Tag: Europe

  • Eurobaromètre sur les conditions de travail en Europe

    Eurobaromètre sur les conditions de travail en Europe

    Voici les conclusions d’un sondage européen portant sur les conditions de travail sur l’ensemble du vieux continent. Eh bien, 55% des Roumains jugent que leurs conditions de travail se sont détériorées avec la crise au cours des cinq dernières années, selon une enquête Eurobaromètre publiée jeudi. En plus, deux tiers des Roumains affirment travailler dans de mauvaises conditions, par rapport à seulement 46% des Européens, selon la même source. Quant au pourcentage des Roumains qui voient une amélioration de leurs conditions de travail, ce pourcentage s’élève à 13% en Roumanie et à 12% dans l’UE. Selon la même enquête, 75% des Roumains jugent le nombre dheures passées au travail adéquat et 72% sont satisfaits de léquilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ce sondage dégage toutefois une grande majorité de travailleurs européens heureux, à 77 %, malgré de grandes disparités entre les 28 pays de lUE. Sans surprise, limpact de la crise a été le plus fortement ressenti dans les pays les plus touchés : 88 % des Grecs et 86 % des Espagnols jugent que la crise a affecté la qualité du travail. Le pourcentage est également supérieur à la moyenne européenne en France, à 62 %, même si 79 % des travailleurs français saffirment satisfaits de leurs conditions de travail. La Grèce est le seul pays où les mécontents sont majoritaires (62 %), 48 % se plaignant notamment de se voir imposer une charge et un rythme de travail excessifs. À lautre extrémité, le Danemark se pose en paradis des travailleurs, avec 94 % de satisfaits, suivi de lAutriche et de la Belgique, avec des taux de 90 %. Les griefs portent avant tout sur la durée du travail, jugée trop longue par 48 % des personnes travaillant. Pour plus de la moitié dentre eux, lexposition au stress est le principal risque au travail, suivi des mauvaises conditions ergonomiques créant inconfort et douleurs physiques.



    Interrogés sur les principaux risques qu’ils courent au travail, 58% des Roumains ont dit le stress, 17% ont indiqué les mouvements répétitifs et 16% le risque d’accidents. En Europe, plus dun quart (27 %) des travailleurs interrogés, en majorité des femmes, ont souffert de stress, de dépression ou dangoisse durant les douze derniers mois, et autant ont éprouvé des douleurs osseuses, articulaires ou musculaires. “Nous devons redoubler defforts pour préserver et améliorer les conditions de travail”, face au “risque réel quelles pâtissent de la crise économique”, a commenté le commissaire européen à lEmploi, Lazlo Andor. Il a toutefois salué “lhéritage politique et législatif remarquable garantissant de bonnes conditions de travail” dans lUE.



    Le même sondage relève que seulement 50% des employés roumains, face à une moyenne européenne de 63% ont été mis au courant de la situation financière de la compagnie et des perspectives futures, y compris d’un possible risque de restructuration. Quant aux mesures adoptées pour accroître la sécurité au travail, les Roumains se disent plus contents que les confrères européens. 79% de nos concitoyens ont affirmé avoir été informés sur les mesures de sécurité et le risque d’accident, un pourcentage bien supérieur à la moyenne européenne de seulement 59%. Pourtant, seulement 29% des Roumains ont reconnu le fait que la direction avait adapté les conditions de travail aux personnes âgées. Le pourcentage en Europe s’élevant à 31%. A la fin, il serait intéressant de préciser que le degré de satisfaction face aux conditions au travail est plutôt réduit dans des pays tels la Croatie, l’Espagne, l’Italie, la Bulgarie, la Slovénie, le Portugal ou encore la Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine 09.05.2014

    A la Une de la presse roumaine 09.05.2014

    Nous sommes le neuf mai, la fête de lEurope, mais les principaux quotidiens roumains regardaient ce matin plutôt vers Moscou, qui a marqué sa victoire contre le nazisme. Loccasion de remettre sur le tapis des événements historiques marquants pour lhistoire des Roumains et ayant influé sur les relations bilatérales roumano-russes…


  • Une autre voie pour l’Europe ?

