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  • 15/01/2022

    15/01/2022


    Coronavirus en Roumanie – Le Groupe de communication stratégique informe que 10 062 nouveaux cas dinfection au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés ces dernières 24 h en Roumanie, et 32 décès, dont trois antérieurs à la période de référence. Le taux dincidence a grimpé dans beaucoup de localités, y compris à Bucarest, désormais dans le soi-disant scénario rouge après que la barre des 3 cas par mille habitants eut été franchie. A partir de ce seuil, les restaurants, les cinémas, les salles de fitness et dautres activités peuvent fonctionner jusquà 30 % de leur capacité. Les critères de déroulement des activités scolaires ont changé. En ce moment, aucun département norganise des cours en ligne ; sur les 25 000 places dans les hôpitaux Covid, seuls 16 % sont occupés. Dès que le taux atteindra les 75 %, tous les établissements scolaires – maternelles, écoles, collèges et lycées du département en question – passent à lenseignement en ligne. Cette mesure est censée limiter la surcharge des établissements sanitaires, a expliqué le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Depuis le début de la pandémie, voici deux ans, 1,8 millions de cas de Covid ont été enregistrés sur le territoire de la Roumanie, et environ 60 000 personnes sont décédées des suites de la maladie. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et dautres figures publiques, le pays a le 2e taux de vaccination le plus faible de lUE, après la Bulgarie.




    Liste — Le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays et territoires à risque épidémiologique élevé. Ainsi, la France, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Unis ont en zone rouge. L’Afrique du Sud, le Brésil et l’Inde, entre autres, en sortent. En zone jaune on retrouve la Serbie, les Emirats arabes unis ou encore la Fédération de Russie, alors que l’Ukraine et la République de Moldova sont en zone verte. La nouvelle liste entre en vigueur le 16 janvier.



    Journée de la culture nationale — Les Roumains ont célébré ce samedi la Journée de la culture nationale et 172 ans depuis la naissance de leur poète national, Mihai Eminescu (1850-1889), considéré le dernier grand représentant du romantisme européen. La fête a été instituée par le parlement, en 2010, sur proposition de l’Académie roumaine. Comme chaque année, les missions diplomatiques et consulaires ainsi que les Instituts culturels roumains de l’étranger ont accueilli des événements spéciaux consacrés à cette Journée. Le président et le premier ministre de la Roumanie ont transmis des messages à l’occasion de la Journée de la culture nationale ; ils y ont reconnu les difficultés des artistes à cause de la pandémie et la nécessité de les soutenir. La pandémie a fortement affecté la relation entre les créateurs et le public, et si les difficultés persistent, une approche plus complexe du soutien de l’Etat au domaine de la culture est nécessaire. Elle est censée mettre l’accent sur un accroissement de la résilience dans le domaine créatif — a écrit le président Klaus Iohannis. A son tour, le premier ministre Nicolae Ciucă affirme qu’une mobilisation est nécessaire, afin d’aider les créateurs à reprendre une vie et une activité aussi proches que possible des conditions antérieures, et que l’artiste puisse vivre de son art. L’anniversaire de Mihai Eminescu et la Journée de la culture nationale ont également été célébrés officiellement en République de Moldova voisine ainsi que dans les communautés roumaines des pays environnants et de la diaspora.



    Handball — L’équipe féminine de handball CSM Bucarest rencontre, ce soir, en déplacement, l’équipe monténégrine Buducnost Podgorica, dans un match du groupe A de la Ligue des champions. Le 19 janvier, les Roumaines joueront toujours en déplacement, contre les Françaises de Brest Bretagne Handball, et le 22 janvier, à domicile, contre l’équipe allemande Borussia Dortmund. CSM Bucarest, dirigée par le sélectionneur de l’équipe nationale de handball de la Roumanie, Adrian Vasile, s’est proposé de gagner tous les trois matchs ce mois-ci. Actuellement, l’équipe roumaine est 5e dans son groupe, avec 8 points après 8 matchs.



