Tag: fête chrétienne

  • 27.12.2019 (mise à jour)

    27.12.2019 (mise à jour)

    Nouvel An – Des troupes connues des années 1980-’90
    et 2000 assureront le spectacle ‘Revelion 2020. Disco Night Fever’, qui aura
    lieu dans la nuit de la Saint Sylvestre, au centre-ville de Bucarest. Onze
    troupes et des artistes de Roumanie, République de Moldova, Allemagne et
    Etats-Unis chanteront live pendant six heures de spectacle en plein air. Parmi
    les invités – O-Zone, réunie spécialement pour cette occasion, le duo Milli
    Vanilli, la troupe Haddaway et Turbo B., le soliste de la troupe Snap!. La fête
    du Réveillon du Nouvel An sera clôturée par un feu d’artifices spectaculaire.

    Tourisme
    – Plus de deux millions d’étrangers ont visité la Roumanie au cours des 9
    premiers mois de cette année, y dépensant près de 5,5 milliards de lei (quelque
    1,15 milliard d’euros), informe l’Institut national de la statistique. Près de
    la moitié sont venus pour leur travail, pour participer à des congrès,
    conférences, stages, foires et expositions. La moitié de l’argent dépensé a
    couvert les frais d’hébergement. Environ 18% des dépenses ont couvert la
    restauration, et un peu plus de 30% les coûts des cadeaux et des souvenirs. 80%
    des étrangers sont venus en Roumanie en avion, 11% en voiture personnelle et 7% en car.


    Accidents
    – Le ministère roumain de l’intérieur appelle à nouveau les conducteurs de
    véhicules à circuler de manière responsable, à respecter le Code de la route, à
    ne pas se presser, à ne pas utiliser le téléphone portable en conduisant et à
    faire très attention aux conditions météo. Ces derniers jours, 27 personnes ont
    perdu la vie et plusieurs dizaines ont été blessées dans de graves accidents de
    la route.






















    Fête – Les
    chrétiens orthodoxes, majoritaires, et grecs-catholiques de Roumanie ont fêté, vendredi, la Saint Ştefan (Etienne), jour dédié au premier martyr chrétien, mentionné dans le
    Les Actes des Apôtres, cinquième livre du Nouveau Testament. Plus de 400.000 Roumains qui
    portent le nom de Ştefan ou de Ştefania, ont fêté leur saint patron.

    Décoration
    – Le président, Klaus Iohannis, a signé ce vendredi le décret conférant post-mortem
    l’Ordre national ‘Pour le Mérite’ en grade de chevalier au journaliste Mihai
    Creangă. Un communiqué de presse de l’Administration présidentielle de Bucarest
    fait savoir que cette décision était « un signe de reconnaissance et d’appréciation
    de la contribution essentielle (du journaliste) à la défense de la liberté de
    la presse et à la mise en avant des principes de la démocratie, ainsi que de
    son inébranlable opposition aux abus du régime communiste ». Le
    journaliste Mihai Creangă, qui est décédé le jour de Noël, à l’âge de 77 ans, a
    fait partie d’un groupe de quatre journalistes de la rédaction du quotidien « România
    Liberă », qui a essayé de publier un journal anti-communiste, une année
    avant la chute du dictateur Nicolae Ceauşescu. Ils ont été dénoncés aux
    autorités de l’époque, arrêtés et torturés pendant l’enquête ; trois d’entre
    eux, dont Mihai Creangă, ont été déporté en province, tandis que le chef du groupe,
    Petre Mihai Băcanu, a été jeté en prison. Ils ont tous retrouvé la liberté le 22
    décembre 1989, suite à la victoire de la Révolution anticommuniste.

    Handball
    – La sélection de handball masculin de Roumanie affrontera samedi à Bucarest la
    sélection des Pays-Bas, dans les demi-finales du traditionnel Trophée Carpaţi. Dans
    la seconde demi-finale, joueront la Macédoine du Nord et l’Algérie. La finale
    aura lieu dimanche. La participation au Trophée Carpaţi fait partie des
    préparatifs pour la première phase des qualifications au Championnat du monde
    de 2021, en Egypte. Au tournoi préliminaire, organisé le mois prochain en
    Italie, les Roumains rencontreront l’équipe du pays hôte, et celles de la
    Géorgie et du Kosovo. Le coach des tricolores, Rareș Fortuneanu, qui
    est aussi l’entraîneur de Saint Raphaël, équipe de la première ligue française,
    s’est dit confiant de la capacité de la sélection roumaine d’obtenir la
    qualification au tournoi final de 2021, le premier à rassembler 32 équipes nationales.

    Météo – Un
    avertissement météo et une alerte jaune aux vents forts et aux chutes de neige
    sont en vigueur en Roumanie. Samedi à la mi-journée, les températures se
    situeront entre 2° et 5°.

