Tag: espionnage

  • 18.12.2024

    18.12.2024

    Sommet – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui et demain au Sommet Union – Balkans occidentaux et à la réunion du Conseil européen.  Selon l’administration présidentielle, M. Iohannis réitérera l’engagement de la Roumanie envers la perspective européenne de la région des Balkans, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine. Jeudi, à l’agenda du Conseil européen, figureront des sujets tels l’Ukraine, la migration, la situation au Moyen Orient, les préparatifs en Europe dans les domaines civil et militaire pour mieux répondre aux crises, le rôle de l’UE dans le monde et son élargissement, la situation en Géorgie et en Moldavie et des aspects liés à la liberté, la sécurité et la justice.

     

    Notation – L’agence de notation Fitch a confirmé à BBB minus le score de la Roumanie à long terme en devise, mais a abaissé la perspective de stable à négative en ce qui concerne les crédits à long terme en devise, ce qui signifie qu’une nouvelle dégradation reste possible. Selon Fitch, l’évaluation reflète les risques majeurs auxquels la Roumanie se confronte en raison des tensions politiques dues à l’ingérence de Moscou dans ses élections présidentielles, à un nouveau Parlement profondément divisé, à l’avancée de l’extrême-droite et des partis anti-européens. Aux problèmes politiques s’ajoutent d’autres, tels le déséquilibre fiscal et la majoration de la dette publique. Le score de l’agence Fitch qui mesure la capacité d’un gouvernement de répondre à ses obligations financières, pourrait conduire à une hausse des taux d’intérêt sur les crédits que l’Etat pourrait contracter sur le marché extérieur.

     

    TikTok – La Commission européenne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête contre le réseau social TikTok soupçonné d’avoir manqué à ses obligations et ouvert la porte à de possibles manipulations russes dans l’élection présidentielle annulée en Roumanie. L’Exécutif européen collecte des données pour établir si la plateforme a violé ou non la loi sur le service numérique. Il examinera aussi la gestion par la plateforme des « publicités politiques et des contenus politiques sponsorisés ».Par ailleurs, la direction de la Commission en charge de la politique étrangère du Sénat américain a condamné l’ingérence de Moscou et le rôle joué par la plateforme chinoise dans la destabilisation du processus électoral démocratique de Roumanie.

     

    Espionnage –Un citoyen roumain accusé d’espionnage en faveur de la Russie a été condamné par la Cour d’appel de Bucarest à 5 ans et 6 mois de prison ferme, pour haute trahison. Le Roumain est accusé d’avoir transmis ces deux dernières années à l’Ambassade russe de Bucarest, des images avec des objectifs militaires roumains ou alliés. Mis en garde à vue au mois de mai, l’individu a plaidé coupable lors de son procès et sa peine a été diminuée. Au terme de la loi roumaine, la haute trahison entraine normalement entre dix et vingt ans de prison ferme.

     

    Cérémonies – Poursuite à Timisoara des cérémonies de commémoration des événements sanglants de décembre 1989. Mardi, la ville a observé une journée de deuil national à la mémoire des victimes d’il y a 35 ans. Après l’intervention en force de l’armée, le 17 décembre 1989, les grandes fabriques de Timisoara sont entrées en grève et les ouvriers se sont rassemblés au centre ville. Le 20 décembre, Timisoara est devenue la première ville de Roumanie affranchi du communisme. La révolte s’est propagée par la suite dans tout le pays et a culminé par la fuite du dictateur et de son épouse, le 22 décembre.

     

    Code forestier – Le parlement roumain a adopté le nouveau code forestier, un des jalons importants du Plan national de relance et de résilience. Le document prévoit, entre autres, une vidéosurveillance des routes forestières, des peines de prison ferme allant jusqu’à 5 ans pour la falsification des chiffres dans les systèmes informatiques forestiers et la mise en place d’un registre forestier national. Le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, a affirmé que les mesures prévues par la loi sont censées contribuer à la conservation des forêts, au développement économique et à la création de nouveaux emplois.

     

    Perquisitions –  23 personnes dont trois étrangers ont été arrêtées suite à 70 perquisitions effectuées en début de cette semaine dans plusieurs départements de Roumanie, dans une affaire de traite de personnes. Selon la Police, 18 personnes accusées dans ce dossier ont été mises en détention provisoire pour une période de 30 jours, tandis que les 5 autres ont été mises sous contrôle judiciaire. Selon les premières informations, plusieurs citoyens étrangers auraient créé en 2023, un réseau de trafic d’êtres humains auquel des Roumains avaient également adhéré. Ils aidaient les migrants à traverser illégalement le Danube pour entrer en Roumanie avant de les aider à arriver en Occident, en franchissant la frontière occidentale.

     

    Centre – Un centre d’accueil pour les sénateurs et les députés nouvellement élus est ouvert jusqu’à vendredi, au Palais du Parlement de Bucarest afin de les guider. Le nouveau Législatif issu des législatives du 1er décembre aura vendredi sa première lors de laquelle il sera constitué. Entre temps, les partis parlementaires pro-européens, le PSD, le PNL, l’UDMR et les représentants du groupe des minorités nationales autres que celle hongroise ont présenté les principales directions de leur futur programme de gouvernance pour les 4 ans à venir. Au bout de plusieurs jours de tensions, les Roumains ne savent pas encore si l’USR fera ou non partie du futur gouvernement.

     

    Tennis – L’ancienne numéro une mondiale, la joueuse de tennis roumaine, Simona Halep participera à l’Open d’Australie après avoir reçu une wild-card ce mercredi. L’ancienne vainqueure de Wimbledon et de Roland-Garros est actuellement classée 877e au classement WTA. Depuis son retour sur le terrain, cette année, Halep n’a joué que cinq matchs. La joueuse roumaine a été suspendue quatre ans pour dopage, une période qui a été réduite à neuf mois en mars suite à un appel devant la Cour d’arbitrage du sport. D’autres Roumaines figurent sur le tableau des qualifications pour l’Open de Melbourne. Il s’agit de Ana Bogdan, Anca Todoni, Gabriela Ruse şi Miriam Bulgaru. Sorana Cîrstea, Irina Begu et Jaqueline Cristian sont déjà qualifiées dans le concours de simples dames.

     

    Météo – Les températures dépassent ce mercredi la moyenne propre au mois de décembre. Le ciel est variable dans le sud et partiellement couvert dans le reste du territoire. Des précipitations mixtes tombent sur le nord des Carpates orientales et des pluies éparses risquent de se produire dans le nord-est. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort en altitude. Les températures vont de 4 à 14 degrés.

  • 25.05.2024

    25.05.2024

    Espionnage – Un ressortissant roumain a été mis en détention provisoire étant accusé de trahison. Il est soupçonné d’avoir déroulé des activités d’espionnage en faveur de la Russie. Selon la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme, celui-ci aurait envoyé à l’ambassade de Russie à Bucarest des images avec des sites militaires roumains ou otaniens à Tulcea, dans l’est de la Roumanie. Il aurait collecté aussi des informations à caractère militaire et déroulé de telles activités dès 2022. Selon des sources judiciaires, il s’agit d’un jeune politicien de Ploiesti qui s’appelle Alexandru Piscan. Les procureurs ont fait aussi des perquisitions au domicile de celui-ci. Le ministère des AE de Bucarest a déclaré « persona non gratta » sur le territoire de la Roumanie un diplomate de l’Ambassade de la Fédération de Russie, suite à ces incident. La Russie répondra d’une manière adéquate à cette décision a annoncé la porte parole du ministère russe des AE, Maria Zaharova.

     

    Roumains du monde – Poursuite à Bucarest des manifestations consacrées à la Journée des Roumains de partout célébrée chaque année le dernier dimanche du mois de mai. C’est aujourd’hui que s’ouvre une session de communication et les Roumains habitant à l’étranger, auront l’occasion de dialoguer directement avec les représentants de l’Etat roumain pour leur faire part de leurs préoccupations, besoins et difficultés. Egalement à l’agenda des pourparlers : le sujet du retour en Roumanie et plusieurs sessions de partage d’expériences, de bonnes pratiques et de planification de projets communs. La septième édition du festival « Ici, là » devrait réunir plus de 500 Roumains de la diaspora et des communautés historiques de 34 Etats. L’événement réunit des artistes roumains ainsi que des représentants du milieu associatif, académique et des affaires des communautés roumaines à l’extérieur des frontières.

