Tag: exploration

  • Explorer le Bărăgan

    Explorer le Bărăgan

    Récemment présenté au public, « Explorateur au Bărăgan » est le premier guide touristique destiné exclusivement à cette région du sud-est de la Roumanie qui est carrément absente de tout autre guide touristique de la Roumanie. Les voyageurs auront accès à une ressource complète leur permettant de découvrir le patrimoine matériel et immatériel du Bărăgan. La plate-forme inclut aussi le premier guide audio de la région, le premier musée en 3D qui lui est consacré, ainsi que des tours virtuels dédiés à deux personnalités culturelles roumaines. La première est Ionel Perlea, compositeur et chef d’orchestre qui est monté sur des scènes célèbres : l’Opéra de Rome, la Scala de Milan, le Métropolitain Opera de New York, l’orchestre symphonique de Connecticut. Le second grand artiste roumain évoqué par le guide est le sculpteur Nicapetre, auteur de travaux monumentaux en Roumanie, Hongrie, Autriche et Allemagne, mais aussi au Canada, son pays adoptif.

    Commençons un voyage virtuel fascinant, aux côtés de Cristian Curuş, manager de projet qui explique comment est apparue cette idée : « Je suis né à Slobozia, une ville considérée actuellement comme l’âme du Bărăgan. Toute mon enfance, respectivement mon adolescence, j’ai entendu dire les mêmes paroles : chez nous il n’y a pas de touristes et personne ne cherche à améliorer la situation. C’est alors que j’ai décidé de faire bouger les choses. Nous sommes une équipe de sept personnes et l’idée de départ du projet est issue du besoin de promouvoir le Bărăgan, qui a cependant des sites touristiques du patrimoine culturel matériel, des bâtiments et des monuments, du patrimoine naturel et immatériel. Il y a des histoires du Bărăgan qui méritent d’être dites et de nombreux lieux qui méritent d’être découverts et qui ne sont mentionnés dans aucun des guides touristiques élaborés, au niveau local, national ou bien international. Par exemple, dans le plus important guide touristique au monde, Lonely Planet, il y a un chapitre dédié à la région du Bărăgan, une demi-page seulement qui parle de la ville de Brăila. »

    Pour le projet « Itinerama Explorateur au Bărăgan» une centaine de sites à potentiel touristique ont été identifiés dans une première phase, explique Cristian Curuş : « Certains de ces sites sont toutefois mis en valeur. Il s’agit des musées territoriaux et des sites archéologiques que les touristes peuvent visiter en achetant un ticket d’entrée à un prix modique. Il y a pourtant de nombreux sites touristiques qui ne sont pas inscrits au circuit touristique. Ils sont classés au patrimoine culturel national de Roumanie, mais ils ne sont pas exploités. Nombre de ces sites sont des manoirs, des églises et même des sites archéologiques auxquels les gens n’ont pas d’accès. Par exemple, dans le cas du site de Popina Borduşani, dans le département de Ialomiţa, l’accès des touristes n’est plus possible depuis deux ans. Et c’est pourquoi dans le cadre de ce projet, nous envisageons d’organiser, l’année prochaine, en coopération avec le musée départemental de Ialomiţa une série de tours guidés. Le guide de la région de Bărăganpropose quatre types de tours, en fonction des différentes régions et de ce qu’il y a à voir. On commence par le Haut Bărăgan, avec les sites les plus importants des départements de Calaraşi et de Ialomiţa, puis le Bărăgandu sud au nord, qui inclut une série de sites qui longent le Danube, entre les villes de Calaraşi et de Brăila, un tour des manoirs et un autre des lieux de culte. Ce sont des voyages que les touristes peuvent organiser eux-mêmes. Pour les aider, sur le site du projet itinerama.ro, toute une série de cartes interactives seront disponibles pour voir les distances en kilomètres, entres les sites, et le temps nécessaire pour les parcourir. Espérant que la pandémie devrait finir en 2021, nous proposons une série de tours guidés, en compagnie de guides locaux. »

