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  • Changer les mentalités

    Changer les mentalités

    Aujourd’hui
    il est question de voir comment on peut changer les mentalités parmi les nouvelles
    générations. Tout d’abord, nous donnons la parole au nouveau président de la Ligue
    des étudiants roumains de l’étranger qui se donne pour principale mission de persuader
    ses collègues de rentrer au pays à la fin des études. Ensuite nous parlons écologie
    avec la fondatrice d’une association qui tente d’éduquer les enfants roumains
    dans l’esprit d’une vie soutenable, moins polluante et plus proche de la nature.

    Le nombre des jeunes roumains qui optent
    pour une formation universitaire à l’étranger ne cesse de croître. Entre les
    années 2000 et 2016, le chiffre a doublé constate le site éducationnel edupedu.ro,
    en passant de 12.500 à près de 34.500. En même temps, le nombre des étudiants de
    Roumanie connaît une tendance inverse, ayant diminué à moitié entre 2009 et
    2016, soit de 900.000 à un peu plus de 405.000 étudiants. 2020 n’a pas fait exception
    à la règle. Selon le site sarte-up.ro près de 37.000 jeunes roumains étudiaient
    dans des universités à l’étranger en 2020, dont la plupart se trouvaient en
    Grande Bretagne.


    Une fois atteint le rêve d’être admis dans
    une université à l’étranger, les jeunes roumains ont plein de défis à relever. Pour
    certains d’entre eux il est difficile de lier des amitiés tout de suite. D’autres
    ont des barrières linguistiques à surmonter. D’autres encore doivent s’habituer
    à des mentalités différentes ou encore à la nourriture de l’étranger. S’y ajoutent
    les soucis financiers, côté loyer, dépenses quotidiennes etc. Passer du jour au
    lendemain d’une vie confortable dans le foyer parental à une vie indépendante
    dans un pays inconnu n’est pas chose facile non plus. Sans plus parler de la
    manière dont on étudie en Roumanie au lycée et le style d’enseigner et d’apprendre,
    à l’université, à l’étranger.


    Tout cela peut rendre difficile la vie d’un
    étudiant roumain à l’étranger. Heureusement, ils sont de plus en plus nombreux.
    Cela fait qu’une véritable communauté d’étudiants roumains s’est cristallisée
    au fil des années dans leurs pays d’accueil. Pour leur venir en aide, la Ligue
    des étudiants roumains de l’étranger a une mission très importante. Son nouveau
    président, est un jeune homme de 22 ans, ancien étudiant en Grande Bretagne. Il
    s’appelle Robert Stredie et il est notre premier invité d’aujourd’hui. Une interview réalisée par Sorin Titus Iordan.

    Notre 2e
    sujet du jour est le recyclage. Et pour cause, visée depuis des années par des
    procédures d’infraction à la légilsationn européenne pour les carences côté collecte et recyclage des
    déchets, la Roumanie a besoin paraît-il non seulement d’une implication plus
    efficace des autorités, mais aussi d’une meilleure éducation dans ce domaine.
    Et où mieux commencer que dans les rangs des jeunes ? C’est justement ce
    que ce propose l’association Guerrilla Verde (La guérilla verte) : familiariser
    le jeune public à la soutenabilité écologique. Elle le fait par le biais d’un
    projet déroulé dans les écoles de Roumanie. Davantage de détails avec Nicoleta Talpeș,
    la fondatrice de l’association. Une interview réalisée par Christine Lescu.