de la Session Justice, M. Toader a repris la
    présidence, qui sera exercée par la Roumanie à partir du 1-er janvier 2019. Le
    ministre a été accompagné à cette réunion par la représentante permanente de la
    Roumanie auprès de l’Union européenne, l’ambassadrice Luminiţa Odobescu, ainsi
    que par une partie de l’équipe technique du ministère de la justice de Bucarest
    et de la mission permanente de la Roumanie.






















    Partenariat – Les maires de quatre grandes villes de Roumanie – Timişoara,
    Cluj-Napoca, Arad et Oradea – ont conclu un partenariat, qu’ils ont appelé « l’Alliance
    de l’Ouest », pour attirer directement des fonds européens pour financer
    des projets communs. Les quatre édiles ont l’intention de créer une association
    de développement inter-régional, dont les objectifs incluent l’amélioration de
    la mobilité et de l’accessibilité entre leurs villes à travers l’accélération
    de la mise en œuvre du projet de l’autoroute Transilvania, la construction des
    autoroutes Via Carpatia et Timişoara-Belgrade, la réalisation d’une connexion
    ferroviaire à grande vitesse entre les quatre agglomérations urbaines, mais
    aussi à travers la mobilité de la main d’œuvre et la numérisation de l’administration.
    Le maire de la ville de Cluj et ancien premier ministre Emil Boc a précisé que
    cette initiative, dont bénéficieront 1,5 millions de personnes, se propose de
    faire prospérer les communautés locales et de convaincre les jeunes de rester
    en Roumanie. D’autres administrations publiques locales de Roumanie pourront
    adhérer à l’Alliance de l’Ouest.


    Gilets jaunes – En France, la présence renforcée des forces de l’ordre a empêché
    une escalade des violences pendant les manifestations des « gilets jaunes »
    de ce samedi, a indiqué le gouvernement de Paris. Plus de 130.000 personnes
    sont descendues dans la rue, demandant la baisse des taxes, des majorations de
    salaires et de retraites, l’imposition des revenus des compagnies
    multinationales et la hausse du pouvoir d’achat. « Les gilets jaunes »
    ont manifesté pour le quatrième samedi de suite, malgré l’abandon par le
    gouvernement de la taxe sur les carburants. Samedi après-midi, des groupes de
    casseurs et de délinquants, infiltrés parmi les manifestants, ont à nouveau
    provoqué des dégâts à Paris et dans d’autres villes à travers la France. Les
    forces de l’ordre ont procédé à plus de deux milliers d’interpellations, plus d’une centaine de manifestants ont été blessés dans des heurts avec les forces de l’ordre.
    Alors que le président Emmanuel Macron devrait s’exprimer la semaine prochaine,
    le premier ministre Edouard Philippe a lancé un appel au calme et au dialogue
    entre le gouvernement et les représentants des « gilets jaunes ».
    Selon l’Agence France Presse, les autorités françaises ont lancé des vérifications,
    après avoir constaté la multiplication, sur les réseaux sociaux, de faux comptes
    présentant des photos et des vidéos de manifestants agressés et blessés par des
    policiers, des images qui n’ont rien à voir avec les manifestations qui se
    déroulent en France.




















    Handball – Au Championnat d’Europe de
    handball féminin, la Roumanie et les Pays-Bas s’affronteront à Nancy, ce soir.
    Les deux sélections sont les seules à ne pas avoir subi de défaites jusqu’à
    présent dans les matchs de qualification. Grâce aux victoires enregistrées pendant
    la phase des groupes, la Roumanie s’est hissée au rang de troisième favorite de
    cette édition du Championnat continental. Les tricolores joueront ensuite
    contre l’Espagne, le 11 décembre, et contre la Hongrie, le 12 décembre.


    Météo – En Roumanie, la météo reste
    morose, avec un ciel couvert et des précipitations faibles notamment sur le
    sud-est et le nord-ouest. Les températures de la mi-journée se situeront entre
    0 et 10°, avec 4° à Bucarest, à midi.

