Tag: farine

  • La tarte aux prunes

    La tarte aux prunes

    Madame, Monsieur, bonjour et soyez les bienvenus dans la cuisine de Ioana, là où il fait très chaud et il fera encore plus chaud, puisque toute de suite, nous allons mettre en marche le four. Pourquoi ? Eh bien, pour faire cuire une super tarte aux prunes. Il convient de préciser que cette tarte peut se décliner au gré de votre imagination et que donc, les prunes peuvent être remplacées par des abricots, des pèches, des mirabelles ou des nectarines. Ou, par un mélange de plusieurs fruits, pourquoi pas. Surtout, si vous avez chez vous, des fruits qui risquent de devenir trop mous, cette recette peut vous aider à les utiliser, en limitant le gâchis.

    Alors, voyons d’abord la liste des ingrédients. Si vous avez envie de préserver vos forces, alors, optez pour une pâte brisée déjà préparée. Sinon, il vous faudra 300 grammes de farine préalablement tamisée, une pincée de sel, 150 gramme de beurre, un peu d’eau froide et une cuillerée à soupe de sucre en semoule. A tous ces ingrédients s’ajouteront 1 kg de prunes (quetsches, mirabelles, reine-claudes,…), 100 g de sucre en poudre, 2 œufs, 100 g de crème fraîche et 1 cuillerée à soupe de semoule fine.Premier pas : la pâte. Mélanger la farine, le sel et le sucre, dans un bol. Ajouter le beurre découpé en morceaux, puis l’incorporer à la farine en pétrissant rapidement et légèrement du bout des doigts. On doit obtenir une sorte de semoule grossière en 2 ou 3 min. Ajouter l’eau progressivement, en mélangeant jusqu’à former une boule souple sans être molle, en arrêtant dès que la pâte se met en boule et ne colle plus ! La recouvrir de film alimentaire et laisser la reposer une vingtaine de minutes dans le frigo.

    En attendant, je vous propose de nous occuper des prunes. Lavez, séchez, coupez les prunes en deux en les dénoyautant et égouttez-les dans une passoir, surtout si elles sont juteuses. Préchauffez le four à 180°. Sortez la boule de pâte du frigo et commencez par étaler la pâte sur un plan de travail fariné, puis étalez-la dans un moule. Saupoudrez la pâte d’une centaine de grammes de semoule, avant de placer dessus les demi-prunes, peau contre pâte. Saupoudrez avec 50 g de sucre, personnellement j’ai préféré du sucre roux et enfournez pour un petit quart d’heure. Pour un plus de goût, vous pouvez parsemer les demi-prunes de quelques noix concassées.

    En attendant que les fruits commencent à ramollir dans le four et que la pâte devienne dorée, préparons notre petit appareil que nous allons verser par-dessus les prunes. Pour cela, il faudra battre les œufs entiers avec la crème fraîche et 50 g de sucre. Une fois le mélange obtenu, versez -le sur la tarte et remettez la au four, pour une vingtaine de minutes. Saupoudrez-la de sucre en poudre, si vous voulez. Sinon, laissez la refroidir et dégustez-la, car elle est délicieuse. Faites-moi confiance, vous n’allez pas le regretter !

  • L’itinéraire des moulins à eau de Rudăria

    L’itinéraire des moulins à eau de Rudăria

    Parce que c’est l’automne, la saison où nous voyons le résultat du travail accompli jusqu’à présent, un nouveau parcours touristique a été inauguré dans le département de Caraş-Severin (sud-ouest de la Roumanie) : l’Itinéraire des moulins à eau de Rudăria, réalisé par bénévolat.


    L’événement a eu lieu dans la commune d’Eftimie Murgu (Rudăria) et s’est déroulé dans le cadre du projet Venez à Rudăria !, une initiative visant à faire de la commune une destination touristique accessible, attrayante et durable pour la communauté locale, a déclaré Radu Trifan, président de l’Association Acasă în Banat :



    « Nous sommes un peu fatigués, mais très heureux, parce que nous avons terminé tout ce que nous avions prévu. Plus précisément, nous avons aménagé un itinéraire de 6 kilomètres comprenant tous les 22 moulins à eau, et même plus. Nous avons préparé chaque moulin à eau, nous l’avons traité, nous l’avons soigné, nous l’avons nettoyé, et pour certains — nous les avons réparés de manière à ce qu’ils soient prêts à recevoir les touristes. »



