Tag: Europe

  • L’Europe face à ses responsabilités

    L’Europe face à ses responsabilités

    L’échec retentissant des négociations américano-ukrainiennes de vendredi à Washington dissipe toute illusion quant à un rôle central des États-Unis dans la quête de la paix en Ukraine. Désormais, l’initiative incombe aux Européens eux-mêmes. « L’Europe se trouve à un moment unique pour sa sécurité », a déclaré dimanche le Premier ministre britannique Keir Starmer, à Londres, lors d’un sommet informel réunissant une quinzaine d’alliés de l’Ukraine en présence du président Volodymyr Zelensky. Si les participants se sont engagés à renforcer la sécurité du continent et à intensifier leur effort de réarmement, ils ont néanmoins insisté sur la nécessité de maintenir un soutien déterminant des États-Unis.

     

    Clivage transatlantique sur la stratégie ukrainienne

     

    Ce sommet a mis en lumière la divergence d’approche entre le président américain Donald Trump, favorable à un règlement rapide du conflit entre Moscou et Kiev, et les dirigeants européens, résolus à poursuivre leur appui militaire jusqu’à l’obtention d’une paix qu’ils jugeraient acceptable. « L’Europe doit faire l’essentiel du travail, mais elle ne peut réussir sans un soutien fort des États-Unis », a souligné Keir Starmer. De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a annoncé une augmentation des dépenses de défense dans plusieurs pays européens. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a, quant à elle, insisté sur l’urgence d’un réarmement massif de l’UE et a annoncé la présentation d’un plan global en ce sens lors du sommet extraordinaire du 6 mars. Cette réunion abordera également la question d’une flexibilité budgétaire accrue pour permettre aux États membres d’augmenter leurs investissements militaires. Les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’offrir à l’Ukraine des garanties de sécurité solides et durables. Selon la Commission européenne, ces garanties doivent couvrir aussi bien la survie économique du pays que sa résilience militaire face aux menaces futures.

     

    Un plan franco-britannique en préparation

     

    En amont du sommet de Londres, Keir Starmer a révélé qu’il travaillait avec le président français Emmanuel Macron à l’élaboration d’un plan visant à mettre fin aux combats en Ukraine. Ce projet, qui sera soumis à Washington, inclut la mise en place d’une coalition de pays européens prêts à offrir à Kiev des garanties de sécurité en cas d’accord de paix avec Moscou. Cependant, ce dispositif ne pourra se concrétiser sans l’aval et le soutien des États-Unis. Présent à Londres, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a confirmé l’engagement des participants à poursuivre leur appui financier et militaire à l’Ukraine jusqu’à l’obtention d’un cessez-le-feu. Il a également insisté sur le fait que les garanties de sécurité offertes à Kiev concernaient en réalité l’ensemble du flanc oriental de l’Europe, de la mer Baltique à la mer Noire. Un constat qui souligne la nécessité pour les Européens d’assumer une part croissante du fardeau stratégique, notamment par une augmentation substantielle de leurs budgets de défense.

  • 24.02.2025

    24.02.2025

    Ukraine – Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué, ce lundi 24 février, la “résistance” ukrainienne à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion russe alors que plusieurs dirigeants étrangers sont arrivés à Kiev pour réaffirmer leur soutien à l’Ukraine au moment où le revirement des États-Unis a changé la donne du conflit. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Antonio Costa et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le premier ministre espagnol, Petro Sanchez, tout comme les présidents et les premiers-ministres des Pays Baltes et nordiques sont arrivés ce matin à Kiev pour un sommet sur des thèmes de défense et de sécurité communes. 24 autres dirigeants européens dont le chef de l’Etat roumain par intérim, Ilie Bolojan, participeront aux débats par visioconférence. Ce lundi encore, le président français, Emmanuel Macron, se rendra à la Maison Blanche pour des pourparlers en tête à tête avec Donald Trump lors desquels  il essaiera de le convaincre de prendre en considération la sécurité de l’Europe aussi. Des manifestations de soutien à l’Ukraine ont eu lieu ce weekend à Paris, Rome, Vilnius, tout comme dans plusieurs villes américaines. Des centaines de personnes, des réfugiés ukrainiens pour la plupart, ont manifesté dimanche à Bucarest et Constanta contre les onze ans d’agression russe et les trois ans de guerre en Ukraine. Ce lundi, la Chambre des députés de Roumanie marque les trois ans depuis le début de la guerre en éclairant la façade principale du siège du Parlement en jaune et bleu, les couleurs du drapeau ukrainien. Les députés observeront une minute de silence à la mémoire des ukrainiens ayant perdu la vie dans cette guerre injuste.

     

    Perquisitions – Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption effectuent ce lundi une quarantaine de perquisitions dans le Port de Constanta, à la mer Noire, apprend-on auprès des sources judiciaires. Selon celles-ci, les procureurs visent des chefs et des fonctionnaires  du Port de Constanta accusés de pots-de-vin d’un montant de plus de 6 millions d’euros.

