Tag: Felix-les-bains

  • Tourisme dans le comté de Bihor

    Tourisme dans le comté de Bihor

    La ville d’Oradea, chef-lieu du département, se trouve à équidistance entre Vienne, Prague et Bucarest. Elle est le point de départ de ce nouveau voyage sur les ondes, qui portera aujourd’hui nos pas vers une station balnéaire très connue et vers la zone de montagne du comté. Adrian Dubere, coordinateur du Centre national de promotion et information touristique du comté de Bihor est notre guide à travers cette contrée. Il nous propose pour commencer un tour de la ville d’Oradea et nous donne rendez-vous dans le centre historique.



    « Nous commençons notre randonnée Place de l’Union, où se trouve le Palais « Le Vautour Noir », un bâtiment Art nouveau, plusieurs églises, dont la plus connue est celle dite « de la Lune », ainsi appelée parce qu’elle est pourvue d’un mécanisme qui indique les phases de la lune. La place a été rénovée et de nouvelles statues y ont été installées, représentant les héros qui ont libéré la ville, il y a un siècle, et ont contribué à la Grande Union de 1918. Une nouvelle statue du roi Ferdinand Ier y sera placée bientôt. Nous allons passer le pont, lui aussi rénové, vers la zone piétonne de la ville, avec ses palais pour la plupart restaurés. Nous nous dirigeons ensuite vers le Musée du Pays des Criș, où l’on peut voir des expositions d’histoire et d’art traditionnel. Nos deux synagogues ont été transformées en musées. L’une d’entre elles se trouve sur notre chemin vers la forteresse de la cité. Réhabilitée, celle-ci accueille un événement presque tous les week-ends. Depuis la forteresse, nous pouvons nous diriger vers l’ensemble baroque. Le Palais baroque de la ville compte 365 fenêtres, une pour chaque jour de l’année. A proximité du Palais se trouve la cathédrale Catholique, deuxième plus grande cathédrale d’Europe de l’Est, après celle de Hongrie. Les passionnés de culture et de spectacles peuvent visiter le théâtre «La Reine Marie ».



    La forteresse d’Oradea demeure pourtant le monument emblématique de la ville, autour duquel a gravité en grande partie l’histoire du comté. Durant les premiers siècles de son existence, il a été un important centre spirituel et religieux, pour devenir plus tard, à l’époque de la Renaissance, un centre culturel. Durant les siècles suivants et jusque dans les temps modernes, il a été une importante fortification militaire transylvaine. A présent on peut le visiter et il accueille différents événements. Adrian Dubere.



    « Un événement d’envergure y est prévu en juillet prochain : le Festival médiéval, un des plus importants du pays. Y participeront 50 troupes de chevaliers, de princes et de princesses. Des combats seront organisés, ainsi que des expositions d’art de la guerre dans les temps anciens. Ce sera un des plus beaux festivals organisés à Oradea. Mentionnons, entre autres, le Festival de spectacles courts, le festival international de folklore, le festival Big Picnic, le Festival international de film « Transilvania ». Chaque culture représentée à Oradea — judaïque, slovaque, hongroise — proposera un événement. »



    C’est le moment de quitter la ville. Deux importantes stations nous attendent. Adrian Dubere.



    « Il s’agit de Felix les Bains et de la station balnéaire « Le 1er Mai ». Les touristes peuvent


    y bénéficier de soins à base d’eau thermale dans des piscines couvertes ou en plein air et se détendre dans les parcs aquatiques. Nous pouvons nous diriger également vers la zone de montagne, pour visiter les 5 grottes importantes des Carpates Occidentales : la grotte des Ours, la grotte aux cristaux Farcu, les grottes Meziad, Unguru Mare et Vadu Crișului. Les touristes peuvent bénéficier de guides dont ils trouvent chez nous les données de contact. Ceux qui n’agréent pas les incursions souterraines peuvent se diriger vers la zone karstique de Padiș, pour y admirer la nature sauvage, ou vers la réserve Pădurea Craiului, faisant partie du Parc Naturel Apuseni. Des itinéraires de randonnée de différents niveaux de difficulté sillonnent les Carpates Occidentales. Les passionnés de vélo y trouveront également des zones qui se prêtent au cyclotourisme. Tous les visiteurs peuvent faire une halte dans un village de vacances très connu, appelé Vârtop. Après quelques jours passés à Oradea et dans les stations environnantes, ils peuvent passer deux ou trois jours en montagne, au sein de la nature. La cuisine locale est savoureuse et dans le nord du comté il y a une zone viticole que l’on peut visiter. En fait, nous avons une localité qui compte un millier de caves. A bon dégustateur salut ! »



    Le comté de Bihor est la destination idéale pour les touristes attirés par les civilisations multiethniques. Les communautés hongroises, allemandes, italiennes ou slovaques y coexistent en harmonie. Elles présentent leur histoire, leurs coutumes et traditions à l’occasion d’événements organisés annuellement dans les villages et les villes. Dans les villages, les touristes peuvent rencontrer également de nombreux artisans. Adrian Dubere.