     

    Drone – La production du premier drone roumain devrait commencer dans une usine de Brasov, dans le centre de la Roumanie subsidiaire de la Compagnie nationale ROMARM. Un premier pas dans cette direction a été fait vendredi à Bucarest, à l’exposition internationale « Black Sea Defense and Aerospace », par la signature d’un accord stratégique avec le producteur américain de drones militaires et civiles Periscope Aviation. Le ministre de l’économie, Radu Oprea, a déclaré que l’accord était une première pour l’industrie roumaine de défense, étant le premier partenariat stratégique d’une compagnie autochtone dans le domaine de la construction de drones militaires et civils. Il a ajouté avoir signé deux autres accords relatifs à la recherche dans le domaine. Les participants à « Black Sea Defense and Aerospace » ont déclaré que l’objectif de l’accord était la production de série d’un drone à 100% roumain avec des variantes destinées tant à la défense qu’aux domaines civils, tels l’agriculture.

     

    Défense aérienne – Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et son homologue polonais Donald Tusk ont envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui demande la création d’un bouclier commun de défense aérienne d’Europe à financement européen, étant donné que tous les Etats se confrontent à des difficultés financières. Dans le document les deux chefs de cabinet proposent que le boulier, similaire au système anti-missile et antiaérien Iron Dome, qu’utilise Israël, protège l’Europe contre les avions, les missiles et les drones ennemis, soulignant aussi que l’adoption d’un tel système au niveau européen transmettrait un message résolu sur la détermination de l’UE de se défendre. Par ailleurs, les six Etats de l’OTAN voisines de la Russie ont convenu d’élever un « mur de drones » pour défendre leurs frontières des provocations, a annoncé le gouvernement lituanien. Il ne s’agit pas uniquement d’infrastructures physiques, de systèmes de surveillance, mais aussi de drones et d’autres technologies, qui nous permettraient de nous protéger contre les provocations d’un pays hostile et empêcher la contrebande, a dit la ministre de l’Intérieur de la Lituanie, Agne Bilotaite, suite aux pourparlers avec ses homologues des deux autres Etats baltes – la Lettonie et l’Estonie – ainsi que de Finlande, de Norvège et de Pologne.

     

    OTAN – Quelque 400 élus nationaux de 32 Etats membres de l’OTAN et de 25 Etats partenaires et organisations parlementaires participent à la session de printemps de l’Assemblée parlementaire de l’Alliance, qui commence aujourd’hui à Sofia, en Bulgarie. Jusqu’à lundi, les participants évoquent des sujets importants à l’agenda euro-atlantique de défense et de sécurité, avec un accent particulier sur le soutient à l’Ukraine et les priorités du prochain sommet de l’OTAN à Washington au mois de juillet. Aujourd’hui et dimanche, les élus participent aux travaux des cinq commissions de l’Assemblée parlementaire, évoqueront leurs projets et rapports et adopteront des recommandations politiques importantes. Dans la fermeture de la réunion de lundi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg prononcera un discours et le ministre de la défense d’Ukraine, Rustem Umerov, transmettra un message par visioconférence. A la réunion de Sofia, les parlementaires des Etats membres de l’OTAN évoqueront et adopteront plusieurs demandes formulées par Malte et par le Kosovo de recevoir le statut d’Etats associés.

     

    Cannes – « Trois kilomètres jusqu’a la fin du monde », également en lice pour la Palme d’or au festival de Cannes, a reçu vendredi soir la Queer palm, un prix alternatif récompensant chaque année a Cannes un long-métrage abordant les questions LGBTQI+. Ce film du Roumain Emanuel Pârvu montre les ravages de l’homophobie dans un pays ou seule la beauté de la nature soulage du poids des traditions. Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé, ses parents ne le regardant plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence a se fissurer. Le jury de la Queer Palm était cette année présidé par le cinéaste belge Lukas Dhont (« Close », « Girl »), qui devait départager 18 long-métrages toutes sections confondues, explique l’AFP Deux autres productions roumaines ont été présentées à Cannes. Le documentaire « Nasty », réalisé par les roumains Tudor Giurgiu, Cristian Pascariu et Tudor D. Popescu, a été présenté la section des Projections Spéciales. Le projet d’Ioana Mischie « Violons humains : prélude » a été projeté en première à Cannes dans la compétition consacrée à la réalité virtuelle et introduite pour la première fois dans l’histoire de l’événement.

     

    Météo – La météo agréable sur la majorité des régions roumaines. Le ciel est variable et des pluies à verse et des orages sont attendus sur le relief. Les températures vont généralement de 20 à 29 degrés. 25 degrés à midi à Bucarest.

     

    Tennis – Quatre joueuses de tennis roumaines figurent au tableau principal de Roland Garros, le deuxième du Grand Chelem de l’année. Elles évolueront dans le premier tour de la compétition. Sorana Cîrstea (30e WTA), la joueuse de tennis la plus valeureuse de la Roumanie à présent a été désignée 28e favorite du tournoi qui commence dimanche. Dans le premier tour de la compétition, elle affronte Anna Blinkova de Russie (45 WTA). Pour les trois autres roumaines figurant au tableu principal, la mission la plus difficile est celle de Jaqueline Cristian (67 WTA). Elle affronte la lettone Jelena Ostapenko (10 WTA), 9e favorite de la compétition. Pour sa part, Ana Bogdan (63e WTA) a une tache plus facile : remporter le match contre  la française Elsa Jacquemot (150 WTA), bénéficiaire d’une wild card. Enfin, Irina Begu (126e WTA), qui bénéficie d’un classement protégé, ne connait pas le nom de son adversaire, puisqu’elle sera issue des qualifications. Une joueuse de tennis peut utiliser le classement protégé dans le cadre de huit tournées en cours d’une année, si elle n’a pas pu jouer de six à douze mois.

  • La semaine du 03 au 09 octobre 2022

    La semaine du 03 au 09 octobre 2022

    Le président roumain,
    présent aux réunions de Prague


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé vendredi à la réunion
    informelle du Conseil européen consacrée à la guerre en Ukraine, à la crise
    énergétique et à la situation économique. Présent dans la capitale tchèque, Klaus
    Iohannis a participé jeudi à la première réunion de la Communauté politique
    européenne. « Déroulée dans un moment clé pour le continent européen, dans
    le contexte de la guerre illégale et injustifiée déclenchée par la Fédération
    de Russie contre l’Ukraine, le sommet de la Communauté Politique Européenne
    nous a offert l’opportunité d’un dialogue politique sur différents thèmes tels
    le soutien accordé à Kiev, les réactions à l’escalade choisie par Moscou, la
    sécurité énergétique et de l’approvisionnement en gaz, les changements
    climatiques et les évolutions économiques. Cette nouvelle plateforme de
    dialogue s’est également proposé de faciliter les échanges entre les pays du
    monde sur des questions d’actualité, dans le nouveau contexte géopolitique,
    afin de trouver des solutions communes » peut-on lire dans un communiqué
    de l’Administration présidentielle de Bucarest. Les leaders des 44 pays
    participants ont condamné à l’unisson l’invasion de l’Ukraine par les forces
    russes et se sont déclarés, une fois de plus,solidaires face à l’agression
    menée par Moscou.


    L’adhésion de la
    Roumanie à Schengen, sur la table du Parlement européen


    Les parlementaires européens et des représentants de la Commission
    Européenne et du Conseil ont examiné les dossiers d’adhésion à l’Espace
    Schengen de libre circulation de la Roumanie et de la Bulgarie. Mercredi, les
    euro-parlementaires roumains ont plaidé devant l’Assemblé législative
    européenne en faveur de l’adhésion au plus vite possible de Bucarest et Sofia,
    dans le contexte où les deux pays remplissent depuis 2011 les conditions
    techniques nécessaires. La plupart des eurodéputés soutiennent l’adhésion des
    deux Etats à l’espace de libre circulation européen. Y font exception les
    membres du Groupe de droite nationaliste et d’extrême droite, « Identité
    et démocratie », qui craignent une migration en masse. La résolution sera
    soumise au vote du Parlement lors de la prochaine session.


    Le Sénat roumain débat des lois de la justice


    Le Sénat de Bucarest
    débat depuis quelques jours des lois de la justice avant le vote final prévu
    dans le courant de la semaine prochaine. Il faudrait adopter cet automne même,
    les trois actes normatifs portant, rappelons-le, sur le fonctionnement du Conseil
    supérieur de la Magistrature, l’ordre juridique et le statut des magistrats, a
    affirmé le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, en rappelant que ce n’est
    que par la suite que la Roumanie pourrait se voir supprimer le mécanisme dit de
    coopération et de vérification (MCV) et adhérer donc, à Schengen. Depuis l’opposition,
    l’ancien ministre de la Justice, Stelian Ion, membre USR, appelle les sénateurs
    à reporter leur vote et attendre les avis de la Commission de Venise. En
    réplique, la cheffe du Sénat de Bucarest, Alina Gorghiu, affirme que le pays a
    besoin rapidement de ce vote pour se voir accorder une bonne note à son rapport
    sur la justice. Pourtant, si en décembre, la Commission de Venise fait des
    recommandations de modification de ces lois, alors on procédera sans hésitation
    à harmoniser nos documents.


