Tag: fermes

  • Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    La Roumanie, 4e grand producteur de cultures arables de l’Union européenne, a obtenu en 2021 une production fabuleuse de céréales. Détails sur la production et la productivité. La Roumanie compte le plus grand nombre de fermes de l’UE, mais combien y en a-t-il et quelles sont leurs dimensions ? Et combien d’agriculteurs ? Pourquoi les agriculteurs roumains ne s’associent-ils toujours pas (ou pas assez) ?

  • L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    Avec 7,2% de la surface agricole des Etats de l’Union, la Roumanie compte parmi les pays avec un potentiel agricole élevé au niveau européen. Elle totalise 32,7% de l’ensemble des exploitations agricoles, et 10,7% de la production de céréales, par exemple. L’agriculture constitue aussi un secteur stratégique de l’économie roumaine. Son poids dans le PIB est de 5,2%, alors que 23% de la population est occupée dans ce secteur. Le chiffre d’affaires des compagnies travaillant dans l’agriculture s’est accru de 500 millions d’euros en 2019 par rapport à 2018, pour s’élever, selon la compagnie KeysFin, à 43,5 milliards d’euros. Ce secteur a le plus profité de l’accession de la Roumanie à l’UE, dont des fonds non remboursables destinés aux agriculteurs, pour moderniser leurs exploitations. Ainsi, l’agriculture roumaine a bénéficié de 26 milliards d’euros de fonds européens et nationaux depuis son adhésion à l’UE en 2007.



    Pour différentes cultures, les productions agricoles roumaines placent le pays premier dans l’UE. Ainsi, la production végétale s’est accrue de 26% ces cinq dernières années, pour atteindre 13,9 milliards d’euros, et occuper la 6e place dans l’Union. En 2018, la Roumanie a été première de toute l’UE pour la production de maïs, 18,7 millions de tonnes. La Roumanie se classe 4e de l’Union pour la production de blé, et 2e pour celle de soja.



    Selon le gouvernement en place, le développement des fermes familiales constitue une priorité. Toutefois, les petites fermes peinent à trouver des débouchés pour leur production, elles n’arrivent pas à s’associer pour que leur voix – et leur poids – compte. En plus, l’année en cours est affectée par une sécheresse sévère ; elle sera certes compliquée pour l’agriculture roumaine, car la Commission européenne modifie la Politique agricole commune. Des baisses importantes des budgets pour l’agriculture et le développement rural sont prévues, selon les propositions avancées par la Commission européenne. Dans ce contexte, nous avons discuté avec Arnaud Perrein, vice-président et ancien président de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie, qui a une position singulière puisqu’il est Français, et fermier en Roumanie.




  • A la Une de la presse roumaine 25.07.2016

    A la Une de la presse roumaine 25.07.2016

    Ce lundi la presse roumaine regarde
    sans doute vers l’Allemagne mais aussi
    vers la Turquie, elle nous informe combien coûtent les vices des Roumains,
    comment ont évolué les ventes d’automobiles et qui possède la plupart des
    fermes de Roumanie.

  • L’agriculture roumaine, aujourd’hui

    L’agriculture roumaine, aujourd’hui

    «L’argent sera distribué aux fermiers dès que nous aurons reçu leurs demandes et l’avis favorable écrit de la Commission européenne», a affirmé le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. Et lui de préciser que les paiements seront faits vers la mi-décembre, une fois reçu le feu vert de la Commission européenne. Selon Daniel Constantin, la superficie des terres agricoles qui ont pâti de la sécheresse se chiffre à 1,6 millions de hectares. «Le nombre des bénéficiaires de dédommagements est d’environ 173.000, selon les estimations des directions agricoles départementales et des institutions subordonnées aux préfectures. Je voudrais souligner que sur l’ensemble des bénéficiaires 165.000 sont des personnes physiques», a encore affirmé le ministre roumain de l’Agriculture. Parmi les cultures abîmées qui seront compensées par des aides financières de la part de l’Etat figurent le maïs, le tournesol, le soja, les pommes de terre, la betterave, les légumes, les plantes fourragères, les pâturages et les prairies de fauche.