    Tennis — La Roumanie a cinq représentantes, toutes qualifiées directement, au tableau principal de simple de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. D’autres Roumaines ont été éliminées dans les préliminaires. Au premier tour, Simona Halep (30 ans, 15e WTA, ancien n° 1 mondial), affrontera la Polonaise Magdalena Frech (24 ans, 105e WTA). Sorana Cîrstea (31 ans, 38e WTA) aura une adversaire difficile, la Tchèque Petra Kvitova (31 ans, 21e WTA). Irina Begu (31 ans, 58e WTA) jouera d’abord contre la Française Océane Dodin (25 ans, 96e WTA). Jaqueline Cristian (23 ans, 73e WTA) rencontrera la Belge Greet Minnen (24 ans, 84e WTA), qui en est à ses débuts absolus au tableau principal de l’Open d’Australie. Gabriela Ruse (24 ans, 82e WTA), évoluera elle aussi en première au tableau principal de Melbourne, contre l’Italienne Jasmine Paolini (26 ans, 52e WTA). La Britannique Emma Răducanu, fille d’un Roumain et championne en titre à l’US Open, affrontera au premier tour une Américaine, Sloane Stephens.



    Météo — En Roumanie, les températures sont au dessus des moyennes de saison sur la majeure partie du territoire. Le ciel est variable, plus nuageux, notamment dans le centre et sur le relief, où quelques flocons peuvent faire partie du paysage. Le verglas n’est pas exclu non plus, par endroits. Le vent est faible à modéré, plus intense sur l’est, le sud-est et le centre du pays ainsi qu’en montagne. Les maximales du jour vont de 0 à 9°. Une alerte jaune au vent est en vigueur jusqu’à samedi soir dans les Carpates méridionales et par endroits aussi dans les Carpates orientales. Le vent soufflera à 70 — 90 km/h, et à plus de 1 500 m d’altitude, les rafales dépasseront les 90 — 110 km/h.

  • Ana-Maria Boghean, responsable de la communication à l’IFR

    Ana-Maria Boghean, responsable de la communication à l’IFR

    L’antenne de Bucarest de l’Institut français de Roumanie accueille à nouveau le public. Ana-Maria Boghean, responsable de la communication à l’IFR, passe en revue les événements de ce début d’été.


  • L’état d’alerte prolongé à nouveau

    L’état d’alerte prolongé à nouveau

    Tout comme dans le cas de la majorité des États européens, la pandémie de Covid 19 connaît en Roumanie une évolution à la baisse. Presque tous les départements roumains sont en zone verte, avec un taux des cas de coronavirus inférieur à 1,5 par mille habitants durant les 2 dernières semaines. Le nombre des nouveaux cas de contamination et des malades est toujours à la baisse et la campagne de vaccination va bon train, affirment les autorités. Et même dans ces conditions, Florin Cîtu, a annoncé qu’à partir de jeudi l’état d’alerte serait prolongé d’un mois supplémentaire, afin de pouvoir contrôler l’évolution de la pandémie.

    Toutefois certaines mesures restrictives qui n’ont plus d’objet seront éliminées. Pour ce qui est de la possibilité de renoncer au port du masque sanitaire dans les espaces ouverts ou d’alléger les restrictions dans le cas des personnes vaccinées, le chef de l’exécutif a précisé qu’il prendra en compte aussi les recommandations des spécialistes. Florin Cîţu: « Il y a toute une série de mesures qui n’ont plus de sens. Par exemple, dans les stations de montagne, nous allons éliminer les restrictions imposées au skieurs. Elles avaient été introduites il y a deux mois et n’existeront plus, puisqu’elles n’ont plus de sens. Nous allons consulter aussi les spécialistes et en fonction de leurs recommandations, nous allons produire une réponse. J’ai dit qu’à mon sens, les personnes vaccinées ne constituaient plus un risque dans la société et devraient bénéficier d’une vie normale ». a précisé Florin Cîtu.

