Tag: étranger

  • La situation des travailleurs saisonniers roumains partis à l’étranger

    La situation des travailleurs saisonniers roumains partis à l’étranger

    En pleine période de pandémie, de nombreux Roumains ont quitté la Roumanie à destination de pays tels l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas ou l’Autriche, pour y travailler temporairement, notamment dans l’agriculture. Leur situation a été examinée lundi, par les commissions spécialisées du Sénat roumain. Les autorités roumaines peuvent intervenir en faveur de ces personnes seulement en cas de problèmes, ont fait savoir la ministre du Travail, Violeta Alexandru, et le chef de la diplomatie, Bogdan Aurescu.

    Sur l’ensemble des travailleurs saisonniers, beaucoup ont signé des contrats individuels avec les employeurs, sans passer par une agence de recrutement. La ministre du Travail, Violeta Alexandru affirme aue « Sur l’ensemble des 30.000 travailleurs qui sont partis en Occident par avion ou par train auxquels s’ajoutent les 4000 partis par leurs propres moyens, la plupart n’ont pas fait appel à des agences de recrutement. Je voudrais signaler que si à l’heure où l’on parle, quelqu’un a des problèmes sur son lieu de travail, il doit savoir que l’Etat roumain le représente au niveau institutionnel. S’il saisit les institutions roumaines de quelque chose, il bénéficiera de leur soutien. »

    Pour sa part, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a précisé que la liberté de la main d’œuvre figura dans les lois européennes et que, dans le cas des Roumains partis travailler temporairement en Allemagne, il n’y a eu aucun accord supplémentaire entre les deux pays. En revanche, l’opposition sociale – démocrate a un point de vue différent.

    Le président par intérim du Sénat, Robert Cazanciuc q précise que : « Le Gouvernement de Bucarest n’a adopté aucune mesure censée assurer la sécurité des citoyens partis travailler en Allemagne, dans la nuit de 8 à 9 avril. Le ministère du Travail, par exemple, a signalé leur départ par leurs propres moyens. Quant au ministère des Affaires étrangères, il n’a pas précisé si cette opération était le fruit d’une démarche diplomatique ou si ces 2000 personnes s’étaient organisées toutes seules pour prendre le car et puis l’avion et quitter toutes, en même temps, Suceava à destination de l’Allemagne. »

    La Roumanie reste le principal fournisseur de main d’œuvre saisonnière pour l’agriculture occidentale, d’où les pressions des organisations patronales des pays respectifs auprès de leurs gouvernements et les démarches des autorités occidentales auprès celles de Bucarest.Voilà pourquoi au moment où la Roumanie a déclaré l’état d’urgence et a supprimé ses vols vers et de nombreux Etats de l’UE, Bucarest a mis en place une ordonnance militaire pour permettre le transport des travailleurs saisonniers à bord de vols charter, une fois obtenu le feu vert des autorités des pays de destination. (trad. Ioana Stancescu)

  • 28.12.2019 (mise à jour)

    28.12.2019 (mise à jour)

    Justice – Le gouvernement libéral de Bucarest doit rédiger un projet de loi qu’il avancera au Parlement pour débat après avoir adopté un mémorandum sur la suppression de la Section pour l’investigation des infractions en justice. Selon le ministre de tutelle, Catalin Predoiu, cette Section avait été créée par le cabinet antérieur dominé par les sociaux-démocrates sans consultation publique préalable et sur toile de fond de réactions négatives de la part de nombreuses associations de magistrats, des partenaires européens de la Roumanie, du GRECO (Groupe d’États contre la corruption) et de la Commission de Venise. Qui plus est, les actes normatifs contiennent des erreurs qui ont empêché la Section de fonctionner, a encore précisé le ministre. A présent dans l’opposition, les sociaux-démocrates ont qualifié de scandaleuse la simple discussion sur la suppression de cette Section, dans le contexte où, à leur avis, des abus sont commis quotidiennement dans le système de la Justice. L’ancienne ministre sociale-démocrate de la Justice, Ana Birchall, récemment exclue du PSD, a salué quant à elle l’adoption du mémorandum mentionné, le considérant comme un pas important vers le rétablissement de la crédibilité de la Justice roumaine dans les yeux de l’Europe et des Roumains.

    Argent – La Roumanie est le 2e pays en UE pour ce qui est de l’argent reçu depuis l’étranger au cours de l’année 2018, constate un rapport d’Eurostat, l’office statistique de l’Union. Selon le document plus de 2,7 milliards d’euros sont entrés en Roumanie sous forme de « transferts personnels », dont 89% provenaient de personnes physiques se trouvant dans d’autres Etats-membres. Le Portugal occupe la première place de ce classement avec 3 milliards d’euros reçus, alors que les pays classés après la Roumanie sont la Pologne, la Croatie et la Bulgarie. Notons qu’environ 5,6 millions de Roumains vivent actuellement en dehors des frontières nationales, selon les estimations officielles de Bucarest.

    Emploi – La crise de la main d’œuvre, la hausse de l’inflation ou encore une potentielle évolution négative du taux de change – voici quelques-uns des défis les plus importants à relever par le milieu d’affaires de Roumanie en 2020. C’est ce que constate « Le Baromètre sur l’état de l’économie » publié par une compagnie de consulting de Roumanie. Selon l’étude, la crise de la main d’œuvre s’est accentuée en 2019, alors que l’arrivée des travailleurs étrangers n’a couvert que 10% du nécessaire. Plus encore, selon les hommes d’affaires, la stimulation de la consommation et les hausses salariales dans le système budgétaire n’ont fait qu’accentuer les déséquilibres sur le marché de l’emploi. La prédictibilité fiscale, la numérisation de l’administration publique, les investissements dans l’infrastructure routière ou encore un plan pour la reconversion professionnelle – autant d’éléments nécessaires pour développer un cadre économique stable en Roumanie ont été énumérés par les sociétés participantes à l’enquête. L’étude a été menée du 1er au 15 décembre dernier, sur un échantillon de 450 compagnies, de domaines variés, tels le commerce, les services financiers, l’agriculture, l’énergie, le textile ou la technologie de l’information.

    Brancusi – L’exposition « Brancusi. La sublimation de la forme », ouverte depuis le 2 octobre dernier au Palais Bozar de Bruxelles, dans le cadre du Festival international des arts Europalia 2019, peut être visitée jusqu’au 2 février 2020, a fait savoir l’Institut Culturel Roumain, organisateur de la présence roumaine à ce festival. Selon l’ICR, plus de 50.000 personnes ont déjà visité l’exposition. Deux centaines d’ouvrages, dont « La sagesse du monde » ou « Prière », films, dessins faits par le sculpteur roumain et lettres qu’il a écrites à sa bien-aimée sont exposées. En tant qu’invitée d’honneur de cette 27e édition d’Europalia, la Roumanie proposera plus de 250 événements d’ici février.