    Une autre voie pour l’Europe ?

    Plusieurs dizaines de milliers de manifestants dune vingtaine de pays européens ont défilé vendredi à lappel des syndicats, à Bruxelles, pour réclamer aux dirigeants de lUE une « autre voie », plus sociale, pour lEurope. « Notre message est simple, mais cest un message que les responsables européens ne veulent pas entendre. Notre message est que leurs politiques en réponse à la crise financière ne suffisent pas et ont en réalité aggravé la crise sociale et économique », a expliqué la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Bernadette Ségol. Les participants ont plaidé pour des investissements forts en vue d’une croissance durable et des emplois de qualité et réclamé y compris « un plan Marshall » pour la relance des économies européennes.



    A présent, plus de 26 millions dEuropéens sont sans emploi. Il y a 10 millions de chômeurs de plus quen 2008, et dans 18 des 28 Etats de lUE, les salaires réels ont chuté, font remarquer les syndicats européens. « La situation des jeunes est pire encore : 7,5 millions de jeunes Européens ne travaillent pas, ne suivent pas détudes ou de formation. Nombreux sont ceux parmi les plus éduqués et les plus entreprenants qui tout simplement quittent leur pays dorigine pour chercher du travail ailleurs », a souligné Bernadette Ségol en évoquant le risque dune « génération perdue ». Les manifestants, qui venaient notamment de France, de Pologne, du Danemark, dEspagne ou de Grèce, ont aussi dénoncé le phénomène des travailleurs détachés venus d’Etats de lUE où les salaires sont plus bas, et réclamé des traitements égaux à ceux des citoyens des pays où ils travaillent, pour que les chances d’embauche soient égales. Un SMIC européen à 1500 euros a été évoqué comme une mesure essentielle pour relancer léconomie en Europe.



    Bien qu’en Roumanie on s’attend à ce que le SMIC augmente considérablement en 2014, son niveau restera inférieur à celui d’autres pays de la région, peut-on lire dans un rapport du FMI. La hausse du SMIC jusqu’à 900 lei contre 800 lei, soit près de 180 euros, en 2013, a été prévue en deux étapes, une au 1er janvier dernier, une autre au 1er juillet prochain. Le SMIC roumain est le deuxième le plus bas de la région, après celui de Bulgarie (158 euros), et de près de 50% inférieur à ceux d’autres états émergents de l’UE, tels la Croatie, la Pologne et la Slovaquie.



    L’analyste économique Aurelian Dochia estime que le niveau de développement de la Roumanie est inférieur de beaucoup à ceux d’autres Etats européens, bien que le revenu moyen par habitant ait atteint les 50% de la moyenne européenne, contre 26% en 2000. L’analyste économique explique la part très importante des dépenses pour les besoins primaires dans la consommation des Roumains. Aurelian Dochia : « Elle ne changera pas trop vite. Il est possible que si les choses se passent bien, la Roumanie atteigne environ 75% de la moyenne européenne les 10 à 15 prochaines années. Et nous pourrions même nous situer dans la moyenne européenne sur le long terme. Ce n’est qu’alors que des modifications de structure de la consommation seront visibles. »



    Selon la plus récente étude réalisée par l’Institut national de la statistique de Bucarest, les salaires des Roumains sont inférieurs à leurs dépenses mensuelles. Les chiffres constituent une moyenne des revenus et des dépenses pour chaque ménage. Entre temps, les performances de la Roumanie, qui connaît une croissance économique de 3,5%, ne se reflètent pas pour le moment dans le niveau de vie de la population.



    Selon les statistiques, près de trois quarts des dépenses de celle-ci sont consacrées à la consommation, alors que plus de 15% sont des impôts, des contributions et des taxes. Dans la structure de la consommation, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées comptent pour 40%, suivis par les dépenses pour l’eau, l’électricité, le chauffage, le gaz, les carburants, les meubles et autres équipements de la maison, qui comptent pour 21% du total. 0,5% des dépenses des Roumains sont consacrés à l’éducation.