    « A Vadul Crișului il y a un centre où les touristes — adultes et enfants — sont invités à découvrir les secrets de l’art de la poterie et où l’on peut également acheter des souvenirs. Nous avons encore quelques artisans spécialistes des coffres de dot. Chez eux, vous trouverez aussi des coffres de dot en miniature. Il y a aussi des artisans qui réalisent des costumes traditionnels. Vous pouvez aller les regarder travailler et acheter des objets artisanaux. »



    Au début de votre visite dans le comté de Bihor, ne manquez pas de vous rendre au Centre d’information et de promotion touristique d’Oradea. Vous pouvez y obtenir des renseignements utiles et organiser votre séjour en fonction de vos préférences.



    « Les touristes qui se rendent au Centre d’information touristique peuvent recevoir le guide touristique de la ville et se renseigner sur toutes les destinations touristiques du comté. Nous pouvons leur offrir un guide des grottes, un guide pour Felix les Bains, pour le Parc Naturel Pădurea Craiului et un guide général du comté. Il y a, enfin, des guides pour chaque destination touristique, rédigés en 12 langues, entre autres en français, anglais, allemand, italien, polonais, hébreu. »



    Voilà pour le comté de Bihor. A bientôt, pour un nouveau voyage sur les ondes !



    (Trad. : Dominique)

  • La Foire du tourisme de Roumanie

    La Foire du tourisme de Roumanie

    Notre dossier voyages est consacré au plus important événement de Roumanie dédié à l’industrie du tourisme. Arrivée à sa 37e édition, la Foire du tourisme de Roumanie est l’endroit idéal pour présenter les offres touristiques les plus intéressantes et les destinations les plus recherchées, mais aussi les accessoires et les gadgets nécessaires pour des vacances inoubliables.

    Nous faisons d’abord une halte dans le sud-ouest de la Roumanie. Diana Nodit, présidente de l’Association pro-Mehedinti, passe en revue quelques-uns des meilleurs sites de la région : « Dans n’importe quelle partie du comté de Mehedinti, les sites touristiques sont extraordinaires. Il s’agit des Gorges du Danube, dans le sud-ouest du comté, où il y a une célèbre sculpture de Décébale, le roi des Daces, creusée dans un rocher. C’est la plus haute sculpture de Roumanie. Elle est vraiment très belle. Les espaces d’hébergement sont également très intéressants. Le sud du département est superbe, il y a des aires naturelles extrêmement belles, avec des pélicans. Il s’agit d’une région extraordinaire. Ceux qui pour une raison ou une autre ne peuvent pas arriver au delta du Danube devraient se rendre dans le sud du département de Mehedinti. Au nord, il y a une zone karstique extrêmement belle avec des grottes, avec le pont naturel de Ponoarele, unique pont naturel circulable au monde. C’est une zone extrêmement pittoresque où nombre de traditions et de métiers traditionnels sont présentés. »

    Passons maintenant à un des monuments de Roumanie les mieux conservés, la citadelle de Fagaras, la deuxième plus belle citadelle médiévale au monde, selon plusieurs publications internationales. Ecoutons Horia Pirau, muséologue au musée du Pays de Fagaras Valer Literat : « La citadelle de Fagaras est une des seules forteresses de Roumanie qui n’a jamais été conquise. Elle fut assiégée à 26 reprises, mais elle n’a jamais ouvert ses portes. A une seule exception. Elle a ouvert ses portes au voïvode roumain Michel le Brave en 1600 lorsque celui-ci, suite à une défaite à Miràslàu, s’est retiré dans notre citadelle avec une partie de ses troupes et avec son épouse, Stanca. J’aimerais que les touristes roumains et étrangers nous rendent visite, parce qu’ils découvriront une très belle forteresse. L’architecture dominante est celle de la Renaissance italienne. La planimétrie de la citadelle est un peu différente par rapport aux autres forteresses transylvaines. Elles sont construites surtout en style Vauban, en forme d’étoile. La nôtre a la force d’un quadrilatère irrégulier ».