  • La fête de la Sainte Parascève

    La fête de la Sainte Parascève

    Après la Sainte Marie, la fête de Sainte Parascève, marquée le 14 octobre, est une des plus connues en Roumanie, grâce notamment au nombre impressionnant de pèlerins qui se rendent à Iasi, ville dans l’est de la Roumanie, important centre culturel, administratif et religieux de la région de Moldavie. C’est la cathédrale métropolitaine de Iasi qui abrite les reliques de la Sainte Parascève qui est aussi la patronne de ce lieu de culte. L’ethnologue Florin-Ionuţ Filip Neacşu nous dit davantage sur cette figure si importante du calendrier orthodoxe: « Il s’agit d’une des fêtes les plus importantes pour les Roumains du monde entier. Nous n’avons pas encore de statistiques sur les églises ayant choisi Sainte Parascève pour patronne, mais il est sûr qu’elles sont nombreuses dans toutes les provinces historiques habitées par les Roumains. Parascève est une sainte de Thrace dont les reliques ont été apportés en Moldavie (contrée historique dans l’est de la Roumanie), à Iasi, par le prince régnant Vasile Lupu, en 1641 ».

    Qui est Sainte Parascève ? Elle est née dans un village thrace, près de Constantinople, dans une famille riche et croyante. A l’âge de 10 ans, en entendant à l’église la phrase « si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive », elle décide de suivre cette voie. Contre la volonté de ses parents, Parascève commence à faire don de ses vêtements aux pauvres. Elle est punie si sévèrement qu’à un moment donné, elle décide de fuir la maison parentale. Elle arrive à Constantinople pour mener une vie de religieuse ; plus tard, elle s’établit à Jérusalem. Elle mène une vie de privations et de prière. Elle jeûnait presque tout le temps, portait des vêtements plus que simples, dormait à même le sol et priait sans cesse. Parascève passe plusieurs années dans un couvent de Jérusalem. A l’âge de 25 ans, un ange lui dit dans son rêve de renter dans sa ville natale, où elle s’éteint 2 ans plus tard.

    On dit aussi qu’un marin mort sur un bateau fut jeté à la mer. Les vagues le portèrent sur la rive, où un moine a demandé qu’il soit enterré. En creusant la tombe, les gens ont découvert le corps de Sainte Parascève qui n’était pas pourri, au contraire : il était parfumé. Le marin fut enterré à côté de la femme, mais la nuit même, un des hommes qui avait creusé la tombe vit dans son rêve une reine entourée d’anges dont un lui reprochait de ne pas avoir sorti le corps de la femme de la terre. Considérant ce rêve comme un signe divin, les gens ont transféré le corps de la sainte dans une église de la ville grecque de Kallicrateia.

    Des guérisons miraculeuses ont commencé à avoir lieu suite aux prières devant des reliques de Sainte Parascève. Dans l’imaginaire populaire roumain, Sainte Parascève est une vieille femme qui punit les erreurs commises par la communauté afin de rétablir l’équilibre cosmique à la fin de la saison froide. Elle est aussi connue comme protectrice, capable de guérir les gens et de faire des miracles. L’ethnologue Florin-Ionuţ Filip Neacşu explique : « Sainte Parascève est connue aussi sous le nom de Sainte Vendredi, car elle protège les femmes enceintes. Il est possible que cette fête se soit superposée à une autre fête préchrétienne respectée par les bergers. C’est la période de l’année où les béliers rejoignent les brebis. Par conséquent, le jour du 14 octobre est aussi connu comme «les noces des moutons ». Ce jour-là, les chrétiens orthodoxes évitent tout travail à la ferme, que ce soit dans leurs demeures, dans les cours ou dans les champs. La nuit d’avant, les bergers veillent le sommeil des moutons pour en extraire les signes de l’hiver. Si les moutons dorment les uns à côtés des autres – cela veut dire que l’hiver sera rude. Si les moutons dorment séparément, l’hiver sera doux. »

    Le pèlerinage à Iasi à l’occasion de la fête de Sainte Parascève est sans doute un moment unique dans l’espace roumain. Chaque année, les Roumains y sont rejoints par des orthodoxes d’autres pays. Florin-Ionuţ Filip Neacşu : « Des centaines de milliers de pèlerins des 4 coins de la Roumanie et non seulement participent à la cérémonie de Iasi. Les autres églises ayant la même patronne sont très visitées elles aussi. C’est le moment où l’on fait des offrandes à la mémoire de morts, on offre surtout du vin et du moût. On n’offre pas de bretzels ni d’autres aliments, qui portent à d’autres occasions le signe de la croix, parce que c’est un symbole qui rappelle la souffrance de Sainte Parascève au nom de la foi. Pourtant, les gens apportent des fleurs d’automne qu’ils déposent tant aux reliques de la Sainte dans la cathédrale de Iasi qu’à d’autres églises. C’est une fête lumineuse, spécifique à toutes les communautés. Elle est très présente en Moldavie, mais aussi dans d’autres zones de Roumanie ». (Trad. Valentina Beleavski)