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  • 08/04/2022 (mise à jour)

    08/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté une décision qui établit la manière dont les citoyens roumains qui accueillent des refugiés d’Ukraine peuvent être rémunérés. Durant les trois premiers jours ouvrables de chaque mois, ils doivent déposer une demande aux autorités publiques locales, précisant le nombre de personnes accueillies, leurs nom et prénom, les localités d’où elles déclarent provenir et la période de temps pour laquelle le remboursement des dépenses est demandé. L’argent sera transféré au cours des 10 jours ouvrés suivant la réception des chiffres centralisés. Les Roumains qui accueillent des réfugiés d’Ukraine peuvent toucher quelque 14 euros par personne accueillie par jour. Depuis le début de l’invasion de la Russie au pays voisin, plus de 650 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie.



    Transports — En Roumanie, les transports de marchandises seront suivis par un nouveau système numérique, censé tant réduire le risque de l’évasion fiscale, mais aussi la bureaucratie pour les opérateurs de ce secteur. Le gouvernement a approuvé une ordonnance d’urgence qui introduit le système intégré RO e-Transport, également connu sous le nom de radar des marchandises. Des modules informatiques de gestion généreront des codes uniques d’enregistrement pour chaque transport. En plus, la plate-forme sera interconnectée avec des dispositifs spécifiques de surveillance du trafic routier comme par exemple les caméras, et les données seront analysées de manière intégrée. Le système vise les transports de marchandises à risque fiscal élevé, comme les boissons alcoolisées ou les aliments.



    Statistique — La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 5,9 % par rapport à 2020, selon les chiffres provisoires les plus récents de l’Institut national de la statistique. Ils font état d’une contribution moindre des investissements à la croissance économique de 2021, qui passe de 0,9 % à 0,6 %. Les chiffres annoncés par l’INS indiquent aussi une baisse de 0,1 % au dernier trimestre de 2021 par rapport aux 3 mois antérieurs.



    Roms — L’émancipation civique, sociale et économique des Roms de Roumanie est un objectif commun, de grande importance, a affirmé le président Klaus Iohannis dans un message transmis ce vendredi, à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Le chef de l’Etat a salué, par la même voie, les efforts de cette communauté de faire connaître son passé et ses coutumes, de faire entendre sa voix et apprécier sa contribution au développement de la société. Le premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message similaire. Le chef du cabinet de Bucarest a mis en exergue le fait que les Roms de Roumanie ont apporté au fil du temps des valeurs culturelles et économiques là où ils ont vécu. La Journée internationale des Roms est une occasion de réfléchir sur la persistance, au niveau mondial, des attitudes racistes et discriminatoires, des stéréotypes, du discours de haine et de l’instigation à des actes hostiles ou à des violences à motif ethnique, qui affectent la communauté rom de manière disproportionnée, estime aussi le ministère des Affaires étrangères. La Roumanie a fait des pas importants pour condamner et éliminer toutes les formes de discrimination contre les Roms, y compris par l’adoption d’une ample législation en la matière, note le ministère des Affaires étrangères.



    Covid — Plus de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, un chiffre à la baisse par rapport à jeudi. 23 000 tests de dépistage ont été effectués. Le plus grand nombre de cas d’infection a été rapporté à Bucarest. Les autorités ont également annoncé 9 décès des suites de la Covid-19. A présent, plus de 2 100 malades sont hospitalisés, dont 227 en soins intensifs. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe dépisté par le biais de tests spécifiques est à la hausse, mettent en garde les médecins. Dans certaines situations, des malades atteints de grippe ont été même hospitalisés.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Bara (27 ans, 118e WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Bogota, en Colombie, après sa victoire contre la sportive néerlandaise Suzan Lamens 6-0, 0-6, 6-4. Par ailleurs, Irina Begu (31 ans, 66e WTA) s’est arrêtée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Charleston, aux Etats-Unis. Elle s’est inclinée en deux sets, 6-3, 6-2, devant la Tunisienne Ons Jabeur.



  • Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Lancé en décembre 2019, le Pacte vert se propose datteindre la neutralité carbone en Europe, et cela avant 2050. Par quels moyens ? Eh bien, par un certain nombre d’actions, qui vont des investissements dans les technologies durables et dans l’industrie, jusqu’au transport et à l’habitat écologiques, en passant par l’amélioration des normes environnementales au niveau mondial, ce qui n’est réalisable que via la conclusion d’accords avec les autres acteurs internationaux. Dans ce contexte, l’abandon de l’utilisation des hydrocarbures dans l’industrie énergétique constitue un objectif de choix du Pacte vert européen.



    La Roumanie, pays qui se targue d’une longue et riche tradition minière, continue d’utiliser le charbon, le transformer en électricité dans ses centrales électriques, et assurer ainsi son nécessaire en matière d’électricité. Deux capacités de production d’énergie, situées dans la région d’Olténie (sud) et à Hunedoara (centre), continuent de produire de l’électricité à base de charbon. Si avant 1989, le secteur minier de Roumanie employait près de cent mille personnes dans 450 mines, sa situation actuelle est loin d’être réjouissante. En effet, la plupart des mines ont dû fermer leurs portes, y compris la plus ancienne exploitation minière, celle de Petrila, ouverte en 1859. Selon les données officielles de 2017, le secteur minier ne comptait plus que 3 000 personnes toujours en activité. La situation est sans doute encore pire à l’heure où l’on parle, d’autres capacités de production ayant été fermées dans ce laps de temps. Le mauvais rendement économique du charbon est une conséquence de plusieurs facteurs, dont l’absence d’investissements dans les technologies d’exploitation, les coûts engendrés par les technologies vieillies, l’absence d’investissements nécessaires pour rendre la production efficace et pour respecter les normes en matière environnementale, et enfin la baisse de la demande interne de charbon. Tout cela mène inexorablement à la fermeture des mines, l’une après l’autre.



    Pis encore, Bucarest devrait bientôt proposer à la Commission européenne son plan de sortie définitive du charbon. La Roumanie dispose de fonds pour ce faire, martèle le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en précisant que la sortie du charbon pourrait devenir une opportunité pour la création de nouveaux emplois, mis à la disposition des mineurs licenciés, tout cela pour autant que l’argent disponible soit utilisé intelligemment. Quant aux perspectives de l’industrie extractive roumaine, écoutons Mihai Melczer, expert dans les problématiques des industries minières, et ancien directeur général du Complexe énergétique de Hunedoara :



    « Lorsque l’on constate que l’exploitation du charbon n’est plus rentable, que les coûts d’exploitation explosent, il faut y mettre un terme. On ne peut pas poursuivre indéfiniment la chose pour l’amour de l’art. Il faut se réorienter vers des secteurs qui offrent une marge, qui vous permettent de réduire les coûts d’exploitation et d’accroître les bénéfices. Le charbon de la Vallée de Jiu est difficile à exploiter. Il ne permet pas l’utilisation des technologies de pointe. On n’est pas en Pologne. Chez nous, les gisements de charbon sont plus difficiles à exploiter. Et s’entêter à poursuivre les activités minières, c’est tout simplement foncer dans le mur, jeter de l’argent par la fenêtre. »



    En effet, les fonds utilisés actuellement pour subventionner les activités minières pourraient certes être employés à meilleur escient, par exemple pour exploiter de nouvelles sources d’énergies renouvelables, qui garantissent la durabilité de l’entreprise. Une chose est sûre, selon Mihai Melczer, ancien conseiller du ministre de l’Energie : les jours du Complexe énergétique de Hunedoara sont bel et bien comptés :



    « Il s’agit d’un organisme qui se trouve carrément en mort cérébrale. Il ne survit que grâce aux perfusions des subventions gouvernementales. Or, d’après ce que j’ai compris, le ministère de l’Energie entend diviser l’actuel complexe en deux entités distinctes : d’une part, le futur Complexe énergétique de la Vallée du Jiu, avec 4 exploitations minières et la centrale électrique thermique de Paroşeni, et de l’autre – la centrale électrique thermique de Mintia. Mais avec la meilleure volonté du monde, ces deux entités seront déficitaires, et cela dès le premier instant de leur existence. L’Etat devra continuer à subventionner les activités minières, d’une manière ou d’une autre, car elles ne pourront pas fonctionner autrement. Et je crains que c’est ce qui va arriver. Pour ma part, cela peut continuer ainsi, mais pour autant que la poursuite de l’exploitation minière s’accompagne d’une diversification des activités. »