    Un nouveau ministre de l’Education


    Le premier ministre roumain, Nicolae
    Ciuca, affirme soutenir la nouvelle ministre de l’Education nationale, Ligia
    Deca, dans ses efforts de mener à bon terme le projet présidentiel « La
    Roumanie éduquée » de sorte que les nouvelles lois en la matière arrivent sur
    la table du Parlement d’ici la fin du mois. Ancienne conseillère
    présidentielle, Ligia Deca a prêté serment lundi pour le poste de Ministre de l’Education,
    après la démission de Sorin Cîmpeanu, accusé de plagiat. Elle a été proposée
    pour ce fauteuil par le Bureau politique national du PNL.












    La Banque centrale roumaine a augmenté à
    nouveau son taux directeur






    Le Conseil
    d’administration de la Banque centrale roumaine a majoré à nouveau son taux
    directeur dans le cadre des efforts de l’institution de contrôler la hausse des
    prix. C’est la septième majoration de cette année, qui a porté le taux
    directeur à 6,25%, soit le niveau le plus élevé des 12 dernières années. Aux
    dires du vice-président de l’Association des professionnels des investissements
    de Roumanie, l’analyste financier Adrian Codîrlasu, la Banque nationale de
    Roumanie s’attend à ce que l’inflation continue son évolution à la hausse et
    propose une majoration du taux directeur supérieur aux prévisions sur le
    marché. Selon les experts de la Banque Centrale, le taux annuel d’inflation garderait
    probablement une trajectoire ascendante jusqu’à la fin de l’année, mais à un
    rythme visiblement ralenti. Cette situation serait une
    conséquence de la flambée du prix du gaz naturel et de l’énergie électrique, ainsi
    que des aliments dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la sécheresse
    prolongée de l’été dernier. Selon les chiffres de la Banque nationale de
    Roumanie, le taux annuel d’inflation a franchi les 15,32% au mois d’août de
    cette année.




    Affaire
    d’espionnage autour des réserves minérales de la Roumanie




    Les procureurs de la Direction d’investigation des infractions de
    criminalité organisée et de terrorisme de Bucarest ont mis sous accusation
    quatre personnes (citoyens roumains et étrangers) dans un dossier d’espionnage qui vise la
    compagnie serbe NIS Petrol, contrôlée par
    le groupe russe Gazprom. Les hommes de la loi ont opéré neuf
    perquisitions à Bucarest et à Timisoara, dans l’ouest, tant au siège central de
    la compagnie qu’aux domiciles des plusieurs salariés, suite auxquels ils ont
    saisi plusieurs documents et moyens de stockage de données. Les quatre
    personnes sont accusées d’avoir divulgué des informations classées secrets de
    travail ou non – publiques et d’avoir transféré sans autorisation des
    informations sur les réserves minérales de la Roumanie, a fait savoir le
    parquet antiterroriste. Le paquet majoritaire d’actions de la société serbe NIS
    a été acheté en 2009 par Gazprom suite à un accord signé entre les
    gouvernements de Belgrade et de Moscou.







  • 04.10.2022

    04.10.2022

    Justice – Les
    procureurs de la Direction d’investigation des infractions de criminalité
    organisée et de terrorisme de Bucarest ont mis sous accusation quatre personnes
    (citoyens roumains et étrangers) dans un
    dossier d’espionnage qui vise la compagnie serbe NIS Petrol, contrôlée par le groupe russe Gazprom. Les hommes de la loi
    ont opéré neuf perquisitions à Bucarest et à Timisoara, dans l’ouest tant au
    siège central de la compagnie qu’aux domiciles des plusieurs salariés, suite
    auxquels ils ont saisi plusieurs documents et moyens de stockage de données.
    Les quatre personnes sont accusées d’avoir divulgué des informations classées
    secrets de travail ou non – publiques et d’avoir transféré sans autorisation
    des informations sur les réserves minérales de la Roumanie, fait savoir le
    parquet antiterroriste. Le paquet majoritaire d’actions de la société serbe NIS
    a été acheté en 2009 par Gazprom suite à un accord signé entre les
    gouvernements de Belgrade et de Moscou.

    Gaz
    L’Europe pourrait se confronter à de très grands problèmes en termes de
    livraisons de gaz naturel cet hiver, avertit l’Agence Internationale de
    l’Energie. Selon cette source, les Etats membres de l’UE devraient réduire leur
    consommation de gaz cet hiver au cas où Moscou arrête totalement les
    livraisons. L’invasion de l’Ukraine par la Russie et la chute des livraisons de
    gaz provoquent des débats importants aux consommateurs, aux entreprises et aux
    économies, non seulement en Europe mais aussi parmi les économies émergeantes
    ou en cours de développement, affirme
    l’AIE. Afin de maintenir les stocks de gaz à un niveau adéquat jusqu’à la fin de la
    saison froide, l’IEA a calculé que la demande devrait être rabaissée de 9 à 13%
    par rapport à la moyenne des 5 dernières années. En Roumanie, le taux de
    remplissage des réservoirs de gaz naturel est de 87% et elle peut aider aussi
    la République de Moldova.







    Ukraine – Russie – Le Conseil de la Fédération de Russie, la chambre supérieure du Parlement russe a approuvé mardi l’annexion des régions ukrainiennes de Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson à la Fédération de Russie. Lundi, la douma d’Etat, la chambre inférieure du Parlement, avait ratifié l’annexion des quatre régions, occupées en grande partie par les forces russies. Suite à la ratification des « traités » par le Conseil de la Fédération, le président Vladimir Poutine peut promulguer la loi fédérale sur ce thème. Le leader de Kremlin a signé dès vendredi dernier les documents sur l’annexion. Rappelons-le, récemment les régions de Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson ont accueilli des référendums non-reconnus à l’internationale. La Russie est l’unique Etats à reconnaitre l’indépendance des soi-disant républiques du territoire de l’Ukraine à la Fédération de Russie formulées par les autorités locales soutenues par Moscou. Les gouvernements occidentaux et celui de Kiev ont déclaré que les deux scrutins avaient transgresse le droit international, étant coercitifs et non-représentatifs.

    Education nationale – Le premier ministre, Nicolae Ciuca affirme qu’il va soutenir Ligia Deca, la nouvelle ministre de l’Education dans la finalisation du projet présidentiel « România Educată », « Roumanie éduquée », afin que les nouvelles lois sur l’éducation arrivent au parlement avant la fin du mois. L’ancienne conseillère présidentielle Ligia Deca a prêter serment lundi en tant que ministre de l’Education. Sa candidature était soutenue par le bureau politique du Parti National Libéral. L’ancien ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu avait démissionné jeudi dernier suite à des accusations de plagiat.

    Rumeur – Les autorités de Chisinau accusent la propagande russe de propager des fausses rumeurs sur une éventuelle mobilisation militaire en République de Moldova, voisine de l’Ukraine. Le ministère moldave de la défense précise dans un communiqué que la mobilisation pourrait être décrétée uniquement durant l’Etat de siège ou de guerre et la République de Moldova ne fait l’objet d’aucune de ces situations. Les responsables de la défense de l’ex république soviétique exhortent aussi la population à s’informer de sources crédibles après l’apparition de cette rumeur sur un réseau de massages mobiles.

    Missile – Les Etats Unis ont consulté le Japon et la Corée du sud en vue de trouver une réponse « adéquate et solide »après le lancement d’un missile balistique nord-coréen qui a survolé aujourd’hui le Japon a annoncé la Maison Blanche. Le commandement américain pour la région Asie Pacifique a condamné le lancement réaffirmant les engagements de Washington à la défense du Japon et de la Corée du sud. Le lancement de ce missile à portée moyenne d’action constitue une escalade dans la campagne intensive de tests déroulée par le régime communiste de Pyong Yang. Le précédent lancement d’un missile nord-coréen à traverser l’espace aérien du Japon date de 2017.








    Météo – Il fait beau malgré des températures assez basses sur la plupart du territoire du pays. Le ciel est variable et quelques nuages seront au rendez-vous durant l’après-midi, lorsque des pluies sont attendues sur le relief, mais aussi sur l’ouest, le nord-ouest et le centre. Des chutes de neige sont également possible en haute montagne. Les maximas iront de 12 à 21 degrés.