    Le secrétaire d’Etat Raed Arafat a déclaré qu’il fallait respecter toujours les mesures de protection sanitaire et a annoncé de nouvelles mesures de relâchement des restrictions imposées jusqu’ici. Selon lui, les autorités ont décidé de permettre les processions et les pèlerinages religieux vafin de permettre jeudi la circulation des personnes durant la nuit à l’occasion de la fête musulmane du Ramadan. Ce qui plus est, des événements sportifs et culturels test seront également permis. Il s’agit de la possibilité d’organiser des événements avec un public supérieur à la limite de 50% de la capacité des espaces disponibles. Les participants seront des personnes qui soit ont reçu le vaccin contre la Covid 19, soit présentent un test négatif de dépistage ou bien ont eu la maladie au cours des trois derniers mois. Raed Arafat : « La participation sera permise uniquement dans le cas personnes vaccinées ou qui se situent dans l’intervalle entre le 15e et le 90e jour ultérieur à la confirmation de l’infection au SARS – CoV – 2 ou des personnes qui présentent le résultat d’un test négatif RT – PCR réalisé 72 heures avant l’événement. A la demande du Ministère de la Santé, nous avons ajouté aussi un test antigénique vieux de 24 heures tout au plus à condition que ce résultat soit certifié. »

    Pour ce qui est du secteur de l’HoReCa, Raed Arafat a déclaré qu’une éventuelle ouverture des restaurants à pleine capacité impliquerait l’adoption de certaines conditions d’accès. Une décision finale à ce sujet devrait être adoptée avant le 1er juin. A présent dans les régions où le taux d’incidence est inférieur à 1,5 cas d’infection par mille habitants, les restaurants sont tenus de respecter un taux d’occupation de 50% de la capacité maximale si l’accès n’est pas conditionné. L’interdiction de dérouler des réunions à l’occasion des fêtes, des anniversaires, des événements publics et privés dans des espaces clos ou ouverts reste en place.

  • Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine

    Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine


    A compter du 15
    juin, plusieurs restrictions imposées dans le contexte pandémique seront levées
    en Roumanie, a fait savoir le Comité national pour les situations d’urgence,
    qui s’est réuni jeudi soir avec le gouvernement pour évaluer la situation. Le
    premier ministre Ludovic Orban a parlé avant tout de la situation des personnes
    qui rentreront de l’étranger et qui, jusqu’ici étaient tenues de s’isoler à
    domicile. A partir de la semaine prochaine, la décision concernant leur
    confinement sera prise en fonction du niveau de transmission du coronavirus
    dans le pays de provenance. L’évaluation sera faite par l’Institut national de
    santé publique, sur la base de critères recommandés au niveau européen.






    Le chef du
    gouvernement a expliqué : « Selon cette méthodologie, on accordera un indicateur
    au niveau de transmission, fondé sur le nombre d’infections enregistré dans le
    pays en question les derniers 14 jours. Les personnes qui rentrent des pays avec
    un indicateur inférieur à 5 feront exception à la norme de la quatorzaine. Il
    s’agira donc de pays où le virus n’est pas très répandu, comme l’Autriche par
    exemple, la Bulgarie, la Grèce ou d’autres pays européens. Il est en quelque
    sorte normale de renoncer à cette mesure de confinement qui cause beaucoup de
    problèmes à de nombreux citoyens. De même, le trafic aérien vers et depuis ces
    pays moins touchés par le virus sera repris. »


    C’est toujours à
    partir du 15 juin que les galeries marchandes et d’autres espaces commerciaux
    pourront rouvrir leurs portes, à l’exception des restaurants, cafés, aires de
    jeux pour enfants et salles de cinéma se trouvant à l’intérieur de ces
    galeries. Les traitements balnéaires seront également repris, la Loterie
    Roumaine rouvrira ses bureaux, tout comme les salles de jeux de fortune et les agences
    de paris sportifs. L’accès aux piscines extérieures sera autorisé et le nombre
    des personnes qui pourront pratiquer des activités récréatives en plein air
    augmentera de 3 à 6.