    Mihai Melczer met malgré tout en exergue les conséquences sociales engendrées par un éventuel plan de restructuration des activités minières. Car s’il est normal de remplacer une industrie en perte de vitesse par une autre, plus avenante, il ne faut pas perdre de vue que l’on parle de gens, des gens qui ont chacun leur droit à une vie décente. Parmi les projets censés venir en aide aux régions industriellement sinistrées, notons la création à Petroşani de la Renew Acad, institution qui développe des formations censées préparer les anciens mineurs à des emplois dans le domaine de l’énergie verte. Le projet devrait ouvrir aux habitants de cette région mono industrielle d’autres perspectives professionnelles que les seules carrières de mineur. Un autre projet, censé offrir des alternatives professionnelles destinées aux habitants de la région minière de la Vallée du Jiu, entend profiter des propriétés de l’hydrogène, que d’aucuns pressentent comme l’énergie de l’avenir. Mihai Melczer :



    « Un autre projet d’envergure, mais qui est à l’arrêt pour l’instant, est développé avec l’Institut de cryogénie de Vâlcea. Il s’agit d’un hub d’hydrogène installé à proximité de la centrale électrique thermique de Paroşeni. Parce que la Vallée du Jiu dispose d’une infrastructure énergétique très importante : la centrale de Paroşeni, des postes de transformation, des lignes de haute tension. Pour ma part, tout cela constitue des opportunités, et il faudrait continuer de mettre à profit cette infrastructure énergétique qui existe et fonctionne ».



    C’est bien dans cette optique qu’avait été imaginé le projet du hub d’hydrogène, censé intégrer à terme les capacités de production du complexe énergétique de la Vallée du Jiu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • L’école à distance

    L’école à distance

    Face à la pandémie mondiale de Covid, tous les systèmes éducationnels du monde ont été obligés de se réinventer afin de faire face à la situation. En Roumanie comme ailleurs, le confinement des individus a entraîné la suppression temporaire des cours. Cela fait donc pratiquement trois semaines depuis que les élèves et les étudiants roumains travaillent à distance sans avoir la moindre idée sur la date quand leurs classes pourraient reprendre d’une façon normale. Tout dépend de l’évolution de la situation sur le terrain. Mais, une chose est sure : les écoles risquent de rester fermées jusqu’à ce que la santé des enfants ne soit plus mise en danger, a fait savoir la ministre de l’Education et de la Recherche, Monica Anisie.

    Même si la responsable est incapable de faire la moindre prévision de temps, elle a quand même rassuré parents et élèves des efforts que son ministère déploie pour envisager le meilleur scénario possible dans l’actuel contexte. En attendant, les cours se font en ligne, sauf que cette méthode a mis en évidence une série de vulnérabilités, notamment le pourcentage élevé d’enfants qui manque de moyens techniques nécessaires et celui de professeurs qui n’ont pas les compétences leur permettant de faire de l’apprentissage à distance.

    Dans une lettre ouverte adressée au personnel éducationnel de l’enseignement préuniversitaire, la ministre de l’Education, Monica Anisie, s’est dit confiante à ses capacités de se servir de tous les moyens de communication possible afin d’aider les élèves à rester motivés. « Pour qu’une telle démarche soit à succès, il faut préserver un équilibre au sein de tout ce processus d’enseignement à distance : adapter le volume d’informations transmises aux enfants, celui des activités individuelles qu’on réclame de leur part, et faire en sorte que les élèves attendent avec impatience que les cours en ligne débutent chaque jour et qu’ils ne leur mettent pas une pression supplémentaire », a précisé Monica Anisie dans sa lettre.

    Par ailleurs, la responsable de l’Education roumaine a identifié une série d’instruments et de ressources numériques sui se retrouvent désormais sur une plate-forme en ligne à l’intention des élèves et de leurs professeurs. « Je recommande à tout enseignant de choisir ce qui lui convient le plus parmi tous ces instruments et ressources o, à la limite, de créer ses propres ressources. On est parfaitement conscient du fait que souvent, tous ces outils techniques nécessaires à faire des cours en ligne manquent, a renchéri Mme la ministre, avant de préciser que la période actuelle devrait représenter une occasion pour les professeurs de faire réviser à leurs élèves tout ce qu’ils ont déjà appris, sans leur enseigner des notions nouvelles et sans les donner des notes.