    L’association se propose d’aider à résoudre de nombreux problèmes dans la région, tels que le vieillissement, le verdissement des lieux, donc des projets ambitieux, comme celui-ci, pour mettre en évidence les moulins à eau, nous disait Radu Trifan :



    « C’est un projet très ambitieux. Mais je pense que nous avons jeté les fondements d’un autre type d’économie, le tourisme, ici à Rudăria. Pourquoi ? Parce que sur les 22 moulins à eau, jusqu’à présent, seule une petite partie étaient visités. Pour les autres – pas d’indicateurs, pas de marquage, pas d’aménagement – ils n’étaient pas prêts à accueillir les touristes et donc ils n’étaient pas visités. C’était dommage. C’est absolument incroyable. Il s’agit pratiquement d’un musée en plein air, et d’un musée vivant, parce que sur les 22 moulins à eau, 19 fonctionnent en continu. Ils sont utilisés par les habitants et chaque moulin a plusieurs familles qui s’en servent, qui broient, parce que c’est un moyen simple, bon marché, durable. En plus, la farine résultant du moulin à eau est d’une qualité incomparable à ce que l’on peut trouver dans les magasins. Les gens continuent de la préférer. »



    Nous avons appris de notre interlocuteur que la farine de maïs obtenue au moulin à eau est très fine, presque comme celle de blé, donc la polenta préparée à Rudăria, appelée par les habitants « coleşă », est différente, très savoureuse. Elle s’accompagne avec des saucisses rôties ou avec du fromage grillé, une autre spécialité de la Vallée de l’Almaş. Il existe là une spécialité de fromage qui peut être grillé. Radu Trifan nous a parlé avec enthousiasme de ces moulins avec un regard particulier :



    « Nous mettons beaucoup de cœur dans ce que nous faisons. Nous avons toujours aimé ces moulins à eau et nous ne pouvons pas vivre sans eux. Peut-être que nous ennuyons le monde avec nos discussions les concernant, mais je pense que nous devons bien en parler partout pour qu’ils comprennent à quel point ces moulins à eau sont précieux. Certains ont plus de 200 ans, de construction absolument unique, sont appuyés sur quatre fourches, comme on les appelle ici, soit de grands piliers en bois bien enfoncés dans le sol et qui ont une bifurcation à l’extrémité supérieure. Ils sont construits avec des poutres jointes de manière traditionnelle, en queue d’aronde ou carrées. »



    Chacun de ces moulins est spécial, ayant ses légendes, ses histoires d’amour, qui peuvent parfois être inscrites sur les murs ou encore des histoires liées à des sortilèges, des malédictions et des désirs secrets. Vous êtes donc invités à découvrir cette zone à la beauté particulière.


    (Trad.: Ligia)

  • La vraie recette italienne de pizza

    La vraie recette italienne de pizza

    Cette année, j’ai eu la chance de participer à un atelier de cuisine animé par trois chefs italiens. Un cours de quelques heures pendant lesquelles, j’ai appris à préparer une excellente glace maison, mais surtout la meilleure pizza du monde. Le secret de celle-ci ? Un soupçon de levure, pas de plus et de la patience, car, même si cela peut vous paraître incroyable, pour qu’une pâte à pizza soit bonne, légère et croustillante, il faut la laisser reposer au frigo pendant 48 heures avant de la travailler.

    Commençons par la recette de glace maison et puis, pendant que le récipient sera mis au réfrigérateur, j’aurai le temps de vous expliquer comment faire pour la pizza. Comme saveur, moi et ma fille, on a choisi une glace aux noisettes. Pour les ingrédients, il vous faudrait 350 ml de lait, 20 ml de crème fraîche, 100 grammes de sucre et 50 grammes de pâtes de noisettes à acheter ou à préparer vous-mêmes à l’aide d’un robot. Tout ce qu’il faut faire c’est de concasser les noisettes jusqu’à l’obtention d’une pâte qui coule. Le lait, la crème et la pâte, vous les versez dans un récipient en plastique et vous les mélangez avant d’ajouter le sucre. Bien mixer à l’aide d’un robot et après, tout cet appareil, vous le versez dans une sorbetière. Si vous n’en avez pas, je vous conseille d’en acheter. Ce n’est pas si cher que ça et puis, ça vous permettrait de manger des glaces faites maison toute l’année. Une fois que la machine mélange la préparation qui devienne de plus en plus onctueuse, la glace est pratiquement prête. Versez la dans un bol, mettez-la au congélateur et attendre quelques heures avant d’en déguster.

