Tag: état d’alerte sanitaire

  • Nouvelle prolongation de l’état d’alerte sanitaire

    Nouvelle prolongation de l’état d’alerte sanitaire

    Le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger à
    nouveau de 30 jours l’état d’alerte sanitaire en vigueur en Roumanie, à
    commencer du mardi 13 avril, afin de combattre les effets de la pandémie de
    Covid-19. Cela veut dire que toutes les restrictions et mesures barrières déjà
    en place sont maintenues : le port du masque obligatoire à l’intérieur des
    espaces publics et à l’extérieur, la distanciation physique, la fermeture des
    restaurants, des théâtres et des cinémas, le couvre-feu de 22 h à 5 h du matin.
    Là où le taux d’infections est supérieur à 4 pour mille habitants, les salles
    de fitness suspendent leur activité, le couvre-feu entre en vigueur à 20 h et
    les magasins ferment à 18 h du vendredi au dimanche. En cas de taux d’incidence
    de plus de 7,5, ces horaires s’appliqueront
    aussi en semaine.

    Les seules concessions faites par le gouvernement concernent
    les fêtes religieuses célébrées par différents cultes. Ainsi, début avril, les
    fidèles chrétiens catholiques ont-ils pu vivre quasi-normalement la fête de
    Pâques, tout comme les juifs qui ont célébré Pessah. Début mai, les fidèles
    chrétiens orthodoxes, majoritaires en Roumanie, pourront circuler sans
    restrictions durant la nuit de Pâques, du 1-er au 2 mai, tout le contraire de l’année
    dernière, lorsque la messe avait eu lieu en l’absence des fidèles, qui n’avaient
    pas été autorisés à y participer. Les fidèles musulmans n’ont pas été non plus
    oubliés, pour eux l’Exécutif ayant autorisé les déplacements durant la nuit du
    8 au 9 mai, pour célébrer la fête du Ramadan.

    De plus, comme le 1-er mai est la
    date d’ouverture de la saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire, et
    puisque le secteur HoReCa est gravement impacté par les restrictions imposées
    par la pandémie de Covid-19, le gouvernement a autorisé l’ouverture des
    stations littorales, avec le respect des mesures barrières et à seulement deux
    tiers de leur capacité d’accueil, sur le modèle des stations de montagne. Présent
    récemment à Constanţa, la plus grande ville-port maritime roumaine, le ministre
    de l’intérieur, Lucian Bode, attirait l’attention de ses troupes sur la
    difficulté de leur mission, pendant le weekend pascal du 1-er mai, que de
    nombreux compatriotes choisiront de passer au bord de la mer Noire. La santé
    est la chose la plus importante pour tous, donc les forces de l’ordre
    rempliront leur mission de faire respecter les restrictions en place, a averti
    le ministre de l’intérieur. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 12.02.2021 (mise à jour)

    12.02.2021 (mise à jour)

    Budget – Le projet de budget d’État de la Roumanie
    pour 2021 est mis en débat sur le site du ministère des Finances. Le budget table
    sur un déficit de 7,16% du PIB et sur une croissance économique de 4,3%. Il
    gèle toute majoration salariale dans le secteur public, suspend la distribution
    des chèques-vacances et remplace la gratuité des transports pour les étudiants
    par une réduction de seulement 50% sur le prix des billets de train. Enfin, en
    échange des heures supplémentaires effectuées, les salariés de la fonction
    publique bénéficieront uniquement des heures de repos. Selon le projet du
    budget, les investissements sont estimés à 5,5% du PIB, plus élevés que l’année
    dernière. Tant l’opposition de gauche que les organisations syndicales et
    patronales critiquent les mesures d’austérité décidées par le gouvernement de
    l’Alliance Parti national libéral-Union Sauvez la Roumanie-Union démocrate magyare de Roumanie.

