Tag: examens

  • 22.06.2021

    22.06.2021

    Coronavirus en Roumanie – 41 nouveaux cas d’infection au SARS Cov 2 ont été rapportés ce mardi en Roumanie sur quelque 17.600 tests effectués, ce qui constitue un taux des résultats positifs de 0,27%. Quatre décès en 24 heures ont également été rapportés, alors que 151 malades sont actuellement en réanimation. Par ailleurs, les représentants de l’OMS soulignent que le variant Delta du coronavirus, celui apparu en Inde est le plus viral et le plus puissant de tous ceux identifiés jusqu’ici. Ils affirment que les personnes les plus vulnérables seraient les plus touchées, notamment dans les régions à faible taux de vaccination. L’unique manière d’empêcher la propagation du coronavirus est l’immunisation d’un nombre élevé de personnes, mais aussi la majoration du nombre de tests effectués, soulignent les spécialistes. En Roumanie, les autorités n’ont rapporté que 26 cas d’infection au variant Delta du coronavirus, associés tous à des foyers où il y a des citoyens indiens.

    Avocat du peuple – Aujourd’hui c’est la fin de la période durant laquelle les partis de Bucarest peuvent déposer des propositions de candidat aux fonctions d’avocat du peuple, l’équivalent roumain du défenseur des droits de France. Cette fonction est désormais vacante après la destitution de Renate Weber par le Parlement. Les propositions seront analysées mercredi par les commissions juridiques du parlement. Le plus probablement, c’est toujours mercredi que le Parlement se réunira dans le cadre d’une séance plénière pour analyser les propositions déposées jusqu’ici. Les représentants de la majorité ont reproché à Renate Weber d’avoir transgressé la loi fondamentale afin de servir les intérêts de ceux qui l’avaient nommée, soit le pouvoir de l’époque du PSD. Les mêmes sociaux-démocrates, en opposition actuellement affirment que la destitution de Renate Weber n’a été qu’une exécution publique. Le PSD a annoncé avoir contesté à la Cour Constitutionnelle la décision du Parlement de révoquer Renate Weber de ses fonctions d’avocat du peuple. Le tribunal constitutionnel analysera la saisine des sociaux-démocrates le 29 juin.

    Examens – En Roumanie plus de 130 mille collégiens en terminale participent cette année à l’Evaluation nationale. L’examen a commencé aujourd’hui par l’épreuve écrite en langue et littérature roumaine. Jeudi, c’est l’épreuve de mathématiques, alors que l’épreuve de langue et littérature des minorités nationales est prévue pour vendredi. Les résultats finaux seront publiés le 4 juillet. La moyenne générale obtenue durant l’Evaluation nationale compte pour 80% de la note finale nécessaire à l’admission au lycée. Cette année aussi, l’évaluation nationale se déroule dans des conditions adaptées à la pandémie. Des mesures de distanciation sont imposées et les écoles ont mis au point des circuits de déplacement et des règles d’hygiène spéciales alors que le port du masque de protection est obligatoire.

    Commémoration – Israël et la Roumanie commémorent cette semaine les victimes du pogrom d’Iasi dans le nord-est de la Roumanie qui a eu lieu en 1941. Le musée du peuple juif de l’Université de Tel Aviv, unique au monde a accueilli l’événement organisé par l’ambassade de Roumanie en Israël à l’occasion aux 80 ans écoulés depuis le pogrom d’Iasi. C’est le premier événement auquel participe aussi le nouveau ministre israélien en charge de la diaspora, Nachman Shai. L’ambassadeur de Roumanie, Radu Ioanid a présenté des fragments d’un documentaire des chercheurs de l’Institut national d’étude de l’Holocauste « Elie Wiesel » de Bucarest. Le pogrom d’Iasi a été un des plus violents de l’histoire des Juifs de Roumanie, initié par le régime du général Ion Antonescu, allié à l’Allemagne nazie. Plus de 13 mille Juifs ont été tués à l’époque.

    Météo – Les météorologues roumains ont émis une alerte à l’instabilité et à l’inconfort thermique valable jusqu’à la nuit de vendredi à samedi. Des pluies torrentielles et des orages avec des phénomènes électriques et de la grêle sont attendus sur la majorité des régions, mais surtout sur le relief. Entre temps, les températures devraient grimper jusqu’à des maximas allant de 25 à 35 degrés, ce qui ne fera qu’augmenter l’inconfort thermique, à cause de l’humidité. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

    Foot – L’Autriche a battu l’Ukraine lundi dans la soirée sur l’Arène nationale de Bucarest durant le dernier match du groupe C de l’Euro 2020 et s’est qualifiée pour la première fois aux huitièmes de finale d’un championnat européen de foot. Le stade bucarestois a accueilli trois des matchs du groupe C. Le dernier match de l’Euro 2020 accueilli par Bucarest est une huitième de finale qui aura lieu le 28 juin. Lundi également, les Pays-Bas ont disposé de la Macédoine du nord sur le score de 3 buts à 0. Déjà qualifiées aux huitièmes de finale la Belgique a battu la Finlande. Le Danemark s’est également qualifiée après la victoire contre la Russie.

  • 24.05.2021

    24.05.2021

    Détournement – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest s’est déclaré profondément inquiet quant à la démarche inadmissible des autorités du Belarus qui ont forcé un avion de ligne qui opérait le vol Athènes – Vilnius à se poser sur l’aéroport de Minsk. Bucarest condamne fermement cette opération. Le ministère des Affaires Etrangères roumain a qualifié l’incident comme extrêmement grave et a transmis aux autorités du Belarus de permettre à toutes les personnes à bord à continuer immédiatement et en toute sécurité leur voyage. Des agents des services de sécurité bélarusses (KGB) sont soupçonnés de s’être trouvés dans l’avion de Ryanair détourné par les autorités bélarusses, qui ont arrêté un opposant présent a bord, a affirmé lundi le patron de la compagnie aérienne irlandaise, Michael O’Leary. Roman Protassevitch, 26 ans, ancien rédacteur en chef de l’influent média d’opposition bélarusse Nexta, a été interpellé dimanche après-midi à la suite de l’atterrissage d’urgence à l’aéroport de Minsk de l’avion, à la suite d’une fausse alerte a la bombe.

    Réunion de l’UE – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis participe aujourd’hui et demain à Bruxelles, à la réunion extraordinaire des leaders européens. Les principaux sujets à l’ordre du jour : la coordination au niveau de l’UE dans le contexte de la pandémie de Covid 19, la lutte contre les changements climatiques, les relations de l’Union avec la Russie et le Royaume Uni. Au sujet de la pandémie de Covid 19, le chef de l’Etat se déclare favorable à une coordination étroite entre les Etats membres et au maintien d’une approche vigilante à l’avenir aussi. Klaus Iohannis plaidera pour la mise en œuvre rapide des pass sanitaires numériques à condition qu’elles n’influencent le droit des citoyens à la libre circulation. Pour ce qui est de la lutte contre les changements climatiques, le chef de l’Etat roumain soulignera le besoin de créer un cadre légal flexible, censé permettre aux Etats membres d’identifier les meilleures solutions pour atteindre l’objectif de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre des nouveaux cas de Covid-19 est toujours à la baisse en Roumanie. 230 cas d’infection en 24 heures ont été rapportés ce lundi, soit le niveau le plus bas depuis début juin 2020, selon les chiffres les plus récents rapportés par le Groupe de Communication Stratégique. 36 malades sont décédés ces dernières 24 heures en Roumanie, alors que 580 personnes infectées sont en réanimation. De plus en plus d’hôpitaux du pays réorganisent leur activité sur la toile du fond d’une baisse constante du nombre de malades infectées au nouveau coronavirus. Parallèlement, la campagne d’immunisation se poursuit au niveau national. Depuis décembre dernier et le début de la campagne d’immunisation et jusqu’à présent, plus de 7,3 millions de doses de vaccin ont été administrées à plus de 4 millions de personnes, dont près de 3,2 millions ont reçu aussi la deuxième dose.