     

    CAE – Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, participe ce lundi aux côtés de ses homologues européens au Conseil Affaires Etrangères de Bruxelles. Dans un communiqué du MAE roumain il est précisé que la réunion porte sur des thèmes tels l’agression russe en Ukraine, la crise au Moyen Orient et au Congo et les évolutions en Géorgie. Les discussions sur la guerre en Ukraine interviennent dans le contexte du troisième anniversaire de l’invasion russe et se concentreront sur les évolutions les plus récentes et sur la poursuite du soutien pluridimensionnel, notamment du soutien militaire. Les pourparlers au sujet de la situation au Moyen Orient seront dominés par les évolutions en Israël et dans la Bande de Gaza, sur l’importance de prolonger la trêve dans la région et sur la crise humanitaire.

     

    Elections – Les Roumains ont fait 3151 demandes de vote par correspondance et 1735 demandes de vote dans un bureau ouvert à l’étranger pour l’élection présidentiel du 4 mai, a annoncé lundi l’Autorité électorale permanente de Roumanie. Les demandes ont été enregistrées sur le portail www.votstrainatate.ro. Le 20 mars, à 23h59 est le délai d’inscription sur les listes électorales pour les électeurs par correspondance résidant à l’étranger. Et le 4 mars est le délai pour ceux qui souhaitent se rendre aux urnes ailleurs qu’en Roumanie. Selon le site de l’Autorité électorale permanente, la plupart des demandes de vote par correspondance ont été enregistrées en Allemagne, Grande Bretagne, Suisse, France, Etats-Unis et Espagne. Rappelons-le, le premier tour de l’élection présidentiel aura lieu le 4 mai et le second, le 18 mai. En décembre dernier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a annulé les élections présidentielles, en dénonçant des ingérences de la part d’un acteur étatique étranger.

     

    Ploiesti – La ville de Ploiesti, dans le sud de la Roumanie est sur le point de déclarer l’état d’alerte après que depuis une semaine, la société responsable de la collecte des déchets ne les a plus ramassés. Dans une lettre adressée aux responsables du gouvernement, le maire Mihai Poliţeanu sollicite l’aide des Ministères de l’Intérieur et de l’Environnement pour adopter les mesures légales contre l’ancienne société responsable du ramassage des ordures dont le contrat a expiré le 15 janvier dernier et qui s’est vu prolonger illégalement le contrat, en empêchant la nouvelle société de commencer son activité. Dans ce contexte, l’Agence pour la Protection du Travail du département de Prahova n’a pas pu délivrer à la nouvelle société l’autorisation environnementale lui permettant de commencer son activité. La ville de Ploiesti recense plus de 180.000 habitants.

     

    Drones – Le Sénat de Bucarest examine cette semaine une proposition de loi censée autoriser l’armée à neutraliser les drones étrangers qui pénètrent illégalement dans l’espace aérien roumain. Le vote des sénateurs est décisionnel. Par la suite, la loi devra être promulguée par le président roumain par intérim, Ilie Bolojan. L’initiative du ministère roumain de la Défense intervient dans le contexte d’un vide législatif et d’intenses pressions manipulatrices. L’Armée roumaine et des pays alliés et partenaires peuvent utiliser des moyens aériens et terrestres afin de détruire les drones arrivés illégalement en Roumanie. Le pays a constitué aussi le fondement légal pour  des actions militaires faites en dehors de la mise en place d’un état d’alerte ou d’urgence. La Roumanie prévoit aussi la possibilité de placer pour des périodes limitées de temps, le commandement de certaines structures de son Armée sous l’autorité d’un commandant de l’OTAN.

     

    Berlin – Le cinéaste roumain, Radu Jude, a remporté l’Ours d’Argent du meilleur scénario lors de l’édition 2025 du Festival du film de Berlin. C’est sa production « Kontinental 25 » qui lui a valu ce prix. Le film tourne autour de la crise de conscience d’une femme huissier.

     

    Tennis – La Biélorusse Aryna Sabalenka est toujours n°1 mondiale au classement WTA publié lundi, avec une avancée de mille points par rapport à la Polonaise, Iga Swiatek. La Roumanie figure au classement mondial avec deux joueuses seulement, Irina Begu, en 75ème position et Jacqueline Cristian, 85ème positi on. Trois autres sportives arrivent juste derrière le classement. Gabriela Ruse est en 101ème position, Anca Todoni, en 102ème position et Sorana Cîrstea en 120ème. Dans le concours de double dames, Monica Niculescu est en 35ème place et Gabriela Ruse en 51ème place.

     

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie, voir très froid dans la plupart des régions, surtout durant la nuit. Les maximas iront de -1 à 9 degrés. 1 degré à midi, à Bucarest.

     

  • La Roumanie a participé aux consultations sécuritaires de Paris

    La Roumanie a participé aux consultations sécuritaires de Paris

    La sécurité en Europe, en débat à Paris

     

    La sécurité du continent européen était à l’agenda d’un nouvelle réunion organisée par le président français, Emmanuel Macron, à Paris, mercredi, après la première réunion, plus restreinte, tenue ce lundi. Cette fois-ci, la Roumanie y était également représentée par son président par intérim, Ilie Bolojan. S’y ajoutaient les leaders de la Norvège, du Canada, de la Lituanie, de l’Estonie, de la Lettonie, de la République tchèque, de la Finlande, de la Grèce, de la Suède et de la Belgique.