    Nouvel An – Des groupes célèbres des années 1980-’90 et 2000 monteront sur scène dans la nuit de mardi à mercredi, à Bucarest, pour le concert « Disco Night Fever ». Ce sera la plus grande fête en plein air de la Saint Sylvestre de la capitale roumaine. 11 groupes et des artistes de Roumanie, République de Moldova, Allemagne et Etats-Unis chanteront live pendant six heures de spectacle en plein air. Parmi les invités – O-Zone, réuni spécialement pour cette occasion, le duo Milli Vanilli, Haddaway et Turbo B., le soliste de la troupe Snap!. La fête du Réveillon du Nouvel An sera clôturée par un feu d’artifices spectaculaire.

    Météo – Deux avertissements météo au mauvais temps sont en vigueur en Roumanie jusqu’à dimanche soir. Six départements du nord-est sont concernés par l’alerte jaune à la neige et aux tempêtes de neige, tout comme les Carpates méridionales et la Courbure des Carpates. On attend de la neige et du vent aussi dans le centre, l’est et le sud-est du pays. Les températures continueront à baisser, avec des minima qui pourraient atteindre les – 10 degrés et des maxima qui ne dépasseront plus les 4 degrés.

  • Où pourront voter les Roumains de l’étranger?

    Où pourront voter les Roumains de l’étranger?

    Sur cette carte interactive sont indiqués les 835 bureaux de vote
    ouverts à l’étranger pour les deux tours de scrutin présidentiel du 10 et du 24
    novembre prochain. Un chiffre trois fois plus grand que celui d’il y a cinq
    ans. Un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest précise que
    « le bon fonctionnement d’un nombre record de bureaux de vote à
    l’étranger, vu que chaque tour de scrutin s’étendra sur trois jours, implique
    une coordination exceptionnelle des institutions partenaires – l’Autorité
    électorale permanente et les Service des télécommunications spéciales, ainsi
    que la coopération avec les formations politiques dont les représentants
    siégeront aux bureaux électoraux de l’étranger, ainsi qu’avec les communautés
    roumaines de l’étranger. »
    .

    Sur les 835 bureaux de vote de l’extérieur des
    frontières de la Roumanie, les plus nombreux se trouvent en Espagne (143), Italie (142), Allemagne (80), Royaume
    Uni (72), France (50), Etats-Unis (38), République de Moldova (37), Pays-Bas
    (25), Belgique (23), Irlande (16), Danemark (12), Autriche (17), Grèce (11),
    Portugal (9) et Suisse (8). Au total, 639 bureaux de vote seront ouverts dans
    l’Union européenne. Le MAE de Bucarest rappelle que des bureaux de vote seront
    traditionnellement mis en place pour les militaires roumains déployés en Afghanistan,
    et, pour la première fois, au Mali, à l’intention du contingent roumain
    participant à l’opération onusienne de stabilisation de la situation dans le
    pays africain. Pour rappel, 294 bureaux de vote avaient été ouverts à
    l’étranger, lors de l’élection présidentielle de 2014, 417 lors du scrutin
    législatif de 2016 et 441 pour les élections européennes de mai dernier.

    Le
    processus de vote à l’élection présidentielle du mois prochain se déroulera
    pendant trois jours à l’étranger : les 8, 9 et 10 novembre, pour le
    premier tour de scrutin, et les 22, 23 et 24 novembre, pour le second tour. Les
    bureaux de vote seront ouverts comme suit : le vendredi de 12:00 à 21:00
    (locales), le samedi et le dimanche de 7:00 à 21:00 (locales). Les électeurs se
    trouvant à l’intérieur ou dans la file d’attente devant les bureaux de vote à 21:00,
    pourront exercer leur droit de voter jusqu’à 23:59 (locales) au plus tard. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)

  • 21.10.2019 (mise à jour)

    21.10.2019 (mise à jour)

    Elections – L’Autorité électorale permanente de Roumanie a annoncé dimanche avoir approuvé la mise en place, à l’étranger, d’un total de 835 bureaux de vote pour le scrutin présidentiel de novembre prochain. Sur l’ensemble des pays à forte communauté roumaine, c’est l’Espagne qui bénéficiera du plus grand nombre de bureaux de vote, 143, suivie par l’Italie, 142, l’Allemagne, 79, le Royaume Uni, 72, ou encore la France, 50. Cette année, en première, les Roumains de l’étranger auront trois jours à leur disposition pour exprimer leur vote soit dans les bureaux mis en place dans les écoles, centres culturels, hôtels, restaurants ou aires de jeu soit par correspondance. Selon les données officielles, cette variante sera choisie par 43000 Roumains.

    Exercice – Plus d’un millier de soldats appuyés par neuf bâtiments de guerre des Forces navales roumaines et de leurs alliés otaniens participent du 21 au 27 octobre à Fall Storm 19, l’un des exercices les plus importants organisés dans le sud-est de la Roumanie et dans les eaux territoriales et internationales de la Mer Noire. Les manœuvres se proposent d’accroître l’interopérabilité et la gestion des forces au niveau multinational et interinstitutionnel.

    Eurostat – La Roumanie a affiché un déficit de 3% du PIB en 2018, a fait savoir lundi l’Office européen de la Statistique, Eurostat. Les pays ayant enregistré un excédent budgétaire l’année dernière ont été le Luxembourg, l’Allemagne, Malte, la Bulgarie, les Pays Bas, la République Tchèque, la Grèce, le Danemark, la Slovénie, la Suède, la Lituanie, la Croatie, l’Autriche et l’Irlande. Quant à la Roumanie, elle s’est située fin 2018 parmi les pays communautaires à faible taux de la dette publique par rapport au PIB.

    Météo – Le temps demeure beau et chaud dans les jours à venir, avec des températures bien en dessus des normales saisonnières. Le ciel sera plutôt bleu, à l’exception du matin quand le brouillard persistera dans l’est et le sud-est du territoire. Les températures maximales iront de 17 à 27 degrés.

  • Des préparatifs pour le vote de la diaspora roumaine

    Des préparatifs pour le vote de la diaspora roumaine

    Cela fait quelques années déjà que les scrutins électoraux de Roumanie provoquent des queues immenses au sein de l’électorat roumain de l’étranger. Forcés de se rendre aux bureaux de vote dès le petit matin pour être sûrs de pouvoir exprimer leur choix avant la fermeture, les électeurs de la diaspora ont dénoncer à maintes reprises la législation déficitaire en la matière. Du coup, les responsables politiques ont fini par la modifier afin de faciliter le vote des Roumains de l’étranger à l’occasion des futures présidentielles prévues le 10 et le 24 novembre prochain. Le document met en place le vote par correspondance ainsi que le vote anticipé pour la diaspora, qui permettra de se présenter aux urnes de vendredi à dimanche, par rapport au seul dimanche, comme c’était le cas jusqu’à présent. En plus, le document prévoit la possibilité de prolonger le programme de vote jusqu’à minuit pour les électeurs se trouvant à l’intérieur des bureaux de vote et pour ceux qui attendent à l’extérieur. Cette procédure s’appliquera également aux bureaux de vote de Roumanie.

    Les membres de la diaspora ont dû s’inscrire sur les listes électorales permanentes de l’étranger en complétant un formulaire en ligne sur le site de l’Autorité électorale permanente où ils ont fait part de la façon dont ils souhaitent voter : par correspondance ou dans les bureaux de vote. Bucarest a également décidé de mettre en place de nouvelles sections de vote dans les localités où vivent des communautés roumaines fortes d’au moins une centaine de personnes. Suite aux demandes enregistrées sur le site de l’Autorité électorale permanente, les Roumains vivant en dehors des frontières nationales seront effacés des listes électorales de Roumanie afin de faciliter la tache des commissions électorales.