  • La résistance française de Roumanie pendant la Deuxième guerre mondiale

    La résistance française de Roumanie pendant la Deuxième guerre mondiale

    La Roumanie entre
    dans la Deuxième guerre mondiale à l’été 1941, après avoir souffert une triple
    amputation territoriale l’année précédente. C’était, en effet, au mois de juin
    1940 que l’Union soviétique avait annexé la partie est de la Moldavie, soit la
    Bessarabie, et la Bucovine de Nord. Au mois d’août de la même année, c’était le
    tour de la Hongrie d’annexer la partie nord de la Transylvanie, ainsi que la
    province historique du Maramureș. Enfin, au mois de septembre 1940, la Bulgarie
    occupait la Dobroudja et le Quadrilatère. La crise profonde, qui en résultat, s’acheva
    par l’abdication du roi Charles II, au profit de son fils, Michel I, puis par
    l’instauration de l’Etat national-légionnaire, qui amènera la Roumanie dans le
    giron de l’Allemagne nazie, puis dans la guerre que cette dernière déclenche
    contre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique.


    La destruction de l’équilibre qui avait prévalu à la fin de la Première
    guerre mondiale n’avait pourtant pas pu être achevée avant que la France,
    principal artisan de la paix signée à Versailles, ne soit mise hors-jeu, à la
    suite de sa défaite du mois de juin 1940. La chute de la France allait jeter
    l’Europe dans la guerre la plus meurtrière que le monde eut connue, une guerre
    soldée par des dizaines de millions de victimes, ainsi que par des pertes
    matérielles incalculables. Après la débâcle française, l’Europe entre sous la
    férule allemande, et il faudra aux Alliés près de 5 années de guerre pour
    mettre à genoux l’Allemagne nazie et ses alliés.


    Ces années ont pourtant été marquées par l’héroïsme, encore trop souvent
    méconnu, des petites gens, qui avaient décidé, au péril de leur vie, de
    s’engager dans la lutte contre le nazisme. C’est aussi l’histoire de ces trois
    Français, résidents en Roumanie, que nous contera Oana Demetriade, du Conseil
    national pour l’étude des archives de la Securitate, l’ancienne police
    politique roumaine de l’époque communiste. Ecoutons-la : « C’est l’histoire d’un petit groupe de Français qui avaient pris la
    décision de s’engager contre le nouveau régime pro nazi de la Roumanie de
    l’époque. Des gens qui avaient commencé à faire de l’espionnage au profit de la
    France libre, au profit des Anglais aussi. Et dans le centre de notre histoire
    se trouve une Française, Henriette Sümpt, établie en Roumanie en
    1928, qui avait acquis la nationalité roumaine par le mariage. Au moment où elle
    s’engage dans la Résistance, la France était déjà défaite. Pourtant, elle trouve
    le moyen d’établir un contact avec l’agence britannique, la Special Operations
    Executive, basée à Istanbul. C’est à partir de ce moment-là qu’Henriette Sümpt commence à transmettre
    des informations précieuses aux Anglais, sans se douter que le Service spécial
    d’informations, soit le contre-espionnage roumain, l’avait repérée. »


    Henriette Sümpt travaillait comme secrétaire dans les bureaux de la
    célébré agence française de presse Havas. En 1940 déjà, soit avant le début du
    conflit, elle utilise les bases de données de l’agence de presse pour fournir
    les premières informations aux Français et aux Anglais. Elle commence par
    transmettre les mouvements des troupes allemandes en Roumanie: corps d’armées,
    numéros d’immatriculation des véhicules militaires, armement utilisé, trajets
    empruntés par ces troupes, leur nombre, tout y passe. Henriette
    S
    ümpt faisait ses promenades dans le quartier de Floreasca, à
    Bucarest, d’où elle pouvait suivre sans encombre les mouvements de l’aviation
    allemande, basée à l’aéroport de Băneasa, situé à proximité. Mais elle se
    déplace aussi dans d’autres endroits de Roumanie pour dénicher les informations
    qu’elle cherche réunir. L’on suit ainsi sa trace à Galați, Râmnicu Sărat,
    Focșani, Bacău, Iași, Botoșani, toutes ces villes qui bordaient la frontière
    est de la Roumanie, celle avec l’URSS. Oana Demetriade : « C’est toujours elle qui, avec un
    journaliste français, Maurice Nègre, arrive à monter un petit réseau
    d’espionnage. Ensemble, ils envoient de drôles de dessins, qui ne voulaient rien
    dire à un non initié. Leurs dessins représentaient des feuilles, des biches, un
    chien ou un serpent. Mais chaque dessin représentait en fait un type bien
    précis d’unité militaire allemande, des unités qui se déplaçaient à travers la
    Roumanie, pour se déployer dans les Balkans ou se concentrer à la frontière
    soviétique. »



    En dépit des précautions prises, le réseau finira par tomber et Henriette
    Sümpt sera arrêtée. Oana Demetriade : « Le réseau a été découvert et ses membres arrêtés, sous la pression
    des Allemands. Henriette a été arrêtée la première. Les agents du
    contre-espionnage roumain découvrent du matériel informatif lors des
    perquisitions de sa maison. L’agent qui l’arrête lui brosse le portrait :
    une femme belle, très intelligente, à l’esprit vif, douée en dessin, sachant se
    maîtriser et ne laissant rien paraître lors de l’arrestation. Le procès est
    mené tambour battant, à la suite duquel Maurice Négre, condamné, sera libéré
    après seulement quelques mois passés en prison, à la suite de l’intervention
    des autorités françaises. Henriette, elle, condamnée à 10 années de travaux
    forcés, demeurera en prison plus longtemps, passant le plus clair de cette
    période dans le centre pénitentiaire pour femmes de Mislea. Ses ex-époux, car
    elle avait été mariée à deux reprises, ne l’avaient pourtant pas abandonnée.
    Ils vont l’aider à rédiger ses mémoires en grâce, qu’elle va adresser au roi
    Michel. Elle sera finalement libérée le 22 août 1944. Le lendemain, le roi
    Michel déposera le maréchal Antonescu, pro nazi, et la Roumanie passera dans le
    camp des Alliés. »



    Après la guerre, Henriette Sümpt devient sœur de charité, puis
    masseuse, travaillant pour des centres médico-sportifs. Ses moindres faits et
    gestes seront épiés par la police politique communiste, la Securitate, mais il
    semble qu’elle se soit départie de ses activités d’espionne, car les notes
    informatives rédigées par les agents de la Securitate ne font état d’aucun
    agissement suspect. En 1959, elle sera rapatriée en France, grâce à
    l’intervention de son troisième mari. Aux côtés d’Henriette Sümpt et de Maurice Négre, rappelons encore la
    présence du journaliste Jean Paul Lenseigne, qui avait à son tour rejoint les
    deux premiers résistants, dans leurs actions courageuses menées pour défendre aussi
    bien la France libre que leurs convictions personnelles. (Trad Ionut Jugureanu)

  • L’espionnage en Roumanie durant la première guerre mondiale

    L’espionnage en Roumanie durant la première guerre mondiale

    Durant la première conflagration mondiale, en Roumanie aussi une guerre des renseignements et des espions a été menée, comme d’ailleurs sur tous les fronts. Après sa constitution, en 1859, en tant qu’Etat moderne, la Roumanie s’est dotée de ses propres services de renseignements. En 1908 était créée la Direction générale de la police nationale et des informations. Durant les années qui ont précédé la première guerre mondiale, l’activité de surveillance des personnes qui faisaient de l’espionnage en Roumanie s’est intensifiée. On surveillait principalement les étrangers, mais aussi les Roumains qui faisaient de la propagande en faveur de l’ennemi. En 1916, lorsque la Roumanie entrait en guerre du côté de l’Entente (France, Royaume Uni, Russie), tous les étrangers se trouvant sur le territoire du pays étaient retenus. Une partie d’entre eux étaient internés dans des camps, une autre partie étaient envoyés en Moldavie. Ceux qui étaient surveillés, entraient dans le viseur des services roumains de contre-espionnage lorsqu’ils glorifiaient l’ennemi ou insultaient les deux souverains : le roi Ferdinand et la reine Marie.



