Tag: expédition

  • Expédition inédite dans le delta du Danube

    Expédition inédite dans le delta du Danube

    La société ornithologique roumaine a organisé du 11 au 20 août une expédition inédite dans le delta du Danube. C’est une action à buts multiples – recherche scientifique, éducation écologique et loisirs – qui se déroule au beau milieu de la période de migration d’automne des oiseaux.

    Détails avec Ovidiu Bufnila, responsable de la communication à la Société ornithologique roumaine : « La Société ornithologique roumaine organise ces expéditions nationales depuis 1990, année quand notre organisation a été fondée. Au début, ces expéditions se déroulaient à Histria, au bord de la Mer Noire, un endroit extraordinaire pour observer la migration des oiseaux. D’ailleurs, c’était là que des filets de baguage étaient posés. Les oiseaux étaient capturés, on leur mettait des bagues et puis on les remettait en liberté. Peu à peu, cette expédition s’est développée et la composante de baguage n’est plus dominante. A compter de l’an 2000 l’expédition a un nouveau but, celui d’éduquer nos membres, qu’ils soient juniors de moins de 18 ans ou bien membres de plein droit. L’expédition se déroule désormais à Maliuc et à Vadu, soit au plus près du delta du Danube, deux endroits excellents pour étudier la migration des oiseaux. C’est un arrêt idéal pour les oiseaux migrateurs. D’ailleurs, à la mi-août, lorsque nous organisons cette expédition, la migration bat son plein à Maliuc, puis nous nous déplaçons à Vadu. Cette année, nous restons à Maliuc du 11 au 20 août pour étudier la biodiversité du delta: à partir des nénuphars et des insectes et jusqu’aux oiseaux, mammifères et poissons. »

    Dans le cadre de l’expédition, les enfants ont apprendris à s’orienter dans la nature, à identifier les espèces d’oiseaux, de mammifères, de plantes et d’insectes du delta. Les participants ont pu galement découvrir ce merveilleux monde aux côtés de spécialistes de plusieurs branches de la biologie, qui organisent des ateliers pratiques. Les randonnées en canot et les activités déroulées aux côtés des spécialistes du Service des urgences SMURD, du service de secours en montagne, constituent un autre point fort de ce voyage au delta.

    Ovidiu Bufnila : « Pour participer à notre expédition, il faut devenir membre de la Société ornithologique roumaine. Les enfants peuvent devenir membres juniors et ils doivent faire la preuve de leur participation à des activités de protection environnementale alors que les adultes doivent être membres de plein droit. Nous avons beaucoup de demandes de participation et c’est pourquoi nous sélectionnons les participants aux expéditions dans le delta du Danube, parce qu’il faut garder un équilibre entre ceux qui ont déjà participé à de telles expéditions et ceux qui veulent s’y rendre pour la première fois et découvrir ainsi la nature sauvage. Nous nous trouvons dans la réserve de la biosphère du delta du Danube, donc nous avons un permis de recherche qui nous oblige à respecter des règles très claires, à commencer par le voyage en barque sur les canaux et les lacs du delta et jusqu’à l’aménagement des campings. »

    La réserve de la biosphère du delta du Danube, le plus grand et le mieux conservé delta d’Europe, étendu sur quelques 3500 kilomètres carrés, est un véritable paradis avec plus de 300 espèces d’oiseaux et une cinquantaine d’espèces de poissons d’eau douce. En 1991, le delta du Danube a été inclus au patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • Le coucou geai

    Le coucou geai

    Le printemps dernier, alors qu’ils étaient en train d’observer des oiseaux en Dobroudja, région du sud-est de la Roumanie, des touristes allemands ont remarqué des coucous geai.

    Leur présence est due au phénomène de migration, précise Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie: « C’est un oiseau qui vit essentiellement dans le bassin méditerranéen. Il préfère les milieux ouverts, tels que les bosquets, les lisières de bois ou les clairières. Tout comme le coucou gris, il se dispense complètement de construire son nid et profite de ceux des autres pour y pondre ses œufs. Il y a pourtant quelques différences. Tout d’abord, il ne parasite que les nids de pie. Ensuite, les petits du coucou geai ne jettent pas hors du nid les œufs de l’hôte et émettent des cris puissants, réclamant de la nourriture, ce qui leur vaut la priorité. Enfin, la présence de coucous geais apporte aux hôtes un élément de sécurité face aux éventuelles attaques de rapaces. Cela s’explique par le fait que, lorsqu’ils se sentent menacés, les oisillons de cette espèce sécrètent une substance nauséabonde qui dissuade la plupart des prédateurs de s’approcher de la couvée. De plus grande taille que celle du coucou gris, le coucou geai mesure 39 cm de long. Son plumage est bigarré et sa tête porte une crête qui le différencie nettement de son cousin. Ses cris ressemblent à ceux d’un juvénile de pic épeiche. C’est la migration qui explique la présence du coucou geai en Dobroudja. L’année dernière, il avait été observé dans le sud de la Bulgarie, de l’autre côté du Danube. L’expansion de son habitat serait due au manque de nourriture ou à la recherche de nouveaux territoires et de nids où déposer ses œufs ».