    Prolongé de quatre jours, le délai des inscriptions électroniques a expiré le 15 septembre et le résultat s’avère plutôt modeste : seulement 80.000 Roumains de l’étranger ont fait part de leurs options dont 41.000 ont choisi le vote par correspondance et le reste dans les bureaux de vote. Un chiffre bien en dessous des 370.000 électeurs qui ont pris d’assaut les bureaux de vote mis en place dans leurs pays d’accueil lors des dernières élections roumaines. Sur l’ensemble des raisons qui les ont poussés à rejeter l’inscription en ligne figure la crainte que leurs données ne soient transmises, par la suite, au Fisc. Une peur que le président de l’Autorité électorale permanente a rejetée à plusieurs reprises, en affirmant haut et fort que les données à caractère personnel de ces électeurs seront utilisées exclusivement à des fins électorales. N’empêche ! Vue le faible nombre d’inscriptions en ligne par rapport à celui des Roumains de l’étranger, on s’attend à revoir, en novembre aussi, les traditionnelles queues devant les bureaux de vote. (trad. Ioana Stancescu)

  • 15.09.2019 (mise à jour)

    15.09.2019 (mise à jour)

    Conférence – La ministre roumaine des affaires étrangères, Ramona
    Mănescu, participera, ce lundi, à Vienne, à la réunion d’ouverture de la
    Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). A
    cette occasion, Mme Mănescu aura des entretiens avec le directeur général par
    intérim de l’Agence, l’ambassadeur Cornel Feruţă, ainsi qu’avec des représentants
    d’autres Etats présents à la Conférence. La délégation roumaine reconfirmera le
    soutien de Bucarest à la consolidation du rôle de l’AIEA au niveau global et
    mettra en exergue le programme nucléaire national, qui répond aux normes
    internationales en matière de sécurité et de sûreté nucléaires, est-il dit dans
    un communiqué du MAE roumain. La Conférence générale, la plus haute structure
    décisionnelle de l’AIEA, se réunit, depuis 1957, chaque année, au mois de
    septembre, pour analyser et approuver l’agenda et le budget de l’organisation. S’y
    ajoutent des décisions relatives à des sujets d’intérêt pour les Etats
    membres et la communauté internationale.


    Réunion – Le ministre roumain délégué aux affaires européennes,
    George Ciamba, représentera la Roumanie à la réunion du Conseil Affaires Générales,
    organisée lundi, à Bruxelles, sous la présidence finlandaise du Conseil de l’Union
    européenne. A l’agenda de la réunion, entre autres – le Cadre financier
    pluriannuel 2021-2027 ou encore les préparatifs pour la réunion du Conseil
    européen des 17 et 18 octobre prochain. Le 9 septembre dernier, le ministre
    George Ciamba a eu des consultations avec la présidence finlandaise du Conseil,
    au sujet, notamment, du Cadre financier pluriannuel post-2020, en vue de la
    continuation des négociations. M. Ciamba a communiqué à son homologue, Tytti
    Tuppurainen, le soutien de Bucarest au processus de négociation, auquel la
    Roumanie a eu une contribution importante durant son mandat à la présidence du
    Conseil de l’UE, pendant la première moitié de cette année.

    Vote – Les représentations diplomatiques de la Roumanie peuvent demander, jusqu’au 19 octobre, au ministère des Affaires étrangères de Bucarest de mettre en place de nouveaux bureaux de vote à l’étranger, pour l’élection présidentielle de novembre. Pour venir en aide aux Roumains qui voteront à l’étranger, le délai d’inscription sur la liste électorale a été prolongé jusqu’au 15 septembre. Le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 10 novembre prochain, le second étant prévu le 24 novembre.

    Politique – Le Congrès de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), dans l’opposition parlementaire, a validé aujourd’hui l’élection de Dan Barna en tant que président et a élu les membres du Bureau national de cette formation politique. L’USR a formé une alliance avec le parti PLUS, de l’ancien premier ministre technocrate Dacian Cioloş, alliance dont M. Barna est le candidat à l’élection présidentielle de novembre.

    Statistiques – En Roumanie, près de deux ménages sur cinq (environ 38%) ont des difficultés ou de
    grosses difficultés à couvrir les dépenses courantes. Si l’on y ajoute les
    ménages qui déclarent avoir certaines difficultés à le faire, le pourcentage
    monte à 80% du total des ménages, indique une « Enquête sur la qualité de
    vie », réalisée l’année dernière par l’Institut national de la statistique.
    Un ménage sur cinq affirme ne pas rencontrer des difficultés particulières à
    payer les dépenses courantes. Les ménages dirigés par des femmes ou des
    personnes âgées de plus de 65 ans, ainsi que les familles nombreuses (deux
    adultes et trois enfants ou plus) font
    partie de ceux qui couvrent difficilement les différents frais quotidiens ou
    mensuels.








    Volley-ball – Au
    Championnat d’Europe de volley-ball masculin, conjointement organisé
    par la France, la Belgique, la Slovénie et les Pays-Bas, la sélection de Roumanie
    a perdu le match contre l’Italie, 3 sets à 1, dans la Poule A, après s’être aussi
    inclinée devant la France. Les joueurs roumains affronteront les Grecs, le 16
    septembre, et les Portugais, le 18 septembre. La Bulgarie occupe la première
    position dans la Poule A, tandis que la Roumanie est dernière, avec 0 points.
    Ce sont les quatre premières places du groupe qui assurent la qualification
    dans les huitièmes de finale.






    Météo – Il
    fera beau en Roumanie dans les prochaines 24 heures. Les températures seront à
    la hausse, lundi, quand le thermomètre indiquera entre 22° et 32°.



  • 13.09.2019 (mise à jour)

    13.09.2019 (mise à jour)

    Elections – En Roumanie, l’Autorité électorale permanente a élaboré et lancé en débat le projet de décret gouvernemental portant sur l’approbation du Guide du financement de la campagne pour les élections présidentielles de novembre 2019. Par ailleurs, les Roumains de l’étranger ont encore 3 jours à leur disposition pour annoncer leur intention de voter aux prochaines présidentielles et choisir la manière dont ils souhaitent le faire : par correspondance ou dans un bureau de vote. C’est le gouvernement roumain qui a adopté jeudi le projet de décret d’urgence avancé par l’Autorité électorale permanente qui prolonge jusqu’au 15 septembre le délai d’enregistrement des citoyens roumains sur les listes électorales de l’étranger. De même, entre les 12 et 19 septembre, les missions diplomatiques peuvent demander au Ministère des Affaires étrangères de créer de nouveaux bureaux de vote à l’étranger. Notons que le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 10 novembre prochain, alors que le second tour est prévu le 24 novembre.