     

    A préciser que ces réunions interviennent après le changement radical d’attitude des États-Unis à l’égard des pays européens, de l’administration de Kiev et de Moscou. Et pour cause.

     

    Washington change radicalement de discours

     

    D’une part, Washington reproche désormais à l’Europe de ne pas s’impliquer davantage pour trouver une résolution du conflit russo-ukrainien, qualifie le président ukrainien Volodimir Zelensky de « dictateur » pour ne pas avoir organisé les élections à temps, et l’accuse en partie d’avoir déclenché la guerre, alors que c’est la Russie qui avait envahi l’Ukraine dès 2014 en annexant la péninsule de Crimée. D’autre part, Washington semble avoir adouci le ton de ses discussions avec le régime du Kremlin et pourrait négocier unilatéralement non seulement une paix forcée en Ukraine mais, selon les agences de presse, aussi une redistribution des sphères d’influence sur le modèle de la tristement célèbre conférence de Yalta de 1945, lorsque l’Europe de l’Est fut cédée à l’Union Soviétique.

     

    Des pourparlers entre Ilie Bolojan et Emmanuel Macron

     

    C’est dans ce contexte compliqué que le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, s’est rendu à Paris, pour rencontrer ses homologues européens et principalement le chef de l’Etat français. L’occasion pour M Bolojan de souligner que la sécurité de l’Ukraine représente aussi la sécurité de l’Europe et de la Roumanie.

     

    Par ailleurs, la France renforcera l’appui accordé à la Roumanie, a déclaré Ilie Bolojan à l’issue des pourparlers avec son homologue français, Emmanuel Macron.

     

    Ilie Bolojan: « Nous nous sommes assurés encore une fois que la France restera aux côtés de la Roumanie, tout comme elle l’a été aux moments les plus importants de l’histoire de notre pays. On a reconfirmé notre Partenariat Stratégique avec la France. On a également reconfirmé la stabilité de la présence militaire française en Roumanie. D’ailleurs, sur demande de notre pays, cette présence sera consolidée dans la période à venir ».

     

    A l’issue des pourparlers de Pairs, le président roumain par intérim a aussi précisé que les pays de l’Europe de l’Est étaient les premiers à ressentir les conséquences de la guerre en Ukraine.

     

    L’appui à l’Ukraine – un intérêt stratégique pour la Roumanie

     

    Et de souligner qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’unité européenne et la coopération avec les Etats-Unis au sein de l’OTAN étaient un aspect vital pour résoudre ce conflit.

     

    Ilie Bolojan : « Ce n’est pas uniquement pour des raisons humanitaires que nous sommes aux côtés de l’Ukraine. C’est la raison principale, aussi – parce que c’est (une guerre) injuste. Mais on est là aussi pour des raisons stratégiques pour notre pays. La seconde conclusion importante (de la réunion) c’est que la coopération entre les pays européens et les Etats-Unis reste, peut-être, la meilleure formule pour trouver une solution à cette crise, de sorte à ne pas avoir seulement un cessez-le-feu, mais aussi une paix juste, afin d’éviter qu’un nouveau conflit éclate dans les années à venir. Or, cette paix juste et équilibrée ne peut pas exister sans la participation de l’Ukraine et de l’UE à la conclusion de ces négociations ».

     

    A son tour, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré considérer la Russie et son leader Vladimir Poutine comme « une menace existentielle pour l’Europe ».

     

    Dans ce contexte, la semaine prochaine, Emmanuel Macron et le premier ministre britannique, Keir Starmer, sont invités à Washington pour des consultations sur la paix en Ukraine, a fait savoir le conseiller à la sécurité nationale du leader de la Maison Blanche, Donald Trump. (trad. Valentina Beleavski)

  • Le programme CELA #3

    Le programme CELA #3

    Connecting Emerging Literary Artists, CELA en abrégé, est un projet soutenus par plusieurs partenaires européens. La Roumanie y est representée par le Musée national de la littérature roumaine de Iasi, en association avec ARTLIT, l’Association roumaine des traducteurs littéraires et AER, l’Association des éditeurs de Roumanie. Une première grande rencontre de tous les participants à cette troisième édition CELA a eu lieu à Turin, du 30 janvier au 2 février. Trois jours intenses d’ateliers, de débats, de rencontres sur lesquels RRI fait le point.

  • Les destinations européennes préférées des Roumains en 2024

    Les destinations européennes préférées des Roumains en 2024

    Les villes les plus visitées : Londres, Milan et Rome

     

    En Europe, les destinations préférées des Roumains ont été Londres, Milan et Rome, car étant aussi les destinations les plus accessibles du point de vue des prix des billets d’avion, selon les données d’une agence de tourisme. Plus de 25 % des voyageurs ont donc opté pour le transport aérien constate l’Institut national de la Statistique. En même temps, les registres des sorties aux points de passage de la frontière, du 01 janvier au 30 novembre 2024, font état de plus de 15 millions de personnes qui ont voyagé à l’étranger par voie routière.