  • 07.12.2018

    07.12.2018

    Remaniement – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a annoncé que l’Exécutif a envoyé une saisine, ce vendredi, à la Cour constitutionnelle au sujet du remaniement gouvernemental. Mme Dancila a précisé que cela faisait suite à l’entretien téléphonique qu’elle avait eu ce jeudi avec le président Klaus Iohannis, lors duquel ce dernier lui avait communiqué ne vouloir prendre aucune décision avant la semaine prochaine au sujet des propositions avancées par Mme Dancila pour les portefeuilles des Transports et du Développement régional. Précédemment, le chef de l’Etat avait précisé ne pas avoir finalisé l’analyse des nominations pour ces deux postes, Lia Olguţa Vasilescu au Développement régional et Mircea Drăghici aux Transports. Pour rappel, à la fin du mois de novembre, Klaus Iohannis avait validé les six propositions avancées par le PSD, aux ministères de la Défense, du Travail, de l’Economie, de la Culture, des Communications et, enfin, de la Jeunesse et des Sports. Le président a néanmoins exprimé son mécontentement, soulignant que pendant les deux années de gouvernance, la coalition PSD/ALDE avait eu 70 ministres, un nombre trop important pour une gouvernance responsable selon lui.

    Salaires – Le gouvernement de Bucarest doit se pencher aujourd’hui sur les propositions de majoration du salaire minimum brut et du salaire pour les employés ayant fait des études supérieures. A compter de l’année prochaine, le salaire minimum brut devrait augmenter de 1990 lei (soit environ 410 euros) à 2080 lei (450 euros) pour les personnes sans études supérieures, alors que les diplômés devraient toucher un salaire minimum de 2350 lei (l’équivalent de 500 euros). Cette dernière somme concernera également les salariés ayant au moins une année d’ancienneté au travail. Egalement à l’ordre du jour de l’Exécutif : un projet de prolongation de l’octroi des chèques – vacances aux employés du système public jusqu’à 2020. Selon le gouvernement, ces chèques d’une valeur de 1450 lei (320 euros) chacun ont été une véritable bouffée d’oxygène pour l’industrie nationale du tourisme. Les chiffres le confirment : rien qu’en septembre dernier, le nombre des touristes qui se sont logés dans les hôtels partenaires a augmenté de 14% par rapport à la même période l’année précédente.

    Infrastructure routière – Le ministère roumain des Transports a soumis à la Commission Européenne des demandes de financement pour 15 projets d’infrastructure routière d’une valeur totale de 4,8 milliards d’euros, a fait savoir le ministre Lucian Sova. Parmi eux : la ligne de métro reliant la capitale à l’aéroport Otopeni et le périphérique de Bucarest, deux projets majeurs selon le ministère et estimés à 1 milliard et demi d’euros. Par ailleurs, notons que depuis le début de cette année, trois tronçons d’autoroute ont été inaugurés en Roumanie, d’une longueur totale de 40 km et 20 autres km devraient être mis en service en ce mois de décembre – 14 dans le département de Mures (centre) et 6 dans le sud du pays.

    Schengen – Les parlementaires européens débattront lundi et voteront mardi une résolution qui demande au Conseil de l’UE de prendre une décision rapide et positive en ce qui concerne l’admission de la Bulgarie et de la Roumanie en tant que membres de plein droit dans l’espace de libre circulation Schengen. Le Parlement européen avait donné son feu vert à l’adhésion de deux pays en juin 2011, et a confirmé sa position à plusieurs reprises après la résolution législative. La décision finale doit être prise à l’unanimité au sein du Conseil de l’UE. Notons que l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen a été reportée plusieurs fois déjà en raison de l’opposition de certains Etats membres qui ont invoqué l’absence de réformes dans le domaine de la justice.

    Défense – Le chef de l’Etat-major de la Défense de Bucarest, le général Nicolae Ciuca, a rencontré plusieurs militaires roumains du Détachement de défense aérienne « Les chauve-souris noires » déployés en Pologne, dans le cadre du Groupe de combat de l’OTAN dirigé par les Etats-Unis. Les 120 militaires du détachement roumain ont pour mission d’assurer la présence avancée renforcée sur le flanc nord-est de l’Alliance, en conformité avec les mesures adoptées lors du Sommet de l’OTAN de Varsovie. Lors de sa visite en Pologne, le chef de l’Etat-major roumain s’est également entretenu avec son homologue, le général-lieutenant Rajmund Andrzejczak sur la nécessité d’identifier de nouveaux domaines de coopération entre les forces armées des deux pays et sur les manières de diversifier les modalités d’instruction conjointe.

    Tennis – Le premier tournoi du Grand Chelem de 2019, l’Australian Open, aura lieu à Melbourne du 14 au 27 janvier. 6 joueuses roumaines sont à retrouver au tableau principal de la compétition féminine : Simona Halep (n°1 mondiale), Mihaela Buzărnescu (24 WTA), Irina Begu (67 WTA), Ana Bogdan (76 WTA), Sorana Cîrstea (85 WTA) et Monica Niculescu (100 WTA). Dans la compétition masculine, la Roumanie sera représentée par Marius Copil (n° 60 ATP).