    Initialement, les tours guidés se dérouleront en Roumain et en Anglais. Puis, en fonction des demandes, il existe l’intention de les organiser aussi en Italien, Allemand et Espagnol. Ce qui plus est, le site itinerama.ro aura une section en anglais, où tous les sites touristiques seront présentés en version texte et en version audio. Cristian Curus, manager de projet nous présente deux de ces endroits à ne pas rater : « Je commencerais par Popina Borduşani, un des sites archéologiques qui m’a le plus impressionné. Il est situé près de la commune de Borduşani, dans le département de Ialomiţa, dans un endroit entouré de lacs. Une fois arrivés là-bas, on découvre non seulement l’histoire des lieux, mais aussi des paysages féeriques. C’est une expérience que les Roumains cherchent d’habitude à l’étranger. C’est une expérience complète, dans le cadre de laquelle l’histoire et la nature vont ensemble et pour un étranger arrivé en Roumanie, nous pensons que c’est l’essence même de notre projet. C’est un lieu intéressant puisque ce fut ici qu’a été découvert le premier village préhistorique étudié en Roumanie, datant d’il y a 6500 ans. C’est également dans cette région que deux civilisations préhistoriques ont existé : Boian et Gumelniţa. Elles ont été comparées du point de vue du développement social et économique aux civilisations d’Égypte et de Mésopotamie. Faisons un saut dans l’histoire pour dire que les manoirs du Bărăgan constituent la principale attraction de nos tours et les destinations préférées de notre guide. Je recommande une visite au manoir Marghiloman de Hagieşti, qui est un immeuble classé, mais délabré. Il date du début du 20-e siècle et vient d’être inclus dans un programme de restauration et de mise en valeur déroulé sous la coordination de l’Institut national du patrimoine. Le projet est complexe, il devrait s’étendre sur trois ans, mais à la fin, le bâtiment accueillera un centre culturel et éducationnel. »

    L’église d’Ivăneşti est également incluse dans les tours guidés. Abandonnée au milieu des champs, elle a une histoire particulièrement étrange. Les habitants de l’ancien centre du village ont pensé qu’elle avait été frappée d’une malédiction, et c’est pourquoi ils ont quitté non seulement le lieu de culte, mais tout le village. De nombreuses autres histoires tout aussi intéressantes sont à découvrir en franchissant le seuil des musées de cette région. Cristian Curuş : « Cette deuxième composante inclut des tours virtuels par le biais desquels nous vous invitons à découvrir des endroits qui nous sont particulièrement chers. Parmi nos propositions figurent la Maison musée de Ionel Perlea, l’endroit où est né le chef d’orchestre et compositeur roumain. Il est connu surtout à l’étranger, notamment à Milan et à New York. Le deuxième site touristique proposé est le musée Nicapetre de Brăila. Vous verrez les travaux les plus connus du sculpteur. Malheureusement, il est un artiste beaucoup plus connu aux Etats-Unis, au Canada et au Japon qu’en Roumanie. »

    Le projet itinerama.ro, « Explorateur au Bărăgan » est financé en partie par l’Administration du fonds culturel national et par des activités indépendantes. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Annonce historique de la NASA

    Annonce historique de la NASA

    L’Agence aérospatiale américaine qui a fait cette annonce historique concernant l’existence de l’eau à l’état liquide sur la planète Mars précise pourtant qu’elle n’avait pas trouvé de preuves directes de cette présence. De l’avis des scientifiques américains, les bandes de sel hydraté – aux nuances plus foncées – qui apparaissent sur la surface de la Planète Rouge sont directement associées aux flux d’eau qui couleraient régulièrement sur Mars.

    La NASA contrôle à présent 5 missions d’exploration sur orbite et sur la surface de cette planète – les véhicules robotisés – les rovers Opportunity et Curiosity, arrivés sur la surface de Mars en 2004 et respectivement 2012, ainsi que les sondes spatiales Mars Odyssey, MRO et MAVEN. Les sondes européenne Mars Express et indienne Mars Orbiter Mission transmettent également des donnés depuis l’orbite de Mars. Les données envoyées par les satellites montrent des éléments de relief visibles sur les versants martiens qui sont associés aux dépôts de sel. De tels dépôts de sels pourraient modifier les points de gel et d’évaporation de l’eau dans l’atmosphère raréfiée de la planète Mars, préservant l’eau respective à l’état liquide assez longtemps pour qu’elle puisse s’écouler sur la surface martienne. Autrement dit, les preuves des spécialistes suggèrent que l’eau apparaît et disparaît sur la planète en fonction des saisons martiennes.