    Plan national de relance et de résilience – C’est une semaine décisive pour le Plan national de relance et de résilience, qui doit être remis à la Commission européenne pour que la Roumanie puisse accéder à près de 30 milliards d’euros destinés au développement. La forme finale du document, avec tous les détails concernant la mise œuvre, devrait être achevée avant la fin du mois. Par ailleurs, le principal parti d’opposition exige au gouvernement de présenter ce plan au Parlement sinon les sociaux-démocrates menacent de ne pas voter en faveur d’un traité européen censé augmenter la contribution des Etats membres au budget de l’Union et qui a besoin d’une majorité de deux tiers au Parlement de Bucarest. Par ailleurs, les Commissions juridiques du Parlement devraient se réunir mardi pour analyser les rapports d’activité de Défenseur des droits pour les années 2019 et 2020. Le Sénat doit débattre également et voter le projet de loi relatif aux réseaux d’Internet à haut débit 5G. Aux termes de cette loi, les fournisseurs de télécoms pourraient utiliser dans leurs réseaux uniquement des technologies et des équipements conformément à l’avis émis par le Conseil suprême de défense de la Roumanie.

    Education – Les examens nationaux, soit l’évaluation des écoliers en fin de collège et le baccalauréat, se dérouleront aux dates établies et en présentiel, a annoncé le ministre roumain de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu. Au mois d’août, les écoles pourront organiser des cours de rattrapage et les professeurs sont encouragés à organiser des colonies de vacances et des excursions. Rappelons-le, au milieu de la semaine dernière, tous les élèves de la Capitale et des localités et des localités où le taux d’infection au SARS CoV 2 est de moins d’un cas par mille habitants, les écoliers sont rentrés dans les salles de classe. Il s’agit de 93% du total des élèves de Roumanie, soit quelque 3 millions de personnes.

    Météo – Il fait beau et les températures sont assez élevées pour cette période de l’année, notamment sur le sud de la Roumanie, alors que sur le reste du territoire, elles tournent autour des moyennes pluriannuelles. Ciel variable, couvert avec des pluies notamment en montagne. Les maxima de la journée iront de 19 à 29 degrés. 25 degrés et un superbe soleil en ce moment à Bucarest.

  • L’école roumaine, le scénario post-pandémie

    L’école roumaine, le scénario post-pandémie

    L’école roumaine fait de son mieux pour
    retrouver la normalité d’avant la pandémie. Les examens nationaux auront lieu
    aux dates prévues, en présentiel, quelle que soit la situation, a fait savoir
    le ministre Sorin Cîmpeanu dans une interview pour une télévision privée. Deux
    sessions seront organisées, tant pour l’évaluation des élèves en année
    terminale de collège, que pour le Bac.






    L’évaluation nationale des élèves qui
    terminent le collège démarrera le 22 juin. Les élèves qui ne pourront pas s’y
    présenter, auront une seconde session d’examens à leur disposition deux
    semaines plus tard. Puis, le Bac démarrera cette année le 28 juin, alors que sa
    seconde session est prévue à la mi-août.






    Qui plus est, le ministre Sorin Cîmpeanu
    se dit optimiste quant à la rentrée 2021, le 13 septembre prochain, qui devrait
    se faire avec tous les élèves présents dans les salles de classe. D’ici là, le
    ministre encourage l’organisation des colonies de vacances qui comportent aussi
    des classes de récupération de la matière de cette année scolaire, afin de
    récupérer les retards causés par la fermeture des écoles et le passage à
    l’enseignement en ligne.






    Entre temps, seulement 7 % du total des
    élèves roumains suivent toujours des cours en ligne. La semaine dernière, 100
    000 élèves de collège et de lycée ont pu finalement rentrer dans les salles de
    classe sur toile de fond de la baisse des cas de contamination au coronavirus.
    Toujours selon les données officielles, sur les quelque 2 millions 700 mille élèves
    qui pouvaient faire des cours en présentiel, 270 étaient confirmés positifs au
    coronavirus. En même temps, parmi les 16-18 ans, plus que 55 000 jeunes se sont
    déjà fait vacciner.






    Bien qu’il ne soit pas l’adepte de
    l’éducation à distance, le ministre Sorin Cîmpeanu admet quand même l’existence
    d’un aspect positif de cette période de pandémie : l’amélioration des
    compétences numériques des enfants et des enseignants. On s’est aussi rendu
    compte combien l’enseignement numérique est important, là où c’est une solution
    adéquate, constate aussi le ministre. Il n’arrête pourtant pas de mettre en
    évidence les pertes majeures causées par le fait que les cours ont été si
    longtemps dispensés en ligne cette dernière année en Roumanie.






    Sorin Cîmpeanu : « A part
    les pertes éducationnelles, il y a eu des difficultés au niveau des troubles
    socio-émotionnels, tels l’anxiété. De tels troubles sont à constater après
    cette période de crise tant en Roumanie, que dans tous les autres pays. Sans
    doute, il est impossible de récupérer des pertes si grandes, dans les 5
    semaines de cette année scolaire qui nous restent. Mais il faut tenter de les
    récupérer. Et je suis persuadé que les enseignants sont conscients du fait
    qu’il est impossible de récupérer des mois entiers dans quelques semaines.
    C’est pourquoi ce rattrapage doit se faire graduellement. »







    A noter aussi que les enseignants sont
    la catégorie socio-professionnelle comptant le plus de vaccinés en Roumanie.
    Les données officielles font état de 160 000 salariés du système de
    l’enseignement qui ont été immunisés, alors que le ministère de l’Education
    envisage de créer des caravanes de la vaccination, notamment pour le milieu
    rural, où le taux d’immunisation est visiblement inférieur à celui du milieu
    urbain. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Changements dans la structure de l’année scolaire

    Changements dans la structure de l’année scolaire

    Insuffisamment financé, tout comme le système sanitaire, le mammouth roumain de l’éducation nationale a beaucoup souffert à cause de de la pandémie de Covid 19. Au manque de fonds est venu s’ajouter le manque de vision de nombreux ministres qui ont géré ce secteur, devenu progressivement une sorte de Cendrillon du cabinet de Bucarest. Le nouveau coronavirus n’a fait qu’empirer les problèmes auxquels l’école roumaine se confrontait déjà. Par rapport à d’autres Etats européens, la Roumanie a privilégié l’enseignement à distance – une nouveauté absolue pour les élèves, les enseignants et les parents, d’où les problèmes issus d’une telle démarche. Nombre d’experts ont averti à de nombreuses reprises que l’école exclusivement en ligne était fatigante, inefficace et non soutenable sur le long terme.

    La situation a été carrément dramatique pour de nombreux élèves, notamment des milieux les plus démunis, qui n’ont pas eu du tout accès à l’éducation par manque d’ordinateurs, de tablettes et de connexion à Internet. Si son prédécesseur Monica Anisie avait privilégié l’enseignement en distanciel, l’actuel ministre de tutelle a une autre vision, qu’il a expliquée dans une récente interview pour la radio publique roumaine. Sorin Câmpeanu a reconnu que l’enseignement roumain n’était pas préparé de plusieurs points de vue à fonctionner intégralement dans l’espace virtuel. A son avis, les écoles devraient être les dernières à être fermées et uniquement si la situation épidémiologique l’impose. « L’école est un élément essentiel. L’absence de l’école engendre de nombreuses pertes à tous les niveaux », disait-il dans une interview.