    Les analystes affirment qu’une majoration abrupte du salaire minimum pourrait péricliter les options d’emploi des personnes qui n’ont pas une formation solide, de celles qui ont des contrats de travail à court terme, ainsi que des jeunes. Sur cette toile de fond, le risque de la migration d’une grande partie d’entre eux vers le travail au noir augmenterait sensiblement.



    Le commissaire européen à l’Emploi, Laszlo Andor, a souligné que parmi les effets du travail au noir figurent non seulement les conditions de travail dangereuses et la rémunération basse, mais aussi le fait qu’il touche les systèmes de protection sociale, en privant les gouvernements de revenus qui résultent des taxes et impôts.



    Afin de lutter contre ce phénomène, la Commission européenne a élaboré une plate-forme de collaboration pour prévenir et décourager le travail au noir. Le but de la démarche est d’intensifier la coopération entre les pays membres pour combattre d’une manière efficace le travail sans formes légales. La plate-forme réunit autorités nationales, offices d’inspection du travail, directions de sécurité sociale, de taxes et migrations, ainsi que d’autres acteurs impliqués, afin d’échanger de bonnes pratiques dans le domaine. Les pays européens qui enregistrent le pourcentage de salariés au noir le plus élevé – 11% – sont la Lettonie, les Pays-Bas et l’Estonie. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Cette année, dans le monde

    Cette année, dans le monde

    2013 fut l’année où l’humanité, épuisée par la crise économique et financière mondiale, a concentré ses forces pour apaiser les conflits dans le monde arabe et renforcer le statut des grandes organisations européennes. Ce fut aussi l’année où de grands leaders mondiaux ont consolidé leur rôle, tandis que d’autres ont quitté ce monde.





    Europe


    L’UE a poursuivi en 2013 son élargissement en intégrant son 28e membre, à savoir la Croatie. Soumise à des critères d’adhésion des plus durs, cette ex-république yougoslave a finalement rejoint la communauté européenne au bout d’un processus qui a duré dix ans. Malgré ses détracteurs, l’élargissement de l’UE a continué en 2013 aussi, en s’avérant essentiel pour les changements opérés dernièrement au sein de l’Europe Centrale et de l’Est. D’ailleurs, le calendrier européen sur le long terme inclut également l’intégration de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie, pays se trouvant plus ou moins dans l’antichambre de l’espace communautaire.



    Pourtant, on prévoit un processus difficile notamment dans le cas de l’Ukraine, ancienne république soviétique en proie fin novembre à d’amples manifestations antigouvernementales et anti-présidentielles. La révolte a éclaté au moment où le leader de Kiev, Viktor Ianoukovitch, a refusé de parapher l’accord d’association avec l’UE, préférant rester dans l’ombre de Moscou. Les analystes attirent l’attention que l’intégration européenne de la République de Moldova et de l’Ukraine pourraient solutionner le conflit de Transnistrie, région séparatiste russophone dont le statut juridique est une pomme de discorde entre Chisinau et Kiev.





    Conflits


    Plus amples et plus brutaux que les conflits gelés d’Europe, les foyers de guerre d’Afrique et d’Asie ont concentré en 2013 d’amples énergies diplomatiques. Trois ans après le début de la guerre civile en Syrie, le président Bashar al-Assad est devenu l’un des protagonistes négatifs du Printemps arabe, surtout après l’attaque aux gaz chimiques près de Damas que son régime s’est vu attribuer et qui a fait des centaines de morts. Afin d’écarter l’option militaire, les Etats-Unis ont signé avec la Russie un projet de résolution sur la destruction de l’arsenal chimique syrien avant la moitié de l’année prochaine. Selon les données officielles rendues publiques par l’ONU, le conflit armé entre l’opposition et le régime de Damas a fait plus d’une centaine de milliers de morts.



