Tag: Excelsior

  • Les dramaturges en herbe de Roumanie

    Les dramaturges en herbe de Roumanie

    Le Concours d’écriture dramatique New Drama, destiné aux jeunes entre 14 et 18 ans et organisé par le Théâtre Excelsior de Bucarest, en est à sa sixième édition. Les adolescents sont invités à écrire une pièce en un acte et à l’envoyer au théâtre, avec une lettre de motivation. Les pièces inscrites aux concours seront, comme chaque année, jugées par un jury de professionnels du théâtre, dramaturges, metteurs en scènes, critiques de théâtre. Le texte gagnant sera mis en scène dans la saison à venir et entrera dans le répertoire du Théâtre Excelsior.

    Elena Patap, secrétaire littéraire au Théâtre Excelsior et coordinatrice du concours d’écriture théâtrale New Drama, nous parle de l’idée à l’origine de ce concours : « Tout est parti du fait que notre théâtre est le seul de Bucarest et du pays à s’adresser à un public très particulier : les adolescents. Nous avons alors essayé d’organiser aussi des projets liés au théâtre qui s’adressent aux jeunes. Nous avons lancé ce concours d’écriture théâtrale, nous organisons un festival de théâtre professionnel pour les jeunes, TEENFEst, ainsi qu’un laboratoire de théâtre, Relief.»

    Le jury du concours New Drama choisit, dans un premier temps, six pièces. Puis, les auteurs de textes sélectionnés participent à un atelier d’écriture théâtrale animé par un dramaturge réputé et leurs pièces sont ensuite montées par des metteurs en scène et des acteurs professionnels dans le cadre de spectacles-lecture. A la fin du processus, le jury choisit la pièce gagnante.

    Depuis six ans, le concours New Drama suscite un large intérêt de la part des jeunes. Dès la première édition, 99 pièces d’adolescents issus de 45 communes différentes ont été envoyées, mais le nombre de pièces varie en fonction des années. Par ailleurs, beaucoup parmi les auteurs finalistes choisissent de s’orienter par la suite vers des études de théâtre.

    Elena Patap, la coordinatrice du projet : « Il est vrai que ceux qui participent au concours et notamment ceux qui voient leurs pièces sélectionnées dans la deuxième phase de la compétition, font du théâtre, écrivent des pièces et font partie de troupes de théâtre composées de lycéens. Nous avons eu la surprise de constater que la grande majorité des finalistes choisissent de se lancer dans le théâtre. Bogdan Capşa, le gagnant de la deuxième édition, se forme au métier de comédien au Conservatoire de Târgu Mureş ; Victor Morozov, suit aujourd’hui des cours d’écriture de scénario dans une prestigieuse université française, à Grenoble ; ou encore Alexandru Gorghe, étudiant en mise en scène à la Faculté de théâtre de Cluj. Sa pièce, « Le garçon aux chaussettes roses », a remporté le concours en 2018 et est actuellement à l’affiche du Théâtre Excelsior. L’auteur, qui a écrit la pièce quand il était lycéen à Botoşani, vient de gagner une bourse pour étudier la mise en scène à Londres. La lauréate de l’année dernière est Carmen Thea Drăgoreanu, avec « La théorie de la Terre plate ». Sa pièce n’a pas encore été montée, elle le sera vers la fin de la saison, en mai ou juin 2020. »

    Cette dernière a aujourd’hui 18 ans et est en terminale au lycée. Elle nous parle de sa participation au concours New Drama.