    Or, ouvertes physiquement le 8 février, après presqu’une année d’activité à distance, les écoles risquent à nouveau de fermer dans le contexte de la troisième vague de la pandémie. Afin d’éviter un tel scénario, le ministre Câmpeanu a proposé de prolonger les vacances de printemps pour y inclure les fêtes pascales, tant pour les orthodoxes que pour les catholiques. Voilà donc qu’un mois de vacances s’annonce pour les élèves et lycéens, du 2 avril au 4 mai.

    Les autorités tentent ainsi de réduire les déplacements durant une nouvelle vague de la pandémie de coronavirus. Autrement dit pour tous les élèves et lycéens à l’exception de ceux en année terminale de collège et de lycée, le deuxième semestre devrait s’achever plus tard, le 2 juillet, au lieu du 18 juin. Les examens de l’Evaluation nationale que les collégiens doivent passer pour accéder au lycée se dérouleront du 5 au 8 juillet. En revanche, la date du Baccalauréat demeure inchangée, avec des épreuves écrites déroulées en présentiel du 28 juin au 1er juillet, alors que l’admission aux universités est prévue comme d’habitude durant l’été.

    En attendant les vacances, les écoles demeurent ouvertes aussi dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid 19 dépassé les 6 cas par mille habitants et le passage à l’enseignement exclusivement en ligne aura lieu uniquement après l’institution de la quarantaine dans ces régions. Entre temps, nombre de familles roumaines sont mises en difficulté à cause de cette décision puisqu’elles sont obligées soit de trouver des solutions pour la garde de leurs enfants durant le mois d’avril, soit de repenser leurs plans pour les vacances d’été.

  • Les écoles rouvriront leurs portes à partir du 8 février ?

    Les écoles rouvriront leurs portes à partir du 8 février ?

    Les élèves roumains continueront les cours en ligne pendant les trois semaines restantes de ce premier semestre, après quoi la situation pourrait changer. Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, s’est dit confiant quant à une possible réouverture des écoles et des maternelles à partir du 8 février, d’une manière ou d’une autre. Le sujet a dominé les discussions que le chef de l’Education nationale a eues jeudi avec les représentants des enseignants, des syndicats, des associations de parents d’élèves et d’élèves.

    A cette occasion, M Cîmpeanu a reconnu que tout dépendait de l’actuel contexte pandémique qui pourrait permettre soit la réouverture intégrale des établissements scolaires, soit une réouverture partielle, uniquement dans les régions où l’indice de contamination est faible. Sur l’ensemble des structures éducationnelles, la priorité est représentée par les écoles primaires et les maternelles où la formation à distance reste problématique. Une autre priorité, ce sont les examens nationaux – le Brevet et le Baccalauréat – que les élèves en troisième et en terminale sont censés passer.Le ministre de l’Education a précisé qu’il se ferait une priorité d’offrir à tous ces élèves la possibilité de soutenir en présentiel non seulement les examens réels, mais aussi ceux blancs pour savoir quel est le niveau réel d’informations acquises pendant tous ces mois d’école en ligne.

    Par la suite, le ministère pourrait modifier le programme scolaire, en fonction de la manière dont les élèves ont assimilé les informations que les professeurs ont transmises en ligne. Sorin Cîmpeanu s’est engagé à rendre publiques toutes ces informations d’ici le 15 février, date avant laquelle le ministère décidera aussi sous quelle forme les examens seront organisés cette année. Aux dires du ministre, les problèmes auxquels se confronte la formation à distance sont plutôt « structurels, pas circonstanciels » et tous les Etat s’y heurtent. La santé des élèves et des professeurs est très importante. Toutefois, il faut penser aussi à rattraper les retards que l’école en ligne a engendrés, surtout dans le cas des élèves censés passer des examens à la fin de cette année scolaire.

    A l’heure où l’on parle, on attend à ce que les Inspections scolaires annoncent les listes des enseignants qui souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19. Selon les sondages, moins de 50% d’entre eux sont prêts à le faire. Les représentants des syndicats de l’Education nationale souhaitent être tenus au courant de la campagne d’immunisation, sans que celle-ci soit obligatoire. Par ailleurs, les associations de parents d’élèves ont réclamé la majoration de l’enveloppe budgétaire allouée à l’Education. Le ministre de tutelle a pour sa part exprimé son souhait de répertorier dans un registre unique tous les diplômes obtenus au niveau national, soient-ils de Baccalauréat, de Maîtrise, Master ou Doctorat. Ce serait ainsi plus facile de vérifier la véridicité de ces documents et d’écarter le soupçon de plagiat qui plane souvent sur le système de l’Education nationale. Une idée soutenue aussi bien par les représentants des étudiants qui souhaiteraient également la mise en place d’une plate-forme unique pour la gestion au niveau national de toutes les demandes d’inscription et d’admission au système universitaire. « L’Education reste la priorité pour ce gouvernement », a conclu le ministre Sorin Cîmpeanu. (Ioana Stancescu)

  • 06.07.2020

    06.07.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, les chiffres les plus récents rapportés par le Groupe de Communication stratégique font état de quelque 29.000 infections au nouveau coronavirus. La plupart des cas ont été enregistrés au département de Suceava, dans le nord-est et à Bucarest. Sur les personnes dépitées positives plus de 20 mille ont été déclarées guéries et ont quitté les hôpitaux. Jusqu’ici 1750 personnes sont décédées en Roumanie à cause du coronavirus. Le ministre de la Santé, Nelu Tataru a annoncé que le projet de loi qui remplit les demandes de la Cour Constitutionnelle pour ce qui est de l’institution de mesures de quarantaine et d’isolement des personnes infectées était prêt et serait mis à l’ordre du jour de la réunion du gouvernement d’aujourd’hui. A son avis, le nouveau projet respectera les recommandations de la Cour Constitutionnelle et présentera des définitions plus claires pour plusieurs expressions médicales. Les juges de la Cour ont décidé que les mesures telles l’isolement, la quarantaine et l’hospitalisation obligatoires ne pouvaient pas être décidées uniquement sur l’ordre du ministre. Nelu Tataru a appelé la population à respecter les règles sanitaires et le personnel médical à expliquer aux malades leur situation et les effets de l’infection au nouveau coronavirus. Il a également dit que le report des mesures de relâchement qui devaient entrer en vigueur à partir du 1er juillet a été déterminé par la hausse du nombre de cas d’infections ces trois dernières semaines.

    Unifarm – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban se rend aujourd’hui devant le plénum de la Chambre des députés pour s’exprimer au sujet de l’achat de masques de protection opéré par la compagnie d’Etat Unifarm durant l’état d’urgence. Il répondra aux accusations visant les liens entre l’exécutif libéral et le directeur suspendu d’Unifarm, Adrian Ionel accusé par les procureurs anticorruption de prise de pots de vin. La plus importante force politique de l’opposition, le PSD, demande si la prolongation de l’état d’urgence n’a été demandée par le gouvernement afin de justifier le port du masque et par conséquent d’encourager les ventes de masques en grande quantité et à des prix jugés exagérés. Le premier ministre déclare ne pas avoir des informations sur le déroulement chez Unifarm de procédures illégales, mais la tentative de relier le gouvernement à cette compagnie et à des actes présumés de corruption n’était qu’une manipulation. Le premier ministre sera invité aussi aux auditions au sein de la Commission parlementaires d’enquête sur les achats déroulés durant l’état d’urgence. Le mois dernier, le directeur d’Unifarm a été placé sous contrôle judiciaire. Selon les procureurs il aurait demandé un pot de vin de 750 mille euros pour attribuer un contrat de marché public visant l’achat de masques et de combinaisons de protection. La DNA a également dévoilé le fait que M Ionel occupait ces fonctions illégalement depuis 2016.