    L’historien Alin Spânu est l’auteur d’un livre sur l’espionnage en Roumanie durant la première guerre mondiale. A son avis, l’activité de renseignement était plus importante pour des pays comme la Roumanie, dont les capacités de défense étaient plus faibles. Alin Spânu explique: «On ne gagne pas une guerre uniquement par l’activité de renseignements, on la gagne aussi sur le champ de bataille, et par rapport à d’autres pays, la Roumanie avait un grand désavantage : elle ne disposait pas d’une industrie militaire, malheureusement, elle ne fabriquait pas de canons, d’avions, de mitrailleuses, tout devait être importé. Certes, la Roumanie a bénéficié d’armement, dont une partie provenait de ses alliés de 1883 — l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie — une autre partie, elle l’a importée par la suite de France. De plus en plus, d’ailleurs, au fil du temps, la Roumanie s’est orientée vers la France et le Royaume-Uni. C’est de là qu’elle a commencé à importer de l’armement ; après l’entrée du pays en guerre, ce fut uniquement à ces puissances que l’on acheta de l’armement et des munitions. »


    L’armée a compté parmi les premières structures de l’Etat à bénéficier de renseignements pendant la guerre. Les polyglottes et les personnes capables de constituer des réseaux de renseignements et qui souhaitaient collaborer, étaient cooptés dans les structures de l’Etat. Une des personnes qui remplissait ces conditions a été Florea Bogdan, originaire de Transylvanie, province faisant partie à l’époque de l’Autriche-Hongrie. Alin Spânu: « Ingénieur roumain de Reghin, dans l’est de la Transylvanie, Florea Bogdan, était un excellent officier de renseignement qui, une fois arrivé à Bucarest, a créé son propre réseau de renseignements en Transylvanie, à commencer par 1914. Il avait mis sur pied un centre de renseignements à Cluj et a transmis des informations sur l’entrée en Transylvanie des troupes allemandes venues soutenir les troupes de l’Autriche-Hongrie. Malheureusement, au Grand Quartier Général roumain, on n’y crut pas. Bogdan devient chef du Bureau de renseignements de la 14e division d’infanterie, actif en Transylvanie. Officier de liaison auprès d’un corps d’armée russe de Bicaz, pour un certain temps, il est rappelé au Grand Quartier Général, où il est chargé de la censure de la presse et de l’élaboration de bulletins d’informations à partir des renseignements obtenus des prisonniers. Il connaissait très bien le hongrois et l’allemand. Ce qui est le plus important — et que la plupart des gens ignorent — c’est qu’il a dirigé l’équipe qui a travaillé et réussi à déchiffrer le code de l’armée allemande, en 1917, ce qui a apporté des avantages à l’armée roumaine durant les combats de l’été 1917. »



    Comme cela arrive souvent, dans le fonctionnement des services de renseignements il y a eu des erreurs, des vengeances personnelles, les informations étaient vendues et achetées, pour différentes raisons, surtout pour des récompenses financières, certains travaillaient pour l’ennemi. Les femmes ne pouvaient pas manquer, certes, de l’activité d’espionnage et de contre-espionnage de Roumanie. Alin Spânu: « Certaines travaillaient pour de l’argent, d’autres par loyauté. Cette activité était très bien payée. Par exemple, en 1916, un agent de sureté touchait entre 120 et 150 lei par mois, alors que 50 lei était à l’époque un bon salaire. Deux jeunes dames soupçonnées de faire de l’espionnage et à qui, après l’entrée du pays en guerre, on a interdit de franchir la frontière entre la Roumanie et l’Autriche-Hongrie, étaient très fâchées de perdre 1.000 lei par jour. Je donnerais encore deux ou trois exemples de femmes qui faisaient de l’espionnage. Une dame bien nantie, Roza de son nom, s’était attiré la collaboration du chef d’un poste de gendarmes. Veronica, une autre dame qui faisait de l’espionnage, était cartomancienne. Elle faisait une propagande anti-roumaine féroce, en racontant à ceux qui venaient la consulter combien on mangeait bien dans l’armée des Puissances Centrales et mal dans l’armée roumaine et que la Roumanie allait être vaincue. Elle a fini par se faire arrêter par les services de sureté. Une autre femme, fiancée d’un officier roumain, parcourait la Moldavie en train. Son savoir concernant les calibres des canons roumains, leur emplacement, ainsi que l’emplacement des entrepôts d’armes était suspect. Elle finit par susciter des doutes. »


    L’espionnage et le contre-espionnage en Roumanie durant la première guerre mondiale étaient quelque chose de normal. Leur ampleur, leurs effets immédiats, les aspects anecdotiques et les détails piquants restent dans les archives, attendant que quelqu’un les dévoile, comme partie de l’histoire, cent ans après.


    (Trad. : Dominique)

  • 26.06.2018 (mise à jour)

    26.06.2018 (mise à jour)

    Condamnation – L’ancien chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Mme Alina Bica, a été condamnée, mardi, par la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie à 4 ans de prison ferme. La décision est définitive. Le tribunal l’a déclarée coupable d’avoir favorisé le délinquant, au moment où, en tant que procureure en chef du parquet antiterrorisme et tout en excédant ses compétences, Mme Bica avait admis une plainte pour la levée d’un séquestre sur des actions. Dans le même dossier, un ancien ministre de l’Economie, Adriean Videanu, titulaire des actions mentionnées, a été acquitté. Mardi encore, Alina Bica a été acquittée dans un autre dossier, où elle était accusée d’avoir commis la même infraction. A l’heure où l’on parle, Mme Bica se trouva à Costa Rica, où elle a reçu en janvier le statut de réfugié politique, selon son avocat.

    Motion – La motion de censure contre le gouvernement, initiée par le Parti national libéral, d’opposition et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti du mouvement populaire, sera débattue et votée, mercredi, au Parlement de Bucarest. L’Exécutif est critiqué entre autres pour les modifications apportées au Code de procédure pénale, pour l’involution de l’économie et pour avoir diminué les attributions du chef de l’Etat. S’y ajoutent la croissance de l’inflation, les modifications du Code fiscal et le retard des travaux dans l’infrastructure routière. Selon l’opposition, la Justice et les institutions de l’Etat sont devenus des simples instruments politiques pour le gouvernement – marionnette contrôlé par le chef du Parti Social-Démocrate, Liviu Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre des Députés. Si la motion est validée, l’Exécutif sera destitué.

    Police – Le chef de la Police Roumaine, Cătălin Ioniţă, a démissionné ce mardi pour des raisons personnelles, a fait savoir le ministère de l’Intérieur. M Ioniţă avait été nommé dans cette fonction en janvier 2018, pour une période de 6 mois, suite à une dispute entre la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, et l’ancien premier ministre Mihai Tudose. Son successeur sera le chef de la Police aux frontières, et ancien secrétaire d’Etat et chef du Département d’ordre et de sécurité publique, Ioan Buda.  

    Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participera ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil Européen de Bruxelles. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’exprimer le soutien de Bucarest pour les initiatives de l’OTAN et de l’UE en ce qui concerne l’amélioration de la mobilité militaire. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis plaidera également pour le maintien d’un climat attrayant pour les investissements en UE. A l’agenda de la réunion figurent également des sujets d’actualité, tels la migration, le Brexit, le futur budget communautaire ou encore les relations extérieures de l’UE, lit-on dans le communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest.

    Espionnage – Le ministère roumain des Affaires Etrangères n’a reçu aucun communiqué officiel de la part des autorités russes concernant la femme accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. L’annonce a été faite mardi par le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Il a précisé que son institution a essayé d’obtenir des éclaircissements à ce sujet auprès de l’ambassade de Russie à Bucarest. Selon l’agence de presse ruse TASS, Carina Ţurcan, une femme à double nationalité roumaine et moldave, membre du conseil d’administration d’une compagnie énergétique russe, a été arrêtée le 14 juin dernier, étant accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. Elle risque une peine de prison ferme allant jusqu’à 20 ans.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera instable en Roumanie sur la plupart du territoire. On attend des pluies à verse un peu partout, les précipitations pouvant dépasser les 30, voire 50 litres par mètre carré dans le sud-ouest, le sud et le sud-est. Les températures maximales ne dépasseront pas les 26 degrés. Par ailleurs, plusieurs rivières ont été placées en alerte jaune et orange aux inondations jusqu’à jeudi.

  • A la Une de la presse roumaine – 26.06.2018

    A la Une de la presse roumaine – 26.06.2018

    Pouvoir / opposition, le grand face à face au Parlement et dans les rues, titre Gandul.info. Entre temps, la modification du code pénal vise tous les dossiers dont fait l’objet Liviu Dragnea, selon G4media.ro. Enfin Adevarul évoque une affaire d’espionnage russo-roumaine.