    La présence de l’eau à l’état liquide aura des implications majeures sur les efforts des hommes d’exploiter la planète Mars – estime le journaliste scientifique Alexandru Mironov : « A mon avis, les experts qui projetteront les futurs voyages sur Mars – moins éloignés dans le temps que l’on ne le croirait – peuvent dire ouf ! – on ne sera plus obligé de transporter de l’eau, dans des conteneurs gigantesques jusqu’à Mars. Car l’eau se trouve déjà sur la future planète que l’Homo Sapiens, le Martien, c’est-à-dire le Terrien devenu martien, va habiter. Les ingénieurs trouveront bien des méthodes pour extraire de l’eau de ce mélange de sels. Il s’agit de sels de chlorate et perchlorate de magnésium et de sodium, dont on peut extraire l’eau, qui apparaît assez souvent sur cette planète, notamment pendant l’été martien. »

    Peut-on considérer que les preuves de l’existence de l’eau à l’état liquide sur Mars ouvrent la voie à une découverte encore plus importante : l’existence d’une quelconque vie sur cette planète ? Alexandru Mironov : « Je ne doute pas de l’existence de certaines formes de vie. Elles s’appellent bactéries extrêmophiles, capables de vivre dans des conditions extrêmes. Comme on les trouve sur la Terre, dans le désert d’Atacama ou au Sahara, on les trouvera certainement là-bas aussi. La vie existe sur Mars. Peut-être en est-elle encore au début de son évolution ou peut-être Mars a été, comme on le soupçonne, la première planète à avoir abrité la vie. Après quoi, suite à un événement historique, à une catastrophe cosmique, son atmosphère s’est amincie, l’eau s’est sublimée, a disparu dans l’espace cosmique ou a été transférée sur la Terre. »

    Alexandru Mironov pense que le premier vol habité vers Mars aura lieu en 2019 : « Un équipage partira de la Terre, un vaisseau avec un couple à bord fera le tour de la planète Mars et retournera sur terre après un vol qui aura duré 501 jours. Les mathématiques célestes fonctionnent de manière impeccable. Les astronomes savent avec précision que c’est là la durée du voyage aller-retour. Pour Mars, ce sera comme ce fut pour la Lune : en 1968, un vaisseau spatial terrien est parti le jour de Noël, a fait le tour de la Lune et il est revenu. C’était le signe qu’une année plus tard, en 1969, Neil Armstrong allait poser les pieds sur le satellite naturel de la Terre. C’est ce qui arrivera en 2019 avec le vol aller-retour Terre-Mars, sans escale. »

    Pourquoi 2019 ? Parce que cette année-là il y a une « fenêtre », c’est-à-dire un moment de rapprochement maximum des deux planètes. L’homme aura l’occasion de poser les pieds sur Mars en 2031, lorsque la NASA prévoit une telle mission – a expliqué Alexandru Mironov: « Le vol sera effectué probablement par un équipage international, car une telle aventure appartient à toute l’humanité. Aussi, les esprits les plus éclairés, les personnes les plus habiles seront utilisés pour la mener à bien. Je m’attends à ce qu’un programme soit lancé les prochaines années dans le cadre duquel plusieurs vaisseaux seront envoyés. Le premier vol transportera des robots pour construire sur le sol martien une usine dotée de robots pour assurer ce qui est nécessaire aux futurs Martiens. Le deuxième équipage sera humain, le troisième sera de nouveau constitué de robots et le 4e humain et ainsi de suite. Et à chaque fois, sur l’orbite de la planète sera lancé un vaisseau pour attendre ceux qui sont descendus sur la planète, pour les ramener sur la Terre. »