    Examens – En Roumanie 141 lycéens en Terminale participent à une session spéciale de l’examen de Baccalauréat, qui commence aujourd’hui. Selon les chiffres transmis aux inspections scolaires, dans neuf départements, les épreuves écrites ne seront pas organisées. Cette session spéciale commence par l’épreuve écrite de roumain et s’achève jeudi par l’épreuve écrite de langue et littérature maternelle pour les lycées des minorités nationales, alors que les premiers résultats seront publiés vendredi. Le taux de réussite à la session juin-juillet de l’examen national de baccalauréat après la solution des contestations a été de 64,5%. De nombreux jeunes peuvent désormais s’inscrire aux universités qui organisent des sessions d’admission, dont certaines enligne Parmi les critères de sélection figurent les moyennes des quatre années de lycée et la note au baccalauréat.

    Météo – Températures élevées en Roumanie avec un indicateur d’inconfort thermique accentué notamment dans le sud et le sud-est. Des épisodes d’instabilité accentuée sont possibles sur une grande partie du territoire, avec des orages, des pluies à verse, des chutes de grêle. Les quantités d’eau dépasseront par endroits les 40 litres/mètre carré. Les températures vont de 27 à 36 degrés sur le sud. 33 degrés et du soleil à Bucarest.

  • Campagne de soutien aux élèves de collège et de lycée

    Campagne de soutien aux élèves de collège et de lycée

    Cette année, les collégiens et les lycéens en année terminale se sont préparés pour les examens de fin de cycle dans des conditions spéciales. En plus, ils ont été privés des festivités traditionnelles organisées justement pour marquer la fin de leurs études respectives. L’Association « Proacta EDU », en partenariat avec le ministère de l’Education et de la recherche, a lancé la campagne « Moi, je peux », destinée à ces élèves.

    Voici les explications de Nicoleta Larisa Albert, présidente fondatrice de l’Association « Proacta EDU » : « L’idée de créer cette association fait suite à un projet que nous avons démarré au début de la pandémie. Intitulé « Ambassadeur pour la communauté », il visait à offrir de l’accompagnement psychologique aux enseignants, aux parents et aux élèves de tout le pays. Comme l’activité pédagogique en classe a été interrompue, nous nous sommes réorganisés de sorte à venir en aide à nos élèves, autrement. Ce sont les collégiens et les lycéens en terminale qui nous ont envoyé le plus grand nombre de messages, sous forme de mails ou d’appels téléphoniques, pendant le déroulement de ce projet. Concrètement, ce projet a consisté en un clip vidéo qui transmettait un message d’encouragement et qui a été très bien accueilli par les jeunes. Ce que nous nous sommes proposés par cette vidéo, ayant pour protagonistes des élèves de terminale, c’est de les apaiser, car ils ont dû traverser, comme nous tous, une période atypique. »

    En sa qualité de psychologue, Nicoleta Larisa Albert a saisi les problèmes d’adaptation au nouvel état de choses auquel sont confrontés surtout les frais émoulus du lycée : « De toute façon, on parle des fluctuations inhérentes à l’adolescence. A cela s’ajoute la prédisposition à l’anxiété, tout à fait normale en cette période de l’existence, quand on ignore ce que l’avenir nous réserve. Pour les lycéens en terminale, la situation a été encore plus complexe, car, en dehors du bac, ils ont eu à répondre à toute sorte de questions liées à ce qu’ils allaient faire après. Une fois terminé le lycée, qui leur offre un cadre, une structure bien définie, les jeunes devront résoudre une équation à plusieurs inconnues. »

    Durant les périodes plus difficiles pour les ados, les adultes leur servent de principal point d’appui quand il s’agit de faire un choix. La situation inédite dans laquelle s’est retrouvée la promotion 2020 a mis à l’épreuve la capacité des professeurs et des parents à comprendre les choses, à y réagir correctement.

    Nicoleta Larisa Albert : « Un autre aspect important c’est la présence des adultes auprès des jeunes, plus précisément la confiance et l’équilibre émotionnel qu’ils ont transmis en cette période difficile. Il est de notoriété que les adultes sont les premiers à représenter des modèles à suivre par les jeunes. Pour une analyse plus poussée, il faut prendre en compte tous les facteurs. Certes, cette pandémie est la pointe de l’iceberg, mais n’importe quelle autre chose aurait pu survenir à ce moment précis de la vie des jeunes. Avec, en perspective, un examen important, les questions les plus fréquentes qu’ils se sont posées ont été: qu’est-ce qu’il va se passer?, est-ce que j’ai fait le bon choix?, combien de temps cette situation va-t-elle durer?, comment me préparer? N’oublions pas qu’à la différence d’autres générations, celle-ci a été privée des conditions normales d’enseignement qui supposent la présence physique en classe, le sentiment d’être ensemble. C’est vrai qu’ils ont été connectés en ligne, mais les adolescents ont besoin d’appartenir à un groupe. »


    Narcisa Ilie, coordinatrice de programmes après l’école, a elle aussi constaté que, pendant le confinement, les élèves en terminale de collège ont eu du mal à garder le rythme, d’autant que, simultanément, ils avaient à se préparer pour l’évaluation nationale, soit l’équivalent du brevet : « Ils ont subi une grande pression ce dernier mois, vu qu’ils devaient se préparer aussi pour des disciplines autres que celles prévues à l’examen de fin de cycle. Ceci étant, deux semaines avant le brevet, les élèves avaient encore à livrer des projets pour la classe de biologie, par exemple, ou bien à apprendre certaines autres matières scolaires, alors que, de mon point de vue, ils auraient eu droit à une pause de ce côté-là, pour pouvoir se concentrer sur l’examen. »

    N’empêche. Narcisa Ilie est d’avis que les meilleurs résultats sont garantis par l’implication directe de la famille, appelée à orienter l’apprenant vers une étude constante : « Certains élèves ont consacré plus de temps à l’étude, à l’apprentissage. Ils m’ont confirmé que cette période avait été très délicate, surtout qu’ils ont été surveillés en permanence par les parents. D’autre part, le milieu familial a joué un rôle positif. Les résultats sont visiblement meilleurs si l’enfant vit entouré de parents qui s’occupent de lui, qui le poussent à étudier, sans pour autant oublier de lui accorder des moments de détente, bref, qui cherchent à lui assurer un environnement équilibré. »

    Pour tout adulte, la connaissance de soi est essentielle pour soutenir et orienter les adolescents. Dans cette période d’adaptation à une réalité nouvelle, les qualités qu’ils ont dû exercer ont été l’attitude juste, à adopter devant le changement et la résistance émotionnelle, précise Nicoleta Larisa Albert : « L’accompagnement de l’adolescent doit commencer par l’introspection. L’adulte doit donc se demander qui il est et comment il se positionne par rapport à telle ou telle situation. C’est ce que me disent le plus souvent les parents que je rencontre. Si, par exemple, les adultes ont un mauvais jour ou bien s’ils sont extenués, les ados deviennent plus irascibles. Ils appuient alors sur la pédale d’accélération et adoptent un comportement provocateur. Ce n’est pourtant pas par méchanceté qu’ils se comportent ainsi. En fait, ils ont besoin de s’assurer que tout est en règle avec leurs proches ou leurs profs. Même si, des fois, leur taille dépasse celle des parents ou qu’ils veulent leur faire croire qu’ils sont omniscients, les ados ont besoin de la structure, des repères que nous autres, adultes, nous pouvons leur offrir. Personne ne peut changer le monde, mais chacun de nous peut adopter l’attitude appropriée, optimale, à l’égard des changements. »

    La campagne « Moi, je peux », menée par l’Association « Proacta EDU », s’est adressée à tous les collégiens et lycéens arrivés à la fin de leur cycle de scolarité, en cette année difficile pour la société tout entière. La vidéo motivationnelle, des informations supplémentaires sur cette démarche ainsi que les coordonnées ont été disponibles sur la page Facebook de l’Association « Proacta EDU ». Des numéros verts de la campagne « Ambassadeur pour la communauté » ont également été ouverts à l’intention de tous ceux qui ont eu besoin de soutien psychologique. (Trad. : Mariana Tudose)