  • 31.03.2018  (mise à jour)

    31.03.2018 (mise à jour)

    SRI
    Le service roumain de renseignements a rendu public ce vendredi le protocole qu’il
    avait conclu en 2009 avec le Parquet général. Le document a été signé d’un côté
    par la procureure générale de l’époque, Laura Codruta Kovesi, à présent cheffe
    du parquet anticorruption et par le directeur des renseignements de l’époque
    George Maior. Aux termes de ce protocole de collaboration, les renseignements
    généraux ont aidé les procureurs par la constitution d’équipes opératives
    communes en vue de ramasser des informations sur certains délits. L’actuel
    pouvoir à Bucarest a salué la publication du protocole entre les deux
    institutions soulignant que celui-ci a favorisé la création d’ententes
    anormales entres deux institutions de l’Etat, qui ont permis aux services de
    renseignements d’opérer en tant que police judiciaire. Au nom de la
    transparence, la publication du document était une démarche normale dans un
    Etat démocratique a également souligné l’opposition de droite.

    Espionnage – A Bucarest, le ministère des Affaires Etrangères a confirmé ce vendredi qu’un diplomate roumain accrédité en Russie avait été déclaré « persona non grata » après la mesure similaire adoptée par la Roumanie, en signe de solidarité avec le Royaume-Uni. Le ministre des Affaires Etangères, Teodor Melescanu a déclaré que la décision des autorités de Bucarest était un geste de solidarité de la Roumanie pour les graves incidents qui ont eu lieu au Royaume Uni. En guise de réponse au communiqué de l’ambassade de Russie à Bucarest qui a qualifié l’expulsion du diplomate russe de « manifestation de la folie politique collective », Teodor Melescanu a souligné que l’attaque qui a eu lieu ce 4 mars à Salisbury en Grande Bretagne était en fait un geste de folie politique. Rappelons-le, la Russie est soupçonnée d’avoir utilisé un agent neurotoxique pour empoissonner l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille. Afin de transmettre un signal fort à Moscou et de souligner qu’elle ne pouvait pas ignorer la législation internationale relative à l’utilisation des armes chimiques, environ 150 diplomates russes ont été expulsés d’Amérique du Nord, d’Europe et même d’Australie. Moscou a promis également des représailles identiques pour tous les pays ayant adopté de telles décisions.

    Immunoglobuline – Les premières doses d’immunoglobuline humaine sollicitées par le cabinet de Bucarest par le biais du mécanisme de protection civile de l’UE sont arrivées en Roumanie et seront distribuées aux malades, annonce le ministère de la Santé de Bucarest. Il s’agit de 3850 doses d’un total de 16 mille provenant d’Autriche et qui arriveront jusqu’à la fin mai. Un millier de doses ont été achetées auprès de producteurs étrangers par le distributeur de médicaments du Ministère de la Santé. Il y a trois semaines, la Roumanie a demandé l’aide internationale parce qu’elle de disposait plus d’aucune dose d’immunoglobuline. Les autorités de Bucarest ont également activé le mécanisme de l’OTAN afin d’obtenir ces sérums. Les discontinuités dans l’approvisionnement en immunoglobulines ont été générées par le retrait du marché roumain des producteurs qui assuraient plus de 80% du nécessaire. Les immunoglobulines contiennent des anticorps qui protègent l’organisme contre des maladies telles la leucémie.

    Gendarmerie – La gendarmerie roumaine fête en ce week-end son 168e anniversaire par des événements déroulés dans de nombreuses villes roumaines. Au programme : randonnées à cheval, exercices démonstratifs avec des chiens, tyrolienne et ateliers interactifs d’arts martiaux. Les enfants plus grands pourront s’essayer l’équipement que les gendarmes utilisent dans les missions alors qu’à Bucarest, les passionnés du sport ont été invités au cross de la gendarmerie, déroulé sur un parcours de 5 kilomètres. La fête de la gendarmerie est marquée chaque année le 3 avril.

    Pâques – Les catholiques et les protestants du monde, y compris de Roumanie se préparent à célébrer Pâques. Par contre les orthodoxes, majoritaires en Roumanie fêteront demain le dimanche des rameaux. Des processions religieuses sont tenues dès aujourd’hui dans de nombreuses villes roumaines. Pour les orthodoxes c’est la dernière ligne droite avant la fête de la résurrection de Jésus Christ, le 8 avril puisque la semaine sainte commence lundi et des messes spéciales sont organisées à travers le pays.

    Météo – 29 comtés du nord, du centre et de l’ouest de la Roumanie font l’objet d’alertes jaune au vent fort et aux pluies valables jusqu’à la nuit de dimanche à lundi. Les températures devraient baisser à travers le pays, et dans les régions placées sous alerte elles devraient être de 10 à 12 degrés inférieures à la journée précédente. La vitesse du vent augmentera dans toutes les régions pour arriver à 45 – 55 km à l’heure alors qu’en montagne elle devrait arriver à 75 km à l’heure. Les météorologues prévoient des chutes de neige en montagne. Les maxima de la journée iront de 9 à 17 degrés. Dans plusieurs régions du pays, les précipitations et la fonte rapide des neiges ont provoqué des glissements de terrain qui ont perturbé le trafic. Les hydrologues ont émis ce samedi des alertes code orange et code jaune aux inondations dans 27 bassins hydrographiques du nord, ouest, centre et sud, valables jusqu’à lundi à minuit. Des vigilances jaune et orange aux inondations sont valables dans les jours à venir le long du secteur roumain du Danube. Les niveaux élevés des eaux du Danube ont déterminé les autorités à suivre constamment les digues et à adopter des mesures pour limiter les effets des crues.

  • 31.03.2018

    31.03.2018

    SRI – Le service roumain de renseignements a publié ce vendredi le protocole conclu en 2009 avec le Parquet général. Le document a été signé d’un côté par la procureur générale de l’époque, Laura Codruta Kovesi, à présent cheffe du parquet anticorruption et par le directeur des renseignements de l’époque George Maior. Aux termes de ce protocole de collaboration, les renseignements généraux ont aidé les procureurs par la constitution d’équipes opératives communes en vue de ramasser des informations sur certains délits. L’actuel pouvoir à Bucarest a salué la publication du protocole entre les deux institutions soulignant que celui-ci a favorisé la création d’ententes anormales entres deux institutions de l’Etat. Au nom de la transparence, la publication du document était une démarche normale dans un Etat démocratique a également souligné l’opposition de droite.

    Espionnage – A Bucarest, le ministère des Affaires Etrangères a confirmé ce vendredi qu’un diplomate roumain accrédité en Russie avait été déclaré « persona non grata » après la mesure similaire adoptée par la Roumanie, en signe de solidarité avec le Royaume-Uni. Le ministre des Affaires Etangères, Teodor Melescanu a déclaré que la décision des autorités de Bucarest était un geste de solidarité de la Roumanie pour les graves incidents qui ont eu lieu au Royaume Uni. En guise de réponse au communiqué de l’ambassade de Russie à Bucarest qui a qualifié l’expulsion du diplomate russe de « manifestation de la folie politique collective », Teodor Melescanu a souligné que l’attaque qui a eu lieu ce 4 mars à Salisbury en Grande Bretagne était en fait un geste de folie politique. Rappelons-le, la Russie est soupçonnée d’avoir utilisé un agent neurotoxique pour empoissonner l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille. Afin de transmettre un signal fort à Moscou et de souligner qu’elle ne pouvait pas ignorer la législation internationale relative à l’utilisation des armes chimiques, environ 150 diplomates russes ont été expulsés d’Amérique du Nord, d’Europe et même d’Australie. Moscou a promis également des représailles identiques pour tous les pays ayant adopté de telles décisions.

    Gendarmerie – La gendarmerie roumaine fête en ce week-end son 168e anniversaire par des événements déroulés dans de nombreuses villes roumaines. Au programme : randonnées à cheval, exercices démonstratifs avec des chiens, tyrolienne et ateliers interactifs d’arts martiaux. Les enfants plus grands pourront s’essayer l’équipement que les gendarmes utilisent dans les missions alors qu’à Bucarest, les passionnés du sport ont été invités au cross de la gendarmerie, déroulé sur un parcours de 5 kilomètres. La fête de la gendarmerie est marquée chaque année le 3 avril.

    Pâques – Les catholiques et les protestants du monde, y compris de Roumanie se préparent à célébrer Pâques. Par contre les orthodoxes, majoritaires en Roumanie fêteront demain le dimanche des rameaux. Des processions religieuses sont tenues dès aujourd’hui dans de nombreuses villes roumaines. Pour les orthodoxes c’est la dernière ligne droite avant la fête de la résurrection de Jésus Christ, le 8 avril puisque la semaine sainte commence lundi et des messes spéciales sont organisées à travers le pays.