    Un des projets que la Société roumaine d’ornithologie envisage de mettre en œuvre cet été consiste à effectuer, avec l’aide de la population, le premier recensement des cigognes blanches vivant en Roumanie.

    Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie, nous en parle: «Grâce à une application pour le téléphone portable, qui sera bientôt mise au point, toute personne pourra prendre les coordonnées GPS du nid de cigogne, le photographier et remplir un formulaire. Ce dernier comporte quelques données. Par exemple, si le nid est perché sur un poteau électrique, s’il est construit dans un arbre ou bien sur la toiture d’une annexe, s’il est vide ou habité. Ce projet, réalisé avec l’appui de la compagnie d’électricité Enel, profite aussi bien aux hommes qu’aux oiseaux. Il arrive souvent que les cigogneaux provoquent des coupures d’électricité, car, en descendant de leur nid, ils heurtent les câbles. Ce projet aide donc à éviter de tels inconvénients ».

    Par ailleurs, la Société roumaine d’ornithologie prépare l’Expédition nationale, événement qu’elle organise depuis 1990, précise Ovidiu Bufnilă : « Chaque année, les spécialistes font découvrir à une centaine de jeunes qui nous accompagnent dans le delta du Danube la richesse faunistique et floristique de ces endroits. On fait des randonnées en canot ou on parcourt à pied des trajets et on apprend à ces jeunes comment protéger la nature. Cette année, notre expédition se déroulera du 11 au 20 août et aura une seule base, celle du village de Maliuc. Pendant les dix jours que nous passerons dans le delta du Danube, nous envisageons de faire bien des excursions, de sillonner les canaux du fleuve pour observer les oiseaux ».

    Cette expédition aura lieu au début de la migration d’automne des oiseaux. En cette période-là, la plupart des espèces s’apprêtent à prendre leur envol vers l’Europe du nord, tandis que d’autres en viennent. Quelque 300 des plus de 350 espèces d’oiseaux qui vivent dans le delta du Danube migrent chaque année. (Trad. Mariana Tudose)

  • 03.03.2016 (mise à jour)

    03.03.2016 (mise à jour)

    Roi – De nombreuses personnalités politiques et culturelles roumaines ont exprimé leur inquiétude, après lannonce dune détérioration de létat de santé du dernier souverain de Roumanie Michel Ier (1940 – 1947). Récemment opéré dun cancer, le Roi a annoncé son retrait de la vie publique et décidé que sa fille aînée, la Princesse Margarita, la gardienne de la couronne, le représentera et mettra en œuvre ses actions publiques.


    Armée — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré jeudi à Bucarest que l’Armée est un des piliers de l’Etat, une institution fondamentale, que les citoyens considèrent avec respect et fierté. J’investis l’Armée roumaine de toute ma confiance, a ajouté le chef de l’Etat, lors de la présentation du bilan du ministère de la Défense 2015. Egalement présent à l’événement, le premier ministre technocrate Dacian Ciolos a estimé que la Roumanie continuerait à être un fournisseur de sécurité à la frontière est de l’OTAN et de l’UE, dans un contexte géopolitique compliqué. Il a souligné qu’à cet effet, l’augmentation du budget de la Défense à au moins 2% du PIB en 2017 était déterminante, et le maintien de ce niveau au moins pour la prochaine dizaine d’années aussi.



    Sommet — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, représentera pour la deuxième fois la Roumanie au sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE, a annoncé l’administration présidentielle dans un communiqué. Dacian Cioloş participera également à une réunion conjointe — UE/Turquie, pays qui joue un rôle essentiel dans la maîtrise de l’afflux de réfugiés vers l’Europe. Le président roumain Klaus Iohannis avait délégué le premier ministre technocrate Dacian Cioloş à participer à la réunion du Conseil européen, tenue à la fin de l’année dernière.