  • La semaine du 15 au 22 juin

    La semaine du 15 au 22 juin

    Le coronavirus et le relâchement des mesures de restrictions

    Plus de 23000 cas de contamination et quelque 1500 décès, c’est le bilan de l’épidémie de COVID-19. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a fait part de son inquiétude et a appelé une fois de plus, les Roumains, à respecter les mesures de sécurité sanitaire imposées par les autorités : le port du masque, la distanciation et la désinfection des mains- autant de mesures « simples, de bon sens et très importantes » selon le chef de l’Etat. Au bout de deux mois d’état d’urgence et d’un mois d’état d’alerte, le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours une bonne partie des restrictions, tandis que d’autres mesures ont été supprimées. Les salles de gym ont rouvert leurs portes, tout comme les grands centres commerciaux. En revanche, les aires de jeux et les salles de ciné restent fermés. Les offices religieux ont repris à l’intérieur des églises et les participants sont obligés de porter un masque. Les autorités ont permis la reprise des événements privés dans des espaces clos en présence de 20 personnes tout au plus, et en plein air en présence de 50 personnes au maximum. Les maisons de pari et les casinos rouvrent leurs portes aussi. Chaque semaine, la Roumanie annoncera la liste des pays vers et depuis lesquels elle reprendra ses vols sans que la quatorzaine soit obligatoire une fois les passagers arrivés à la destination.

    L’imposition du régime spécial de retraite

    Véritable thème récurrent du débat public en Roumanie, l’impôt sur le régime de retraite dit spécial puisqu’il ne respecte pas le même principe contributif, a été enfin tranché par la Chambre des députés. Le Parlement a décidé de soumettre à l’impôt toute somme résultant de la différence entre le régime spécial de retraite et le régime normal obtenu suite à la cotisation régulière au fonds de retraite. Concrètement, pour une différence entre 2000 lei, soit quelque 400 euros et 7000 lei, l’impôt prélevé sera de 10%, tandis que pour toute somme dépassant les 7000 lei, l’impôt sera de 85%.Selon les données fournies par l’Assurance retraite, le nombre d’assurés bénéficiaires d’un régime spécial de retraite était, fin mars, de 9500 personnes. Sur ce total, 4100 étaient issus des rangs des juges et des procureurs. D’ailleurs, c’est justement à cette catégorie qu’appartient le retraité ayant la plus grande pension de retraite de Roumanie de 19000 lei, à savoir presque 4000 euros. A part les magistrats, d’autres assurés touchant des pensions spéciales sont les 150.000 anciens fonctionnaires issus du système de l’ordre public et de la sécurité nationale.La Haute Cour de Justice et de Cassation et l’Avocat du Peuple ont saisi immédiatement la Cour Constitutionnelle au sujet de l’imposition du régime spéciale de retraite. L’instance suprême affirme que par cette proposition de loi, on ignore les décisions successives de la Cour, on viole les principes de l’imposition fiscale juste et équitable et celui de l’indépendance des juges et on ne demande pas l’avis du CSM. Saisie par les mêmes institutions, la Cour Constitutionnelle a rejeté déjà le mois dernier un acte normatif d’abrogation du régime spécial de retraite. Les analystes attendent maintenant un verdict similaire puisque six des neuf juges de la Cour sont des bénéficiaires d’un tel régime spécial de retraite.

    Les examens scolaires dans le contexte de la pandémie

    Fermées en mars, les écoules ont rouvert cette semaine à l’intention des plus de 160.000 élèves de collège en année terminale censés passer leurs Brevets. En raison de l’actuel contexte pandémique, les examens se sont déroulés dans des conditions spéciales. Des cadres sanitaires ont pris la température des enfants avant de leur permettre l’accès dans les écoles, en assurant leur tri épidémiologique. Les élèves ont été obligés de porter un masque pendant toute la durée des épreuves. Des tapis désinfectants ont été mis en place, tandis que les poignées, les banques, les chaises ont été désinfectés. Les élèves se sont vu obliger de laisser leurs affaires dans une salle de classe spécialement aménagée à ce but et une fois dans les salles destinées aux épreuves, ils ont préservé une distance de deux mètres par rapport à leurs collègues. Les enfants placés en quatorzaine, hospitalisés ou ceux dont la température corporelle était supérieure à 37,3 degrés se verront offrir la possibilité de passer le Brevet la semaine prochaine.

    FITS online

    En Transylvanie, le Festival international de Théâtre de Sibiu se poursuit jusqu’à dimanche. Pour la première fois il se déroule en ligne, avec pour thème : la force de croire. 10 jours durant, le Festival a réuni à l’affiche 138 événements proposés par des invités de 30 pays sur 5 continents, le tout présenté sur le site www.sibfest.ro, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube du festival. S’y ajoutent 12 conférences spéciales. Selon les organisateurs, la manifestation de Sibiu est le festival de arts du spectacle le plus grand d’Europe Centrale et de l’Est, offrant cette année 250 heures de théâtre, danse, musique, cirque, conférences, débat, spectacles de lecture et représentations pour enfants – toutes transmises en ligne à titre gratuit.

    Une météo capricieuse en de début d’été.

    Cette semaine la météo a été extrêmement capricieuse en Roumanie, avec des alertes jaunes aux orages sur l’ensemble du territoire et des alertes rouges et oranges à la pluie torrentielle et aux chutes de grêle. La plupart des rivières de Roumanie ont été aussi concernées par des alertes jaunes et oranges aux inondations. La circulation sur plusieurs routes nationales et départementales a été mise en difficulté par les alluvions ou par les arbres tombés en raison du vent très fort. C’est toujours le vent qui a abattu plusieurs poteaux, coupant l’alimentation en électricité dans de nombreuses localités. En même temps, la grêle a endommagé de nombreuses cultures agricoles, notamment les vergers. Les pompiers sont intervenus pour aider à dégager les routes.

  • 02.06.2020 (mise à jour)

    02.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Les
    autorités roumaines annoncent une baisse du nombre de nouveaux cas d’infection
    au SARS-Cov-2 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre total de cas de
    Covid-19 confirmés en Roumanie a dépassé 19.500, plus de 13.500 malades ont
    guéri et quitté l’hôpital, tandis que 1.288 malades sont décédés à cause de la
    maladie. Parmi les Roumains établis à l’étranger, près de 3100 ont été dépistés
    positifs et 106 sont décédés. Entre temps, en Roumanie, le déconfinement se
    poursuit et l’activité est en train de revenir à la normale. Plusieurs hôpitaux,
    qui n’ont traité que des malades de Covid-19 ces trois derniers mois,
    reprennent leur activité d’avant la pandémie. A compter de ce lundi, les
    terrasses et les plages ont rouvert, toutefois en respectant les mesures de
    distanciation sociale. De même, il est désormais possible de quitter la
    localité de domicile sans être muni d’une attestation sur l’honneur. Les vols vers et depuis plusieurs pays de l’UE et des
    pays tiers restent suspendus.




    Rapatriements – Le ministère des AE de Bucarest informe avoir facilité le
    rapatriement, lundi, de 260 ressortissants roumains de Turquie (70 personnes)
    et du Royaume Uni (190 personnes). Antérieurement, le MAE et d’autres
    institutions roumaines ont aidé au rapatriement de 620 Roumains se trouvant aux
    Pays Bas, en France et en Espagne. Cette action s’inscrit dans les démarches
    entreprises pour faciliter le retour sur le territoire national des
    ressortissants roumains qui n’ont pas pu rentrer en raison des limitations du
    transport aérien imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus et qui n’ont pas pu non
    plus prolonger leur séjour dans le pays où ils se trouvaient. Pour rappel, les
    vols réguliers de la compagnie aérienne nationale TAROM vers plusieurs pays
    européens tels l’Italie, l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, l’Allemagne
    ou encore la Belgique restent suspendus jusqu’à la mi-juillet.