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie pour cette période de l’année, notamment dans le centre, le sud et l’est. Le vent est assez fort en montagne. Les températures maximales de la journée iront de -2 à 6 degrés. 1 degré et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 21.11.2018

    21.11.2018

    Remaniement – La direction du Parti Social Démocrate (PSD), principale formation de la coalition de gouvernement en Roumanie devrait proposer aujourd’hui de nouveaux ministres aux Transports et au Développement régional. Mardi, le président Klaus Iohannis a rejeté la nomination de Mme Lia Olguta Vasilescu (jusqu’ici titulaire du portefeuille de l’Emploi) au poste de ministre des Transports et celle de M Ilan Laufer à la tête du Développement régional, les considérant inappropriées. Par ailleurs, mardi toujours, les nouveaux titulaires de plusieurs portefeuilles ministériels, à savoir l’Education, la Défense, l’Economie, la Culture et l’identité nationale, les Communications et société informationnelle, la Jeunesse et le Sports, ont prêté serment. L’occasion pour le chef de l’Etat d’affirmer qu’à son avis, ce remaniement n’était pas « la bonne solution », car il aurait fallu remplacer l’ensemble du gouvernement vu ses faibles résultats. Il a précisé avoir signé le décret de nomination des 6 ministres uniquement parce que le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE approchait à grands pas. Pour sa part, M llan Laufer, qui est d’origine juive, a accusé le chef de l’Etat d’antisémitisme suite au refus de celui-ci d’accepter sa nomination. En réplique, Klaus Iohannis a dénoncé l’utilisation de sujets sensibles à des fins politiques, soulignant que les références à l’antisémitisme et au nazisme dans cette dispute politique étaient irresponsables, témoignant de graves lacunes en éducation, culture, diplomatie et histoire.

    UE – « Je crois qu’il est temps d’accélérer le processus d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schegen », a déclaré ce mercredi à Bucarest, le président du Parlement Européen, Antonio Tajani, à l’issue de la Conférence des présidents du législatif communautaire avec le gouvernement roumain, organisée dans la perspective de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assumera au 1er janvier 2019. A son tour, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a assuré que Bucarest était prêt, y compris d’un point de vue logistique, pour son mandat, le Parlement de la Roumanie devant voter la forme finale du programme de la présidence roumaine dans les plus brefs délais. Un programme comportant de nombreux événements prévus en Roumanie et à Bruxelles, a encore ajouté la cheffe de l’Exécutif roumain. Notons que la Conférence des présidents du PE est un organisme du Législatif communautaire en charge des questions administratives et de l’agenda du PE. Elle réunit le président du PE, les présidents des groupes politiques et un représentant des parlementaires non affiliés. Cette délégation avec à sa tête Antonio Tajani, elle doit s’entretenir à Bucarest avec plusieurs hauts responsables roumains. Lors de la rencontre avec le président Klaus Iohannis, M Tajani a rappelé que un des moments clé du mandat de la Roumanie, à savoir les élections euro-parlementaires. Il est nécessaire de transmettre un message constructif aux citoyens européens en ce qui concerne le travail du PE, a-t-il précisé. A son tour, Klaus Iohannis a réitéré le fait que Bucarest souhaitait aider à promouvoir l’agenda européen commun, dans un esprit constructif et consensuel.

    Retraites – Le projet de loi sur les retraites doit être débattu et voté aujourd’hui par le Sénat de la Roumanie. La semaine dernière l’acte normatif a reçu l’avis favorable de la Commission chargée du travail. Selon le pouvoir de Bucarest, la nouvelle loi vise à éliminer les iniquités existant dans le système public des retraites, à cause desquelles des personnes ayant travaillé le même nombre d’années dans la même profession touchent des pensions de retraites différentes. Une augmentation par étapes du point de retraite est donc prévue d’ici 2021, alors que la période minimum de cotisation reste la même : 15 ans. Parmi les nouveautés, mentionnons le fait que les femmes ayant rempli cette période minimale de cotisation et qui ont donné naissance à 3 enfants bénéficieront d’une réduction de 6 ans de l’âge du départ à la retraite. L’ancienne ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu assurait pour sa part qu’aucune pension n’allait diminuer suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Par contre, l’opposition a critiqué le projet de loi, estimant que l’iniquité ne serait pas éliminée tant que les retraites spéciales restaient en vigueur.