    Thea Drăgoreanu : « C’est ma professeure de roumain qui m’en a parlé. J’avais participé, l’année précédente, à un concours de nouvelles et je me suis dit : pourquoi pas ? Je veux aider les gens à travers mon écriture, c’est comme ça que l’idée de la pièce m’est venue. J’ai alors pensé que je pourrais écrire une pièce pour les enfants et les parents. »

    Et de quoi parle votre pièce, Thea Drăgoreanu ? « Un groupe d’enfants, des amis, sont à la mer. Un accident les fait arriver sur une épave et ils y vivent plein d’aventures. Peu à peu, une partie d’entre eux se rendent compte qu’ils ont mal interprété la manière qu’avaient leurs parents de manifester leur amour. »

    Thea Drăgoreanu est en train de vivre une expérience rare, celle de voir sa pièce montée pour être jouée sur scène. En plus, elle a eu la chance de travailler avec Peca Ştefan, jeune dramaturge roumain qui a étudié l’écriture théâtrale à l’Université de New York, a été résident du programme international d’écriture de Royal Court Theatre de Londres et a remporté plusieurs prix internationaux.

    Thea Drăgoreanu : « Cette expérience m’a beaucoup apporté. J’ai aussi énormément aimé collaborer avec monsieur Peca, qui nous a aidés, j’ai aimé rencontrer d’autres jeunes qui partagent le même rêve que moi. Nous avons lu les autres pièces finalistes, les avons corrigées ensemble. Nous avons été guidés pour le faire et il y a eu beaucoup d’entraide. C’est comme un rêve qui se réalise. Je suis en terminale maintenant, alors je ne pourrai pas être très présente pour la création de ma pièce, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour aider. Moi, je veux devenir réalisatrice. J’ai été influencée par le premier prix que j’ai reçu, au concours de nouvelles. J’ai pensé qu’il serait génial de faire des films d’après mes écrits, c’est comme ça que j’ai eu l’idée. »

    Elena Patap, du Théâtre Excelsior, tient à lancer une invitation aux jeunes de Roumanie, dans l’espoir de garder le concours New Drama tout aussi excitant que jusqu’à présent : « J’invite tous les adolescents qui aiment le théâtre à prendre leur stylo ou à se mettre derrière leur clavier pour écrire une pièce de théâtre. Peu importe s’ils l’ont déjà fait ou s’ils ont lu beaucoup de théâtre auparavant. Il est certain qu’ils ont déjà lu ou vu des pièces dans des salles de spectacle ou à la télévision. Ce qui compte, c’est qu’ils libèrent leur imagination et qu’ils profitent de cette expérience. Nous attendons avec joie le résultat de leur travail. »Nous aussi nous attendons avec intérêt de voir au théâtre les pièces gagnantes ! (Trad. Elena Diaconu)

  • New Drama: Jugendliche schreiben Theaterstücke

    New Drama: Jugendliche schreiben Theaterstücke

    Der Dramaturgie-Wettbewerb New Drama“ fand dieses Jahr zum 6. Mal statt. Das vom Bukarester Excelsior-Theater veranstaltete Preisausschreiben richtet sich an Jugendliche im Alter zwischen 14 und 18 Jahren. Die Jugendlichen werden aufgefordert, ein Theaterstück in einem Akt zu schreiben und es an das Theater zu verschicken, zusammen mit einem Begründungsschreiben. Die am Preisausschreiben teilnehmenden Texte sollen, wie jedes Jahr, von einer professionellen Jury bewertet werden. Nach der Auswahl schaffen es 6 Theaterstücke in die Schluss-Auswahlrunde des Projekts. Der Text, der zum Gewinner erklärt wird, soll später in einer Aufführung umgesetzt werden. Das Theaterstück soll in der kommenden Saison aufgeführt werden. Au‎ßerdem wird es in das Repertoire des Excelsior-Theaters aufgenommen.