    Projets — La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, a exprimé, jeudi, l’inquiétude de l’exécutif communautaire face au rythme lent de la Roumanie à ouvrir la session de projets pour l’exercice financier 2014-2020. L’officiel européen a averti les autorités que la Roumanie court le risque de perdre 3 à 4 milliards d’euros, sur le court terme, si rien n’est fait. A son tour, le vice premier ministre Vasile Dâncu a estimé que, ces dernières années, la Roumanie aurait pu avoir un taux d’absorption bien meilleur. Il a encore ajouté qu’en raison du système d’attribution des marchés publics, de la coopération inter-institutionnelle et du manque d’expérience, la Roumanie a enregistré un taux faible quant à attirer les fonds européens.



    FMI – Une mission du FMI a commencé jeudi une visite à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. Jusquau 15 mars, la mission dirigée par le nouveau chef du FMI chargé de la Roumanie, Reza Baquir, doit rencontrer des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie, conformément à l’article IV des statuts du Fonds, est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Son but est d’examiner la situation financière et économique au niveau national et de formuler des recommandations générales relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord avec le FMI.



    Infection — Les autorités du comté d’Arges, dans le sud de la Roumanie, ont qualifié d’irresponsables les déclarations du ministre roumain de l’Agriculture Achim Irimescu relatives à l’infection à la bactérie E.Coli d’un lot de fromage produit par un fabricant local, en l’absence de vérifications rigoureuses. Le fromage provenant de cette société serait à l’origine de l’apparition du syndrome hémolytique urémique chez plusieurs dizaines de bébés dont trois sont décédés. Pour l’instant, les autorités ne savent pas comment la bactérie est arrivée dans le fromage produit par cette fabrique qui a été temporairement fermée. Les fermiers souhaitent également attaquer en justice le ministre Irimescu qui a déclaré que le lait utilisé en tant que matière première serait à l’origine de la contamination du fromage. Ils contestent l’opinion du ministre et affirment que ses déclarations avaient semé la panique sur le marché, ce qui a eu pour résultat la réduction des ventes de moitié. D’autre part, l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sûreté des aliments a annoncé, jeudi, que les premiers résultats des analyses du lait provenant des fermes des comtés d’Argeş et Dolj (sud) étaient négatifs. Selon l’institution, le lait peut être transformé sans aucun problème.



    Partenariat — La Roumanie est un partenaire économique stratégique pour la Hongrie voisine, dans la mesure où les échanges commerciaux bilatéraux se sont montés, l’année dernière, à 7,3 milliards d’euros. La déclaration a été faite jeudi, à Budapest, par le secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, Szabó László, lors d’un forum économique. Selon lui, les domaines de collaboration les plus importants sont l’industrie énergétique, les transports et le tourisme. A son tour, le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, Alexandru Micula, a affirmé qu’en 2015, les échanges commerciaux bilatéraux avaient atteint un niveau record. Les compagnies roumaines ont investi près de 200 millions d’euros en Hongrie, où 7000 PMEs roumaines fonctionnent, a précisé M Micula.



    Alpinisme — L’alpiniste roumain Alex Găvan est parti dans une nouvelle expédition dans l’Himalaya, pour escalader sans réserves supplémentaires d’oxygène le sommet Annapurna (8091 mètres). L’expédition a commencé le 26 février et elle doit durer une soixantaine de jours, l’ascension finale étant prévue pour le 15 avril. L’Annapurna est, de l’avis des spécialistes, le mont le plus dangereux, et le dixième sommet le plus haut au monde. Avant les années ’90, le taux de mortalité parmi les alpinistes qui s’y aventuraient était de 66%. L’alpiniste Alex Gavan a conquis six sommets de plus de 8 mille mètres, sans réserves supplémentaires d’oxygène. C’est la première expédition à très haute altitude organisée par Alex Gavan après le tremblement de terre d’avril 2015, qui l’a surpris dans le camp de base sur l’Everest.



    Internet — Le sénateur américain Bernie Sanders, participant à la course pour la nomination d’un candidat démocrate aux présidentielles américaines, a critiqué mercredi la vitesse réduite des connexions Internet aux Etats-Unis, déclarant qu’elle serait inférieure même à celle de Roumanie. Conformément à un classement international réalisé avec des données recueillies en décembre 2014, la Roumanie occupe la 4e place dans le top des pays possédant la vitesse d’Internet la plus élevée au monde, avec un débit de téléchargement de 60,2 mégabits par seconde. Ce qui plus est, Bucarest est la ville roumaine avec la connexion la plus rapide, la capitale roumaine arrivant 14e sur les 158 centres urbains pris en compte.