    Par ailleurs, les
    autorités supprimeront le soutien financier accordé aux parents obligés de garder
    leurs enfants en raison de la fermeture des écoles et des maternelles. En
    revanche, les maternelles et les after-schools privés, qui fonctionnaient normalement
    pendant l’été, pourront rouvrir, mais en respectant des conditions
    « extrêmement strictes », a précisé le premier ministre. Quant aux
    compagnies, celles-ci pourront toujours bénéficier de certaines aides accordées
    par l’Etat dans le contexte pandémique jusqu’au 25 octobre.






    Les restrictions
    diminuent, mais l’état d’alerte reste en place. Un décret gouvernemental
    prolongeant l’état d’alerte sera émis la semaine prochaine, a ajouté Ludovic
    Orban.






    Depuis
    l’opposition, le PSD, le parti le plus représenté au Parlement de Bucarest,
    estime qu’il faudrait maintenir juste quelques mesures de prévention et refuse
    déjà de voter en faveur d’un nouvel état d’alerte de 30 jours. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • La Journée de la langue roumaine

    La Journée de la langue roumaine

    Célébrée le 31 août, la Journée de la langue roumaine a été instituée par la loi, il y a six ans. Dans l’exposé des motifs, on affirmait qu’« il ne faut pas marginaliser limportance de la langue roumaine par les tendances actuelles de globalisation, parce quelle est le fondement de lidentité nationale, ayant une importance majeure dans la consolidation dune société forte et unie ». Cette fête est marquée aussi par les communautés roumaines vivant dans les pays voisins, à savoir la Serbie, la Bulgarie, l’Ukraine et la Hongrie.


    Le roumain est parlé à travers le monde par 28 millions de locuteurs, ce qui la situe au cinquième rang parmi les langues romanes, après l’espagnol, le portugais, le français et l’italien. Le samedi 1er septembre, l’Académie roumaine organisera le débat intitulé « Le roumain — notre dot ». Cet événement s’inscrit dans la mission la plus importante de l’Académie, celle de fixer des normes et de cultiver la langue nationale. Une tâche dont elle s’acquitte en rédigeant dictionnaires, grammaires, anthologies de textes, mais aussi en menant des études et recherches, en organisant des sessions scientifiques ou des manifestations culturelles destinées à promouvoir la langue roumaine en tant que facteur identitaire.


    A cette même occasion, les représentations à Madrid, Lisbonne, Istanbul, Tel Aviv, Venise et Chişinău de l’Institut culturel roumain accueillent elles aussi maints événements, dont projections de film, cours de roumain, spectacles de théâtre, débats, ateliers de peinture et foires du livre.


    A Bucarest, la Journée de la langue roumaine est célébrée par l’exposition « Le kiosque à journaux », ouverte dans la Salle appelée « Podul Mogoşoaiei », « Le pont de Mogosoaia », située Avenue de la Victoire. Ouverte le 29 août, cette exposition dédiée à la presse en langue roumaine publiée dans les pays voisins fermera ses portes le 6 septembre. Elle est organisée par l’Institut « Frères Golescu » pour les Roumains de l’étranger, en partenariat avec le Département pour les communautés historiques. Le public aura l’occasion de lire des journaux, des revues et des publications culturelles en langue roumaine parus en République de Moldova, en Bucovine, au Pays de Hertza, au sud de la Bessarabie, en Voïvodine et en Hongrie.


