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  • Fêtes d’hiver dans les monts du Banat

    Fêtes d’hiver dans les monts du Banat

    Le Banat, dans le sud-ouest de la Roumanie

     

    Situé dans le sud-ouest de la Roumanie, le département de Caraș-Severin est fier de son pluriculturalisme, mais aussi de ses attractions touristiques uniques, alors que ses montagnes sont pour le moins fascinantes durant la saison froide et notamment pendant les fêtes de fin d’année. Ses petits villages sont plus que charmants, car ils ont gardé presqu’intacte leur authenticité, ses moulins à eau vieux de plus d’un siècle sont toujours fonctionnels et peuvent être visités, alors que ses pistes de ski regorgent de touristes.

     

    Une destination idéale pour les fêtes de fin d’année

     

    Pour découvrir plus en détail le département de Caraș-Severin en hiver, nous nous sommes adressés à Dan Mirea, manager du Centre de création et de promotion de la culture traditionnelle de la zone. Il nous assure que les monts du Banat sont la destination parfaite pour y passer les fêtes de fin d’année:

    « Il y a plusieurs grandes villes en Roumanie où la municipalité a compris que les marchés de Noël doivent être à la hauteur des ceux des grandes destinations européennes. C’est le cas, par exemple, de Craiova et de Sibiu qui témoignent du fait que les Roumains font de leur mieux pour respecter les exigences du tourisme culturel ou religieux à l’occasion des fêtes d’hiver qui rassemblent, partout dans le monde, amis et familles. Si l’on parle des monts du Banat, hé bien, ces montagnes sont entourées de stations touristiques. Parmi elles, la station de Semenic ou encore celle de Văliug, qui s’est carrément réinventée ces 10 dernières années. On y dénombre une trentaine de gîtes qui attirent de plus en plus de touristes. Déjà les hôtels et pensions de Văliug affichent complet pour la fin de cette année, notamment en raison de la petite distance qui les séparent des pistes de ski parmi lesquelles, on retrouve l’une des meilleures de l’ouest de la Roumanie. Si par le passé, la station était prise d’assaut notamment par les touristes roumains, depuis deux au trois ans, ce sont plutôt les étrangers qui s’y rendent, attirés par les possibilités de faire du ski. » 

     

    Une région qui ne cesse de se réinventer grâce aux fonds européens

     

    La région a pris de l’essor grâce aux investissements financés des fonds européens, si bien que, de nos jours, les offres pour les fêtes de fin d’année sont très variées. En fait, la zone de Văliug n’est pas la seule à avoir bénéficié de tous ces investissements. Il en va de même pour le plateau du massif Muntele Mic (La petite montagne).

     

    Dan Mirea précise : « La piste de ski de Muntele Mic est en train d’être modernisée. Une fois les travaux terminés, cette piste, tout comme celle du mont Semenic, suscitera l’intérêt des passionnés des sports d’hiver. Cela fait trois ans que moi aussi je fête le réveillon du Nouvel An en haut de la montagne, à Văliug, puisque là-haut, l’ambiance est magnifique, les mots ne me suffisent pas pour vous la décrire. Tous ces villages sont uniques. Prenons l’exemple du village de Garâna, fameux pour son festival de Jazz. Dans cet endroit aux influences allemandes, on trouve une trentaine de maisons qui font chambre d’hôte. On peut même, fêter le passage du Nouvel An sur la piste de ski! »  

     

    La promotion touristique, une priorité

     

    Notre invité le confirme, les autorités du Banat, cette région du sud-ouest de la Roumanie, ont pris très au sérieux leur mission de faire connaître la contrée dans le monde. En effet, le Conseil départemental de Caraș-Severin a mis en place une équipe chargée de la promotion touristique.

     

    Dan Mirea ajoute : « C’est à nous d’attirer l’attention non seulement des touristes, mais aussi de tous ceux qui se trouvent tout simplement de passage dans les monts du Banat. Nous les attendons tous, nous savons très bien les accueillir, surtout dans cette région riche en attractions. Le mont de Semenic en est un. S’y ajoute le défilé du Danube, dernièrement modernisé. Ce dernier temps, la région a attiré de nombreux touristes étrangers, non seulement d’Europe, mais aussi d’autres continents. Et on ne saurait oublier non plus les Roumains de la diaspora qui rentrent chez eux. Le Banat est la contrée qui recense le plus grand nombre d’ethniques allemands et hongrois, ayant quitté la Roumanie avant 1989 et dont certaines reviennent pour y investir. » 

     

    La sculpture monumentale de Décébale, le roi des Daces

     

    Que voir une fois arrivé dans le défilé creusé par le Danube ? D’abord, le portrait du roi dace Décébale, ennemi de l’empereur romain Trajan, ayant vécu de 87 à 106 après J-C. Il s’agit d’un monument colossal réalisé par des artistes roumains et taillé dans la roche. Avec ses 55 m de haut et 25 m de large, il domine le fleuve. Pour se faire une meilleure idée sur ses dimensions, disons qu’il est de 6 m plus petit que la Statue de la Liberté de New York, de 8 m plus grand que celle du Jésus de Rio de Janeiro et de 10 m plus haut que le colosse de Rhodes. Le visage de Décébale taillée dans le rocher est la sculpture en pierre la plus grande d’Europe.