    Nous, on va profiter de ce laps de temps, pour apprendre à faire la meilleure pizza du monde. J’exagère un peu, mais pas énormément. Franchement, les Italiens sont très doués quand il s’agit de leurs recettes traditionnelles. Alors, le secret d’une bonne pâte à pizza c’est de ne pas exagérer avec la levure. Pour 170 grammes de farine 000, il vous faut deux pincées de sel et un verre d’eau dans lequel vous allez dissoudre un soupçon de levure de boulanger. Dans un bol, versez la farine, y ajouter le seul et l’eau avec la levure dissoute et commencer à pétrir du bout des doigts. A force de pétrir, elle deviendra élastique et du coup, cela vous permettra d’en faire une boule que vous allez cogner à plusieurs reprises contre la table pour activer le gluten qui permettra par la suite à la pâte de lever. La boule de pâte, vous allez la disposer dans un récipient couvert que vous allez laisser dans le frigo pendant deux jours. En attendant, vous pouvez manger votre glace, voir même la finir.Au bout de 48 heures, la pâte est levée et donc, vous pouvez commencer à préparer votre pizza.

    Sur un plan de travail, mettez la boule de pâte et commencer doucement à faire un disque de pâte en la pressant du bout de doigts, tout en préservant un bord plus épais. Pour la sauce tomate, il vous suffit de prendre des tomates en boîte que vous allez concasser vous-même à la main, avant d’y ajouter de l’huile d’olive, un peu d’origan séché et quelques feuilles de basilic frais haché menu. C’est tout. Disposez sur votre pâte deux cuillerées pas plus de cette sauce, y ajouter des bouts de mozzarella et puis, en fonction de vos préférences, vous pouvez choisir entre des tomates cerises, des bouts de saucisse, des rondelles d’aubergines ou de courgettes légèrement sautées à la poêle. Le secret c’est de ne pas mettre trop d’ingrédients. La pizza doit être légère et souvent, la sauce tomate, les bouts de mozzarella et quelques olives peuvent faire l’affaire. Maintenant, c’est le temps de l’enfourner. Si vous avez la chance d’avoir un four à bois, enfournez votre pizza pour 7 minutes. Sinon, comme un des chefs italiens nous a conseillé, déménagez dans un endroit où il existe un four à bois. Apparemment, la pizza cuite dans un four normal n’a pas le même goût que l’autre. Mais bon, on fera un compromis et on se contentera d’une recette italienne et d’un résultat universel. Bon appétit !

  • La tarte aux fraises

    La tarte aux fraises

    Madame, Monsieur, bienvenue dans la cuisine de Ioana, où l’air est embaumé par l’odeur des fraises dont je vais décorer une tarte très facile à faire et qui certainement fera le délice de toute la famille. Alors, prenez quelque chose à écrire et commençons à dresser la liste des ingrédients. Puisque je trouve qu’une pâte faite maison est toujours meilleure qu’une pâte achetée, je vous conseille de la préparer vous-mêmes.

    Personnellement, j’utilise toujours la même recette pour obtenir rapidement une boule de pâte brisée : 250 grammes de farine, tamisée en préalable, une pincée de sel, une centaine de grammes de beurre, six cuillerées à soupe d’eau et deux de vinaigre. Dans un bol, mélanger du bout des doigts la farine au beurre coupé en petits morceaux, y ajouter le sel et progressivement, les cuillerées d’eau et de vinaigre. Mélanger jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse que vous enveloppez de film alimentaire et que vous mettez au frigo pour une vingtaine de minutes.Entre temps, je vais vous dicter le reste des ingrédients, à savoir ceux pour la crème pâtissière. Un demi litre de lait, 5 jaunes d’œufs, une gousse de vanille, 100 grammes de sucre et 60 grammes de farine ou de Maïzena. Et, bien sûr, n’oublions pas les fraises pour décorer notre tarte. Il vous faudrait en tout, une cinquantaine de fraises.