     

    Après les trois villes mentionnées, les Roumains ont aussi voyagé à Bruxelles, Barcelone, Madrid, Paris, Vienne et Istanbul. Ce sont là des villes connues pour leurs communautés roumaines nombreuses, mais aussi pour leur potentiel touristique, notamment pour des séjours du type city-break.

     

    Les spécialistes ont aussi examiné les préférences des Roumains par zones de provenance. Ainsi ont-ils constaté que les habitants des grandes villes roumaines ont eu des options différentes. Par exemple, ce sont les Bucarestois qui ont voyagé le plus, par avion, à Londres, Rome et Milan. Par contre, les habitants de Cluj (centre-ouest) et Timisoara ont pris l’avion pour se rendre notamment à Bucarest, Paris et Milan. Cela témoigne du fait que les différentes régions de Roumanie sont bien connectées du point de vue du transport aérien, tant entre elles qu’avec les principales destinations européennes.

     

    Les pays les plus visités : l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne

     

    A regarder les pays les plus visités, l’on constate qu’il s’agit des Etats membres qui accueillent d’importantes communautés de Roumains expatriés, tels l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, suivies par la France et la Grande Bretagne.

     

    Comme mentionné tout à l’heure, le tarif de billets d’avion aussi pesé dans le choix des destinations. Pour vous donner un exemple, disons qu’en 2024, pour les villes mentionnées, un billet d’avion a coûté en moyenne 152 euros. Evidemment, les tarifs ont varié en fonction du mois, janvier ayant été la période la plus accessible pour les voyages par voie aérienne et août – le mois le plus cher pour se procurer des billets d’avion. En revanche, la période comprise entre février et septembre 2024 s’est avérée moins chère que le même intervalle de 2023, ce qui a encouragé les Roumains à se procurer davantage de séjours. Enfin, en décembre, les prix ont grimpé considérablement notamment en raison des marchés de Noël ouverts partout en Europe, qui ont fait croître la demande pour les courts séjours du type city-break.

     

    Des astuces pour profiter du meilleur prix quand vous achetez vos billets d’avion.

     

    Par exemple, les mardis et les samedis sont les jours les moins chers pour réserver des vols en ligne, alors que le dimanche en est le plus cher. Peut-être c’est en raison du fait qu’en weekend il est plus probable que les gens recherchent des vacances, puisqu’ils ont davantage de temps libre.

     

    Côté départs, les mardis et les mercredis se sont avérés les jours les plus accessibles et les moins bondés. Par contre, les vendredis, les dimanches et les lundis affichent normalement les tarifs les plus élevés et accueillent le plus grand nombre de voyageurs, car étant des jours qui marquent le début et la fin de la semaine de travail ou de vacances.

     

    Les compagnies aériennes préférées en 2024

     

    Côté compagnies aériennes, les statistiques montrent qu’en 2024 les Roumains ont opté le plus souvent pour les low-cost, tels Wizz Air et Ryanair, encouragés par les bas prix et par les destinations très variées. Ces deux compagnies low-cost sont suivies par la compagnie nationale roumaine TAROM et par l’opérateur aérien moldave HiSky, ce dernier étant toujours un low-cost.

     

    Les city-break ont le vent en poupe

     

    Enfin, côté durée, les Roumains ont opté en moyenne pour des séjours de 3 à 6 jours à chaque destination. Mais leur option la plus populaire reste le city-break, soit un séjour de 4 jours.

     

    Pour 2025, les spécialistes s’attendent à ce que les villes européennes restent parmi les destinations préférées des Roumains. Et puis, grâce à la levée des visas pour les Etats-Unis, par l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver, on s’attend aussi à une hausse de la demande pour cette destination. (trad.Valentina Beleavski)

     

  • Nouveaux horaires des trains et hausse des prix des billets.

    Nouveaux horaires des trains et hausse des prix des billets.

    La société nationale des chemins de fer vient de publier le nouvel horaire des trains, valable du 15 décembre 2024 au 13 décembre 2025. Et c’est également à partir du 15 décembre que les prix des billets de trains augmenteront de 4,6%. 1 100 trains circuleront en moyenne quotidiennement durant l’année à venir, dont quatre trains Interregio (IR) qui relient les villes de Bucarest et Brasov, avec des rames flambant neuves.