    Festival Enescu – Vendredi soir, la salle de concerts de la Radiodiffusion roumaine a accueilli un concert dans le cadre de la section « Musique du 21e siècle » donné par l’Orchestre de la philharmonie George Enescu dirigé par Peter Rundel. Parallèlement, sur la scène de l’Athénée roumain de Bucarest est monté Kremerata Baltica, un orchestre formé de musiciens de Lettonie, Lituanie et Estonie, sous la baguette du grand violoniste Gidon Kremer. Organisée du 31 août au 22 septembre, la 24ème édition du Festival international George Enescu réunit 2500 artistes du monde entier pour 84 récitals et concerts. Radio Roumanie est coproducteur de l’événement, depuis sa toute première édition, en 1958.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Mihaela Buzărnescu s’est qualifiée vendredi dans les demi-finales du tournoi WTA d’Hiroshima, au Japon. Dans les quarts de finale, elle a vaincu la Belge Alison van Uytvanck, 3e favorite de la compétition, alors que sa prochaine adversaire sera la Japonaise Nao Hibino. Pour Mihaela Buzărnescu (31 ans, n° 125 WTA), c’est son meilleur résultat de cette année, vu que c’est pour la première fois qu’elle obtient 3 victoires consécutives.

    Météo – En Roumanie, on constate un refroidissement notamment dans la partie nord du territoire, où les températures approcheront la normale saisonnière, tandis que dans l’est, la chaleur persiste. Le ciel sera variable, plutôt couvert dans l’après-midi et le soir quand des pluies sont attendues en altitude. Les températures minimales iront de 2 à 20 degrés et celles maximales de 19 à 32 degrés.

  • 12.09.2019

    12.09.2019

    Vote – Le gouvernement roumain a adopté ce jeudi un projet d’ordonnance d’urgence avancé par l’Autorité électorale permanente qui prolonge jusqu’au 15 septembre le délai d’enregistrement des citoyens roumains sur la liste des électeurs de l’étranger souhaitant exercer leur droit de vote à l’élection présidentielle de 10 et 24 novembre prochain. Dans ce contexte, la direction de l’AEP a décidé que l’application reste fonctionnelle, alors qu’elle aurait dû être désactivée depuis mercredi. Quelque 34 600 demandes d’inscription pour voter dans les bureaux de vote et quelque 36500 inscriptions pour voter par correspondance avaient été formulées jusqu’à ce jeudi.

    Fortune Global – 105 compagnies de Roumanie sont prises en compte par Fortune Global 500 de l’Europe centrale et orientale, une liste de 500 entreprises classées selon l’importance de leur chiffre d’affaires. En tête de classement on retrouve la Pologne et la République Tchèque avec 139 et respectivement 111 sociétés et en queue du peloton, ce sont la Slovaquie et la Bulgarie avec une moyenne de 60 entreprises. Sur l’ensemble des compagnies prises en compte par Fortune Global, un nombre important font partie des secteurs automobiles, industriel, alimentaire, télécommunications et médias ou encore transports. Quant à la Roumanie, sur l’ensemble des 105 entreprises présentes sur la liste, la plupart sont issues du domaine auto, suivi de près par celui alimentaire, boissons et tabac et des technologies.

    Agriculture – Des responsables du Ministère roumain de l’Agriculture font une visite de travail aux Etats-Unis, aux côtés des représentants du secteur agricole moldave et de 17 hommes d’affaires. La visite porte sur le renforcement du partenariat stratégique bilatéral dans le domaine et sur la consolidation des relations bilatérales. La visite se donne pour mission la modernisation des fermes roumaines à travers la mise en place des technologies de pointe américaines, l’échange d’informations pour augmenter les récoltes, la transformation locale des produits agroalimentaires, écologiques et organiques afin de pouvoir les exporter sur le marché américain où la demande est à la hausse.

    Festival – L’Orchestre symphonique académique d’Etat Evgeny Svetlanov de Russie montera pour la deuxième fois sur la scène de l’actuelle édition du Festival International George Enescu, sous la baguette du jeune chef d’orchestre roumain, Gabriel Bebeselea, 31 ans. Toujours au programme de ce jeudi: le concert de l’ensemble La Grande Chapelle de Madrid, celui du quator de musique contemporaine Arditti Quartet et celui de l’Orchestre philarmonique de Monté- Carlo sous la baguette du Gallois, Gareth Jones, avec pour invité spécial Sir Bryn Terfel, un réputé chanteur d’opéra de voix baryton-basse. Déroulé du 31 août au 22 septembre, la 24ème édition du Festival international George Enescu réunit 2500 artistes du monde entier pour 84 récitals et concerts. Radio Roumanie est coproducteur de l’événement depuis sa toute première édition, en 1958.


    Volley- Ball – L’équipe roumaine de volley-ball masculine rencontre ce jeudi, à Montpellier, la sélection française pour un premier match au sein du groupe A du Championnat européen. A part la Roumanie et la France, le groupe réunit aussi la Bulgarie, la Grèce, le Portugal et l’Italie. La dernière participation de la Roumanie au Championat européen de volley-ball remonte à 1995. Cette année, le championnat se déroule en France, en Belgique, aux Pays Bas et en Slovénie et il prendra fin le 29 septembre. Par ailleurs, l’équipe féminine de volley-ball de Roumanie a été battu par la Serbie voisine dans les huitièmes de finale du même championnat.

    Météo – Le ciel est partiellement couvert et des pluies éparses tomberont notamment sur les collines et les montagnes de l’ouest du pays. Les températures maximales iront de 25 à 29 degrés. 25 degrés à midi, à Bucarest.

  • 11.09.2019 (mise à jour)

    11.09.2019 (mise à jour)

    Gouvernement – La première ministre roumaine Viorica
    Dăncilă, fait, ce mercredi, six nouvelles propositions de titulaires des
    ministères de l’environnement, de l’énergie, de l’intérieur, de l’éducation, de
    la relation avec le Parlement et de la fonction de vice-premier ministre chargé
    des questions économiques. Sur les six candidats, trois proviennent de
    l’Alliance des libéraux et des démocrates, qui a décidé au mois d’août de
    quitter la coalition avec le Parti social-démocrate et le gouvernement et de
    passer dans l’opposition. La première ministre Viorica Dăncilă a souligné son
    appréciation pour les membres de l’ALDE qui, selon elle, avaient surmonté
    l’intérêt personnel ou l’enjeu politique, ayant compris que la Roumanie avait
    besoin de stabilité. Des sources sociales-démocrates avaient antérieurement
    déclaré que si les trois membres de l’ALDE acceptaient les portefeuilles
    proposés, le vote du parlement, exigé par le chef de l’Etat et par l’opposition
    parlementaire, ne serait plus nécessaire. L’ALDE a décidé d’exclure de ses
    rangs toute personne qui accepte d’occuper des fonctions au gouvernement et au
    parlement, ou de recevoir le soutien d’un autre parti politique en ce sens. Le
    leader du Parti national libéral, Ludovic Orban, a déclaré que, par son refus de
    demander le vote du parlement sur le remaniement de l’Exécutif, la première
    ministre ne respectait pas la Constitution du pays et que le gouvernement était
    dans l’illégalité.