    Wie es zur Veranstaltung des Preisausschreibens kam, erzählte uns Elena Patap, Literatursekretärin beim Excelsior-Theater und Leiterin des Projekts New Drama“:



    Excelsior ist das einzige Theater in Bukarest — und sogar landesweit –, das sich an ein spezielles Publikum richtet, die Jugendlichen. Aus diesem Grund versuchten wir, Theaterstücke für Jugendliche aufzuführen und Projekte zu entwickeln, die auf sie abzielten. Wir veranstalten jedes Jahr dieses Dramaturgie-Preisausschreiben und auch ein Theaterfestival für Jugendliche — TEENFEst. Au‎ßerdem haben wir auch ein Theaterlabor für Teenager, das wir »Relief« tauften.“




    Die am Preisausschreiben teilnehmenden Texte werden von einer Jury beurteilt. Die Autoren der 6 Theaterstücke, die es in die Schlussauswahl schaffen, bekommen danach die Möglichkeit, sich an einem Workshop für szenisches Schreiben zu beteiligen. Beim Workshop werden die Texte diskutiert und bearbeitet. Nach dem Workshop wird der gro‎ße Gewinner ausgewählt.



    Das Preisausschreiben New Drama“ ist sehr beliebt unter den Jugendlichen. Beim ersten Preisausschreiben vor 6 Jahren beteiligten sich zum Beispiel 99 Theaterstücke. Sie wurden von jungen Leuten aus 45 verschiedenen rumänischen Ortschaften verschickt. Die Teilnahme ist unterschiedlich von Jahr zu Jahr. Die meisten Finalisten setzen allerdings ihr Studium an einer Theateruniversität fort. Das sagte uns Elena Patap, die Projektleiterin:



    Die Jugendlichen, die sich am Preisausschreiben beteiligten, und insbesondere diejenigen, die es in die Schlussrunde schafften, sind junge Menschen, die in den Theatertruppen ihrer Schulen mitmachen. Sie schreiben Theaterstücke und sind schon als Schauspieler aktiv, sie führen die Leitung von verschiedenen Aufführungen. Wir waren überrascht, festzustellen, dass die meisten Finalisten eine Karriere in der Theaterwelt entwickelten. Nehmen wir Bogdan Capşa als Beispiel. Er war der Gewinner der zweiten Ausgabe unseres Preisausschreibens und studiert derzeit Schauspielerei in Neumarkt (rum. Târgu Mureş). Oder Victor Morozov — er studiert Drehbuchschreiben an einer renommierten Universität in Frankreich, in Grenoble. Alexandru Gorghe gewann den Wettbewerb 2018. Derzeit studiert er Regie an der Theateruniversität in Klausenburg (rum. Cluj) und erhielt auch ein Stipendium in London. Letztes Jahr gewann Carmen Thea Drăgoreanu mit dem Schauspiel »Die Theorie über die Erde als Scheibe«. Das Theaterstück wurde noch nicht inszeniert, es soll erst gegen Ende der Saison inszeniert werden, so ist der Plan. Das preisgekrönte Theaterstück von 2018, »Der junge mit rosa Socken« von Alexandru Gorghe, kann allerdings schon auf der Bühne des Excelsior-Theaters gesehen werden. Als Alexandru das Theaterstück schrieb, war er nur ein Teenager aus Botoşani und jetzt studiert er Regie in London.“




    Thea Drăgoreanu, die Autorin des Schauspiels Die Theorie über die Erde als Scheibe“ ist derzeit 18 Jahre alt. Sie ist in der 12. Klasse und erzählte uns, wie sie vom Preisausschreiben erfuhr:



    Meine Rumänischlehrerin erzählte mit über den Wettbewerb. Ich hatte mich letztes Jahr an einem Preisausschreiben für Kurzprosatexte beteiligt und fand es eine gute Idee, mein Glück dieses Jahr in Dramaturgie zu versuchen. Ich versuche, durch mein Schreiben auf die Bedürfnisse der Menschen zu reagieren. So kam ich auf die Idee zu meinem Schauspiel. Ich wollte dieses Mal ein Theaterstück für Kinder und Eltern schreiben.“




    Die junge Autorin erzählte uns, worum es in ihrem Theaterstück geht:



    Eine Gruppe von befreundeten Kindern verbringen ihre Ferien am Meer. Durch einen Zufall gelangen sie auf ein Schiffswrack. Dort erleben sie zahlreiche Abenteuer. Und manche von ihnen sehen sogar ein, dass sie das Verhalten ihrer Eltern ihnen gegenüber vermutlich gelegentlich missverstanden haben.“




