Tag: facultés

  • Une nouvelle année universitaire en Roumanie

    Une nouvelle année universitaire en Roumanie


    Une nouvelle rentrée universitaire a lieu ce lundi
    en Roumanie, sous le signe de toute une série de problèmes : l’abandon
    scolaire, le sous-financement de l’Education, les scandales de plagiat ou encore
    les dotations insuffisantes. Les jeunes déplorent les conditions impropres dans
    les foyers estudiantins ou encore le manque de places ce qui les poussent à
    chercher des alternatives plus chères.

    En Roumanie, le financement universitaire
    se fait par personne. Concrètement, plus une faculté a des étudiants, plus son
    budget augmentera. C’est la raison pour laquelle dans certaines universités,
    les étudiants ont facilement leurs examens de fin d’année, même si leur niveau
    n’est pas adéquat, pour que le financement ne se perde pas. Cette année, à
    Bucarest, l’Université de Médecine et de Pharmacie Carol Davila aura 13500 étudiants,
    tandis que celles des Etudes Polytechniques recensera plus de 40.000 étudiants
    pour 2000 professeurs. Notons que l’Université Polytechnique de la capitale a
    fusionné avec l’Université de Pitesti sous le nom de l’Université nationale des
    Sciences et des Technologies. Dans un communiqué rendu publique à l’occasion de
    la reprise des cours, l’Université nationale d’art théâtral et de
    cinématographique de Bucarest affirme poursuivre ses objectifs d’encourager l’excellence
    et de célébrer la diversité, tout en mettant à profit la contribution de chacun
    des membres de sa communauté académique.


    Une nouvelle année universitaire commence aussi
    dans les académies militaires à travers la Roumanie. Plus de 1000 étudiants
    dont 300 en première année reprennent ce lundi les cours de l’Académie
    technique militaire Ferdinand I de Bucarest.


    Cette année, sur l’ensemble des universités
    roumaines, ce fut celle des études polytechniques qui a attiré le plus d’étudiants,
    suivie par la Faculté d’automatique et d’informatique et par l’Université de
    Médecine et de Pharmacie de Bucarest.


    A l’heure où l’on parle, la Roumanie a
    53 universités publiques et 33 universités privées et un nombre d’étudiants à
    la baisse. Une explication serait qu’une fois le lycée terminé, un nombre
    important des jeunes roumains capables de poursuivre leurs études optent pour
    des universités étrangères. Une décision qui ne nous étonne pas dans un pays
    qui a changé 117 fois la loi de l’Education nationale et cela entre 2010 et
    2021. Par conséquent, avec un système éducationnel dépourvu de cohérence, la
    Roumanie se maintient en queue du classement européen quand il s’agit de l’enveloppe
    financière attribuée à son système d’Education nationale. Cette année, elle a
    été de seulement 3,2% du PIB, un pourcentage bien en dessous des besoins réels.







  • L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    L’édition d’automne 2019 du Salon international des universités de Roumanie, RIUF

    Cela fait 25 ans déjà que des
    milliers de jeunes roumains déferlent, deux fois par an, sur les stands des principales universités
    étrangères dans le cadre du RIUF, le Salon international des Universités de
    Roumanie. Un événement qui attire de plus en plus de participants dans un pays
    marqué par l’exode de ses jeunes.

  • Rentrée universitaire en Roumanie

    Rentrée universitaire en Roumanie

    En ce 1er octobre, en Roumanie c’est la rentrée universitaire. Près d’un demi-million d’étudiants franchissent le seuil de la plupart des institutions d’enseignement supérieur dans les trois cycles d’étude : licence, master et doctorat. La Roumanie compte 54 institutions d’enseignement supérieur, dont 7 militaires. Dans la plupart des universités, l’année universitaire 2018 – 2019 compte 32 semaines de cours, 6 sessions d’examens et 4 semaines de vacances – en dehors des vacances d’été.

    Près d’un tiers des étudiants de Roumanie fréquentent des universités de la capitale. Seule l’Académie d’Etudes Economiques accueille plus de 22.000 étudiants, dont 5.000 en première année. Une nouvelle université a ouvert cette année ses portes à Târgu Mureş (au centre du pays), comportant des facultés de médecine, pharmacie, sciences et technologie. Créée en septembre par la fusion des deux institutions d’enseignement supérieur de la ville, la nouvelle université compte 11.000 étudiants.

    Călin Enăchescu, vice-président de l’Université de Târgu Mureş : « Dans le temps, les effets seront certainement positifs, grâce à cette unification des ressources humaines et matérielles. L’enseignement sera de meilleure qualité dans le cadre d’une université plus grande, bénéficiant de ressources financières et techniques plus importantes et d’une meilleure gestion. Ce sera un gain à tous points de vue. »

    Les principaux problèmes auxquels les étudiants sont confrontés restent le financement insuffisant de l’enseignement supérieur et le manque de places d’hébergement dans les foyers étudiants. C’est pourquoi, pour beaucoup de parents et d’étudiants, l’année universitaire a commencé beaucoup plus tôt par une quête acharnée d’une chambre à louer. Les studios sont les plus recherchés, car ils sont moins chers, dans les conditions où les prix des chambres à louer augmentent chaque année. Dans tous les foyers étudiants, le nombre des places d’hébergement est insuffisant.

    Petrişor Laurenţiu Ţucă, président de l’Alliance nationale des organisations étudiantes de Roumanie, précise : « Il y a quelque 107 000 places, ce qui fait que 23% seulement des étudiants pourraient bénéficier d’hébergement dans les foyers. De notre point de vue, c’est très inquiétant ».

    A Cluj Napoca, ville située dans le nord-ouest de la Roumanie et un des plus grands centres universitaires du pays, c’est la rentrée pour les quelque 100 000 étudiants des cycles licence – master et pour les doctorants. Sur les 100.000 étudiants, plus de 5.000 sont étrangers, dont la plupart sont venus étudier la médecine à l’Université « Iuliu Haţieganu ». Le centre universitaire de Cluj-Napoca compte la plus grande communauté d’étudiants francophones de Roumanie, provenant notamment de France, de Tunisie et d’Algérie. Notons également qu’en Roumanie le nombre d’étudiants des universités d’Etat a connu une baisse significative ces dernières années, suite à la baisse de la natalité et à l’augmentation du nombre de places dans les universités privées. Le pic du nombre d’étudiants a été enregistré en 2007, avec 900.000 jeunes en cycle de licence.

  • A la Une de la presse roumaine 17.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 17.09.2018

    L’initiative
    des Trois Mers s’ouvre aujourd’hui à Bucarest, le miel roumain est quasi
    inexistant sur dans les hypermarchés, des lunettes gratuites pour les retraités
    et les facultés les moins recherchées par les futurs étudiants roumains. Voici
    en bref ce que l’on pouvait trouver dans la presse roumaine ce lundi matin.