    Depuis 1990, la Journée de la langue roumaine est célébrée aussi en République de Moldova, pays ex — soviétique, à population majoritairement roumanophone. D’ailleurs, la capitale moldave, Chişinău, accueille, ces jours-ci, la 4e édition consécutive du Salon international du livre Bookfest Chişinău. Les maisons d’édition les plus importantes de Roumanie et de République de Moldova sont présentes à cet événement qui vise à renforcer le dialogue culturel entre les professionnels du livre et le public. (Trad.Mariana Tudose)

  • Le mois de la Francophonie 2019 sur des coordonnées roumaines

    Le mois de la Francophonie 2019 sur des coordonnées roumaines

    La tradition est encore une fois respectée: le mois de mars 2019 s’est
    paré d’habits de fête pour célébrer la langue française et les valeurs qu’elle
    porte, partout dans le monde et notamment en Roumanie. Cette année, le mois de
    la Francophonie et son point d’orgue – le 20 mars, la Journée de la
    Francophonie – sont placés sous le slogan « En français, s’il vous
    plaît ! ». Un appel, venant de la Francophonie institutionnalisée, et
    adressé à tous les amoureux et pratiquants de cette langue fondamentale de
    l’évolution de nos sociétés, à faire l’effort d’utiliser des expressions
    françaises à la place de celles issues de l’espace anglophone ! Pour les
    encourager à relever ce défi, les francophones de Roumanie bénéficient d’une vaste
    panoplie d’événements, organisés à leur intention par de nombreuses entités,
    francophones aussi, dont l’Institut français de Roumanie. Passage en revue avec Raisa Vlad, professeure de français à l’Ecole Centrale de Bucarest, et Jacques Uberti, chargé de mission pour le français à l’Institut français de Roumanie, au micro d’Ileana Ţăroi.



  • Début de la Saison croisée Roumanie-France

    Début de la Saison croisée Roumanie-France

    En présence des présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, lancement de la Saison croisée Roumanie-France à Paris – événement figurant sur la feuille de route du Partenariat stratégique bilatéral, et qui englobe des centaines de projets jusquau 14 juillet. La Saison propose au public des événements culturels, mais aussi dans les domaines de léducation, de linnovation et de lentrepreneuriat, de la gastronomie, du tourisme, du sport et de la coopération entre collectivités locales. Le but, cest de faire connaître et de renforcer les relations entre les deux pays.



    Lesprit de la Saison Roumanie-France 2019 est illustré par les affiches sous lesquelles elle est présentée sur sa page Internet – Edith Piaf dans les bras du comte Dracula pour la version en français, respectivement Napoléon aux côtés de Maria Tănase pour la version en roumain du site, avec le slogan commun : « Oubliez vos clichés ! » « LADN de la Saison croisée Roumanie-France, cest lEurope, la francophonie et un regard sur lavenir de nos relations bilatérales et de la place du couple franco-roumain en Europe » ; cest ainsi que Jean-Jacques Garnier, le commissaire général en charge de la partie française de la Saison, a résumé les événements. « Il y a beaucoup de clichés et un véritable manque de connaissance entre ces deux pays. Mais noublions pas que 25% des Roumains parlent ou écrivent le français et 75% des élèves de Roumanie étudient le français jusquà la fin du lycée », a-t-il ajouté.



    LAtelier Brâncuşi avec une installation de Mihai Olos, le dialogue créé entre Matisse et le peintre roumain Theodor Pallady autour de la « Blouse roumaine », ainsi que 50 œuvres dAndrei Cădere (1934-1978) qui seront exposées dans les collections permanentes – ne sont que quelques-unes des œuvres culturelles de la Saison de la Roumanie au Centre Pompidou. Les visiteurs pourront également découvrir une installation signée Adrian Ghenie, dont les œuvres ont révolutionné lart contemporain au niveau mondial. Au printemps, deux autres expositions seront inaugurées : Ciprian Mureşan et Şerban Savu à lAtelier Brâncuşi, mais aussi la monographie de lœuvre dIsidore Isou (1925 – 2007).