    Examens – Les élèves roumains en année terminale de collège et de lycée ont retrouvé leurs salles de classe, ce mardi, après plus de 2 mois de cours en ligne. D’ici
    le 12 juin, ils préparent les examens qui les attendent, à savoir
    l’Evaluation nationale, comptant pour l’entrée au lycée, et le Baccalauréat.
    Les cours ne durent que deux ou trois heures par jour et le port du masque de
    protection est obligatoire. Les inscriptions à l’Evaluation nationale ont
    démarré ce mardi, alors que la première épreuve en est prévue le 15 juin. Une
    seconde session de cette évaluation est
    programmée en première à partir du 29 juin à l’intention des candidats qui ne peuvent
    pas se présenter à la première pour des raisons de santé. Une session similaire
    est aussi prévue pour le Bac. Pour cet examen les inscriptions démarrent ce
    mercredi, alors que la première épreuve aura lieu le 22 juin.


    Festivals – Sur toile de fond de la pandémie de coronavirus, trois grands 3
    festivals de musique organisés en Roumanie ont été officiellement annulés cette
    année. Il s’agit d’Untold, Neversea et Electric Castle. Les organisateurs ont
    pris cette décision en raison de l’incertitude qui plane sur l’industrie des
    événements et des conditions strictes de travail, mais aussi parce que le
    Ministère de la Culture a envoyé au Parlement un projet de loi interdisant
    l’organisation d’événements avec plus de 1000 spectateurs d’ici le 31 août
    prochain. Les personnes qui se sont déjà procurées des tickets et des
    abonnements à ces festivals pourront les utiliser l’année prochaine, ou bien
    demander un remboursement. L’édition 2020 du Festival international de la
    chanson Le Cerf d’or qui aurait dû
    avoir lieu du 20 au 23 août, à Braşov (centre) a elle aussi été annulée.
    Le festival, dont la première édition a eu lieu en 1968, est devenu avec le
    temps le plus grand événement international du genre, organisé en Roumanie.












    Météo – Il fera bien frais en Roumanie dans les prochaines 24
    heures, et l’instabilité atmosphérique sera marquée notamment dans le sud, le sud-est et le centre du pays, ainsi qu’en
    montagne. Des pluies souvent torrentielles tomberont sur l’ensemble du
    territoire. Mercredi après-midi, le thermomètre affichera des températures
    entre 14° et 23°.

  • 02.06.2020

    02.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – Avec seulement 119 cas confirmés ces 24 dernières heures, en Roumanie, le nombre total des contaminations au coronavirus confirmées depuis le
    début de la pandémie a dépassé les 19.500, alors que le bilan des décès s’élève
    à 1279. De même, 13.500 personnes ont guéri. Parmi les Roumains établis à
    l’étranger, près de 3100 ont été dépistés positifs et 106 sont décédés. Entre
    temps, en Roumanie, les mesures d’allègement se poursuivent et l’activité est
    en train de revenir à la normale. Plusieurs hôpitaux qui n’ont traité que des
    malades de Covid -19 ces trois derniers mois reprennent leur activité d’avant
    la pandémie. A compter de ce lundi, les terrasses en plein air et les plages
    ont rouvert, toutefois en respectant certaines conditions de distanciation
    sociale. De même, il est désormais possible de quitter la localité de domicile
    sans être muni d’une attestation sur l’honneur. Les galeries marchandes, les
    écoles, les maternelles et les aires de jeux pour enfants restent fermés. Les vols vers et depuis plusieurs pays de l’UE et de
    l’extérieur de l’UE restent suspendus et les personnes qui arrivent en Roumanie
    depuis l’étranger sont toujours tenues à s’isoler à domicile.








    Rapatriements – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, aux côtés d’autres institutions
    roumaines, a aidé au rapatriement de 620 Roumains se trouvant aux Pays Bas, en
    France et en Espagne. Cette action s’inscrit dans les démarches entreprises
    pour faciliter le retour au pays des ressortissants roumains qui se trouvent à
    l’étranger et n’ont pas pu rentrer en raison des limitations des vols imposées
    dans le contexte pandémique et qui n’ont pas pu non plus prolonger leur séjour
    dans le pays où ils se trouvaient. Pour rappel, les vols réguliers de la
    compagnie aérienne nationale TAROM vers plusieurs pays européens tels l’Italie,
    l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, l’Allemagne ou encore la Belgique
    restent suspendus jusqu’à la mi-juillet.






    Festivals – Sur toile de fond de la pandémie de coronavirus, trois grands 3
    festivals de musique organisés en Roumanie ont été officiellement annulés cette
    année. Il s’agit d’Untold, Neversea et Electric Castle. Selon les
    organisateurs, cette décision a été prise en raison de l’incertitude qui plane
    sur l’industrie des événements et des conditions strictes de travail en équipe,
    mais aussi parce que le Ministère de la Culture a envoyé au Parlement un projet
    de loi qui interdit l’organisation d’événements ayant plus de 1000 spectateurs
    d’ici le 31 août prochain. Les personnes qui se sont déjà procurées des tickets
    et des abonnements à ces festivals pourront les utiliser l’année prochaine, ou bien
    demander un remboursement.


    Examens – Les élèves roumains en année terminale de collège et de lycée
    reviennent aujourd’hui en classe après plus de 2 mois de cours en ligne. D’ici
    le 12 juin ils se prépareront pour les examens qui les attendent, à savoir
    l’Evaluation nationale qui compte pour l’admission au lycée et le Baccalauréat.
    Les cours ne durent que deux ou trois heures par jour et le port du masque de
    protection est obligatoire. Les inscriptions à l’Evaluation nationale ont
    démarré ce mardi, alors que la première épreuve en est prévue le 15 juin. Une
    seconde session de cette évaluation des élèves qui terminent le collège est
    programmée en première à compter du 29 juin pour les candidats qui ne peuvent
    pas se présenter à la première pour des raisons de santé. Une session similaire
    est prévue aussi pour le BAC. Pour cet examen les inscriptions démarrent ce
    mercredi, alors que la première épreuve aura lieu le 22 juin.




    Emetteur – Amis auditeurs des ondes courtes, les émetteurs de Ţigăneşti subiront des travaux de réhabilitation le mercredi 3 juin entre 8 h du matin et 16
    heures, heure de la Roumanie, soit entre 5h et 13H GMT. En sont concernées les
    émissions en langue française à destination de l’Afrique Centrale et du
    Maghreb, les émissions de RRI en anglais pour l’Europe Occidentale et
    l’Australie, celles en allemand pour l’Europe Occidentale, en arabe pour le
    Maghreb et en chinois pour la Chine continentale. Ces émissions pourront être
    suivies via les émetteurs de Galbeni, sur Internet, sur notre site rri.ro ainsi
    que sur l’application mobile Radio Roumanie Internationale téléchargeable sur
    Google Play ou App Store, mais aussi via le satellite Eutelsat 16A. Enfin les
    programmes en anglais et en chinois de RRI pourront être écoutés aussi sur le
    téléphone fixe et mobile.


    Météo – La météo est instable ce mardi en Roumanie et les températures sont
    assez basses pour cette période de l’année. L’instabilité concerne notamment le
    sud, le sud-est et le centre du pays et les montagnes jusqu’à mercredi matin.
    L’on signale des pluies à verse, du vent et des phénomène orageux. Par endroits les
    précipitations pourraient dépasser les 30 litres par mètre carré. Les
    températures maximales de la journée iront de 12 à 21 degrés. 10 degrés
    seulement sous un ciel couvert et sous la pluie, à midi à Bucarest.