    C’est également pour la première fois que le département de Bistrita Nasaud a été présent à la Foire du tourisme de Roumanie. Son stand, richement décoré, est dédié à la légende du célèbre comte-vampire Dracula. Claudia Andron, présidente de l’Association de promotion du tourisme de Bistrita Nasaud, a précisé : « Les touristes ont commencé à rechercher notre région et c’est justement pour mieux nous faire connaître que nous avons décidé de venir à la Foire du tourisme de Roumanie. Notre motto est « Découvrez le comté de Bistrita Nasaud », cette contrée sise entre les régions historiques de Maramures et de Bucovine. Si les touristes se rendent au Maramures pour découvrir les traditions locales et en Bucovine pour visiter les monastères orthodoxes, chez nous ils peuvent trouver un peu des deux. Et c’est ici, au col de Tihuta, que se déroule l’action du célèbre roman Dracula de Bram Stoker. Pour cette édition de la Foire du tourisme nous délivrons des passeports aux audacieux qui décident de franchir la porte de la Transylvanie car Bistrita Nasaud est située à la frontière entre la Moldavie et la Transylvanie. Ce passeport contient tous les avertissements et les recommandations pour des voyages dans le pays du comte Dracula. »

    Et nous changeons de cap pour l’ouest de la Roumanie, où il y a un département qui propose une offre touristique complète : paysage, histoire, montagnes, vestiges historiques et stations de montagne.

    Radu Barb, directeur de l’Agence de développement économique et sociale de Hunedoara : « Nous invitons les visiteurs à découvrir le Château des Corvin, la citadelle de Deva, la station balnéaire de Geoagiu, ainsi que d’autres sites du département. Nous présentons aussi une riche gamme de produits du terroir, fabriqués par des artisans de la région. Plus de produits traditionnels sont à retrouver sur la Vallée du Mures, à Brad. N’oublions pas non plus le monastère de Prislop. Il y a un autre monastère à Crisan et plusieurs autres à Baita. Il ne faut pas rater non plus les églises en pierre du Pays de Hateg. L’offre est très diversifiée pour ceux qui souhaitent fêter Pâques dans notre département. »

    Et nous restons dans l’ouest de la Roumanie avec Diana Antonescu qui est chargée du marketing de la ville d’eaux Felix les Bains : « Nous proposons toute une série d’offres très intéressantes. Nous avons des paquets de repos et de cures balnéaires, mais aussi des offres spéciales : des paquets touristiques pour Pâques, pour la Pentecôte et pour le 1er mai. Dans le cadre des offres spéciales à Pâques, le prix d’un paquet de trois nuitées par personne qui inclut hébergement en chambre double, petit déjeuner, thérapie SPA, dîner pascal et accès à la piscine d’un hôtel de quatre et de trois étoiles commence à 329 lei (73 euros) par personne dans un deux étoiles. Une chambre quatre étoiles coûte 558 lei (124 euros) par personne. Un paquet très intéressant et Felix SPA – Relaxation à Felix les Bains. Il s’agit d’un séjour d’au moins cinq jours, qui inclut hébergement, petit déjeuner, visite médicale au médecin spécialiste en balnéologie de l’hôtel, deux procédures par jour, accès gratuit aux piscines de l’hôtel et au sauna. Les tarifs pour un paquet de cinq jours commencent à 480 lei (110 euros), dans un deux étoiles, pour arriver à 930 lei (220 euros) dans un quatre étoiles. Ces tarifs sont valables du 1er avril au 15 juillet 2017. »

    Sur toutes ces destinations, mais aussi de beaucoup d’autres sites touristiques de Roumanie, nous parlerons dans les prochaines éditions de Radio Tour. A bientôt ! (Trad. Alex Diaconescu)

  • Vacances dans le comté de Bihor

    Vacances dans le comté de Bihor

    Nous pouvons prendre la ville d’Oradea comme point de départ de notre itinéraire, pour nous diriger ensuite vers la station de Felix-les-Bains et vers les stations de montagne. A Oradea, on peut admirer une des plus grandes cathédrales catholiques d’Europe Orientale, qui est en même temps le plus grand ensemble architectural de style baroque de Roumanie et remontant à 1752. Tout aussi célèbre, l’orgue de cette cathédrale date presque de la même époque, plus exactement de 1780 et elle a été offerte à la cité par l’impératrice Marie Thérèse.



    Notre guide à travers la ville est M. Adrian Dubere, chef du Centre national d’information et de promotion touristique de Bihor. « Oradea compte de nombreux objectifs touristiques : la citadelle, justement en train d’être remise à neuf, des bâtiments historiques de style « art nouveau ». La citadelle a une structure pentagonale et elle est vieille de 800 ans. Pour l’instant, en raison des travaux de rénovation, une seule des cours intérieures peut être visitée. L’église de la cité est toujours là et on peut voir aussi les anciennes écuries. A proximité de la ville de trouve la station balnéaire Felix-les-Bains, très recherchée par les touristes. »