    Meteo – Temps particulièrement beau aujourd’hui en Roumanie avec des températures qui devraient grimper jusqu’à 25 degrés. 17 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest. Ciel couvert sur l’ouest, le nord et le centre du pays, où des pluies sont signalées. Ciel variable sur le reste du territoire. Vent fort sur l’ouest, le nord-ouest et le centre. Des alertes orange et jaunes sont valables le long du secteur roumain du Danube. Le niveau élevé des eaux du Danube a déterminé les autorités à suivre en permanence les digues et à adopter des mesures pour limiter les effets des inondations. L’administration fluviale du Bas Danube a limité la vitesse des navires, pour qu’ils ne produisent des vagues susceptibles d’endommager les rives et les digues de défense contre les inondations.

  • 30.03.2018 (mise à jour)

    30.03.2018 (mise à jour)

    Espionnage – A Bucarest, le ministère des Affaires Etrangères a confirmé ce vendredi qu’un diplomate roumain accrédité en Russie avait été déclaré « persona non grata » après la mesure similaire adoptée par la Roumanie, en signe de solidarité avec le Royaume-Uni. Le ministre des Affaires Etangères, Teodor Melescanu a déclaré que la décision des autorités de Bucarest était un geste de solidarité de la Roumanie pour les graves incidents qui ont eu lieu au Royaume Uni. Par ailleurs, l’expulsion de 60 diplomates américains et la fermeture d’un consulat des Etats-Unis en Russie indiquent le fait que la détérioration des relations entre Washington et Moscou est entrée dans une nouvelle étape. C’est la réaction de la Maison Blanche à la décision du Kremlin de répondre ainsi aux mesures similaires prises par Washington contre Moscou en signe de solidarité avec le Royaume Uni, après l’empoisonnement de l’ex-agent double russe et de sa fille sur le sol britannique. L’Otan, des Etats membres de l’Union européenne et d’autres pays du monde ont suivi l’exemple des Etats-Unis.

    Russie – L’ambassade de Russie à Bucarest s’est déclarée reconnaissante envers tous les citoyens roumains ayant transmis des messages de sympathie et de condoléances aux familles des victimes et à tous ceux qui ont eu à souffrir suite à l’incident tragique qui a eu lieu dans la localité de Kemerovo. Jeudi et vendredi, un livre de condoléances a été ouvert à la mission diplomatique à la mémoire des 64 victimes, dont 41 enfants. Mercredi, le président roumain, Klaus Iohannis a transmis un message de condoléances à son homologue russe, Vladimir Poutine.

    Dancila – La première ministre roumaine, Viorica Dancila a participé vendredi à la réunion des chefs des missions diplomatiques des Etats membres de l’UE à Bucarest. Mme Dancila a présenté les priorités de son cabinet en 2018, dont la modernisation de l’économie, l’introduction de mesures nécessaires pour adhérer à la zone euro et les préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année prochaine. Parmi les thèmes figurant à l’agenda européen la première ministre roumaine a évoqué l’avenir de l’UE, la sécurité du bloc communautaire et le budget pluriannuel de l’UE. La réunion a été organisée par l’ambassade de la Bulgarie, pays qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE.

    Justice – La Cour constitutionnelle de la Roumanie examinera, le 19 avril prochain, les nouvelles saisines formulées par les parlementaires du Parti national libéral et de l’Union Sauvez la Roumanie (d’opposition) au sujet des modifications aux lois de la Justice. Ce paquet de lois a été adopté, cette semaine, par le Sénat, en qualité de chambre décisionnelle. Les auteurs des saisines affirment que le réexamen effectué par la majorité PSD – ALDE et l’UDMR n’avait pas de rapport avec les décisions antérieures de la Cour constitutionnelle. Le PNL et l’USR ont comptabilisé 37 motifs d’inconstitutionnalité dans la loi du statut des magistrats, dans celle sur le Conseil supérieur de la magistrature et dans celle de l’organisation judiciaire. De son côté, la Haute Cour de Cassation et de Justice a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la conformité des modifications à la loi du statut des magistrats avec la Loi fondamentale. Rappelons que certaines modifications apportées initialement aux lois de la justice ont déclenché les plus amples protestations de rue de l’histoire post-communiste de la Roumanie.

    Meteo – Temps particulièrement beau dans les jours à venir en Roumanie. Ciel couvert sur l’ouest du pays, où des pluies sont signalées. Ciel variable sur le reste du territoire. Vent fort sur l’ouest, le nord-ouest et le centre. Le mercure des thermomètres chutera jusqu’à – 2 degrés durant la nuit alors que pendant la journée il devrait grimper jusqu’à 25 degrés. Des alertes orange et jaunes sont valables le long du secteur roumain du Danube. Le niveau élevé des eaux du Danube a déterminé les autorités à suivre en permanence les digues et à adopter des mesures pour limiter les effets des inondations. L’administration fluviale du Bas Danube a limité la vitesse des navires, pour qu’ils ne produisent des vagues et pour ne pas endommager les rives et les digues de défense contre les inondations.

  • Laura Codruţa Kövesi reconduite à la tête de la Direction nationale anti-corruption

    Laura Codruţa Kövesi reconduite à la tête de la Direction nationale anti-corruption

    Le président Klaus Iohannis a signé mercredi le décret reconduisant Laura Codruţa Kövesi à la tête de la Direction nationale anti-corruption, pour un nouveau mandat de trois ans. Dans une interview accordée à la télévision publique, le chef de l’Etat a souligné le fait que le principal argument justifiant cette décision est celui des succès remarquables enregistrés par Mme Kövesi lors de son premier mandat.

    Klaus Iohannis: En ce qui concerne Mme Kovesi, je peux vous dire très clairement qu’il n’y a aucun point d’interrogation et aucun doute. Les résultats obtenus par de la Direction nationale anti-corruption ces dernières années, y compris en 2015, sont impressionnants.

    Les chiffres sont là et donnent pleinement raison à ce choix. Le bilan de l’activité déployée par l’institution l’année dernière inclut pour la première fois la mise en examen et puis le renvoi devant les juges d’un premier-ministre en exercice, le social-démocrate Victor Ponta, ainsi que l’arrestation d’un juge de la Cour Constitutionnelle, Toni Greblă, et du maire général de Bucarest, Sorin Oprescu. Les procureurs anti-corruption avaient également sollicité l’avis pour le placement en détention provisoire du ministre des Finances, Darius Vâlcov.

    Par ailleurs, quatre des six maires d’arrondissements de la capitale ont été retenus, tandis que plusieurs dizaines d’élus, actuels et anciens, de maires de chefs – lieux de départements, de présidents de Conseils locaux, ont été déférés à la justice. Selon un communiqué de la Direction nationale anti-corruption, le taux de condamnation se maintient au niveau de 90%, ce qui prouve la qualité des preuves administrées dans les affaires pénales et le professionnalisme des procureurs qui les instruisent.

    La corruption est partout dans le pays et sur l’échiquier politique. Voilà pourquoi, la procureure en chef de la DNA est très populaire parmi les simples citoyens, mais fort détestée par les corrompus, par certains représentants des médias ou par des individus payés pour faire le sale travail au bénéfice des soi-disant cols blancs.

    Contestée, voire calomniée à maintes reprises, Laura Codruţa Kövesi, a été récemment la cible de ce qu’elle a qualifié de tentative infructueuse d’intimidation. Des ex agents du renseignement israélien ont lancé des menaces téléphoniques et informatiques de type phishing- hameçonnage. Ils ont piraté les adresses de courrier électronique des proches de Laura Codruţa Kövesi.

    Les procureurs roumains anti – mafia ont déjà procédé à deux arrestations liées à ce cas. Les autorités de Tel Aviv ont démenti toute implication. L’ambassade d’Israël à Bucarest a précisé dans un communiqué que l’enquête ouverte dans cette affaire visait les employés d’une compagnie de détectives privés, sans aucun lien avec les institutions publiques israéliennes.

  • A la une de la presse roumaine – 06.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 06.04.2016

    La chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruta Kovesi, espionnée par la société d’un ex-directeur des renseignements israéliens, titrent les quotidiens roumains citant une investigation des journalistes et activistes de RISE Project. Egalement dans la presse roumaine : le gouvernement envisage de majorer les salaires du secteur public, la consommation connait une avancée similaire aux années de boom d’avant 2009 et enfin les Roumains boivent de plus en plus de bière.