    Au printemps, les événements emménageront en Roumanie, le lancement officiel de la Saison France-Roumanie 2019 à Bucarest étant prévu les 18-21 avril. Cest la première Saison que la France organise avec un Etat de lUE. Les organisateurs – lInstitut français et lInstitut culturel roumain, aux côtés des gouvernements des deux pays – affirment que le choix de la Roumanie sest imposé comme une évidence, vu la conjoncture favorable : la Roumanie présidera pour la première fois le Conseil de lUE, dans la première moitié de 2019. En même temps, la Saison marque le Centenaire de la création de la Roumanie moderne, le 1er Décembre 1918, ainsi que 100 ans depuis la fin de la Première Guerre mondiale.


    Trad. : Ligia

  • 19.03.2017 (mise à jour)

    19.03.2017 (mise à jour)

    Francophonie – A l’occasion de la fête internationale de la Francophonie, le ministère roumain des AE organisera, lundi, deux manifestations du domaine de la diplomatie publique. D’abord, Place de la Francophonie de Bucarest aura lieu la cérémonie d’inauguration du buste de Leopold Sedar Senghor, co-fondateur de la Francophonie institutionnelle et prestigieuse personnalité politique et culturelle du Sénégal. Cette inauguration parachèvera le monument appelé Place de la Francophonie, unique en Europe, datant de 2013. Ensuite, une Soirée de la Francophonie sera organisée au Théâtre National de Bucarest, avec au programme – un concert de l’Orchestre roumaine de la jeunesse et la remise des Prix de la Francophonie de la part du Groupe des Ambassades, Délégations et Institutions Francophones de Roumanie. En tant qu’Etat membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la Roumanie célèbre elle aussi, tous les 20 mars, la Journée Internationale de la Francophonie.

    Politique – Le Congrès extraordinaire de l’Alliance des Libéraux et de Démocrates (ALDE), partenaire du Parti Social-Démocrate (PSD) dans la coalition au pouvoir à Bucarest, aura lieu le 21 avril, date à laquelle sera élu un président unique de la formation. L’annonce a été faite dimanche par un des actuels co-présidents du parti et chef du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. Celui-ci a également fait savoir qu’il se porterait candidat à la présidence du parti. Le second chef de l’Alliance est le ministre de l’Environnement, Daniel Constantin. Ce dernier accuse M Tariceanu s’avoir organisé dimanche une réunion qui ne correspondait pas au statut du parti, ce que M Tariceanu dément. Selon les agences de presse, il y avait un désaccord entre les deux au sujet de la date du Congrès. M Tariceanu souhaitait l’organiser au plus vite, fin avril, alors que M Constantin proposait que les élections à l’intérieur du parti commencent dans les filiales du parti sur l’ensemble du pays et que ce soient les organisations départementales qui décident du futur président du parti.

    Gymnastique – La gymnaste roumaine Cătălina Ponor a remporté dimanche les finales à la poutre et au sol de la Coupe du monde de Bakou, en Azerbaïdjan. Triple championne olympique à Athènes en 2004, la Roumaine a devancé en finale à Bakou Emily Little d’Australie et Marina Nekrasova d’Azerbaïdjan. Cătălina Ponor est la seule sportive de la délégation roumaine arrivée au dernier acte. 120 gymnastes de 21 pays participent à la Coupe du monde individuelle de gymnastique de Bakou. Cette compétition sportive offre un premier repère sur l’état des préparatifs pour les compétitions européennes qui auront lieu en avril à Cluj-Napoca, dans le centre de la Roumanie.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de Roumanie a vaincu dimanche, à domicile, l’équipe de Géorgie, remportant ainsi la coupe « Antim Ivireanu » accordée à l’équipe gagnante dans les matchs directs. De même, ce dernier match de l’actuelle édition du Rugby Europe Championship était considéré comme une véritable finale. Auparavant, les sportifs roumains avaient vaincu les Belges, les Russes et les Espagnols, mais ils se sont inclinés devant les Allemands. Rappelons que les matches comptant pour le Rugby Europe Championship constituent également un critère de qualification pour la Coupe du monde 2019, au Japon.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures la météo restera plutôt mitigée en Roumanie. Le ciel sera couvert sur la plupart du territoire. On attend des précipitations mixtes en montagne et de la pluie sur le nord et le centre. Le vent soufflera avec force, surtout en montagne, les rafales pouvant atteindre les 55 – 65 km/h, voire plus dans le sud. Les températures maximales iront de 5 à 21°.