    Les travaux de rénovation ont permis de découvrir une cuisine du Moyen-Age, presque intacte, avec les fours, les constructions en brique auxquelles étaient attachées les tables, un évier vieux de plus de 400 ans et la resserre pour les provisions. Cette cuisine sera intégrée au tour de la cité médiévale d’Oradea. Bogdan Pater, du Conseil départemental de Bihor, recommande Oradea aux touristes de tous les âges: « Oradea est une ville multiculturelle. De nombreuses religions y sont présentes. Par sa cité ancienne et par les monuments répandus à travers la ville, Oradea est une destination pour les amateurs de tourisme culturel et historique. Elle l’est aussi pour ceux qui aiment la vie nocturne, car de nombreuses boîtes de nuit y ont fait leur apparition. Au début de l’automne, nous organisons le festival « L’automne à Oradea » et un Festival international de théâtre bref. Ils sont précédés par les Journées de la cité. Ensuite, le 12 octobre, c’est la fête de la ville d’Oradea. »



    La station de Felix-les-Bains est une des plus connues de la région et la plus grande parmi les stations balnéaires permanentes de Roumanie. Elle dispose de près de 6 mille places d’hébergement, de plusieurs établissements de cure et de piscines couvertes ou en plein air, alimentées par des sources d’eau thermale dont la température va de 43 à 49 degré Celsius.



    Citadelle, églises, station balnéaire, traditions mais aussi destination pour le tourisme actif — voilà de quoi attirer les visiteurs et les vacanciers. Une offre séduisante, à laquelle il est difficile de résister — estime Adrian Iohas, propriétaire d’une agence de tourisme: « Le comté de Bihor se prête à de nombreuses formes de tourisme. Oradea et les autres villes attirent par leurs monuments historiques. A Vadul Crişului nous avons la tradition de la poterie blanche, conservée depuis très longtemps. Dans la zone de Beiuş des traditions anciennes sont préservées. A Roşia nous avons un moulin à eau unique en Europe. La zone karstique est magnifique, avec ses innombrables grottes — dont 300 à Vadul Crişului. Sur ces 300, 3 seulement sont accessibles aux touristes ; pour explorer les autres, on a besoin d’équipement et il faut s’y connaître. »



    Avez-vous jamais rêvé de vacances en montagne, dans une zone solitaire, dans une maison vieille de 100 ans, mais qui vous offre tout le confort auquel vous pouvez aspirer ? La contrée de Bihor est ce que vous cherchez. Le spéléologue Viorel Lascu et son fils sont devenus des entrepreneurs privés dans le massif de Pădurea Craiului. Là ils gèrent un projet touristique inédit. Les touristes qui franchissent le seuil de la maison où ils sont hébergés n’ont pas accès à Internet et doivent couper eux-même le bois pour se chauffer. Et il n’est pas sûr d’avoir le réseau pour utiliser le portable. La nuitée coûte 50 lei — soit environ 10 euros : « C’est un projet qui vise à faire revivre le village roumain ancien et il est fondé sur une passion que je partage avec ceux qui financent mon projet : la spéléologie. Dans les années ’80, j’explorais la région du Massif de Pădurea Craiului, à proximité de la commune de Roşia, quelques grandes grottes, connues pour leur patrimoine préhistorique. C’est là que l’on a découvert les plus anciennes traces des pas humains de Roumanie. A part le décor magnifique, nous avons été impressionnés par les maisons vieilles de 100 ou 200 ans, aux toits de chaume et aux âtres en argile. Nous avons commencé à les rénover. La première que nous avons achevée est exactement comme elle était il y a 2 siècles, avec, dans la cour, deux cerisiers encore plus vieux que la maison elle-même. Nous avons tout refait, avec du mobilier ancien, les adaptant aux besoins modernes, sans pourtant rien altérer à leur aspect. Il y a l’eau courante, un système de chauffage, et tout ce qu’il faut pour cuisiner. Comme je suis passionné de spéléologie, avec le concours de plusieurs de mes amis, j’ai jeté les bases d’une école de spéléologie. Nous disposons de guides spécialisés qui parlent l’anglais, le français, le hongrois et même le norvégien et qui peuvent apprendre à quelqu’un qui n’a jamais vu une grotte dans sa vie à explorer les grottes non aménagées de la zone comportant différents niveaux de difficulté. »



    Si les grottes ne vous tentent pas, vous pouvez pratiquer l’équitation ou vous exercer au tir à l’arc. Ou encore visiter l’atelier d’un artisan. La contrée de Bihor est renommée pour sa céramique blanche de Vadu Crişului, pour ses coffres à dot et pour son violon à pavillon, instrument unique en Roumanie utilisé dans la musique traditionnelle de la région. Les vacances finies, vous pouvez emporter dans vos bagages un objet artisanal — souvenir d’une des plus belles contrées roumaines, celle de Bihor.


    (Trad.: Dominique)