  • 26.03.2014 (mise à jour)

    26.03.2014 (mise à jour)

    Espionnage — La Roumanie pourrait bénéficier du repositionnement des forces de l’OTAN, suite aux dernières évolutions de la région, ce qui la rendra beaucoup plus intéressante pour d’éventuels espions”; et de ce fait, la composante de contre-espionnage” devra être renforcée. C’est ce qu’a déclaré le président Traian Basescu lors du bilan du Service roumain de renseignement intérieur. Le chef de l’Etat a souligné la bonne activité du Service, qui a atteint tous ses objectifs de lutte contre la corruption, contre la criminalité organisée et contre le terrorisme, et d’activité de contre-espionnage.



    FMI — La direction du Fonds monétaire international examine aujourd’hui les deux premières évaluations de l’Accord de type préventif conclu l’année dernière avec la Roumanie. Lors de la dernière mission des experts du FMI à Bucarest, qui a pris fin en février, ils ont annoncé que la Roumanie avait satisfait à tous les critères convenus, à l’exception de celui sur la réduction des arriérés des compagnies d’Etat. Le Fonds a demandé aux autorités des mesures de restructuration de ces compagnies. L’exécutif roumain s’est engagé à payer — en tout ou en partie — les dettes des compagnies ferroviaires et routières et à placer d’autres sociétés plus petites, avec des pertes et des dettes historiques, en insolvabilité ou même en liquidation judiciaire.



    Elections — En Roumanie, c’est aujourd’hui le dernier jour où les formations politiques et les indépendants peuvent s’inscrire auprès du Bureau électoral central pour les élections euro parlementaires du 25 mai. Les éventuelles contestations peuvent être formulées à partir du 28 mars, et le délai-limite pour les solutionner, c’est le 16 avril. Jusqu’ici, tous les partis parlementaires, ainsi que deux indépendants, ont déposé des listes de candidats. La Roumanie enverra 32 députés au PE. Selon les sondages, l’alliance PSD+PC+UNPR (au pouvoir) remporterait les élections avec 40% environ des voix des Roumains, alors que l’UDMR (également au pouvoir) obtiendrait 5-7%. Pour ce qui est de l’opposition, le PNL est crédité de 15-17%, suivi par le PDL et le Parti « Le Mouvement populaire », avec quelque 10%.



    Transnistrie — Les militaires russes stationnés dans la région séparatiste moldave de Transnistrie ont procédé mardi à des manœuvres. Quelques centaines de militaires russes ont fait des exercices anti-terroristes et une simulation de défense de la base militaire où ils sont stationnés, a déclaré le colonel Oleg Kochetkov, un porte-parole du Commandement militaire russe de l’ouest, cité par Interfax. Le commandant des forces de l’OTAN en Europe, le général Philip Breedlove, a exprimé dimanche son inquiétude au sujet du fait que la Transnistrie pourrait devenir la future cible du président russe Vladimir Poutine, après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée. Il a déclaré qu’il soupçonnait Moscou de vouloir recourir à la tactique utilisée en Crimée, à savoir d’organiser des exercices militaires afin de préparer des incursions transfrontalières rapides. La Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinàu en 1992, suite à un conflit tranché suite à l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Cinéma — La 10e édition du Festival International du Film de Bucarest débute aujourd’hui. C’est le plus ancien festival compétitif accueilli par la capitale roumaine et il a lieu 7 jours durant. Dans la section « Focus sur le Chili », le public peut visionner quelques-unes des dernières productions chiliennes, primées dans les festivals internationaux. Dans la section « Panorama » l’on retrouve certaines des productions les plus récentes et les plus primées, dont “Borgman” de Alex van Warmerdam, “Blind Detective” de Johnnie To sau “La grande beauté” de Paolo Sorrentino, Oscar du meilleur film étranger.

  • 21.11.2013 (mise à jour)

    21.11.2013 (mise à jour)

    Espionnage — Aucun accord, protocole ou entente secrète permettant des activités d’interceptions n’a existé entre le Service roumain de Renseignement (SRI) et l’Agence de sécurité nationale des Etats-Unis, a affirmé jeudi le directeur des Services secrets roumains, George Maior. Il a fait ses déclarations à l’issue de son audition devant une commission parlementaire sur la toile de fond du scandale international suscité par les révélations de l’ex-agent de l’Agence américaine de Sécurité, Edward Snowden. Par ailleurs, Maior a précisé que le Service qu’il dirige ne détient aucune information prouvant que les services secrets américains auraient déroulé des actions unilatérales. La Roumanie et les Etats-Unis développent une coopération stratégique, a encore précisé Maior.



    Justice – 54% des Roumains ne font pas confiance à la justice, un taux supérieur à la moyenne européenne de 43%, relève l’Eurobaromètre sur la justice, rendu public jeudi par la Commission Européenne. Par ailleurs, de l’avis de 56% des Roumains, l’Etat ne lutte pas efficacement contre la corruption. D’autre part, deux Roumains sur trois déplorent la durée des procédures juridiques. Précisons que la Commission Européenne continue à surveiller à travers un Mécanisme de coopération et vérification l’évolution de la justice en Roumanie depuis son adhésion à l’UE, en 2007.



    Budget — Les parlementaires roumains ont eu jusqu’à ce jeudi pour déposer les amendements au projet de loi sur le budget de l’Etat 2014. Le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, a précisé que le législatif pourrait donner le 3 décembre son vote final sur ce projet. Une croissance économique de 2,2% et un déficit budgétaire de 2,2% sont les piliers de la construction budgétaire que propose le gouvernement du social-démocrate Victor Ponta. Les priorités seront le développement du secteur sanitaire et de l’infrastructure routière. En échange, le projet de budget est fortement contesté par les syndicalistes de l’enseignement qui continuent de réclamer l’octroi de 6% du PIB à l’éducation.



    Santé — Un deuxième round des négociations entre les représentants du ministère de la Santé et les syndicats, afin d’éviter la grève générale illimitée annoncée par les personnels de la Santé à partir du 28 novembre aura lieu samedi. L’annonce a été faite jeudi par le ministre de la Santé, Eugen Nicolaescu, à l’issue des discussions de jeudi. Les principales revendications visent une allocation budgétaire d’au moins 6% à la Santé, une législation censée garantir l’indépendance professionnelle, une loi des salaires spécifique au système de santé et de meilleures conditions de travail. Ces dernières semaines, les travailleurs de la Santé ont organisé plusieurs protestations, ainsi que des piquets de grève aux sièges du gouvernement et du ministère de la Santé.



    Sondage — La santé de la famille domine le top des préoccupations des 80% des Roumains, relève un sondage publié par Adevarul. Selon l’étude, le classement se poursuit par la majoration des prix aux aliments, la hausse des taxes et d’impôts, la croissance des tarifs de l’énergie et la baisse des revenus. Les Roumains s’inquiètent aussi devant le risque de calamités naturelles, de perte de l’emploi ou de destruction de leur famille. Par ailleurs, en cas de tragédie, les Roumains affirment compter d’abord sur eux mêmes et ensuite sur leurs proches, indique le sondage.



    Protection sociale — La Roumanie compte parmi les pays de l’UE à avoir alloué à la protection sociale les pourcentages les plus bas du PIB, selon des données rendues publiques ce jeudi par l’Eurostat. L’UE a alloué en moyenne presque 30% du PIB à la protection sociale en 2011. Le Danemark, la France et les Pays Bas figurent en tête des Etats européens à avoir accordé le pourcentage le plus significatif à la protection sociale, plus de 30%, tandis que la Roumanie, l’Estonie et la Lettonie se situent en queue du classement. Par ailleurs, les bénéfices accordés aux seniors ont dominé les dépenses sociales, suivies par les aides à la santé et celles accordées aux personnes avec des handicaps. La Roumanie se situe en dessus de la moyenne européenne du point de vue des aides accordées aux personnes âgées, à la famille et aux enfants.



    Aide — La Roumanie accordera par l’intermédiaire de son Ministère des Affaires Etrangères 150.000 euros d’assistance humanitaire aux autorités philippines suite au désastre provoqué par le passage du typhon Haiyan. La diplomatie roumaine encourage les citoyens du pays à soutenir les campagnes humanitaires et les collectes de fonds destinées aux sinistrés du plus puissant typhon jamais enregistré.



    Auto — Plus de 200.000 automobiles d’occasion sont entrées en Roumanie durant les 10 premiers mois de l’année courante, a fait savoir jeudi l’Administration du Fonds pour l’Environnement, précisant que le nombre d’immatriculations de voitures neuves a dépassé à peine les 45.000 durant la même période de temps. Selon les constructeurs d’automobiles, cette situation découle de la façon dont on calcule l’actuel timbre vert. Il serait préférable que ce dernier soit remplacé par une imposition annuelle calculée en fonction des émissions polluantes et du niveau d’usure du véhicule, affirment les constructeurs.