    Alors, dans une casserole, sur feux doux, verser le lait. Gratter la gousse de vanille avec un couteau, et ajouter les graines ainsi que la cosse au lait. Porter le tout à ébullition sur feu doux pour bien faire infuser la vanille dans le lait.En attendant, sortez la pâte du frigo. Foncer un moule de 25 cm de diamètre avec la pâte, couvrez la de papier sulfurisé et placez de haricots secs par-dessus pour empêcher que ça gonfle pendant la cuissson. Faire cuire à blanc 20 à 25 min, à 180°C (thermostat 6). Quand la pâte est cuite, éteindre le feu et laisser-la refroidir sur la table de la cuisine.Je pense que le lait est déjà bouillant. Eteindre le feu et commençons à faire notre petite crème. Séparer les jaunes des blancs de 5 œufs, et les mettre dans un saladier ou une jatte. Verser 100 grammes de sucre et battre vigoureusement avec un fouet jusqu’à ce que le mélange blanchisse et que les cristaux de sucre soient dissous. Verser le lait bouillant petit à petit sur l’appareil, en continuant à bien mélanger. Y ajouter progressivement 60 grammes de fécule de maïs (type maïzena) ou, à défaut, de farine. Mélanger délicatement de façon à ne pas former de grumeaux.

    Une fois que le mélange est bien homogène, le reverser dans la casserole et replacer la sur le feu. Mélanger continuellement jusqu’à l’apparition des premiers bouillons, qui coïncide avec l’épaississement de la crème. Cette dernière doit rester souple. Lorsque la crème est suffisamment cuite, éteindre le feu et continuer à la fouetter pour qu’elle refroidisse plus rapidement. Pour éviter qu’une croûte sèche ne se forme à la surface, couvrir la d’un film alimentaire. En attendant que la crème refroidisse, laver les fraises et couper les en deux. Quand la crème est légèrement tiède, verser la sur le fond de tarte et disposer joliment les fraises coupées en 2. Pour un plus de couleur, vous pouvez décorer aussi de quelques feuilles de menthe.

  • La pită de Pecica en quête de la reconnaissance européenne

    La pită de Pecica en quête de la reconnaissance européenne

    Il sagit de promouvoir leurs caractéristiques uniques liées à leur origine et au savoir-faire traditionnel, comme lindique le site de la Commission européenne. Peu dentre eux ont donc obtenu à Bruxelles lIndication géographique protégée, et encore moins – lAppellation dorigine protégée. Quand on évoque ces termes, les Roumains pensent au magiun (marmelade) de prunes de Topoloveni, le premier produit roumain à avoir acquis cette reconnaissance européenne, au fromage telemea dIbăneşti ou de Sibiu ou encore au salami de Sibiu, notamment. La pită de Pecica, ce pain renommé sur lensemble du territoire national et même au-delà, sapprête à rejoindre ces produits de premier choix. Ligia Mihăiescu y a goûté, et confirme ses qualités exceptionnelles.

  • La tarte aux pommes de ma copine, Ami

    La tarte aux pommes de ma copine, Ami

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans ma cuisine, là où aujourd’hui je m’apprête à préparer une tarte aux pommes que j’ai apprise grâce à ma copine, Ami. C’est une tarte très facile à faire, croustillante et économique. Pour un moule à tarte rond, il vous faudrait un kilo, un kilo et demie de pommes – personnellement, je préfère les belles pommes rouges, Pink Lady, savoureuses et croquantes -, trois ou quatre cuillerées à sucre et une pincée de cannelle. C’est tout, vous allez dire ? Eh bien, c’est tout pour la farce.

    Maintenant, voyons aussi la liste des ingrédients pour la pâte, parce que ce sera à vous de la préparer.Pour notre petite tarte, il vous faudrait un paquet de 200 grammes de beurre ramolli, 8 cuillerées d’eau froide et trois de vinaigre, une pincée de sel et quelque 375 grammes de farine. Et c’est tout. Pas d’œufs, pas de lait, pas de sucre. Dans un saladier, couper le beurre en petits morceaux et verser progressivement de la farine, en pétrissant du bout des doigts. Y ajouter le sel et continuer à pétrir, en ajoutant une à une les cuillerées d’eau et celles de vinaigre jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse qui se décolle des doigts et qui soit facile à étaler. Réserver le temps de préparer la farce.