    Die junge Dame genoss es sehr, mit Theatermenschen zusammenzuarbeiten, von ihnen zu lernen. Mehr dazu von Thea Drăgoreanu:



    Es war eine gro‎ßartige Erfahrung für mich. Es war mir eine Ehre, mit dem Theaterautor Ştefan Peca zusammenzuarbeiten. Er war sehr hilfreich. Es war sehr schön, andere Jugendliche, so wie ich, die ähnliche Träume haben, zu treffen. Wir haben unsere Texte gegenseitig gelesen, sie gemeinschaftlich verbessert und uns gegenseitig beraten. Es ist wie ein wahrgewordener Traum. Ich bin in der 12. Klasse, also kann ich nicht allzu oft an den Inszenierungsarbeiten mitmachen. Ich werde mich aber bemühen, mich so oft wie möglich zu beteiligen. Ich möchte Filmregisseurin werden.“




    Elena Patap, Literatursekretärin beim Excelsior-Theater und Leiterin des Projekts New Drama“, schickte eine Einladung hinaus, in der Hoffnung, die Jugendlichen werden die diesjährige Herausforderung genauso gerne wie in den Vorjahren annehmen:



    Ich lade alle Jugendlichen, die gerne ins Theater gehen, ein, sich an die Arbeit zu machen und ein Theaterstück zu schreiben. Es ist unwichtig, ob sie zum ersten Mal schreiben oder schon Erfahrung haben. Hauptsache, sie lassen ihrer Phantasie freien Lauf und haben Spa‎ß am Unternehmen. Wir freuen uns schon auf die Ergebnisse dieser Phantasieübung!“




    Und wir — die Zuschauer — erwarten mit hohem Interesse, dass die besten Schauspiele inszeniert werden.

  • Excelsior: Theater in Buch der Weltrekorde aufgezeichnet

    Excelsior: Theater in Buch der Weltrekorde aufgezeichnet

    Das Excelsior-Theater in Bukarest wurde Ende letzten Jahres im Guinness-Buch der Rekorde erwähnt. Somit wurde es zum ersten rumänischen Theater, der diese Auszeichnung erhielt. Der Eintrag im Buch der Rekorde erfolgte als Anerkennung der grö‎ßten Drehbühne der Welt. Die Bühne wurde extra für die Aufführung des Theaterstücks Vlaicu Vodă“ (Prinz Vlaicu“) von Alexandru Davila gebaut. Die Aufführung war darüber hinaus Anlass für die Nachstellung eines mittelalterlichen Dorfes. Das Dorf wurde in natürlicher Grö‎ße nachgebaut. Die Ingenieure achteten auf jedes einzelne Detail. Somit wurde die faszinierende Welt vor 600 Jahren wieder ins Leben gerufen. Neun Häuser, acht Verteidigungstürme, vier Werkstätte, ein Wirtshaus und eine Kirche — eine Nachstellung der Kirche Sân Nicoară (St. Nikolaus) in Curtea de Argeş –, Volkstrachten und Masken, zahlreiche Musiker (mehrere Instrumentalisten, ein Chor und ein archaisches Orchester), Dorfbewohner, Wächter, Reiter, Handwerker (Töpfer, Gerber, Maler, Holzschnitzer und Weberinnen) trugen zur Nachstellung der einstigen mittelalterlichen Stimmung bei.