    Dans le contexte des travaux visant l’infrastructure ferroviaire entre les gares de Bucarest Nord et de Craiova, dans le sud du pays, l’opérateur national CFR Călători a planifié des routes alternatives.  Afin de maintenir les liaisons internationales entre les principales villes de Roumanie et l’Europe, la société des chemins de fer a maintenu le train international IR 72 « Traianus », entre Craiova et Budapest gare de Keleti, et le train international IR 73 « Traianus » (Budapest Keleti – Craiova). A cause des travaux d’électrification et de réhabilitation du chemin de fer entre Cluj Napoca – Oradea – Episcopia Bihor (nord-ouest de la Roumanie), afin de couvrir la saison estivale, CFR Călători propose les trains Interrégion saisonniers Cluj Napoca – Braşov aller- retour. C’est également durant la saison estivale que les principales villes du pays et le littoral de la mer Noire seront reliés par des trains directs, qui circulent entre Constanţa – Mangalia en tant que trains Regio, ( plus lents). Dans le cas des trains InterCity, toutes les voitures sont modernisées et disposent  de climatisation, de portes automatiques, de prises électriques pour les téléphones et ordinateurs portables.

    CFR Călători propose des abondements, des cartes TrenPlus, des billets aller-retour ou bien des billets achetés à l’avance vers des destinations internes. Qui plus est, côté transport international, la Compagnie des chemins de fer propose des billets vers la République de Moldova, l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Bulgarie, ainsi que l’offre Pass Interrail, un abonnement valable à travers l’Europe ou bien dans un seul Etat d’Europe. Les billets se vendent en ligne, dans les gares et les agences de voyage CFR Călători, aux distributeurs automatiques de billets dans les gares et chez d’autres distributeurs autorisés. Les billets de train peuvent être achetés aussi via une application mobile « CFR Călători bilete online » disponible dans Google Play, App Store et Huawei AppGallery. Dans les gares de Bucarest Nord et à l’aéroport vous pouvez aussi acheter des abonnements métropolitains pour la région Bucarest – llfov.

     

    Sachez également, qu’à compter du 15 décembre, les billets de train sont plus chers à cause de l’inflation. Rien qu’un exemple, le coût d’un voyage entre la Gare du Nord de Bucarest et l’Aéroport International Otopeni «Henri Coandă» augmente, passant de 5,5 lei, soit 1,1 euros à 6 lei, soit 1,2 euros. Pour des trajets de moins de 40 kilomètres, réserver une place implique un coût optionnel quelle que soit la catégorie du train. Les tarifs pour réserver une place seront de 6 lei dans le cas des trains Intercity, toute classe confondue, alors que dans le cas des trains Regio et Interregio les tarifs varient en fonction de la distance entre 1,5 lei et 6 lei tout au plus.

     

  • La Roumanie à l’Euro 2024

    La Roumanie à l’Euro 2024

    La Roumanie, la séléction la plus modeste du point de vue de la valeur de marché de ses joueurs

     

    Du 14 juin au 14 juillet, les meilleures sélections nationales du Vieux Continent s’affrontent pour le trophée européen. L’euro 2024 réunit 24 équipes en six groupes de quatre équipes, dont la Roumanie qui est présente dans le groupe E.  La Roumanie débute contre l’Ukraine, puis elle doit affronter la Belgique et la Slovaquie. Les tricolores bleu – jaune – rouge visent d’abord à accéder aux huitièmes. De l’avis des spécialistes, la valeur sur le marché des transferts des joueurs roumains est de 91 millions d’euros. C’est la valeur estimée la plus réduite parmi toutes les équipes présentes à l’Euro. L’Albanie a une sélection plus valeureuse s’élevant à 139 millions d’euros, alors que l’adversaire de la Roumanie, la Slovaquie a une équipe estimée à 161 millions d’euros. La valeur des transferts de la sélection belge s’élève à 669 millions d’euros, un peu plus que celle ukrainienne, estimée à 534 millions d’euros. Leader dans le classement de la valeur des transferts est l’Angleterre (1,69 milliard d’euro) suivie par la France (1,41 milliard d’euro) et par le Portugal (1,22 milliard d’euro). Pour la Roumanie c’est la sixième participation à l’Euro de foot, après les tournois de 1984, 1996, 2000, 2008 et 2016.

     

    Arbitres roumains à l’Euro

     

    La Roumanie sera représentée à l’Euro 2024 par une série d’arbitres : Istvan Kovacs (arbitre central), Vasile Marinescu, Ovidiu Artene (arbitres assistants) et Cătălin Popa (arbitre assistant vidéo ). A l’issue des matchs dans les groupes, les deux premières équipes se qualifient en huitièmes, aux côtés des quatre meilleures équipes en troisième position. En cas d’égalité entre au moins deux équipes de chaque groupe, celles-ci se qualifient en fonction du nombre de points, des buts marqués et du nombre de buts marqués dans les matchs directs.

     

    Les récompenses pour les participants à l’Euro

     

    Côté récompenses, l’UEFA distribue 331 millions d’euros aux 24 équipes participantes, tout comme à l’édition 2020, à commencer par les 9,2 millions d’euros pour la présence dans la phase des poules. Hormis ce montant, la victoire dans la phase des poules est récompensée par un million d’euros et une égalité par un prix de 500 000 euros. La qualification en huitièmes implique un bonus d’un million et demi d’euros et l’accès aux quarts de finale est récompensé par deux millions et demi d’euros supplémentaires. L’équipe qui perd la finale finira avec un prix de cinq millions d’euros, alors que le champion européen se verra récompenser de huit millions d’euros.