    Les robots construiront une station spéciale, comportant entre autres une usine productrice d’oxygène. Tout cela signifie qu’un avenir pour la civilisation de la Terre existera sur Mars, dans 300-400 ans. L’humanité – sous la forme d’Homo Sapiens – existe depuis 200.000 ans. Nous n’avons plus assez de place sur la Terre, c’est évident, nous sommes 7,4 milliards – rappelle, pour conclure, Alexandru Mironov. (Trad.: Dominique)

  • Rumänien versucht energetisch unabhängig zu werden

    Die Erdgas-Vorkommen aus dem Schwarzen Meer könnten erheblich zur Energie-Sicherheit Rumäniens beitragen. Rumäniens Ministerpräsident Victor Ponta hat die Bohrinsel Ocean Endeavor, im rumänischen Teil des Schwarzen Meeres, besucht. Hier führen die Unternehmen Exxon Mobil und Petrom Explorations-Tätigkeiten in 800 Metern Tiefe, etwa 200 Kilometer vom Ufer entfernt, durch. Der rumänische Ministerpräsident hat die Absicht des Unternehmens Exxon Mobil auf dem rumänischen Erdgas-Markt anwesend zu sein, begrüsst. Zudem wurde auch die Zusammenarbeit zwischen Exxon Mobil Petrom und dem nationalen Gastransportunternehmen Transgaz für die Ankopplung der Ressourcen im Schwarzen Meer an den rumänischen Erdgas-Markt gelobt. Victor Ponta:




    Die Explorationen und Investitionen von Exxon und Petrom sind für uns wesentlich. Wir sprechen von sehr hohen Summen. Nur in diesem Areal, sprechen wir von Investitionen von einer Milliarde Dollar, wenn die Ergebnisse gut sind. Aufgrund des mit Petrom-Exxon unterzeichneten Abkommens haben wir die Garantie, dass gleich nach Beginn der Förderung der entdeckten Ressourcen, diese in unser nationales System einfliessen werden. Das bedeutet, dass die ersten Nutzniesser Rumänien und die Moldaurepublik sein werden.”




    Der Ministerpräsident stellte fest, das viele rumänische Fachleute und Arbeiter Teil des Explorations-Teams sind. Rumänien müsse energetisch unabhängig werden und die Nachrichten in puncto Vorkommen scheinen gut zu sein:




    Die Investition und die Prospektions-Arbeiten verlaufen laut Kalender. Ich kann mir nur wünschen, dass die guten Nachrichten bestätigt werden, vielleicht werden wir bis Ende des Jahres wissen, ob die entdeckten Ressourcen bedeutend sind. Rumänien braucht die energetische Unabhängigkeit.”




    Die Ressourcen könnten von Rumänien und von der Moldaurepublik benutzt werden. Die zwei Länder sind jetzt durch die Pipeline Iasi-Ungheni verbunden. Ende August wird diese betriebsbereit sein. Ziel der Pipeline ist die Verminderung der Anhängigkeit vom russischen Gas. Sollte das Erdgas-Vorkommen im Schwarzen Meer gross genug sein um gefördert zu werden, könnte es nach 2020 schon verkauft werden, so die Spezialisten.

  • La Roumanie sur les marchés de l’énergie

    Les ressources gazières de la mer Noire pourraient jouer un rôle déterminant pour la sécurité énergétique de la Roumanie, estiment les autorités roumaines. Lintérêt est stratégique – pour preuve, la visite éclair du premier ministre Victor Ponta sur la plate-forme Ocean Endeavor, située dans la zone maritime roumaine, à quelque 200 kilomètres de la côte. Cest là que lAméricain Exxon Mobil et le Roumano-autrichien Petrom entreprennent des travaux exploratoires des gisements gaziers situés à quelque 800 mètres de profondeur. Le chef du gouvernement roumain sest félicité des intentions du groupe étasunien dentrer sur le marché roumain du gaz et a appelé à laccélération des forages.