    Die besondere Leistung des Excelsior-Theaters schaffte den Eintrag ins Guinness-Buch der Rekorde. Wie es dazu kam, erzählte uns Adrian Găzdaru, der Leiter des Theaters:



    Ich bin davon überzeugt, dass wir die Vergangenheit nicht vergessen dürfen. Daher mein Anliegen, alles, was uns unsere Vorfahren hinterlie‎ßen, unseren Zeitgenossen vor die Augen zu bringen. So kam es zur Aufführung des Theaterklassikers »Vlaicu Vodă«. Die Vorstellung wurde am Bukarester Verfassungsplatz zweimal aufgeführt, nämlich in den Monaten Juni und August. Zu diesem Anlass bauten wir ein mittelalterliches Dorf nach. Denn wir wollten das mittelalterliche Dorf, seine Bräuche und Sitten unseren Zeitgenossen vorstellen. Da es sich um eine sehr gro‎ße Fläche handelte — 4000 Quadratmeter –, überlegten wir zuerst, dass sich die Zuschauer mit der Aufführung mitbewegen sollten, von einer Szene zur anderen. Das wäre allerdings mühsam, für manche Zuschauer sogar unmöglich gewesen. Dabei dachten wir an Menschen mit besonderem Förderbedarf, an ältere Leute. Aber auch die anderen Zuschauer hätten vermutlich ihre Schwierigkeiten mit einem derartigen Konzept gehabt. Um diese Unzulänglichkeit zu beseitigen, dachten wir an eine Drehbühne. Zum Schluss erwies sich, dass wir die grö‎ßte Drehbühne der Welt entworfen hatten. Deshalb wurde sie im Buch der Rekorde erwähnt.“




    Die Aufführung war Teil einer umfangreicheren Veranstaltung, die darauf abzielte, den Zuschauern eine eintägige, komplexe Theatererfahrung nahezubringen. Die Handlung findet im 14. Jahrhundert unter der Herrschaft von Vlaicu Vodă statt. Die Theateraufführung wurde am Verfassungsplatz in Bukarest im Juni und August des vergangenen Jahres dargeboten, so wie unser Gesprächspartner bereits betonte. Darüber hinaus war es aber ein Traum. Dazu Adrian Găzdaru :



    Es ist wichtig, einen Traum zu haben, daran zu glauben. Dieser Traum musste in perfektem Einklang mit der Regie, der Musik, der schauspielerischen Darbietung sein. Wir haben alle ganz fest an der Verwirklichung unseres Traums, der Inszenierung von »Vlaicu Vodă« unter den genannten Umständen, geglaubt. Die Drehbühne war unsere Rettung. Und es hat geklappt!“




    Die zerlegbare Drehbühne hatte ein Gewicht von 45 Tonnen. Für den Transport waren sechs LKW, ausgestattet mit Tragplattformen, notwendig. Die Drehbühne wurde in fünf Wochen gebaut. Vier Tage brauchten die Arbeiter, um sie vor Ort aufzubauen. Adrian Găzdaru lieferte uns mehr Einzelheiten dazu:



    Ich hatte so etwas noch nie erlebt — dass ein Bühnen- und Kulissenelement Beifall erntet. Die Zuschauer waren von der Neuheit des Bühnenbilds überrascht. Ein mittelalterliches Dorf in der Innenstadt von Bukarest hatten sie bislang nicht erlebt. Sie stiegen auf die Drehbühne und versuchten ihre Neugierde zu befriedigen. Der einleitende Teil der Aufführung dauert etwa 20 Minuten. Die Trommler und die Reiter kommen hier unter anderem in Einsatz. Horia Suru führte Regie. Nach dieser ersten Szene ging die Handlung ins Wirtshaus über. Die Zuschauer waren schon von der Handlung gefesselt. Zu diesem Zeitpunkt begann sich die Bühne zu drehen. Der Antrieb wurde gestartet. Als die Leute das Motorgeräusch hörten, erschraken sie kurz. Dann begann sich die Drehbühne zu bewegen und die Zuschauer fingen spontan an zu klatschen.“