     

    Herculane les Bains, une ville thermale à tradition millénaire

     

    Ensuite,  nous vous proposons de faire halte dans la station thermale de Herculane les Bains, connue pour son histoire millénaire.

    Dan Mirea nous y invite :  « De nombreux édifices historiques ont été rénovés à Herculane les Bains. Des projets et des investissements européens sont en cours dans cette ville d’eau considérée jadis comme le Karlovy Vary de Roumanie. Son théâtre d’été a été complètement restauré et il peut accueillir plus de 3000 personnes. Dans un proche avenir, on s’attend à une renaissance complète de la station, grâce notamment aux démarches entreprises par le maire. L’édile local a compris que c’est un pari qu’il devrait gagner de redonner à cette station son charme de jadis, lorsque la princesse Sissi et les élites de l’empire de l’Autriche-Hongrie s’y rendaient pour des cures. De nos jours, vous avez tous les ingrédients d’un séjour parfait : des eaux de cures, des hôtels dont certains datent de l’époque de l’Empire d’Autriche-Hongrie et même le manoir, meublé avec les meubles d’origine, où séjournait jadis, l’impératrice Marie Thérèse. »

     

    Des vestiges de la vie d’autrefois

     

    Sachez aussi que les monts du Banat recèlent des vestiges de la vie d’autrefois. Par exemple, des moulins à eau, uniques en Europe, vieux de plus d’un siècle et toujours fonctionnels. Il s’agit en fait d’un parc situé dans le village d’Eftimie Murgu et inclus au patrimoine de l’UNESCO, où les moulins ont été restaurés à l’aide de fonds européens par des spécialistes du musée de la civilisation traditionnelle ASTRA de Sibiu. Et pas en dernier lieu, mentionnons aussi le village d’Ineleț, situé en haut de la montagne  et où l’accès se fait uniquement en grimpant un escalier vertical en bois. Complètement isolé, ce petit hameau est resté presque intact et la vie s’y déroule comme il y a une centaine d’années. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Le pays des Dorne

    Le pays des Dorne

    Nous nous rendons aujourd’hui en Bucovine, dans le nord de la Roumanie.
    Dans cette région, en plus des jolis villages bien connus des touristes, il est
    aussi possible de s’adonner à une multitude d’activités, mais aussi de se
    reposer. Les bons petits plats traditionnels préparés par vos hôtes ainsi que
    les boissons locales, très appréciées des visiteurs, vous donneront l’énergie
    nécessaire pour explorer cette contrée regorgeant de trésors. Maricica
    Cazimirciuc, chargée d’écotourisme dans le conté de Dorne, nous explique qu’il
    n’existe pas, ailleurs en Roumanie, une région offrant une telle variété
    d’activités pour les fêtes de fin d’année.




    « Il n’existe pas un seul recoin en Bucovine où
    l’on ne célèbre les fêtes traditionnelles de fin d’année. Les danses
    traditionnelles, avec les masques, la danse de la chèvre, de l’ours ou du cerf,
    sont autant de traditions représentant les moments les plus importants de la
    vie d’un homme : la naissance, le mariage et la mort. Ils se moquent à la
    fois de la bêtise et de la laideur, font l’éloge des chefs de famille du
    village, critiquent la paresse, la méchanceté et l’avarice. Nous savons tous
    que la Bucovine est extrêmement attrayante d’un point de vue touristique et
    qu’elle figure en tête de liste des destinations touristiques. Et cette année,
    peut-être plus que d’habitude, les agences de tourisme ont proposé des forfaits
    plus alléchants les uns que les autres, avec, en plus des dîners endiablés, des
    randonnées équestres ou des promenades en calèche, des visites guidées en
    pleine nature, des moments de détente dans une piscine couverte ou dans un
    jacuzzi en plein air et au coin d’un feu, des visites des attractions
    touristiques, des monastères et des musées de la région. A cela se sont ajouté un
    programme traditionnel pour la soirée du réveillon, des activités et des
    ateliers d’artisanat local, des veillées, des jeux et des jouets pour les
    enfants, des cadeaux pour les invités et, évidemment, l’incontournable feu
    d’artifice pour entrer dans la nouvelle année.
    »