    Si le consortium Exxon Mobil Petrom finit par exploiter les gisements, il acheminera le gaz en Roumanie via le distributeur local, la compagnie nationale Transgaz – une coopération que le premier ministre a également mis en exergue. Victor Ponta: “Les explorations et les investissements dExxon et de Petrom sont essentiels pour le pays. Nous parlons de sommes très importantes. A cet endroit seulement, si les prospections savèrent positives, nous allons avoir un investissement dun milliard de dollars. Aux termes du contrat signé avec le consortium, nous avons la garantie quaussitôt les ressources exploitées, celles-ci entreront dans notre système national, ce qui veut dire que les premiers bénéficiaires en seront la Roumanie et la République de Moldova.”



    Le chef du gouvernement a, par ailleurs, remarqué le nombre important dexperts et de travailleurs roumains faisant partie des équipes qui entreprennent les travaux et précisé quil encourageait les compagnies internationales à les attirer, à lavenir aussi, dans des projets énergétiques offshore.



    Si la tendance actuelle se confirme, les prospections en mer Noire devraient déboucher sur des résultats positifs, une bonne nouvelle pour lindépendance énergétique du pays, a encore précisé Victor Ponta: “Linvestissement et les opérations exploratoires se déroulent selon le calendrier convenu. Je ne peux que souhaiter que les bonnes nouvelles actuelles aboutissent à dautres, de sorte que lon sache, à la fin de lannée, si les ressources découvertes sont vraiment significatives, parce que la Roumanie a besoin dêtre indépendante dun point de vue énergétique.”



    Effectivement, le gaz de la mer Noire pourrait être utilisé par la Roumanie et la République de Moldova, reliées désormais par le gazoduc Iasi-Ungheni, censé être opérationnel à la fin août et réduire, par conséquent, la dépendance des deux pays du gaz russe. Si le gisement est suffisamment important pour être exploité à grande échelle, les spécialistes sattendent à ce quil entre sur les marchés internationaux à lhorizon 2020. (trad.: Andrei Popov)

  • Manifestations contre l’exploration du gaz de schiste

    Manifestations contre l’exploration du gaz de schiste

    Après une pause de plusieurs semaines, les habitants de la commune de Pungesti, dans l’est de la Roumanie ont repris la série de démonstrations contre le projet d’exploration et exploitation du gaz de schiste dans la région. Leur mobilisation a eu lieu après la reprise des opérations d’exploration par la compagnie américaine Chevron.



    Rappelons que ces travaux ont été suspendus le 17 octobre, lorsque des habitants de la commune et des activistes environnementalistes ont bloqué la route départementale et interdit l’accès des outillages de la compagnie sur le site de Chevron. Près de celui-ci, les activistes ont même aménagé « le camp de résistance de Pungesti ». Les opposants à l’extraction du gaz de schiste par la méthode de la fracturation hydraulique affirment que cette technologie risque de polluer la nappe phréatique et de provoquer des séismes. Chevron a déposé une plainte à la police suite aux événements de ce vendredi lorsque les protestataires ont abattu l’enclos du terrain détenu par Chevron à Pungesti et détruit quelques équipements. Dans un communiqué, la compagnie a souligné qu’elle respectait le droit des citoyens d’exprimer leur opinions, mais qu’ils devraient le faire dans les limités de la loi.



    Suite aux récents incidents de Pungesti, la police a annoncé que le périmètre de 20 mille mètres carrés appartenant à Chevron dans la commune de Pungesti avait été déclaré « zone spéciale de sécurité ». Les effectifs des forces de l’ordre ont été considérablement majorés, tous les véhicules qui traversent la région sont contrôlés, tandis que les passants sont tenus de présenter leurs papiers d’identité. Par ailleurs, la compagnie américaine a assuré à nouveau qu’elle effectuerait uniquement des activités d’exploration utilisant des technologies conventionnelles, en vertu des avis délivrés en octobre 2013 par les autorités roumaines.



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a affirmé que la série de protestations de Pungesti n’allait pas le faire changer de position. Le responsable roumain affirme que la Roumanie devrait acquérir son indépendance énergétique, même si cela dérange les intérêts de certains. Selon des études et estimations dans le domaine, une fois exploité, le gaz de schiste dont dispose la Roumanie pourrait assurer l’indépendance énergétique du pays pendant un siècle. (trad. : Alex Diaconescu)