    Transplantation – En Roumanie, la nouvelle loi des transplantations a été finalisée et sera soumise sous peu au débat public. Selon la ministre de la Santé, Sorina Pintea, les nouvelles mesures sont censées révolutionner le domaine. Parmi elles : la possibilité d’exprimer son accord ou désaccord pour le don d’organes, cellules et tissus en vue des transplantations. En l’absence de l’accord, le don ne peut être réalisé qu’avec la permission de la famille. Par ailleurs, la loi interdit la vente d’orages.

    RadiRo – Le festival international des orchestres de radio, RadioRo, se poursuit à Bucarest. Ce soir, ce sera le tour de l’orchestre national de la Radiodiffusion roumaine de monter sur scène sous la baguette de Frédéric Chaslin, avec pour soliste le pianiste David Fray. Toujours ce mercredi, le Big Band de la Radio roumaine et la chanteuse Aura Urziceanu donnent un concert de jazz dans le cadre du même festival. Cette manifestation unique en Europe est organisée par Radio Roumanie.

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie a gagné mardi soir le match contre le Monténégro, score 1 but à 0. C’était son dernier match du Groupe 4 de la Série C de la Ligue des Nations, une compétition créée récemment. Avec 3 victoires et 3 matchs nuls, la Roumanie a cumulé 12 points se classe 2e dans son groupe, après la Serbie qui a 14 points. Ces résultats sont importants en vue des préliminaires du Championnat d’Europe de 2020.

    Météo – Temps morose ce mercredi en Roumanie. Il pleut sur la plupart du territoire, et il neige dans le nord-est et en montagne. Le vent est assez fort dans le sud, le sud-est et sur le relief. Les températures maximales de la journée iront de -2 à 9 degrés. 1 degré et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • La semaine du 19 au 24 février 2018

    La semaine du 19 au 24 février 2018

    Le ministre de la Justice demande la révocation de la cheffe du Parquet anticorruption

    Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a déclenché la procédure de révocation de la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption Laura Codruţa Kövesi, une décision qui a suscité de nouvelles protestations de rue à travers la Roumanie. Une décision reposant sur des faits et des actes intolérables dans un Etat de droit, aux dires du ministre, des faits qu’il a réunis dans un rapport présenté devant la presse. La cheffe de la DNA aurait excédé ses attributions et exercé une pression sur le gouvernement et sur le bon fonctionnement des institutions, accuse le ministre de la Justice. Tergiversation des solutions de différents dossiers, manque de réaction dans la vérification de certains procureurs, déclarations publiques inadéquates – autant de reproches formulés également par le ministre à l’adresse de Mme Kövesi.

    Tudorel Toader: «La Direction nationale anticorruption (DNA) ne s’identifie plus à son procureure en chef, dont les actions, cette dernière année, ont prouvé être à même de mettre en danger l’institution même qu’elle dirige, par son excès d’autorité, par son comportement discrétionnaire, son non-respect de l’autorité du Parlement et du rôle et des compétences du gouvernement, par ses contestations des décisions de la Cour Constitutionnelle et de son autorité.»

    Juste après l’annonce faite par Tudorel Toader, le chef de l’Etat, le seul en mesure de révoquer la procureure en chef de la DNA, a précisé dans un communiqué de presse maintenir son point de vue positif sur l’activité de l’institution. Estimant que le rapport sur l’activité du Parquet anticorruption manquait de clarté, le président, qui cohabite difficilement d’ailleurs avec le gouvernement, a promis que le document serait analysé dans les moindres détails par les départements de l’Administration présidentielle. Le chef de l’Etat se servira de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour assurer le fonctionnement d’une justice indépendante et pour renforcer l’Etat de droit, lit-on dans le même communiqué.

    A son tour, le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazăr, a estimé que, de son point de vue, il n’y avait pas de raison légale de révoquer Mme Kovesi.

    Les réactions de la classe politique de Bucarest n’ont pas tardé. Le Parti Social Démocrate (PSD), principale formation politique de la coalition au pouvoir, estime que cette demande de révocation est fondée, car basée sur un rapport très bien argumenté. Pour sa part le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, ne partage pas cette opinion. Bien au contraire, il pointe de doigt une décision prise par le ministre Tudorel Toader, sous la pression des politiciens ayant des démêlés avec la Justice.

    La première ministre roumaine en visite officielle à Bruxelles

    La première ministre roumaine Viorica Dancila a effectué cette semaine sa première visite officielle à Bruxelles. L’occasion de discuter avec les responsables européens de la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assumera au premier semestre de 2019, des perspectives financières de la Roumanie ainsi que de l’adhésion du pays à l’espace Schengen.