    Le conté de Dorne, destination écotouriste par excellence, le
    « poumon » de la Bucovine, offre aussi aux visiteurs la possibilité
    de pratiquer les sports d’hiver: « Nous disposons de cinq pistes aménagées pour le ski et le
    snowboard, et le Massif de Căliman est
    parfait pour le ski de fond. Nous disposons aussi d’une patinoire à Vatra
    Dornei. Les touristes peuvent aussi faire de la luge, du tubing, suivre les
    itinéraires thématiques avec un guide, et, bien entendu, faire de l’escalade
    sur la glace. Le tout, dans un paysage de rêve où l’air est pur, dans la joie
    et la bonne humeur. Cet esprit de fête rappelle l’enfance. Ce sont de
    véritables expériences inoubliables. Impossible de ne pas se souvenir de
    certains des évènements qui se déroulent ici courant janvier-février 2023. Je
    parle des festivals qui ont lieu à Vatra Dornei, et auxquels de plus en plus
    d’habitants participent, mais aussi des touristes venus de l’étranger. Les
    Championnats du monde de luge sur piste naturelle, la seule homologuée dans
    toute l’Europe de l’Est, auront lieu ici, début février. Le Winter fest, un
    évènement très attendu, se déroulera quant à lui du 24 au 26 février
    prochain. »




    L’écotourisme implique un ensemble d’expériences en lien avec la nature,
    les traditions et les coutumes locales, nous explique Cazimirciuc Maricica, en
    charge de l’écotourisme dans le conté de Dorne. Il s’agit d’un tourisme de
    qualité, respectueux de l’héritage de nos ancêtres. Ainsi, la Bucovine reste,
    cette année, l’une des destinations les plus prisées en cette période de fêtes
    de fin d’année. « Cette année
    encore, le taux d’occupation des logements a atteint 90 %, ce qui prouve bien
    que la Bucovine est très attrayante, aussi bien pour les touristes roumains
    qu’étrangers. L’impression générale laisse entendre que si l’on souhaite passer
    des vacances dans un véritable esprit de fêtes de fin d’année, alors il faut se
    rendre au moins une fois en Bucovine. Cela reflète tout à fait l’expérience
    vécue ici par les touristes. Et, l’expérience l’a montré, tous ceux qui
    viennent ici une fois finissent toujours par revenir. Je recommande
    chaleureusement les maisons d’hôte de la région. Elles sont certes petites,
    mais l’on s’y sent chez soi, car on est vraiment chez soi, finalement.
    »




    La station de Vatra Dornei est aussi connue sous le nom de « Perle de
    Bucovine ». Située à 800 m d’altitude, elle est très prisée des amateurs
    de sports d’hiver, mais aussi de tous ceux souhaitant passer un séjour au
    calme. Il est possible d’y faire de l’escalade, du VTT, de l’extrême bike, du
    parapente ou encore du ski. Vatra Dornei se trouve à 123 km de l’aéroport
    international de Suceava et reste une destination très recherchée, et ce depuis
    des années. Une chambre double en hôtel 4 étoiles situé à 10 km des pistes,
    pour un séjour du 30 décembre 2022 au 2 janvier 2023 a coûté cette année 2 400
    lei par personne (environ 480 euros). Une connexion Wi-Fi gratuite est disponible dans tout
    l’établissement, et un centre SPA, équipé d’un sauna et d’une piscine
    intérieure est à la disposition des touristes.




    Le conté de Dorne est une destination
    idéale en toute saison, et si vous voulez visiter la région en 2023, alors ne
    manquez pas le parc national de Calimani, comme nous l’explique Maricica
    Cazimirciuc. Il dispose d’un centre d’accueil moderne où sont présentées des
    expositions pédagogiques sur les valeurs de la région. « Chers auditeurs, le conté de Dorne vous
    attend, une destination naturelle en Bucovine où venir profiter de la magie des
    fêtes et de l’hiver, des hôtes accueillants, des repas délicieux, de la nature
    incroyablement belle. Bonne année à tous
    ! »




    En espérant vous avoir mis l’eau à la bouche, le conté de
    Dorne vous tend les bras, alors n’hésitez plus, pas besoin d’attendre une
    occasion spéciale pour venir pointer le bout de votre nez !





  • Cassoulet de jarret de porc fumé

    Cassoulet de jarret de porc fumé

    Le 1er décembre, la fête nationale de Roumanie, donne en quelque sorte le coup d’envoi des fêtes d’hiver. Durant les événements qui se déroulent en plein air dans les villes roumaines, les municipalités partagent au public du cassoulet au jarret fumé, une pratique qui se répète depuis plusieurs années. Voilà une autre raison de préparer ce plat savoureux et réconfortant.