    Par ailleurs, les fermiers associés dans des coopératives pourraient bénéficier de davantage de facilités. Selon le ministre de l’Agriculture, il s’agit d’un projet de loi en débat au ministère des Finances qui propose entre autres des réductions ou des exemptions d’impôts pour les fermiers associés. Daniel Constantin : «800.000 fermiers reçoivent des subventions européennes via l’Agence de paiements et interventions en agriculture et paient des impôts selon la catégorie de revenus . Par conséquent, je trouve très importante leur exemption d’impôts sur la propriété des biens qui font partie de la coopérative : le terrain, les animaux, les fermes, les outillages utilisées en commun. Mais le plus grand changement que nous voulons apporter par le biais de ce projet législatif consiste à laisser aux fermiers associés la possibilité de garder la propriété tant sur leurs biens que sur la production commune au sein de la coopérative. En même temps ils seront obligés de vendre au moins 50% des produits obtenus dans le cadre de la coopérative pour qu’elle puisse exercer son rôle».

    Notons aussi que la somme totale du Programme National de Développement Rural 2014 – 2020 est de 9 milliards et demi d’euros. Daniel Constantin: « Les grands fermiers, eux, ont intérêt à améliorer leur exploitation. Or, le Programme national de développement rural offre l’opportunité d’intégrer sa production, de mettre en place des groupes de producteurs ou des coopératives de production modernes. Cela permet d’augmenter la production, de créer de la valeur ajoutée. Cette fois-ci, il y a du nouveau par rapport aux 25 dernières années, pendant lesquelles nous avons tenté de convaincre les fermiers à s’associer, à fonder des coopératives. Nous franchissons une nouvelle étape, celle de stimulation des exploitants, par l’octroi de fonds non – remboursables plus conséquents. En clair, ceux qui postulent pour ces fonds en tant que groupe de producteurs reçoivent 20% de plus d’argent non-remboursable. En outre, nous tâchons de résoudre un problème du Programme national de développement rural, à savoir l’absence des crédit, l’impossibilité de garantir un crédit destiné au cofinancement des fonds européens. Cette question, nous sommes en train de la discuter avec les banques. Il faut dire que certaines d’entre elles ont déjà avancé des propositions stimulantes »

    .Selon l’institut national de la statistique, la production laitière sur les 8 premiers mois de l’année en cours a été inférieure à celle de la période similaire de 2014, alors que les importations ont connu une hausse de . 4,4%. La sécheresse et la suppression des quotas laitiers sur l’ensemble de l’UE y ont été pour beaucoup, explique Cornel Costeliuc, président de l’Association des éleveurs de bovins, « La nouvelle ferme ».

    Dans une interview à Radio Roumanie, il a déclaré que même si l’appui financier est important pour les associations d’éleveurs, les petits fermiers sont toujours réticents à l’idée de s’associer et ont du mal à comprendre la législation qui régit ce secteur. « Nous sommes déficitaires quand il s’agit des conseils fournis aux paysans. La Direction agricole devrait s’y impliquer davantage. Les Chambres agricoles ne fonctionnent toujours pas en milieu rural. Il faut faire comprendre aux fermiers quels avantages ils peuvent tirer de la création d’associations, de coopératives. Or, cela fait longtemps que nous n’arrivons pas à avoir une Chambre agricole solide, à même de conseiller aux villageois, aux fermiers ce qu’ils ont à faire à l’avenir.

    Cornel Costeliuc a également précisé que les effectifs d’animaux ont baissé en raison de la majoration des prix des fourrages. A cela s’ajoute le fait que le prix offert par les transformateurs ne représente que la moitié du nécessaire pour atténuer les dépenses, alors que le lait et les laitages d’importation coûtent moins cher.