    Visite – Le
    ministre roumain de la défense, Gabriel Les,
    qui effectue une visite de deux jours en Macédoine du Nord, s’est entretenu
    ce mercredi avec son homologue Radmila Sekerinska-Jankovska. Les discussions
    entre les deux ministres ont notamment porté sur le développement des relations
    bilatérales dans le domaine de la défense, sur la sécurité internationale, les
    moyens de lutter contre le terrorisme ou encore sur les engagements de leurs
    pays dans des initiatives régionales. Le développement de la coopération
    bilatérale en matière de défense a été abordé dans le contexte de la prochaine
    finalisation du processus d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’OTAN, démarré
    en 2008, au Sommet de Bucarest.

    Commémorations – Les attentats du 11 septembre
    2001 représentent une tragédie qui a emporté des milliers de vies humaines et
    qui a ébranlé le monde entier – a affirmé la première ministre roumaine Viorica
    Dăncilă, dans un message posté sur les réseaux sociaux ce mercredi. Les
    sénateurs roumains ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes
    de ces attentats, considérés comme les plus sanglants de l’histoire. Rappelons-le, il y a 18 ans, près de 3.000
    personnes, dont des Roumains, ont été tués par 19 terroristes d’Al Qaeda, qui
    avaient détourné quatre avions de lignes et les ont crashés sur des bâtiments
    emblématiques des Etats-Unis. Le nombre des décès provoqués parmi les
    secouristes et pompiers par l’inhalation de substances toxiques, dégagées au
    moment des attentats, continue d’augmenter.




    Vote – L’Autorité électorale permanente de
    Roumanie a déposé auprès du gouvernement de Bucarest un projet d’ordonnance
    d’urgence qui prolonge jusqu’au 15 septembre le délai d’enregistrement des
    citoyens roumains sur la liste des électeurs de l’étranger souhaitant exercer
    leur droit de vote à l’élection présidentielle de 10 et 24 novembre prochain.
    Selon la première ministre Viorica Dăncilă, le projet en question sera examiné
    par l’Exécutif au cours de sa réunion de ce jeudi. Dans ce contexte, la
    direction de l’AEP a décidé que l’application reste fonctionnelle, alors
    qu’elle aurait dû être désactivée ce mercredi. Quelque 28.400 demandes
    d’inscription pour voter dans les bureaux de vote et quelque 29.800
    inscriptions pour voter par correspondance avaient été formulées jusqu’à ce mardi.

    Musée
    – Le projet de loi relative à la création du Musée national d’histoire des Juifs
    et de l’Holocauste de Roumanie a été adopté, ce mercredi, par les députés de
    Bucarest. Le financement proviendra du budget de l’Etat, via le budget de
    l’Institut national « Elie Wiesel » d’étude de l’Holocauste de
    Roumanie, des revenus propres de l’établissement, de dons et du sponsoring. Les
    sénateurs avaient eux aussi voté ledit projet de loi, le 4 septembre dernier,
    la Chambre des députés ayant été l’assemblée décisionnelle dans ce cas précis.
    Il y a 78 ans, le régime du maréchal Ion Antonescu, allié de
    l’Allemagne nazie, avait déclenché la déportation des Juifs de l’est de la Roumanie
    dans les territoires occupés de l’URSS, plus de 300.000 d’entre eux ayant été
    tués entre 1941 et 1945. Le futur musée a pour objectif de
    présenter l’histoire de la culture et des traditions de la communauté juive de
    Roumanie, ainsi que de mettre en avant la protection des victimes de
    l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme.














    Météo – En Roumanie, le ciel sera
    temporairement nuageux et de pluies faibles seront signalées notamment en
    montagne et dans les régions de l’ouest du pays, dans les prochaines 24 heures.
    Jeudi après-midi, les températures se situeront entre 25° et 29°.

  • 29.07.2019

    29.07.2019

    Meurtres – Le chef du Service roumain de
    télécommunications spéciales, Ionel Vasilcă, vient de démissionner, dans le
    contexte des meurtres de la ville de Caracal (sud de la Roumanie), qui ont
    produit une vague d’émotion dans la société. Dans le même temps, le ministre
    roumain de l’Intérieur, Nicolae Moga, ainsi que des responsables, anciens et
    actuels, de la Police nationale et de la
    Direction générale de protection interne, ont été convoqués aujourd’hui à la
    Commission de défense de la Chambre des députés de Bucarest. Les membres de la
    commission demandent des explications sur la manière dont les personnels
    impliqués dans cette affaire criminelle
    avaient rempli leurs obligations professionnelles. Un premier rapport sur ce même
    thème sera présenté, demain, au Conseil suprême de défense du pays, à la demande
    du président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat proposera un paquet de mesures
    pour que de telles tragédies ne se produisent plus à l’avenir ; les
    démissions de tous ceux qui ont mal géré ce cas sont obligatoires, mais loin d’être
    suffisantes, a-t-il ajouté. Le président Klaus Iohannis a souligné la nécessité
    d’éliminer les causes profondes à l’origine du drame de Caracal. A son tour, la
    première ministre Viorica Dăncilă a décidé de mettre en place un groupe de
    travail interinstitutionnel qui propose un plan de mesures urgentes pour
    raccourcir le temps de réaction en cas de situation critique. Enfin, l’Inspection
    judiciaire s’est saisie d’office et a décidé de vérifier la manière dont les
    magistrats impliqués dans l’instruction des meurtres de Caracal avaient
    respecté les procédures légales. Hier, le sexagénaire Gheorghe Dincă a reconnu avoir
    enlevé, violé et tué deux jeunes filles, âgées de 18 et de 15 ans.




    Constitutionnalité
    – La Cour constitutionnelle de Roumanie vient de décider que les modifications
    des Codes pénal et de procédure pénale adoptées par le Parlement de Bucarest
    sont inconstitutionnelles dans leur ensemble. Les juges constitutionnels considèrent que les élus n’ont
    pas rempli l’obligation de mettre en accord ces modifications avec les
    décisions antérieures de la Cour. Les deux projets
    reviendront au Parlement pour que celui-ci agisse en conséquence. Les
    modifications apportées aux deux Codes ont été contestées à la Cour
    constitutionnelle par le président Klaus Iohannis et par l’Union Sauvez la
    Roumanie et le Parti national libéral (d’opposition), qui affirme que les projets de loi soutenus par la
    majorité Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates,
    introduisent dans la législation pénale plus de 300 modifications, jugées
    dangereuses.







    Journée de l’hymne national – Des cérémonies militaires sont organisées aujourd’hui dans
    les grandes villes et les garnisons de Roumanie, pour marquer la Journée de
    l’hymne national. A Bucarest, le ministère de la défense a organisé, Place du
    Tricolore, une cérémonie militaire et religieuse. La Journée de l’hymne
    national, célébrée le 29 juillet, a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré
    un symbole national, c’est « Réveille-toi, Roumain ! » et il a
    été choisi après la chute du régime communiste, en décembre 1989. Un poème
    patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, sur une mélodie recueillie par
    Anton Pann est à l’origine de l’hymne roumain.