    Il vous faut un jarret entier fumé avec os d’un poids allant de 1 kilo à un kilo et demi. Il vous faut aussi quelque 700 grammes d’haricots secs, deux oignons, 3 ou 4 carottes et 500 ml de coulis de tomates. Cette recette nécessite un certain temps donc prévoyez deux jours en effet. Vous devez laisser tremper les haricots dans de l’eau froide une nuitée, la période varie selon le type d’haricots que vous utilisez. Pensez à remplacer l’eau à plusieurs reprises. Le lendemain, vous pouvez faire bouillir les haricots dans de l’eau salée avec peu de bicarbonate de sodium.

    Portez à ébullition, faites bouillir pendant une quinzaine de minutes, puis remplacez l’eau avec de l’eau froide et répétez cette pratique à deux ou trois reprises jusqu’à ce que les haricots sont bien cuits. Entre temps, faites cuire le jarret dans une cocotte minute pendant une bonne heure, voire une heure et demie. Puis sortez le jarret et retirez la viande de l’os tout en gardant la couenne. Ne jetez pas le bouillon. Ensuite, coupez les oignons et les carottes en brunoise et faites-les dorer dans de l’huile dans une grosse casserole qui peut aller aussi au four. Ajoutez les haricots et recouvrez de bouillon de jarret.

    Une demi-heure après, versez le coulis de tomates et la viande. Salez (si besoin est, puisque le gigot est souvent très salé) poivrez et ajoutez aussi des feuilles de laurier, et du paprika doux. Enfournez pour quelques minutes si vous voulez. Prévoyez les légumes en saumure – cornichons, tomates vertes, chou-fleur, choucroute, poivrons-tomate – et un beau vin rouge de campagne.

  • La Saint Ignat

    La Saint Ignat

    En décembre, au fur et à mesure que Noël approche, les préparatifs des
    fêtes commencent. Si, en ville, tous les commerces se disputent les meilleures
    offres, dans les communautés traditionnelles d’autrefois chaque instant était
    pensé en relation avec le solstice d’hiver qui approchait. Que la Saint Ignat soit
    reprise comme un ancien rituel de sacrifice ce n’est pas un hasard, explique






    Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare : « Bien
    sûr, nous assistons encore une fois à un chevauchement d’une fête préchrétienne
    avec une fête chrétienne. Il faut dire dès le début que c’est une fête très, très
    ancienne et que ce jour était célébré chez beaucoup de peuples : chez les
    Grecs, les Romains et les Slaves. Nous, les Roumains, conservons à ce jour de
    nombreux éléments, préservés notamment des Daces et des Romains. Pendant cette
    période, les Daces et les Romains célébraient un dieu du feu. Ce n’était pas un
    dieu quelconque, mais celui du feu domestique, terrestre, un dieu du feu
    sacrificiel. Ce jour-ci, les deux peuples sacrifiaient un cochon. Entre le 17
    et le 30 décembre, les Romains célébraient les Saturnales, les jours du dieu
    Saturne, lorsqu’une truie était sacrifiée du 19 au 20 décembre. L’animal devait
    être de couleur blanche, car le dieu eu du feu était en même temps le dieu du
    soleil. »







    Le sang est un symbole de la vie et de la purification, de la renaissance
    de l’être humain sous le signe du bien. La lumière et la chaleur, des éléments
    solaires, l’accompagnent ainsi tout au long de l’année suivante. La Saint Ignat
    est avant tout une tradition du sacrifice animal. Dans de nombreuses
    communautés traditionnelles de Roumanie, les rituels d’aujourd’hui ont survécu
    pendant des siècles, malgré le fait que la société moderne condamne de plus en
    plus ce type de pratiques, affirme Delia Suiogan : « La Saint Ignat
    est mieux connue dans la région extra-carpatique de Roumanie. Elle est
    également attestée à l’intérieur de l’arc des Carpates, dans les anciens
    recueils de folklore, mais elle est entrée dans une mémoire passive. On en sait
    moins sur la Saint Ignat comme fête préchrétienne et davantage depuis la
    perspective religieuse. Chez les Roumains de l’extérieur des Carpates, c’est
    une fête très suivie et qui s’appelle l’Ignat des cochons. Le 20 décembre, on
    sacrifie le cochon. La race de l’animal à abattre est très importante, il faut
    que ce soit un cochon noir ou un cochon blanc. Le cochon noir est sacrifié si
    l’on veut utiliser le sang et le saindoux pour toutes sortes d’incantations et
    de remèdes contre les maladies. Mélangé avec de la farine d’avoine, le sang de
    porc noir pouvait être utilisé comme remède toute l’année suivante, par tous
    les membres de la famille tombés malades. Il semble avoir été un remède très
    bien conservé dans la mémoire du paysan roumain. Le saindoux de porc noir,
    mélangé avec une grande variété de produits naturels, était utilisé pour
    fabriquer toutes sortes de pommades. »