    Die Vertreter des Guinness-Buchs der Weltrekorde erkannten den Rekord des Excelsior-Theaters an. Somit erlangte das Bukarester Theater Weltberühmtheit. Diese Anerkennung ist umso wichtiger, da sie in Zusammenhang mit dem Theaterstück Vlaicu Vodă“ gezeigt wurde. Die Aufführung dieses Theaterstücks war ein besonderes Event, das der Hundertjahrfeier Rumäniens gewidmet wurde. Mehr als 700 Künstler und Techniker brachten ihren Beitrag zur Verwirklichung des Projekts. Neben dem Beifall des Publikums ist der Eintrag im Buch der Weltrekorde Anlass für die grö‎ßtmögliche Freude für das Excelsior-Theater in Bukarest. Mit dem Erfolg der Aufführungen hofft Adrian Găzdaru, der Leiter des Theaters, dass künftig mehr Zuschauer ins Theater gelockt werden:



    Das Leben ist schön, vor allem wenn Träume in Erfüllung gehen. Man darf nie den eigenen Traum aufgeben. Viele Leute haben sich gewünscht, die Aufführung, die Drehbühne und das mittelalterliche Dorf zu sehen. Sie bildeten eine Warteschlange vor dem Kartenschalter. Unsere Aufführung war ein totaler Erfolg! Es war uns ein Vergnügen, das Publikum so nahe zu spüren. Wir hoffen, dass dieser Erfolg noch mehr Zuschauer in die Theatersäle des Excelsior-Theaters bringen wird.“

  • „Junges Festival in Hermannstadt“: Internationale Theaterfestspiele für neue Zuschauergenerationen

    „Junges Festival in Hermannstadt“: Internationale Theaterfestspiele für neue Zuschauergenerationen

    Das Junge Festival“, das zum vierten Mal am Hermannstädter Gong-Theater für Kinder und Jugendliche unter der Leitung von Theaterdirektor Adrian Tibu, organisiert wird, begann am 2. November mit sechs Veranstaltungen. Eines der Events zog besondere Aufmerksamkeit auf sich. Unter dem Titel Ein Sommernachtstraum“ führten Schauspieler des Flute Theatre aus Gro‎ßbritannien ein Stück nach William Shakespeare für Kinder aus dem Autismus-Spektrum auf. Alle Schauspieler setzten sich zusammen mit den Kindern in einen Kreis und führten zusammen mit ihnen verschiedene Bewegungen durch und wiederholten immer wieder Gesten, Laute und Sätze, die die Kinder nachahmten. Besonders beeindruckt waren die Eltern und Gro‎ßeltern der Kinder, die im Publikum sa‎ßen und sich über die rege Interaktion zwischen Kindern und Schauspielern freuten. Zum Schluss hatten die Kinder so viel Vertrauen, dass sie mit geschlossenen Augen dem Laut eines Glöckchens, das ein Schauspieler führte, folgten. Es war eine sehr gelungene und mitrei‎ßende Veranstaltung und die Kinder waren sichtlich glücklich. Über die Aufführungen im Rahmen des Jungen Festivals von Hermannstadt” erfahren Sie mehr vom Theaterdirektor und Festivalleiter Adrian Tibu:



    Auch mit der diesjährigen Auflage versuchen wir, allen Publikumskategorien, mit denen wir bereits arbeiten, etwas anzubieten, aber gleichzeitig wollen wir neues Publikum fürs Theater »Gong« gewinnen, vor allem Jugendliche. Dieses Jahr hatten wir zum ersten Mal in Rumänien die Theatertruppe »Flute« aus Gro‎ßbritannien, die mit einer Theateraufführung für autistische Kinder und ihre Familien sowie mit einem Workshop für Pädagogen aufwartete. Dann präsentierte zum ersten Mal in unserem Theater die Theatertruppe »Mere Phantoms« aus Kanada eine Installation mit Schattentheater. Für die zwei Festival-Wochenenden haben wir uns zwei Sonderthemen ausgesucht. Am ersten Wochenende gab es Aufführungen mit Theatertruppen aus Frankreich und am zweiten Wochenende haben wir zum Abschluss des Festivals am 11. November das Thema Gastronomie ausgesucht — in den Aufführungen ging es darum, was wir heutzutage essen.“