    Vote – Les
    électeurs roumains se trouvant à l’étranger qui souhaitent voter à l’élection
    présidentielle prévue
    cet automne par correspondance ou à un bureau de vote à l’étranger, près de leur
    résidence, peuvent s’enregistrer sur une plate-forme en ligne ouverte ce
    dimanche. L’Autorité électorale permanente a créé le site votstrainatate.ro pour avoir de meilleures statistiques sur les Roumains partis à
    l’étranger, mais aussi pour que ces derniers soient mieux informés sur le
    processus de vote, dans la visée de l’élection présidentielle de novembre
    prochain. La plate-forme dispose de deux sections : électeur à l’étranger
    à un bureau de vote et électeur à l’étranger par correspondance. Les
    formulaires d’enregistrement seront actifs jusqu’au 11 septembre prochain. Le
    ministère des Roumains du monde a récemment annoncé que plus de cinq millions
    et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui
    vivent dans les communautés historiques des pays voisins, près de 10 millions de Roumains vivent en
    dehors de la Roumanie. Natalia Intotero, ministre en
    charge de la relation avec les Roumains du monde, a déclaré sur Radio Roumanie
    que le rôle de son ministère était d’appuyer les institutions, chargées d’organiser
    les futures élections, par tous les moyens qui sont les siens. Cela se réfère
    aussi aux associations roumaines du monde ainsi qu’à une meilleure
    collaboration avec les missions diplomatiques et les représentants des
    consulats généraux de Roumanie à l’étranger, a ajouté la ministre.








    Festival
    – La ville roumaine de Râşnov (centre) a
    accueilli la 11-e édition du Festival du film et d’histoires, qui s’est
    clôturée le dimanche 28 juillet. Le public a pu assister à des projections de
    cinéma, des spectacles de théâtre, des concerts de musique baroque et de rock.
    S’y sont ajoutés des débats consacrés à la révolution de décembre 1989, à la
    liberté économique, la musique de la liberté, à la liberté gagnée – liberté perdue
    (30 ans après 1989), à la relation cinéma – liberté. D’autres thèmes ont
    également été abordés, tels l’émigration roumaine, l’avenir de l’Europe
    post-Brexit, la numérisation de la société, les minorités, le cinquantenaire de
    la conquête de la Lune et le 70-e anniversaire de l’OTAN. L’édition 2019 du
    Festival de Râşnov a été complétée par une Université d’été, qui a rassemblée
    72 étudiants et lycéens de Roumanie et République de Moldova voisine.
























    Météo – Le
    temps s’est rafraîchi en Roumanie, l’instabilité atmosphérique étant plus
    présente dans l’ouest, le sud et localement le centre du pays. Les températures
    maximales vont de 24° à 33°, avec 23° à Bucarest, à midi.

  • Projets adressés à la diaspora roumaine

    Projets adressés à la diaspora roumaine

    Après l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, le nombre de Roumains cherchant un avenir meilleur dans les pays situés à l’Ouest de l’Europe est devenu de plus en plus important, augmentant d’année en année. L’Italie, l’Espagne ou encore le Royaume-Uni constituèrent les pays de choix de cette nouvelle émigration roumaine pendant cette dernière décennie. Les conditions de travail, et notamment les conditions salariales ont constitué sans nul doute la principale raison du choix de la plupart des Roumains d’émigrer.

    Aussi, partant du principe que beaucoup de ces nouveaux émigrés étaient censés rentrer au pays, pour autant que la situation du marché roumain du travail s’améliore, des stratégies et des projets bénéficiant de financements européens, et visant notamment à offrir une aide financière pour démarrer une affaire, furent mis en route ces derniers temps.

    « Il existe, en effet, une fenêtre d’opportunités dans cette direction pour les années à venir » déclarait, au mois d’octobre de l’année passée, Marius Bostan, à la fois entrepreneur social et expert des projets de développement local, du financement et du management des PME, ministre à l’époque dans le gouvernement dirigé par Monsieur Dacian Ciolos, ancien premier ministre du gouvernement roumain et ancien commissaire européen à l’Agriculture. «La possibilité de développer des affaires profitables existe en Roumanie aussi, des affaires qui soient démarrées par des gens qui souhaitent travailler sérieusement, qui ont des initiatives, qui sont porteurs de projets innovants, qui reviennent avec une expertise, des connaissances et un désir de réussir. »

    Un premier pas pour attirer le plus grand nombre de Roumains émigrés dans les autres pays de l’UE a déjà été entamé à l’occasion de la mise en route du projet Repatriot. Le projet, lancé à l’initiative de Romanian Business Leaders, qui a organisé pour la première fois à Bucarest le Bucharest Business Summit – Ensemble pour la Roumanie, préconisait de re-connecter les Roumains émigrés, désireux d’investir en Roumanie, aux réalités économiques actuelles du pays. Conçu comme une plate-forme offrant conseils, informations ciblées et accès rapide aux opportunités, le projet était censé encourager les investissements potentiels des Roumains émigrés dans l’économie de leur pays d’origine. Quoi qu’il en soit, le Sommet montra l’attractivité et l’intérêt représentés par les domaines des TIC, de l’agriculture et du tourisme roumains. Mais les participants ont également eu l’occasion de faire connaître aux autorités et de mettre en exergue les obstacles auxquels ils sont confrontés : la bureaucratie excessive, l’absence de prédictibilité des politiques publiques, les politiques fiscales.

    Plus récemment encore, le projet « Diaspora Invest », développé par le Patronat des Jeunes entrepreneurs de la région Sud-Est, le Centre de Développement SMART et la Ligue des étudiants roumains à l’étranger, est censé se dérouler jusqu’en 2020. Le projet vise à promouvoir l’esprit d’entreprise des Roumains travaillant à l’étranger et à les encourager à venir investir dans l’une des 7 régions les moins développées de Roumanie. Par ce projet, l’Union européenne propose des financements pouvant aller jusqu’à 40.000 € pour des entreprises non agricoles démarrées en milieu urbain, et qui sont censées embaucher au moins deux salariés.

    Quant aux bénéficiaires potentiels, Radu Oprea, le président du Patronat des Jeunes entrepreneurs de la région Sud-Est, précise: « Il faut qu’ils puissent prouver avoir vécu pendant les 12 derniers mois à l’étranger, et qu’ils aient un domicile en Roumanie. Nous attendons des candidats de tous les pays, forts de leurs expériences de vie et leurs expériences professionnelles, de l’initiative et de l’innovation. Il peut y avoir des candidats originaires des Etats-Unis, de l’Union européenne, mais aussi de la République de Moldova, pourquoi pas, ou encore de pays encore plus éloignés, ceux qui vivent en Asie par exemple. »

    Au-delà de son objectif manifeste, celui d’attirer des compétences professionnelles, des idées et des initiatives inspirées de l’expérience vécue par les Roumains émigrés dans leurs pays d’accueil, le projet vise de manière plus générale à convaincre les Roumains émigrés à rentrer dans leur pays d’origine.

    Iulian Cazacu, le président du Centre de développement SMART, affirme : « Une de nos statistiques indique que plus de 3,2 millions de Roumains ont émigré ces derniers temps. Certes, il s’agit d’un mouvement plus ample qui a commencé à compter de 2007, depuis le moment de l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Selon nos recherches, il s’avère néanmoins qu’environ 20% d’entre eux désirent rentrer, ouvrir une affaire, acheter un terrain, construire une propriété en Roumanie. Si la plupart sont partis dans des pays tels l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, nous ciblons par ce projet les Roumains établis dans n’importe quel pays du monde. Pour ce faire, nous organiserons une série de rencontres dans dix grandes villes situées en Europe ou aux Etats-Unis, pour justement promouvoir cette opportunité, ce type de financement qui puisse les inciter à rentrer ».