  • Défis de l’an 2017

    Défis de l’an 2017

    Pour une analyse des défis qui se posent devant cette année 2017, nous avons invité au micro Iulian Chifu, directeur du centre de prévention des conflits. Par ordre chronologique, le premier événement notable est le début du mandat de l’administration Donald Trump, à Washington. Le nouveau chef de la Maison Blanche a fait savoir entre autres son intention de retirer les Etats-Unis du Partenariat transpacifique. Il a également promis de réviser et remplacer le système de santé Obamacare et d’annuler les politiques en matière d’énergie propre mises en place par l’Administration Barack Obama. Compte tenu de son comportement, le 45e président des Etats-Unis ne tardera pas à se faire remarquer par des actions spécifiques, note le journal Financial Times. Selon cette publication, la première rencontre de Donald Trump avec le président russe, Vladimir Poutine sera suivie attentivement, d’autant que les services secrets américains soupçonnent ce dernier d’avoir contribué à la victoire d’ailleurs inattendue du candidat républicain.

    Quant au mandat de Donald Trump, Iulian Chifu estime que : C’est un fait très important, car il s’agit de l’administration américaine. D’autre part, il faut préciser clairement que les administrations ne modifient pas de manière substantielle la politique extérieure de sécurité et de défense d’un pays. Elle ne fait que changer l’ordre des priorités et peut-être nuancer l’approche de certaines choses, puisque la base de données du système administratif dans son ensemble reste la même. Nous allons voir quelle sera la part de continuité ou au contraire de nouveauté dans les démarches de l’administration Trump .

    Les intentions de Trump de restaurer les relations avec la Russie vont mettre au jour les faiblesses des alliés européens des Etats-Unis. Ces alliés se retrouveraient dans l’impossibilité de se défendre tout seuls si Washington manquait à ses engagements en matière de sécurité ». C’et ce qu’écrivait dans un éditorial du « Washington Post » Judy Dempsey, chercheur au sein de l’organisation Carnegie Europe de Bruxelles et journaliste spécialiste de politique étrangère. Même si plus d’une administration américaine avait recommandé à l’Europe de majorer ses budgets de la Défense, écrit Judy Dempsey, les leaders de l’UE ont pris peu de mesures en ce sens. Les attentats terroristes de ces derniers temps en témoignent largement. L’activation par la première ministre britannique Theresa May de l’article 50 du Traité de l’UE, qui devrait avoir lieu en mars prochain au plus tard, est un autre événement majeur. Suite au Brexit décidé par les Britanniques, l’UE se verra privée d’un de ses membres dont l’expérience est très vaste dans les domaines de la défense et de la sécurité.

    En plus, c’est une situation qui du fait de son caractère inédit soulève des points d’interrogation, précise l’analyste Iulian Chifu : Le Brexit représente un gros problème pour l’UE, d’autant que l’on n’a pas vraiment une idée claire de ce qu’il supposera. C’est pour la première fois qu’un Etat membre sort de l’Union et il paraît que cette expérience ne sera pas forcément la plus favorable. Il suffit de penser aux prémisses du Brexit et à la délocalisation de nombre d’industries, qui vont quitter l’espace européen. Par ailleurs, la négociation envisagée par les eurosceptiques et par ceux qui ont généré le Brexit semble être une utopie. En clair, ils pensent qu’il leur serait possible de rester sur le marché unique et de bénéficier de tous les avantages qui en découlent, dont la libre circulation des biens et des services, tout en entravant l’accès des travailleurs étrangers au marché britannique de l’emploi. A mon avis, le Brexit est un point d’interrogation, car il représente une expérience nouvelle. Reste à voir comment elle sera vécue par le Royaume – Uni pas dans l’immédiat mais durant les négociations et surtout au moment de la séparation effective de l’UE.