    Laver les pommes et les peler à l’aide d’un économe ou un éplucheur pour les peaux fines. Ensuite, les râper. Cette opération, vous pouvez la faire à l’avance ; dans ce cas, ajouter sur les pommes râpées un peu de jus de citron pour empêcher qu’elles brunissent. Dans une casserole, à feu doux, mettre une noix de beurre et ajouter les pommes. Mélanger avant d’incorporer le sucre et la cannelle et laisser mijoter jusqu’à ce que les fruits commencent légèrement à caraméliser. Eteindre le feu et laisser refroidir.

    Diviser en deux la boule de pâte. Étaler chaque partie sur du papier cuisson à l’aide d’un rouleau pâtissier. Garnir le fond du moule avec un fond de pâte. Ensuite, il faut bien tasser la pâte qui dépasse sur les bords du moule pour que celui-ci soit bien tapissé de pâte sur ses cotés, et qu’ainsi le fond de pâte une fois cuit soit bien solide. Verser sur ce fond de pâte la farce tiède avant de la couvrir du reste de pâte étalée au préalable à l’aide du rouleau. Pour que la farce reste à l’intérieur, presser fortement les bords des deux feuilles de pâte l’un contre l’autre à l’aide d’une fourchette, obtenant ainsi des bords dentelés. Préchauffer le four à 180 degrés et piquer le dessus de la tarte d’une fourchette avant d’enfourner pour une vingtaine de minutes ou jusqu’à ce que la tarte commence à avoir une belle couleur et qu’une odeur de cannelle se dégage dans toute la cuisine.Laisser refroidir un peu avant de déguster un bon morceau de la tarte aux pommes de ma copine, Ami !

  • La tarte aux prunes et aux noix

    La tarte aux prunes et aux noix

    Madame, Monsieur, dans les minutes suivantes, je m’apprête à vous apprendre à faire un coup de cœur de mon cahier de recettes: la tarte aux prunes et aux noix, un must faire en automne. Cette tarte est facile à faire, même très facile, elle est assez bonne marché et pas trop riche en calories.Pour une belle tarte, il vous faudrait 600 grammes de prunes bien mûres, une pâte brisée – pour ma part, je l’ai faite moi-même, 50 grammes de beurre, 100 grammes de sucre, quelques noix et un œuf. Et puis, c’est tout.

    Alors, commencer par laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter. Réserver. Si vous avez déjà la pâte, préchauffer le four à 180°C (thermostat 6), étaler la pâte dans un moule à tarte et piquer la à l’aide d’une fourchette. Mettre un papier cuisson et des pois dessus puis enfourner la pour 10 minutes de précuisson. Si vous voulez faire la pâte, vous-même, alors du coup, ajouter sur la liste d’ingrédients, 200 grammes de farine, 100 grammes de beurre, une pincée de sel, trois cuillerées de sucre et quelque 400 mm d’eau. Dans un saladier, tamiser la farine, y ajouter le sel, le sucre et le beurre coupé en petits morceaux. Y pétrir du bout des doigts jusqu’à ce que le beurre soit entièrement incorporé. On doit obtenir une sorte de semoule grossière en 2 ou 3 min. Y ajouter progressivement de l’eau, tout en continuant à pétrir jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte. Laisser la une demie heure dans le frigo avant de l’étaler dans un moule à tarte.

    Pendant que le fond de la tarte cuit un tout petit peu dans le four, fondre les 50 grammes de beurre sur le feu, y ajouter les 100 grammes de sucre et mélanger continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde complètement. Hors du feu, ajouter un œuf et fouetter énergiquement pour éviter que le blanc ne se transforme en omelette. Sur la pâte légèrement cuite, disposer les morceaux de prunes, verser le mélange sucre-beurre-œuf et placer par endroits, quelques noix concassées. Enfourner pour une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée et que l’appareil versé sur les fruits soit cuit. Laisser refroidir un tout petit peu avant de déguster.

    Cette tarte est excellente aussi bien comme dessert, qu’au petit déjeuner, accompagnée d’une bonne tasse de café ou de thé. Les enfants vont l’adorer ! En plus, une fois la saison des prunes terminée, vous pourriez la préparer avec d’autres fruits aussi tels mirabelles, pêches ou abricots. Bonne dégustation !