    En Egypte, les forces armées ont destitué l’islamiste Mohamed Morsi, une année seulement après son installation au pouvoir. Après la déposition de ce premier président issu dun scrutin démocratique, le pays, au bord du chaos après la répression sanglante soldée par des centaines de morts, se prépare à écrire une nouvelle Constitution censée renforcer le rôle politique de l’armée. De tels processus d’élaboration des lois fondamentales démocratiques sont à signaler aussi en Tunisie et au Yémen, deux pays arabes qui se confrontent au séparatisme, aux prétentions d’autonomie et au terrorisme du type al Qaïda. Et ce fut toujours en 2013 que la diplomatie internationale a enregistré un succès notable en convaincant l’Iran à conclure un accord historique sur son nucléaire en échange d’une relaxation des sanctions économiques imposées à ce pays par les grandes puissances.





    Crise économique


    Retour à la crise économique mondiale. Déclenchée aux Etats-Unis, il y a six ans, la récession a touché pas mal de pays européens dont la Grèce qui a risqué même de se voir exclure de la zone euro. Pourtant, suite à des financements internationaux massifs accompagnés d’un ample programme d’austérité, la Grèce a rejoint fin 2013 les économies européennes émergentes. Quant à son voisin insulaire, eh bien Chypre s’était lui aussi retrouvé en 2013 au bord de la faillite, en raison de l’exposition de ses banques à la dette grecque. Le pays a obtenu en mars un prêt de 10 milliards d’euros de la troïka, en devenant en échange le premier pays à avoir instauré un contrôle du capital. On ne saurait conclure ce chapitre sans mentionner le compromis sur le budget adopté en octobre par le Congrès américain afin d’éviter une nouvelle paralysie des administrations fédérales et une catastrophe du défaut de paiement qui aurait eu un impact planétaire.





    Leaders


    Enfin, 2013 fut marquée aussi par la victoire sur la scène politique ou la disparition de certains leaders mondiaux. L’homme le plus fort de la planète, le chef de l’administration américaine, Barack Obama a battu son rival républicain et a été reconduit pour 4 ans à la Maison Blanche. En Europe, la chancelière allemande, Angela Merkel, a décroché un troisième mandat à une majorité écrasante, en confirmant la stabilité politique de l’Etat le plus fort de l’Union.



    L’Iran a depuis 2013 un nouveau président. Il s’agit de Hassan Rohani dont l’installation au fauteuil présidentiel marque le retour au pouvoir des réformés. De nouveaux leaders sont à signaler aussi au Venezuela, en Egypte, aux Pays Bas et en Belgique. En plus, 2013 restera inscrite dans l’histoire mondiale comme l’année de la mort de l’ancienne chef du gouvernement britannique, Margaret Thatcher, et de l’ex-président sud-africain Nelson Mandela.



    Des changements inattendus ont eu lieu dans le courant de 2013. Et on vous invite à penser au geste sans précédent fait par le pape Benoît XVI de renoncer au siège papal occupé actuellement par le premier pape jésuite, François, dont la personnalité extraordinaire a poussé le magazine Time à le désigner « l’homme de l’année ». Dans un monde qui s’éloigne de plus en plus de la religion, la revue américaine constate que le nouveau Saint père a réussi à changer la perception de millions de personnes sur le rôle et la place de l’Eglise. (trad.: Ioana Stancescu)

  • 02.10. 2013 (mise à jour)

    02.10. 2013 (mise à jour)

    Coopération – L’Estonie est fermement engagée en faveur de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen – a déclaré, mercredi, le président estonien Toomas Hendrik Ilves, qui effectue une visite officielle à Bucarest. Les discussions qu’il a eues avec son homologue roumain Traian Băsescu ont relevé les très bonnes relations roumano –estoniennes et la convergence de vues relatives à l’élargissement de l’UE, au rôle des deux pays au sein de l’Europe communautaire et au partenariat oriental. Par ailleurs, le chef de l’Etat estonien, qui a participé à une réunion ciblée sur les affaires bilatérales accueillie par la Chambre de commerce et d’industrie de Roumanie, a exhorté les hommes d’affaires à coopérer pour contribuer ainsi au développement des économies de leurs deux pays. La Roumanie et l’Estonie souhaitent développer le dialogue et la coopération dans des secteurs tels la technologie de l’information et des communications, la défense et la sécurité, l’immobilier et le BTP.