    Eine Aufführung, die ans Herz des Hermannstädter Publikums ging, war Bambi“ vom Bukarester Theater Excelsior, Regie Attila Vizauer, Choreographie Vava Ştefănescu, Managerin des Nationalen Tanzzentrums. Die Musik stammte vom beliebten, leider zu früh verstorbenen Liedermacher und Schauspieler Ioan Gyuri Pascu. Mehr über das Entstehen dieser bezaubernden Theateraufführung vom Regisseur Attila Vizauer:



    Die erste angenehme Überraschung bereitete uns Ema Stere mit ihrer Bühnenbearbeitung nach dem Roman »Bambi« von Felix Salten, der auch die Grundlage für den bekannten Walt-Disney-Zeichentrickfilm war. Die Bühnenbearbeitung von Ema Stere war aber viel dramatischer, nicht so rosarot und leicht wie der Film. Zum Casting waren mehr als 200 junge Schauspieler gekommen, und Ioan Gyuri Pascu probte und sang mit jedem, um die beste Auswahl zu treffen. Die Choreographin Vava Ştefănescu arbeitete auch sehr intensiv mit den jungen Schauspielern, sie studierten jede Bewegung ein. Ich habe gesehen, wie Vava den Kandidaten vorgeschlagen hat, zusammen einen Wald zu bilden. Unter meinen Augen verwandelten sich die Menschen in Bäume — Bäume, die dem Regen und dem Wind standhalten mussten, die ihre Zweige nach der Sonne streckten, Bäume, die die anderen Lebewesen im Wald unter Schutz nahmen… Da wurde mir klar, wie diese Aufführung aussehen sollte, wir brauchten keine Tierkostüme, die Darsteller sollten auf natürliche Weise, durch Körperbewegungen und durch ihre Stimme alles zum Ausdruck bringen.“




    Wenn die Beschäftigung mit dem, was wir essen, wichtiger wird als die Empathie, wenn die Ernährungsberater immer genau wissen was, wieviel, wann und wie wir essen müssen, wenn jede Auswahl, die wir beim Essen treffen, irgendwie falsch ist, was bleibt uns noch auf dem Teller? Diese Fragen stellt sich die Theateraufführung für Kinder über 12 Jahren und Jugendliche Identic natural“ (Naturidentisch“) der Theater-Gesellschaft Art No More aus Rumänien. Die Schriftstellerin und Journalistin Elena Vlădăreanu und der Regisseur Robert Bălan haben den Originaltext verfasst und inszeniert. Robert Bălan:



    Das Thema Essen hat mich lange beschäftigt, und ich wollte eine didaktische Theateraufführung für Gymnasiasten auf die Bühne bringen, um ihnen zu zeigen, was und wie sie essen sollten. Bei der Dokumentation ist mir aber klar geworden, dass man auf diese Fragen zum Thema Essen keine deutliche Antworten geben kann. Man kann nicht einfach sagen: ‚Das ist gut‘ oder ‚Das ist schlecht‘. So ist eine Art Puzzle mit sehr vielen Meinungen entstanden, mit widersprüchlichen Meinungen von Ernährungsexperten. Die berühmten Bio-Lebensmittel sind nicht immer gut für uns, und die berüchtigten ‚naturidentischen‘ Stoffe sind nicht immer schädlich.“




    Die am besten besuchte Veranstaltung des Jungen Festivals von Hermannstadt“ war die Aufführung Bo“ der Theatertruppe Teater Tre aus Schweden, die sich an Babys und Kleinkinder zwischen 6 Monaten und 2 Jahren richtete. Der Theaterdirektor und Festivalleiter Adrian Tibu dazu:



    Es gibt sehr viele junge Mütter, die mit ihren Babys ins Theater kommen wollen, und für uns ist das eine energiegeladene Erfahrung. Es entsteht eine Art Magie, wenn so viele Babys und kleine Kinder im Theatersaal direkten Kontakt mit der Bühne aufnehmen. Das verleiht uns Kraft, neue Projekte ins Leben zu rufen und ein neuartiges Theater für neue Zuschauergenerationen zu schaffen.“