     

    Les grandes puissances du foot européen

     

    Entre temps, du côté des grandes puissances du foot européen, l’Espagne est l’unique sélection qui a préservé son titre (2008 et 2012). L’Allemagne vise un quatrième trophée européen (après ceux de 1972, 1980 et 1996), ce qui constituerait un record en Europe. L’Italie, championne en 2021, vise également à devenir la deuxième nation à conserver  son trophée continental. Côté joueurs, le Portugais Cristiano Ronaldo est le meilleur butteur de l’histoire de l’Euro, avec 14 buts marqués depuis 2004, face aux 9 du Français Michel Platini.  (Mihai)

     

  • Célébration de la Journée de l’Europe   

    Célébration de la Journée de l’Europe  

    Ce jeudi, 9 mai, la Roumanie, tout comme les autres Etats européens, a marqué la Journée de l’Europe, une célébration de la paix et de l’unité sur le Vieux Continent. Cette date a également une signification historique particulière pour les Roumains, car elle marque le jour de l’indépendance de l’Etat roumain.

     

    Klaus Iohannis : “La solution est de renforcer la construction européenne et l’unité entre nos nations.. “

     

    Dans le message transmis à l’occasion de la Journée de l’Europe, le président Klaus Iohannis a déclaré que les Européens voulaient vivre dans des sociétés libres, dans un Etat de droit fonctionnel, où les droits et libertés étaient respectés. « Les défis actuels nous montrent de plus en plus clairement que nous avons une responsabilité envers les peuples pour maintenir la paix sur le continent, et que la solution la plus sûre en est de renforcer la construction européenne et l’unité entre nos nations » a déclaré le chef de l’Etat roumain.

     

    Le Premier ministre Marcel Ciolacu a quant à lui rappelé de depuis son adhésion à l’Union Européenne, la Roumanie a bénéficié de plus de 64 milliards d’euros de fonds européens, somme reçue en plus du montant total par lequel le pays a contribué au budget de l’UE.

     

    Lors d’une intervention sur Radio Roumanie, Iulia Matei, ambassadrice et représentante permanente de la Roumanie auprès de l’UE, a souligné que l’unité était la clé d’une Europe forte.

     

    Iulia Matei : « On peut constater que, ces dernières années, ensemble, nous avons obtenu toute une série de résultats considérés comme beaucoup plus difficile à atteindre, voire impossible. Je pense surtout au fait que l’Union est devenue un acteur géopolitique plus fort. Nous avons prouvé que nous étions un partenaire fiable pour l’Ukraine, dans le contexte de l’agression russe actuelle, mais aussi en prenant ces décisions historiques essentielles liées à l’ouverture des négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la République de Moldova. »

     

    Le soir du 9 mai, à l’occasion de la Journée de l’Europe, l’Arc de Triomphe de Bucarest a été illuminé en bleu et en même temps, le drapeau de l’UE a été projeté sur la façade du Palais du Parlement. Dans les grandes villes roumaines, la Journée de l’Europe a été célébrée avec des défilés militaires et des moments artistiques.

     

    Maia Sandu : “Nous voulons que notre « chez nous » soit l’Union européenne..

     

    La Journée de l’Europe et la Journée de la Victoire ont également été célébrées dans la capitale moldave, Chisinau. La présidente Maia Sandu, des membres du gouvernement et du Législatif ont déposé des fleurs au mémorial de l’Eternité, pour commémorer ceux qui sont tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. Une cérémonie spéciale a également eu lieu au centre-ville de Chisinau, en présence du président et du commissaire européen au Budget et à l’Administration, Johannes Hahn, en visite en République de Moldova.

     

    « Le 9 mai 1945 a été le premier jour de paix en Europe après la Seconde Guerre mondiale, dont personne ne peut parler triomphalement, surtout puisque nous assistons à une nouvelle guerre en Europe », a déclaré Maia Sandu dans son discours depuis la Place de la Grande Assemblée Nationale. Elle a souligné les bénéfices qu’apportera l’intégration de son pays dans l’Union européenne, dont les plus grandes garanties sont la paix et la sécurité nationales.

     

    Maia Sandu : « Nous ne voulons pas aller ailleurs, nous voulons rester chez nous, et nous voulons que « ce chez nous » soit l’Union européenne. Joyeux anniversaire à l’Union européenne ! Joyeux anniversaire à la Moldova européenne ! »

     

    Enfin, le commissaire européen Johannes Hahn a conclu : « La Journée de l’Europe est le jour où nous rendons hommage à tous ceux qui valorisent et défendent l’Union européenne, la paix, la stabilité et la prospérité sur notre continent, y compris les citoyens de la République de Moldova ».