    Etat d’alerte – La
    Roumanie maintient l’état d’alerte sanitaire pour 30 jours, sur toile de fond de la pandémie de
    coronavirus. Plusieurs restrictions restent en vigueur afin de limiter la
    propagation du virus. Parmi elles : le port obligatoire du masque de protection
    dans les espaces publics, des conditions spéciales pour organiser des
    manifestations sportives et culturelles ainsi que pour l’activité dans l’industrie
    de l’hôtellerie-restauration. Les rassemblements publics sont interdits, et le
    couvre-feu reste en place entre 23 h et 5 h du matin, à quelques exceptions près.
    Les normes varient en fonction du taux d’incidence des cas de maladie,
    confirmés dans chaque localité.

    Coronavirus en Roumanie -
    La campagne de vaccination contre la Covid-19 se poursuit en Roumanie, plus d’un
    million de doses ayant été administrées jusqu’à présent. La majorité des
    personnes ont reçu le vaccin Pfizer/BioNTech, mais les vaccins Moderna et
    AstraZeneca sont également utilisés. Par ailleurs, 2.550 nouvelles infections
    ont été dépistées vendredi, dont une grande partie à Bucarest. Depuis le début
    de la pandémie, le bilan est plus de 757.000 infections au SARS-Cov-2 et de
    plus de 19.200 décès. Par ailleurs, la Roumanie a réintroduit la quarantaine
    obligatoire pour les personnes qui arrivent de 66 pays considérés comme ayant
    un risque épidémiologique élevé. Cette restriction ne concerne pas les
    personnes qui ont guéri de la Covid-19 au cours des trois mois précédant le
    voyage ou qui ont reçu les deux doses de vaccin contre la maladie.

    Visite – En visite à Bruxelles, le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a eu
    un entretien, vendredi, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula
    von der Leyen. L’échange a porté sur des sujets tels la gestion de la pandémie
    de COVID-19, le processus de reprise économique, le changement climatique et la
    transition numérique. Le chef du gouvernement de Bucarest a présenté
    l’évolution de la campagne de vaccination nationale, la Roumanie étant un des
    Etats membres de l’Union européenne à enregistrer les taux d’immunisation de la
    population les plus élevés. A son tour, la présidente de la CE a remercié la
    Roumanie d’avoir donné quelque 200.000 doses de vaccin à la République de
    Moldova voisine. Par ailleurs, le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a mentionné
    le fait que, pour la Roumanie, la mise en œuvre des recommandations de la CE,
    en vue de la levée du Mécanisme de coopération et de vérification, était une
    priorité. Il a aussi rappelé que l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation
    était un objectif majeur du pays. Pour rappel, le MCV a été introduit le 1-er janvier 2007, au
    moment de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE. Quant à
    l’adhésion à l’espace Schengen, celle-ci avait été prévue pour le mois de mars 2011, mais elle a été reportée à plusieurs
    reprises à cause de l’opposition exprimée par certains Etats membres, qui ont
    évoqué l’absence de réformes en matière de justice. Ces deux sujets ont également été abordés lors de la
    rencontre du premier ministre Florin Cîţu et le président du Conseil européen, Charles Michel,
    celui-ci exprimant son soutien aux efforts faits par la Roumanie dans les deux
    dossiers.

    Diplomatie – Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a
    salué l’adoption, vendredi, de la Déclaration des Etats membres du Conseil des
    gouverneurs de la Communauté des démocraties sur la situation au Myanmar. La
    Roumanie assure ma présidence de la Communauté des démocraties entre septembre 2019
    et septembre 2021. La déclaration, appuyée par la Roumanie et d’autres Etats,
    dont les Etats-Unis, le Canada, le Royaume Uni, la Finlande et la Norvège,
    exprime l’inquiétude profonde à l’égard de la situation au Myanmar, où
    « le gouvernement démocratiquement élu a été chassé par les
    militaires », le 1-er février. Le document appelle les chefs
    militaires à respecter les normes démocratiques et l’Etat de droit, et demande
    l’installation du Parlement légitimement élu, la remise en liberté des
    personnes injustement arrêtées et le respect de la liberté d’expression.