    En Europe, la
    Saint Ignat est respectée que par les Roumains et les Aroumains. À présent, les
    habitudes culinaires roumaines autour de Noël impliquent la préparation de
    plusieurs charcuteries et plats à base de viande de porc, tels que les
    saucisses, les sarmale (mélange de viande de porc hachée et de riz, enveloppé
    dans des feuilles de choucroute), la piftia (porc en aspic) et le caltaboş (une
    saucisse plus spéciale, que l’on fait bouillir). (Trad. Felicia Mitrasca)






  • 26.12.2018

    26.12.2018

    Noël – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques de Roumanie célèbrent aujourd’hui la seconde journée de Noël, fête qui marque la naissance de Jésus Christ. Aujourd’hui c’est une journée consacrée à la Vierge Marie, une des fêtes les plus anciennes qui lui sont consacrées et dont les origines remontent au 5e siècle. Mardi, au premier jour de Noël, le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a affirmé que cette fête était aussi une des cadeaux offerts aux enfants, aux personnes âgées, aux orphelins, aux malades et aux personnes seules, étant la réponse des fidèles au cadeau de l’amour de Dieu, représenté par la Naissance de Jésus. A son tour, l’archevêque romano-catholique de Bucarest, Ioan Robu, fait un appel à l’éducation des enfants dans l’esprit de la foi, de l’amour pour son pays et pour son peuple. Les leaders politiques ont eux aussi transmis leurs messages de Noël ; parmi eux le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dancila.

    Guide des fêtes – Le ministère des AE de Bucarest vient de lancer « Le guide de voyage pour les fêtes d’hiver de 2018 » à destination des citoyens roumains. Le document contient des recommandations utiles pour les séjours à l’étranger et plusieurs informations d’intérêt général sur les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année, dont l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne. Le guide est à retrouver sur le site du ministère des AE. Par ailleurs, des policiers roumains aideront trois mois durant au maintien de la sécurité publique dans la station de montagne de Bansko, en Bulgarie, une des destinations préférées des touristes roumains.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, effectue aujourd’hui une visite officielle à Belgrade, en Serbie voisine, à l’invitation de son homologue, Ivica Dačić. Selon le ministère des AE de Bucarest, M Melescanu doit également s’entretenir avec le président serbe Aleksandar Vučić, la première ministre Ana Brnabić et avec la présidente de l’Assemblée nationale, soit le Parlement serbe, Maja Gojkovic. A l’agenda de la visite : le développement des relations bilatérales au niveau économique et l’accélération des négociations d’adhésion de la Serbie à l’UE, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2018. S’y ajouteront d’autres sujets, tels la situation de la minorité roumaine de Serbie, dont les représentants doivent rencontrer le ministre roumain au cours de la même visite.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a l’intention de finaliser le jeudi 27 décembre la procédure de révocation du procureur général Augustin Lazar, démarrée en octobre dernier. A son tour, Augustin Lazar a introduit une action contre le ministère de la Justice à ce sujet. Pour leur part, les adversaires du pouvoir de Bucarest affirment que cette révocation, qui survient après celle de la procureure en chef de la Direction Nationale Anticorruption, l’été dernier, n’est qu’une forme pour la coalition formée du Parti Social – Démocrate – l’Alliance des Libéraux et des Démocrate de prendre sa revanche politique et une tentative d’arrêter la lutte contre la corruption.

    Moldova – Feu vert en République de Moldova voisine aux inscriptions des candidats en vue des élections parlementaires du 24 février prochain. En première, ces élections se dérouleront selon le système de vote mixte, dans le cadre duquel 50 députés seront élus sur des listes de parti et les autres 51 – dans des circonscriptions électorales uninominales, en un seul tour de scrutin. Selon les sondages d’opinion sur les intentions de vote, les socialistes pro-russes du président Iogor Dodon seraient les favoris, suivis par un groupe électoral de la droite pro-européenne, alors que le Parti Démocrate, de centre-gauche, actuellement au pouvoir, arrive en 3e position. Un référendum sera organisé simultanément avec ces élections, proposant la réduction du nombre des députés de 101 à 61 et la possibilité que ceux-ci soient révoqués par les citoyens.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie se rendra jeudi en Pologne pour participer à la compétition « 4 Nations Cup » (La coupe des 4 nations) aux côtés des équipes polonaise, tchèque et japonaise. Après le Réveillon du Nouvel An, l’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Manuel Montoya et par l’ancien joueur roumain Eliodor Voica, partira s’entraîner en Slovaquie avant une tournée à laquelle participera aussi l’équipe slovaque et néerlandaise. Pour rappel, les Roumains ont raté la qualification au Championnat du monde de handball masculin qui se tiendra le mois prochain en Allemagne et au Danemark. En revanche, la sélection nationale féminine sera présente au Mondial du Japon l’année prochaine, se classant 4e au Championnat d’Europe accueilli récemment par la France.