  • Les cookies au chocolat d’Ana

    Les cookies au chocolat d’Ana

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de la rédaction où, pour une fois, ce ne sera ni au chef Alex, ni à moi, Ioana, de vous proposer nos recettes, mais à ma fille, Ana. Depuis qu’elle était toute petite, Ana adorait passer des heures et des heures sur des sites de cuisine pour apprendre à faire notamment des gâteaux. Eh bien, dans les minutes suivantes, elle vous apprendra à faire une délicieuse recette de cookies au chocolat.

    Pour 12 morceaux, il vous faudra une centaine de grammes de sucre glace, 165 grammes de sucre roux, une cuillerée à café de sel, 115 grammes de beurre fondu, un œuf, une cuillerée à café d’extrait de vanille, 155 grammes de farine, une demi-cuillerée à café de levure en poudre, 110 grammes de chocolat au lait et 110 grammes de chocolat noir. Pour cette recette, comptez au total une heure, une heure dix, du début jusqu’à la fin.

    Et maintenant, au boulot ! Dans un bol, bien mélanger les deux types de sucre, le sel et le beurre préalablement fondu à feu doux ou dans le micro-ondes jusqu’à ce que le sucre soit entièrement incorporé. Pour faciliter votre tâche, je vous conseille de le faire à l’aide d’un fouet électrique. Dans le mélange beurre-sucre, ajoutez l’œuf et l’extrait de vanille et continuer à mélanger. Le résultat devrait avoir la consistance d’une crème lisse et assez épaisse. Y ajoutez la farine tamisée et la levure. Bien mélanger à l’aide d’une cuillère en bois. Prenez les deux types de chocolat et les casser grossièrement en petits morceaux que vous ajoutez dans le bol. Mélangez, couvrez de film alimentaire et laissez au frais, dans le frigo, au moins une trentaine de minutes. Plus la pâte reste au frais, plus les cookies seront délicieux.

    Au bout d’une demi-heure, sortez le bol du frigo, allumez le four à 180 degrés et chemisez une plaque à cookies de papier cuisson. A l’aide d’une cuillère à glace si vous en avez une, ou à la limite, à l’aide d’une cuillère normale, faites des boules de pâte des dimensions d’un abricot et disposez les sur la plaque, en faisant attention de laisser au moins 10 centimètres de distance entre deux boules et 5 centimètres de distance par rapport aux bords de la plaque afin que les cookies aient de la place pour gonfler. Enfournez-les une dizaine de minutes. Ne vous inquiétez pas si à la fin, leur consistance n’est pas ferme. Ils durciront une fois qu’ils refroidiront.

    Ils sont délicieux accompagnés d’une bonne tasse de café ou de chocolat chaud ! Le temps qu’elle fasse des progrès en français, Ana se remet à moi pour vous souhaiter bon appétit !

  • Le gâteau aux pommes

    Le gâteau aux pommes

    Madame, Monsieur, chers gourmands à l’écoute,
    aujourd’hui, à la suggestion de notre auditeur Paul Jamet, je vous propose de
    déguster ensemble un magnifique gâteau aux pommes facile à faire. Un gâteau aux
    pommes, c’est assez banal, vous allez dire. Et pourtant, je vous assure que
    cette petite recette ne passera pas inaperçue. Déjà que c’est une recette dont
    tout le monde peut profiter, y compris les adeptes d’un régime sans produits
    laitiers. Du coup, la liste des ingrédients est beaucoup simplifiée.


    Pour une vingtaine de carrés de gâteau aux pommes,
    il vous faudrait 250 ml d’eau gazeuse,
    150 ml d’huile de tournesol, une cuillerée à café de jus de citron, un demi-sachet
    de levure, une demi-cuillerée à café de bicarbonate de sodium, 550 grammes
    de farine, une pincée de sel, une demi-cuillerée à café d’extrait de vanille. A
    tous ces ingrédients qui vous serviront pour faire la pâte s’ajouteront un kilo
    de pommes, un sachet de sucre vanillé et une pincée de cannelle en poudre.


    Et maintenant, au boulot !


    Commencer par peler les pommes et les râper. Les égoutter
    dans une passoire avant de les faire revenir à feu doux, dans une casserole, en
    y ajoutant le sucre vanillé et la cannelle. Si vous préférez des gâteaux plus
    sucrés, vous pouvez ajouter deux cuillerées de sucre. Bien mélanger sur le feu
    jusqu’à ce que le jus des pommes s’évapore et le sucre fonde
    complètement. Retirer du feu et laisser refroidir.