    Europe – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea a déclaré ce mercredi à Bruxelles que l’actuelle crise économique et financière devrait être considérée comme un catalyseur pour un processus d’intégration européenne plus profonde. Valeriu Zgonea a participé au colloque intitulé « L’état de l’Europe et les solutions politiques à une Europe agitée ». Les thèmes majeurs des débats : la stratégie économique du continent, l’avenir du marché unique dans le contexte économique de crise, l’impact des évolutions de la zone euro sur l’avenir de l’intégration européenne. Valeriu Zgonea se rendra jeudi à Paris où il aura plusieurs entretiens avec des officiels français.



    Code de la route – Le gouvernement de Bucarest a reporté d’une semaine l’adoption du nouveau code de la route afin de prolonger la période de débat public en marge du projet de loi. Celui-ci apporte plusieurs nouveautés dont la majoration jusqu’à plus de 2150 euros de l’amende maximale appliquée aux chauffeurs; la période de suspension du permis de conduire est également majorée à deux ans, pour les infractions graves. Ceux qui brûlent le feux rouge ou ne cèdent pas le passage perdront le droit de conduire pendant 60 jours. Le dépassement de plus de 60 km à l’heure de la vitesse maximale autorisée ou la conduite sous l’influence de l’alcool seront sanctionnés par des amendes allant jusqu’à 900 euros. Ce projet législatif a été critiqué par l’opposition qui a demandé de corréler le niveau des amendes avec le revenu moyen de la population.



    Visite – Le ministre irakien des affaires étrangères, Hoshyar Zebari, est attendu jeudi en visite officielle à Bucarest, à l’invitation de son homologue roumain, Titus Corlatean. A l’agenda des discussions figurent entre autres les modalités de développer la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, du BTP et de l’éducation, ainsi que des thèmes relevant de l’actualité internationale, dont les évolutions au Moyen Orient.



    Foot – Défaite pour le club de foot champion de Roumanie. Dans le groupe E de la Ligue des Champions, Steaua Bucarest a perdu mardi soir à domicile le match contre le Chelsea Londres sur le score de 4 buts à zéro. Dans l’autre match de ce groupe, les Allemands de Schalke 04 ont vaincu les Suisses de FC Bâle avec 1 but à zéro. Avec 0 points, Steaua occupe la dernière place de son groupe, dont le leader est le Schalke, suivi par Chelsea et Bâle. Dans l’autre compétition continentale, la Ligue Europa, une autre équipe roumaine, Pandurii Târgu Jiu rencontre jeudi au Portugal le Pacos Ferreira.



  • 02.10.2013

    02.10.2013

    Coopération – Le président roumain Traian Basescu a rencontré à Bucarest son homologue estonien Toomas Hendrick Ilves. Le chef de l’Etat estonien et sa délégation officielle participeront aussi à une réunion ciblée sur les affaires bilatérales accueillie par la Chambre de commerce et d’industrie de Roumanie. Les deux pays souhaitent développer le dialogue et la coopération dans des secteurs tels la technologie de l’information et des communications, la défense et la sécurité, l’immobilier et le BTP.



    Europe – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea participe aujourd’hui à Bruxelles à un colloque sur « l’état de l’Europe et les solutions politiques à une Europe agitée ». Les débats seront ciblés sur la stratégie économique du continent, l’avenir du marché unique dans le contexte économique de crise ainsi que sur l’impact des évolutions de la zone euro sur l’avenir de l’intégration européenne. La diminution du chômage parmi les jeunes et de l’inégalité économique comptent également parmi les sujets à débattre.