    Météo – Le ciel est couvert aujourd’hui sur le nord de la Roumanie, où des précipitations faibles sont signalées. Il se peut que des avalanches se produisent en montagne, avertissent les sauveteurs. Les températures maximales de la journée iront de -3 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 01.12.2017 (mise à jour)

    01.12.2017 (mise à jour)

    Centenaire – La veille du Centenaire (de la Grande Union des principautés roumaines), est une bonne occasion pour les Roumains de réfléchir à la manière dont ils souhaitent que leur pays se présente. C’est ce qu’a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, dans un message vidéo à l’occasion de la Fête Nationale de la Roumanie. «Unis, impliqués et déterminés, c’est la seule manière dont les Roumains réussiront à bâtir un pays fort et respecté en Europe et dans le monde », a également souligné le chef de l’Etat, plaidant pour une Roumanie dirigée par des politiciens responsables et intègres. A son tour, le premier ministre roumain Mihai Tudose a affirmé dans un message que le Centenaire de la Grande Union marquait l’engagement des Roumains de redéfinir leurs valeurs nationales. « Ce ne sera pas uniquement un moment de célébrer l’histoire, mais aussi et surtout un point de repère pour remettre l’identité nationale à sa place », a précisé le chef du gouvernement. « La Roumanie doit avoir un idéal, l’idéal d’un pays souverain et prospère, respecté dans le monde », a transmis dans son message, Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés. « Les Roumains ont réussi, par leurs efforts, à faire venir en Roumanie les valeurs euro-atlantiques, à favoriser l’adhésion du pays à l’OTAN et à l’UE », a déclaré à son tour, le président du Sénat de Bucarest, Călin Popescu Tăriceanu, exprimant son espoir que, par un effort commun, les Roumains réussiront à bâtir une société meilleure, plus libre et plus prospère. Enfin, à l’occasion de la Fête nationale, la Famille Royale de Roumanie a souhaité « Joyeux anniversaire » à tous les Roumains se trouvant au pays, en République de Moldova voisine et partout dans le monde. Depuis les Etats-Unis, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, a transmis lui aussi un message à la Roumanie, déclarant que Washington était reconnaissant à Bucarest pour le partenariat stratégique entre les deux pays et leur coopération pour atteindre des objectifs communs, tels la prospérité, la sécurité et la démocratie.

    Fêtes d’hiver – C’est déjà une tradition : le 1er décembre marque non seulement la Fête nationale de la Roumanie mais aussi le coup d’envoi des manifestations liées aux fêtes d’hiver et de fin d’année. A Bucarest, la municipalité a inauguré vendredi au centre-ville soir une Foire de Noël et les illuminations de Noël, inspirées cette année du folklore roumain. Plus de 3 millions de lumières ont été installées dans la capitale sur un trajet s’étalant sur 33 km. La Foire de Noël de Bucarest sera ouverte jusqu’au 27 décembre, proposant une zone consacrée à la gastronomie roumaine, produits d’artisanat, une patinoire, sans oublier la Maison de Père Noël. En même temps, sur la scène installée au cœur de la Foire monteront des chorales prestigieuses, orchestres de musique traditionnelle, groupes de rock et de folk et des chanteurs des plus connus.

    Incendie – Le président roumain, Klaus Iohannis s’est dit consterné et a fermement condamné vendredi l’incendie produit dans la localité allemande de Bergkamen (nord-ouest) dans un immeuble habité aussi par des Roumains. 33 personnes ont été hospitalisées, a fait savoir le ministère roumain des AE, précisant que les autorités locales n’excluaient pas l’hypothèse d’un feu mis intentionnellement. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat roumain s’attend à ce que l’enquête éclaircisse d’urgence les circonstances dans lesquelles s’est produit l’incendie. Le consulat général de la Roumanie de Bonn suit de près les événements liés à ce sujet.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera plutôt morose en Roumanie, avec des précipitations sous forme de pluie, giboulée et de neige. Le vent pourrait atteindre les 55 km/h notamment dans les montagnes des Carpates Orientales. Les températures maximales iront de 0 à 14 degrés.

  • La semaine du 28 novembre au 03 décembre 2016

    La semaine du 28 novembre au 03 décembre 2016

    1er Décembre, Fête nationale de la Roumanie

    La Fête nationale de la Roumanie a été célébrée le jeudi, 1er Décembre, aussi bien dans le pays qu’à l’étranger. Des défilés militaires impressionnants ont été organisés dans plusieurs villes à travers le pays, ainsi que des concerts, des feux d’artifices et des repas traditionnels. C’est Bucarest, la capitale, qui a accueilli le défilé le plus ample, réunissant plus de 3.000 militaires et spécialistes des ministères de la Défense, de l’Intérieur et du Service roumain de renseignement, ainsi que des centaines de moyens techniques. Parmi eux, une cinquantaine d’aéronefs, y compris les 6 avions F-16 Fighting Falcon dont les Forces aériennes roumaines ont récemment été dotées. Des militaires de plusieurs pays alliés ou partenaires ont été invités à l’événement: Royaume-Uni, Italie, Allemagne, République de Moldova, Pologne, Slovaquie, Espagne et Etats-Unis.