    Disons aussi que pendant la période de confinement, le Ministère de l’Education, en partenariat avec la télévision publique, propose une série de cours télévisés afin d’aider les enfants à continuer à apprendre. Sur l’ensemble des cours proposés, une priorité est représentée par ceux à l’intention des élèves en classes terminales censés passer bientôt des examens.

  • Un nouveau paquet de mesures contre le COVID – 19

    Un nouveau paquet de mesures contre le COVID – 19

    Comme presque partout dans le monde, en Roumanie aussi, le rythme de la vie ralentit et les activités sociales diminuent de peur d’une propagation du coronavirus. Véritable fléau, selon les experts ou psychose collective, selon des sceptiques, le coronavirus a forcé les autorités de Bucarest à adopter une série de mesures sans précédent censées limiter sa propagation. Parmi celles-ci, la fermeture des maternelles et des écoles du 11 au 22 mars, avec la possibilité de prolonger cette période en fonction de la marche des choses, selon le Comité national pour les Situations d’Urgence. Quant aux établissements d’enseignement supérieur, ce sera à chacune des universités d’adopter sa propre décision, a tenu à préciser la ministre par intérim de l’Enseignement, Monica Anisie. Et elle d’ajouter qu’à l’heure où l’on parle, aucune décision n’a été prise sur la façon dont les cours seront rattrapés. On véhicule même la possibilité de tenir les cours en ligne, a ajouté Madame la ministre: L’annulation des cours sera en vigueur dans tous les établissements scolaires préuniversitaires, soient-ils publics ou privés. La décision concerne les maternelles, les écoles, les lycées, bon bref, tous les unités scolaires préuniversitaires. En ce qui concerne les structures d’enseignement universitaire, hé bien là il faut tenir compte de l’autonomie universitaire. On a déjà envoyé un communiqué à toutes les universités pour leur demander d’annoncer le Ministère de l’Education et de la Recherche si elles décident de suspendre les cours.

    Le ministre des Affaires Intérieures, Marcel Vela, a déclaré pour sa part que la Roumanie supprime à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 31mars, le transport routier de personnes depuis et vers l’Italie. Dorénavant, les transporteurs routiers et ferroviaires informeront tout voyageur souhaitant se rendre en Roumanie sur l’obligativité de faire une attestation sur l’honneur pour préciser la région d’Italie d’où il vient. Par ailleurs, la police aux frontières ouest de la Roumanie s’est vu offrir des renforts afin de mieux identifier toutes les personnes arrivant en provenance d’Italie, le pays européen le plus touché par l’épidémie de coronavirus et où vit la plus importante communauté roumaine de la diaspora. 36 étudiants de l’Université Alexandru Ioan Cuza de Iasi se trouvent actuellement en Italie, dans le cadre d’un programme Erasmus. Même inquiets par la situation, ils affirment ne pas vouloir rentrer chez eux de peur de ne pas perdre les allocations.

    En ce qui concerne le trafic aérien, les compagnies aériennes sont obligées à communiquer aux voyageurs qui s’embarquent à partir d’Italie, de la Chine, d’Iran et de la Corée du Sud dans des courses aériennes avec escale en Roumanie, le fait qu’ils seront placés en quarantaine dès leur arrivée sur le sol roumain. Les personnes en provenance des quatre Etats qui arrivent par les points de passage de la frontière terrestre seront obligés à observer une période de quarantaine dans les départements frontaliers ou bien seront confinées à domicile.

    D’ici à la fin du mois, tous les événements réunissant plus de mille participants sont interdits. Des dizaines de concerts sont reportés ou annulés. La Fédération de football et la Ligue de football professionnel ont annoncé que les matchs prévus en mars se dérouleront en l’absence de spectateurs. Le Conseil directeur des Associations des Editeurs de Roumanie a, quant à lui, décidé d’annuler l’organisation de la 9ème édition du Salon de livre Bookfest prévue à Timisoara, du 12 au 15 mars. Par ailleurs, les hôpitaux interdisent la présence des accompagnateurs et des internes jusqu’à nouvel ordre. A l’heure où l’on parle, la seule bonne nouvelle est la diminution du prix des carburants dans le contexte d’un rallentissement des activités partout dans le monde. (trad. Ioana Stancescu)