Tag: espoir

  • Lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid 19

    Lancement de la campagne nationale de vaccination anti-Covid 19

    La première tranche, de 10 000 doses de vaccin, arrivée la veille du jour de début de l’immunisation, suffit pour vacciner 5 000 professionnels de la santé de 10 hôpitaux roumains qui soignent les patients atteints de Covid-19. Cela marque l’ouverture de la première phase de vaccination contre le coronavirus en Roumanie, au cours de laquelle seront vaccinés le personnel médical et le personnel soignant des maisons de retraite et des centres médicaux-sociaux. Selon les autorités, la Roumanie recevra prochainement environ 150 000 doses de vaccin par semaine. Dans la deuxième étape, plusieurs groupes de population sont visés – des groupes à risque ou à grande importance pour le fonctionnement de l’État -, alors que dans la troisième phase, au printemps, il sera possible d’immuniser tout le monde. Le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a déclaré que c’était un moment historique, qui annonce que l’humanité a trouvé une solution à la pandémie. Il a toutefois souligné que les mesures visant à limiter la propagation du virus devaient continuer d’être respectées. Raed Arafat :



    « C’est un espoir, c’est la lumière au bout du tunnel, mais attention, cela ne veut pas dire que le problème ait été réglé et cela ne veut pas dire non plus que l’on peut oublier les mesures obligatoires, celles de distanciation, le port du masque et tout le reste. C’est à peine un début qui prendra du temps avant d’avoir un impact. À partir d’aujourd’hui, nous travaillerons sur deux fronts – celui pour combattre et limiter la propagation du virus SARS-CoV-2 et celui de la vaccination. »



    Il y a de l’espoir, mais aussi de l’hésitation à l’égard de ce vaccin, déclare le coordinateur de la campagne de vaccination, le médecin Valeriu Gheorghiţă, mais nous aurons des résultats censés convaincre que l’immunisation est la seule solution pour éradiquer la pandémie, dit-il :



    « Chaque hésitation, chaque question, chaque réticence est absolument légitime. L’important, c’est d’être en mesure de fournir les réponses nécessaires à chaque personne. Nous devons faire confiance au personnel médical, parler aux médecins de famille. Je crois que la communication et l’information sont les seules bonnes voies à suivre pour que chaque personne prenne la meilleure décision afin de protéger sa santé, celle de sa famille, de ses proches et de la communauté dans son ensemble. »



    Au total, la Roumanie vise à vacciner près de 11 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population du pays, en vue d’atteindre un degré d’immunisation suffisant pour mettre fin à la pandémie.



    Au niveau européen, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a elle aussi affirmé que le programme de vaccination était la clé pour arrêter la pandémie de coronavirus et pour la reprise. « La vaccination nous aidera à reprendre progressivement notre vie normale. Dès lors qu’un nombre assez important de gens seront vaccinés, nous pourrons voyager, nous pourrons rencontrer nos amis et nos familles et nous pourrons avoir de nouveau des vacances normales, ce qui nous manque. Mais d’ici là – restons ensemble en toute sécurité -, faisons de 2021 l’année de la reprise européenne et celle de notre espoir », a déclaré la responsable de Bruxelles.


    (Trad.: Ligia)

  • “1989 – Trente plus tard”

    “1989 – Trente plus tard”

    C’est en 1989 que s’est effondré l’immense château de cartes du camp communiste
    est-européen, résultat des pressions populaires internes, mais aussi de choix
    politiques internationaux. La chaîne des événements a débuté en Pologne, pour
    continuer avec la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l’Allemagne de l’est, la
    Bulgarie et la Roumanie. Un « annus mirabilis » pour tous ces pays
    qui recouvraient leur liberté perdue au lendemain de seconde guerre
    mondiale ; et un tournant pour le monde entier, qui assistait au
    démantèlement du bloc communiste mené par l’ex Union soviétique et à la
    disparition d’un ordre mondial en place depuis presqu’un demi-siècle. L’espoir
    était le maître mot de cette année-là, au plan politique et surtout au plan
    humain, pour les citoyens de tous ces pays, des millions de gens qui étaient
    sûrs de voir leur vie changer en beaucoup mieux. Trente ans plus tard, qu’en
    est-il de la confirmation de cet/ces espoir/s ?

    Décryptage avec Philippe CLARET, Maître de
    Conférences à l’Université de Bordeaux, et Ioan PANZARU Professeur
    émérite de l’Université de Bucarest et Directeur du CEREFREA Villa Noël, au micro d’Ileana Ţăroi.



  • A la Une de la presse roumaine 04.04.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.04.2016

    Larmée roumaine entame un processus de modernisation profonde de ses dotations, en attendant quun contingent multinational de lOTAN soit bientôt stationné en Roumanie. Toutefois, la presse roumaine sinterroge sur létat des relations entre Bucarest et Washington, faisant état dune certaine froideur entre les présidents américain, Barack Obama, et roumain, Klaus Iohannis. En outre, les journalistes bucarestois commentent le classement européen du coût de la main dœuvre, dont les dernières places sont occupées par la Roumanie et la Bulgarie, ou encore la campagne “De lespoir en cadeau”, démarrée par un prêtre généreux et enthousiaste de la ville de Iaşi (est).