  • Préparatifs pour les examens nationaux

    Préparatifs pour les examens nationaux

    De nouveau à l’école, près de trois mois après la fermeture des établissements roumains d’enseignement, sur décision des autorités, pour limiter la propagation du coronavirus. Cependant, seuls les élèves des années fin de cycle d’enseignement sont revenus à l’école à compter de mardi, afin de participer aux cours de formation en vue des examens nationaux, à savoir l’évaluation nationale (brevet) et le baccalauréat pour ceux de terminale. Les autres continueront à suivre les leçons en ligne à partir de chez eux. La ministre de l’Éducation, Monica Anisie, a récemment annoncé que du 2 au 12 juin, seules des activités de formation et de conseil auraient lieu, et que la fréquentation de l’école pendant cette période est facultative. Les élèves pour lesquels les parents ont décidé de ne pas les envoyer à l’école, ceux qui ont des problèmes de santé ou qui ont des personnes appartenant aux groupes à risque dans leur famille continueront à préparer leurs examens en ligne.



    Et c’est toujours mardi que les inscriptions pour l’évaluation nationale (brevet) ont commencé. Ainsi, les élèves en dernière année de collège peuvent s’inscrire avant le 5 juin, et la première épreuve est prévue le 15 juin. Pour la première fois, il y aura une autre session de cet examen, prévue le 29 juin, pour les élèves qui ne peuvent pas le passer pour des raisons médicales. La première épreuve écrite du Baccalauréat aura lieu le 22 juin ; une session spéciale a également été annoncée, à laquelle pourront participer les élèves qui ont eu des problèmes de santé. Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, par un ordre conjoint des ministres de l’Éducation et de la Santé, des procédures spécifiques d’organisation des activités éducatives ont été élaborées. Ainsi, à l’entrée des écoles, les élèves et les enseignants se verront mesurer la température, qui ne doit pas dépasser 37,3° Celsius. Si une personne présente des symptômes ou est soupçonnée d’avoir une santé précaire, elle ne sera pas autorisée à accéder à l’école et il lui sera conseillé de s’adresser à son médecin traitant. En outre, tout le monde doit porter un masque de protection.



    Dans les salles de classe, les pupitres ont été disposés de sorte que la distance de deux mètres soit respectée. La ministre de l’Éducation, Monica Anisie, a également assuré que les bancs et les chaises seraient désinfectés tous les jours dans les salles de classe, et que les élèves entreraient dans l’école sur un couloir et en sortiraient sur un autre, dans le respect des règles de distanciation physique. Les procédures de prévention seront également appliquées au moment des examens nationaux.



    En ce qui concerne l’admission à la faculté, les représentants du ministère de l’Éducation déclarent que, compte tenu de la situation particulière créée dans le domaine de l’éducation, cette année, les examens ne se tiendront plus comme avant et que le cadre juridique a été créé afin qu’ils puissent également être passés en ligne. Certaines universités organiseront leur examen d’entrée pour les trois cycles – licence, maîtrise, doctorat — uniquement en ligne, mais d’autres estiment nécessaire d’avoir un entretien en présentiel avec le candidat afin de l’évaluer à sa vraie valeur.


    (Trad. : Ligia)

  • 29.05.2020

    29.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – En
    Roumanie, le bilan des contaminations au nouveau coronavirus approche les 19.000
    personnes, dont quelque 12.800 ont guéri. Quelque 180 patients sont toujours en soins intensifs et 1.240 personnes sont décédées des suites de la Covid-19. La plupart des cas sont rapportés au département de Suceava (nord-est). Pour sa part, le président Klaus Iohannis a fait savoir qu’à partir du 1er juin de nouvelles mesures d’allègement des restrictions entreraient en vigueur. On envisage entre autres de rouvrir les terrasses et les plages, tout en respectant les règles de distanciation sociale, de reprendre les spectacles en plein air avec 500 spectateurs tout au plus ainsi que les compétitions sportives. Le transport international des passagers reprendra et pour le déplacement en dehors des localités il ne faudra plus se munir d’une déclaration sur l’honneur.

    Motions de censure – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et le ministre du Développement régional, Ion Stefan, feront l’objet, la semaine prochaine, de deux motions de censure simples, a fait savoir le Parti Social Démocrate (PSD), le principal parti de l’opposition parlementaire de Bucarest. Cette démarche rejoint de la série de 4 motions initiées par les sociaux-démocrates et adoptées par le Parlement ces dernières semaines, contre plusieurs ministres du cabinet libéral à la gouvernance, à savoir contre les ministres des Finances, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Education. Tous sont critiqués principalement pour la manière dont ils ont géré leur domaine pendant cette période de crise engendrée par la pandémie de coronavirus. Le PSD menace même par une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement libéral, si celui-ci décide de modifier par décret d’urgence la Loi des pensions de retraite, qui prévoit une croissance de 40% du point de retraite à partir de cet automne.

    Emplois – Le gouvernement de Bucarest a pris plusieurs mesures censées soutenir les salariés qui reprennent le travail à compter du 1er juin, tout comme les employeurs. Ainsi, les dépenses salariales seront-elles couvertes par l’Etat 3 mois durant, l’employeur étant en revanche obligé de maintenir le poste en question pendant au moins 6 mois. De même, le gouvernement identifiera les domaines dont l’activité reste affectée par la pandémie et où le chômage technique continuera d’être couvert par l’Etat. A noter qu’à cause de la crise engendrée par la pandémie, près de 430.000 contrats de travail ont été résiliés en Roumanie et près de 600.000 autres ont été suspendus.

    Enseignement – En Roumanie les élèves en année terminale de collège et de lycée rentreront en classe le 2 juin pour préparer leurs examens jusqu’au 12 juin, lorsque l’année scolaire en cours sera terminée en Roumanie. Pourtant la présence en classe sera optionnelle, a précisé la ministre de l’Education, Monica Anisie. Les autorités de Bucarest ont également décidé de respecter la programmation habituelle des examens. Par conséquent, l’évaluation nationale des élèves en dernière année de collège démarrera le 15 juin, alors que la première épreuve du BAC aura lieu une semaine plus tard, le 22 juin. Pour rappel, en Roumanie, tous les établissements scolaires publics et privés ont été fermés le 11 mars en raison de la pandémie de coronavirus. Dans une bonne partie des cas, les cours se sont poursuivis en ligne. Les élèves roumains devraient rentrer en classe, en septembre.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui en visioconférence à la réunion des chefs des diplomaties de l’UE. Les discussions porteront sur les préparatifs en vue du Sommet UE-Chine, prévu à Leipzig en septembre prochain, durant le mandat de l’Allemagne à la tête du Conseil de l’UE. Pour ce qui est de l’impact de la pandémie de coronavirus sur la région Asie-Pacifique, le haut représentant de l’UE aux AE et à la Politique de Sécurité, Josep Borrel, invitera les ministres européens à réfléchir sur les instruments par lesquels on peut promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Union dans cette région.

    Renault – Le constructeur automobile français Renault, confronté à de graves problèmes financiers, a annoncé aujourd’hui un vaste plan d’économies qui prévoit entre autres la suppression d’environ 15.000 emplois partout dans le monde, dont quelque 4600 en France. En même temps, ses projets de croissance de la production prévus pour la Roumanie et le Maroc sont suspendus, car faisant partie d’un plan de réduction des coûts au niveau global. De l’avis des spécialistes, bien que le groupe Renault ait connu une baisse de notoriété en Europe, entre 2009 et 2019 il a quand même réussi à majorer ses parts de marché sur le continent, grâce notamment à la marque roumaine Dacia, dont les ventes ont doublé. Rappelons-le, les usines Dacia ont été rachetées en 1999 par Renault et la marque a été relancée en 2004 par la Logan qui est devenu depuis un joueur notable sur le marché automobile européen.