    Pour sa part le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, a affirmé qu’il n’y avait plus de raisons pour la Roumanie de ne pas faire partie de l’espace de libre circulation. Il a exprimé en même temps sa conviction que le gouvernement de Bucarest déposerait tous les efforts pour que le système judiciaire fonctionne bien. De l’avis de M Junker, le MCV visant la Bulgarie et la Roumanie devrait être levé avant la fin du mandat de cette Commission.

    Toujours à Bruxelles, la première ministre roumaine s’est entretenue avec le président du Conseil Européen Donald Tusk et avec le président du parlement européen Antonio Tajani. Ce denier a demandé au gouvernement de Bucarest de poursuivre la lutte contre la corruption et de renforcer l’Etat de droit.

    Viorica Dancila : « Je crois qu’une bonne coopération est au bénéfice tant de l’Europe que de la Roumanie. Je m’exprimerai dans le parlement européen de l’avenir de l’Europe, auquel la Roumanie doit participer activement, doit s’impliquer, vu qu’elle assumera la présidence du Conseil et les défis qui découlent de ce mandat. »


    L’absorption déficitaire des fonds européens a été un autre sujet évoqué par la cheffe du cabinet de Bucarest dans le cadre d’une rencontre avec la commissaire européenne au développement régional, Corina Cretu. La responsable européenne a exhorté les autorités de Bucarest à simplifier les procédures pour l’utilisation des fonds européens.

    Motion simple à l’encontre de la ministre du Travail.

    La motion simple à l’encontre de la ministre sociale-démocrate du Travail, Lia Olguta Vasilescu a été rejetée mercredi par le plénum de la Chambre des Députés. Les signataires de la motion, une soixantaine de députés libéraux ont accusé la coalition gouvernementale d’avoir bouleversé le système fiscal et social et créé une profonde inégalité entre le secteur public et celui privé, suite au transfert intégral des contributions sociales à la charge de l’employé à partir du 1er janvier 2018. Ces mesures ont provoqué la baisse des revenus d’environ deux millions de Roumains. Au cours des débats au sein de la Chambre des Députés, la ministre Olguta Vasilescu a déclaré que les salaires ne baisseraient pas si les employeurs décident de ne plus privilégier leur profit et de transférer tout le cout salarial dans le revenu brut de l’employé.

  • 27.04.2015 (mise à jour)

    27.04.2015 (mise à jour)

    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, en visite officielle en Italie a eu ce lundi, à Rome, une entrevue avec son homologue, Sergio Mattarella. Les pourparlers ont porté sur ladhésion de la Roumanie à lespace Schengen, la collaboration bilatérale au sein des structures euro- atlantiques et la situation de la communauté roumaine dItalie. Mardi, le chef de lEtat roumain aura des discussions avec le premier ministre Matteo Renzi et sera présent à lAccademia di Romania pour un discours devant les étudiants roumains dItalie. Forte dun million de personnes, la communauté roumaine de la Péninsule est la plus nombreuse de la diaspora. Depuis le début de son mandat, le 21 décembre 2014, le président Iohannis a déjà fait des visites officielles en France, Allemagne, Pologne, ainsi que dans les anciennes républiques soviétiques voisines de la Roumanie – la République de Moldova et lUkraine.



    Diplomatie– Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a fait lundi une visite officielle à Oslo, pendant laquelle il a eu des pourparlers avec son homologue norvégien Borge Brende et avec le président du Parlement, Olemic Thommessen. Lors des discussions avec le chef de la diplomatie norvégienne, Aurescu a affirmé que les investisseurs de Norvège pourraient mettre à profit la stabilité économique de Roumanie afin dy démarrer des affaires. Le responsable roumain a également plaidé en faveur dun renforcement des échanges bilatéraux qui se chiffrent actuellement à 675 millions deuros. Les chefs des deux diplomaties ont signé une convention afin déviter la double imposition et prévenir lévasion fiscale en matière dimpôts sur le revenu. Les débats ont porté également sur des sujets liés à lagenda européen et à la sécurité, avec un accent mis sur les évolutions en Europe de lEst, les préparatifs du Somment du Partenariat Oriental prévu en mai à Riga et sur la coopération entre la Roumanie et la Norvège dans le cadre de lOTAN. A lagenda de la visite du ministre roumain des AE à Oslo a figuré également une rencontre avec les représentants de la Ligue des Etudiants roumains de létranger.



    Météo– Les météorologues roumains ont émis une alerte pluies et temps froid pour la plupart du territoire roumain en vigueur à partir de mardi matin. On sattend à des orages surtout sur le sud-ouest, le nord et le centre. Les quantités deau dépasseront par endroits les 20 l/m2 et le vent soufflera à plus de 50 km/h Les maxima iront de 15 à 24 degrés.