     

    Autant de message transmis par Bucarest et Chisinau à l’occasion de la Journée de l’Europe, célébrée chaque le 9 mai.  (trad. Andra Juganaru)

     

     

     

  • 09.05.2024 (mise à jour)

    09.05.2024 (mise à jour)

    Elections – A commencer par ce vendredi, la Roumanie est officiellement en campagne électorale pour le scrutin du 9 juin, lorsque le pays organise des élections pour le parlement européen et des élections locales, les premières de cette année. En septembre les Roumains sont attendus aux urnes au scrutin présidentiel et en décembre aux élections législatives. Le 9 juin les citoyens roumains peuvent voter pour le Parlement européen dans n’importe quel bureau de vote de Roumanie et du monde, alors que pour les élections locales, ils peuvent exercer leur droit de vote uniquement dans leurs circonscriptions. Plus de 900 bureaux de vote seront aménagés à l’extérieur des frontières nationales, soit presque le double par rapport aux précédentes élections pour le parlement européen. Les institutions européennes mettent en garde les citoyens européens au sujet du risque accru de désinformation et de manipulation généré par des acteurs se trouvant à l’extérieur de l’espace communautaire. La Commission européenne a lancé une vidéo sur la désinformation qui sera diffusée dans les médias de tous les Etats membres. Les personnes à droit de vote sont exhortées d’avoir une attitude critique envers les contenus diffusés enligne, c’est-à-dire de les analyser rigoureusement et de ne pas croire dès le début tout ce qu’ils lisent ou regardent. Ils devraient savoir que les contenus vidéo ou audio peuvent contenir des enregistrements truqués ou mis hors contexte, ils devraient également vérifier les informations et privilégier les sources fiables.

     

    Europe – La Roumanie a marqué le 9 mai la fête de l’Europe. Dans un message, Klaus Iohannis a déclaré que les européens souhaitaient vivre dans des sociétés libres, avec un état de droit fonctionnel et le maintien de la paix est le défi du moment. Pour sa part, le premier ministre Marcel Ciolacu a précisé qu’après l’adhésion à l’Union européenne, la Roumanie avait bénéficié de plus de 64 milliards d’euros de fonds européens, de l’argent supplémentaire à sa contribution au budget de l’Union. Selon un sondage d’opinion, la moitié des Roumains affirment que l’adhésion à l’UE a produit plutôt des avantages au pays, un taux à la hausse par rapport à celui d’il y à 10 ans. 42 personnes interviewées sur cent affirment que leurs futurs eurodéputés devraient œuvrer prioritairement pour que les Roumains aient les mêmes droits que les autres ressortissants européens et pour que la Roumanie intègre complètement l’espace Schengen de libre circulation européenne, soit aussi avec les frontières terrestres. Pour rappel, le 9 mai 1950, le ministre français des Affaires Etrangères, Robert Schumann proposait de placer la production de charbon et d’acier sous le contrôle d’une autorité commune. Connue sous le nom de la Déclaration Schumann, cette proposition est considérée comme le fondement de l’UE. La Roumanie a rejoint l’espace communautaire le 1er janvier 2007, aux côtés de la Bulgarie. Le 9 mai a une importance historique pour la Roumanie puisqu’elle marque aussi la proclamation de l’Indépendance d’Etat.

     

    Ukraine – La Roumanie pourrait être un centre logistique pour la reconstruction de l’Ukraine, a déclaré jeudi à Bucarest le ministre de l’économie, Radu Oprea, dans le cadre d’une conférence consacrée aux investissements en Europe centrale et de l’est qui a réuni des responsables du système financier – bancaire, du milieu des affaires et des autorités publiques des Etats de la région. « Si nous savons comment faciliter le transit des céréales – entre 70% et 80% des céréales ukrainiennes passent par l’infrastructure roumaine et arrivent partout dans le monde – il est évident que nous savons comment assurer des conditions de sécurité pour le personnel et les équipements ». a dit le ministre Oprea. La situation en Ukraine voisine s’est retrouvée à l’agenda des pourparlers que le chef de l’État roumain Klaus Iohannis a eues à Washington avec le leader de la Maison-Blanche, Joe Biden. Klaus Iohannis a dit que la Roumanie connaissait qu’elle jouait un rôle clé dans les efforts d’aider l’Ukraine d’obtenir la victoire et la paix, de réussir économiquement et de s’intégrer dans l’Union européenne. Le président roumain a évoqué aussi la possibilité que la Roumanie cède à l’Ukraine un système Patriot de défense antiaérienne.

     

    Travail – 1,4 millions de Roumains travaillent au noir, selon un récent rapport de la Commission européenne. Plus de 27% des Roumains âgés de 16 à 74 ans avaient au moins des compétences numériques de base en 2023 par rapport à plus de 55% en Union européenne. Cette situation implique des risques élevés de pauvreté et d’exclusion sociale, notamment dans le cas des enfants, des personnes qui vivent dans les zones rurales, parmi les femmes et les groupes vulnérables. Selon le même rapport, la participation des adultes âgés de 25 à 64 ans à des sessions d’apprentissage, durant les 12 derniers mois a été d’uniquement 19%, de beaucoup sous la moyenne européenne de plus de 40%. Le document souligne aussi le fait que les défis au développement des compétences devraient solutionnés rapidement pour soutenir la transition envers une économie numérique et verte.