    Code de la route – Le projet du nouveau code de la route figure parmi les sujets à débattre par le cabinet de Bucarest. La loi apporte plusieurs nouveautés dont la majoration jusqu’à plus de 2150 euros de l’amende maximale appliquée aux chauffeurs ; la période de suspension du permis de conduire est également majorée à deux ans, pour les infractions graves. Ceux qui ne respectent pas le feux rouge ou ne cèdent pas le passage perdront le droit de conduire pendant 60 jours. Le dépassement de la vitesse maximale de plus de 60 km à l’heure ou la conduite sous l’influence de l’alcool seront sanctionnés par des amendes allant jusqu’à 900 euros. Ce projet législatif a été critiqué par l’opposition qui a demandé de corréler le niveau des amendes au revenu moyen de la population.



    Foot – Défaite pour le club de foot champion de Roumanie. Dans le groupe E de la Ligue des Champions, Steaua Bucarest a perdu mardi soir à domicile le match contre le Chelsea Londres sur le score de 4 buts à zéro. Dans l’autre match de ce groupe, les Allemands de Schalke 04 ont vaincu les Suisses de FC Bâle avec 1 but à zéro. Avec 0 points, Steaua occupe la dernière place de son groupe, dont le leader est le Schalke, suivi par Chelsea et Bâle. Dans l’autre compétition continentale, la Ligue Europa, une autre équipe roumaine, Pandurii Târgu Jiu rencontre jeudi au Portugal le Pacos Ferreira.

  • A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.02.2013


    L’affaire du drapeau sicule, hissé sur un bâtiment officiel de Covasna (dans le centre de la Roumanie), se retrouve dans tous les quotidiens parus ce vendredi à Bucarest.« La guerre du drapeau » a provoqué des tensions entre Budapest et Bucarest, lit-on dans le quotidien Adevarul selon lequel le véritable enjeu de cette affaire ce sont les votes que pourrait collecter le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les élections législatives en Hongrie sont prévues pour l’année 2014, explique Adevarul qui précise qu’à l’heure actuelle le parti Fidesz du premier ministre Orban ne recense que 40% des intentions de vote. C’est pourquoi les votes des Magyars de Roumanie lui sont, estime Adevarul.


    Selon Jurnalul national, cette opinion est partagée aussi le premier ministre roumain Victor Ponta, de l’avis duquel il s’agirait également d’une « provocation sur la toile de fond des élections en Hongrie ». Pour l’éditorialiste de Romania libera, Cristian Câmpeanu, toute cette affaire n’est que du « délire à Bucarest et à Budapest ». « Deux petits pays, à la périphérie de l’Europe, sont dirigés par des leaders provinciaux et quasi – autocratiques. Les deux Etats, confrontés à de sérieux problèmes de respect de l’Etat de Droit et à des difficultés économiques, ont plongé avec enthousiasme dans le populisme le plus rudimentaire pour que l’opinion publique n’observe pas leurs propres échecs », écrit Cristian Câmpeanu dans son éditorial de Romania libera.


    Et la conclusion est à retrouver dans les pages d’Evenimentul zilei : « Sur la toile de fonds des querelles entre les politiciens roumains et hongrois autour du drapeau sicule, les habitants de la ville de Vesprèm en Hongrie, commémorent quatre ans depuis la mort du handballeur roumain Marian Cosma. Celui-ci avait été poignardé en 2009 dans une boite de nuit de la ville hongroise », rappelle Evenimentul zilei.


    Retour aux choses sérieuses, c’est à dire à l’argent. Le budget de l’Etat pour 2013 a été adopté par le législatif de Bucarest, annonce Jurnalul national qui cite le premier ministre Victor Ponta : « Ce n’est pas un budget parfait, mais c’est le meilleur que nous puissions avoir ». Sans commentaires donc. Par contre, des négociations tendues se déroulent à Bruxelles au sujet du prochain exercice budgétaire de l’UE, annonce Romania libera. De nouvelles réductions de dépenses, d’environ 15 milliards d’euros, figuraient à l’agenda des négociations. Plusieurs milliards d’euros seront pourtant alloués à l’emploi et à la recherche, précise Romania libera.