    Enfin, par Diaspora Start-up, projet soutenu par le ministère des Roumains de l’étranger, ces derniers peuvent bénéficier des financements pour s’établir en Roumanie en tant qu’indépendants, comme entrepreneurs ou en fondant des entreprises, des PME ou des micro entreprises innovantes, l’objectif étant de soutenir le développement du tissu des PME non agricoles dans les zones urbaines. L’été dernier, l’autorité responsable a financé 32 projets de ce type, d’une valeur totale de 76 millions d’euros, par le biais du projet Diaspora Start-up.(trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Initiatives pour les Roumains de l’étranger

    Initiatives pour les Roumains de l’étranger

    Les informations seront délivrées en 11 langues. Ce projet, financé par des fonds européens, a pour cobénéficiaires l’Ecole nationale d’études politiques et administratives de Roumanie, ainsi que des universités et institutions publiques de neuf Etats européens.

    Sonia Dragomir, coordinatrice de projet au sein de l’Ecole nationale d’études politiques et administratives, parle des problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs détachés : « Ils ont trait, par exemple, à la modalité de paiement des salaires, aux conditions de travail précaires, au manque d’informations relatives à la santé et à la sécurité au travail. A cela s’ajoutent les barrières linguistiques. Ces personnes travaillent, en général, dans des pays dont ils ne connaissent pas la langue officielle. En plus, elles ont rarement la chance d’être aidées par un conseiller chargé de leur faciliter la communication avec l’employeur. Dans la plupart des cas, ce sont des ONG ou des unions syndicales qui leur viennent en aide.»

    Ces dix dernières années, près de 35% de la population active de Roumanie est partie travailler à l’étranger, a fait savoir le conseiller d’Etat Laszlo Borbely, coordinateur du Département pour le développement durable. Un des 17 objectifs principaux de la Stratégie nationale de développement durable vise justement à trouver des solutions pour stopper cette migration, a-t-il précisé.

    Comme cette stratégie nécessite d’être révisée, il faudrait créer des noyaux de développement durable au niveau des ministères, a encore affirmé Laszlo Borbely: « Tous les aspects relatifs à la vie d’une société sont illustrés par ces 17 objectifs. Même si cela peut sembler compliqué, ces 17 objectifs, ainsi que les 169 cibles et les 244 indicateurs de suivi des objectifs, tels que définis par l’ONU, peuvent aider à réaliser des choses très utiles pour les communautés petites ou grandes. »

    Selon l’étude la plus récente sur la diaspora, commandée par le projet de rapatriement RePatriot et réalisée par la compagnie Open-i Research, 57% des émigrants roumains souhaitent rentrer au pays. De même, 56% d’entre eux voudraient investir en Roumanie, mais le principal obstacle auquel ils se heurtent c’est la corruption. Enfin, 43% des Roumains de l’étranger estiment que les choses vont s’améliorer en Roumanie, contre 26% qui pensent le contraire.(Daniela Budu)

  • Portrait du touriste roumain en 2015

    Portrait du touriste roumain en 2015

    Ces 10 dernières années, l’économie et la société roumaine ont connu des changements fondamentaux. L’adhésion à l’UE, la crise économique et la sortie de la crise ont influencé le pays non seulement au niveau macro, mais aussi au niveau micro, modifiant les habitudes et les choix individuels. Ainsi, selon une étude récente réalisée par l’Association nationale des agences de tourisme, depuis plusieurs années, les Roumains ont commencé à voyager de plus en plus souvent, tendance qui se fait jour aussi parmi les seniors et les personnes à revenus modiques.

    Adrian Voican, président de la commission de marketing de l’Association nationale des agences de tourisme de Roumanie, passe en revue les principaux changements qui se sont fait jour dans ce domaine depuis 10 ans: «A mon avis, la chose la plus intéressante est le fait que le nombre des Roumains qui ne partent pas en vacances a chuté de moitié. Si, il y a 10 ans, 44% des Roumains déclaraient qu’ils ne partaient jamais en vacances, en 2014, 22% seulement des personnes interrogées n’avaient pas passé leurs vacances ailleurs. Il faut dire aussi que 50% des Roumains passent leurs vacances dans le pays – là, rien n’a changé par rapport à 2004. Qu’est-ce qui a changé ? Le nombre de Roumains qui passent leurs vacances à l’étranger a triplé. Il y a 10 ans, moins de 10% s’orientaient vers de telles destinations. Actuellement, 24%-25% choisissent d’autres pays comme destinations de vacances. »

    Cette évolution s’explique non seulement par le changement des conditions économiques, mais aussi par la diversification des offres touristiques, par la baisse de certains coûts et par un changement au niveau des mentalités.

    Adrian Voican : « Le tourisme est devenu plus accessible, plus populaire. Il y a 10 ans, le tourisme était considéré plutôt un luxe et les vacances dépendaient de certaines conditions conjoncturelles. Certains salariés bénéficiaient d’une prime de vacances accordée par l’entreprise. Les personnes plus âgées – retraités ou non – restaient chez elles. D’autres paramètres ont également changé. Il y a 10 ans, un tiers de ceux qui partaient en vacances choisissait un deux étoiles. Actuellement, leur nombre à baissé à 15%, un nombre croissant de vacanciers s’orientant vers des hôtels 4 et 5 étoiles. En 2004, 11% des touristes allouaient aux vacances un budget de 1.000 lei (250 euros). Ceux qui avaient des revenus modiques ne partaient pas en vacances. Actuellement, 34% des Roumains dépensent 1.000 lei pour leurs vacances – un budget considéré comme modeste, en 2014. Qu’est-ce qui explique ce changement ? Entre autres le système des vacances achetées à l’avance à des prix promotionnels. Les vacances ne sont plus considérées comme un luxe, mais comme une nécessité, comme une habitude de consommation. Les vacances font partie du panier d’achat habituel d’une famille même à revenus modiques. »

    Quelles sont les destinations préférées des touristes roumains dans leur propre pays? Réponse avec Traian Bădulescu, conseiller en tourisme: «En Roumanie, la première destination est le littoral de la mer Noire. La plupart des touristes partent en vacances en été, c’est pourquoi l’on recense souvent plus de 2 millions de touristes au bord de la mer en week-end. D’autres optent pour des séjours de 6 – 7 nuitées. Le tourisme balnéaire est tout aussi recherché sur l’ensemble du pays. Puis, ces dernières années, le delta du Danube a été de plus en plus demandé auprès des tours-opérateurs. On ne saurait oublier non plus les montagnes, qui ont toujours été au top des préférences des Roumains. Côté tourisme rural, les gîtes ruraux sont moins recherchés à l’aide des agences. Néanmoins, les Roumains choisissent de plus en plus souvent les pensions touristiques. Ensuite, le tourisme d’aventure se développe d’une année à l’autre, d’où l’apparition d’agences spécialisées en tourisme de montagne et d’aventure. S’y ajoutent les clubs de tourisme qui organisent des expéditions en Roumanie et à l’étranger car le secteur des explorations est lui aussi à la hausse. »

    Ce n’est pas une surprise : à l’heure actuelle les Roumains préfèrent l’avion pour se déplacer à l’étranger, alors qu’il y a une dizaine d’années la plupart prenaient l’autocar. Aujourd’hui, 55% des touristes roumains voyagent en avion, par rapport à 21% il y a une décennie.