     

    Météo – Temps assez frisquet vendredi en Roumanie, surtout la nuit et le matin, mais les maximas du jour sont à la hausse et tournent généralement aux moyennes pluriannuelles. Le ciel sera couvert avec quelques pluies à verse dans l’après midi et le soir. Des orages sont également possibles sur les Carpates occidentales et sur l’ouest des Carpates méridionales, ainsi que sur les régions du sud-ouest, ouest, centre. Les maxima iront de 16 à 22 degrés.

  • L’Europe, les médias et les fausses informations

    L’Europe, les médias et les fausses informations

    Un contexte mondial compliqué

     

    On vit des temps compliqués. Après deux ans de pandémie, la guerre a carrément frappé à nos portes, secouant une fois de plus l’Europe habituée à la paix depuis plus d’un demi-siècle. Puis, au conflit russo-ukrainien est venu s’ajouter le conflit au Moyen Orient, amplifiant les tensions même dans les pays qui n’en sont pas directement concernés. Par ailleurs, 2024 est une année d’une importance à part, étant donné que des élections se tiennent dans la plupart des pays du monde et que leur résultat ne sera pas sans conséquences sur la situation mondiale.

     

    Eh bien, dans ce monde où il semble que la tension ne fait qu’augmenter, l’information joue un rôle crucial, pour toutes les raisons énumérées et bien d’autres. Mais ce n’est pas si simple que ça, puisque le monde numérisé d’aujourd’hui abonde en fausses informations, en tentatives de propagande, en contenus du type deep-fake créés par l’intelligence artificielle et la liste n’es pas terminée. L’information est à la portée de tous et elle peut faire le tour du monde en une seconde, si bien qu’il est souvent difficile de savoir si elle fausse, commandée, financée ou tout simplement vérité. Un autre phénomène se fait jour : on fait de moins en moins confiance aux journalistes.

     

    Bucarest : le grand rendez-vous des journalistes francophones

     

    C’est dans ce contexte compliqué, qu’une centaine de journalistes francophones de 16 pays, spécialistes des médias, professeurs des universités et représentants des autorités roumaines se sont réunis les 18 et 19 avril à Bucarest, pour un grand Symposium régional de l’Union de la presse francophone, intitulé « L’Europe, les médias et les fausses informations ».

     

    L’occasion débattre entre professionnels et spécialistes des défis de la presse actuelle, du rôle des journalistes à l’heure de la guerre informationnelle, des manières de lutter contre les fausses informations. L’occasion aussi d’échanger sur la situation des journalistes dans les différents pays francophones.

     

    Où l’en est le journalisme à l’heure actuelle ? Fait-on toujours confiance aux médias ? Quels sont les risques engendrés par les fausses informations et comment peut-on les prévenir ? C’est le débat que nous vous proposons dans cette édition de RRI Spécial. 

     

    Les enjeux de cette grande réunions

     

    Avant de plonger dans le débat d’idées, voyons d’abord en quoi a consisté concrètement le symposium de Bucarest. Deux jours durant, il a réuni dans la capitale roumaine des journalistes francophones de 16 pays. A l’affiche : un programme riche en débats, tables rondes et ateliers de travail, parsemé de visites d’importants sites de Bucarest, dont le Palais du Parlement. Andra Juganaru en fait le point.

     

    Fait-on toujours confiance aux médias ?

     

    Fait-on toujours confiance aux médias ? C’est à cette question qu’ont essayé de répondre les participants d’un des panels du Symposium régional de l’Union de la Presse Francophone organisé à Bucarest. Dans le collimateur : les jeunes de la génération Z, qui n’utilisent plus les médias dits « classiques » pour s’informer, mais qui, en fonction des pays et des régions, préfèrent les réseaux sociaux, les influenceurs sur Youtube et dans certains cas mêmes les membres de leurs familles. Est-ce qu’il existe des solutions pour que les jeunes ne tombent pas en proie à l’infox ? Comment les médias peuvent-ils garder leur relevance face aux créateurs de contenus qui sont suivi par des millions d’utilisateurs des réseaux sociaux ? Réponse tout de suite, dans ce compte-rendu par Alex Diaconescu qui a assisté à cet atelier.

     

     

    L’information au temps de la désinformation, un enjeu démocratique 

     

    La confiance faite aux médias affaiblit, alors que l’infox ne fait que se développer. Il est donc urgent de rétablir l’équilibre perdu dans la communication entre les autorités, les médias et la population, sinon la démocratie même est en danger – ont conclu les participants à la table ronde « L’information au temps de la désinformation, un enjeu démocratique ». Comment rétablir cet équilibre ? Comment lutter contre la désinformation, les faux contenus de l’intelligence artificielle et comment peut-on protéger les journalistes ? Reportage sur place par Valetina Beleavski

     

     

    Chers amis notre RRI spécial touche à sa fin. Avant de vous dire « Au revoir », nous vous invitons à réfléchir au statut des journalistes de votre pays, à l’information fournie pars vos médias, aux sources que vous utilisez aujourd’hui pour vous informer, à la vérité, à la démocratie et au rôle des médias à l’ère de la guerre informationnelle.