    Pour la pâte, il suffit de verser dans un bol les
    250 ml d’eau gazeuse, l’huile, le sucre et le jus de citron et de bien mélanger
    jusqu’à ce que le sucre fonde complètement. Personnellement, je vous conseille
    de le faire à l’aide d’un fouet électrique ou d’un robot. Une fois le sucre
    fondu, ajouter d’un coup toute la farine tamisée au préalable, la levure, le
    sel et commencer à mélanger doucement, dans un premier temps à l’aide d’une
    cuillère avant de le faire avec vos mains. Y ajouter la vanille et pétrir la
    pâte légèrement, pas trop, jusqu’à ce qu’elle devienne élastique. La rouler en
    boule, la couvrir de film alimentaire et la laisser une demi-heure au frigo.


    Au bout d’une trentaine de minutes, préchauffer le
    four à 180° et sortir la pâte du frigo. Diviser la pâte en deux et à l’aide
    d’un rouleau à pâtisserie, aplatir chaque moitié pour en faire une feuille d’un
    centimètre d’épaisseur. Dans un moule rectangulaire plutôt grand et pas trop
    profond tapissé de papier cuisson, disposer la première feuille, verser les
    pommes râpées et les couvrir d’une deuxième feuille de pâte. A l’aide d’une
    fourchette, faire quelques trous pour permettre à l’air de sortir et enfourner le
    gâteau aux pommes pour une trentaine de minutes ou jusqu’à ce qu’il soit
    légèrement doré. Laissez-le le refroidir, saupoudrez-le de sucre glace et
    régalez-vous !





  • Galettes aux courgettes râpées

    Galettes aux courgettes râpées


    Madame, Monsieur, chers gourmands, bien le bonjour. Me revoilà infiltrée à nouveau dans la cuisine du chef Alex pour vous présenter une recette facile à faire et qui fera certainement le bonheur de toute la famille. En plus, grâce à ma petite recette, vos gamins mangeront des légumes. Faites-moi confiance !



    D’abord, les ingrédients: une jolie courgette de taille moyenne, une échalote plus grosse, deux œufs, 400 grammes de farine, sel, paprika, une cuillerée d’herbes (persil, romarin, thym), une cuillerée à café de levure en poudre, de l’eau et de l’huile de tournesol.



    Et maintenant, au boulot! Commencer par râper entièrement la courgette. Hacher menu l’échalote et dans un saladier, mélanger les deux légumes. Y ajouter une cuillerée à café de sel, une cuillerée à café de paprika et une autre d’un mélange d’herbes selon vos préférences. Moi, j’ai choisi du persil frais haché menu que j’avais dans mon congélateur. Si vous n’aimez pas les herbes, eh bien, n’en rajoutez pas. Bien mélanger avec une cuillère en bois. Séparément, casser les deux œufs, les battre en omelette et les verser dans le saladier. Bien mélanger. Tamiser la farine, y ajouter la levure et commencer à en ajouter progressivement au mélange courgettes-échalote-œufs. A partir d’un certain moment, vous devrez commencer à pétrir la pâte avec vos mains. Incorporer la farine au fur et à mesure. Si le mélange qui en résulte est trop épais, vous pouvez y ajouter un peu d’eau.



    Laisser reposer la pâte pendant 1h en couvrant le saladier avec une serviette ou du film alimentaire. Au bout d’une heure, ranger la boule de pâte sur un plan de travail bien fariné, la parsemer de farine pour qu’elle ne colle pas à vos mains et la diviser en six. Prendre chaque partie et en faire une petite boule. A l’aide d’un rouleau pâtissier, aplatir chaque boule jusqu’à ce qu’en résulte une sorte de galette légèrement épaisse. Dans un poêle, sur le feu, faire chauffer quelques cuillerées d’huile de tournesol et placer attentivement votre première galette. Au bout d’une trentaine de secondes, la retourner, comme une crêpe, et poursuivre la cuisson pour une trentaine de secondes supplémentaires. Réserver et refaire l’opération avec les cinq galettes restantes.



    Les galettes, on les mange chaudes, accompagnées d’une petite salade verte. Mais elles sont tout aussi bonnes le lendemain, légèrement réchauffées au four, avec un œuf poché en top au petit déjeuner ou avec une sauce à yaourt et à l’ail, à midi, en entrée. Bon appétit !