  • A la Une de la presse roumaine du 16.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.08.2013

    Ce vendredi, dans la presse bucarestoise en ligne – larrestation dune princesse de la famille royale roumaine aux Etats-Unis, une passerelle piétonne inutilisable au-dessus de la RN1 et une expédition internationale scientifique internationale sur le Danube.


  • Rumänische Bergsteiger erklimmen neunthöchsten Berg der Welt

    Rumänische Bergsteiger erklimmen neunthöchsten Berg der Welt

    Vor gut einem Monat hatte eine Gruppe der radikalislamischen Taliban ein Lager am Fu‎ße des zweithöchsten pakistanischen Bergs, des Nanga Parbat, gestürmt. In einer Höhe von 4200 Metern töteten sie 10 ausländische Bergsteiger sowie einen pakistanischen Bergführer. Zur gleichen Zeit kletterte der Rumäne Zsolt Torok bei frostigem Wetter einen Hang desselben Bergs empor, ohne von der Tragödie zu wissen, die sich einige Tausend Meter unter ihm entfaltete. Die Nachricht sollte ihm seine Ehefrau per Satellitentelefon überbringen: Torok stand unter Schock, er und sein rumänisches Team hatten nur deswegen den Anschlag überlebt, weil sie eine andere Route wählten.



    Dennoch sollten die mutigen Zsolt Torok, Marius Gane, Aurel Sălăşan und Teo Vlad ihren Aufstieg fortsetzen. Die Expedition erreichte schlie‎ßlich als erste nach dem blutigen Anschlag der Taliban den Nanga Parbat — Gipfel, bzw. den Berg des Schicksals, oder den Mörder-Berg wie er noch genannt wird. Der Gipfel befindet sich in 8126 Metern Höhe, am westlichen Ende des Himalaya-Gebirges, auf pakistanischem Gebiet. Bei Bergsteigern gilt dieser neunthöchste Gipfel der Welt als einer der schwierigsten.



    Wir dachten niemals daran, aufzuhören”, behauptete Zsolt Torok, dessen Team sich beim Erklimmen des Nanga Parbat für die schwierigste Route entschieden hat. Von den rund 200 Bergsteigern, die im Laufe der Zeit den Berggipfel erreicht haben, waren weniger als 20 auf dem Rupal-Hang unterwegs. Die steile Eiswand ist aus allen Seiten Windböen ausgesetzt.



    Die Schwierigkeit bei diesem Berghang besteht darin, dass man den höchsten Höhenunterschied weltweit bewältigen muss, insgesamt 4600 Meter. Das bedeutet, dass wenn die 7000 Meter erreicht sind, man wieder lange hinabsteigen muss, für die Regeneration. Danach geht es wieder von vorne los. Es ist eine psychische Qual. Andererseits ist es auch die grö‎ßte Herausforderung, der Nanga Parbat ist einer der schwierigsten Gipfel der Welt.” (Zsolt Torok)



    Der Erfolg der rumänischen Bergsteiger ist umso wichtiger, da sie keinen zusätzlichen Sauerstoff oder die Hilfe von Sherpa oder anderer Teams benötigten.



    “Wir haben nicht gegen den Berg gekämpft sondern gegen uns selbst, wir mussten an die Grenzen gehen und alles daran setzen um aufsteigen zu können.” — so das Geständnis von Marius Gane. Und Zsolt Torok ergänzt: “Das ist der grö‎ßte rumänische Erfolg in diesem Bereich der Hochtouren. Was wir auf dem Gipfel gespürt haben? Wir mussten alle lange kämpfen um den Gipfel zu erreichen. Ich persönlich wurde sehr ruhig, ich habe eine innere Ruhe verspürt.”



    Die rumänischen Bergsteiger, die den Nanga-Parbat-Gipfel des Himalaya-Gebirges erreicht haben, sind inzwischen nach Hause zurückgekehrt. Am Sonntag lud sie Radio Rumänien als Medienpartner zur ersten Pressekonferenz ein. Dabei beschrieben sie die Geschichte ihrer Erfolgsexpedition bis in die Details und sprachen ferner über weitere geplante Aufstiege.