    2017 est pour la France une année électorale, les Français devant élire un nouveau président. Alors que le président en exercice, François Hollande, a fait savoir qu’il ne briguerait pas de second nouveau mandat, les enquêtes d’opinion donnent largement favorite Marine Le Pen, la chef de file de l’extrême droite française. Iulian Chifu : La situation est inédite. Le parti socialiste, avec son candidat Emmanuel Valls, ancien premier ministre, occupe la quatrième place dans les préférences des électeurs, tandis que le mouvement politique nouveau de centre-droit, lancé par Emmanuel Macron semble avoir de grandes chances de qualification au second tour, devançant même le parti de Marine Le Pen. Enfin, le candidat de la droite, François Fillon, est crédité du plus grand nombre d’intentions de vote dans les conditions où il partage nombre de points communs avec Marine Le Pen. Il s’agit d’éléments relevant plutôt de l’extrême droite. Ils ne vont pas jusqu’ à prôner la sortie de l’UE, ce dont Le Pen se fait un titre de gloire, mais concernent ont trait par exemple à la libre circulation et aux relations avec la Fédération de Russie.

    Sur la liste des événements importants qui auront lieu en 2017 figurent aussi les élections en Allemagne, la situation en Syrie et l’implication de Moscou dans ce conflit ou encore le prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra à Bruxelles, au lendemain d’une réunion des ministres de la Défense. (Corina Cristea)

  • Le mois du Danube

    Le mois du Danube

    Sur proposition des pays danubiens, le 29 juin est fêtée chaque année la Journée internationale du Danube, sous les auspices de la Commission internationale pour la protection de ce fleuve. Vu l’importance de l’information et d’une prise de conscience de la population ainsi que de l’implication de celle-ci dans les efforts de conservation et de protection du Danube, le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts a décidé que cette année les manifestations consacrées à cet événement se déroulent du 10 juin au 10 juillet, donc pendant tout un mois qui s’appelle « Le mois du Danube ».

    Des activités consacrées à la Journée du Danube se déroulent dans tous les pays danubiens, marquant leur volonté commune d’unir leurs forces afin de protéger ce fleuve unique.

    Olimpia Negru, secrétaire d’Etat au ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, explique : « Le 10 juin, toutes les administrations et systèmes de gestion des eaux riverains du Danube ont démarré des activités consacrées à cette fête. Y participent des écoles et des maternelles. Au programme des festivités figurent également des spectacles, dont certains donnés par les enfants. « Être actif pour le Danube » est le slogan de cette année. Cette année, la journée du Danube a été marquée une semaine plus tôt : le 23 juin. Le ministre de l’Environnement a participé au principal événement organisé à cette occasion, à Giurgiu, ville port sur le Danube. »

    La journée du Danube a été fêtée depuis 2004 et elle marque la signature, le 29 juin 1994, à Sofia, de la Convention sur la coopération pour la protection et l’utilisation durable du fleuve. Le Danube et ses affluents représentent un des plus importants systèmes aquatiques européens et une importante source d’alimentation en eau potable, pour l’irrigation et pour l’industrie pour les 80 millions d’habitants des régions riveraines.

    Afin de développer l’immense potentiel économique du Danube, la Commission européenne a proposé, dès 2010, une stratégie globale pour la région du Danube, qui compte 8 Etats membres et 6 autres pays européens. La stratégie vise à améliorer la navigation, la qualité de l’eau, la coopération sécuritaire dans la région et favoriser le développement du potentiel touristique du fleuve. (Trad. : Dominique)