    Météo – La météo est toujours instable ce vendredi en Roumanie. Il pleut par endroits sur la plupart des régions. Les températures maximales de la journée iront de 15 à 23 degrés. 18 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Quelles solutions pour l’année scolaire ?

    Quelles solutions pour l’année scolaire ?

    La pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture
    temporaire des établissements scolaires en Roumanie, le 11 mars dernier,
    pendant la durée de l’état d’urgence. Initialement mis en place pour un mois, l’état
    d’urgence sera bientôt prolongé jusqu’à la mi-mai, a fait savoir en début de
    semaine le président roumain. Rien d’étonnant donc que parents, élèves et enseignants
    se soucient de plus en plus pour le sort de l’année scolaire en cours, surtout
    que l’on ne connaît pas encore la date exacte du retour en classe. Plusieurs hypothèses
    ont été véhiculées, dont celle de geler l’année scolaire, une idée tout de
    suite rejetée par la ministre Monica Anisie. Au contraire, explique-t-elle, le
    ministère œuvre pour que toutes les activités et tout le calendrier de la vie
    scolaire soient mis en place au moment de la reprise des cours. Les soucis les
    plus grands sont en fait liés au Baccalauréat, à l’admission en première année
    de faculté et à l’examen de fin de collège dont la note compte pour l’entrée au
    lycée.








    Il faut maintenant attendre la fin de l’état d’urgence,
    qui vient d’être prolongé d’un mois, jusqu’à la mi-mai. Entre temps, il faut prendre
    toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des enseignants et des
    élèves, a ajouté la ministre de l’Education.








    La date exacte de la rentrée en classe sera fixée en
    fonction de l’évolution de la pandémie de coronavirus, en tenant compte des
    mesures communiquées par le Comité national pour les situations spéciales d’urgences,
    a précisé Monica Anisie. Pour l’instant, le premier scénario prévoit un
    redémarrage des cours au mois de juin.




    Quant aux examens nationaux, la ministre de l’éducation a
    précisé que : « Les épreuves écrites de l’évaluation nationale et de l’examen
    de Baccalauréat pourraient être organisées en juillet. Le programme des examens ne
    comportera pas les notions correspondant au second semestre de cette année.
    Nous avons également annulé les simulations des tests nationaux, les
    évaluations des élèves du primaire et de la 2e année de collège, tout
    comme les concours nationaux et scolaires. La session spéciale de l’évaluation
    nationale et du BAC consacrés aux gagnants des concours nationaux est aussi annulée.
    Pour chaque élève, la moyenne du second semestre comportera au moins deux
    notes, auxquelles s’ajoutera la note du devoir du synthèse, là où c’est le cas.
    »






    L’inscription à la maternelle
    et au primaire, tout comme le calendrier de la mobilité du personnel didactique
    seront décalés, a encore précisé la ministre. Les dates exactes en seront fixées
    après le début des classes.








    Pour ce qui est de l’enseignement
    supérieur, là, les cours continuent en ligne, alors que les activités pratiques
    seront récupérées en régime intensif après la fin de l’état d’urgence. D’ailleurs,
    de nombreux élèves de tous âges, notamment en milieu urbain, font des cours en
    ligne ces jours-ci. Selon une récente étude du Conseil national des élèves, 36%
    des élèves roumains affirment que leurs écoles ne proposent pas de cours en
    ligne et que là où il y en a, la participation est assez faible. Les principales
    disciplines étudiées via Internet sont la langue et la littérature roumaines,
    les maths et les langues étrangères. (Trad. Valentina Beleavski)



  • A la Une de la presse roumaine du 26.06.2013

    A la Une de la presse roumaine du 26.06.2013

    Les quotidiens parus ce mercredi à Bucarest consacrent leurs Unes à la journée de deuil national décrétée en la mémoire des 18 victimes de l’accident du car plein de touristes roumains qui a plongé dimanche dans un ravin au Monténégro. Les quotidiens, dont le journal en ligne Gandul.info, constatent qu’en Roumanie cette journée de deuil national coïncide avec la fête du drapeau national. C’est pour la 7e fois en 23 années que les Roumains ont respecté à midi un moment de silence, constate Gandul.info. En effet, les cérémonies consacrées à la fête du drapeau national ont été modifiées, explique aussi Jurnalul national selon lequel le drapeau national a été dabord hissé en haut de son mât puis immédiatement rabaissé à mi-hauteur.



    Par ailleurs, les quotidiens roumains passent sous la loupe plusieurs sujets de l’actualité économique, et notamment la situation de plusieurs sociétés roumaines à capital d’Etat. Evenimentul zilei évoque le dernier coup du ministre roumain des Transports Relu Fenechiu qui a carrément exécuté le chef de la compagnie aérienne nationale Tarom. Le mandat du dernier manager privé à la tête d’une compagnie publique de transports a été raccourci de trois ans. Même s’il a réussi à réduire à moitié les pertes de Tarom, son PDG, le Belge Christian Heinzmann n’a pas partagé la même vision que le Conseil d’Administration et le Ministère des Transports, fait savoir Evenimentul zilei qui précise que désormais, Christian Heinzmann sera côtoyé par un nouveau directeur exécutif, Nicolae Demetriade, ancien PDG de la compagnie entre 2001 et 2002.



    Romania libera constate que les managers privés choisis en début d’année à la tête des compagnies d’Etat subordonnées au Ministère des Transports sont remplacés un après l’autre par d’anciens directeurs roumains, des connaisseurs de la « culture locale », en fait des soldats fidèles au ministre des Transports Relu Fenechiu, martèle Romania libera. « CFR — la compagnie publique roumaine des chemins de fer et Tarom ne sont que le début », affirme Laurentiu Mihu dans son éditorial de Romania libera. A son avis, les responsables du ministère roumain des Transports ont mis en oeuvre une opération complexe qui vise deux objectifs. Primo : revenir au modèle roumain de management d’Etat avec tout ce que cela signifie, à savoir politisation, manque de performance, corruption et secundo : création dans l’espace public d’une aversion face à l’idée du management privé, lit-on dans Romania libera.



    Adevarul marque une année depuis le début de la procédure d’insolvabilité de la compagnie Hidroelectrica, le plus important producteur d’électricité de Roumanie. Pendant cette année, Hidroelectrica a souffert de multiples changements et se prépare à sortir de cette procédure vers la fin du mois en cours, même si la compagnie ne cesse de se confronter à de graves problèmes. Finalement, l’insolvabilité de Hidroelectrica est à la fois un succès et un échec, estime Adevarul. Le journal explique que la compagnie a dénoncé les contrats avec les intermédiaires, une demande imposée par le FMI et une des principales causes de la situation financière désastreuse enregistrée l’année dernière. Par ailleurs, la compagnie « a perdu des clients, des partenaires, sa réputation et n’a pas fait des investissements nécessaires » accusent d’anciens responsables de Hidroelectrica, cités par Romania libera.



    En cette fin juin, les jeunes roumains vivent les émotions des différents examens. Dans le calendrier des épreuves de l’évaluation nationale, à laquelle sont soumis les collégiens roumains, ce mardi a été consacré à la langue roumaine, fait savoir Gandul.info qui cite des enseignants selon lesquels un élève moyen aurait pu sans aucun problème obtenir 7 points sur 10. Obtenir une telle note tout en surfant sur Facebook c’est également possible en Roumanie, puisque selon Adevarul, une jeune professeur de langue roumaine a enregistré un succès fou avec ses leçons de roumain postées sur ce réseau de socialisation. Bref, originalité et efficacité.