    Lors de la réception organisée à l’occasion de la Fête Nationale, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré : « Je souhaite transmettre aux Roumains un appel personnel à cette occasion : ne doutez pas de vous-mêmes, ni de la Roumanie. Ne laissez personne mettre en doute ces valeurs de notre peuple, croyez en votre pouvoir et en votre grandeur. Je pense qu’en regardant en arrière au siècle passé, nous avons de quoi être fiers et reconnaître notre devenir en tant que nation. »


    A son tour, le premier ministre Dacian Ciolos a indiqué que le 1er Décembre 1918 était un miracle de l’histoire, derrière lequel se sont trouvés des gens qui ont su rêver et mettre en œuvre l’idéal de l’Union.

    Des messages ont aussi été transmis par les hommes politiques présents au défilé militaire de Bucarest. A l’occasion de la Fête nationale, les Roumains ont également été félicités au nom du peuple américain et du président sortant Barack Obama. Les autorités de Washington ont souligné que le Partenariat stratégique entre les Etats-Unis et la Roumanie était très important, et que Bucarest demeure un allié digne de confiance au sein de l’OTAN, qui contribue de manière significative à la paix et à la sécurité internationale.

    Rappelons-le, devenu la Fête nationale de la Roumanie après la chute du communisme en décembre 1989, le 1er Décembre marque la finalisation, à la fin de la Première Guerre mondiale, plus précisément en 1918, du processus de formation de l’Etat roumain unitaire, par l’entrée sous l’autorité de Bucarest de toutes les provinces à population roumaine majoritaire ayant appartenu aux empires multinationaux voisins.

    Décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie

    Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a avalisé la Stratégie concernant la relation de la Roumanie avec la République de Moldova voisine. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a présidé la réunion du Conseil, déclarait à cette occasion : « L’intégration européenne de Chisinau est un objectif majeur de la Roumanie. Il s’agit d’appuyer l’orientation claire, irréversible, de Chisinau vers l’UE, la mise en place d’institutions puissantes, d’une démocratie solide dans ce pays, un processus où la Roumanie peut et doit jouer le rôle principal ». Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a décidé d’accroître de 500 militaires les effectifs des forces armées roumaines qui seront déployées dans des missions et des opérations à l’extérieur du pays en 2017. Le ministère roumain de la Défense disposera ainsi de 1688 hommes qui pourraient être dépêchés dans les théâtres d’opérations, tandis que le ministère de l’Intérieur pourra compter sur 1527 gendarmes et policiers.

    Les salaires en débat

    Le gouvernement de Bucarest a élaboré cette semaine le projet de loi de la grille unique des salaires. L’Exécutif propose une majoration par étapes des traitements dans le secteur public, étalée sur 5 ans, à partir de la seconde moitié de 2017. Les fonctionnaires publics ayant un statut spécial, tels les policiers et les militaires, bénéficieront des hausses les plus importantes de revenus, certains salaires pouvant augmenter même de 65%. Les personnels du secteur sanitaire verront eux aussi accroître leurs revenus, tout comme les employés de l’Education et les assistants sociaux. Selon un document envoyé aux syndicats en vue des consultations, le salaire mensuel minimum devrait atteindre graduellement les 1.625 lei (environ 360 euros), par rapport au salaire minimum actuel qui est de 1.250 lei (276 euros).

    Affaires de corruption

    En début de semaine, l’ex-co-président du Parti national libéral, Vasile Blaga, a été mis en examen sous contrôle judiciaire pour trafic d’influence et abus de fonctions. Dans le même temps, les députés de Bucarest ont reporté au 5 décembre la prise d’une décision pour l’approbation ou non du lancement des poursuites pénales à l’encontre de leur collègue Eugen Bejinariu, qui avaient été exigées par le Parquet anticorruption. Il a été secrétaire général du gouvernement entre 2003 et 2004, au sein d’un cabinet social-démocrate. La décision a été ajournée alors que le nombre de députés requis pour le vote n’était pas réuni. En parallèle avec l’offensive contre la grande corruption, il est indispensable de récupérer les préjudices et de confisquer les biens acquis par des faits de corruption, a précisé la ministre de la Justice, Raluca Pruna. Selon elle, jusqu’à la fin octobre, l’Etat avait saisi des biens d’un montant total de près de 4 millions d’euros, l’argent devant désormais être distribué à plusieurs ministères et ONGs.

