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  • Nouvelles règles anti-Covid à l’entrée en Roumanie

    Nouvelles règles anti-Covid à l’entrée en Roumanie

    Les États du monde sont dans une course continue et épuisante, dans une tentative de faire face au taux de propagation du nouveau coronavirus, et notamment de ses variants récents, beaucoup plus contagieux. L’immunisation est le principal vecteur d’action, mais elle ne suffit pas, en particulier dans les conditions de production insuffisante et de distribution retardée ou à syncopes des vaccins. L’autre voie d’attaque présuppose des restrictions de plus en plus sévères à l’entrée sur le territoire national. Cette voie a été testée l’année dernière et, parce qu’elle a donné des résultats, elle n’a pas été complètement abandonnée, même après que le Covid-19 eût donné des signes trompeurs de recul. La zone de l’Union européenne est consacrée comme une zone de libre circulation, mais les Etats membres ne peuvent pas se soustraire non plus à l’impératif de limiter la propagation du virus.



    En Roumanie, le nombre de nouveaux malades enregistré tous les jours est relativement bas, la situation s’est stabilisée et les cas d’infection par les nouvelles mutations du SARS-CoV-2 sont isolés. Toutefois, il est peu probable que le pays soit épargné par les variants beaucoup plus contagieux du Covid-19. Par conséquent, les autorités de Bucarest ont décidé d’élargir la liste des pays à haut risque épidémiologique, placés dans la zone dite jaune, et de durcir les conditions d’entrée sur le territoire national. Ainsi, à partir du 12 février, les personnes qui viennent en Roumanie en provenance de pays de la zone jaune sont tenues de soumettre un test de dépistage négatif au COVID-19 effectué 72 heures avant d’entrer dans le pays. En outre, ces personnes seront nécessairement placées en quarantaine pour 14 jours, avec la possibilité d’en sortir après dix jours s’ils font un nouveau test PCR qui est négatif.



    Tous ceux qui entrent en Roumanie ne seront pas soumis aux nouvelles règles. Selon le Comité national pour les situations d’urgence, les enfants jusqu’à 3 ans sont exemptés, ainsi que les personnes qui ont reçu le vaccin anti-Covid, y compris la deuxième dose, et pour lesquelles au moins 10 jours se sont écoulés depuis l’administration du rappel. Il en va de même pour les personnes qui ont été confirmées positives au cours des 90 derniers jours avant leur entrée dans le pays, c’est-à-dire celles qui ont été malades. Les conducteurs de véhicules de marchandises d’une capacité maximale autorisée de plus de 2,4 tonnes sont également dispensés, tout comme les chauffeurs conduisant des véhicules de transport de personnes ayant plus de 9 places assises et les conducteurs qui font des voyages professionnels de leur État de résidence dans un autre État membre de l’Union européenne ou d’un autre État de l’Union européenne vers leur État de résidence. La liste des personnes exceptées comprend également les pilotes d’aéronefs et les membres d’équipage, les membres des missions diplomatiques, des offices consulaires et d’autres représentations diplomatiques accréditées à Bucarest, titulaires de passeports diplomatiques. L’exception s’étend également au personnel roumain aérien, maritime et fluvial qui se rapatrie et aux travailleurs transfrontaliers qui entrent en Roumanie en provenance des pays voisins : Hongrie, Bulgarie, Serbie, Ukraine ou République de Moldova.


    (Trad. : Ligia)


  • Qui est soumis à la quarantaine en arrivant en Roumanie ?

    Qui est soumis à la quarantaine en arrivant en Roumanie ?

    Le
    Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays à
    risque accru de contamination au nouveau coronavirus. La version actualisée de
    la liste est en vigueur en Roumanie depuis le 3 août
    minuit, heure locale. Comme conséquence immédiate de cette décision, toute
    personne arrivant sur le sol roumain d’un des 41 territoires inclus à présent sur
    la liste est placée en quarantaine pour 14 jours. Pour décider des pays à
    risque épidémiologique, les autorités de Bucarest prennent en compte, pour chaque
    territoire, le nombre de nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 enregistrées les
    deux dernières semaines par 100.000 habitants. Si le taux de contaminations est
    plus élevé que celui de la Roumanie, le pays est inclus sur la liste.




    41
    Etats hors l’Union européenne figurent actuellement sur cette liste :
    Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Bahamas, Bahreïn, Bolivie,
    Bosnie-Herzégovine, Brésil, Cap Vert, Chili, Colombie, Costa Rica, El Salvador,
    Eswatini, Etats-Unis, Guinée Equatoriale, Honduras, Îles Turques-et-Caïques,
    Îles Vierges des Etats-Unis, Irak, Israël, Kazakhstan, Kirghizistan, Kosovo, Koweït, Luxembourg, Macédoine du Nord,
    Maldives, Monténégro, Oman, Palestine, Panama, Pérou, Porto Rico, Qatar, République
    de Moldova, République Dominicaine, Singapour, Saint Martin et Suriname.




    Les
    personnes qui entrent sur le territoire roumain en provenance de ces pays
    seront donc placées en quarantaine pour 14 jours, à une adresse de leur choix
    ou, le cas échéant, dans une structure d’hébergement gérée par les autorités. La quarantaine est imposée à toutes
    les personnes qui ont le droit d’entrer sur le territoire roumain. La
    mesure de la quarantaine obligatoire n’est pas applicable aux personnes autres que les voyageurs.


    Sont exemptées de quarantaine les personnes qui sont en déplacement
    professionnel, fait prouvé par leur visa, permis de séjour ou document équivalent ;
    les soignants ; les chercheurs du domaine médical ; les soignants des
    personnes âgées, ainsi que les personnels acteurs du transport de marchandises ;
    le corps diplomatique ; les personnels des organisations internationales ;
    les personnels militaires ou encore les personnels fournissant de l’aide
    humanitaire.


    De
    même, sont également dispensées de quarantaine les personnes en transit ; les personnes
    rapatriées sous protection consulaire ; les passagers qui voyagent pour
    raisons impératives ; les personnes nécessitant une protection
    internationale ou un autre type d’assistance humanitaire ; les étrangers
    ou apatrides qui sont en déplacement à des fins d’études ; les
    travailleurs hautement qualifiés, étrangers ou apatrides, dont l’embauche est
    nécessaire d’un point de vue économique dans une activité qui ne peut être
    reportée ou déroulée à l’étranger ; les étrangers ou apatrides qui sont
    travailleurs transfrontaliers, travailleurs saisonniers dans l’agriculture,
    personnels navigants maritimes et fluviaux ou bien membres des équipes
    sportives internationales participant aux compétitions sportives organisées sur
    le territoire roumain. (Trad. Elena Diaconu)