    Adevarul estime que les leaders européens cherchent le domaine à priver de pas moins de 30 milliards d’euros. La Roumanie ne souhaite pas que ces coupes touche aussi le budget de la Politique agricole commune, ni celui des politiques de cohésion, précise Adevarul. La bonne nouvelle en provenance de Bruxelles figure dans les pages d’Evenimentul zilei, qui annonce le déblocage des remboursements dans le cadre du Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines. Et pourtant cette mesure ne constitue pas une solution aux ennuis financiers des sociétés qui risquent de déposer le bilan en raison du blocage de ce programme pendant plusieurs mois, conclut Evenimentul zilei.


    Et cette revue de presse s’achève sur deux invitations pour ce week-end, lancées par le quotidien Adevarul. La flamme olympique doit traverser les stations la Vallée de la Prahova qui accueilleront en ce mois de février le Festival olympique de la jeunesse européenne. Si vous n’êtes pas vraiment sportifs, mais plutôt passionnés de bonne bouffe, alors vous serez servis à Slanà-Fest, le Festival du lard de Cluj. Son organisation quelques jours avant la Saint Valentin confirme le fait qu’en Roumanie l’amour passe par l’estomac.

  • A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013


    « Pourquoi sommes-nous les derniers en Europe ? » c’est une question qui revient dans les pages des quotidiens roumains.


    Aujourd’hui elle figure à la Une d’Adevarul qui publie une interview avec l’historien Lucian Boia, celui qui démantèle des mythes et dont les ouvrages connaissent des ventes record, selon Adevarul. Quelles sont les causes réelles de notre retard historique ? La Roumanie a-t-elle été fondée sur une série de mensonges et surtout que peut-on remédier, ce sont les sujets qui se retrouvent dans l’entretien avec un des historiens les plus appréciés à l’heure actuelle. « Le monde occidental est un monde basé sur des règles, alors que le monde roumain ne fait que mimer ces règles. Nos règles sont faites pour être mieux transgressées et nous simulons leur respect », c’est ainsi que l’historien Lucian Boia caractérise la société roumaine, des paroles douloureuses, mais constamment confirmées par l’actualité.


    La grève des cheminots, qui a carrément bloqué tout le trafic ferroviaire mercredi matin est en fait un exemple qui illustre le caractère à part de la Roumanie. Selon Romania libera, les cheminots ont déclenchée une grève spontanée pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires. Ils auraient dû recevoir l’argent la veille, soit mardi, le 15 janvier, précise Romania libera. « Oui grève spontanée, mais tout le monde savait ce qui allait se passer », a déclaré le premier ministre Victor Ponta. Et pourtant, les seuls à ne pas être au courrant de cette grève ont été les voyageurs des 138 trains arrêtés et qui ont enregistré des retards cumulés de plus de 10 mille minutes, selon Romania libera. Le même quotidien précise que “les syndicalistes ont montré leurs muscles, en début d’année et de mandat du ministre des transports Relu Fenechiu, mais aussi pendant la visite en Roumanie de la délégation du FMI”. Evenimentul zilei estime que la grève spontanée des cheminots n’est que la pointe de l’iceberg, puisque la vraie bataille se donne entre la compagnie de transport ferroviaire de voyageurs CFR et les compagnies privées. « Les opérateurs privés touchent des subventions de 80% alors que la compagnie d’Etat ne se voit allouer que 40% » déclarait Rodrigo Maxim, président de la Fédération des syndicats ferroviaires, cité par Evenimentul zilei.


    Une autre réalité spécifique à la société roumaine contemporaine : le statut des appartements et villas appartenant à la Régie du protocole d’Etat, situées dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Ce sont théoriquement des logements de fonction pour les dignitaires de l’Etat. Selon Adevarul, toute une série de VIPs figurent sur la liste des locataires de ces villas, rendue publique mercredi par le cabinet de Bucarest. Ce qui plus est, certains d’entre eux n’ont jamais été dignitaires de l’Etat. Pour d’autres “locataires de luxe”, selon Evenimentul zilei, la fin du mandat n’a pas signifié aussi la fin du privilège d’habiter une telle maison, puisque la Régie du protocole a conclu de nouveaux contrats de location, à des prix bien des fois dérisoires par rapport au marché.