    Où se rendent-ils? Traian Bădulescu répond: «Il s’agit notamment de destinations estivales. La Grèce est à l’heure actuelle la destination numéro 1 des touristes roumains. Elle est suivie par la Turquie et la Bulgarie. S’y ajoutent des destinations du bassin méditerranéen, notamment l’Espagne, l’Italie et Malte. Voici les destinations préférées des Roumains selon les critères de la proximité et de la qualité des services. En même temps, de plus en plus de Roumains découvrent les circuits européens, y compris en Grande Bretagne et en Irlande, ainsi que dans des zones plus éloignées, comme l’Extrême Orient, la Thaïlande, le Vietnam, le Laos, le Cambodge ou l’Amérique Latine. Les demandes de croisières se multiplient elles aussi. Celles en Méditerranée ont des tarifs plus accessibles pour les Roumains. Par ailleurs, bien que la majorité des vacances soit en été, les touristes qui voyagent en hiver préfèrent le plus souvent des city-breaks dans les grandes villes européennes. Et c’est toujours en hiver qu’ils recherchent les montagnes, notamment celles d’Autriche, la destination préférée des Roumains depuis des années. »

    Repos au bord de la mer en été et sports d’hiver à la montagne, voilà les vacances idéales des Roumains. (Trad. Dominique, Valentina Beleavski)

  • Grandissons ensemble

    Grandissons ensemble

    Le phénomène des enfants dont les parents ou seulement un d’entre eux sont partis travailler à l’étranger ne cesse de gagner en ampleur en Roumanie. Ainsi, selon des données fournies par la Direction chargée de la protection de l’enfance, 79 901 tels enfants étaient recensés dans les statistiques de l’assistance sociale. 41% d’entre eux étaient complètement privés de l’attention des parents : 22 993 avaient les deux parents loin d’eux et 9991 étaient issus de familles dont un seul parent était parti. Bien que ces chiffres soient déjà inquiétants, une série d’études montrent que les informations officielles ne rendent compte que partiellement de l’ampleur du phénomène.



    C’est dans ce contexte que l’Organisation « Sauvez les enfants » a décidé de venir en aide aux petits et de mettre en place le projet « Grandissons ensemble ». Gabriela Alexandrescu, présidente exécutive de l’Association « Sauvez les enfants » : « Le programme se propose d’identifier les meilleurs moyens de protéger les enfants dont les parents travaillent à l’étranger et de mettre en place des services complexes, censés soutenir ces enfants. On les aide à faire leurs devoirs, car sans une protection parentale adéquate, un enfant a du mal à faire face aux exigences de l’école. On les aide également à garder un contact permanent avec leurs parents qui vivent dans un autre pays, en leur fournissant l’équipement nécessaire, par exemple des ordinateurs connectés à Internet. On accompagne aussi ceux qui prennent soin de ces enfants, vu qu’il s’agit dans la plupart des cas de grands-parents ou d’autres membres de la famille qui ne savent pas toujours comment se conduire avec un adolescent, par exemple. Pour nous, il est très important de faire participer les autorités de sorte que ces exemples de bonnes pratiques ne demeurent pas isolés, car de tels enfants se retrouvent dans tout le pays » .





    Le projet « Grandissons ensemble » a déjà abouti au lancement de plusieurs programmes «Après l’école », dans 14 départements de Roumanie. 2080 enfants en ont bénéficié entre 2010 et 2012. Les enfants ont ainsi pu participer à des programmes censés leur fournir un surcroît d’aide et l’accès à bon nombre activités extrascolaires: promenades, visites aux musées et autres attractions touristiques. Les représentants des enfants ont eux aussi eu la possibilité de prendre part à différentes rencontres et séances d’accompagnement social et psychologique.

    Les autorités comprennent qu’il reste encore un long chemin à parcourir, estime Catalina Chendea, inspectrice au ministère roumain de l’Education : « On a mis l’accent sur les séminaires destinés à ceux qui restent à la maison avec ces enfants, qui les prennent en charge. Nous essayons d’établir des liens avec ces parents empruntés, pour ainsi dire, et d’encourager les enfants à garder eux aussi un contact aussi étroit que possible avec leurs parents, de leur faire comprendre que ces derniers ne les ont pas quittés, qu’ils les rejoindront à un moment donné. A cet effet, nous organisons toute sorte d’activités extra curricullaires susceptibles d’accroître la confiance des enfants en eux-mêmes et en la famille » .



    Parfois enviés par d’autres enfants parce que considérés comme privilégiés pour recevoir des cadeaux plus beaux qui leur viennent de l’étranger, bon nombre de ces jeunes manquent, en réalité, de la chaleur et la protection d’un foyer. Daniela Ganu est la grand-mère d’une fillette dont les parents sont partis travailler ailleurs. Elle nous parle de ce programme dont sa petite-fille bénéficie aussi : « Plus d’une fois il m’est arrivé de constater que même s’ils avaient des parents à l’étranger, certains de ces enfants étaient mal habillés ou nourris. J’ai constaté que par le biais de ce programme les enfants ont droit à un repas, ce qui est une très bonne chose. A mon avis, il y a beaucoup de cas sociaux, de familles nombreuses, à quatre ou cinq enfants, dont les parents sont partis et qui les ont laissés à la charge d’une grand-mère pauvre et malade, d’un oncle ou d’une tante qui se désintéressent d’eux à longueur de journée. Je pense que votre programme en régime d’internat essaie d’offrir à ces enfants une sorte de famille de substitution, puisque certains de ces petits n’ont même pas de toit. Ils vivent dans la rue, vêtus de fripes et pieds nus » .





    Personne ne doute plus de la nécessité de tels programmes. A preuve, un autre témoignage, celui de Vera Limbei, qui prend soin de plusieurs petits-enfants : « J’ai quatre petits-enfants à ma charge. Leurs parents sont partis travailler à l’étranger. Ils voudraient amasser de l’argent pour s’acheter un appartement, car ils vivent dans un studio loué. Les petits sont âgés de 5 à 7 ans. Les jumeaux ont 6 ans et vont en classe préparatoire. Le cadet va à l’école maternelle, tandis que l’aîné et en première année des cours élémentaires. Je n’aurais pas réussi à me débrouiller sans l’aide de la fondation! »



    On a constaté, dès les premiers mois, chez les enfants inscrits dans ces programmes, une amélioration des capacités de communication, un niveau accru de leur estime de soi et des résultats scolaires meilleurs dans certaines disciplines. Le programme « Grandissons ensemble » repose sur l’effort soutenu de 565 bénévoles. En 2013, plus d’un millier d’enfants seront concernés par les activités déployées dans les 16 centres. (trad. : Alexandra Pop, Mariana Tudose)