    Cinéma – La coproduction
    internationale « Bad luck banging or loony porn », signée par le
    réalisateur roumain Radu Jude, fait partie des films en compétition officielle
    à la 71-e édition du Festival international du film de Berlin. Au total, 15 films,
    provenant de 16 pays, dont deux premiers longs-métrages, sont en lice pour les
    trophées l’Ours d’Or et les Ours d’Argent. La réalisatrice roumaine Adina
    Pintilie, dont le film « Touch Me Not » avait remporté l’Ours d’Or en
    2018, fait partie du jury de la Berlinale de cette année. La pandémie de coronavirus
    a d’ailleurs mis son empreinte sur l’édition actuelle, obligeant les
    organisateurs à mettre en page deux étapes: une compétition en ligne et
    l’attribution des prix du 1-er au 5 mars, et des projections ouvertes au public
    du 9 au 20 juin.



    Météo – Une alerte jaune au grand froid est en vigueur sur
    l’ensemble du territoire de la Roumanie, jusqu’à lundi matin. Les températures
    se situeront entre -18° et -8°, notamment dans la partie est de la Transylvanie.
    Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera plutôt couvert, quelques flocons de
    neige pourront se poser localement dans la moitié nord du pays et dans les
    régions de montagne. Samedi en milieu de journée, le thermomètre
    affichera des températures entre -11° et 0°.

  • Etat d’alerte sanitaire prolongé

    Etat d’alerte sanitaire prolongé

    La Roumanie maintient l’état d’alerte sanitaire pour une
    nouvelle période de 30 jours, à partir du 17 juillet, en raison du nombre,
    considéré comme élevé, de cas de Covid-19. Cela veut dire que, sur l’ensemble
    du territoire, la population doit encore patienter avant de pouvoir retrouver
    la vie sans contraintes d’avant la pandémie. C’est le président Klaus Iohannis
    qui en a fait l’annonce, mercredi: « Vu la situation
    actuelle, où le nombre de malades non seulement ne baisse pas, mais continue d’augmenter,
    il est évident que l’état d’alerte sera prolongé de 30 jours, sans pour autant
    ajouter de nouvelles restrictions à celles déjà en vigueur. Malheureusement,
    compte tenu de l’évolution de la situation, il n’est pas question non plus d’introduire
    de nouvelles mesures de relâchement. »


    Après l’annonce du président Iohannis, le gouvernement de
    Bucarest a émis, mercredi soir, un Arrêté en ce sens. Ainsi, le port du masque
    reste-t-il obligatoire dans les espaces publics clos, dans les lieux de
    commerce et sur les lieux de travail, ainsi que dans les transports en commun.
    La population est appelée à respecter les gestes barrières – porter un masque,
    se laver fréquemment les mains et garder la distanciation physique. Les
    rassemblements et les manifestations dans des espaces extérieurs sont interdits.
    Dans les localités, le déplacement des groupes de plus de 6 personnes, qui ne
    sont pas des membres d’une même famille, n’est pas autorisé. Les événements
    privés ne peuvent rassembler plus de 20 participants, s’ils sont organisés dans
    des espaces clos, et plus de 50, s’ils se tiennent en plein air. Seules les
    terrasses des restaurants et des cafés sont ouvertes. Dans les centres
    commerciaux, les boutiques peuvent accueillir les clients, mais les salles de
    cinéma et les aires de jeux pour les enfants restent fermées. Les services
    religieux sont autorisés à l’intérieur des lieux de culte, mais les fidèles
    doivent porter le masque de protection et respecter la distanciation physique. Enfin,
    mais pas en dernier lieu, certains vols de compagnies aériennes continuent d’être
    suspendus et des points frontaliers terrestres sont toujours fermés. Dans ce
    contexte, le président Klaus Iohannis a confirmé la continuation de l’application
    des mesures de relance économique: « Le gouvernement prépare,
    pour les présenter par la suite, plusieurs actes normatifs et arrêtés, qui
    mettent en pratique le programme de relance économique déjà annoncé. Il est
    extrêmement important de relancer l’économie, après la période compliquée, que
    nous avons traversée. »




    La relance de l’économie se trouvera d’ailleurs aussi
    sur la table du Conseil européen, qui se tiendra à Bruxelles, vendredi et
    samedi. A ce sujet, le président Iohannis a souligné qu’il était très important
    pour la Roumanie d’obtenir une enveloppe substantielle, pour faire redémarrer
    son économie. (Trad. Ileana Ţăroi)