    Feu vert aux fêtes d’hiver

    Du 1er jusqu’au 30 décembre les Bucarestois et tous ceux qui sont de passage par la capitale roumaine pourront admirer les plus de 3 millions de lumières installées dans les rues de la ville à l’occasion des fêtes d’hiver. Elles s’étalent sur environ 23 km. S’y ajoute un énorme sapin de Noël, haut de 25 mètres, placé au centre du marché de Noël de Bucarest, devenu déjà traditionnel et placé près du Palais du Parlement. Une centaine de maisonnettes proposant des produits traditionnels en tout genre, une patinoire, un carrousel et la Maison du Père Noël attendent les visiteurs jusqu’à la fin de cette période de fêtes. Les concerts et spectacles de danse n’y manqueront pas non plus. En même temps, une campagne caritative invite les Bucarestois à faire don de jouets et de livres aux enfants démunis.

  • 01.12.2016 (mise à jour)

    01.12.2016 (mise à jour)

    Messages – Lors de la réception organisée à l’occasion de la Fête Nationale, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que le 1er Décembre était une invitation à l’unité, à la solidarité et à la fièrté nationale. Il a également encouragé les Roumains à ne pas douter d’eux-mêmes, ni de leur pays. Antérieurement, le premier ministre Dancian Ciolos avait publié un message dans lequel il parlait de la réalisation de la Grande Union de 1918, la considérant comme un miracle de l’histoire. A l’occasion de la Fête nationale, les Roumains ont également été félicités par le président sortant Barack Obama et par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dans un message à retrouver sur la page Internet du Département d’Etat de Washington. Le texte souligne l’importance du Partenariat stratégique entre les Etats-Unis et la Roumanie et le fait que Bucarest est un allié digne de confiance au sein de l’OTAN, contribuant de manière significative à la paix et à la sécurité internationale. Mercredi, l’ambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Cristian Maior, s’est entretenu avec Jackie Walorski, membre du Comité des Forces armées de la Chambre des représentants. Celle-ci a assuré que le Partenariat stratégique roumano-américain allait s’intensifier, se ciblant sur les points communs d’intérêt au cours de la future administration américaine. Son excellence George Cristian Maior a également rencontré Robert Aderholt, membre de la Commission pour la Sécurité et la coopération au sein du Congrès des Etats-Unis. A cette occasion, l’ambassadeur roumain a réitéré l’engagement ferme de Bucarest d’augmenter le budget de la Défense nationale à 2% du PIB en 2017 et de le maintenir à ce niveau pendant au moins 10 ans.

    Train royal – Le train royal qui a fait le voyage annuel traditionnel, s’est arrêté jeudi à Sibiu, au centre de la Roumanie, station terminus. Un voyage marquant cette fois-ci les 150 ans écoulés depuis la création de la Maison royale et la promulgation de la Constitution de 1866. Durant ce voyage de deux jours, la princesse Margarita, dépositaire de la couronne et le prince consort Radu de Roumanie ont été accompagnés par la princesse Marie de Roumanie, les représentants des familles royales belge et bulgare, ainsi que par des élèves médaillés aux concours internationaux, des enseignants et des personnalités de la société civile roumaine. Rappelons-le, la première Constitution de la Roumanie a été élaborée en 1866, sous le règne de Carol de Hohenzollern Sigmaringen. Elle a eu pour modèle le texte de la Loi fondamentale de la Belgique, considérée à cette époque-là comme la plus démocratique à l’échelle européenne.

    Fêtes d’hiver – Du 1er
    jusqu’au 30 décembre les Bucarestois et tous ceux qui sont de passage par la
    capitale roumaine pourront admirer les plus de 3 millions de lumières
    installées dans les rues de la ville à l’occasion des fêtes d’hiver. Elles
    s’étalent sur environ 23 km. S’y ajoute un énorme sapin de Noël, haut de 25
    mètres, placé au centre du marché de Noël de Bucarest, devenu déjà traditionnel
    et placé près du Palais du Parlement. Une centaine de maisonnettes proposant
    des produits traditionnels en tout genre, une patinoire, un carrousel et la
    Maison du Père Noël attendent les visiteurs jusqu’à la fin de cette période de
    fête. Les concerts et spectacles de danse n’y maqueront non plus. En même temps,
    une campagne caritative invite les Bucarestois à faire don de jouets et de
    livres aux enfants démunis.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera couvert sur les montagnes, le nord et le centre de la Roumanie et l’on attend de la neige. Le vent soufflera fort, les rafales pouvant atteindre les 60, voire les 75 km/h, voire 100 km/h en montagne. Les températures maximales iront de -1 à 10 degrés.